dimanche 30 septembre 2012

Trafic : plus d'1 kg de coke dans le ventre

Le SRPJ de Toulouse vient de mettre fin à un important trafic de cocaïne entre Toulouse, le Gers et la Guyane. Des porteurs acheminaient la drogue qu'ils avaient ingérée jusqu'à Blagnac.
Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants du service régional de la police judiciaire de Toulouse viennent de mettre un coup d'arrêt à un trafic de cocaïne à grande échelle. Au terme de six mois d'enquête entre Toulouse, le Gers et la Guyane, cinq personnes ont été placées en détention préventive.
La PJ a été saisie au mois d'avril après l'interpellation, par les douanes, à l'aéroport de Blagnac d'un homme, en provenance de Guyane, qui transportait de la cocaïne «in corpore». Il avait en effet ingéré pas moins de 120 ovules de coke soit plus d'un kilo et cent grammes de drogue transportée dans son corps.

Basés dans le Gers

Dès lors, les enquêteurs ont remonté pas à pas la filière pour découvrir un trafic d'ampleur. Au mois d'août, un homme qui s'apprêtait à gagner l'hexagone a été intercepté en Guyane par les policiers locaux qui ont travaillé main dans la main avec la PJ toulousaine au cours de ces mois. Lui aussi, transportait des ovules de cocaïne.
À la mi-septembre, à Blagnac, un nouveau voyageur chargé «in corpore» de coke a été confondu par les policiers. Dans son estomac, il transportait entre 800 et 900 grammes du produit stupéfiant.
Dès lors, les enquêteurs ont procédé à une vague d'interpellations, essentiellement dans le Gers, où étaient domiciliés les responsables du trafic, des Guyanais venus s'installer en métropole.

Cinq personnes incarcérées

Depuis le Sud-Ouest, ils recrutaient en Guyane des «porteurs» de cocaïne pour faire remonter cette drogue «de bonne qualité», selon un enquêteur, vers Toulouse et sa région. Un trafic qui durait depuis de nombreux mois. Ils arrosaient la Ville rose et les départements proches de cette marchandise importée d'Amérique du Sud.
Au cours des perquisitions, les hommes de la PJ ont retrouvé 350 grammes supplémentaires de cocaïne et 9 000 € d'argent liquide. Six personnes, dont deux femmes, âgées de 18 ans à 26 ans, ont donc été interpellées ces derniers jours dans le Gers et à Toulouse. Une autre arrestation a eu lieu en Guyane. Tous ont été mis en examen par le juge Lazare. Cinq ont été incarcérés, les deux femmes ont été placées sous contrôle judiciaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/30/1452675-trafic-plus-d-1-kg-de-coke-dans-le-ventre.html

Que reste-t-il des accusations de viol contre Gomis et Benalouane ?

Les deux footballeurs, qui ont passé deux jours en garde à vue au mois de juin, à la suite de la plainte d’une femme de 38 ans, réfutent depuis le début l’accusation de viol. En l’état actuel des investigations, il existe une probabilité élevée que l’affaire se termine par un non-lieu.
« Le non-lieu m’apparaît comme une évidence », estime M e Jean-Félix Luciani qui, depuis le début de l’affaire, s’est toujours dit « convaincu de l’innocence » de Bafétimbi Gomis, visé ainsi que son ami Yohan Benalouane, par une plainte pour viol en réunion.

Une rumeur qui devance les faits

Dans la matinée du 13 juin, une rumeur enflamme le web. Un site lyonnais d’information annonce que le joueur de l’Olympique Lyonnais a été placé en garde à vue dans le cadre d’une affaire de viol en réunion. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre, à ce « détail » toutefois que l’information est erronée. Car Bafétimbi Gomis n’est pas en garde à vue, ni même visé par une plainte en bonne et due forme.
Tout au plus son nom figure-t-il dans une brève mention de la synthèse du service de nuit de la Sécurité publique. Elle fait état d’une accusation d’agression sexuelle ou de viol formulée par une femme, prise en charge par un équipage de police après qu’une de ses amies eût donné l’alerte.
Un autre homme est mis en cause, un autre footballeur selon la femme, qui dit ne pas connaître son nom
Sur sa page Facebook, le joueur de l’OL dément formellement les accusations portées contre lui et précise que « contrairement à ce qui a pu être écrit, je n’ai absolument pas passé la nuit en garde à vue ».

Cette femme n’a subi aucune contrainte physique

Mais l’affaire s’emballe, d’autant qu’un second nom apparaît dans l’affaire, celui du footballeur Yohan Benalouane. Les deux joueurs se sont connus à Saint-Etienne et sont devenus amis. Face au tapage médiatique, le temps de l’enquête s’accélère.
Le jour même, la femme qui accuse les deux sportifs est entendue à la brigade de protection de la famille (BDPF), où elle dépose plainte pour viol en réunion. Dans le cadre de l’enquête de flagrance, Bafé Gomis et Yohan Benalouane sont placés en garde à vue dans ce service au début de la soirée. Ils vont y passer deux jours et deux nuits, d’auditions en confrontation avec celle qui les accuse de viol, au cours de la nuit du 12 au 13 juin dans un appartement.
Il est avéré que cette femme de 38 ans qui cherche à se faire un nom dans l’événementiel, n’a subi aucune contrainte physique. La défense évoque une relation consentie et, selon une source proche de l’affaire « le dossier est vide ». Le 15 juin, les deux footballeurs sont entendus par le juge comme témoins assistés.
Une commission rogatoire a été délivrée et, à ce jour, on s’achemine vers un non-lieu. « Cette affaire a fait assez de dégâts comme ça, on attend qu’elle se termine le plus rapidement possible, Bafé Gomis est un garçon honnête et particulièrement attachant », conclut M e Luciani.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/09/30/que-reste-t-il-des-accusations-de-viol-contre-gomis-et-benalouane

Bassin d'Arcachon : un jet-skieur sauvé d'une noyade nocturne

Un jet-skieur âgé de 37 ans a été sauvé de la noyade ce vendredi soir vers 23 heures après avoir passé quatre heures dans une eau à 19 degrés.
C'est ce qu'indique la Préfecture maritime ce samedi dans un communiqué qui explique : ce vendredi "trois personnes étaient parties dans la journée pour une sortie en jet-ski et seulement deux d’entre elles rentrent à Port de la Vigne à lège-Cap- Ferret. Dans un premier temps des patrouilles terrestres de la gendarmerie et des pompiers longent le nord et le sud du bassin. Le Cross-Etel met ensuite en place un dispositif de recherche Vers 23h15, au bout de 4 heures de recherche, le canot temps de la Snsm repère le jet-ski retourné. L’hélicoptère Super Puma de la base aérienne 120 de Cazaux localise le jeune homme. Le jeune homme portait une combinaison ainsi qu’un gilet de sauvetage et une flashlight (petite lampe clignotante), équipements auxquels il doit sa survie après environ 4 heures passées dans une eau à 19°."

Les pompiers d’Arcachon ont également participé à l'opération

http://www.sudouest.fr/2012/09/29/bassin-d-arcachon-un-jet-skieur-sauve-d-une-noyade-nocturne-835534-2733.php

samedi 29 septembre 2012

Il vole le téléphone d'un policier

Le geste était plutôt osé. A Clermont-Ferrand, un homme de 22 ans, arrêté pour possession de drogue et conduit au commissariat, a volé le téléphone portable d'un policier. Alors qu'il s'apprêtait à sortir, il a profité de l'inattention du fonctionnaire de police, occupé à renseigner d'autres personnes, pour lui subtiliser son téléphone, rapporte La Montagne.
L'homme s'est ensuite rendu aux toilettes. Lorsqu'il en est ressorti, il a été intercepté par le policier qui s'était aperçu du larcin. Mais il avait jeté le portable dans la chasse d'eau des WC, qu'il a d'ailleurs cassée.
Il est convoqué au tribunal en janvier pour s'expliquer sur ce "vol aggravé" et la "destruction de bien public".
 

Un pompier grièvement blessé dans un choc frontal

Les pompiers d'Eauze, Nogaro et Castelnau-d'Auzan ont eu un choc hier matin en découvrant les victimes du choc frontal qui a blessé grièvement deux personnes à 6h25 sur la RN 524, au rond-point des Pyrénées à Eauze. D'abord parce que l'accident était spectaculaire avec une Ford Kuga qui s'est retrouvée en équilibre sur le rail de sécurité. Ensuite parce qu'ils connaissaient une des victimes, Yannick Martuing, un pompier professionnel âgé de 32 ans qui travaille à Auch mais qui est aussi pompier volontaire dans ses temps libres au centre de secours d'Eauze. L'autre conducteur, âgé de 28 ans, semble avoir perdu le contrôle de sa Peugeot Jumpy et s'est déporté sur la voie qu'occupait Yannick à bord de la Ford. Le jeune conducteur a pu être dégagé rapidement et transporté au centre hospitalier de Auch. En revanche, les pompiers ont eu beaucoup plus de mal pour désincarcérer leur collègue victime d'un traumatisme crânien et dont la jambe gauche était coincée au niveau de la portière. Ils y sont finalement parvenus. Ensuite, les médecins du Smur ont médicalisé la victime qui a été transportée à l'hôpital Purpan, à Toulouse, par un hélicoptère du Samu 31 qui a pu décoller d'Eauze à 10 heures. Une cellule psychologique a été mise en place dans la foulée au centre de secours d'Eauze pour débriefer cet accident avec le médecin chef des pompiers qui s'est déplacé d'Auch pour écouter ceux qui sont intervenus sur l'intervention. Heureusement, les nouvelles reçues dans la soirée étaient plutôt rassurantes.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/28/1450737-eauze-un-pompier-grievement-blesse-dans-un-choc-frontal.html

Le gendarme obligé d'abattre le chien dangereux

Route de Magrin comme dans tout le village de Saint-Paul-Cap-de-Joux, il était connu comme le loup blanc. Ce beauceron noir avait attaqué plusieurs joggeuses, une dame faisant du porte-à-porte et le 1er août, il avait même mordu un gendarme qui se présentait au domicile de sa maîtresse, suite aux plaintes des voisins. Depuis, une procédure avait été engagée mais aucun document, même quant à une éventuelle vaccination, n'avait pu être fourni par la propriétaire de l'animal. Jeudi, c'est le facteur qui a été mordu au bras en se protégeant, avec à la clé un arrêt de travail d'une semaine. Afin que l'animal soit examiné par un vétérinaire, un arrêté municipal a aussitôt été pris et hier matin un employé municipal s'est présenté avec deux gendarmes au domicile de la propriétaire.
Le chien était muselé et en laisse. Seulement, l'impressionnant canidé s'est encore une fois montré trop agressif, faisant mine de mordre le premier militaire. Scénario catastrophe : le beauceron a réussi à ôter sa muselière, traînant sa propriétaire sur plusieurs mètres avant qu'elle ne soit obligée de lâcher prise. Le chien a alors foncé sur le second gendarme placé en retrait. Le militaire a attendu le dernier moment avant de faire usage de son arme face à la menace des crocs. Le premier impact a stoppé l'animal avant qu'il ne reprenne sa course. Ce n'est qu'au quatrième tir qu'il a enfin renoncé, plusieurs fois touché, avant de se réfugier dans la maison. Le chien était toujours en vie une heure plus tard, à l'arrivée du vétérinaire qui a dû l'endormir avant de l'euthanasier.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/29/1451749-saint-paul-cap-de-joux-le-gendarme-oblige-d-abattre-le-chien-dangereux.html

Des salmonelles détectées dans des andouilles de Vire

Des andouilles de Vire de la marque Andouille Asselot ont été retirées de la vente ce vendredi suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles. Ces produits ont été vendus soit directement au magasin Asselot à Vire (Calvados), soit dans les magasins de vente au détail de la région Normandie ou dans les supermarchés , et Intermarché situés à Vire (Calvados)
Les produits concernés par ce retrait ont été commercialisés à partir du 24 juillet, sous forme de produits emballés (étiquette avec la marque Andouille ASSELOT - FR 14.762.023 CE), soit au rayon à la coupe, ajoute le communiqué.
Il s'agit des lots 2612, 3012 et 3112.
Les magasins concernés mettent en place des affichettes afin d'informer les consommateurs. L'ensemble des produits ont été retirés de la commercialisation, précise le texte, mais certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait.
Il est donc recommandé, par la société, aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les détruire, ou de se les faire rembourser.
Les toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre dans les 48 heures qui suivent la
des produits contaminés. Ces symptômes peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées.
Les personnes qui auraient consommé les produits mentionnés ci-dessus et qui présenteraient ce type de symptômes sont invitées par Asselot à consulter sans délai leur médecin traitant en lui signalant cette consommation ainsi que le lieu et la date d'achat.
Pour tout renseignement complémentaire, la société Andouille Asselot se tient à la disposition des consommateurs pour répondre aux questions des consommateurs, la société Andouille Asselot a ouvert un numéro de téléphone : 02.31.68.21.69.
Il est également possible d'avoir des informations complémentaires sur le site http://alimentation.gouv.fr/alerte-produits
http://www.leparisien.fr/societe/des-salmonelles-detectees-dans-des-andouilles-de-vire-28-09-2012-2187071.php

St-Jean-de-Luz : la mère et la fille écumaient les pharmacies

Deux Espagnoles comparaissaient jeudi devant le tribunal correctionnel de Bayonne. Une mère de 58 ans et sa fille de 30 ans, domiciliées à Saint-Sébastien. Le duo a écumé ces dernières semaines les pharmacies d'Urrugne, Saint-Jean-de-Luz, Hendaye. Elles s'y servaient en produits cosmétiques haut de gamme. Le préjudice avoisine les 1 000 euros.
Au passage, elles ont aussi fait leur marché sans payer au centre Leclerc d'Urrugne, optant, entre autres, pour du foie gras. Leur interpellation, lundi, intervient après de multiples autres faits qui avaient été suivis de condamnations légères. L'état de récidive leur a valu cette fois de la prison ferme : trois mois pour la mère, maintenue en détention, et un mois pour la fille qui a pu partir libre du tribunal.

Sur le casier espagnol figurait une dizaine de délits similaires. En outre, la mère avait été interpellée à trois reprises en France pour des larcins de produits cosmétiques. Convoquée au tribunal de Bayonne à l'issue des gardes à vue, elle ne s'était jamais présentée à la barre. Le même scénario était reproché à la fille mais pour un seul fait.

http://www.sudouest.fr/2012/09/28/st-jean-de-luz-la-mere-et-la-fille-ecumaient-les-pharmacies-834530-4383.php

vendredi 28 septembre 2012

Harcèlement moral à l'hôpital : un pharmacien condamné

Injures ou humour ? Les juges du tribunal correctionnel de Soissons viennent de trancher. Ce pharmacien de l'hôpital de Soissons a été condamné pour harcèlement moral.
INSULTER régulièrement, quotidiennement, son collègue, son subalterne ou sa chef de service, est-ce nuire à sa dignité ? Est-ce dégrader ses conditions de travail ? Ou est-ce simplement tisser du lien social, par le biais de l'humour ? Un nom d'oiseau comme un sobriquet affectueux… Salut la grosse ! Tout est question de contexte, d'appréciation, de relation entre celui qui ouvre sa bouche et celui qui reçoit le petit mot doux.

Contre-attaque

C'est précisément ce contexte qu'avaient à établir les magistrats du tribunal correctionnel de Soissons pour déterminer si, oui ou non, ce pharmacien du centre hospitalier s'est rendu coupable de harcèlement moral.
Ils viennent de rendre leur décision après avoir mis l'affaire en délibéré. Eux non plus n'ont pas goûté l'humour corrosif dont Monsieur C a fait profiter son service, de mai 2008 à janvier 2010. Ils l'ont condamné à trois mois de prison avec sursis.
C'est une organisation syndicale, la CGT, qui alerte la première l'inspection du travail, il y a cinq ans.
La gendarmerie ouvre une enquête, auditionnant de manière systématique les personnels qui travaillent de près ou de loin avec la pharmacie de l'hôpital tandis que Claude C. est mis à l'écart du service, dans un bureau, en 2009.
Des longs mois d'investigations, il ressort que quatre personnes se plaignent de harcèlement moral véritable. Une seule était présente à l'audience et s'est constitué partie civile pour réclamer l'euro symbolique de dommages et intérêts.
À la barre, le Claude ne se démonte pas. Il y va au culot et contre-attaque. Il remet en cause le diplôme d'infirmière de celle qui ose parler, prétendant avoir fait partie du jury et lui avoir indiqué une erreur de calcul au cours de l'examen. Sans blague ! Pour Me Soulé, l'avocate de l'infirmière, il n'est dès lors pas étonnant qu'elle soit la seule sur les quatre à aller jusqu'au bout de sa démarche : « Cela donne la mesure de la crainte qui pèse sur ces gens-là. »
Invoquant les responsabilités qui lui incombaient dans ce service de la pharmacie du centre hospitalier soissonnais, C.C. a volontiers rejeté la faute sur les victimes et leurs prétendues incompétences.
« Nous avons 18 témoignages »
Appeler une telle « la cocue », telle autre « la vieille » ou encore tel autre « le tordu » (s'agissant d'une personne handicapée), affubler encore un de « grand sifflet, grand con ou grand serin » ou carrément de « connard », expliquer à une autre qu'elle est une « ahurie », une « incapable » parce qu'elle n'est « qu'une femme » ou « une bonne femme » : voilà qui n'était, selon le bonhomme, « nullement dans l'esprit de nuire », a-t-il expliqué aux juges.
« Faire des remarques sur le travail ne caractérise pas le harcèlement moral, lui a rappelé le président du tribunal, c'est la nature des propos qui importe. » Surtout s'ils sont répétés.
L'étaient-ils ? Monsieur C. reste dans le déni, minimise. « Une fois chacun en dix ans… Ce sont des collègues qui ont une mémoire extraordinaire », observe le juge.
« Nous avons 18 témoignages dans le dossier et l'on observe une grande convergence dans la description du comportement de monsieur C., note le vice-procureur De Valroger, c'est un personnage impossible dans le milieu du travail, tout à fait odieux. »
Parmi ces témoignages, certains ont varié au fil des mois et de l'enquête. Me Kamkar, du barreau de Lille, n'a pas manqué de s'en servir : « Il y a un dossier pénal et les interprétations qui en sont faites. Il pose un problème parce qu'il est confus. Vous y avez des éléments contradictoires. »
Me Soulé, du barreau de Compiègne, a son explication : « Ils avaient peur. » Elle rappelle des faits de violence du Claude sur sa chef de service qui avait valu à l'intéressé, « en 2001, un blâme de l'ordre des pharmaciens et un rappel à la loi. Aujourd'hui, il se présente comme responsable de service qu'il n'est pas et les bordées d'injures ne seraient que les manifestations de son humour ».
Cet homme aux chaussettes « Titeuf » était si drôle que le médecin du travail, qui a témoigné à la barre, n'a aucun doute : « Il y a une relation de cause à effet entre la dégradation de la santé des trois personnes que j'ai vues en entretien et ce qui se passait sur leur lieu de travail. » Au service pharmacie, aujourd'hui encore, on en rit… aux larmes.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/harcelement-moral-a-lhopital-un-pharmacien-condamne

Caen. Il prélève 5 € dans un courrier : un postier condamné

Un ancien employé de la Poste, âgé de 59 ans, se trouvait à la barre du tribunal correctionnel de Caen, mercredi, pour « vol et tentative de vol par personne chargée de mission de service public à l’occasion de l’exercice de sa mission ».
Le 22 février 2011, au centre de tri de Mondeville, il est surpris en train de regarder le contenu d’une lettre. Une enquête interne est lancée. Le postier reconnaît avoir prélevé une fois un billet de 5 € dans une enveloppe. Bien qu’il ait 38 ans d’ancienneté, il a été suspendu, puis révoqué en août. Le procureur a rappelé que « si un seul fait est jugé, la sanction disciplinaire reposait sur d’autres faits de même nature. Une telle sanction s’explique parce que pour La Poste, la relation de confiance avec les usagers est primordiale ».
Le client « a déjà été bien puni »
L’avocat de la défense a souligné que son client « a déjà été bien puni. Sa carrière est terminée. L’interdiction d’exercer un emploi public est une peine suffisante ».
Le quinquagénaire a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à l’interdiction d’exercer tout emploi public.
 

Un faux policier dérobe 40 000 € à un couple de retraités

Une femme de 68 ans et un homme de 81 ans ont été victimes d'un vol par ruse, mercredi, vers 15 heures, impasse de Niaux, dans le quartier de la Terrasse à Toulouse. Un homme, habillé d'un bleu de travail et d'un gilet jaune, s'est présenté à leur domicile sous la fausse qualité de responsable d'une société d'espaces verts. Pendant qu'il occupait le couple, ils ont aperçu une ombre entrer et ressortir. Lorsque le faux entrepreneur est parti, un autre homme est venu à leur rencontre tenant le sac de la dame. Il a dit être policier et leur a demandé de scruter dans la maison si rien n'avait disparu.
L'homme et la femme se sont alors rendus au coffre qu'ils ont trouvé vide. Le faux policier leur a demandé d'attendre l'arrivée de ses collègues et il les a laissés seuls. Personne n'est venu.
Les voleurs ont fait main basse sur 40 000 € en liasses de billets, des traveller chèques, 300 dollars et des papiers personnels.
Une enquête a été ouverte par la police qui demande aux particuliers d'être extrêmement prudents lors de visites d'inconnus à leur domicile. En particulier, il faut toujours vérifier la qualité du visiteur quitte à téléphoner au commissariat.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/28/1451204-40-000-derobes-a-un-couple.html

Un jeune disparaît après une virée pour voler des plants de cannabis

D'intenses recherches étaient en cours jeudi dans la campagne proche de Carcassonne pour retrouver un garçon de 16 ans disparu depuis lundi à la suite d'une expédition pour voler des plants de cannabis qui a mal tourné, a indiqué le parquet.
Trois hommes étaient en garde à vue jeudi et pourraient être déférés dans l'après-midi, a dit le vice-procureur de Carcassonne, Philippe Romanello. Il a pris soin de souligner qu'ils n'étaient pas à ce stade mis en cause pour la disparition elle-même, mais pour des faits de violence qui l'ont précédée.

Ludovic, son frère et un autre comparse avaient entrepris dans la nuit de dimanche à lundi d'aller voler des pieds de cannabis dans une propriété de Floure, à l'est de Carcassonne, a dit le magistrat. Les trois connaissaient vaguement le jeune qui cultivait illégalement les plants chez son père.
Surpris sur le fait, ils ont pris la fuite. Mais, dans des circonstances qui restent à établir, l'un des compagnons d'équipée de Ludovic aurait été rattrapé par ses poursuivants, a rapporté le vice-procureur. Il aurait été séquestré pendant environ une heure et demie sous la menace d'une arme à feu. Un coup de feu aurait été tiré pour l'impressionner.
C'est à ce titre que le propriétaire des plants de cannabis, son frère et un troisième individu, propriétaire du fusil et décrit comme "très défavorablement connu", étaient en garde à vue jeudi, a dit le vice-procureur.
Ludovic, lui, est introuvable depuis lors. Ce sont ses proches qui ont signalé sa disparition lundi.
"Pour l'heure, nous avons deux procédures qui se téléscopent", a dit Philippe Romanello, "l'une pour une disparition inquiétante, l'autre pour violences et séquestration. On ne peut pas pour l'instant faire le lien entre cette altercation et la disparition".
"Toutes les hypothèses de travail sont possibles, on les vérifie absolument toutes": celle de la confrontation qui a mal tourné, mais aussi la possibilité que Ludovic ait eu un accident dans sa fuite, ou même qu'il se cache encore, a-t-il dit.
La gendarmerie de l'Aude a déployé d'importants moyens pour retrouver Ludovic: les chiens, les hélicoptères, les plongeurs pour sonder le Canal du Midi et le fleuve Aude, proches, a-t-il dit.

http://www.sudouest.fr/2012/09/27/un-jeune-disparait-apres-une-viree-pour-voler-des-plants-de-cannabis-833509-7.php

jeudi 27 septembre 2012

Un octogénaire décède d'un malaise cardiaque

Hier en fin d'après-midi, un homme de 83 ans est décédé.
C'est un passant qui a immédiatement donné l'alerte, voyant ce conducteur affalé sur son volant, dans sa voiture stationnée sur le parking d'Intermarché, dans le quartier de la Bouverie à Revin. Il était 18 heures environ.
L'homme âgé de 83 ans, demeurant aux Bois Bryas, a vraisemblablement fait un malaise cardio-respiratoire. Les sapeurs-pompiers rapidement sur place vont tenter à plusieurs reprises de le ranimer, malheureusement sans succès.
Les gendarmes de la compagnie de Revin également présents sur les lieux, ainsi que le premier adjoint Alain Roy n'ont pu que constater le décès de ce Revinois.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-octogenaire-decede-dun-malaise-cardiaque

Paris. Un septuagénaire meurt dans l'incendie de son appartement

Un homme âgé de 70 ans est mort, ce jeudi matin, dans l'incendie d'un appartement, rue d'Athènes, dans le IXe arrondissement de Paris. Les pompiers ont été alertés vers 6h45 pour des fumées suspectes dans un appartement du 4ème et dernier étage d'un immeuble. Ils ont réussi à sauver un femme âgée de 40 à 45 ans mais ont découvert peu après le corps d'un homme décédé. Le septuagénaire était le père de la femme sauvée. L'appartement a té entièrement détruit et l'incendie s'est propagé jusqu'aux combles de l'immeuble. La cause de l'incendie n'a pas encore été établie.
55 hommes ont été mobilisés pour atteindre le feu.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/27/1450543-paris-un-septuagenaire-meurt-dans-l-incendie-de-son-appartement.html

Agressé dans la rue puis dépouillé chez lui

Dans la série des agressions crapuleuses dans la rue, celle subie par un jeune étudiant de 18 ans, dans la nuit du 23 septembre, fait froid dans le dos.
Vers 1 h 30, la victime rentrait tranquillement chez elle, à pied, dans le secteur de la faculté de Richter. Il a alors été abordé par trois individus, en vélo, qui lui ont demandé l’heure. Il a sorti son téléphone portable pour la leur donner, le trio se faisant alors plus pressant.

Les agresseurs l’ont encerclé, délaissant le téléphone jugé trop ancien, pour lui faire les poches et récupérer une petite dizaine d’euros. Non contents de ce maigre butin, ils ont alors dépouillé l’étudiant de sa carte bancaire avant de lui extorquer le code confidentiel. Pendant que deux des suspects le maintenaient, le troisième est parti au distributeur voisin et a retiré le maximum qu’il a pu, soit quelque 180 €.
Le calvaire continue chez la victime
Le calvaire de la victime n’était pas pour autant fini : les trois individus ont trouvé ses clés et son adresse sur sa carte d’identité. S’apercevant que l’appartement était juste à côté, ils ont conduit de force leur proie jusqu’à son logement.
Une fois à l’intérieur, ils ont fait main basse sur tout ce qu’ils ont trouvé (la console de jeux, un portable, des vêtements...). Ils ont ensuite enfermé la victime chez elle avant de partir puis, grands seigneurs, ont tenté de lui lancer les clés depuis le bas de l’immeuble, sans réussir.
L’enquête de la sûreté départementale a rapidement abouti, l’un des suspects, déjà connu, a été repéré dans les fichiers. Il a été interpellé, tout comme ses deux complices. Ces deux mineurs, de 15 et 17 ans, et ce majeur de 18 ans, ont été présentés au parquet, hier.

http://www.midilibre.fr/2012/09/27/agresse-dans-la-rue-puis-depouille-chez-lui,569102.php

Le voleur d’or à l’arrachée écope de six mois de prison ferme

Vous faites moins le malin maintenant ! À un moment, la sanction tombe." Dans le box, mardi, au moment du délibéré, Yacine encaisse les remontrances de la présidente mais surtout la peine qui vient de lui tomber sur la tête : six mois de prison ferme avec incarcération immédiate.
Une sanction lourde pour ce primo-délinquant de 20 ans. Mais elle vient sanctionner ces vols à l’arrachée d’or qui pullulent en ville depuis que le cours de ce métal précieux a explosé tout comme le nombre de magasins dédiés à sa revente.

“Fais rien, sinon je te frappe”
L’affaire est aussi banale qu’inquiétante vu les moyens employés par le prévenu. Le 24 septembre, dans le tramway qui mène à La Mosson, il aborde un lycéen de 17 ans et lui demande, à plusieurs reprises et avec insistance son téléphone portable. La victime refuse, il la suit dans la rue, l’insulte puis lui saute dessus pour lui arracher sa gourmette en or tout en brandissant une arme.
"Vous attendez quoi ? Vous attendez Godot !"
"Il a sorti une matraque télescopique et m’a dit : “Fais rien, sinon je te frappe”", a témoigné le lycéen. "Y’a pas de violence, lance Yacine, j’ai pas sorti la matraque de la poche." Sa version est contredite par la victime mais aussi par le policier en civil qui a procédé à l’arrestation après avoir assisté à toute la scène.
Le mis en cause refuse de dire combien il aura revendu la gourmette. Disant même qu’il n’avait pas besoin d’argent, alors qu’il végète chez lui depuis deux ans, lui qui veut être plombier. "Vous attendez quoi ? Vous attendez Godot ! l’interpelle la présidente, laissant coi le prévenu. On ne va pas épiloguer, c’est désolant."
"Bientôt, on ne pourra plus se promener avec des bijoux en or"
Le représentant du parquet

À la barre, le père du lycéen laisse éclater son ressentiment. "Je suis très en colère, je suis très remonté, j’ai perdu mon après-midi. Je travaille dix-sept heures par jour pour 1 700 € par mois, je me saigne pour mon fils qui se fait voler." Le procureur enchaîne, requérant un an de prison ferme . "Ces faits sont graves et prémédités. Ces vols se multiplient, c’est une vraie dérive. Bientôt, on ne pourra plus se promener avec des bijoux en or."
La défense a beau rappeler que Yacine n’avait jamais fait parler de lui, qu’il vit avec sa mère, qui élève seule quatre enfants, ou encore qu’il aurait agi sous le coup de l’énervement, la justice a envoyé un signe fort à tous les auteurs de vol d’or à l’arrachée.

Libourne : 4 ans ferme pour le braqueur de stations-service

Au cours du premier semestre 2011, sept stations-service de supermarchés (à Coutras, Saint-Seurin-sur-l'Isle, Léognan, Saint-André-de-Cubzac, Saint-Sulpice-et-Cameyrac, Saint-Jean-d'Angély (17), et Chateauneuf-sur-Charente (16)) avaient été braquées selon le même mode opératoire : les employées des différentes stations, au moment où elles quittaient leur poste, étaient surprises par un individu qui réclamait la caisse, en les menaçant avec une bombe lacrymogène ou en les frappant pour leur faire lâcher prise.
L'’homme âgé de 26 ans avait été interpellé en janvier 2012 à la maison d’'arrêt de Gradignan où il purgeait déjà une peine pour d'’autres vols. Saïd Azzouzi comparaissait ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Libourne pour répondre de cette série de braquages qu’il a tenté d’'expliquer par l’'achat d'’une voiture de 30 000 euros.

Face à plusieurs de ses victimes venues témoigner de leur calvaire post-agression, il a été condamné à quatre ans de prison ferme et à rembourser près de 12 000 €euros de dommages et intérêts aux trois employées des stations-service.

http://www.sudouest.fr/2012/09/26/libourne-4-ans-ferme-pour-le-braqueur-de-stations-service-832395-2966.php

mercredi 26 septembre 2012

Marseille : Loïc Rémy arrête son voleur et le remet à la police

L'attaquant international de l' Loïc Rémy a interpellé lui-même un homme de 26 ans qui venait de casser une vitre de sa voiture. L'affaire s'est déroulée mardi soir; dans les de la ville. Le joueur regagnait son coupé Audi S3 sur le boulevard Grac, dans le quartier Saint-Louis, quand il s'est aperçu que son véhicule avait été visité et qu'une des vitres avait été brisée. 

Des riverains lui ont alors signalé qu'un voleur à la roulotte était en train d'opérer dans les rues adjacentes. Loïc Rémy est parvenu à l'arrêter et à le faire entrer dans sa voiture, avant de le remettre à une patrouille de CRS qui procédait à une opération de sécurisation dans le quartier.

Le suspect, placé en garde à vue au commissariat de la division Nord de Marseille, avait déjà été condamné à de nombreuses reprises pour des faits similaires.


http://www.leparisien.fr/sports/marseille-loic-remy-arrete-son-voleur-et-le-remet-a-la-police-26-09-2012-2182250.php

CIC: un conseiller détourne 70.000€

Un conseiller financier de la banque CIC à Lyon a détourné entre 70.000 et 90.000 euros sur trois ans au préjudice d'une femme âgée pour le compte de laquelle il avait commandé une carte bancaire dont il se servait.

Les faits auraient débuté en 2002, mais les investigations de la police n'ont pu porter que sur les trois dernières années, non frappées par la prescription. Le montant du préjudice réel serait donc supérieur. Le conseiller, âgé de 55 ans, a été interpellé mardi et placé en garde à vue, où il a partiellement reconnu les faits, en arguant que la vieille dame lui demandait de retirer de l'argent et de le lui remettre.
L'homme sera jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon le 16 janvier prochain.
La police avait commencé son enquête après le décès en février dernier à 88 ans de la victime, qui vivait seule, lorsqu'un ayant droit avait émis des doutes au vu de ses relevés bancaires.
Les investigations ont permis de déterminer que son conseiller financier se servait lui-même d'une carte bancaire émise au nom de la vieille dame. Son compte courant était approvisionné par des rachats de ses assurances vie, que celle-ci demandait à son conseiller, d'après les dires de ce dernier. Le conseiller a été licencié.
 

Contrôle mouvementé à Saint-Denis : un policier hospitalisé

Un policier a été blessé lors d'une interpellation mouvementée mardi soir à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où des policiers "ont été caillassés" par des jeunes gens, a-t-on appris de source policière mercredi.

Vers 18h00, des policiers ont contrôlé des jeunes gens dans une voiture où ils ont notamment aperçu des couteaux. Selon la source, le conducteur de ce véhicule "s'est rebellé" et une vingtaine de jeunes gens ont alors lancé des projectiles et "caillassé" la
police qui a fait appel à des renforts. Le conducteur de la voiture a porté un violent coup de poing à l'un des policiers qui l'arrêtait, a aussi dit la police, et celui-ci a été hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger.

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, "s'est inquiété et a suivi l'état de santé" du policier blessé, a déclaré Franck Carabin, porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). Trois personnes, dont l'homme ayant porté le coup de poing, ont été interpellées et placées en garde à vue, a précisé M. Carabin.
 

Permis suspendu pour... un refus de priorité mortel

Un peu plus d'un an après ce qu'avec peu de mots on qualifie de drame de la route, le tribunal de Montauban examinait hier en formation collégiale et citoyenne l'accident mortel de Saint-Nauphary (La Dépêche du Midi du lundi 16 août 2011). Ce dimanche 15 août un motard tarnais Laurent Sucret 37 ans, auto entrepreneur à Labessière-Candeil se rendait au guidon de sa moto école chez un parent lui à Castelsarrasin. Dans une voiture précédant de quelques mètres seulement son compagnon, Karine vient de traverser Saint-Nauphary et poursuit sa route sur la RD 999 en direction de Montauban. En face arrive un 4x4 conduit par une sage-femme libérale de Montauban qui s'apprête à tourner à gauche en direction de Monclar-de-Quercy. Elle met le clignotant, laisse passer la voiture et s'engage sans voir arriver la moto. La collision est terrible, le motard est projeté au sol et malgré les efforts pendant plusieurs dizaines de minutes des pompiers et des urgentistes du SAMU 82 on ne pourra ramener à la vie Laurent Sucret. Hier c'était donc ce funeste refus de priorité (homicide involontaire par conducteur de véhicule terrestre à moteur pour reprendre la terminologie judiciaire) qui venait à la barre.

«Unie et recroquevillée dans la souffrance»

Avant la lecture des faits et l'audition de la conductrice le président Birgy tenait à préciser : «La prévenue n'est pas un délinquant ordinaire.
Elle est jugée pour un accident de la circulation provoqué par une faute aux conséquences terribles, une faute d'inattention.» La relecture des faits tous reconnus par la Montalbanaise n'était qu'un moment terrible de plus ravivant larmes et douleurs pour la famille de Laurent Sucret présente au premier rang de l'assistance. Maître Michel Albarède du barreau du Tarn défendant en parties civiles les intérêts de Karine et des deux enfants du couple (Océane et Damien) insistait sur cet accident «dramatique, cette faute terrible qui a vu Laurent mourir broyé physiquement alors que Karine qui avait vu tout l'accident lui a tenu la main jusqu'à son ultime soupir.» L'avocat Albigeois poursuivait : «Damien ne reverra plus son père. Toute sa famille est unie et recroquevillée dans la souffrance.» Il soulignait enfin que tous attendaient un mot, quelques phrases écrites de la conductrice du 4x4… en vain.
Le substitut du procureur de la République Pierre Vignolles dans ses réquisitions remarquait d'entrée : «Dans ce type de procès il n'y a pas de bonne justice face au malheur définitif qui frappe une famille….»Plus loin il soulignait : «La peine n (atténuera pas le malheur qui vous frappe.» Comme la prévenu n'a aucun antécédent il réclamait à son encontre un an de prison assorti du sursis et une suspension du permis de conduire d'une même durée.
En défense et pour la conductrice du 4x4 me Jean-Louis Pujol reconnaissait la modération du réquisitoire dans la forme et le fond. Mais il voulait qu'on tienne compte aussi de la situation de sa cliente dont la voiture conditionne ses accouchements à domicile. Il demandait au tribunal une sorte d'indulgence…
Au terme de trente minutes de délibérations le verdict était rendu. Le président Birgy déclarait la conductrice coupable et la condamnait à une suspension du permis de conduire pour une durée d'un an et à 350 € d'amende. Karine les yeux rougis, le frère de Laurent et la famille quittaient alors la salle d'audience… Avec dignité, silence mais emportant avec eux l'amertume d'un verdict incomplet.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/26/1449069-permis-suspendu-pour-un-refus-de-priorite-mortel.html

Corruption présumée à Vénissieux : défilé chez les bœufs-carottes

Le ménage continue, dans les moindres recoins. Depuis le mardi 11 septembre dernier, jour où a éclaté une affaire de corruption présumée centrée sur le commissariat de Vénissieux, une vingtaine de policiers de l’agglomération lyonnaise ont été entendus par l’inspection générale des services (IGPN). Après une vague de treize interpellations, dont sept policiers, ces auditions à titre de simples témoignages concernent des fonctionnaires des services où exerçaient les policiers suspectés, principalement au commissariat et à la Sûreté. Visiblement, il s’agit d’étudier tous les mécanismes de la dérive présumée d’un petit groupe impliqué à des degrés divers dans des relations avec des membres d’une famille de Vénissieux. Une famille à double facette : un frère aîné qui affichait sa réussite d’entrepreneur en négoce de matériel électroménager. Deux frères cadets aux parcours délinquants émaillés de délits routiers et de violences.
La police des polices, surnommée « les bœufs-carottes » dans le jargon, semble engagée dans un travail de fond qui devrait se poursuivre dans les jours qui viennent. Selon nos informations, une quinzaine d’autres policiers devraient être prochainement convoqués, dont plusieurs dès cette semaine. Cette fois, il s’agirait d’entendre tous ceux dont les noms sont apparus d’une façon ou d’une autre dans les écoutes téléphoniques qui ont tourné durant un an. Dans certains cas, l’audition portera sur de simples vérifications sous forme d’éclaircissements. Dans d’autres, des risques de sanctions disciplinaires pourraient voir le jour. « Une dizaine de policiers ont rendu des petits services, ils ont pu sortir des clous », estime une source proche de l’enquête.
Au moment où se poursuivent ces investigations internes, le cœur pénal du dossier est étudié par la cour d’appel de Lyon. Hier, six protagonistes mis en examen, dont quatre détenus, ont comparu à huis clos face à la chambre de l’instruction. Enjeu : demande de remise en liberté pour quatre détenus, dont deux policiers. Et appel du parquet pour .............LIRE LA SUITE DE L'ARTICLEE SUR CE LIEN...................http://www.leprogres.fr/rhone/2012/09/26/corruption-presumee-a-venissieux-defile-chez-les-boeufs-carottes

Interpellé alors qu'il vendangeait les vignes d'un autre

Drôle d'histoire racontée par nos confrères de Midi-Libre. La semaine dernière, un vigneron du département de l'Aude a été supris "sur le fait" en train de vendanger les rangs de vigne d'un autre viticulteur, à bord d'une machine tous feux éteints.
C'est le propriétaire légitime des raisins qui a même prévenu les gendarmes. 60 ares de récolte, sur une parcelle totale de 15ha avaient ainsi déjà été pillés. Le coupable finalement interpellé était cité lundi en comparution immédiate.

Lui et un co-prévenu n'étaient pas à leurs premiers délits dans les rangs, "deux vols de vendanges avaient ete récemment commis, selon le même mode, à Boutenac et Cuxac-d’Aude, ainsi que le vol de 335 jeunes pieds de vigne, au printemps dernier, toujours à Cuxac." rapporte le quotidien.

http://www.sudouest.fr/2012/09/25/il-vendange-les-vignes-d-un-autre-831259-713.php

mardi 25 septembre 2012

Un pompier grièvement blessé lors d'un feu

Un pompier des Bouches-du-Rhône a été grièvement blessé mardi alors qu'il intervenait sur un important feu d'entrepôt dans une zone industrielle d'Aix-en-Provence, et a été évacué par hélicoptère, a-t-on appris auprès des secours. Selon le colonel Luc Jorda, chef du service départemental d'incendie et de secours, la victime est "un pompier volontaire aguerri" qui installait une lance à eau lorsqu'une poutre en béton lui est tombée dessus.
Ce sinistre, dont l'origine n'a pas été précisée, a entièrement détruit un entrepôt de 4.500 m2 d'une société de matériel électroménager situé dans la zone industrielle des Milles. Ce feu a "un gros pouvoir calorifique du fait du contenu de l'entrepôt" et "les pompiers ont rencontré de grandes difficultés", a indiqué autre pompier. Vingt-cinq véhicules de secours et 100 soldats du feu ont été mobilisés sur cet incendie qui n'était pas encore maîtrisé en milieu d'après-midi.
 

Une bijouterie du centre-ville de Nice attaquée à la disqueuse

Une bijouterie du quartier Notre-Dame a été attaquée à la disqueuse ce mardi vers 4h du matin.
Les malfrats ont découpé le rideau métallique avec l'engin puis ont forcé la porte. ils ont ensuite brisé trois vitrines et ont fait une razzia.
Le préjudice n'est pas complètement estimé mais avoisinerait selon le bijoutier 25.000 euros.
La Police judiciaire de Nice a été saisie de l'enquête.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/une-bijouterie-du-centre-ville-de-nice-attaquee-a-la-disqueuse.1001031.html

Il conduit «mieux» quand il a bu

Récidiviste et manifestement récalcitrant aux précédents avertissements du tribunal, A. R., 58 ans, qui travaille «depuis 37 ans» à Montferrier, s'est à nouveau fait prendre par les gendarmes, à Lavelanet, en état d'alcoolémie (0,82 mg/l), au volant de sa voiturette sans permis, qui plus est sans ceinture de sécurité.
Plutôt décontracté à la barre, il rétorque à la présidente Combettes de Caumon qui lui posait la question de savoir s'il mesurait bien le danger que représentait une conduite sous l'empire de l'alcool : «Non, non, ce n'est pas dangereux, je me sens bien quand j'ai bu…», ne semblant guère mesurer la portée d'une telle déclaration en ce lieu précis…

«Une personne fragile»

Le procureur Cozar, lui, ne l'entendra pas de cette oreille : «Il faut qu'il cesse ce petit jeu, sinon il va vers de gros problèmes… Je demande une peine assortie du sursis et peut-être d'une mise à l'épreuve, des soins éventuels et la confiscation du véhicule, eu égard à la récidive.»
Me Rabat, pour la défense d'A. R., tente de diminuer le tout : «Il s'agit d'une personne fragile, qui a toujours travaillé et qui n'a jamais eu de problèmes… La récidive est tout de même séparée de dix-huit mois d'intervalle et il me semble effectivement encore accessible à une peine assortie du sursis, sans mise à l'épreuve.
Quant à son véhicule, il reste le seul moyen de locomotion qu'il ait pour se rendre à son travail…»
La confiscation du véhicule est prononcée.
A. R. écope en outre de «deux mois assortis du sursis simple» et de 50 € pour la contravention annexe (la ceinture).
«Faites attention, car la prochaine fois…», seront les derniers mots de la présidente.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/25/1448174-il-conduit-mieux-quand-il-a-bu.html

Trois huissiers cités à comparaître au tribunal pour harcèlement

L’anecdote, c’est que l’assignation à se présenter devant les juges du tribunal civil, hier après-midi, à 14 h 30, leur a été remise par l’un de leurs collègues... C’est, malheureusement, le seul détail de l’histoire, qui pourrait prêter à sourire.
Car le Palajanais qui cite à comparaître les trois huissiers carcassonnais (1) se dit "victime de harcèlement. Et pas qu’un peu !" Au point de se cadenasser chez lui. De sursauter quand tinte sa sonnette...

Michel ne nie pas qu’il a une dette de quelque 50 000 €. "J’ai contracté un prêt de 60 000 €, il y a quatre ans. Mais je suis tombé grièvement malade. Dans mes soucis, j’ai oublié de payer les mensualités. La société de crédit s’est tournée vers un cabinet d’huissiers, qui nous a réclamé le remboursement de la totalité du solde... sous quatre jours ! Ils n’ont jamais voulu négocier, alors qu’on avait décidé de vendre notre maison pour rembourser. Dès lors, ils ont commencé à nous harceler. Depuis, ils n’ont jamais cessé. Visite à 7 h du matin, menace de saisir notre voiture et de la vendre aux enchères, insultes, menaces..."
Michel contacte un avocat "qui s’étonne lui-même de la façon de faire des huissiers. Surtout pour une telle somme." Il invite son client à écrire au président de la Chambre des huissiers. "Il n’a jamais daigné nous répondre." (2).
"Ses collègues sont revenus le mois suivant, en compagnie d’un serrurier, pour établir un inventaire de nos biens. L’un d’eux jouait au football dans le salon. L’autre nous insultait. Un mois plus tard encore, ils vont bousculer mon compagnon, devant ses enfants !" C’en est trop.
Une plainte est déposée à la gendarmerie. L’avocat, pendant ce temps, rédige une assignation pour stopper les procédures de saisie et obtenir un état de grâce d’un an (le temps de vendre la maison). D’où la comparution au civil, aujourd’hui.
Ce qui n’arrête pas les huissiers pour autant. "Ils outrepassent leurs droits. Prétendre qu’ils n’ont rien à craindre de personne..."
Le compagnon de Michel a déposé une seconde plainte pour “harcèlement” devant le tribunal international de La Haye et une autre encore, en Belgique, pour “homophobie”.
(1) L’un des huissiers concernés a récemment fait parler de lui, “accusé” d’être un mauvais payeur par un artisan à qui il devrait la bagatelle de 20 000 € (Midi libre du 21 août).
(2) Me Lautier que nous avons joint, nous a déclaré n’avoir rien à... déclarer sur cette affaire, nous reprochant d’avoir relaté la première, nous accusant de vouloir simplement "vendre des journaux".


http://www.midilibre.fr/2012/09/24/trois-huissiers-carcassonnais-cites-a-comparaitre-au-tribunal,567743.php

Braquage du bar-tabac des Barris à Périgueux : "Je suis en colère"

Vanessa Degrèze est la gérante du tabac-presse des Barris. Enceinte de 7 mois, elle témoigne de l'agression dont elle a été victime, vendredi, vers "15h30". "C'est allé très vite. Ils m'ont projeté du gaz lacrymogène sur la figure et m'ont plaqué au sol, le visage contre le sol. Ils ont piqué la caisse et sont partis en courant. Leur visage n'était pas couvert, mais je ne me souviens pas vraiment de leur tête. C'est allé vraiment très vite".
Si elle n'a pas été blessée, elle se dit "inquiète pour son enfant". "J'ai des bleus et j'ai des contractions que je n'avais pas. L'examen médical dit que mon enfant va bien, mais j'ai respiré des gaz lacrymogènes. Quelles conséquences cela peut avoir? On ne sait pas" estime-t-elle.

Elle se dit surtout "en colère" : " Ils croyaient emporter quoi? On est des petits commerçants, on travaille 12 heures par jour. Ce n'est pas pour subir ce genre de chose!"
Depuis hier soir une jeune femme de Périgueux d'une vingtaine d'années a été écrouée dans cette affaire. Elle est soupçonnée d'être la complice des trois hommes qui ont agressé la gérante du bar-tabac.

http://www.sudouest.fr/2012/09/24/braquage-du-bar-tabac-des-barris-a-perigueux-je-suis-en-colere-830308-1980.php

lundi 24 septembre 2012

BEAUVAIS Une enseignante agressée au lycée des Jacobins

Le corps enseignant picard est de nouveau touché par une agression. Vendredi, une enseignante a été agressée verbalement à Beauvais.

Vendredi après-midi, au lycée des Jacobins, à Beauvais, une professeure d'anglais a été agressée verbalement et menacée de mort par un individu extérieur au lycée qui, selon nos informations, serait très bien connu des adolescents de l'établissement.

Les enseignants ont décidé de «débrayer», ce lundi. Tous les élèves sont donc invités à rentrer chez eux.

Il était aux environs de 13h30, vendredi, quand l'individu pénètre dans le lycée. Il entre alors dans la salle de cours de l'enseignante et s'installe juste avant le début du cours.

Quelques minutes plus tard, ne le reconnaissant pas, la professeure lui demande de s'identifier. Ce qu'il refuse.

S'en suit alors une agression verbale assortie de menaces de mort.

L'enseignante, profitant que sa porte de classe était restée ouverte, interpelle alors deux élèves pour faire venir du secours. Mais l'individu a le temps de s'enfuir de l'établissement.

L'enseignante est actuellement reçue par l'inspection académique.

Une agression qui survient quelques jours après celle d'une professeur à Amiens.
 

AZF : onze ans après, le verdict aujourd'hui

Tout juste trois jours après la commémoration du onzième anniversaire de la catastrophe, on connaîtra aujourd'hui la décision de la cour d'appel de Toulouse. Le président Bernard Brunet devrait rendre public aujourd'hui à 14 heures, un arrêt très attendu. On va savoir si la cour confirme le jugement rendu en première instance, à savoir une relaxe de la société Grande Paroisse, filiale de Total, et de son directeur Serge Biechlin.
La cour peut aussi prendre le contre-pied des premiers juges et entrer en voie de condamnation. Reste à savoir si cette condamnation concernera la société, ou son directeur ou encore les deux, et s'il s'agit de peines de principe ou de sanctions beaucoup plus sévères.
Les associations de victimes attendent bien entendu une condamnation de Total. Une question de principe car le groupe a d'ores et déjà remboursé la totalité des dégâts.
Pour Total aussi, c'est une affaire de principe : ses avocats réfutent la thèse d'un mélange de produits incompatibles dans le box du hangar 221, résultant d'un défaut dans le circuit de récupération des sacs usagés. De toute façon l'arrêt d'aujourd'hui va diviser, satisfaisant les uns et frustrant les autres : le recours à la cassation doit être envisagé.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/24/1447400-azf-onze-ans-apres-le-verdict-aujourd-hui.html

Un squelette retrouvé près d'Haumont

Un cadavre à l'état de squelette a été retrouvé cet après-midi dans le bois de Boussière-sur-Sambre, près d'Hautmont, rapporte la Voix du Nord. Le corps reposait sur le dos. On a retrouvé sur lui une veste, un pantalon et une paire de basket. Les premières constations n'ont pas permis d'établir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/23/97001-20120923FILWWW00189-un-squelette-retrouve-pres-d-haumont.php

Bordeaux : condamné pour viol, un homme est acquitté en appel

Seri Grégoire Koré avait été condamné, le 1er juillet 2011, à douze ans de réclusion criminelle pour viol par la Cour d'assises de la Gironde. Samedi, à l'issue de deux jours de procès, il a été acquitté par la Cour d'assises d'appel à Périgueux, présidée par Mme Couhé. L'avocate générale, Marie-Hélène de la Landelle, avait requis une peine identique à celle de première instance.
Cet homme, âgé d'une cinquantaine d'années, avait été interpellé à la suite du viol d'une jeune femme de 28 ans, survenu le 14 septembre 2008. Alors qu'elle se trouvait sur les quais de Bordeaux, elle avait été enlevée puis abusée par deux hommes.

Les analyses ADN pratiquées sur ses vêtements et sous-vêtements avaient par la suite fait apparaître celle de Seri Grégoire Koré. Ce dernier avait cependant toujours clamé son innocence, tout en reconnaissant avoir rencontré la jeune femme au cours de la soirée.
Pas une preuve absolue
Ses deux avocats lors de l'audience d'appel, Me Julien Plouton et Me Servan Kerdoncuff, sont parvenus à convaincre la cour et les jurés que l'ADN n'était pas une preuve absolue.
Ils ont démontré que celui de leur client avait fort bien pu se retrouver sur les vêtements de la victime lors de leur rencontre, avant que celle-ci ne soit victime de viol. Et que cet ADN avait pu, par la suite, en un simple contact, se transmettre des vêtements aux sous-vêtements. Ce qui est défini par l'ADN tertiaire.
La victime, qui a par ailleurs été indemnisée, n'a jamais affirmé que Seri Grégoire Koré était l'un des deux hommes, plutôt jeunes, qui l'avaient violée.

http://www.sudouest.fr/2012/09/23/condamne-pour-viol-un-homme-est-acquitte-en-appel-829115-2780.php

dimanche 23 septembre 2012

Un vautour très agressif

Dernièrement, sur la route départementale 117, à la hauteur du carrefour de Brouilh, sur la commune de RImont, un vautour très agressif s a attaqué tous ceux qui s'approchaient de lui et s'en est pris aux pneus des voitures en stationnement. Le rapace ne semblait pas capable de s'envoler, mais ne se laissait pas approcher. Finalement, des techniciens de l'Office national des forêts et de la faune sauvage, avertis par des usagers de la route sont parvenus à capturer l'oiseau pour l'emmener chez un vétérinaire, à Tarascon-sur-Ariège. Ce n'est pas la première fois que de vautours sont vus sur le piémont pyrénéen. Il y a deux mois, un groupe de vautours a longuement survolé un troupeau de vaches dans les prairies, au-dessus de Saint-Girons.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/23/1446845-rimont-un-vautour-tres-agressif.html

Avignon : une adolescente mortellement renversée par un bus

Une jeune fille de 14 ans ans a été mortellement renversée par un bus assurant les transports en commun samedi après-midi à Avignon, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'adolescente traversait le boulevard Saint-Roch en dehors des passages protégés quand elle a été percutée par un bus. Les pompiers, alertés à 17H20, n'ont pu réanimer l'adolescente qui est décédée sur les lieux. "Pour l'instant, il n'y a pas de faute de conduite établie concernant le chauffeur (...) qui se trouve à l'hôpital. Il est très choqué", a expliqué un représentant du parquet.
L'homme n'a pu être auditionné, mais des prélèvements sanguins ont été effectués pour détecter d'éventuelles traces d'alcool et/ou de stupéfiants. Les nombreux témoins de la scène doivent être entendus par les enquêteurs. Le boulevard Saint-Roch est l'une des artères ceinturant la ville intra-muros; la circulation y est très dense dans la journée.
 

Bec d'Ambes : une péniche fait naufrage dans la Garonne après une collision

La péniche Sorellina, longue de 60 mètres est entrée en collision avec un bateau transportant du sable cette nuit peu après minuit au large du bec d'Ambes sur la Garonne. La péniche de transport de passagers effectuait un convoyage et rentrait à Bordeaux depuis Saint-Ciers (Blayais). Elle ne transportait pas de passagers.
Les deux hommes d'équipage ont pu être récuprés par un bateau et sont sains et saufs.

La Sorellina était utilisée pour des croisière sur la Gironde par l'agence "Gens d'estuaire" qui en avait l'exploitation commerciale. "Nous sommes rassurés que l'équipage soit sain et sauf. C'est un coup affectif, car c'était le premier bateau de Gens d'Estuaire. Et cela arrive en pleine saison alors que le carnet de prestations était plein. Nous sommes en train de voir comment nous allons les assurer. Peut-être en affrettant un autre bateau pour la saison. Nous allons aussi étudier la possibilité de renflouer le bateau, mais il est trop tôt pour se prononcer" a déclaré Guillaume de Maequenem, le gérant de l'agence. A marée haute, le navire est actuellement entièrement immergé

http://www.sudouest.fr/2012/09/22/bec-d-ambes-une-peniche-fait-naufrage-dans-la-garonne-apres-une-collision-828707-2780.php

samedi 22 septembre 2012

Infanticide / La mère acquittée

Angélique ou Sébastien ? La mère ou le père ? L'un des deux est nécessairement le coupable du décès de la petite Louna, un mois. Hier soir, après trois jours d'un éprouvant procès et près de 5 heures de délibérations, la cour a estimé qu'Angélique n'était pas responsable de la mort de sa fille.
LOUNA, un mois, est morte dans d'atroces souffrances… Un traumatisme crânien sévère dû à un coup d'une extrême violence. Seuls son père ou sa mère ont pu commettre l'irréparable. « Pour elle, vous lui devez la vérité. »
Hier, au dernier jour du procès de la mère de l'enfant, seule renvoyée devant la cour d'assises, alors qu'elle a toujours soutenu que c'était son conjoint le responsable, la vérité est loin d'avoir éclaté au grand jour. Activement recherché pour venir témoigner, Sébastien, qui a bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire, n'a pu être localisé. Angélique, elle, n'a pas varié d'un iota dans sa version des faits… Elle a toujours protesté de son innocence.
C'est donc une alternative détestable qui s'est présentée aux jurés. Si ce n'est pas elle, c'est donc lui. Pour autant, il a bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire. Relaxer Angélique, c'est être convaincu de la culpabilité du père… et vice-versa. Lequel des deux parents a pu ainsi réagir ? Après presque 5 heures de délibéré, alors que l'avocat général avait requis 11 ans d'emprisonnement, la cour a estimé qu'Angélique ne pouvait être à l'origine du décès de sa fille.
Ses avocats, Me Cécile Régnier et Me Guy Marteau, n'ont d'ailleurs jamais cru en l'innocence du père de Louna, dénonçant une « instruction à charge ».
« Son conjoint, mis en examen tout au long de la procédure, a bénéficié d'un non-lieu… et je dirai, contre toute attente », a dénoncé Me Régnier. « Le juge a estimé que les accusations de celle-ci ne suffisaient pas. Dans ce dossier, on a renversé la charge de la preuve et ce en dépit de ce qu'elle a toujours dit. »
Aux jurés, elle n'a pas manqué d'expliquer que les choses pouvaient encore changer. « Ne vous y trompez pas, le dossier peut être rouvert dans le cadre d'éléments nouveaux. L'absence du père de Louna pose question. La juger coupable parce qu'elle est seule sur le banc des accusés, ce serait oublier de juger. Le doute doit lui profiter. C'est la preuve absolue qui doit être rapportée. Or, la preuve de sa culpabilité n'a pas été apportée. Elle a toujours crié son innocence, mais on est parti du postulat qu'elle était coupable. On s'est attaché à reprendre ses contradictions lors de ses auditions et on a balayé d'un revers de la main les incohérences de son conjoint. Pour moi la justice, c'est pas à pile ou face ! »

« La justice, c'est pas à pile ou face »

Et l'avocate de mettre en exergue les contradictions du père. « Il est l'inverse d'Angélique. Il est feignant. Il est menteur… C'est un peu le leitmotiv de ce dossier. Il est violent. Les faits ont été constatés. Faire un trou béant dans une porte d'appartement, se retrouver à l'hôpital, ce n'est pas anodin ! Ça démontre une impulsivité. C'est inquiétant. L'expert le dit « c'est un manipulateur pervers de l'interlocuteur ». Il est qualifié « d'anguille ». Il a une personnalité tellement lisse, que ça finit par poser question. Elle était tellement dans la crainte qu'elle était dans l'impossibilité de dénoncer son compagnon. Il y a véritablement une stratégie mise en place par son compagnon. Il s'adapte au fil des auditions de sa compagne. Son objectif est de dire que travaillant il ne pouvait pas être là au moment des faits. Il a varié sur ses horaires tout au long de la procédure. On a eu tout et son contraire… Il était là, il n'était plus là… »
Autres contradictions relevées par son conseil : « Il n'est pas venu voir son propre enfant qui est à l'hôpital ! Il dit avoir reconnu son enfant, alors que c'est un mensonge… Il se moque de la justice. Il ment sur sa consommation d'alcool. C'est un manipulateur et un stratège… On ne doit pas faire d'Angélique la coupable idéale parce qu'elle est seule renvoyée devant la cour ».
Une position appuyée par Me Guy Marteau, son autre conseil. « On n'a pas fait ce qu'on devait faire dans ce dossier. » Et de demander à la cour de « renverser ce dossier comme il aurait dû être. Tout le monde dit qu'il est menteur, sa famille, ses collègues, ses employeurs, mais c'est sans importance. Tout le monde reconnaît sa violence, son impulsivité, mais ça aussi c'est sans importance. Tout est à charge contre elle, alors que c'est lui qui devrait être là. Réfléchissez bien, c'est sa vie à elle qui est en jeu. Elle a le droit à une justice… Elle, ce n'est pas une menteuse. Elle est parfaitement fiable dans son témoignage. Tout démontre qu'elle n'est pas en capacité de transformer les choses. Quant à l'ADN, ça m'interpelle. Il dit se servir régulièrement de la clé et on ne retrouve pas son ADN à lui ? Je dis que la clé a été nettoyée… On n'a pas été au fond de la recherche dans ce dossier. La justice mérite qu'on réveille les choses ».
Angélique a bénéficié d'un acquittement… Hier soir, elle s'est effondrée dans les bras de ses avocats. Reste à savoir si le parquet va faire appel du jugement ou rouvrir la procédure.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/infanticide-la-mere-acquittee

De 4 à 7 ans pour trois Rapetous du braquage

Même à vouloir tourner l’affaire dans tous les sens, cela était entendu. Dès le départ, Saïd Grini, Mohamed et Houssine El Moudden (neveu et oncle) avaient endossé un costume bien trop large, bien trop grand. Presque grossier.
Là où des criminels chevronnés se fournissent au rayon du sur-mesure, eux avaient préféré enfiler les défroques de Rapetous de banlieue. Et ainsi endosser les risques et conséquences que cela impute. En avaient-ils alors pleinement conscience ? Visiblement pas. Preuve : "Quelques jours avant les faits, on lisait le journal et on voyait vols à main armée, vols à main armée...", avait raconté Saïd, au deuxième des trois jours de procès devant les assises de l’Hérault. Hier peu avant 13 h, ils ont finalement écopé de quatre, cinq et sept années de prison. Soit un copier-coller des peines réclamées, la veille au soir, par l’avocat général Bebon.

"C’était au-delà de ce qu’ils pouvaient faire"
Me Dolez en défense Un peu plus tôt en début de matinée, Me Dolez, conseil d’Houssine El Moudden, avait d’ailleurs posé ce postulat d’emblée : "L’audience peut déboucher sur un consensus." Un avocat à l’unisson des parties de ce procès et pour lequel les accusés "ont essayé de jouer dans la cour des grands. Ils ont échoué. Ils se sont brûlé les doigts. C’était au-delà de ce qu’ils pouvaient faire." Action, réaction. Cause et effet donc.
Prenant sa suite aux intérêts de Mohamed El Moudden, Me Sabin enchaîne sur une identique tonalité : "Il n’est pas surpris d’être aujourd’hui devant vous. Il sait pourquoi il est là. Un braquage ? Bien sûr que c’est violent ! On n’y va pas avec des fleurs. Mais y a-t-il eu des violences verbales, physiques ?" Assurément non. Son jeune client ? C’est un peu "Je me construis d’erreur. Je commets un délit, j’apprends. Je commets un crime, j’apprends."
"Ciselé, pondéré, modéré." Voilà l’analyse (une fois n’est certes pas coutume) de Me Abratkiewicz vis-à-vis de l’avocat général et de son réquisitoire.
Reste ce constat à l’endroit de Saïd : "Quel que soit le milieu social, il y a quelquefois des gens qui dérapent." Qualifié la veille par l’accusation de "mouton noir" au sein d’une famille hautement respectable, "Saïd c’est une éponge, son frère un roc".
"Il faut dire merde à la rue, monsieur !"
Me Abratkiewicz Alors ? "Il s’est nourri de tout ce qu’il ne fallait pas : la rue et la drogue lui ont ouvert la porte de la délinquance."
De fait, Me Abratkiewicz le pense : "Ce procès, c’est la démonstration que, quelles que soient la race, la famille, il y a des gens qui dérapent." Une sortie de route accentuée par cette "compagne désincarnée" qu’était alors l’héroïne pour l’accusé.
Après ? Des délits enchaînés comme le seraient des perles sur un fil. Une voie royale pour basculer dans le crime. Mais aujourd’hui, près de trois ans après, "il a fait le choix d’assumer, de reconnaître. Il a pris conscience qu’il est temps d’arrêter. Il faut dire merde à la rue, monsieur ! C’est le seul moyen de dire adieu et non pas au revoir à la délinquance. Nous sommes dans le temps de la reconstruction. Il a compris qu’il était temps de changer de costume."
Peut-être pas pour un Row ou un Anderson & Shepard (*) mais tout de même agréable à porter. Celui de la vie en société.

http://www.midilibre.fr/2012/09/22/de-4-a-7-ans-pour-trois-rapetous-du-braquage,566579.php

Seine-et-Marne: incendie dans une école

Une école maternelle a été partiellement détruite après un incendie vraisemblablement d'origine criminelle dans la nuit de jeudi à vendredi à Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), a-t-on appris aujourd'hui auprès de la mairie confirmant une information du Parisien.

Le sinistre s'est déclaré dans l'école maternelle Juliette-George vendredi peu après minuit: "une classe est touchée, le hall d'entrée et la structure ont été endommagés, le restaurant scolaire a été également touché", a précisé le député Jean-Claude Mignon, maire de la commune.

"Vu la manière dont l'incendie a pris, s'est propagé, ça ne peut être que criminel. Il n'y a absolument aucun doute", a-t-il avancé, espérant que l'enquête puisse "déterminer les circonstances exactes et identifier le ou les auteurs de cet acte criminel".

La mairie a pris des dispositions pour assurer l'accueil des 23 élèves de la moyenne section concernée par le sinistre. "Ils ont été dispatchés dans les autres classes. On est en train de prendre des mesures pour mettre en place des bâtiments modulaires pour que le service public puisse reprendre son cours normal dès lundi", a ajouté l'édile.

Le préjudice était en cours d'évaluation, mais compte tenu de l'ampleur du sinistre "il y en aura pour beaucoup d'argent, les dégâts sont lourds", a précisé M. Mignon. L'enquête a été confiée au commissariat de Melun.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/22/97001-20120922FILWWW00357-seine-et-marne-incendie-dans-une-ecole.php

Meurtre de La Roue à Pamiers : 30 ans de réclusion pour Boughouas

Hier, la cour d'assises de Haute-Garonne a condamné en appel Mekki Boughouas à 30 ans de réclusion criminelle non plus pour meurtre mais pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Coup de théâtre dans le procès en appel du meurtre de la Roue, à Pamiers. Hier la cour d'assises de la Haute-Garonne a condamné Mekki Boughouas à 30 ans de réclusion criminelle non plus pour meurtre comme à Foix en 2011 mais pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Une requalification qui a surpris et déçu de chaque côté de la barre. «La qualification est modifiée, on n'a pas affaire à quelqu'un qui a tué volontairement mais pour autant on lui inflige la même peine que celle d'un meurtrier», a déclaré Me Alexandre Parra-Bruguière. Pour l'avocat toulousain, «les jurés ont pris en considération le fait qu'il y avait deux personnes la nuit des faits mais que c'était Mekki Boughouas qui avait tué. Dans le doute, ils ne l'ont pas condamné pour meurtre tout en prononçant une peine de 30 ans de réclusion criminelle». Ce verdict confirme que, malgré tout, les jurés ont été sensibles à certains arguments de la défense. «S'il avait été seul, pourquoi aurait-il pris un fusil, un couteau et se serait-il servi de ses poings ? Il aurait menacé Julien Fernandez avec le fusil», a affirmé durant sa plaidoirie Me Para-Bruguière. Chargeant Othman El Houari, celui que Mekki Boughouas a toujours désigné comme le véritable meurtrier et qui a confirmé sa présence lors du braquage à la Roue avant de se rétracter, l'avocat toulousain a souligné le «déséquilibre» de traitement entre les deux hommes et demandé aux jurés de «rétablir l'équilibre». «Trente ans, ce n'est pas pour Mekki Boughouas».

«Plus loin de la vérité»

C'est pourtant la peine qu'a requise comme à Foix l'avocat général Marylin Blanc. Pointant le «discours abracadabrant» de l'accusé, la magistrate a souligné qu'«aucun élément n'a démontré la présence d'Othman El Houari sur les lieux le 13 janvier 2008» alors que «tout relie» Mekki Boughouas à la nuit des faits ; la cagoule portant son ADN, retrouvée sous le genou de la victime, le fusil et la voiture qu'il fournit et l'argent qu'il va dépenser. «Une vie ôtée pour quelques milliers d'euros… Vous avez semé le chaos dans une famille, une ville mais aussi dans l'ordre social», a lancé Marylin Blanc. Et le doute aussi même si pour Me Bernadette Subra-Suard, l'un des deux avocats de la famille de Julien Fernandez, la version de Mekki Boughouas reste «folle et mensongère». «Nous sommes un peu plus loin encore de la vérité alors que c'est ce que nous étions venus chercher», a, pour sa part, déploré Me Emmanuel Tricoire. Mais pour Patrick Fernandez, le père de la victime, «l'essentiel est que la peine de 30 ans de réclusion ait été confirmée». «La justice considère que c'est un vol qui s'est mal terminé et je la laisse raisonner comme ça. Moi je dirai toujours que Mekki Boughouas y est allé avec un fusil et un couteau, s'il s'y était rendu avec une lacrymogène et un couteau, Julien serait toujours là».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/22/1446266-30-ans-de-reclusion-pour-boughouas.html

Nancy : une urgentiste jugé après la mort d'une patiente

Les cheveux rassemblés dans une queue-de-cheval, la jeune femme médecin (aujourd’hui généraliste en Alsace) s’avance à la barre du tribunal correctionnel de Nancy pour répondre d’homicide involontaire.
« Si j’avais eu le moindre doute, j’aurais pris une autre décision », chuchote-t-elle, tremblante et visiblement émue. En 2006, régulateur au Samu de Nancy, elle n’a pas estimé nécessaire de dépêcher un médecin chez une quadragénaire qui se plaignait de douleurs thoraciques. Il est 4 h du matin ce 5 novembre. La jeune urgentiste a déjà reçu une centaine d’appels. A l’autre bout de la ligne, un homme lui indique que sa compagne, avec laquelle il a passé la soirée en discothèque, ne se sent pas bien. Elle souffre d’un point dans la poitrine, de fourmillements dans les bras. Il ajoute que la dame, âgée de 45 ans, est sujette aux crises de spasmophilie. La patiente prend à son tour le combiné et confirme en tous points le tableau clinique dressé par son ami. Elle insiste cependant sur le fait que sa douleur « au centre des côtes n’est pas comme d’habitude ». Le médecin lui conseille de respirer dans un sachet, de prendre un antidouleur et de se reposer. La dame s’exécute, s’allonge sur le canapé et s’assoupit. Cinq heures plus tard, son compagnon la retrouve inerte. Les tentatives de réanimations resteront vaines. La quadragénaire décède d’un infarctus du myocarde, dû à une défaillance cardiaque aiguë.
« Le dossier est douloureux tant pour la famille de la victime que pour vous. Votre conscience professionnelle n’est pas en cause », consent le président Bridey. « Mais la question est de savoir si vous avez commis une négligence ou non ». Les experts ont tranché : pour eux, le jeune médecin de 29 ans à l’époque a fait une erreur d’appréciation dans son diagnostic.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/09/21/decision-tragique

Bordeaux : 1,8 million d'euros disparus, le logiciel de trader le mène en prison

Les faits remontent à dix ans mais les sommes dissipées laissent toujours rêveurs. 1,8 million d'euros partis en fumée après avoir filé entre les doigts de Dominique Tarozzi. Assis sur le banc des prévenus, lundi dernier, entre son ancienne compagne, viticultrice à Duras, et Michel Ancellin, l'ex-directeur de la BNP du quartier des Chartrons à Bordeaux, le quadragénaire n'a pas la prestance des grands financiers. Entre 2001 et 2003, notamment en Lot-et-Garonne et en Gironde, ils ont pourtant été des dizaines à tomber sous le charme des démonstrations de cet homme aujourd'hui poursuivi pour abus de confiance et exercice illégal de la profession de banquier.
  • Logiciel gagnant
À l'époque, Dominique Tarozzi était intarissable sur les performances de son logiciel informatique dopé aux statistiques et aux calculs de probabilité. Une véritable tête pensante capable, à l'entendre, d'anticiper les variations des cours, de prévoir les coups gagnants et de déclencher les ordres d'achat et de vente de titres en conséquence. Non déclaré aux autorités financières françaises, son fonds de placement était articulé autour de sociétés immatriculées au Luxembourg et dans les îles Vierges.

Sur le papier, la mécanique paraissait huilée comme un pédalier de coureur cycliste. À peine lancée, elle s'est salement enrayée. « 75 % des capitaux n'ont jamais été investis », relève le procureur Catherine Figerou, en ironisant sur les excuses avancées par Dominique Tarozzi. Il a invoqué la déprime boursière de l'après- 11-Septembre. Mais il se plaint aussi de la Barclay's, une grande banque anglaise à l'origine, selon lui, de la disparition de 700 000 euros au Ghana.
Aucun des arguments qu'il avance ne passe la rampe, hormis sans doute celui des pertes essuyées en Bourse. « Il faisait des opérations bizarres », a confié un trader parisien à la police judiciaire. Son parcours quelque peu atypique aurait pourtant dû inquiéter les investisseurs. Placé en faillite personnelle en Lot-et-Garonne après la Bérézina de son magasin de motos, il avait émigré à Bordeaux pour ouvrir un commerce similaire sous une autre enseigne.
  • Héritier Rockefeller
C'est là que sa route a croisé celle du fondé de pouvoir de la BNP Michel Ancellin. « Il avait l'art de déclencher quelque chose », reconnaît ce dernier. Les deux hommes ont sympathisé et le banquier n'a pas tardé à lui présenter un client atypique Renaud Poulet Oser, un héritier de la richissime dynastie Rockefeller.
Une aubaine pour Dominique Tarozzi qui récupérait rapidement 150 000 euros via un compte de transit ouvert à Londres au nom du directeur de la BNP des Chartrons. « Est-ce vraiment le rôle d'un directeur d'agence de proposer ce type d'opération à haut risque à l'un de ses clients », s'interroge la présidente Caroline Baret. Au total, René Poulet Oser a perdu près de 500 000 euros dans l'affaire après avoir accordé au trader d'opérette une garantie de 230 000 euros qui ne manquera pas d'être actionnée.
Dominique Tarozzi se borne à dire qu'à l'époque bien d'autres sociétés boursières opéraient de la même façon. Quant au banquier qualifié de « sans scrupule » par le procureur Catherine Figerou, il se défend de toute intention malveillante. « Il a lui même recommandé ces placements à sa propre belle-sœur. Il a été victime de sa crédulité malgré ses trente-trois ans de métier, plaide son avocat Me Éric Laborie. Dominique Tarozzi se présentait comme trader avec un logiciel, qu'il avait, et une structure luxembourgeoise qui existait. »
Le tribunal n'a pas cru à la naïveté du fondé de pouvoir de la BNP qui écope d'un an de prison avec sursis pour complicité d'abus de confiance. Encore moins bien sûr à celle de Dominique Tarrozi condamné à trois ans dont vingt-six mois avec sursis. Pas de quoi surprendre le trader. Ne disait-il pas à sa mère lors d'une conversation ayant fait l'objet d'une écoute téléphonique : « Il faudra bien que je fasse de la prison. »
http://www.sudouest.fr/2012/09/21/son-logiciel-de-trader-le-mene-en-prison-826714-2780.php

vendredi 21 septembre 2012

1 M d'euros détournés du CE de la SNCF

Deux personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire hier à Strasbourg dans le cadre d'une enquête portant sur le détournement d'au moins un million d'euros au préjudice du Comité d'établissement de la SNCF Alsace.

Une comptable du CE, ainsi que son époux, retraité de la
SNCF, ont été mis en examen et placés en détention provisoire après deux jours de garde à vue. Lors de sa garde à vue, la femme a reconnu avoir détourné de l'argent pendant une dizaine d'années, en falsifiant notamment des chèques du CE à son profit, son mari est soupçonné de recel.

Selon une source proche de l'enquête, le parquet de Strasbourg a ouvert hier une information judiciaire notamment pour falsification de chèques, recel, blanchiment et organisation d'insolvabilité. En juillet, il avait ouvert une enquête préliminaire, à la suite d'une plainte déposée par un représentant du Comité d'établissement.

L'enquête, confiée à la division économique et financière de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Strasbourg, a permis de retracer le circuit de l'argent détourné sur des comptes bancaires du couple, dont une partie a été dépensée.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/21/97001-20120921FILWWW00385-1-m-d-euros-detournes-du-ce-de-la-sncf.php

Pamiers. Des personnes âgées agressées dans leur voiture

Un octogénaire appaméen, Jean. R, 80 ans, et sa compagne, sont encore sous le choc de l'agression dont ils ont été victimes lundi en fin de matinée, dans leur voiture, sur le parking d'une grande surface de Pamiers où ils se trouvaient en stationnement. «On venait de retirer 600 € à la Caisse d'épargne, nous nous étions rendus sur le parking de Leader Price où nous avions laissé la voiture en stationnement. Nous avons fait nos courses et après les avoir déchargées dans la voiture, ma compagne est allée remettre le chariot en place, a côté de l'entrée du magasin. Je me trouvais dans la voiture, et elle avait posé son sac à main sur le siège passager ! je me souviens avoir regardé ma montre, il était 11 h 45 !»
JR avait remarqué que sur les trois voitures en stationnement qui voisinaient, une seule, de couleur blanche était tournée dans le sens du départ. Il en descend un jeune, un autre restant au volant. «Ce gars vient vers moi, il penche la tête vers la fenêtre passager, frappe à la vitre. Le temps que je comprenne, il ouvre violemment la porte et arrache le sac qui se trouvait sur le siège !»

Une sortie qui coûte cher

L'agresseur remonte aussitôt dans la voiture, qui démarre en trombe à travers le parking, et disparaît. L'octogénaire donne l'alerte, crie à l'agression, le personnel de Leader lui porte secours, appelle la police, qui ne peut que constater les faits : 600 € envolés, tous les papiers d'identité de la compagne de JR, les clés de l'appartement. «La police a immédiatement réagi et mis sous surveillance notre appartement, des fois que les types viennent le visiter. Ils resteront d'ailleurs à nos côtés jusqu'à ce que serrurier vienne ouvrir chez nous et remplacer les serrures ! Qu'ils en soient remerciés !»

Choqués tous les deux

JR et sa compagne ont été très choqués. «Nous le sommes encore. Y'en a ras le bol de tous ces mecs. Ah ils ont bien gagné la journée avec nous ! Ils peuvent dormir maintenant !» Au bout du compte, cette sortie ordinaire coûte cher à ces deux Appaméens : six cents euros, une intervention de serrurier doublée du changement de toutes les serrures de l'appartement, et l'obligation de refaire tous les documents d'identité ! «Quand on pense que la carte d'identité n'avait pas un an, et qu'il me faut fournir à nouveau tous les documents alors que l'administration les possède et qu'en plus il m'en coûte 25 euros !» Bref, en plus du choc, l'addition de cette agression ordinaire est plutôt salée !

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/21/1445429-pamiers-des-personnes-agees-agressees-dans-leur-voiture.html