jeudi 28 février 2013

Briey : mort suspecte à l’hôpital Maillot

Qu’est-il arrivé à ce patient retrouvé sans vie dimanche matin à l’hôpital Maillot de Briey ? C’est la question que l’on se pose du côté du parquet de Briey. Le procureur de la République vient d’ouvrir une enquête visant à rechercher les causes de la mort. « C’est une procédure qu’on lance lorsque le médecin n’est pas en mesure de déterminer l’origine du décès », explique le parquet.
La victime, un octogénaire dont l’identité n’a pas été communiquée, était, semble-t-il, hospitalisée depuis quelques jours au sein du service gériatrie. L’homme partageait sa chambre avec un autre patient. Celui-ci n’a pas encore été entendu par la police, en raison de son état de santé. Une autopsie a été pratiquée, hier matin, à l’institut médico-légal de Nancy, mais les résultats n’étaient pas encore connus en début de soirée. « Pour le moment, l’enquête ne privilégie aucune piste criminelle ni délictuelle. Toutes les portes sont ouvertes », précise-t-on au parquet.
Du côté de la direction du CHR Metz-Thionville, qui gère l’hôpital Maillot, on préfère attendre les conclusions du médecin légiste avant de s’exprimer : « Laissons faire l’enquête. Elle seule permettra de connaître les causes de la mort. » A priori, la direction n’a pas lancé d’enquête interne

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/02/28/mort-suspecte-a-l-hopital-maillot

Motard tué à Séméac : l'automobiliste en excès de vitesse condamné

Mehdi Zighighi a été retenu coupable d'homicide involontaire sur Thomas Vanheerswinglels, un motard tué dans un accident le 22 septembre 2011, à Séméac.
La machine apporte-t-elle une vérité plus juste que les constatations humaines sur une scène d'accident mortel ? Le tribunal correctionnel de Tarbes a répondu oui en déclarant Mehdi Zighighi, 20 ans, étudiant à l'IUT de Tarbes, coupable d'homicide involontaire sur Thomas Vanheerswinglels. Ce père de famille de 29 ans a perdu la vie au guidon de sa moto, le 22 septembre 2011, avenue des Sports à Séméac.
Ce dossier douloureux et complexe a été présenté devant le tribunal une première fois, le 25 avril 2012.

Vitesses reconstituées par ordinateur

Devant les carences initiales de l'enquête de police, le tribunal avait alors ordonné la réalisation d'une expertise automobile. Une tâche ardue, car les véhicules ont été détruits et les traces au sol ont disparu avec le temps. L'expert a entré dans un logiciel les données de l'enquête - photos, croquis, témoignages, etc. - afin de proposer une reconstitution du drame.
«L'expert a déterminé les vitesses des véhicules. Le motard roulait à 46,17 km/h et l'automobiliste à 78,35 km/h», indique la présidente Élisabeth Gadoullet. à cet endroit, la vitesse est limitée à 50 km/h. Première faute de Mehdi Zighighi : la vitesse excessive. L'expert relève ensuite que l'automobiliste a effectué «un dépassement dangereux privant le motard de toute possibilité de l'éviter», cite la présidente Gadoullet. La reconstitution précise que l'impact a eu lieu sur la voie du motard. L'expertise corrobore les déclarations d'un témoin de l'accident : l'automobiliste doublé par Mehdi Zighighi. Le témoin a indiqué qu'il avait vu la moto arriver et que, voyant la voiture derrière le doubler, il s'était dit : «ça ne passera pas».
Ce scénario se heurte à la version de Mehdi Zighighi. «Je me suis rabattu sur ma voie. Je voyais la moto guidonner. J'ai freiné et mis un coup de volant». Bref, selon lui, c'est le motard qui est venu le percuter sur sa voie de circulation. «Il sous-entend que le décédé est seul responsable de son décès». Me Lebas, avocate des parties civiles, dénonce cette attitude de déni. «Les proches de la victime attendaient qu'il assume».
Pour Jean-Luc Puyo, vice-procureur, il ne s'agit pas «d'une faute d'inattention, mais d'une faute caractérisée volontaire, d'un acte positif. Il a choisi de déboîter, au mépris de la limitation de vitesse et alors qu'un autre véhicule arrivait en face».
Julien Marco et Thierry Sagardhoyto, conseils de Mehdi Zighighi, ont une autre lecture du film de l'accident. Julien Marco s'emploie à décrédibiliser le rapport d'expertise. «Comment l'expert a-t-il pu reconstituer des vitesses. Sur la base de simples photos ? Ce scénario retenu me dérange et je le conteste. Il y a dans le dossier des éléments qui permettent de douter de cette reconstitution». Et de demander la relaxe, au bénéfice du doute.

Recherche de la vérité

Thierry Sagardhoyto souligne en substance que «la reconstitution n'est pas conforme aux relevés faits sur les lieux… Le logiciel en tant que tel n'est pas le juge». Il relève ensuite que le récit des deux passagers de Mehdi Zighighi n'est pas non plus «conforme avec la reconstitution». Puis, sur la personnalité de son client, il indique : Ce jeune homme porte ce drame sur ses épaules depuis 18 mois. C'est un garçon qui est dans la recherche de la vérité».
Le tribunal a condamné son client à 2 ans avec sursis, l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant 3 ans. Il a reçu les parties civiles et renvoyé l'affaire au civil pour le 17 mai.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/28/1571583-motard-tue-a-semeac-l-automobiliste-condamne.html

Choc frontal sur la route de Sain-Bel à Lentilly : deux conducteurs grièvement blessés

Deux personnes ont été grièvement blessées, mercredi soir, dans un accident survenu sur la route de Sain-Bel (D7), à Lentilly. C’est au lieu-dit « Le Poirier », à la limite de Marcy-l’Étoile, que la collision s’est produite peu avant 19 h 30. D’après les premières informations recueillies sur place, une Audi TT et une Mercedes Classe A, qui circulaient en sens inverse, se sont violemment percutées dans cette ligne droite.
Un important dispositif de secours a été dépêché sur place : plus d’une vingtaine de sapeurs-pompiers issus des casernes de Sainte-Consorce, Marcy-l’Étoile, Tassin-la-Demi-Lune et Écully ont été mobilisés, ainsi que deux équipes du Samu de Lyon. La conductrice de l’Audi a été rapidement évacuée sur l’hôpital Édouard-Herriot. Mais le conducteur du deuxième véhicule, un jeune homme d’une vingtaine d’années, a dû être désincarcéré. Il a finalement été extrait de l’habitacle vers 20 h 50, et transporté dans un état jugé sérieux vers l’hôpital Lyon-Sud.
La route a été coupée durant plus de deux heures et la circulation détournée sur une voirie adjacente. La gendarmerie a ouvert une enquête.

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/02/27/choc-frontal-sur-la-route-de-sain-bel-deux-conducteurs-grievement-blesses

Un enfant chute de 8 m

Elle est où maman ? » Ce sont les premiers mots prononcés par Gaëtan, 8 ans, quand il a revu la lumière du jour, deux heures après être tombé au fond d’une casemate, hier après-midi, vers 13 h.
Le garçon, originaire du Havre, se baladait avec sa famille, sur les champs de bataille. Au lieu-dit Casemate-Pamart, il a voulu s’approcher de l’entrée de l’une d’entre elles. Il a glissé et a chuté dans cet abri enterré datant de 1917. Au premier palier car la profondeur de cet édifice est évaluée à 17 m environ…
« Je ne l’ai pas vu se pencher », témoigne son père. Qui a été soulagé de savoir son fils conscient après la chute : « Je lui ai parlé en attendant l’arrivée des secours une demi-heure plus tard… » De gros moyens ont été mobilisés par les pompiers dont une équipe du groupement d’intervention en milieu périlleux (Grimp). Au total, 16 sapeurs sous les ordres du commandant des opérations de secours, le lieutenant Jean-François Fortier. Le Samu est également intervenu sur place avec le médecin, qui est immédiatement descendu dans la casemate pour pouvoir donner les premiers soins à Gaëtan, et lui poser une perfusion.

Casemate dangereuse ?

Harnais, cordes, mousquetons… Les hommes du Grimp ont eu la difficile tâche de sortir l’enfant du trou. Ils y sont arrivés au bout de deux heures. Tout de suite, Gaétan a été pris en charge par l’équipe du SAMU. En fonction de son état, des dispositions ont été prises : un hélicoptère de Nancy a été appelé.
Car s’il était conscient, l’enfant souffrait du dos : « On ne peut prendre aucun risque à cet âge-là », souligne un infirmier.
Restait à trouver un endroit pour que l’hélicoptère atterrisse. Le parking de l’ossuaire de Douaumont, à 5 minutes des lieux en voiture, était la meilleure solution. Une déneigeuse a été réquisitionnée pour déblayer et saler la piste d’atterrissage. L’engin volant est arrivé peu avant 16. Les gendarmes de la communauté de brigades de Verdun s’assurant du bon déroulement de l’intervention.
Cette chute dans une casemate n’est pas la première. Les équipes d’intervention interviennent régulièrement sur ce lieu-dit.
Le père de Gaétan s’étonne qu’il n’y ait pas de panneaux sur les lieux signalant le danger. Et surtout que l’entrée de la casemate ne soit pas grillagée : « Je vais envoyer un courrier aux ministères des anciens Combattants pour leur signaler les faits. Ce n’est quand même pas normal. Il y a beaucoup d’enfants qui peuvent se promener ici et tomber… » D’autres casemates du secteur, comme à Souilly, ont été grillagées. Celle de Fleury est une des seules à ne bénéficier d’aucune protection.

http://www.estrepublicain.fr/meuse/2013/02/27/un-enfant-chute-de-8-m

mercredi 27 février 2013

Blanquefort (33) : il avait renversé un enfant et pris la fuite

Les gendarmes de la brigade de Blanquefort ont identifié et interpellé le conducteur qui avait renversé et blessé un enfant de 12 ans le 15 février, à 7 h 45, avenue du Général-de-Gaulle. L'automobiliste avait pris la fuite et personne sur les lieux n'avait été en mesure de fournir des éléments précis aux enquêteurs. Ceux-ci avaient simplement récupéré un bout de plastique de la voiture accidentée après le choc.
Transmis aux spécialistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) à Rosny-sous-Bois, cet indice a « parlé ». Le véhicule en cause était une Renault Mégane. Et alors que les gendarmes de Blanquefort travaillaient sur les voitures de ce type circulant dans leur secteur, c'est à la faveur d'un contrôle de routine que le chauffard a été identifié. Cet homme de 49 ans a été placé en garde à vue et a reconnu les faits. Il a fait l'objet d'une mesure de composition pénale

http://www.sudouest.fr/2013/02/27/blanquefort-33-il-avait-renverse-un-enfant-et-pris-la-fuite-979416-7.php

Le livre de Marcela Iacub sur DSK paraîtra avec un encart

On ne l'attendait pas au tribunal. Et sa présence montre sans doute que «Belle et Bête» l'a atteint de plein fouet. Dominique Strauss-Kahn est venu en personne expliquer sa colère devant la juge des référés. Et demander l'interdiction du livre de Marcela Iacub, «texte méprisable et mensonger, faisant fi de la dévastation de ma vie privée, de ma vie familiale, de la psychologie de mes enfants».
L'ex-directeur général du FMI a assigné Marcela Iacub et son éditeur, Stock, devant le tribunal de grande instance de Paris pour «atteinte à l'intimité de la vie privée».
Hier, soir, la justice a finalement ordonné l'insertion d'un encart dans chaque exemplaire du livre de Marcela Iacub sur sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn «Belle et Bête», «avant toute distribution» de l'ouvrage dont la sortie, initialement prévue mercredi, risque d'être retardée.
L'avocat des éditions Stock, Me Christophe Bigot, avait souligné à l'audience qu'il était «matériellement impossible» d'insérer un encart dans les 40 000 premiers exemplaires déjà mis en place dans les librairies.
Le texte de cet encart mentionne que le livre porte atteinte à la vie privée de l'ancien patron du FMI.
Marcela Iacub et les éditions Stock ont également été condamnés à verser solidairement 50 000 € de dommages et intérêts à DSK, tandis que Le Nouvel Obs, qui en avait publié les bonnes feuilles, devra lui verser 25 000 €.
Dans «Belle et Bête», Marcela Iacub relate sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn de janvier à août 2012.
Même si l'ancien ministre n'est jamais nommément désigné dans le livre, l'auteur confirme dans un long entretien au Nouvel Observateur qu'il s'agit bien de DSK, tout en précisant que l'ouvrage contient des éléments de fiction.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/27/1570938-le-livre-de-marcela-iacub-sur-dsk-paraitra-avec-un-encart.html

Carcassonne : des policiers tirent par erreur sur une voiture

Mobilisés pour tenter de retrouver la trace d’un évadé, avec un dispositif de surveillance installé sur le secteur de Cité 2, les policiers ont bien cru avoir affaire à leur “client”, mardi, vers 15 h, lorsqu’ils ont vu arriver une Mercedes C 220 gris métallisé, immatriculée dans l’Aude.
Il faut dire que cette voiture correspondait au véhicule dans lequel l’homme que recherchaient les policiers, très connu sur Carcassonne, avait été dernièrement repéré. C’est ainsi qu’à la vue de la Mercedes qui venait de négocier un virage face à “Jardiland”, un policier s’est mis en position de tir, visant la voiture qui arrivait face à lui. Croyant avoir affaire à un malfaiteur, la jeune femme au volant aurait, selon nos informations, baissé la tête et accéléré.
Le policier a été longuement entendu par ses supérieurs

C’est alors que le policier a fait usage de son arme de service à huit reprises, à hauteur des pneus et du bas de caisse, côté gauche. Pas moins de six impacts de balles de calibre 9 mm ont ainsi été relevés. Si cette femme n’avait pas déposé plainte, mardi soir, le policier qui lui a tiré dessus par méprise a été longuement entendu par ses supérieurs. "Il n’y a pas eu de blessé, fort heureusement, mais nous sommes en train d’essayer de comprendre ce qui s’est passé. Le policier aurait-il pu éviter de tirer à plusieurs reprises, ou pas ?", a indiqué le procureur de la République de Carcassonne

http://www.midilibre.fr/2013/02/26/carcassonne-des-policiers-tirent-par-erreur-sur-une-voiture,651277.php

Masseilles (33) : René ne croit pas au suicide de son fils au Népal

«C'était un cœur pur. Il était devenu hindouiste. Il était très attaché à la vie. » Dans sa maison de Masseilles, près de Grignols en Sud-Gironde, René Girard regarde la photo de son fils à la dérobée. Cet homme de 49 ans était installé depuis huit ans à Pokhara, au Népal. Le 30 décembre dernier, le père et le fils ont eu une conversation téléphonique. Ils ont évoqué son possible retour, dès que ses affaires seraient réalisées. Et, deux jours plus tard, les gendarmes et le maire de la commune, Madeleine Lapeyre, venaient toquer à la porte de René Girard. Et lui annoncer que Christophe avait été retrouvé dans sa chambre. Mort. Un sabre de plus de 50 cm à ses côtés. La police locale concluait à un suicide. Très vite, René Girard est contacté par Mireille Borne, consul de France au Népal. Et par le SRPJ de Montpellier, dernière adresse française connue de Christophe Girard.
« J'apprends que le sabre a été retrouvé près du corps. Que la porte de sa chambre était fermée de l'intérieur. Mais on peut très bien, avec une clé, fermer un verrou de l'extérieur. J'ai eu des doutes importants. J'ai donc fait une déposition qui a été transmise au parquet de Bordeaux. »

Sternum et cœur perforés
Quelques jours plus tard, il reçoit la copie d'un article du « Katmandou Post », où il est question de Christophe Girard. « Il est fait état des deux plaies importantes dans sa poitrine. Deux coups, c'est étonnant s'il s'agit d'un suicide. » Le rapport d'autopsie que le consul de France lui fait passer est tout aussi explicite. Christophe est mort de deux coups de sabre qui ont perforé le sternum et le cœur. « J'ai des amis médecins. Tous m'ont dit qu'on ne peut pas s'infliger soi-même de telles blessures. Le sternum est un os. Il faut une grande force pour le perforer. Et comment imaginer se le faire soi-même par deux fois ? L'autopsie précise aussi qu'il présente deux entailles de 4,5 et 3,5 cm de large chacune. On peut peut-être imaginer se blesser ainsi avec une pointe effilée mais avec un sabre de cette largeur… »
René Girard doute de plus en plus. « De l'avis de tous, quand quelqu'un veut se tuer avec un sabre, on le retrouve replié sur l'arme qu'il s'est enfoncée dans le corps… » Il dépose plainte pour assassinat, contre X, le dimanche 20 janvier. « J'ai contacté le parquet de Bordeaux le mardi et on m'a dit que le dossier serait transféré à Paris. J'ai attendu un peu puis j'ai appelé le parquet de Paris. Je suis tombé sur des gens particulièrement à l'écoute qui ont cherché partout mais mon dossier ne leur était pas parvenu. J'ai rappelé Bordeaux. Je n'ai toujours pas pu parler au magistrat chargé du dossier qui, en plus, devait revenir à la mi-février… En désespoir de cause, j'ai écrit à la ministre de la Justice mais je n'ai toujours pas de réponse. »
Retour en France programmé
René Girard n'en peut plus de cette situation. « Je ne demande pas la lune. Mais qu'une enquête sérieuse soit faite pour établir la cohérence des faits. » Suivant la volonté de son fils, son corps a été incinéré et ses cendres ont été remises à ses parents.
« Mon fils était professeur de yoga. C'était un homme gentil qui se faisait souvent avoir. Il avait aussi ouvert une boulangerie où il faisait du pain français. Et il louait une ghest-house, une maison d'hôte. Ces derniers temps, ses affaires ne marchaient pas très bien. Je l'avais convaincu qu'il était encore temps de changer d'orientation, de rebondir en France ou ailleurs. Il était d'accord. Il m'avait expliqué qu'il avait fait du commerce sur Internet et qu'il attendait une forte somme d'argent. Nous avions rendez-vous au téléphone le 7 janvier. Soit il avait touché son argent et il rentrait en France, soit je lui envoyais son billet d'avion… »

http://www.sudouest.fr/2013/02/26/il-ne-croit-pas-a-s-on-suicide-977856-2996.php

mardi 26 février 2013

Un homme retrouvé mort dans sa voiture à Boulay

Le corps d’un homme d’une cinquantaine d’années a été retrouvé hier à Boulay, dans une voiture. Ce célibataire sans enfant vivait dans sa Citroën XM depuis le mois d’octobre, date à laquelle il avait dû quitter le logement qu’il occupait à Boulay. La victime avait pris pour habitude de stationner son véhicule toujours sur le même parking : celui du cimetière communal. Et c’est justement à cet endroit que son corps sans vie a été découvert aux environs de 13h45. L’homme exerçait la profession de cariste dans une scierie de la région. C’est l’un de ses collègues avec qui il partageait la route pour se rendre au travail, qui a fait la macabre découverte. Les investigations menées sur place par les gendarmes de Boulay et la brigade de recherches ne permettent pas pour l’instant de préciser s’il s’agit d’un accident ou d’un suicide. Toujours est-il qu’une autopsie sera pratiquée afin de définir les causes exactes de la mort. L’attention des enquêteurs a toutefois été retenue par la présence dans la voiture d’un réchaud à gaz dont la victime se servait sûrement pour se réchauffer et cuisiner.

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/02/26/un-homme-retrouve-mort-dans-sa-voiture

Une greffière de St-Etienne aurait détourné plus de 600.000 euros

Soupçonnée d'avoir détourné plus de 600.000 euros en dix ans, une greffière du tribunal de grande instance de St-Etienne a été mise en examen à Lyon et placée sous contrôle judiciaire, selon le parquet.
Le parquet de Lyon avait ouvert une enquête préliminaire sur une greffière du TGI de Saint-Etienne, puis confié une enquête pénale à la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon, après avoir été alerté par la direction départementale des finances publiques de la Loire sur des anomalies dans les comptes du tribunal. La greffière de 53 ans était depuis suspendue provisoirement et a été placée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris mardi auprès du parquet.
600.000 euros détournés entre 2002 et 2012
La fonctionnaire soupçonnée a été mise en examen le 14 février pour "détournement de fonds publics par un comptable public" et placé sous contrôle judiciaire avec une caution de 500.000 euros à l'issue de 48 heures de garde à vue.
Selon une source proche du dossier, elle a reconnu avoir détourné ces fonds entre 2002 et 2012 pour acheter des biens de consommation et alimenter son train de vie. Son mari, également greffier au TGI de Saint-Etienne, sera convoqué ultérieurement en vue d'une mise en examen.

Anse : une enquête ouverte après la découverte d’un cadavre dans une voiture en feu

Dimanche soir, en marge de la fête des conscrits, à Anse, un cadavre calciné a été retrouvé dans une Opel Corsa détruite par les flammes. Vers 22 h 15, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour éteindre le feu et barricader le secteur, en raison d’une fuite de gaz provoquée par l’incendie. Et c’est en maîtrisant le sinistre qu’ils se sont aperçus que quelqu’un se trouvait à l’intérieur de la voiture.
Mort accidentelle ou criminelle, aucune piste n’a été écartée avant le résultat des premières investigations. Pour l’heure, une autopsie diligentée à l’institut médico-légal de Lyon a confirmé qu’une asphyxie était à l’origine du décès. En revanche, l’ADN n’a pas encore parlé. Sans cet élément déterminant, les gendarmes n’ont pas révélé l’identité de la victime, sur lequel des prélèvements toxicologiques ont également été pratiqués. De fortes présomptions convergent néanmoins en direction du propriétaire de la voiture brûlée. L’Institut national de police scientifique (INPS), basé à Écully, effectue des recherches au niveau de l’épave, afin de déterminer l’origine du feu.
http://www.leprogres.fr/beaujolais/2013/02/26/une-enquete-ouverte-apres-la-decouverte-d-un-cadavre-dans-une-voiture-en-feu

Bordeaux : les détrousseurs d'après discothèque arrêtés au petit matin

Sensibilisés au fait que, régulièrement à l'heure des sorties d'établissement de nuit, des voleurs profitent de l'alcoolisation massive de certains clients pour les détrousser, les policiers mettent régulièrement sur pied des dispositifs. Dans le tramway ou directement quai Paludate.
Hier vers 5 heures, après plus de 2 h 30 de surveillance et d'observations de tentatives de vols, des policiers en civil de la brigade anticriminalité ont interpellé deux hommes de 25 et 27 ans, qui venaient d'aborder une jeune Pessacaise sous un prétexte quelconque et de lui voler son portefeuille.

L'un a été mis hors de cause et le voleur a eu un rappel à la loi. Tunisiens en situation irrégulière, ils ont été placés au centre de rétention administrative.

http://www.sudouest.fr/2013/02/25/-977059-4583.php

lundi 25 février 2013

Policiers tués à Paris: Imbroglio autour de l’hommage aux victimes

Alors que les autorités et syndicats se sont mis d’accord pour une cérémonie d’obsèques nationales à la Préfecture de police, les proches des policiers de la BAC N 75 appellent à une marche blanche mardi à 15h…
L’appel à une marche blanche pour rendre hommage aux deux policiers de la BAC, tués après une course-poursuite, jeudi dernier, sur le périphérique parisien, gêne-t-il la hiérarchie policière? Les autorités et les syndicats de police veulent éviter «toute récupération politique», à l’heure où des policiers redoutent que les réformes de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, ne fassent le jeu des délinquants.
Officiellement, une cérémonie d’hommage à la Préfecture de police, en présence du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur, sera organisée mardi à 11h30. Au même moment, tous les policiers de France sont invités à observer une minute de silence devant leur commissariat, en guise d’obsèques nationales. «Pas de banderoles, pas de slogans, mais dans le silence et la dignité», insiste un syndicaliste, contacté par 20 Minutes.
Marche blanche à 15h
Malgré cet «appel officiel», des textos et messages sur les réseaux sociaux continuent de circuler ce lundi pour poursuivre l’action avec une marche blanche, à partir de 15h, Porte Maillot, lieu du début de la signalisation su les ondes radio du 4X4 conduit par un chauffard récidiviste et alcoolisé qui a percuté un véhicule de la BAC N 75. Il a été mis en examen et écroué pour «meurtres aggravés sur fonctionnaire de la police nationale». Le passager, pour «complicité de meurtres aggravés».
«A la demande (vérifiée) des familles de nos amis et collègues de la BAC 75 N, la marche de mardi est maintenue. Elles souhaitent que nous puissions rendre un hommage à Boris et Cyril», peut-on lire dans un SMS que 20 Minutes a consulté. La mort de ces deux policiers, Boris Voelckel, 32 ans, et Cyril Genest, 40 ans, a provoqué un vif émoi au sein de la police.
«Montrer le ras-le-bol de la famille police»
Sur Facebook, la femme d’un des deux policiers tués s’est indignée: «Les autorités disent que ce sont les familles qui ont annulé cet hommage, ce qui est strictement faux. Cette marche a pour principal but de [...] montrer le ras-le-bol de la famille police», a-t-elle écrit.
Cet appel à manifester, relayé sur plusieurs forums, n’est pas sans rappeler les manifestations sauvages de policiers en uniformes en 2012 lors de l’affaire de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), au cours de laquelle un policier avait été mis en examen pour «homicide volontaire» après avoir tué un récidiviste en fuite.
«L’administration fait de la propagande en disant que les familles des policiers ne souhaitaient pas de marche blanche. La hiérarchie a peur que ce soit récupéré à l’encontre de la ministre de la Justice», avance un policier parisien, sous couvert de l’anonymat.

http://www.20minutes.fr/societe/1107637-policiers-tues-a-paris-imbroglio-autour-lhommage-victimes

Paris : il terrorisait la communauté asiatique, un gang démantelé

La semaine dernière à Paris, six hommes ont été arrêtés et mis en examen pour avoir séquestré et volé plusieurs familles d'origines asiatiques de la capitale. Un manège qui aurait duré de long mois.
L'enquête avait été baptisée "Terreur au Soleil Levant". Selon RTL, six hommes ont été arrêtés la semaine dernière à Paris, suspectés d'avoir séquestré et volé des familles d'origines asiatiques de la capitale. Ils ont été mis en examen vendredi.

Toujours selon la radio, ces hommes arrêtés par la police judiciaire, sont des jeunes d'une cité du XIXe arrondissement. Pendant des mois, ils auraient terrorisé leurs victimes, s'introduisant de force chez eux, les ligotant et les passant à tabac.

Leur motivation : l'argent. Ces suspects auraient été persuadés que leurs cibles, prises au hasard au sein de la communauté asiatique, cachaient chez elles du liquide.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/paris-il-terrorisait-la-communaute-asiatique-un-gang-demantele-7851023.html

A Marseille, un incendie en cours ravage 90 hectares

Un incendie s'est déclaré ce dimanche à Marseille dans le massif de Marseilleveyre, dans le coeur du Parc national des Calanques, où, attisé par un fort vent, il a parcouru quelque 90 hectares de végétation, a-t-on appris auprès des marins-pompiers. Le feu, bien que "peu virulent", progressait toujours en début de soirée, du fait de la difficulté d'accès à la zone, très escarpée et dépourvue de voie ou de piste accessible aux secours, a-t-on expliqué de même source.
Peu avant 19 h, quelque 90 hectares de terrain, mélange de végétation basse et de rocaille, avaient été parcourus depuis la matinée, et aucune habitation n'était menacée, selon les marins-pompiers. Dans la journée, 34 randonneurs ont été évacués de cette vaste zone du bord de mer, située à l'extrême sud de la ville, toute proche de la calanque de Callelongue et très prisée des marcheurs.

Plus de 280 hommes mobilisés
Quelque 280 hommes, dont 120 marins-pompiers, aidés de pompiers des Bouches-du-Rhône, du Var, des Alpes-de-Haute-Provence ainsi que de renforts de la Sécurité civile, sont mobilisés. La zone étant très accidentée, seuls des soldats du feu amenés par voie maritime ont pu y accéder, qui doivent aussi faire avec un mistral puissant, soufflant à 100 km/h, avec des pointes à 120-130 par des effets d'accélération liés au relief.
Les conditions météorologiques - le vent et le froid - ont également interdit le décollage de moyens aériens, a ajouté un porte-parole des marins-pompiers, les appareils ne pouvant larguer de l'eau lorsque la température ambiante passe sous les 5°. La végétation est peu dense et "le feu n'est pas virulent, mais il évolue car c'est une zone inaccessible", a résumé le porte-parole.
Une enquête est en cours
Le sinistre, qui a débuté dans la matinée vers 9 h 15, s'orientait dans la direction générale de la calanque de Sormiou. Des équipes ont été prépositionnées sur les crêtes du massif pour "attendre" le feu, en plusieurs points, notamment du côté de Sormiou et de Callelongue, pour éviter qu'il ne descende sur d'autres secteurs, habités et semés de pins. Le vent devait baisser en soirée, à quelque 50 km/h.
Le maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin, s'est rendu au PC des marins-pompiers, demandant notamment à ce que les habitations soient préservées, a indiqué son entourage. Une enquête a été confiée à la Sécurité publique et une équipe de l'identité judiciaire procédait dimanche à des prélèvements sur place pour tenter de déterminer l'origine de l'incendie. Aucune piste n'est privilégiée, ni écartée, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.

http://www.midilibre.fr/2013/02/24/a-marseille-un-incendie-ravage-50-hectares,650031.php

L'Ordre des médecins propose une « assistance à mourir »

L'Ordre national des médecins fait un retour fracassant dans le débat sur la fin de vie. Pour la première fois, il effectue des propositions pour « faire face à des situations exceptionnelles non prises en compte dans l'état actuel de la loi, du droit et de la déontologie médicale ». Il évoque ainsi une « sédation, adaptée, profonde et terminale délivrée dans le respect de la dignité ». Et par « devoir d'humanité ». Cette « décision médicale légitime » pourrait être prise « devant des situations cliniques exceptionnelles, sous réserve qu'elles soient identifiées comme telles, non pas par un seul praticien mais par une formation collégiale ». Et à la suite de « requêtes persistantes, lucides et réitérées de la personne, atteinte d'une affection pour laquelle les soins curatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés ». L'Ordre ajoute que « tous les éléments ayant contribué à cet avis devront être enregistrés dans le dossier du patient. Si l'avis collégial relatif à la demande du patient est d'y accéder, le médecin peut y donner suite personnellement, s'y associer ou se récuser en excipant la clause de conscience ». Il revient aussi sur « l'interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui, au mépris de toutes les considérations précédemment exposées, (qui) ne saurait être transgressé par un médecin agissant seul ». L'instance ordinale propose également de promouvoir une meilleure connaissance de la Loi Leonetti. Et surtout de développer l'offre de soins palliatifs qui reste insuffisante en France.

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/lordre-des-medecins-propose-une-assistance-a-mourir

dimanche 24 février 2013

L'acte héroïque de trois pompiers

Le trois pièces de la rue Autefage est noir du sol au plafond. La faute à un matelas qui s'est lentement consumé mercredi matin, vers 8 heures (notre édition de jeudi). Ce matin-là, après 24 heures de garde, le sergent-chef Olivier Pudepiece, 39 ans, buvait un café et fumait une cigarette dans la cour du centre de secours de Lougnon avant de rentrer chez lui. Le sergent Moïse Pujol, 34 ans, testait son physique sur un appareil de cardio. Le sergent Sylvain Delmouly, 35 ans, s'apprêtait, lui, à monter dans sa voiture.
«Une femme de ménage a passé la tête dans le foyer et a crié : y a le feu», commence Olivier Pudepiece. J'ai pensé à une poubelle, peut-être une voiture…» Le pompier suit le témoin. «La fumée sortait des fenêtres du rez-de-chaussée, j'ai compris.» Rejoint par ses deux collègues, le pompier en tenue légère tape à l'entrée. «La femme de ménage parlait d'un homme seul. Il ne répondait pas. Je crois qu'il dormait !»
Le pompier Delmouly s'attaque à la porte, aidé par Pujol, en débardeur et short. La porte cède. La fumée est partout. «Je suis rentré. On ne voyait rien. J'ai entendu Olivier me dire : Attends ! Et je l'ai vu passer avec son portable !», raconte le sergent Pujol. Une lampe minuscule dans la pénombre totale. À tâtons, le pompier progresse. «Je ne voyais rien. La fumée était épaisse, acre. Je ne savais pas où aller. J'appelais». Dans sa chambre, le locataire répond enfin. Sa voix guide le secouriste. Derrière Moïse Pujol échange avec Delmouly pour éviter de se perdre dans le labyrinthe du trois pièces. Un réflexe professionnel qui a permis aux pompiers d'éviter le pire. «On détaille mais tout s'est passé en 2 ou 3 minutes. La fumée, la chaleur, sans équipement ça devient vite impossible. Je ne voulais pas sortir sans le monsieur mais c'était limite», confie Olivier Pudepiece.
Il rejoint enfin la chambre dans une chaleur incroyable. L'octogénaire trouvé, le pompier repart, guidé par ses collègues. «Le Monsieur ne comprenait rien. Il ne voulait pas sortir. Je n'arrivais pas à le tirer. Il s'accrochait, voulait fermer la porte. Je pensais qu'il était brûlé. En fait, il était couvert de suie.»
Noir, de la tête au pied, dents comprises ! «Mais en forme. Il a été transporté à l'hôpital mais il avait inhalé peu de fumée», assurent les sauveteurs. Le retraité a quitté les urgences quelques heures après «l'incident». Les trois pompiers ont repris leurs missions. Repos pour Olivier Pudepiece et Sylvain Delmouly, garde pour Moïse Pujol. Satisfaits. Pas glorieux. «Des sauvetages les pompiers en réalisent tous les jours souvent dans l'anonymat, rappelle Moïse Pujol. C'est notre métier, notre fierté. Mais sans l'envie de nous montrer !»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/24/1568628-l-acte-heroique-de-trois-pompiers.html

Hérault : il transportait 365 kilos de cannabis dans une cuve de camion

Arrêté par les douaniers à Saint-Jean-de-Védas, un routier andalou qui transportait 365 kilos de cannabis dans son camion a écopé de 5 ans ferme.

Au départ, comme toujours, le contrat était simple. Contre 20 000 €, obtenus une fois la marchandise livrée, ce routier andalou devait convoyer, de Malaga à Bologne, 365 kg de résine de cannabis. Mais, pour cet homme de 42 ans, c’est à la barrière de péage de Saint-Jean-de-Védas que le voyage a pris fin. Lorsque, le 19 décembre dernier, il a été stoppé dans son périple par les douaniers héraultais.
Ceux-ci ont mis au jour la drogue, dans une cuve de son semi-remorque. "Une cache particulièrement bien aménagée", note, au passage, le président Baudouin, vendredi, à l’audience correctionnelle. Dans le box, entre les gendarmes de l’escorte, le jeune quadra concède avoir fait cela "pour l’argent".

365 kg de résine d'une valeur d’un peu moins de 800 000 €
Mais, tout comme lors de sa garde à vue au SRPJ, l'homme se montre peu disert sur ses contacts. Et notamment de cet “ami”, rencontré dans un bar deux mois plus tôt, qui lui aurait mis cette commande en mains. Il y a aussi cette histoire de voiture ouvreuse. Qui n’aurait, au final, pas (volontairement ?) joué son rôle. Faisant lâcher au magistrat, faussement étonné : "Vous ne le connaissez pas, mais il vous remet 365 kg de résine qui a une valeur d’un peu moins de 800 000 € ?"
"Il a reconnu les faits a minima. C’est le principe classique de la mule", note, fataliste, le représentant des Douanes avant de demander la confiscation du véhicule et une amende douanière de 711 000 €.
"Nous ne sommes pas dans un trafic de débutant"
"Tout peut arriver ? Est-ce que tout est plausible ? Non, sûrement pas ! Ce n’est pas crédible une seconde. On voit que nous ne sommes pas dans un trafic de débutant. Il faut écouler la drogue, trouver des personnes de confiance. Aujourd’hui, il vient vous dire : “À vot’bon cœur messieurs-dames, je ne suis qu’une pauvre mule”", raille le représentant du parquet au sujet des explications fournies par l’intéressé. Et de requérir sept ans ferme.
"Un supplément d’information avait été demandé, il a été refusé. Alors qu’on ne vienne pas lui faire grief de ne pas avoir donné des informations. Il aurait été plus judicieux d’aller plus avant dans l’enquête", s’agace Me Jimenez en défense.
Son client a, finalement, écopé de cinq ans ferme, de l’amende demandée et de la confiscation du camion. Un véhicule que le prévenu n’avait pas encore fini de payer.
http://www.midilibre.fr/2013/02/23/dans-une-cuve-de-son-camion-il-transportait-365-kilos-de-cannabis,649686.php

Bordeaux : le trio dépouillait les clients du fast-food

Les policiers du groupe vol-tire de la Sûreté départementale viennent de mettre fin aux agissements d'un redoutable trio qui détroussait les clients d'un fast-food du cours de l'Intendance, à Bordeaux. Depuis plusieurs jours, le manège d'une femme accompagnée de deux hommes avait été repéré.
Les policiers, très bien renseignés, ont mis en place une planque aux abords du restaurant. ils ont ainsi pu observer les pratiques du trio, originaire de Roumanie mais domicilié à Nantes. Le mode opératoire était assez simple : ils repéraient une jeune fille et attendaient qu'elle se rende à la caisse pour subtiliser discrètement son portefeuille après l'avoir bousculée.

Ils ont ainsi commis cinq larcins en quelques jours, dérobant et utilisant des cartes bancaires. Les policiers les ont arrêtés en flagrant délit. Le trio, placé en garde à vue au commissariat central, doit être déféré ce matin au parquet. Les deux hommes âgés de 26 et 27 ans et leur complice de 30 ans pourraient être incarcérés en attendant d'être présentés lundi devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate.

http://www.sudouest.fr/2013/02/23/faits-divers-975740-4584.php

samedi 23 février 2013

Meurtre de Michel Reutin : pour quelques milliers d’euros ?

Quatre jours après le meurtre de Michel Reutin, le parquet de La Rochelle et les enquêteurs de la police judiciaire observent toujours la plus grande discrétion. L’autopsie, dont Isabelle Jubineau, substitut du procureur de la République a rendu quelques éléments publics hier matin, a confirmé que le propriétaire du camping trois étoiles « le Royan » et ancien maire de Semussac, âgé de 61 ans, est bien mort des coups qu’il a reçus et qui ont provoqué une hémorragie. Son corps montrait « des dizaines de lésions traumatiques », a-t-elle expliqué, mais aucune trace de blessure « par arme à feu ou par arme blanche ».
Il semble que le ou les agresseurs se soient acharnés sur la victime avec une rare violence. Avec un gourdin ou une batte de base-ball comme le laissaient supposer les premières constatations ? Le parquet ne confirme pas, de même qu’il se refuse à dire si l’arme du crime a été retrouvée.

Autre confirmation, Michel Reutin a été tué dans la chambre de son logement, dans l’enceinte même du camping. Il l’occupait semble-t-il régulièrement, même hors saison. Ses meurtriers s’y sont introduits en brisant une baie vitrée. Le coffre-fort a été retrouvé à côté du cadavre, fracturé et vidé des « quelques milliers d’euros » qu’il contenait. Pourquoi conserver une telle somme d’argent dans un camping fermé l’hiver ? Les enquêteurs devront répondre à cette question comme à beaucoup d’autres.
Crime crapuleux, guet-apens, règlement de comptes..., toutes les hypothèses restent ouvertes. Selon Isabelle Jubineau, la police judiciaire dispose « de très nombreux scellés » prélevés sur les lieux du crime. Leur exploitation devrait accélérer les investigations qui, pour l’heure, s’orientent « vers l’environnement personnel et professionnel » de Michel Reutin. Les enquêteurs cherchent notamment, à savoir pourquoi il se trouvait là, ce soir-là, et à reconstituer le scénario de cette nuit fatale. La dernière personne à l’avoir vu vivant est l’un des employés permanents du camping, la veille, mardi, vers 19 heures.
La Fédération départementale de l’hôtellerie de plein air, à laquelle adhérait Michel Reutin, a transmis ses condoléances à la famille. Son président, Raymond Moreau, ne voit pas comment « l’environnement professionnel » de la victime pourrait être impliqué dans ce drame. « Ancien cadre bancaire, M. Reutin avait repris cette affaire il y a une dizaine d’années. Il s’était totalement investi dans son nouveau travail et entretenait les meilleures relations avec tous ses confrères. »
L’enquête se poursuit sous l’autorité du parquet de La Rochelle. Isabelle Jubineau indiquait hier qu’elle n’envisageait pas « pour l’instant » d’ouvrir une information judiciaire.

http://www.sudouest.fr/2013/02/23/pour-quelques-milliers-d-euros-975390-1391.php

Castelsarrasin. Vol de bijoux en or: un multirécidiviste de 19 ans arrêté

En pleine explosion des cambriolages dans l'arrondissement de Castelsarrasin (nos éditions des 20 (page Moissac), 21 et 22 février), l'arrestation, jeudi, d'un délinquant multirécidiviste de 19 ans, les poches pleines de bijoux en or, n'était pas pour déplaire au patron du commissariat, le commandant Éric Mareschal.
Jeudi vers 11 h 10, en effet, une riveraine de la rue Victor-Hugo surprend un individu quittant la villa de ses voisins alors que ces derniers sont absents. Témoin du cambriolage, la vieille dame a la présence d'esprit d'immédiatement alerter la police. Fort d'une description détaillée, notamment vestimentaire, du présumé cambrioleur, Éric Mareschal faisait quadriller le quartier de Cassenel par ses patrouilles. Une célérité qui payait, les policiers interpellant l'individu rue émile-Zola. Soit à peine à une centaine de mètres du cambriolage.

Le coffre à bijoux dissimulé dans son slip

Conduit à l'hôtel de police, le mis en cause était placé en garde à vue. Durant son audition, ce Castelsarrasinois de 19 ans ne pouvait nier les faits, les preuves de sa culpabilité étant accablantes. Les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) l'ayant retrouvé, au moment de son arrestation, les poches pleines de bijoux en or et un coffre à bijoux élégamment dissimulé dans son slip. Un délinquant multirécidiviste (notre encadré) que les hommes du major Jean-Luc Issanchou, le patron de la BSU de Castelsarrasin, ne connaissent que trop. Le Castelsarrasinois étant notamment l'auteur, cet été, au parc de Clairefont, d'un violent vol à l'arraché d'un collier en or sur une riveraine du quartier. Hier, avant d'être relâché, le jeune délinquant a écopé d'une future convocation devant le tribunal correctionnel de Montauban.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1567790-castelsarrasin-vol-de-bijoux-en-or-un-multirecidiviste-de-19-ans-arrete.html

Louit. Le conflit de voisinage dégénère à coups de masse

Hier, en milieu de matinée, un conflit de voisinage qui durait depuis longtemps a connu un dénouement assez violent. Les circonstances sont pour l'heure assez troubles, toujours est-il que la victime, Daniel Marrou, âgée de 64 ans, a été blessée à la tête par une masse et a été hospitalisé. L'auteur présumé du coup, ou du lancer de l'outil, est donc son voisin, René Bor, âgé d'environ 70 ans, lequel a été placé en garde à vue par la gendarmerie.
Comment en est-on arrivé là ? André Trinc, le maire de Louit, absent du village, résume le climat. «Je sais qu'ils sont en conflit depuis longtemps à propos d'une histoire de bornage de terrain», raconte le premier magistrat, «qui a même terminé au tribunal. Mais je pensais que c'était terminé, un géomètre est venu récemment et a placé de nouvelles bornes. J'avais entendu dire que M. Bor reprochait à M. Marrou d'avoir déplacé une borne. Il m'avait assuré du contraire…» Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi la haie de M. Bor, trop haute, ce qui contrariait M. Marrou, lequel avait sommé son voisin de la ramener à la hauteur légale de 2,50 m. «Je crois aussi que ça avait été fait, et je pensais vraiment que le conflit était apaisé.» Visiblement, non, puisqu'hier matin, il a dégénéré. Parce que M. Marrou faisait installer une clôture, selon le nouveau bornage, mais on sait que M. Bor le contestait… «Je ne sais pas ce qui a pu se passer. Honnêtement, je les connais tous les deux, je ne les vois pas en arriver à de telles extrémités. À moins que l'accident soit dû à un jet de la masse, le terrain de M. Bor surplombe celui de M. Marrou.»
Bref, volonté de blesser ou accident, pour l'heure, nul ne sait. L'enquête diligentée par la gendarmerie permettra de faire la lumière sur cette affaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1568133-louit-le-conflit-de-voisinage-degenere-a-coups-de-masse.html

Marsillargues : trente collégiens malades après un petit-déjeuner pédagogique

Jeudi matin, un petit-déjeuner pédagogique a été servi aux cinquièmes. Sur ces 125 enfants, une trentaine "a présenté des symptômes de nausées voire, pour certains, des vomissements.
Jeudi matin, après un petit-déjeuner servi dans le cadre d’un programme pédagogique, 30 élèves ont été pris de nausées au collège Contrepas. La semaine d’avant, ce même petit-déjeuner avait été offert aux élèves de sixième afin de les sensibiliser à la nécessité de manger correctement le matin.
Nausées, vomissements

Jeudi, les classes de cinquième ont été concernées par ce projet. Près de 125 enfants ont donc mangé ce repas mis en cause, proposé par le restaurant municipal (le prestataire de service étant la société Elior). Sur ces 125 enfants, une trentaine "a présenté des symptômes de nausées voire, pour certains, des vomissements" précise le maire, Bernadette Vignon.
Des prélèvements sur des échantillons
La mairie a donc saisi l’Agence Régionale de la Santé ainsi que la Direction Départementale de la Protection des Personnes (DDPP). Hier matin, le maire a reçu sur le site l’inspecteur sanitaire de la DDPP. Ce dernier est chargé de déterminer les causes de cette intoxication.
Des prélèvements sur des échantillons (qui sont gardés 5 jours comme la réglementation le prévoit en restauration collective) ont été effectués. L’inspecteur sanitaire communiquera ses conclusions à l’ARS. Hier, aucun des enfants malades ne présentait de complications et la grande majorité d’entre-eux était même revenue au collège
http://www.midilibre.fr/2013/02/22/marsillargues-trente-collegiens-malades,649210.php

Cinq vaches froidement abattues et sans raison à la carabine

Cinq vaches appartenant à un éleveur néerlandais installé depuis peu dans les Hautes Corbières, dans l'Aude, ont été froidement abattues d'un coup de carabine à grand gibier.
Jacobus Moerman, l'éleveur de vaches de race gasconne est atterré. Il y a une semaine, il a retrouvé cinq de ses bêtes gisant sur le flanc, victimes de tirs dans la panse pour quatre d'entre elles, dans le cou pour la dernière. Deux d'entre elles venaient de mettre bas et les trois autres étaient pleines. Une sixième bête avait été blessée à l'épaule.
Jacobus Moerman, 48 ans, a expliqué qu'il n'avait "aucune idée de qui a pu faire ça", ni pourquoi.
Il note néanmoins qu'il retrouve souvent ouvertes les barrières des enclos qu'il a installés, si bien que ses bêtes sont susceptibles de divaguer alentour. Mais personne dans le voisinage ne veut croire que ses vaches aient pu être tuées pour cette raison.
Les cinq bêtes abattues étaient d'ailleurs sorties de leur enclos mais étaient restées sur des terres appartenant à l'éleveur.
Celui-ci est arrivé en 2010 dans ce coin de l'Aude, où il a acheté 450 hectares à cheval sur trois communes, Davejean, Laroque-de-Fa et Massac, pour y élever 80 vaches à viande de race gasconne.
Il a porté plainte auprès des gendarmes, qui se sont rendus sur les lieux avec un vétérinaire. Celui-ci a estimé que chacune des vaches avait été abattue d'un seul tir de carabine à grand gibier.
Les gendarmes, eux, se refusent à tout commentaire sur cet affaire.

http://www.sudouest.fr/2013/02/22/cinq-vaches-froidement-abattues-et-sans-raison-a-la-carabine-975038-7.php

vendredi 22 février 2013

Retraitée morte : son petit-fils poursuivi

Un jeune homme de 25 ans a été mis en examen et écroué vendredi, après le décès de sa grand-mère retrouvée morte dans un bois du Pas-de-Calais le 12 février, a-t-on appris de source judiciaire.
Il a été mis en examen pour vol accompagné de violences ayant entraîné la mort, un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité, et écroué à la maison d'arrêt de Béthune, a-t-on ajouté de même source. Le corps de la sexagénaire, décédée à la suite d'un étranglement, avait été découvert partiellement brûlé le 12 février dans un bois, à Pernes, dans le Pas-de-Calais.
 

Quadragénaire retrouvé mort dans le canal : deux hommes écroués pour meurtre

L’enquête confiée à la section criminelle de la sûreté est partie de pas grand-chose. Le corps trouvé par hasard par des promeneurs le long de l’écluse 41 à la hauteur de la rue de Bâle à Mulhouse (DNA du 9 et 10 février), était là depuis au moins trois jours. Des résidants tout proches avaient alors cru voir de loin dans l’eau un sac-poubelle, mais n’y avaient pas prêté plus d’attention.
Les premiers éléments de l’autopsie ne permettaient pas non plus de dire exactement si l’homme était mort avant de se retrouver à l’eau où si le décès était consécutif à une noyade. Le corps présentait également de nombreuses traces de coups. Mais parquet et enquêteurs étaient très rapidement convaincus d’avoir à faire à une mort suspecte.
L’enquête de voisinage et le témoignage de la compagne de la victime ont permis d’orienter l’enquête vers deux individus, connus des services. Les deux suspects, deux marginaux de 54 et 55 ans originaires respectivement d’Italie et de Grande Bretagne, ont été interpellés mercredi et mis en examen du chef d’homicide volontaire avant d’être écroués, a-t-on appris ce matin.
L’un d’entre eux a reconnu avoir eu une rixe avec la victime avant de la jeter dans le canal. Le second est suspecté de l’avoir aidé, mais il dément les faits

http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2013/02/22/deux-hommes-ecroues-pour-meurtre

Rennes. Dans la voiture abandonnée, des armes de guerre

La voiture est restée plusieurs mois sur le parking de la fourrière municipale située plaine de Baud à Rennes. Cette Renault Laguna ne payait pas de mine et faisait partie des épaves que des automobilistes ne viennent pas récupérer.
Les agents municipaux l'avaient trouvée au nord de Rennes dans le secteur des Gayeulles l'an dernier. Elle était stationnée dans la rue depuis longtemps et ne bougeait plus. Un jour, elle a donc été remorquée jusqu'à la fourrière.
Fusil à pompe
Munis de l'immatriculation, les agents municipaux ont entamé les démarches pour retrouver son propriétaire. Cela n'a rien donné. La procédure prévoit qu'au bout de 60 jours, si le propriétaire ne se manifeste pas, le véhicule est remis aux Domaines. Ce service public est ensuite chargé de la vente du bien.
Le 13 février dernier, avant de confier la Laguna, les employés ont examiné de plus près la voiture afin de s'assurer qu'elle était transportable. Ils ont écarquillé les yeux en découvrant ce qu'elle renfermait. Un fusil à pompe, une kalachnikov, des armes de poing, des munitions, une batte de base-ball... étaient entreposés dans le coffre du véhicule. Les armes de guerre étaient enfermées dans un sac. La police a été aussitôt prévenue de cette découverte inquiétante. À qui appartient cet arsenal ? Les armes ont-elles servi ? L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Rennes
 

Le fuyard poursuivi pour les vols des ateliers borderais

Deux jours après la course-poursuite à travers l'agglomération, le chauffard comparaissait devant le tribunal correctionnel pour sa périlleuse embardée… et pour le double cambriolage des ateliers de Bordères. Il a été placé sous mandat de dépôt.
Tarbes n'est pas Paris. Pourtant, l'actualité tragique s'est entêtée récemment à rapprocher la capitale bigourdane de Paname. Hier matin, deux policiers de la BAC de Paris ont trouvé la mort au terme d'une funeste course-poursuite sur le périph parisien. Moins de quarante-huit heures plus tôt, leurs homologues tarbais étaient embarqués dans le même scénario échevelé, à travers plusieurs villages de l'agglo.
Si certains ont pu sourire en se figurant le Trafic poursuivi par une telle cohorte sécuritaire, le trauma que partageaient hier encore policiers et gendarmes présents à l'audience traduisait l'intensité de cette opération, miraculeusement vierge de victime.
Comme on pouvait s'y attendre, le procès de ce jeune Tarbais de 26 ans a été renvoyé à une date ultérieure, afin que ce dernier puisse préparer sa défense. Quelques semaines qui ne seront pas de trop car la liste des chefs d'inculpation qui lui sont reprochés s'est considérablement alourdie au terme de sa garde à vue, comme les a énumérés la présidente Nicole Lauda.
Le premier remonte au mois de novembre où ce jeune au casier judiciaire déjà rempli (pour vol aggravé et conduite sous l'emprise d'un état alcoolique) est soupçonné d'avoir cambriolé les ateliers municipaux de Bordères, faisant main basse sur un utilitaire et de l'outillage. Une première entreprise reconduite trois mois plus tard, dans la nuit du 14 au 15 février. Même lieu, même mode opératoire et même Berlingo soutiré. «À deux reprises, le véhicule utilitaire a été retrouvé près de Miélan, là où, à chaque fois, se sont produits d'autres cambriolages sur lesquels enquêtent encore les gendarmes du Gers», ajoute le vice-procureur Jean-Luc Puyo.
La suite des faits nous ramène à ce mardi après-midi. On reproche à Olivier de s'en être pris à un automobiliste qu'il somme, cutter à la main, de lui céder sa Volkswagen Sirroco. Devant la résistance du propriétaire, le jeune délinquant se rabat sur un Renaut Trafic (encore un utilitaire !) qu'un artisan est en train de charger. S'ensuit la course-poursuite que nous vous narrions mercredi, à travers Tarbes, Bazet, Oursbellille, Bordères, Bours et Aureilhan où la camionnette s'encastre «volontairement et de plein fouet» dans un véhicule de gendarmerie stationné en travers de la rue du 11-Novembre. Conformément aux réquisitions du procureur, Olivier a été placé sous mandat de dépôt jusqu'à son procès, renvoyé au 14 mars. «Son maintien en détention est le seul moyen d'empêcher le renouvellement des faits, plaide Jean-Luc Puyo. Quand on voit avec quelle opiniâtreté il a tenté d'échapper aux services de police et de gendarmerie, en tentant de mettre à bas les motards, mettant en danger la vie des automobilistes et des forces de l'ordre. Il y a un risque évident de réitération.» Un danger qu'a souhaité prévenir l'administration judiciaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/22/1567295-le-fuyard-poursuivi-pour-les-vols-des-ateliers-borderais.html

Assises de l'Hérault : la terrible négligence criminelle de l’adjudant Francis Navarro

L’adjudant Francis Navarro a enterré une enquête qui aurait pu sauver une vie. Celle de Frédéric Flourou, assassiné en 2009 à Sérignan (Hérault). Depuis 2002, au moins, Francis Navarro passait à la trappe procédures judiciaires ou administratives.
La vie de Frédéric Flourou, assassiné en 2009 à Sérignan (Hérault) a peut-être tenu à ça. À quelques feuilles de papier, enfouies six ans plus tôt dans le tiroir d’un bureau. Dans cette ébauche de l’enquête sur la tentative d’homicide de Wilfried Cerveaux, le 28 novembre 2003 figurait déjà le nom de Ludovic Serra, trahi par la suite par son téléphone portable.
"J’ai perdu pied. Je me suis enfoncé"
Pourquoi vous n’allez pas vous intéresser à ce suspect ?" demande le président Pons ? "Je n’ai pas de réponse" répond d’une voix blanche Francis Navarro, 51 ans, veilleur de nuit à Aigues-Mortes. "J’ai perdu pied. Je me suis enfoncé". À l’époque, il était l’adjoint du commandant de la gendarmerie de Roquemaure (Gard), avait 21 ans d’expérience professionnelle, et était chargé d’élucider ce crime. Mais au bout de quelques jours, il a stoppé toute investigation, et a enterré l’affaire, dans son tiroir.
Six ans plus tard, 49 autres procédures auront rejoint ce désastre procédural. Et un nouveau crime est associé au nom de Ludovic Serra et de son amant Eric Meynier. Celui de Frédéric Flourou, tué le 4 janvier 2009 à Sérignan (Hérault).
Les dérives de l’adjudant Navarro
"Si vous aviez fait votre travail en 2003, cet homme serait peut-être encore vivant ?" poursuit le président. "Je ne peux pas répondre à ça." Drôle de coïncidence : c’est en février 2009, lorsqu’est trouvé le cadavre de Frédéric Flourou, que les gendarmes découvrent aussi les dérives de l’adjudant Navarro à Roquemaure. Qui depuis 2002, au moins, passe à la trappe des procédures judiciaires ou administratives. Et masque ses agissements par des falsifications informatiques. Après une enquête interne, la gendarmerie retire en avril 2010 son poste, son traitement et son logement à Francis Navarro, qui prend sa retraite six mois plus tard.
"Je respecte son uniforme, mais lui, c’est un vaurien"
"Votre négligence est criminelle" lance l’avocat général Manon Brignol. "Wilfried Cerveaux attendait beaucoup de vous. Vous avez rajouté du malheur à son malheur. Et si j’étais à la place des parents de Frédéric Flourou, j’aurais envie de hurler." Sur son banc, la mère de ce dernier est au bord du malaise. Pour la première fois depuis le début du procès, le père de la victime sort de ses gonds. "Ce monsieur est un imbécile. Je respecte son uniforme, mais lui, c’est un vaurien."

http://www.midilibre.fr/2013/02/21/la-terrible-negligence-criminelle-de-l-adjudant-francis-navarro,648583.php

Charente-Maritime : elle conduit sa fille avec 4,02 grammes d'alcool par litre de sang

Le marin-pêcheur contrôlé sur un cyclomoteur à 16 heures le 12 janvier dernier, à Saujon, avec 5,25 grammes d’alcool par litre de sang, proche de l’état de coma éthylique, détient le record de la brigade de gendarmerie de Saujon. Mais la prise de vendredi dernier n’est pas mal non plus. Une mère de famille de 38 ans, qui venait de faire une sortie de route avec sa voiture sur la commune du Chay, à côté de Saujon, en transportant sa fille à l’école à 9 heures du matin, a été contrôlée avec 4,02 grammes d’alcool par litre de sang.
Elle a déclaré aux gendarmes qu’elle avait passé une nuit de la Saint-Valentin agitée. Où on comprend que l’alcool a coulé à flots. Inconsciente, elle n’a cependant pas hésité à prendre le volant et à mettre sa fille dans la voiture. Direction l’école. Heureusement, la sortie de route n’a occasionné aucune blessure pour l’enfant qui a tout de même été transporté à l’hôpital pour des examens.
Le permis retiré
Cette habitante du Chay est convoquée prochainement au tribunal et son permis de conduire lui a été immédiatement retiré pour une période de six mois. Rappelons que le marin-pêcheur, âgé de 43 ans, avait eu du mal à souffler dans le ballon. Ce qui, cette fois, ne semble pas être le cas.
Ces taux d’alcoolémie restent cependant exceptionnels et figurent parmi les très fortes alcoolémies relevées dans le département. Le hasard fait que les deux contrevenants se sont fait prendre dans le même coin.

http://www.sudouest.fr/2013/02/21/elle-conduit-sa-fille-a-l-ecole-avec-4-02-g-973259-1613.php

jeudi 21 février 2013

Appel à témoins après la mort d’une vieille dame renversée par un véhicule

Mercredi matin, vers 6h25, une dame âgée de 87 ans a été percutée par un véhicule sur le passage piéton rue de la Vosne au croisement de l’avenue Auguste-Wissel à Neuville-sur-Saône. Le conducteur a pris la fuite. Les enquêteurs recherchent des témoins de cet accident

Les secours ont, dans un premier temps, réussi à ranimer la victime sur place mais elle est décédée des suites de ses blessures à l’hôpital Edouard-Herriot.
Les gendarmes de Neuville, chargés de l’enquête, recherchent des témoins de cet accident.

> Toute personne ayant vu ou entendu quelque chose est priée de contacter la brigade de Neuville au 04 78 91 30 45.

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/02/21/appel-a-temoin-apres-la-mort-d-une-vieille-dame-renversee-par-un-vehicule

VIANDE DE CHEVAL : COMMENT FINDUS A DEMASQUE LA FRAUDE

Findus, qui a perdu un million d’euros en deux semaines, se bat aujourd’hui pour défendre son image et son activité. « Nous avons fait le choix de donner l’alerte, mais en raison de l’emballement médiatique, nous nous sommes retrouvés dans la posture de l’accusé alors que nous avions démasqué la fraude. » regrette le PDG de Findus France.
Tout bascule le 30 Janvier dernier. Ce qui n’était alors qu’une affaire d’Etat britannique, avec Tesco et Burger King comme premières victimes, franchit les frontières. Par précaution, Findus UK a fait procéder à des tests ADN sur ses produits. Les résultats positifs, tombés quelques jours plus tard, sonnent comme un coup de tonnerre.
Findus France décide alors de prendre les choses en main. Comigel avec qui il travaille depuis 2005 est convoqué. Grâce à la traçabilité des lots, il remonte à son sous-traitant Spanghero, avec à la clé un test-surprise et un interrogatoire effectués le vendredi 1er Février. Dès la troisième question, ils reconnaissent l’origine roumaine de la viande.
Le 4 Février, Findus donne l’alerte aux autorités sanitaires et lance des tests ADN sur ses produits, qui s’avère positif. Il les retire de la vente le 8 Février, en informant ses consommateurs.« Est-ce que c’est celui qui est transparent qui doit payer ?, s’interroge le PDG. D’autres auraient peut-être étouffé l’affaire. »
L’entreprise veut aujourd’hui se défendre, au nom de son avenir. Pour redorer son image, Findus lancera demain une campagne de pub pour annoncer ses engagements : des tests ADN sur tous ses produits, la reprise en main de sa filière de production bovine ainsi que des audits indépendants.
SOURCE : Le Figaro

VIANDE DE CHEVAL : COMMENT FINDUS A DEMASQUE LA FRAUDE

Rangeuil. L'octogénaire de 85 ans n'a plus le droit de rentrer dans sa maison squatée

Andréa Escouboué habite Rue Pouset, petite ruelle tranquille de Toulouse, mais depuis samedi, cette dame âgée de 85 ans n'a plus le droit de rentrer chez elle. «Depuis le décès de ma belle fille, je passe beaucoup de temps chez mes enfants dans le Tarn. Mais je passe récupérer le courrier chez moi tous les deux jours» explique-t-elle. Samedi 17 février, un voisin aperçoit de la lumière chez Mme Escouboué et prévient sa voisine. Ne pouvant pas se déplacer le samedi soir, la propriétaire constate la situation le lendemain, mais les nouveaux occupants refusent de partir : «On surveille cette maison depuis un an et demi, précise l'un d'entre eux. Pour nous elle est abandonnée. Il y a une femme seule avec trois enfants qui vivaient dans la rue, alors nous sommes rentrés dans la maison pour l'abriter». L'opération est bien rodée puisque selon la loi, si un logement est abandonné et qu'une personne peut prouver qu'elle y habite depuis plus de 48 heures, on ne peut la déloger. Il a donc suffi aux nouveaux occupants de mettre leur nom sur la boîte aux lettres et de se faire envoyer du courrier pour justifier auprès de la police leur présence.

Plusieurs plaintes pour cambriolage

Si Andréa a autant de mal à récupérer sa maison, c'est parce qu'aucune effraction n'a été constatée. La maison a été cambriolée et squatté à de nombreuses reprises (cinq plaintes déposées en 2010), le doute plane sur l'état de la maison lors de l'arrivé de la famille : «Quand nous sommes arrivés, tout était ouvert et cassé. La maison était tellement sale que c'était inhabitable. Nous avons vidé une dizaine de sacs poubelles quand on a nettoyé», indique l'un des occupants. «Ce qu'il y a sous mon toit ne regarde personne, répond la propriétaire Je n'y dors pas l'hiver car je n'ai pas de chauffage, mais avec les beaux jours je reviens pour passer mes journées. Cette maison m'appartient !». En attendant une décision de justice, ce n'est visiblement plus le cas.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/21/1565796-toulouse-la-maison-de-l-octogenaire-squattee.html

Craponne-sur-Arzon : le quadragénaire menaçait de s’immoler par le feu

Il aura fallu plus de deux heures de négociation pour ramener à la raison un homme de 44 ans déterminé à s’immoler par le feu, cette nuit, dans le bourg de Craponne-sur-Arzon.
Les faits se sont produits vers 3 heures ce mercredi matin devant le Crédit Agricole, route de La Chaise-Dieu. L’homme était en possession de jerricanes d’essence et menaçait de commettre le pire. Les gendarmes ont fait appel à leur négociateur pour dénouer la crise tandis que les sapeurs-pompiers étaient en pré alerte dans leur caserne. Ce n’est finalement qu’aux alentours de 5h20 que l’individu, ramené à la raison et maîtrisé, a été pris en charge par les secours et hospitalisé au Puy-en-Velay.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2013/02/20/craponne-sur-arzon-le-quadragenaire-menacait-de-s-immoler

A Cognac, le "serial dévisseur" de plaques a encore frappé

A quoi peuvent-elles bien lui servir ? C'est certainement, en substance, la question qu'aimeraient poser les restaurateurs de Cognac à celui qui dévisse les plaques du "Guide du routard" et du "Petit Futé", aussi vite que son ombre.
Après Le Chantilly, c'est au tour de la crêperie L'Olympia, sise place du Canton, d'avoir été la cible de cet acte malveillant. Lundi matin, la propriétaire Stéphanie Fritz a découvert le crime. Trois plaques du "Petit Futé" lui ont été subtilisées. Un acte qui ne l'a fait rire qu'à moitié. "Il faut savoir qu'après avoir été sélectionné pour être dans leur guide, ils nous offre gracieusement un autocollant, mais les plaques émaillées coûtent 100 euros pièce", s'agace la propriétaire.

Dans la nuit du 15 au 16 décembre, Le Chantilly s'était fait voler ses quatre plaques du "Guide du routard". Un voisin avait pu apercevoir le voleur-collectionneur dans la nuit, en pleine action, équipé d'un escabeau et d'une visseuse. Mauvaise blague ? En attendant, les deux restaurateurs ont porté plainte.

http://www.sudouest.fr/2013/02/20/a-cognac-le-serial-devisseur-de-plaques-a-encore-frappe-972641-882.php

mercredi 20 février 2013

Le réceptionniste d'un hôtel de Beausoleil braqué par plusieurs jeunes

Dans la nuit de mardi à mercredi, à 0 h 30, trois individus se sont introduits dans un hôtel de Beausoleil, l'Adagio, rue des Martyrs de la Résistance.
Le visage dissimulé par des écharpes et des capuches, gantés, les jeunes voleurs - "d'une vingtaine d'années, avec un fort accent des cités" selon les premiers témoignages - ont braqué le réceptionniste.
Ils ont ensuite pris la fuite à pied avec leur maigre butin - 200 euros environ et une sacoche Louis Vuitton de l'employé.
L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale.

http://www.nicematin.com/beausoleil/le-receptionniste-dun-hotel-de-beausoleil-braque-par-plusieurs-jeunes.1151952.html

Trafic de cannabis : un suspect arrêté par la police à la Reynerie

La mobilisation matinale de la police nationale n'est pas passée inaperçue hier matin dans le quartier de la Reynerie, à Toulouse. Une descente a été réalisée dans l'immeuble situé cheminement Auriacombe. Dès 6 heures, les enquêteurs de la sûreté départementale et leurs homologues du service régional de police judiciaire ont désigné deux objectifs dans cette barre HLM. Les unités d'intervention du GIPN de Bordeaux et de la BRI de la police judiciaire participaient à l'opération et ont fait «sauter» les portes violemment.
Côté sûreté, selon nos informations, les enquêteurs des Stups cherchaient un individu qui est soupçonné dans une affaire de trafic de cannabis. Mi-octobre, lors de la visite à Toulouse du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, les policiers avaient mis la main sur 90 kg de résine et des armes dans un appartement de l'immeuble. L'homme qui a été réveillé hier matin devait être interrogé dans le cadre de cette enquête. Seulement hier matin, les hommes du GIPN ont eu beau faire vite, ils ont été surpris par la configuration en duplex du logement. Résultat le suspect a réussi à s'enfuir par les balcons. Hier en fin de journée, il courait toujours.
La police judiciaire, qui travaille en co-saisine avec la sûreté dans le cadre de la découverte des 90 kg mi-octobre, a, elle, arrêté un individu dans un autre appartement. Pas d'écho côté du SRPJ sur les faits reprochés à ce suspect «qui se trouve en garde à vue dans nos locaux», se contente de déclarer la police judiciaire. Selon nos informations, un peu moins de deux kilos de résine de cannabis auraient été découverts lors des perquisitions menées après cette arrestation. À noter également que la PJ travaille toujours sur l'assassinat de Samir Chorfi, exécuté de quinze balles en novembre 2011 au pied d'Auriacombe. Et l'arme de ce crime n'a jamais été retrouvée.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/20/1564912-un-suspect-arrete-par-la-police-a-la-reynerie.html

Carcassonne : un an de prison pour avoir agressé sa compagne avec une... agrafeuse

Les faits se sont déroulés à Espéraza sur fond d'alcool. Khamel Deurbrœc, un Catalan de 45 ans, a été jugé, mardi, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour avoir agressé sa compagne avec une agrafeuse.
C’est après 48 heures de garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Quillan, que Khamel Deurbrœck a été présenté au palais de justice de Carcassonne, hier matin. Jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, ce Catalan de 45 ans devait répondre de violences aggravées sur sa concubine, sans incapacité. Pour des faits commis dimanche dernier à Espéraza.
Une personnalité de type border line

Ce jour-là, après en avoir été refoulé la veille, Khamel est revenu au domicile de sa compagne. Pour s’expliquer. Mais le couple est "autodestructeur". Et, sous l’influence de l’alcool qu’ils consomment tous les deux abondamment, la discussion s’envenime, les insultes pleuvent, ça dégénère... Jusqu’au moment où le prévenu agresse sa compagne avec une agrafeuse (une agrafe a été retrouvée dans le cuir chevelu de la victime, NDLR), avant de la retourner contre son cou. Tout comme la victime, Khamel affichait un taux de 1,18 g d’alcool par litre de sang à l’arrivée des gendarmes.
"un comportement inquiétant envers lui-même"
"J’ai eu une montée de colère, de mots, d’insultes... Mais c’est elle qui a commencé à m’insulter et à me jeter des trucs dessus. Pour moi, les violences sont partagées. Ce n’est pas voulu, ça s’est fait dans le mouvement. Je regrette", a déclaré le prévenu à la présidente Pascale Ganozzi. Après avoir désigné le prévenu comme "présentant un trouble de la personnalité de type border line", le vice-procureur Philippe Romanello a évoqué "une vie cabossée qui a fait tomber cet homme dans le caniveau. Il est dangereux pour les autres, mais il a également un comportement inquiétant envers lui-même".
Considérant que le mis en cause avait déjà suffisamment abusé de la clémence du tribunal, le représentant du parquet a requis 17 mois d’emprisonnement. Des réquisitions sévères pour Me Chloé Demeret, qui a plaidé pour une peine adaptée assortie de plusieurs obligations de soins. Au final, Khamel Deurbrœck a écopé d’un an de prison, et a directement été conduit à la maison d’arrêt.

http://www.midilibre.fr/2013/02/19/un-an-de-prison-pour-avoir-agresse-sa-compagne-avec-une-agrafeuse,647346.php

Immobilisée à Tonneins (47) , sa voiture grille un feu à Pau

«Flashée » à Pau (64), le 2 août 2010, par un radar de feu, la voiture de Charles Giraudon se trouvait, pourtant ce jour-là, en révision dans un garage auto à Tonneins. Pour contester son amende, cet octogénaire tonneinquais s’est battu deux ans devant les tribunaux de Lot-et-Garonne. Depuis cette mésaventure, le propriétaire du véhicule, voit rouge et entend « faire ressortir les aberrations qui l’ont conduit jusque-là ».
En décembre dernier, il a envoyé une lettre au procureur général, où il indiquait porter plainte pour « non-respect de la défense » et « partialité » à l’encontre du juge de proximité de Marmande et de l’officier du ministère public. Une plainte jugée « irrecevable » par le procureur général. « C’était un acte symbolique pour manifester ma colère. J’ai été victime d’une faute professionnelle », précise le retraité, sans mâcher ses mots.

En 2010, lorsqu’il découvre dans sa boîte aux lettres un PV de 135 euros, pour non-respect de l’arrêt au feu rouge, Charles Giraudon dépose plainte à la gendarmerie pour « usurpation d’identité. » Saisi de l’enquête, l’officier du ministère public, contre toute attente, envoie Charles Giraudon devant le tribunal de proximité de Marmande, pour une citation en audience.
« Les juges ont reçu un lourd dossier, comprenant une attestation du garage automobile. Mais, je ne me suis pas déplacé à l’audience car je n’étais pas fautif », souligne Charles Giraudon. Un avis que ne partagent pas les juges. En son absence, le 10 juin 2011, le tribunal de proximité déclare l’intéressé « responsable pécuniairement » : « Le prévenu n’apporte pas tous les éléments permettant d’identifier le conducteur du véhicule auteur de l’infraction. » En conséquence, il doit payer une amende de 200 euros. « De pareilles absurdités permettraient de mettre en état d’arrestation les victimes de cambriolage, faute de fournir l’identité des cambrioleurs », klaxonne l’automobiliste.
L’affaire se complique. « J’avais dix jours pour faire appel mais le tribunal n’a pas respecté ce délai. La décision avait déjà été envoyée au Trésor public. Résultat, je devais d’abord m’acquitter de l’amende de 200 euros avant de faire appel. » Finalement, il réussit à faire surseoir l’exécution de la condamnation par le procureur général de la cour d’appel d’Agen. Et c’est devant cette cour, que le 13 septembre dernier, enfin, il fut déclaré « non coupable ».
« Maintenant, je vais en rester là. J’ai de la chance de connaître, de part mon ancien métier de greffier, tous les rouages de la justice. Est-ce le cas de tous les quidams ? Des frais d’avocats peuvent revenir plus cher que de payer la prune. De leur côté, les juridictions ne sont-elles pas assez surchargées, pour se saisir de dossiers à classer sans suite ? »
Ironie du sort, en venant raconter son histoire à « Sud Ouest », l’aîné tonneinquais a récolté un nouveau papillon, cette fois pour stationnement gênant. Mais celle-ci, promis, il ne la contestera pas.

http://www.sudouest.fr/2013/02/19/immobilisee-a-tonneins-sa-voiture-grille-un-feu-a-pau-970871-3887.php

mardi 19 février 2013

Deux blessés au péage de l'A26

Le pire a été évité hier après-midi, lorsqu'un véhicule a percuté le terre-plein aux abords du péage de Courcy.
De longues minutes de désincarcération. Comme le symbole de la violence du choc qui a fait deux blessés hier après-midi aux abords du péage de Courcy, le long de l'A26, peu avant de pénétrer sur la traversée urbaine.
Pour des raisons que l'enquête devra déterminer, aux environs de 14 h 15, le conducteur d'une grosse cylindrée a perdu le contrôle de son engin, avant d'aller percuter de plein fouet le muret en béton situé sur la gauche de la chaussée avant de s'immobiliser en pleine voie. Selon les premières constatations, il semble que ce choc n'impliquerait que ce véhicule.
Assoupissement, malaise, manœuvre maladroite, les hypothèses se bousculent encore. Sous le choc, les tôles ont été littéralement vrillées, empêchant les deux blessés d'être rapidement dégagés du lieu de l'accident. Et pourtant, il fallait intervenir vite compte tenu du risque important de suraccident à l'endroit du sinistre, à une cinquantaine de mètres seulement des premières barrières de péage. Il aura d'ailleurs fallu la mobilisation de nombreux personnels de la Sanef ainsi que de la gendarmerie pour protéger la zone.
20 minutes de désincarcération
Sur place, l'équipe de désincarcération a fait son œuvre. Et après plus de 20 minutes, les pompiers de Reims sont parvenus à dégager le conducteur et sa passagère, deux personnes d'une quarantaine d'années originaires du Nord.
Sérieusement touchée aux jambes dans le choc, la passagère a été ensuite rapidement conduite par les équipes du Smur vers le centre hospitalier de la cité des sacres pour y être opérée. Le conducteur, blessé plus légèrement notamment à un bras, a lui également pris la direction de l'hôpital.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-blesses-au-peage-de-la26

Saint-Etienne: une jeune facteur agressé dans le quartier de Montreynaud

"Ce n'est plus possible. Il faut que les pouvoirs publics prennent en compte les incivilités, menaces et autres violences que nos facteurs subissent quotidiennement dans le quartier de Montreynaud. Détruire des tours ne résout pas tout" lance Christian Bouget, membre du Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de La Poste courrier Saint-Etienne.
L'agression de ce jeune facteur en CDD est celle de trop. "Nous voulons alerter la population. Il n'est plus possible de travailler dans de telles conditions" précise Christian Bouget. Heureusement, au moment où la victime a été agressée, il portait un casque. Il ne souffre que de coupures à la lèvre. En revanche, il est très choqué. Les quatre tournées qui concernent le quartier de Montreynaud ont été annulées ce matin.
Le jeune homme et ses collègues du quartier ont fait valoir leur droit de retrait. L'absence de distribution du courrier dans le secteur pourrait se poursuivre encore quelque temps. Les agents attendent que le malaise ambiant soit pris en compte et que des solutions concrètes soient apportées.

http://www.leprogres.fr/loire/2013/02/19/saint-etienne-une-jeune-facteur-agresse-dans-le-quartier-de-montreynaud

Un dealer arrêté avec un million d'euros en cash à Paris

Les policiers ont réalisé lundi soir une saisie hors-norme de près d'un million d'euros, retrouvé dans la voiture et au domicile d'un homme interpellé alors qu'il se livrait à un trafic de drogue dans son véhicule à Paris.
"Une saisie comme ça, c'est exceptionnel ! Sur ce type d'opération, de manière fortuite, je pense que je n'ai jamais vu ça", confie un enquêteur à l'afp. Il est 19 heures, ce lundi, quand des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) repèrent au niveau de la rue d'Aubervilliers dans le XIXe arrondissement de Paris, "un homme qu'ils suspectent de dealer", explique une source proche de l'enquête. Les policiers l'interpellent et font une découverte surprenante : l'homme transporte dans sa voiture, dans plusieurs sacs, 500.000 euros en liquide.

Mais il n'a pas fini d'étonner les enquêteurs, car lors de la perquisition de son domicile quelques rues plus loin, "plusieurs centaines de milliers d'euros" sont également retrouvés, a ajouté cette source. "Le montant total saisi avoisine le million d'euros", assure la même source. L'homme a été placé en garde à vue et l'affaire a été confiée au 2e district de
police judiciaire. "Il va maintenant devoir expliquer l'origine de tout cet argent", a ajouté l'enquêteur.

Narbonne : en 20 minutes, il braque trois petits commerces

Toutes les victimes décrivent un homme grand (1,80 ou 1,85 m), mince, le bas du visage dissimulé par un foulard, un bonnet sur la tête et armé d’un couteau à pain dont la longue lame est dentelée. En 20 minutes l'homme a braqué trois petits commerces du centre-ville de Narbonne.
16 h 25, 16 h 35 et 16 h 45 : en 20 minutes, trois petits commerces du centre-ville de Narbonne ont été braqués, hier. Et sans doute par le même homme.
En effet, toutes les victimes décrivent un homme grand (1,80 ou 1,85 m), mince, le bas du visage dissimulé par un foulard, un bonnet sur la tête et armé d’un couteau à pain dont la longue lame est dentelée. S’il paraît déterminé, le suspect ne semble pas s’embarrasser d’une grande préparation. Il agit en présence de nombreux témoins (face à une école au moment de la sortie des enfants !) et donnant l’impression d’agir sur un coup de tête.

"Ça l’a énervé. Il est reparti"
On peut suivre son itinéraire, très certainement parcouru à pied, voire en petits foulées. À 16 h 25, Odile Ballarin est au téléphone dans son salon de beauté “Odilys”. "Il est entré, tenant un objet métallique à la main. Il m’a demandé la caisse. Mais je lui ai montré que je n’avais que des chèques ou des talons de carte bancaires que j’ai mis sur le comptoir. Ça l’a énervé. Il est reparti".
“Tu n’as pas honte de l’attaquer à un handicapé !”
À 16 h 35, c’est le couple qui gère la droguerie Voltaire, face à la place du même nom. Le commerçant, qui se déplace avec une béquille, raconte : "Il est rentré avec son couteau à pain, mais il ne m’avait pas vu. J’étais dans le magasin en train de faire du rangement. Il a menacé ma femme. Je suis arrivé derrière lui et je lui ai dit : “Tu n’as pas honte de l’attaquer à un handicapé !” Ça l’a surpris. Il est parti, mais il nous a lancés : “De toute façon, je reviendrai !”"
À 16 h 45, Jennifer qui tient le salon “l’Atelier coiffure”, 12 boulevard Lacroix, vit ce que viennent de vivre ses collègues commerçants. Mais avec un impact émotionnel bien plus grand. Depuis quelques mois, la jeune femme est la maman d’un bébé. Sa belle-mère s’était absentée quelques minutes pour aller chercher l’enfant, lorsque le braqueur au couteau de cuisine a surgi. La police a ouvert une enquête.
http://www.midilibre.fr/2013/02/18/en-20-minutes-il-braque-trois-petits-commerces,646760.php