lundi 30 juin 2014

Mort suspecte à Narcastet (64) : quatre personnes présentées au parquet

L'enquête menée autour du décès d'un Narcastétois vendredi soir par la section de recherche départementale de la gendarmerie a conduit au placement en garde à vue de quatre personnes ce week-end. Il s'agit de deux femmes et deux hommes. Ils seront présentées au parquet ce lundi et pourraient être mis en examen.
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D'après les premières auditions, Franck, 45 ans, qui vivait depuis cinq ans environ dans un logement HLM de Narcastet, aurait été frappé au visage par le fils de sa compagne.
Celui-ci, âgé de 29 ans, maçon de métier, aurait été appelé par sa mère qui se sentait menacée par son compagnon avec qui elle s'était disputée la veille. Lorsqu'il arrive, deux autres personnes sont présentes, des connaissances paloises de Franck qu'il héberge depuis quelques jours.
En début de soirée, le coup part, la victime s'effondre devant chez elle. La compagne et son fils ainsi que le couple embarquent dans la même voiture. En passant devant une cabine téléphonique à Rontignon, l'une des femmes appelle les pompiers.
Vers 20h30, la victime est retrouvée inerte devant son domicile ; son décès est constaté un peu plus tard.
Samedi, les gendarmes ont procédé à des perquisitions de l'appartement et de la terrasse et sont remontés vers le couple palois. Celui-ci a été repéré par des policiers de la brigade anti-criminalité et amené au commissariat de Pau vers 17 heures. Une voiture de gendarmerie est venue les chercher pour les amener à la brigade de Gan, elle aussi impliquée dans l'enquête.
La compagne de la victime et son fils se sont présentées spontanément à la gendarmerie.
Tous risquent d'être poursuivis pour non assistance à personne en danger. Le jeune homme, qui serait l'auteur de ou des coups, pourrait répondre de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

http://www.sudouest.fr/2014/06/30/mort-de-narcastet-64-quatre-personnes-deferees-ce-lundi-1601184-4344.php

Pontault-Combault : une dizaine de blessés légers dans un accident sur la Francilienne

La circulation reste difficile ce lundi midi sur la Francilienne extérieure, après un accident entre un autocar et un poids lourds survenu vers 10 heures, à hauteur de Pontault-Combault. D’après nos premiers éléments, un autocar qui roulait vers le nord, en direction de , a heurté l’arrière d’un camion qui le précédait.
Une dizaine de passagers est blessée mais aucune grièvement. Les sapeurs-pompiers ont désincarcéré le chauffeur coincé par son volant. L'intervention des secouristes et dépanneurs est terminée. Mais il faut encore patienter car un bouchon important causé par cet accident persiste sur la Francilienne extérieure entre l'A5b et l'A4. Comptez environ 1 h 45 pour effectuer les 19 km entre les échangeurs de Combs-la-Ville et Lognes, au lieu de 15 minutes habituellement.

http://www.leparisien.fr/pontault-combault-77340/pontault-combault-une-dizaine-de-blesses-leger-dans-un-accident-sur-la-francilienne-30-06-2014-3965091.php

Besançon : coups de feu dans une altercation

Des coups de feu ont été tirés à Besançon lors d'une altercation au motif indéterminé, dans la nuit, entre deux groupes, à Besançon, et un homme a été grièvement blessé, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Besançon.

Un automobiliste d'une quarantaine d'années circulant avec deux amis, a été percuté par une autre voiture: ses agresseurs l'ont fait descendre et l'ont frappé violemment avant de lui rouler dessus avec leur véhicule. Il a été transporté dans un état grave au CHRU de Besançon par ses amis, a précisé la même source.*

D'après les premiers éléments de l'enquête, les agresseurs étaient équipés d'une kalachnikov et d'une arme de poing 9 mm, a indiqué le parquet. Un impact de balle 9 mm a été découvert dans le véhicule de la victime qui circulait dans le quartier sensible des Clairs-Soleils à Besançon, a-t-il ajouté


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/30/97001-20140630FILWWW00171-besancon-coups-de-feu-dans-une-altercation.php

Les nouvelles lunettes «made in Danemark» de François Hollande font le buzz

François Hollande a fait une apparition très remarquée au festival Solidays ce dimanche soir. En effet, ce dernier arborait pour l’occasion une nouvelle paire de lunettes. Un nouveau look pour une nouvelle vie ?
Le président de la République s’est en effet fait remarquer grâce à ses lunettes plus modernes et plus voyantes. Cependant, c’est le choix de marque qui fait le buzz puisque la monture est dannoise et non française. Il s’agit de la marque dannoise Lindberg, la marque de ses précédentes lunettes ainsi que celles de l'ancien mentor du président, Lionel Jospin. « Ce n'est pas du made in France, mais je valide le choix, car même si elles sont un peu chères (400 à 500 euros la monture) elles sont de grande qualité et dureront au moins cinq ou six ans » a expliqué Jack Aquilina, opticien à Paris.
Le président a également profité de sa visite pour déclarer aux bénévoles du Festival qu'il s'engageait "quoi qu'il arrive" à maintenir la contribution de la France au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. 

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=28557&WS=291720_2501986&WA=5481

37 personnes bloquées dans un téléphérique

Trente-sept personnes ont été bloquées pendant plus de trois heures dimanche dans un téléphérique à Grenoble, en Isère. Elles ont finalement été évacuées par hélicoptère par les pompiers et le groupe d'intervention en milieu périlleux. Aucun blessé n'est à déplorer, rapportait France 3 dimanche soir.

Le vent violent a provoqué le déraillement de l'un des câbles. Par précaution, la machinerie a donc été stoppée. L'opération de sauvetage s'est achevée dans la soirée vers 22h30. Il s'agirait du premier incident depuis 1976, année de mise en service du téléphérique.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/30/97001-20140630FILWWW00018-37-personnes-bloquees-dans-un-telepherique.php

dimanche 29 juin 2014

Accident mortel à Lucy (76) : appel à témoins

La gendarmerie de Seine-Maritime enquête sur un accident qui a eu lieu samedi près de Neufchâtel-en-Bray. La conductrice est décédée
L'accident a eu lieu sur la route départementale 1314 à Lucy en Seine-Maritime, au nord de Neufchâtel en Bray. Les pompiers ont été alertés à 10h58.

Une voiture s'est encastrée dans un arbre. Le décès de la conductrice de 45 ans a été constaté sur place.

Les gendarmes de Neufchâtel et Londinières ont besoin de recueillir toute information sur cet accident. Un témoin déclare avoir vu une voiture rouge près du véhicule accidenté.

Si vous avez une information utile sur cet accident, appelez le 02.35.93.80.17 (gendarmerie de Seine-Maritime)


http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/06/29/accident-mortel-lucy-76-appel-temoins-508519.html

Frontière franco-espagnole : un gros rocher bloque l'accès au tunnel du Somport

C'est la série noire pour la route nationale 134 qui permet de rejoindre Oloron au tunnel du Somport et basculer en Espagne.
 
Ce samedi vers 12h30, un gros rocher de 2 mètres cube est tombé sur la voie. Celle-ci a été coupée à la circulation et une déviation est en place par le col du Somport.
L'état de la route nationale fait déjà l'objet de toutes les critiques. Fermée aux poids lourds depuis avril en raison d'importantes infiltrations qui ont fait s'effondrer la chaussée, elle est en cours de rénovation et ne devrait rouvrir que fin juillet en alternat. 
Malgré cette perspective, la colère des Aragonais n'est pas redescendue car les routiers espagnols sont obligés de faire un long détour par l'A63 et Biriatou ou bien par le tunnel de Bielsa qui débouche dans les Hautes-Pyrénées. D'autres s'aventurent par le col du Pourtalet sur la D834 mais ils ont interdiction de traverser Laruns la nuit.
Bref, le département des Pyrénées-Atlantiques n'en a donc pas fini avec l'état de ses routes de montagne et va finir par rejoindre dans le palmarès des réseaux à problèmes, le département des Hautes-Pyrénées régulièrement touché par des avaries de ce genre.

http://www.sudouest.fr/2014/06/28/frontiere-franco-espagnole-un-gros-rocher-bloque-l-acces-au-tunnel-du-somport-1600002-4344.php

Près de 43 tonnes de cannabis saisies au large de la Sicile, en Méditerranée

Lundi, au large de la Sicile, la police italienne a effectué une des plus importantes saisies de résine de cannabis jamais effectuées en Europe : près de 42,7 tonnes. Elle a agi dans le cadre d'une enquête menée par les douanes françaises, a annoncé vendredi Bercy. Le réseau douanier de renseignement maritime, Marinfo, et le centre opérationnel d'analyse du renseignement maritime pour les supéfiants ont également pris part à l'opération.
La drogue se trouvait à bord d'un cargo de 110 mètres, l'Aberdeen. Battant pavillon togolais, son équipage d'encadrement était libanais et il comprenait des marins indiens et syriens, a précisé à l'AFP Vincent Sauvalère, directeur des opérations au sein de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), qui a mené l'enquête. 

Destination : Méditerranée orientale

Le bateau devait accoster dans un port de "Mediterranée orientale", explique-t-il, comme par exemple en Lybie, Grèce ou Albanie, mais la police financière italienne s'est chargée de le remorquer jusqu'au port de Trapani, en Sicile. La drogue devait servir à alimenter toute l'Europe de l'Ouest. Elle provient probablement du Maroc, principal pays producteur qui alimente la quasi-totalité du continent.
Les 15 membres de l'équipage ont été remis aux autorités judiciaires italiennes. M. Sauvalère estime qu'avec une telle quantité à bord, il est peu probable qu'aucun d'entre eux ait pu ne pas savoir ce qu'ils transportaient.

Une des plus grosses saisies en Europe

Cette cargaison de drogue de 42, 672 tonnes de résine de cannabis représente une saisie record en Europe avec un montant de 120 millions d'euros à la revente et l'équivalent de deux semi-remorques pleins. La dernière saisie maritime record des douanes françaises avait eu lieu en 1999, dans la Manche, avec 23,5 tonnes. Mais les plus importantes dans le continent ont été effectués en février 2007 dans le port d'Anvers en Belgique : 45 tonnes, et  le 24 février 1990 près de Rotterdam au Pays-Bas : même quantité.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/28/1909097-pres-43-tonnes-cannabis-saisies-large-sicile-mediterranee.html

HAUTE-LOIRE. Deux motards ligériens chutent au carrefour des « Barandons »

Samedi, aux environs de 17 heures, un accident de la circulation, mettant en cause deux motards s’est produit au carrefour des départementales n° 185 et n° 157, au lieu-dit « Les Barandons », au Chambon-sur-Lignon.

Surpris par le freinage brusque de son ami

Les deux pilotes, originaires de la région stéphanoise, faisaient partie d’un groupe d’une vingtaine de personnes effectuant un périple en Haute-Loire.
Le groupe venait du Chambon-sur-Lignon et prenait la direction de l’Ardèche. Au carrefour, au moment de tourner à gauche pour se diriger sur Devesset, l’un des motards, surpris par des gravillons sur la chaussée, a brutalement freiné. Celui qui le suivait n’est pas parvenu à l’éviter.
Blessés aux jambes, les deux motards, des quadragénaires, ont été pris en charge par les pompiers de Saint-Agrève, Tence et Le Chambon-sur-Lignon, placés sous les ordres du lieutenant Nicolas Russier et renforcés par le SAMU43. Au vu de la gravité des blessures, les deux victimes ont été transférées par hélicoptère, l’un à l’Hôpital Nord de Saint-Étienne, et l’autre sur Lyon.
Les tests d’alcoolémie effectués sur les deux blessés se sont avérés négatifs

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2014/06/29/deux-motards-ligeriens-chutent-au-carrefour-des-barandons

samedi 28 juin 2014

Carcassonne : bagarre entre supporters et paras après la victoire de l'Algérie

V endredi, à 1 h 15, une grosse bagarre a éclaté entre soixante-dix supporters et des paras du 3e RPIMa, place Davilla .
Sitôt la qualification de l'Algérie acquise pour les 8es de finale de la Coupe du monde de football au Brésil, après son match nul (1-1) face à la Russie, jeudi soir, les supporters des 'Fennecs' ont manifesté bruyamment leur joie en défilant dans les rues de Carcassonne, klaxons tonitruants et drapeaux déployés dans des cortèges de voitures. Il était alors minuit passé... Place Carnot, pas moins de 130 véhicules auraient été comptabilisés par les forces de l'ordre. Plus de 150 voitures au plus fort de la soirée... Une joie légitime, qui a pourtant viré au pugilat à hauteur de la place Davilla, entre une douzaine de jeunes parachutistes du '3' qui passaient, selon nos informations, une soirée avec leurs compagnes au restaurant L'art de Vivre, et près d'une centaine de supporters de l'Algérie.
Des barres de fer et des battes de base-ball auraient même été utilisées lors de la correction infligée aux 'paras'
D'après nos renseignements, c'est vers 1 h 15 que ce déchaînement de violences a débuté. Les 'paras' étaient alors devant le restaurant, lorsqu'un échange de menaces et d'insultes a fusé de part et d'autre. Un premier épisode verbal, très rapidement suivi par des échanges de coups. "Tout s'est passé très vite lorsqu'un militaire a été fauché par un véhicule. Là, plusieurs voitures du cortège se sont arrêtées et leurs occupants (une soixantaine, Ndlr) ont commencé à encercler les 'paras'. Avant de s'en prendre au mobilier de la terrasse extérieure du restaurant pour le jeter contre les vitrines et l'éclairage de la façade, ainsi que sur les militaires", témoigne un des responsables de L'art de Vivre
Des barres de fer et des battes de base-ball auraient même été utilisées lors de la correction infligée aux 'paras'. "J'ai appelé la police et ils sont rapidement intervenus. Mais ils n'étaient pas assez nombreux (ils n'étaient que quatorze fonctionnaires pour gérer la situation, Ndlr)". Sept plaintes déposées par les victimes... Au final, six soldats ont été plus ou moins légèrement blessés (arcade, nez, pommette, etc...) et transportés aux urgences, d'où ils ont pu sortir depuis.
En parallèle, les fonctionnaires de police sont parvenus à identifier le véhicule qui avait fauché l'un des 'paras' avant que la bagarre n'éclate. Interpellé à 1 h 45, ce Carcassonnais de 19 ans, résidant à Ozanam, a été placé en garde à vue. Remis en liberté, il sera jugé devant le tribunal correctionnel le 3 octobre. Hier après-midi, les responsables du restaurant de la place Davilla et les six militaires blessés ont déposé plainte au poste de police. Une enquête est actuellement en cours.
http://www.midilibre.fr//2014/06/28/carcassonne-bagarre-entre-supporters-et-paras-apres-la-victoire-de-l-algerie,1016510.php

De 6 à 12 ans de prison pour un passage à tabac violent

Hier à l'issue d'une semaine de débats, les jurés de la cour d'assises de la Haute-Garonne ont condamné Sandy Sylvestre, 37 ans à douze années de réclusion criminelle ; Malick Menari, 28 ans, et Fabien Aberkane, 38 ans, à dix années de réclusion criminelle et Jonathan Tijeras à six ans de prison.
Les quatre accusés étaient poursuivis pour avoir violemment passé à tabac un homme, dans sa maison de Saint-Orens en juillet 2010.
Les condamnations sont conformes aux réquisitions de l'avocat général Sylvestre même si la cour n'a pas retenu la tentative de meurtre qui était reprochée à Sylvestre et Aberkane. Ils ont été condamnés pour violence avec arme.
Les quatre journées de débat ont surtout été l'occasion pour les avocats de la défense mais aussi des victimes, Mes Pierre Dunac et Nicolas Raynaud de Lage, de critiquer l'enquête.
Entre les mensonges et les oublis des accusés, empêtrés dans un festival de contradictions et les curieuses impasses de l'instruction, la victime n'a pas pu savoir pourquoi il avait failli mourir cette nuit-là. Sans doute en raison d'un différend avec des restaurateurs mais personne n'est venu le reconnaître officiellement.
Quant aux avocats de la défense, Mes Pierre Le Bonjour, Édouard Martial, Guy Debuisson et Thomas Herin-Amabile, agacés par le verdict, il est probable qu'ils fassent appel.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/28/1909035-6-12-ans-prison-passage-tabac-violent.html

Loire. Saint-Étienne : avec 1,36 g d’alcool dans le sang, il percute et blesse un motard

Vendredi matin, à 7h40, un accident de la circulation a eu lieu rue de Terrenoire, à Saint-Étienne. Une Renault Clio conduite par un homme de 28 ans a percuté une moto qui roulait en direction du cours Fauriel.
Les témoignages des deux conducteurs divergent. Blessé légèrement à la jambe droite, au cou et aux épaules, le motard a été transporté au CHPL.
Un test d’alcoolémie a révélé que le propriétaire de la Clio roulait avec 1,36 grammes d’alcool dans le sang. Il a aussitôt été placé en garde à vue. 

http://www.leprogres.fr/loire/2014/06/27/saint-etienne-avec-1-36-g-d-alcool-dans-le-sang-il-percute-et-blesse-un-motard

vendredi 27 juin 2014

Yvelines: 1 homme gravement blessé par balles

Un homme de 32 ans a été très grièvement blessé par balle et roué de coups dans la nuit de jeudi à vendredi à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), a appris l'AFP de source policière.

La victime a raconté aux policiers avoir été appelée dans la nuit par son ex-compagne pour "régler une affaire urgente". A son arrivée sur le lieu de rendez-vous dans une rue de Conflans, il a dit avoir été surpris par trois hommes qui l'ont battu, puis avoir reçu une balle dans l'abdomen. La police a été prévenue de l'agression par une habitante du quartier auprès de qui la victime avait réussi à se réfugier.

Le trentenaire a été hospitalisé dans un état critique


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/27/97001-20140627FILWWW00243-yvelines-1-homme-gravement-blesse-par-balles.php

Vol MH370 : la cabine des pilotes privée d'air ?

Les autorités australiennes ont émis hier de nouvelles hypothèses sur la disparition du vol MH370 dans l'océan Indien, épaississant un peu plus le mystère qui plane autour de cette affaire. Pour le vice-Premier ministre Warren Truss, dont le pays coordonne les recherches, il est désormais «très vraisemblable que l'appareil était en pilote automatique» au moment de tomber en mer.
«Sinon, il n'aurait pas suivi la trajectoire très régulière qui a été identifiée grâce aux données satellitaires», a-t-il ajouté.
Un rapport du Bureau australien de la sécurité aérienne accrédite le scénario d'une dépressurisation du cockpit ayant fait perdre le contrôle de l'avion par les pilotes.

Recherches plus au sud

«L'hypoxie (diminution du taux d'oxygène dans le sang) d'un équipage incapable de réagir semble le mieux coïncider avec les éléments dont nous disposons sur les derniers moments du vol», précise le document.
Conformément à ce qu'elles avaient laissé entendre la semaine dernière, les autorités australiennes ont indiqué que les recherches allaient s'orienter plus au sud de la zone précédemment balayée.
Une nouvelle analyse des données satellitaires a permis de délimiter une surface de 60,000 km2, toujours dans le sud de l'océan Indien, où des opérations sous-marines démarreront en août et pourront durer jusqu'à un an. Mais le vice-Premier ministre australien s'est dit «optimiste». Selon lui, cet endroit est «la meilleure estimation de l'endroit où l'avion se trouve». Les recherches se sont longtemps concentrées sur une zone au large de Perth, où des signaux acoustiques compatibles avec ceux émis par les batteries de boîtes noires avaient été détectés. Malgré des semaines de sondage à l'aide d'un robot sous-marin, rien n'a été retrouvé, et les enquêteurs excluent désormais que ces signaux puissent provenir des boîtes noires.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/27/1908329-vol-mh370-la-cabine-des-pilotes-privee-d-air.html

jeudi 26 juin 2014

Amiens: la caissière avait organisé le braquage de la station-service où elle travaillait

En novembre 2013, la station-service du boulevard du port à Amiens était braquée par 2 hommes. Après plus de 6 mois d'enquête, la Sûreté départementale d'Amiens a arrêté 3 personnes dont la caissière de la station-service. 
La caissière rencontrait de grosses difficultés financières. Elle a donc décidé d'organiser le braquage de la station-service dans laquelle elle travaillait.

C'est son fils mineur et l'un de ses amis, majeur quant à lui, qui avaient joué les braqueurs


http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2014/06/26/amiens-la-caissiere-avait-organise-le-braquage-de-la-station-service-ou-elle-travaillait-506647.html

Drame familial dans l'Eure : une mère et ses filles retrouvées mortes

Trois membres de la même famille ont été retrouvées tuées à l'arme blanche ce jeudi dans leur maison de Claville (Eure). Il s'agit d'une mère et de ses deux fillettes. Le père et un troisième enfant étaient allongés un peu plus loin, grièvement blessés. Ils ont été transportés en urgence à l'hôpital. Les enquêteurs se penchent sur l'hypothèse d'un drame familial, mais restent prudents. "C'est une piste envisagée sans en exclure d'autres", a affirmé à l'AFP le colonel Samuel Dubuis, commandant du groupement de gendarmerie de l'Eure.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/26/1907722-drame-familial-eure-mere-filles-retrouvees-mortes.html

Jean-Pierre Foucault quitte RTL pour rejoindre Hanouna sur Europe 1

Jean-Pierre Foucault, figure historique de RTL, va quitter la station à la fin de cette saison, a-t-elle annoncé ce mercredi.
Le créneau occupé jusqu’ici par son émission du weekend «La bonne touche», jeu où les auditeurs doivent franchir plusieurs étapes pour remporter 10 000 euros, sera remplacé à la rentrée par «Allo Bouvard», la nouvelle émission de Philippe Bouvard.
Après 37 ans aux commandes des Grosses têtes, ce dernier a cédé sa place à Laurent Ruquier. A partir du 30 août, tous les samedis et dimanches de 11H30 à 12H30, Philippe Bouvard «répondra aux questions que les auditeurs lui soumettront sur tous les sujets d’actualité», a précisé RTL.
Cette case horaire était précédemment occupée par «La bonne touche», le jeu présenté par Jean-Pierre Foucault. En conséquence, l’animateur «quittera la station à la fin de la saison», a ajouté la radio de la rue Bayard.
Arrivé à RTL en 1989, où il présentait l’émission «Chiffres en question», Jean-Pierre Foucault pourrait rejoindre à la rentrée la station concurrente Europe 1, au côté de Cyril Hanouna qui remplace lui-même Laurent Ruquier dans la tranche de l’après-midi, comme l’ont évoqué récemment plusieurs médias.
Contactée par l’AFP, Europe 1 n’a pas souhaité commenter cette information.


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/06/25/jean-pierre-foucault-quitte-rtl-pour-rejoindre-hanouna-sur-europe-1

mercredi 25 juin 2014

Seine-et-Marne: une fusillade fait 2 blessés

Une fusillade a éclaté cet après-midi à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne) faisant au moins deux blessés dont l'un dans un état "sérieux", a appris l'AFP de sources concordantes.

Les "échanges de coups de feu" ont eu lieu vers 17h00 dans cette commune de grande banlieue à 35 kilomètres à l'est de Paris, faisant deux blessés, a relaté une source proche du dossier. L'un d'entre eux était dans un état "sérieux" et a été transporté à l'hôpital en hélicoptère, a ajouté une deuxième source.

La police judiciaire de Melun a été saisie de l'affaire, a-t-elle ajouté.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/25/97001-20140625FILWWW00339-foucault-quitte-rtl-pour-rejoindre-europe-1.php

Exclusif. Perquisition à Monaco au domicile du gendre et de la fille de Hélène Pastor

Selon nos informations, la police judiciaire monégasque perquisitionne en ce moment l'appartement de Wojciech Janowski, le gendre de Hélène Pastor.
Logement qu'il occupe avec sa femme Sylvia boulevard de Suisse à Monaco. L'appartement est situé au quinzième étage d'un immeuble très cossu qui comporte trois blocs.
>> LIRE AUSSI. Le point complet sur l'enquête
Contactée, la Sûreté publique monégasque ne dément pas l'information, indiquant "que l'enquête se poursuit activement, sur commission rogatoire internationale, dans le cadre de la commission d'entraide judiciaire franco-monégasque".
Depuis le début de l'affaire les polices judiciaires françaises et monégasques travaillent très étroitement.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/exclusif-perquisition-a-monaco-au-domicile-du-gendre-et-de-la-fille-de-helene-pastor.1796389.html

Empalot. Une fillette de 8 ans attaquée par un molosse

Une fillette de 8 ans a été hospitalisée aux urgences pédiatriques de Purpan, hier, peu après 18 heures, après avoir été attaquée par un chien de première catégorie, chien classé dangereux. L'attaque s'est produite au cœur du quartier Empalot, dans des circonstances qui restent encore à établir de manière précise. Le chien et son maître ne se trouvaient pas sur les lieux lorsque les premiers secours sont arrivés. La fillette a été mordue au visage, à hauteur des lèvres supérieures et inférieures. Policiers et pompiers se sont rendus sur les lieux. La victime, choquée, a été prise en charge par les secours. Les policiers ont effectué des recherches dans le secteur pour retrouver la trace de l'animal, qui ne portait visiblement pas de muselière, et de l'individu qui était avec lui.

mardi 24 juin 2014

Selon Hugues Aufray, Renaud "ne va pas très bien"

Interrogé samedi sur RTL, Hugues Aufray s’est confié sur l’état de santé de son ami, Renaud. Selon lui, le chanteur « ne va pas bien » et « a besoin d’argent ».
C’est à l’occasion de la sortie de l’album « La Bande à Renaud », sur lequel 15 artistes ont repris des titres du répertoire du chanteur, qu’Hugues Aufray a donné des nouvelles du très discret Renaud : « J'adore Renaud, je souffre beaucoup de le voir souffrir comme ça ». Des nouvelles plutôt inquiétantes donc.
« J'ai essayé de l'aider lorsqu'il vivait encore à Paris, parfois en la ramenant du restaurant dans un drôle d'état. Je lui ai proposé de faire une tournée, j'aurais fait la première partie, il a répondu ‘pourquoi pas’ » confie-t-il. Et de préciser : « Mais il n'est pas en état ».
L’interprète de Santiano, âgé de 84 ans, a également fait des allusions aux problèmes d’argent de Renaud. « J’espère que le disque va marcher car je pense qu'il a besoin d'argent. J'espère que les interprètes ne vont pas toucher leurs droits et feront un don à une association » a-t-il commenté.
Mais que les fans de Renaud se rassurent. Selon son gendre, le chanteur Renan Luce qui a épousé Lolita Séchan en 2009, "il va bien, il est dans son Sud adoré, entouré d'amis et de soleil, il vous embrasse", ajoutant tout de même : "Il y a des hauts et des bas".

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=28144&WS=291720_2501986&WA=5407

Schumacher : le CHU de Grenoble porte plainte pour vol du dossier médical

L'hôpital de Grenoble, où a été hospitalisé Michael Schumacher pendant six mois, a porté plainte pour vol du dossier médical de l'ex-pilote de formule 1 Michael Schumacher.
La plainte a été déposée la semaine dernière après le transfert du champion allemand, âgé de 45 ans, à l'hôpital de Lausanne, selon la même source. La porte-parole de Michael Schumacher, Sabine Kehm, a dit lundi dans un communiqué que "l'achat de tels documents/données ainsi que leur publication sont interdits". "Les données du dossier médical sont hautement confidentielles et ne peuvent pas être rendues accessibles au public", souligne-t-elle dans le communiqué, en annonçant qu'une plainte pénale serait déposée à chaque fois qu'un média publiera ces documents.
"Depuis quelques jours, des documents/données volés, dont le fournisseur prétend qu'il s'agit du dossier médical de Michael Schumacher, sont proposés à certains représentants des médias contre rémunération", est-il rapporté dans le communiqué. "Nous ne pouvons pas juger si ces documents sont authentiques. Mais le fait est : les documents sont volés. Le vol a été dénoncé. Les autorités chargées des enquêtes ont été saisies", dit Mme Kehm.
Le voleur vend les documents à 48 000 €
Selon le site internet du Dauphiné Libéré, les avocats suisses de la famille Schumacher ont également déposé plainte, par fax adressé au procureur. Le parquet de Grenoble n'a pu être joint lundi soir. D'après le quotidien régional, le vol serait celui des deux premières pages d'un dossier qui en compte une dizaine. Le système informatique du CHU de Grenoble, écrit-il, ferait l'objet d'une expertise afin d'établir s'il a pu être piraté ou utilisé frauduleusement. Michael Schumacher a été hospitalisé à Grenoble pendant 6 mois après son grave accident de ski en décembre 2013 à Meribel, dans les Alpes Françaises.
Selon le journal allemand Bild-Zeitung, le "vendeur" de ces documents réclame 60 000 francs suisses (48 000 €) aux journaux auxquels il propose ces documents. Lundi dernier, Michael Schumacher a quitté l'hôpital de Grenoble lundi pour celui de Lausanne (Suisse), dans la plus grande discrétion. Sa porte-parole a dit qu'il n'était plus dans le coma. La famille de l'ex-pilote de Formule 1 réside à Gland, non loin de Lausanne.

http://www.midilibre.fr/2014/06/23/schumacher-le-chu-de-grenoble-porte-plainte-pour-vol-du-dossier-medical,1013273.php

lundi 23 juin 2014

Hilsenheim : une femme tuée par balle, le suspect se rend après une nuit retranché chez lui

Une femme est décédée des suites d'une blessure par balle à Hilsenheim.Un homme suspecté d'être impliqué dans ces faits s'était retranché à son domicile et s'est finalement rendu ce matin à 8 h.
L’homme a  fini par sortir de son domicile spontanément et a été interpellé sans violence, à l’issue d’une nuit de négociations et après l’arrivée sur place d’une équipe du GIGN. Le forcené, membre d’un club de tir, est soupçonné de s’être rendu dimanche en début de soirée chez son ex-femme, dont il était séparé depuis 2008. Il lui a semble-t-il tiré une balle dans le thorax, la touchant mortellement, puis est retourné chez lui, dans la commune voisine de Wittisheim, où il s’est retranché. Le couple avait deux enfants de 17 et 21 ans.

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/06/23/hilsenheim

Un homme mort depuis plusieurs jours découvert à son domicile à Cannes

Le corps sans vie d'un homme de 61 ans a été découvert ce dimanche matin à Cannes.
Inquiet de ne plus avoir croisé son voisin âgé et malade depuis mardi, un des locataires d’un immeuble de la rue Alfred-de-Musset, à Ranguin, a donné l’alerte.
Dans le studio, situé au rez-de-chaussée, les policiers ont découvert le corps inerte du sexagénaire, décédé il y a cinq jours au moins.
Au vu des premières constatations il semblerait que la mort soit d’origine naturelle.
L'homme vivait seul depuis des années dans ce petit appartement sale et encombré de déchets.

http://www.nicematin.com/cannes/un-homme-mort-depuis-plusieurs-jours-decouvert-a-son-domicile-a-cannes.1793143.html

Vaste opération anti-crack à Paris

Au moins une trentaine de personnes, soupçonnées d'être impliquées dans un vaste trafic de drogue, ont été interpellées lundi matin lors d'une importante opération de police dans une cité du XIXe arrondissement de Paris, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Une opération entre Paris et Aubervilliers. Près de 150 policiers sont intervenus dès 6h00 dans cette cité sensible du XIXe, la cité Reverdy, réputée être une plaque tournante parisienne de la drogue, a assuré l'une des sources, confirmant une information de I-télé. Les policiers ont également agit à Aubervilliers, où au moins deux des individus recherchés n'ont pu être interpellés.
Les enquêteurs ont ciblé "un clan familial, fort de dix-sept frères et soeurs", dixit Le Point, qui ajoute : "la revente de crack et de cocaïne rapporte 6 000 à 8 000 euros par jour au clan familial. Les bénéfices seraient réinvestis au Mali et au Sénégal. Selon une source policière, parmi les interpellés, plusieurs appartiennent à la même famille, probablement "les têtes du réseau".
Le fruit d'une longue enquête. Cette opération intervient après plus de six mois d'enquête menée par la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne. "Cela fait un bout de temps qu'on travaille dessus", a assuré la source policière.
 

dimanche 22 juin 2014

Gironde : la voiture s'embrase après un accident, un passager tué

Samedi, à 5 heures, le conducteur d'une puissante berline allemande a effectué une embardée alors qu'il circulait sur la RD 107, en direction de la plage du Gressier, au Porge.
 
À la sortie de l'agglomération, l'automobiliste a quitté la route dans une courbe pour percuter violemment une buse sur un pont et effectuer plusieurs tonneaux. La voiture s'est embrasée.
Le conducteur, un habitant de Saint-Macaire de 32 ans et la passagère avant, une jeune femme de 24 ans, ont pu s'extraire de l'habitacle mais le passager arrière est malheureusement resté coincé et est décédé. Son identité n'a pas encore été confirmée par les services enquêteurs.
Le conducteur, légèrement blessé, a été secouru par les sapeurs-pompiers et hospitalisé à la clinique d'Arès avant d'être placé ensuite en garde à vue par les gendarmes. Il a subi un prélèvement sanguin et un dépistage de produits stupéfiants. Les résultats ne sont pas encore connus. La passagère avant souffrant de fractures des membres inférieurs a été transportée au Tripode à Bordeaux.

http://www.sudouest.fr/2014/06/22/gironde-la-voiture-s-embrase-apres-un-accident-un-passager-tue-1593079-2733.php

Dans un état grave après un plongeon dans la piscine

Un accident s'est produit ce samedi après-midi à la piscine de plein air de la Charbonnière à Ancenis.

Il est 17 heures, samedi, quand ce jeune garçon, venu à la piscine en famille, se jette à l'eau. Il a été pris d'un malaise immédiatement et n'a pas pu remonter à la surface. Il était inconscient quand il a été secouru par les maîtres nageurs. Les pompiers, les gendarmes et le maire étaient sur place. La victime, un Nantais de 18 ans, a été héliportée au CHU de Nantes, dans un état grave.
La piscine restera fermée dimanche

http://www.ouest-france.fr/fait-divers-dans-un-etat-grave-apres-un-plongeon-dans-la-piscine-2640056

Pibrac. Sauvée de la noyade par sa maman

Mi-mai, une petite fille de 22 mois est tombée dans la piscine, à Pibrac. Elle a été sauvée notamment par sa mère. Une femme qui témoigne «parce que ça n'arrive pas qu'aux autres».
Un pavillon sans prétention à Pibrac avec un grand jardin et des jouets d'enfants. Une petite fille de 23 mois joue sur la pelouse. Sa mère ne la quitte jamais des yeux. Cette enfant qui sourit à la vie appartient à la classe des miraculés. «Elle entame déjà sa deuxième vie», confie sa mère. Deuxième vie parce que mi-mai, un mercredi en début de soirée, sa vie s'est arrêtée de longues minutes.
«Une incompréhension avec mon mari. Je lui ai demandé de lui donner son bain. Je n'ai pas entendu qu'il devait d'abord terminer quelque chose sur l'ordinateur. Tout d'un coup nous avons réalisé qu'elle avait disparu.» Panique dans la maison, tout le monde court. «La piscine des voisins, c'est la première chose à laquelle nous avons pensé». Le père s'est précipité mais n'a rien vu. «J'ai couru jusqu'au bout du chemin. Je suis revenue, je suis repartie à la piscine…» L'enfant avait coulé dans l'eau glacée. «Je l'ai sortie et j'ai tout de suite commencé le massage cardiaque.» Un geste de premier secours, celui qui permet aujourd'hui à l'enfant de profiter de sa vie.
«On peut croire que les lieux sont sécurisés, que nous sommes des parents attentifs mais il n'existe aucune surveillance sans faille. Très tôt dans ma vie de mère, j'ai ressenti le besoin d'apprendre ces gestes qui sauvent comme une nécessité.» Un cours, puis un recyclage un an plus tard, et encore un deuxième. «Il ne faut pas oublier. J'ai suivi ces formations au sein de mon entreprise mais on peut apprendre un peu partout. Il faut le faire», affirme cette mère de quatre enfants.

«Si je n'avais rien fait...»

«Vous savez, c'est terrible. J'ai massé ma fille inerte pendant près de 20 minutes. J'ai failli arrêter pensant que c'était fini, que c'était trop tard. Mais je savais qu'il fallait masser jusqu'à l'arrivée du Smur. Les médecins de Purpan ont été formidables surtout qu'elle a subi un deuxième arrêt cardiaque en arrivant à l'hôpital. Ils l'ont sauvée. Aujourd'hui elle semble en forme et pourtant… Je suis contente, maintenant j'arrive à en parler presque sans pleurer. Si je n'avais rien fait, comment je pourrais vivre aujourd'hui ?»
Cette femme ne donne pas de leçon. Le récit de son expérience suffit. «Comment expliquez qu'il faut sécuriser les piscines ? Qui ne connaît pas une personne dont l'enfant a failli se noyer ? À l'installation, nous regardions avec nos voisins l'efficacité de la bâche à barre et de leur alarme, pour nous rassurer eux et nous. Trois semaines avant l'accident, nous en discutions encore avec eux. Nous voulions être certain que nos enfants ne pouvaient pas tomber…» Seulement 24 heures avant l'accident, le propriétaire a mis des produits dans son bassin et a oublié de vérifier le fonctionnement de l'alarme. «Comment le lui reprocher ?, interroge la mère. Ils s'en veulent tellement.»

Il faut se former

Pendant plusieurs jours, ces parents sont restés en réanimation auprès de leur enfant «pour lui donner le maximum d'énergie, d'amour». Et là aussi, ils ont croisé d'autres drames de la vie quotidienne. «Une petite fille ébouillantée par une casserole d'eau brûlante. Elle a échappé quelques secondes à sa mère. Ce n'est pas sa faute. Ce n'est pas la mienne, ni celle de mon mari, si notre fille s'est retrouvée dans cette piscine. Cela peut arriver. C'est un cauchemar. Et une grave erreur de croire que la surveillance suffit. Elle est essentielle, elle permet d'éviter de nombreux drames mais pas tout. Alors il faut être prêt. À combattre un arrêt cardiaque, un étouffement, une brûlure. Écrivez-le : il faut se former aux premiers secours !»

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/22/1905166-pibrac-sauvee-de-la-noyade-par-sa-maman.html

samedi 21 juin 2014

Sauvetage en mer. Le plaisancier retrouvé inconscient hier est décédé

Hier, le Cross Jobourg orchestrait une opération de sauvetage pour récupérer un plaisancier inconscient, à bord de son voilier échoué dans la rade de Cherbourg.
Jeudi après-midi en rade de Cherbourg, une évacuation médicale d'un plaisancier inconscient a été préconisée. 
Malgré son héliportage, les premiers secours prodigués par les pompiers et la prise en charge à l'hôpital Pasteur, la préfecture maritime a annoncé ce vendredi que le passager du voilier était décédé hier. 

http://www.ouest-france.fr/sauvetage-en-mer-le-plaisancier-retrouve-inconscient-hier-est-decede-2636879

La secrétaire de mairie rédigeait des faux

L'ancienne secrétaire du syndicat intercommunal de la vallée du Dadou (SIVD) et de la mairie de Saint-Genest-de-Contest comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Castres. Poursuivie pour avoir falsifié des procès-verbaux de délibération de ces deux collectivités et d'en avoir fait usage pour rédiger un faux contrat de travail au profit de son fils, elle a été condamnée à 8 mois de prison assortis du sursis et mise à l'épreuve.
Un stratagème que la quinquagénaire sud-tarnaise a justifié par des troubles bipolaires mais aussi et surtout par une situation financière catastrophique. Maître Hervé Rénier, avocat de la partie civile, a pour sa part souligné la gravité du dossier pouvant relever d'une cour d'assises et dénoncé l'existence d'autres faits de même nature ayant fait l'objet de plaintes. L'affaire semble donc loin d'être terminée.

Près de 8 000 € détournés

Le 9 septembre 2013, alerté par le percepteur qui relève des anomalies dans ses dépenses, le syndicat intercommunal dépose plainte par l'intermédiaire de sa présidente. Quelqu'un, en effet, a établi de faux bordereaux de paiement et détourné les sommes mais également rédigé un faux contrat de travail et édité de fausses fiches de paie au nom d'un individu n'ayant jamais travaillé pour le SIVD.
Plus de 3 600 € ont ainsi été crédité sur le compte de cet inconnu. Trois jours plus tard, la mairie de Saint-Genest-de-Contest dépose plainte à son tour pour des faits identiques et portant sur les mêmes sommes.
Rapidement, les soupçons s'orientent sur une quinquagénaire, employée au secrétariat des deux organismes plaignants. Dès lors, cette dernière reconnaîtra les faits et les expliquera par la peur de manquer d'argent et de ne pouvoir faire face aux lourdes mensualités qu'elle devait assumer seule après son divorce.
Profitant de sa position de secrétaire dans les deux structures, elle en falsifiait les procès-verbaux de délibérations et s'appuyait sur des projets d'embauche évoqués en réunion, mais restés sans suite, pour établir des contrats de travail et des fiches de paie au nom de son fils, mineur au moment des faits.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/21/1904531-la-secretaire-de-mairie-redigeait-des-faux.html

vendredi 20 juin 2014

Contresens mortel au péage de l'île de Ré (17) : le Département est-il responsable?

En août 2010, une jeune conductrice avait pris la route à contresens faute de pouvoir acquitter le péage, provoquant une collision frontale qui lui avait coûté la vie. La famille avait engagé une action contre le Département. Réponse du tribunal dans 15 jours
Le Conseil général est-il, au moins en partie, responsable de la mort d'une jeune automobiliste qui avait fait demi-tour au péage du pont de l'île de Ré, faute d'avoir pu acquitter le péage ? C'est le dossier qu'a examiné mercredi matin le tribunal administratif de Poitiers.
 
Le 20 août 2010, Anne-Laure Marchand, une automobiliste de 28 ans originaire de Marans, avait rebroussé chemin au niveau d'une des cabines car elle ne disposait pas de moyens de paiement. Dos au péage, Anne-Laure Marchand était repartie à contresens, provoquant une collision frontale. La jeune femme était décédée et les quatre personnes de l'autre véhicule,blessées.
Persuadés que le Département, gestionnaire du péage, et ses salariés portent une part de responsabilité dans le décès de la jeune femme, ses proches ont déposé plainte pour homicide involontaire. Une information est toujours en cours, dans laquelle le surveillant est mis en examen et la péagiste a été placée sous le statut de témoin assisté. 
Une seconde action est engagée devant le tribunal administratif, qui s'est réuni mercredi, pour mettre en cause la responsabilité civile du Département. Le tribunal rendra sa décision le 3 juillet.

http://www.sudouest.fr/2014/06/19/contresens-mortel-au-peage-de-l-ile-de-re-17-le-departement-est-il-responsable-1590601-1391.php

Info LCI. Saint-Denis : le caïd de la drogue en cavale arrêté

Ouahid Ben Faïza s'était évadé le 4 juin dernier grâce à des complices déguisés en peintre venus le chercher lors d'une visite médicale. Il a été arrêté la nuit dernière au Blanc-Mesnil par les enquêteurs de la police judiciaire.

La cavale aura duré à peine 15 jours. Ouahid Ben Faïza, considéré comme l'un des parrains du trafic de drogue de La Courneuve, a été interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis par les enquêteurs de la police judiciaire, révèle LCI. ll était seul et a été interpellé à 23H30 sans opposer de résistance sur la voie publique devant l'hôtel où il se cachait, a précisé une source policière à l'Afp. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est rapidement "félicité de cette arrestation et de la mobilisation des services de police qui l'a permise". Incarcéré depuis 2011 à la maison d'arrêt de Villepinte, Ouahid Ben Faïza s'était évadé le 4 juin au matin avec l'aide de plusieurs hommes armés alors qu'il se trouvait à l'hôpital de Saint-Denis pour un examen médical.
L'évasion avait eu lieu au moment où le détenu, accompagné par quatre surveillants de prison non armés, s'apprêtait à remonter à bord du fourgon de  transport cellulaire, à l'issue de sa consultation. D'après une source proche de l'enquête, un commando composé de cinq hommes,  arrivés devant l'hôpital à bord d'un fourgon blanc, a alors "attaqué les  surveillants" et "les a obligés à libérer le détenu" en les menaçant avec des armes. D'après Christophe Ragondet, du syndicat policier Alliance, les membres du commando étaient "camouflés en peintres" ou en "ouvriers du bâtiment" et "attendaient calmement" à l'extérieur de l'hôpital. "L'opération était très  bien préparée", a-t-il assuré.   Les surveillants qui accompagnaient le détenu n'étaient par ailleurs pas  armés.
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Ouaihid Ben Faïza, originaire de la cité des 4.000, à La Courneuve, avait été condamné en juillet 2012 à huit ans de prison par le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir importé depuis les Pays-Bas du cannabis en provenance du Maroc, entre 2010 et 2011. Son frère Sofiane, 24 ans, reconnu coupable comme lui d'"association de malfaiteurs" et de "trafic de stupéfiants", avait écopé lors de ce même procès de six ans de prison et de 50.000 euros d'amende. La famille Ben Faïza défraie depuis plusieurs années la chronique judiciaire dans le département, avec la famille rivale des Houmani. Certains de leurs membres sont considérés par la police comme les parrains du trafic de drogue en Seine-Saint-Denis. En avril 2013, un autre frère de Ouaihid, Mohamed Ben Faïza, en cavale depuis sa condamnation pour trafic de stupéfiants quatre mois plus tôt, avait été arrêté dans le XVIe arrondissement de Paris. Le jeune homme, âgé de 31 ans, avait déjà été condamné pour son implication dans une fusillade entre trafiquants, qui avait coûté la vie à un garçonnet de onze ans en 2005, dans la cité des 4000.
 

jeudi 19 juin 2014

Accident à Jardres : un jeune homme évacué vers le CHU de Poitiers

C'est à une vitesse de 90 km/h que s'est déroulé l'accident. Vers 12 h 30 sur la départementale 951, commune de Jardres, un jeune homme conduisant un deux-roues a été percuté par un véhicule. Le choc aurait eu lieu lors d'une tentative de dépassement effectuée par l'automobile.
Violemment percuté, le jeune conducteur du deux-roues a été transporté au centre hospitalier universitaire de Poitiers. Les secours n'ont pas donné davantage de précision.
Des gendarmes de la communauté de brigade Chauvigny-Saint-Julien-l'Ars, ainsi que des pompiers de Chauvigny et Poitiers sont intervenus.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Faits-divers-justice

Le colis piégé artisanal venait d'un voisin excédé

L'homme qui avait déposé un colis piégé devant un pavillon d'Aussillon a été identifié par la police et se trouve actuellement en garde à vue. Il s'agit d'un voisin, excédé semble t-il par des actes de vandalisme qui aurait cherché à se venger ou à faire peur.
C'est une histoire de vengeance qui fait froid dans le dos. On a appris hier qu'un habitant d'Aussillon, âgé de 54 ans, avait été placé en garde à vue mardi et qu'il serait à l'origine du colis piégé artisanal déposé devant une maison proche de chez lui le 2 juin dernier. Ce jour-là en effet, une femme qui habite rue Jean-Baptiste Corot à Aussillon avait découvert en fin de matinée un colis déposé devant sa porte et destiné à son frère.
En son absence, la jeune femme décide d'ouvrir le paquet mais un bruit suspect l'intrigue et elle décide d'appeler la police. En réalité, il s'agissait d'un colis piégé, contenant une sorte de détonateur et une substance qui reste à déterminer. Mais le dispositif de mise à feu n'a pas fonctionné, où bien n'était pas en mesure de provoquer une explosion.
Après une enquête de terrain, menée notamment par la BSU du commissariat de Mazamet, aidée par la police judiciaire de Toulouse, les soupçons se sont concentrés sur une personne habitant le même quartier. Un homme sans histoire et inconnu de la police qui a été confondu par son ADN retrouvée sur le paquet piégé.
Placé en garde à vue mardi matin, il aurait expliqué qu'il en voulait énormément à ce voisin, mis en cause dans un cambriolage et des dégradations commises sur sa maison il y a quelques mois.
Il se serait «fixé» sur ce personnage, excédé au point de monter une vengeance d'une incroyable disproportion.

Le colis était-il vraiment dangereux ?

L'enquête qui doit se poursuivre devra déterminer si effectivement le colis que l'homme a fabriqué lui-même pouvait blesser (voire pire) ou bien n'était pas dangereux et seulement destiné à faire peur. Des investigations complémentaires semblaient nécessaires à l'issue de la garde à vue qui s'est d'abord déroulée dans les locaux du commissariat de Mazamet puis dans ceux de la police judiciaire de Toulouse.
L'homme mis en cause est très bricoleur, passionné de mécanique et de motos anciennes et on ne lui connaît pas d'antécédents judiciaires.De source proche de l'enquête, il aurait convenu lui-même de l'énormité de son geste mais après coup et notamment pendant sa garde à vue.
Hier en fin de journée, le procureur de la République de Toulouse Michel Valet a simplement confirmé que le gardé à vue devait être présenté dans la soirée devant un juge du pôle d'instruction de Toulouse en vue de sa mise en examen. Mais il était encore trop tôt pour dire si l'enquête allait se poursuivre dans le cadre d'une «tentative d'assassinat» ou bien allait s'orienter sur le principe d'un colis piégé mais inoffensif.
Dans tous les cas, la frayeur qu'a pu provoquer ce colis suspect est énorme, chez son destinataire bien sûr mais aussi dans le quartier de la Falgalarié à Aussillon qui a été bloqué une partie de la journée ce 2 juin dernier, le temps que les démineurs agissent.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=27835&WS=291720_2501986&WA=5348

La grève a déjà coûté 153 millions d'euros à la SNCF

L'info. La grève se poursuit et la facture augmente pour la SNCF. Selon Guillaume Pepy, le mouvement contre la réforme ferroviaire, qui rentre dans son neuvième jour, a déjà coûté 153 millions d'euros à la compagnie. Le patron de la SNCF a lancé "il est temps de se remettre au travail" aux grévistes dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France jeudi. "Les cheminots sont légitimistes. Ils respectent les lois. L'Assemblée nationale vote aujourd'hui la réforme ferroviaire... Une fois que la démocratie s'est exprimée, il serait à l'honneur du mouvement qu'il s'arrête", explique Guillaume Pepy.
Un tiers du résultat de la SNCF. Le patron de la SNCF a remis en perspective le coût de la grève : "On a perdu 153 millions d'euros, ça fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l'année dernière. C'est énorme". Il estime donc qu'il "est temps de se remettre au travail au service public."
Des pertes partagées. La direction est restée ferme face au mouvement de grève et a déjà assuré qu'il n’y aura aucun accord concernant un possible étalement des retenues salariales liées aux jours de grève. Pas d'étalement des jours grève sur plusieurs mois et depuis le huitième jour, la bascule a eu lieu : les jours de grève ne sont plus décomptés des congés, mais deviennent des pertes nettes sur le salaire. Ce qui explique peut-être la baisse de la mobilisation observée ces derniers jours.
Un mouvement qui se poursuit. Les assemblées générales de cheminots quand même reconduit la grève à la journée de jeudi pour tenter d'influencer les députés qui débattent à l'Assemblée nationale de la réforme ferroviaire. Pendant ce temps, les députés ont validé mercredi soir un point clé de la réforme ferroviaire, l'organisation du futur groupe SNCF, en en renforçant son unité pour convaincre les grévistes de cesser leur mouvement entamé depuis plus d'une semaine.
 

mercredi 18 juin 2014

La Rochelle: 8 mois de prison ferme pour une tentative de vol avec violence

Deux hommes de 30 et 19 ans étaient impliqués dans la tentative de vol avec une arme d'une épicerie rochelaise commise le 14 juin dernier
L
es deux Rochelais, l'un âgé de 30 ans, l'autre de 19 ans, ont été condamnés ce mardi, à la suite de leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de La Rochelle, à la même peine pour leur implication respective dans une tentative de vol avec violence à l'encontre d'un épicier rochelais : 2 ans de prison dont 16 mois avec sursis mis à l'épreuve pendant une durée de deux ans. Le tribunal a aussi ordonné le maintien en détention des deux hommes.
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Un troisième protagoniste, âgé de 16 ans, répondra ultérieurement de sa participation devant le tribunal pour enfants.
Les faits ont eu lieu samedi 14 juin, vers 20h30. Le protagoniste le plus âgé, non connu de la justice, inséré socialement mais endetté, avait conduit dans sa voiture les deux autres sur le site, 55 avenue de de Coligny à La Rochelle. Il avait aussi procédé à un repérage jusqu'au seuil du commerce.
Le mineur et le jeune adulte devaient entrer dans l'épicerie et demander la caisse. Le mineur se rétractait au dernier moment et retournait au véhicule. L'autre jeune persévérait, cagoulé et armé d'une arme de poing qui s'est avérée non létale. La détermination du commerçant âgé de 68 ans le mettait en fuite.
La brigade anti-criminalité du commissariat de La Rochelle interpellait le trentenaire et le mineur en flagrant délit. Suivait l'arrestation du troisième homme.
Les enquêteurs du commissariat poursuivent leurs investigations pour d'autres braquages du même type, visant des commerces de proximité, commis durant ces dernières semaines.

http://www.sudouest.fr/2014/06/17/la-rochelle-8-mois-de-prison-ferme-pour-une-tentative-de-vol-avec-violence-1588291-1391.php

Disparition d'Amandine : un homme en garde à vue

Un an tout juste après la mystérieuse disparition d'Amandine Estrabaud, 32 ans, à Roquecourbe, un homme a été placé en garde à vue hier. Mais rien ne semble démontrer pour l'instant qu'il s'agit d'une piste sérieuse.
Très tôt hier matin, les gendarmes chargés de l'enquête pour «enlèvement et séquestration» d'Amandine Estrabaud, jeune femme de 32 ans disparue à Roquecourbe le 18 juin 2013, ont procédé à l'interpellation d'un homme domicilié semble-t-il dans le pays castrais. Cet événement dans l'enquête survient par hasard très exactement à la date anniversaire d'une disparition qui suscite une véritable émotion dans ce village proche de Castres. Pendant 48 heures, les enquêteurs vont donc pouvoir interroger cet homme mais aussi procéder à plusieurs investigations et peut-être même à des perquisitions et des auditions dans son environnement immédiat.
Mais selon un proche de l'enquête, il ne s'agirait là pour l'instant que d'une piste de plus à vérifier à partir d'éléments nouveaux qui auraient été recueillis récemment. Il est encore prématuré de dire si cette garde à vue sera fructueuse ou pas.
Dans tous les cas, il s'agit là d'une énième «porte» que les enquêteurs qui œuvrent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte auprès d'un juge du pôle d'instruction de Toulouse, souhaitent fermer. L'individu avait d'ailleurs déjà été entendu pendant l'enquête dans le cadre d'une audition classique.
Cette garde à vue démontre en tout cas que les enquêteurs n'ont pas relâché leurs efforts sur ce dossier même douze mois après les faits.
Depuis le 18 juin 2013 en effet, jour où Amandine Estrabaud a quitté son travail de surveillante au lycée Anne-Veaute à Castres vers 13 h, pour se rendre en auto-stop chez elle à Cantegaline, hameau situé au-dessus de Roquecourbe, des centaines de pistes ont été explorées par les enquêteurs. Elle a été vue une dernière fois l'après-midi même devant sa maison où elle était en train d'emménager. Mais le lendemain matin, c'est sa maman Monique Barraud qui a donné l'alerte, inquiète de ne pouvoir joindre sa fille au téléphone. On a retrouvé des chaussures d'Amandine devant sa porte restée grande ouverte ainsi qu'une de ses boucles d'oreilles égarée dans l'allée qui conduit jusqu'au petit pavillon. Et puis plus rien. Les gendarmes ont sondé l'Agout, fouillé les fossés et les forêts des alentours, inspecté les cavités et trous d'eau de cette région montagneuse. Hélicoptère, chiens de recherche à l'appui, des centaines d'auditions d'habitants, de passants ou d'automobilistes qui fréquentent régulièrement la route Castres-Roquecourbe, n'ont pas permis jusqu'à présent de comprendre comment et pourquoi Amandine a disparu. Son entourage, qui a créé un comité de soutien  s'accroche à l'espoir de la retrouver vivante, soutenu par tout un village où la rumeur d'une garde à vue s'est propagée hier comme une traînée de poudre bien qu'il ne s'agisse pas de la première réalisée par les gendarmes depuis un an.
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=27772&WS=291720_2501986&WA=5333

mardi 17 juin 2014

Emerchicourt : accident mortel impliquant une voiture et une moto

Dimanche 15 juin vers 22h30, la conductrice d'une moto a trouvé la mort en percutant une voiture à un carrefour à Emerchicourt, entre Somain et Bouchain
D'après la gendarmerie, la conductrice de la moto circulait dans le sens Somain-Bouchain sur la D 957.

Elle aurait dépassé, selon les premiers éléments de l'enquête, un véhicule léger s'apprêtant à tourner à droite au carrefour formé par les D957 - D205.

C'est lorsque la moto a entrepris le dépassement qu'elle a percuté un autre véhicule venant en sens inverse venant de s'engager sur la D957.

La conductrice de la moto est décédée lors de cet accident. Une autre personne a été blessée dans l'accident et a été transportée au centre hospitalier de Valenciennes


http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2014/06/16/emerchicourt-accident-mortel-impliquant-une-voiture-et-une-moto-499863.html

Baixas : il tire des coups de feu sur deux hommes qui lavent leurs motos

L'automobiliste a visé les victimes au niveau des jambes vendredi en fin de soirée. Arrêté par les gendarmes, il a été condamné à 2 ans ferme.
L'affaire remonte à vendredi. En fin de soirée, deux amis, âgés d'une trentaine d'années, sont occupés à nettoyer leurs motos de cross devant leur garage situé boulevard de la République à Baixas. Or, un véhicule passe au pas devant eux et s'immobilise à leur hauteur. Les occupants restent à bord de la voiture, mais semblent particulièrement intéressés par les deux roues. Et leur attitude déplaît à l'un des propriétaires.

Le ton monte rapidement. Le véhicule quitte les lieux, puis repasse devant les motards. Les insultes fusent. La voiture semble alors repartir, mais fait demi-tour et là, la surprise est de taille pour les deux amis qui aperçoivent le conducteur armé d'une carabine. Il stoppe à leur hauteur, ouvre le feu en direction de leurs jambes et redémarre en trombe en direction d'Espira-de-l'Agly. Heureusement, une balle ricoche et érafle le protège-tibia d'une des victimes sans qu'aucun des deux amis ne soit atteint.
Les gendarmes de la brigade de Rivesaltes, alertés, lancent aussitôt une enquête, tandis qu'un dispositif de recherches est mis en place sur le secteur. En vain... Au vu de la nature des faits qualifiés de 'tentative d'homicide', les investigations sont confiées à la brigade de recherches, sous le commandement de la compagnie de Rivesaltes. Avec peu d'éléments... Les déclarations des victimes, choquées, restent confuses. L'enquête d'environnement reste d'abord infructueuse, malgré le relevé d'une plaque d'immatriculation par les caméras de surveillance. L'identification du véhicule ne correspondant pas au signalement des individus. Pour autant, dans la nuit, les enquêteurs parviennent à établir le profil du conducteur.
Le rapprochement est fait avec un individu arrivé depuis peu dans la région, mis en cause dans une affaire de vol, et qui serait domicilié sur Rivesaltes. Ils finissent par remonter ses connaissances et repèrent enfin le véhicule concerné sur Cases-de-Pène.
Dès le lendemain matin, une opération est lancée avec l'aide du PSIG de Rivesaltes, permettant d'interpeller les deux suspects dont l'un n'est âgé que de 16 ans. Les perquisitions effectuées ont amené à la découverte de l'arme incriminée, à savoir un calibre 22 long rifle doté d'un silencieux. Placés en garde à vue, les mis en cause ont reconnu leur présence sur les lieux. Le mineur a été mis hors de cause, tandis que le conducteur, âgé de 22 ans, a été déféré à l'issue de son audition et placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement en comparution immédiate hier devant le tribunal correctionnel. Il a été condamné à deux ans de prison ferme. Son sursis ayant été révoqué pour de précédents faits de violences.

http://www.lindependant.fr/2014/06/17/il-tire-des-coups-de-feu-sur-deux-hommes-qui-lavent-leurs-motos,1895438.php

Les braqueurs du «Leader-Price» de Sapiac arrêtés

Malgré un mutisme total de la part des enquêteurs, il est avéré que les auteurs du vol à main armé commis fin décembre 2 013 au magasin «Leader Price» de Sapiac ont été arrêtés. La double arrestation s'est passée la semaine dernière à l'heure légale du laitier dans le quartier de Beausoleil. Les policiers de la BSU avaient reçu le renfort de la BRB (brigade de répression du banditisme) du SRPJ de Toulouse avec laquelle elle travaillait en co-saisine depuis le début de l'enquête ainsi que de l'unité d'élite de la police : le GIPN venu de Bordeaux. Les auteurs de ce braquage ont été présenté au parquet et l'un des deux s'est vu notifier un écrou à la fin de son audition à la maison d'arrêt de Beausoleil. L'autre étant placé sous contrôle judiciaire. Tous les deux répondront d'extorsion de fonds aggravée par usage d'armes.

235 € de butin

Les faits se déroulent donc le jeudi 26 décembre à 15 h 45.En ce milieu d'après midi, le magasin Leader-Price de Sapiac est plutôt calme, la clientèle parsemée. Seules deux caisses sont ouvertes et deux hôtesses sont à leur poste. «On a vu arriver deux mecs bizarres avec le visage dissimulé sous une cagoule, raconte l'une d'elle. Ils ont tapé un grand coup contre la porte vitrée avant de se diriger direct vers nous.
Ils portaient chacun une arme de poing. Et là, ils nous ont fait remettre ce qu'il y avait dans nos caisses». «Pas grand-chose», commentait après coup la responsable du magasin. On sait qu'aujourd'hui, les grandes enseignes ne conservent plus d'argent dans leurs caisses lesquelles sont régulièrement vidées dans un coffre inaccessible au personnel présent. Le duo n'a donc pas cherché plus loin que le faible contenu de ces deux caisses (235 €).
L'affaire a duré moins de deux minutes, les deux individus repartant comme ils étaient venus, à pied. C'est du moins ce qu'assurent alors les témoins directs de la scène et le personnel du magasin.

Le braqueur de Décathlon neutralisé et écroué aussi

Trois jours avant c'est en fin de journée qu'un homme armé d'un fusil à pompe faisait irruption dans le magasin Décathlon à Albasud. Il s'était t fait remettre le contenu du coffre après avoir maîtrisé les cinq employés présents. Là aussi le travail d'investigations et d'enquêtes du SRPJ de Toulouse et du groupe de la BRB l'homme était interpellé en région toulousaine, entendu et écroué. Il répondra sûrement devant les assises de vol avec arme.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/17/1901744-les-braqueurs-du-leader-price-de-sapiac-arretes.html

Montpellier / Valras : sauvé in extremis de la noyade

Vendredi matin, alors que les sauveteurs de la SNSM de Valras allaient prendre leur poste, un attroupement les a alertés. Ils ont très vite compris qu'un homme était sur le point de se noyer.
Plus de peur que de mal, finalement. Le baigneur a été sorti de l'eau sans dommage et pris en charge par les secours, plus choqué qu'autre chose. Les secouristes rappellent une règle de sécurité de base : "Quand on part faire de la plongée en apnée, on dit où on va et surtout on est accompagné". Pour mémoire :  en 2012, il y a eu 1 200 accidents de baignade dont 500 mortels.

http://www.midilibre.fr/2014/06/16/universites,1008476.php

lundi 16 juin 2014

Agen : exclu de la discothèque, il tente d'y rentrer en voiture

Alcoolisé, l'homme s'était fait sortir de la boîte de nuit. N'ayant pas apprécié cette mise à l'écart, il est revenu à la charge au volant de son véhicule
Un quinquagénaire, originaire de La Croix-Blanche (47), s'est fait sortir par les videurs de la discothèque agenaise Le Cesar Palace, vendredi soir peu après minuit, en raison de son état d'ivresse trop prononcé. Une mesure que l'homme a très mal vécue.
 
Une fois sur le parking, il est ainsi allé chercher sa voiture pour foncer dans la porte blindée de l'établissement. Dans son geste de folie, il n'a pas fait de blessé. Interpellé puis conduit au centre hospitalier, il s'est là encore illustré en s'enfermant dans une pièce où il a commis de nouvelles dégradations avant d'être placé en cellule de dégrisement.
Interrogé tard samedi, l'homme a été remis en liberté avec une invitation délivrée par le parquet à comparaître le 17 juillet, pour violence avec arme par destination, mise en danger de la vie d'autrui et dégradations volontaires.

http://www.sudouest.fr/2014/06/16/faits-divers-1586465-4584.php

Attention aux as de la fauche

Ils adorent la foule des transports en commun ou des marchés, la tranquillité des terrasses de café ou des prairies ensoleillées. Les pickpockets et autres voleurs à la tire profitent de tout. Attention danger !
Trente-quatre ! Trente-quatre victimes identifiées en quelques semaines seulement sur Toulouse. «À Cannes pendant le festival ou lors de son passage à Marseille, il a dû, aussi, faire des victimes», admet un policier. L'homme dont on parle, 53 ans et déjà 17 ans de prison accumulées dans sa carrière de voleur, n'est pas violent. En revanche, pour dérober une carte bancaire en deux secondes tout en vous aidant à nettoyer votre vêtement sur lequel il venait de mettre un peu de compote, c'est un champion (nos éditions du 7 et 12 juin). Un artiste, dont son genre, qu'il vaut mieux éviter.
Arrêté par les policiers de la sûreté en flagrant délit, il a regagné sa deuxième maison : la prison. Mais pour un voleur écarté, combien guette la moindre inattention pour s'emparer d'un portefeuille, d'une carte bancaire, d'un téléphone ? «Même si notamment pour les vols de téléphone, nous savons qu'il existe de fausses plaintes, ces délits progressent», admet un policier. Pas de chiffre mais une réalité et le sentiment que souvent, les victimes aident les voleurs. «Les pickpockets aiment la foule. Le métro ou le bus bondé, le marché Cristal ou Victor-Hugo un dimanche, les fast-foods», énumère un enquêteur de la sûreté. Dans ces lieux, les sacs à main doivent être fermés, les portefeuilles à l'abri dans une veste ou un blouson aux poches fermées et le téléphone portable ne doit pas facilement tenter la main d'autrui.
«La personne qui fait ses courses et laisse son porte-monnaie dans son cabas tout en choisissant fruit ou légume prend autant de risque que le client qui, le soir dans un bar, abandonne sa veste dans un coin pendant qu'il rigole avec ses amis en buvant un verre», rappelle un policier. Et côté méfiance, les faux amis ne manquent pas. On connaît les dégâts causés par «le compoteur», et plus d'un jeune toulousain s'est retrouvé sans le sou après quelques pas de danse réalisés, dans un grand sourire au milieu de la nuit. «Les voleurs repèrent les noceurs un peu fatigués. Ils les invitent à danser en rigolant mais en profitent surtout pour leur vider les poches», explique un policier.
La parade magique n'existe pas. «Si la méfiance. Il ne faut pas faciliter le travail des voleurs», insiste un policier. Des choses simples aussi comme dissimuler le clavier quand on tape son code secret, au fast-food ou au supermarché. Derrière vous se trouvent peut-être des yeux malhonnêtes. Et avec son code secret, une carte bancaire est définitivement très pratique

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/16/1901312-attention-aux-as-de-la-fauche.html

Un jeune homme grièvement blessé dans un accident de la route -

Grave accident de la route ce dimanche matin, peu avant 7h sur la départementale 4085 en direction de Sisteron, à Salignac. En effet, un jeune homme, originaire de Valbelle, a perdu le contrôle de son véhicule, avant de percuter un arbre. A l’arrivée des secours, l’homme était conscient mais gravement blessé, il a dû être désincarcéré puis évacué sur l’hôpital Nord de Marseille par hélicoptère

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dimanche 15 juin 2014

Loire. Un motard grièvement blessé après une perte de contrôle

L’accident est survenu vers midi dans le Roannais, sur une départementale reliant les communes de Commelle-Vernay et de Cordelle

Un motard, âgé de 26 ans, a perdu le contrôle de son deux-roues dans un virage à droite pour une raison indéterminée. Souffrant de multiples contusions et d’un traumatisme thoracique selon les premières constatations médicales, il a été transporté à l’hôpital de Roanne.

http://www.leprogres.fr/loire/2014/06/15/un-motard-grievement-blesse-apres-une-perte-de-controle

Landes : une maison détruite dans un violent incendie à Sore

Une explosion sans doute liée au gaz a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde

Ce samedi en début de soirée, un incendie a entièrement ravagé une maison d'habitation, au lieu dit Barthe, sur la commune de Sore près de Pissos. Les 180 mètres carrés du pavillon ont été détruits, d'autant qu'une violente explosion, vraisemblablement liée au gaz, a achevé de souffler la bâtisse. La déflagration a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde.
 
Heureusement, le sinistre n'a pas fait de victime puisque les propriétaires s'étaient absentés. D'après un témoin, le chien resté attaché dans le jardin a pu être secouru.
Les sapeurs-pompiers de Sore et de Pissos se sont rapidement rendus sur les lieux afin de maitriser l'incendie et surtout d'éviter la propagation des flammes à la forêt toute proche.

http://www.sudouest.fr/2014/06/14/landes-une-maison-detruite-dans-un-violent-incendie-a-sore-1585540-3487.php

Seine-et-Marne : un homme meurt poignardé à Mitry-Mory

Un homme de 27 ans est décédé dimanche vers 1 heure du matin à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) après avoir été frappé au couteau au niveau de la carotide. Les circonstances du drame sont encore floues.

Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée à la sûreté départementale, il résulte d’une altercation entre le gérant d’une pizzeria située rue d’Évreux, et une bande de jeunes, vraisemblablement venus pour en découdre, dont faisait partie la victime.

Roué de coups par une partie d’entre eux, le gérant aurait sorti un couteau pour se défendre, blessant au visage l’un de ses assaillants avant de porter un coup au niveau de la carotide de l’un des autres.

Ce dernier serait alors sorti de la boutique accompagné de ses amis, perdant beaucoup de sang. Il est
quelques mètres plus loin, devant un local de la Croix-Rouge, où il aurait reçu des soins mais qui n’ont pas permis de lui sauver la vie. Cinq jeunes sont actuellement en garde à vue. Le gérant de la pizzeria, âgé de cinquante ans, est quant à lui l’hôpital.

http://www.leparisien.fr/actualite/un-homme-meurt-poignarde-a-mitry-mory-15-06-2014-3924471.php

Lunéville : Des sociétés rackettées à Niederbronn

Démarré il y a deux ans et toujours en cours, le plan de rénovation du quartier sensible de Niederbronn est au cœur d’un incroyable système d’extorsion. C’est ce que vient révéler une enquête de la PJ de Nancy. Une dizaine d’entreprises chargées de la réhabilitation des immeubles, des routes, du réseau d’assainissement ou des espaces verts ont en effet été la cible de manœuvres d’intimidation de la part de certains jeunes du quartier. Ces derniers avaient pour objectif de se faire embaucher.
En plus de leurs salariés habituels, les sociétés avaient en effet l’obligation d’avoir recours à un quota de personnes en difficultés via des contrats d’insertion. Des chefs d’équipe ou des responsables ont reçu des menaces, soit directement, soit par téléphone, pour recruter en priorité certains jeunes du quartier. Des pressions similaires ont été faites sur des agences d’intérim censées fournir aux sociétés des travailleurs en insertion.
Les menaces ne sont pas restées que verbales. Des entreprises ont subi des dégradations. Histoire de montrer que les pressions n’étaient pas des paroles en l’air. Un chauffagiste a eu les pneus de tous ses véhicules crevés. Une société de démolition a eu pour 25.000 € de dégâts sur un engin de chantier.

« Une bande de mafieux »

La plupart des entreprises ont fini par embaucher des jeunes du quartier pour avoir la paix. La majorité n’a pas fait parler d’elle. « Sur les trente-huit qui ont été pris en insertion, cinq ou six ont posé problème » selon la présidente du tribunal correctionnel de Nancy, Denise Martino, qui a dû examiner l’affaire ce vendredi. Par « problèmes », la magistrate veut parler de menaces et de pression pour percevoir des salaires sans aller travailler. Bref du racket pur et simple. « Ils se sont comportés comme une vraie bande de mafieux », souligne la procureur adjointe, Chantal Ramey.
Au fil des mois, un véritable « climat de crainte » s’est instauré sur les chantiers, souligne la présidente Martino. Cela a culminé en début d’année lorsque des salariés de deux sociétés d’espaces verts ont fait valoir leur droit de retrait et n’ont plus voulu aller travailler à Niederbronn.
La sous-préfet de Lunéville a alors tiré la sonnette d’alarme et une enquête du SRPJ de Nancy a été enclenchée. Cela a débouché mercredi sur l’interpellation de trois jeunes du quartier. Un quatrième suspect est en cavale et un cinquième a été localisé sur Lyon mais a refusé de venir s’expliquer.

En liberté mais pas à Lunéville

A l’issue des gardes à vue, le trio qui s’est fait prendre, a été conduit, vendredi, devant le tribunal de Nancy. Pour être jugé en comparution immédiate. Mais les trois jeunes qui nient les faits, ont demandé et obtenu un délai pour préparer leur défense. Leur procès aura lieu le 21 juillet. « En attendant cette date, les entreprises ne veulent plus les voir sur Lunéville », a indiqué l’avocat de la partie civile, Me François-Xavier Koehl. La procureur adjointe a réclamé une solution radicale : le placement en détention du trio.
« Tout ce dossier n’est basé que sur des rumeurs et des impressions », a critiqué, au nom de la défense, Me Sophie Ferry-Bouillon. Avec ses consœurs Mes Baumann et Crucy, elle a plaidé pour une remise en liberté. Avec succès. Les trois jeunes de Niederbronn ont été remis dehors. Mais avec interdiction de revenir à Lunéville.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2014/06/14/societes-rackettees-a-niederbronn