dimanche 31 mars 2013

5 enfants tués dans un incendie dans l'Aisne : ce qu'il s'est passé

Les pompiers ont peiné à accéder à la maison face à la violence des flammes : cinq enfants de 2 à 10 ans sont morts asphyxiés samedi soir par les fumées d'un dramatique incendie à Saint-Quentin, dans l'Aisne. Le père est, lui, sérieusement brûlé.
Les flammes ont visiblement pris au premier étage de la maison. Cinq enfants de 2 à 9 ans sont morts asphyxiés par les fumées d'un dramatique incendie à Saint-Quentin, dans l'Aisne, qui s'est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche dans la maison de leur père en bordure de ville, à deux pas des champs, légèrement brûlé dans ce sinistre qui semblait d'origine accidentelle. L'incendie se serait déclaré peu avant 22h30.
Hospitalisé à Saint-Quentin dans un premier temps, le père de famille a été transporté dans la matinée au CHRU de Lille dans un service spécialisé, a indiqué Damien Savarzeix, procureur de la République à Saint-Quentin. Il était "fortement alcoolisé" lors du drame, selon des témoignages et de premiers examens médicaux, et il n'avait pas encore pu être entendu, a ajouté la même source.
Une cinquantaine de pompiers, accompagnés du SAMU et de policiers, ont été déployés pour éteindre l'incendie, à la fumée très épaisse et à la chaleur intense, à déclaré à la presse le lieutenant Thierry Oberlin, officier des sapeurs-pompiers de l'Aisne. Mais les secours ont eu du mal à accéder à l'habitation, en raison de "la violence du feu" et de "l'effondrement quasi total du plancher du premier étage", a ajouté le lieutenant Oberlin. Ils ont finalement découvert les cinq corps des enfants "morts par asphyxie", a indiqué la préfecture de l'Aisne. Une autopsie des corps doit être pratiquée lundi.
Le père pas encore entendu
Les cinq enfants se trouvaient à l'étage de l'habitation. Quatre d'entre eux ont été découverts dans une chambre, les uns à côté des autres. Le cinquième, qui semblait s'être réfugié sous la fenêtre, a été retrouvé dans la chambre voisine, donnant sur la cour. Le feu serait parti du premier étage, mais le point de départ de l'incendie n'avait pas été encore identifié avec certitude. L'origine du feu restait encore à déterminer, ainsi que le rôle de chacun, a souligné le procureur de Saint-Quentin.
Le père, âgé de 40 ans, séparé de la mère et semble-t-il en instance de divorce, accueillait les enfants - trois garçons et deux filles - pour le week-end. Il n'a appris que dimanche matin par une psychologue de l'hôpital que ses enfants étaient décédés, a annoncé à l'AFP la mairie de Saint-Quentin. Il aurait été réveillé par le feu et a sauté par la fenêtre pour alerter les secours, après avoir tenté de sortir ses enfants de la maison ravagée par les flammes.
"Les flammes montaient jusqu'au toit"
"Il n'a jamais pensé à lui. Il a essayé de venir chercher des secours. La première chose qu'il a dite, c'est 'Olivier, sors mes enfants'. (...) Il s'est brûlé en essayant de sauver son fils", a témoigné l'un de ses voisins, Olivier Hubeaux. Ils ont ensuite essayé ensemble de rentrer dans la maison, mais n'ont "rien pu faire", car "les flammes montaient jusqu'au toit", a-t-il poursuivi. "Il était très proche de ses enfants. Ca faisait trois mois qu'il ne les avait pas vus, il était très content de les voir", a encore raconté M. Hubeaux, demandant à ce "qu'on laisse (le père) tranquille" pour "qu'il puisse faire son deuil".
Très ému, un voisin a rapporté que "des flammes de deux mètres" ont été aperçues par certains habitants du quartier. "Le feu a été très rapide. Personne ne pouvait rentrer dans l'escalier", a encore dit un autre voisin. En fin de matinée, le sinistre avait été circonscrit mais l'intérieur de cette petite maison ouvrière à la façade blanche et à la structure en bois était complètement dévasté et des traces noires de fumée marquaient la fenêtre à l'étage, ont constaté des journalistes de l'AFP. La toiture de cette bâtisse modeste, sur deux niveaux, située dans une zone pavillonnaire à l'extrémité de la ville, était également endommagée. Le mobilier du premier étage a été complètement détruit par l'incendie. Les meubles restants ont été sortis devant l'habitation par les pompiers.
La mère, qui s'est rendue sur place dimanche dans la matinée, a été prise en charge par un médecin et une infirmière psychologue de l'hôpital de Saint-Quentin, selon la mairie. La commune a pris contact avec le recteur pour mettre en place une cellule de soutien psychologique mardi matin, dans l'établissement où étaient scolarisés les enfants.
 

Île de Ré : Un plaisancier victime d'une malaise cardiaque évacué

Compte tenu du fort coefficient de marée de ce samedi après-midi, l'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 17 avait été autorisé à décoller pour une surveillance préventive du littoral. Cela n'en a qu'augmenté la rapidité avec laquelle il s'est porté au devant d'un voilier qui, à un kilomètre devant l'entrée du port de Saint-Martin-de-Ré, venait d'alerter les secours pour la présence à bord d'un homme de 60 ans victime d'un début de malaise cardiaque.
Avec le soutien des deux plongeurs des sapeurs pompiers qui se trouvaient à bord de l'appareil, cette victime a pu être hélitreuillée aux environs de 15h15. Elle a été admise au centre hospitalier de La Rochelle quelques minutes plus tard.

http://www.sudouest.fr/2013/03/30/ile-de-re-un-plaisancier-victime-d-une-malaise-cardiaque-evacue-1010681-1391.php

Couple retrouvé mort près de Rouen : l'hypothèse criminelle confirmée

Les corps d'un homme et de sa femme ont été retrouvés samedi matin dans un pavillon près de Rouen en Seine-Maritime. Si le double homicide est désormais certain, l'hypothèse de la mort par arme à feu reste à confirmer.
La piste d'un double homicide a été confirmée après la mort samedi d'un homme d'une soixantaine d'années, médecin à Rouen, et de sa femme, retrouvés dans leur maison de Grand-Quevilly, en Seine-Maritime, a indiqué dimanche une source judiciaire. L'hypothèse de la mort par arme à feu des deux victimes reste, en revanche, toujours à confirmer, a indiqué le parquet, qui a précisé que des examens complémentaires des corps auraient lieu après le week-end pascal.
Le service régional de la police judiciaire de Rouen a été chargé de l'enquête. Selon le témoignage d'un voisin recueilli par l'AFP samedi, l'homme serait sorti de la maison en appelant à l'aide avant de s'effondrer.
 

Paris. Armé d'une tronçonneuse, il s'attaque à l'éléphante de Louis XIV

La cupidité de certains ne respecte rien, pas même la culture... Un jeune homme de 20 ans a été interpellé et placé en garde à vue, dans la nuit de vendredi à samedi, en possession d'une défense d'éléphant qu'il venait de sectionner avec une tronçonneuse. L'individu s'est introduit dans le Muséum d'histoire naturelle, jusqu'à la galerie d'Anatomie comparée de paléontologie où est exposé le squelette de cette ancienne éléphante de Louis XIV. Les services de sécurité ont donné l'alerte au bruit de la tronçonneuse. La brigade anticriminalité (BAC) a pu interpeller le cambrioleur à quelques encablures du Muséum. Les policiers affirmaient hier que le voleur était en possession de la défense gauche du squelette de l'animal.

Une effraction de haute voltige, tardivement repérée

Selon les équipes du Muséum, le jeune voleur a escaladé des piques de 25 cm et brisé une vitre de 8 cm d'épaisseur pour s'introduire par une fenêtre dans la galerie d'anatomie comparée. Le voleur n'a pourtant été inquiété qu'en raison du bruit de son engin. Alors qu'il est entré par effraction, comment se fait-il que les services de sécurité ne l'aient pas repéré plus tôt ?
La ministre de tutelle du Muséum, Geneviève Fioraso, assurait hier que le ministère de la Recherche «apportera son concours» aux équipes du musée pour «étudier les conditions de la restauration» du squelette.
Dans le même communiqué, la ministre contredisait les déclarations de la police. Geneviève Fioraso a déploré «la dégradation de ce spécimen de grande valeur historique et scientifique», estimant que ce sont «les dispositifs de sécurité (qui) ont correctement fonctionné, évitant ainsi le vol» des défenses. Mais dans les heures qui ont suivi, la police a confirmé l'information selon laquelle le voleur s'est bien enfui avec une défense.

L'ivoire, un trafic qui vaut de l'or

Le commerce de l'ivoire est interdit depuis 1989. Malgré cette législation internationale, les défenses continuent à faire l'objet d'un important marché noir. Le kilo d'ivoire se vendrait entre 1 000 et 2 000 euros alors qu'une défense d'éléphant pèse au bas mot 20 kg et peut atteindre les 80 kg.
«La valeur historique est un peu plus importante, mais pas mesurable», estimait hier Jacques Cuisin, en charge de la coordination des ateliers de préparation et restauration du Muséum. En 1668, le roi Alphonse VI du Portugal offre à Louis XIV une éléphante d'Afrique en provenance du Congo. Le mammifère vivra jusqu'en 1 681 au sein de la ménagerie du château de Versailles, entouré de crocodiles, d'un dromadaire, d'autruches, de colibris et de perroquets, tous des cadeaux de souverains faits au roi de France.
Au Muséum d'histoire naturelle de Paris, le squelette de cette éléphante morte en 1 681 n'était pas entièrement d'origine. Jacques Cuisin explique que les défenses de l'animal dateraient du XIXe siècle et non du XVIIe siècle. «Le crâne est en excellent état, ce qui va permettre une restauration assez facile», a estimé M. Cuisin.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/31/1595454-paris-arme-tronconneuse-attaque-elephante-louis-xiv.html

Braquage d’un tabac : deux mineurs arrêtés

Moins d’une semaine après le braquage du bureau de tabac de l’avenue des Vallées, à Jurançon, deux jeunes suspects ont été arrêtés. Il s’agit de deux garçons : un Jurançonnais de 16 ans, qui vit non loin du commerce attaqué, et un Palois de 17 ans. Le premier, déjà bien connu de la justice malgré son jeune âge, a été arrêté jeudi soir, dans le quartier de la gare de Pau. Il a été contrôlé par une patrouille de la BAC (brigade anticriminalité) tandis qu’il était en train de revendre des cigarettes dérobées chez le buraliste, lundi. Le second a été arrêté hier matin.
Une arme retrouvée

Placés en garde à vue dans les locaux de l’antenne paloise de la police judiciaire, chargée des investigations, les deux garçons auraient reconnu les faits. Hier après-midi, le plus jeune a été présenté au parquet où sa garde à vue a été prolongée pour une durée de 24 heures. Le duo devrait à nouveau être déféré ce matin avant l’ouverture d’une information judiciaire et la saisine d’un juge d’instruction.
Les enquêteurs ont également retrouvé une arme de poing, de type pistolet à grenailles, qui pourrait avoir servi au braquage.
Les malfaiteurs avaient agi au petit matin, lundi. L’employée se trouvait seule lorsque deux hommes aux visages dissimulés ont fait irruption dans la boutique, vers 7 heures. Sous la menace d’une arme de poing, elle a été contrainte de leur remettre le fond de caisse, soit à peine 300 euros, et quelques cartouches de cigarettes. Une agression express pour un butin modique qui a profondément choqué la salariée.
Et suscité un vif émoi dans la profession. Le président de la chambre syndicale des buralistes des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Coy, s’insurgeant contre « l’insécurité, le quotidien des buralistes ». La chambre syndicale plaide pour l’équipement des buralistes en caméra de vidéosurveillance, à l’extérieur de leur débit de tabac, « comme les banques ».

http://www.sudouest.fr/2013/03/30/braquage-d-un-tabac-deux-mineurs-arretes-1010351-4191.php

samedi 30 mars 2013

Deux pêcheurs sauvés par un navire de croisière

L'équipage du paquebot de croisière Costa Voyager a sauvé samedi matin deux pêcheurs albanais qui étaient à la dérive et portés disparus depuis plusieurs jours.
L'équipage du paquebot de croisière Costa Voyager a sauvé samedi matin deux pêcheurs albanais qui étaient à la dérive et portés disparus depuis plusieurs jours, a annoncé son armateur Costa Croisières dans un communiqué.
Les pêcheurs se trouvaient sur une embarcation à la dérive sans propulsion à 15 milles (environ 24 km) des côtes. Ils ont été embarqués et pris en charge par l'équipage du Costa Voyager qui faisait route vers le port de Durazzo. Le commandement du navire a alerté les garde-côtes albanais qui ont confirmé que les jeunes hommes étaient sortis pêcher mais n'avaient pas donné de nouvelles "depuis deux jours", a précisé Costa (groupe Carnival) dans un communiqué.
Le paquebot a atteint Durazzo avec environ deux heures de retard et les deux naufragés y ont été débarqués. Costa Voyager, qui peut accueillir 927 passagers en plus des 353 membres d'équipage, effectue une croisière de 10 jours avec des touristes venant de France à son bord.
 

L'incroyable butin du «gang des maisons de maîtres»

Les enquêteurs ont présenté hier l'immense butin amassé par la bande de cambrioleurs arrêtée cette semaine par les gendarmes de Lot-et-Garonne.
Huit hommes et une femme, pièces maîtresses du «gang des maisons de maîtres», ont été mis en examen hier à Bordeaux par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, à l'issue de l'enquête menée depuis près de deux ans par la section des recherches de la gendarmerie d'Agen.
Le parquet de la JIRS de Bordeaux a requis l'incarcération de huit d'entre eux. Vols aggravés en bande organisée, recel, association de malfaiteurs, tels sont les principaux chefs de mises en examen, pour certains passibles de 30 ans de prison.

Une équipe très affûtée

Vingt-trois autres individus avaient été interpellés lundi matin à l'aube dans huit départements de Midi-Pyrénées (Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Gers et Lot) et d'Aquitaine (Lot-et-Garonne, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques). Ils ont été libérés à l'issue de leurs gardes à vue, mais pourront faire l'objet de mises en examen ultérieures.
«Il s'agissait d'une équipe extrêmement structurée. Il y avait des informateurs, des cambrioleurs, des receleurs, des revendeurs… Informés en amont, les cambrioleurs s'attaquaient exclusivement à des résidences principales cossues, où ils étaient certains de trouver des objets de valeur et de pouvoir agir en l'absence des propriétaires», résume la vice-procureure Géraldine Bouzard.

2 000 objets de valeur saisis

«Ils ont un profil atypique : des ressortissants français quinquagénaires, implantés depuis longtemps dans le Sud-Ouest, sans antécédents judiciaires, mais sans profession et bénéficiant des minima sociaux», remarque-t-elle. «Ils vivaient dans des maisons et avec un train de vie sans rapport avec leurs revenus officiels. Beaucoup se connaissaient de longue date à travers le milieu sportif de la boxe», indique le lieutenant-colonel Pierre-Etienne Chapotard, commandant de la SR d'Agen.
«Les perquisitions ont été particulièrement fructueuses», se félicite-t-il. Les 200 gendarmes et membres des GIR de Toulouse et Bordeaux mobilisés sur le terrain ont saisi environ 2 000 objets de valeur .
«Nous avons même trouvé des bijoux cachés dans une niche de chien et dans des paniers de noix», remarque le lieutenant-colonel Chapotard.
Les enquêteurs travaillaient sur une vingtaine de cambriolages réalisés entre janvier 2011 et mars 2013, en Lot-et-Garonne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques. «Pour permettre aux propriétaires d'identifier leurs biens, nous allons essayer de créer un site internet», annonce le commandant de la SR d'Agen, qui rend hommage aux enquêteurs de la cellule «BAC Cambris Sud-Ouest».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/30/1595056-l-incroyable-butin-du-gang-des-maisons-de-maitres.html

Accident à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry : un avion sort de la piste

Un avion avec 182 personnes est sorti de piste vendredi soir à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. Tout l’activité aérienne était stoppée vendredi soir
Selon nos premières informations, il n’y aurait aucun blessé.
L’incident s’est produit lors de l’atterrissage à 20h50 de l’A320 de la compagnie Air Méditerranée en provenance d’Agadir (Maroc). L'appareil qui transportait 182 personnes dont 7 membres d’équipage. Pour une raison encore inconnue, l’Airbus a fait une sortie de route en bout de piste et s'est embourbé.

A 23 heures, l’avion était toujours positionné en bout de piste et entouré d’engins de pompiers pour notamment contrôler d’éventuelles pertes de pièces vendredi soir.

Tous les avions à destination de l'aéroport
ont été détournés.
Sur twitter des passagers, bloqués dans les avions au sol, patientent et conversent pour trouver des informations

http://www.leprogres.fr/actualite/2013/03/29/accident-a-l-aeroport-de-lyon-st-exupery-un-a320-sort-de-piste

Agen : un ancien CRS retranché en haut d'une grue

L'homme de 47 ans réfugié en haut d'une grue place du Pin, à Agen, depuis 11 heures ce vendredi matin, n'est toujours pas descendu. Calme, il est en communication avec la police. Laurent Cuenca, ancien CRS à la compagnie de Bon-Encontre a été mis à la retraite d'office début février, après une procédure disciplinaire que l'ancien fonctionnaire conteste.
Un retard de paiement dans sa pension a été "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase" indique son père sur place. Laurent Cuenca veut être reçu au ministère de l'Intérieur en présence de ceux qui ont conduit la procédure disciplinaire.

http://www.sudouest.fr/2013/03/29/retranche-en-haut-d-une-grue-l-agenais-veut-etre-recu-au-ministere-de-l-interieur-1009603-3603.php

vendredi 29 mars 2013

Hérault : trois gros dealers présumés libérés à la suite d'une bourde de procédure

L'avocat des prévenus avait repéré un vice de procédure : un réquisitoire supplétif aurait dû être effectué.
Selon nos informations, trois gros dealers présumés qui sévissaient dans l'Hérault et incarcérés depuis leur arrestation, sont désormais dans la nature à cause d'une erreur de procédure. Cette décision a été rendue par la cour d'appel de Montpellier le mardi 26 mars suite à une requête en nullité déposée par Me Jean-Marc Darrigade.
Fusil à pompe, 30 000 € en liquide

L'affaire avait démarré à Sète le 12 mars 2012 : lors d'un contrôle d'alcoolémie, un conducteur sans permis avait été intercepté et les policiers avaient découvert 1,5 kg de cocaïne dans sa voiture et 900 comprimés d'amphétamines chez lui. L'enquête, supervisée par un juge d'instruction, a suivi son cours par le biais d'écoutes téléphoniques et en septembre 2012, un coup de filet conduit à l'interpellation de quatre autres personnes dont deux de retour du quartier sensible de la Devèze à Béziers où ils s'étaient approvisionnés de 17 kg de résine de cannabis. Un fusil à pompe et 30 000 € en liquide avaient été retrouvés. Le trafic durait depuis plusieurs mois et porterait sur plusieurs dizaines de kilos. Trois des cinq suspects, des jeunes d'une vingtaine d'années, de Sète et Balaruc, ont été mis en mis en examen et écroués.
Mises en examen annulées
Mais voilà, l'avocat a repéré un vice de procédure : entre la saisie de la cocaïne et celle de la résine, un réquisitoire supplétif aurait dû être effectué. "Il est illégal d'enquêter sur des faits nouveaux ou distincts sans que le procureur n'autorise des investigations supplémentaires" explique Me Darrigade. Du coup, les mises en examen sont annulées et les trois dealers présumés ont été libérés.

http://www.midilibre.fr/2013/03/29/herault-trois-gros-dealers-presumes-liberes-a-la-suite-d-une-bourde-de-procedure,668727.php

Braquage de Spar : suspect mis en examen

Un jeune homme de 17 ans, déjà connu des services de police pour des faits similaires, a été mis en examen hier pour vol à main armée dans le cadre de l’enquête du braquage du magasin Spar du centre commercial de la Pépinière à Belfort.
Mardi vers 18 h, un homme cagoulé et armé, vêtu d’un jogging noir à bandes fluo et d’une veste blanche, avait fait irruption dans l’enceinte du magasin et dérobé 200 euros à la gérante avant de s’enfuir à pied entre les immeubles.
Quelques heures après les faits, les caméras de surveillance ont permis aux policiers d’interpeller un jeune Belfortain âgé de 17 ans. Le suspect, placé en garde à vue mercredi soir, a reconnu les faits. Il a été présenté au parquet hier matin et mis en examen par le juge des enfants. « Les enquêteurs ont retrouvé la cagoule et l’arme cachées dans la cave du domicile de la petite amie du jeune homme à Belfort » indique le procureur.
Le prévenu a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Mulhouse et devrait être jugé relativement rapidement du fait de ses aveux.

http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2013/03/29/braquage-de-spar-suspect-mis-en-examen

Golfech. Ouverture d'une information judiciaire après un décès inexpliqué à la clinique

Le parquet d'Agen a ouvert dernièrement une information judiciaire pour rechercher les causes de la mort de la jeune maman golféchoise, Isabelle Flipo qui, au début du mois de février, était décédée dans les locaux de la clinique Saint-Hilaire à Agen.
Cette mère de famille de deux enfants âgée de 31 ans et domiciliée à Golfech, s'était plainte de maux de ventre. Le médecin de Valence-d'Agen qui l'avait examinée, et qui n'était pas son médecin traitant habituel, avait préféré l'envoyer en consultation à la clinique agenaise.

Les doutes sur le stérilet seront étudiés

Ce sont les pompiers de Valence-d'Agen qui l'avaient prestement acheminée à la clinique Saint-Hilaire où elle était décédée 45 minutes après son hospitalisation, après être passée par le service gynécologie.
Cette ouverture d'information va permettre au juge d'instruction en charge dorénavant de ce dossier, d'avoir tous les éléments en main pour prendre une décision, notamment les examens demandés en anatomopathologie, toxicologie et concernant le stérilet posé quelques jours avant le décès. Ce n'est qu'à la lueur des résultats que le juge décidera d'ouvrir une information pour homicide involontaire si une faute a été commise, ou de classer l'affaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/29/1593783-golfech-deces-inexplique-ouverture-d-une-information-judiciaire.html

Lyon : ils piégeaient les distributeurs de banques et récupéraient les billets

Deux SDF Roumains âgés de 36 et 25 ans ont été interpellés mardi soir à 21 heures, rue Gabillot à Lyon 3e. Ils venaient de retirer un dispositif de «cash trapping» sur un distributeur automatique de billets et de récupérer des espèces. Et ils n'en étaient pas à leur coup d'essai.
Le « cash trapping» consiste à bloquer l’argent liquide à l’intérieur de la machine grâce à un mécanisme posé sur la trappe qui délivre les billets. 1500 euros en espèces ont été retrouvés sur les deux hommes.
L’enquête a permis d’établir qu’ils ont commis 29 autres faits similaires à Lyon 2e, 3e, 6e, ainsi qu’à Bron, Nice et Cannes.

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/03/28/lyon-ils-piegeaient-les-distributeurs-de-banques-et-recuperaient-les-billets

Mort du candidat de Koh-Lanta : une enquête ouverte et un témoignage accablant

La production de Koh-Lanta est-elle à l'aube d'ennuis judiciaires ? Difficile à dire, mais RTL révèle ce jeudi que le parquet de Créteil a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour identifier les causes de la mort de Gérald Babin, ce candidat de 25 ans, décédé d'une crise cardiaque le 22 mars au Cambodge, lors du premier jour de tournage de la seizième édition du célèbre jeu de télé-réalité diffusé par TF1.
Alors que pour les autorités cambodgiennes, la mort de ce jeune homme est désormais une affaire classée, la justice française a donc choisi de ne pas en rester là. Le corps de la victime devrait faire l'objet d'une autopsie demain vendredi.

Mais il y a plus inquiétant pour la production de l'émission. Alors que les médias ont jusque-là fait état d'un malaise cardiaque du candidat et d'un décès à l'hôpital après son transfert par hélicoptère, un témoignage anonyme envoyé à plusieurs rédactions et dévoilé par le site d'Arrêt sur image donne une tout autre version de ce qu'il s'est passé ce 22 mars sur la plage de l'île de Koh Rong.
"Très vite, raconte ce témoin, Gérald s'effondre, la tête dans le sable. Il ne bouge plus. (...) Il a d’abord été décidé d'évacuer Gérald à l'hôpital par bateau, alors qu'un hélicoptère est théoriquement disponible, mais cela est jugé inutile et trop coûteux par la production".
Toujours selon ce témoin, le médecin n'a pas eu l'autorisation d'intervenir dès les premiers signes du malaise de Gérald Babin: "Le médecin présent sur place s'inquiète et demande l'autorisation à la production d'intervenir. La production refuse : pas avant que le jeu ne soit terminé. D'autres minutes se passent. Le médecin insiste. Même refus de la production. Gérald gît toujours par terre, la tête dans le sable, immobile. Certaines personnes me rapportent avoir entendu Gérald appeler "A l'aide !" (Je ne sais pas à quel moment précis). La production refuse toujours l'intervention. Finalement, le jeu se termine. Il s'est écoulé environ 10 minutes, peut-être plus, entre le moment où Gérald s'est effondré et le moment où le médecin intervient finalement".
La suite des évènements est encore plus édifiante selon ce témoin : "L'intervention du médecin est filmée, et comme la première prise de son intervention n'est pas bonne, on lui fait "rejouer"".
Si Arrêt sur image affirme avoir identifié ce témoin, il s'agirait d'un membre de la production, la direction de la production, elle, a décidé, comme l'indique le Figaro, de porter plainte pour diffamation. Et de publier ce communiqué : "Le moment de recueillement a été entaché d'une accusation anonyme, mensongère et odieuse relayée par différents médias. Les propos poursuivis mettent en cause les circonstances du décès, en particulier le rôle du médecin sur le lieu du tournage au moment du drame. Une enquête judiciaire dira nécessairement toute la vérité sur les causes et les circonstances du décès de Gérald Babin et démontrera que toutes les règles de sécurité ont été respectées".

http://www.sudouest.fr/2013/03/28/pas-de-calais-un-homme-tue-par-un-policier-lors-de-son-interpellation-1008491-7.php

jeudi 28 mars 2013

Meurtre à Vandœuvre-lès-Nancy : un deuxième homme en garde à vue

Hafid Sahrij a-t-il été tué après une dispute qui a mal tourné ? C’est vraisemblablement sur cette hypothèse que travaillent les policiers de la Brigade criminelle en charge de l’enquête sur le meurtre commis mardi soir à Vandœuvre-lès-Nancy. Les sapeurs-pompiers sont intervenus vers 21 h 30 dans un appartement des « Pigeons », un immeuble situé 13 rue de Bavière, où ils ont découvert le corps sans vie de Hafid Sahrij, blessé à l’arme blanche. La victime, originaire de Toul, était hébergée par le locataire, un homme de 40 ans. Ce dernier a aussitôt été conduit à l’hôtel de police Lobau pour être entendu.
L’enquête s’est accélérée ce mercredi matin avec l’interpellation et le placement en garde à vue d’un deuxième individu âgé d’une quarantaine d’années.
Le procureur de Nancy Thomas Pison confirme bien qu’une dispute a éclaté avant le drame. Qui sont les protagonistes ? Que s’est-il passé dans cet appartement, réputé comme un lieu de va-et-vient. « C’est justement ce que nous cherchons à déterminer. Des auditions et des confrontations sont en cours », explique le procureur.
La victime, Hafid Sahrij, était âgé de 34 ans.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/03/27/meurtre-a-vandoeuvre-les-nancy-un-deuxieme-homme-en-garde-a-vue

Une tonne de câble de cuivre dérobée dans le Vaucluse

Une tonne de câble de cuivre d'une longueur totale de 7,5 km a été volée sur une ligne SNCF dans le Vaucluse.
Une tonne de câble de cuivre d'une longueur totale de 7,5 km a été volée sur une ligne SNCF dans le Vaucluse, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie. Une vingtaine de câbles longs de 350 mètres chacun, soit une longueur totale de 7,5 km et pesant en tout une tonne, ont été sectionnés sur la ligne SNCF reliant Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) à Meyrargues (Bouches-du-Rhône), sur la commune de Mirabeau (Vaucluse) dans la nuit de mardi à mercredi.
"Ces câbles, qui sont des avertisseurs de chutes de pierres sur la voie, sont entièrement en cuivre", a précisé la gendarmerie. Le trafic n'a connu aucune perturbation à la suite de ce vol. L'enquête a été confiée à la compagnie de gendarmerie de Pertuis.

http://www.midilibre.fr/2013/03/27/une-tonne-de-cable-de-cuivre-derobee-dans-le-vaucluse,667713.php

Pays basque : le sexagénaire belge transportait 22,8 kg de résine de cannabis

Deux passeurs de stupéfiants ont été jugés, hier après-midi, en comparution immédiate. À la barre du tribunal de Bayonne, le premier prévenu est un sexagénaire moustachu, dont l’accent belge n’a pas réussi à rendre son histoire drôle. Celui-ci a transporté 22,8 kg de résine de cannabis, prétendant qu’il n’était pas censé détenir plus de 8 kg dans sa voiture.
Tout a commencé le 19 mars, dans un bar. L’homme y aurait rencontré un trafiquant susceptible de lui verser 2 000 euros en échange d’un trajet entre l’Espagne et Charleroi. « J’avais besoin d’argent », indique le prévenu. Un besoin qui l’a conduit tout droit en prison, puisqu’il fut intercepté par les forces de l’ordre samedi dernier, à Biriatou.

Les chiens avaient du nez
Son avocate a rappelé son âge (65 ans), ses faibles ressources financières et la virginité de son casier judiciaire en France. Mais ni cette plaidoirie ni la timidité apparente du Belge n’ont suffi à atténuer les réquisitions du ministère public. Le sexagénaire a donc été maintenu en détention. Il devra purger une peine de deux ans de prison et s’acquitter, auprès des douanes, de la coquette somme de 44 000 euros. Au regard de la stupéfiante saisie de cannabis, ce montant en dépasse un autre. Celui de 18 000 euros, qui fut réclamé hier à un second prévenu. Ce dernier ne détenait « que » 9 kg de résine lors de son interpellation… Cette fois encore à Biriatou. Or cet homme de 35 ans a écopé d’une sanction plus lourde.
Lui, vit en Seine-Maritime avec ses sœurs et cherche en vain un emploi. Il faut dire qu’il traîne un passif judiciaire très chargé (il a passé quinze ans de sa vie en prison) et ne semble pas tout à fait conscient des risques qu’il encourt. Aussi, le tribunal a prononcé à son encontre une peine de quatre ans de prison, dont un avec sursis. Le Seinomarin, lui aussi passeur, devait quitter l’Espagne et livrer sa marchandise en région parisienne… Mais le chien des douanes ne s’est pas laissé berner par la forte odeur de café et de vinaigre.
Déjà connu pour des faits similaires, le trentenaire retourne donc en prison, non sans avoir échappé à deux ans de plus derrière les barreaux (le procureur a demandé cinq ans ferme). Une peine adoucie en raison de la volonté affichée du prévenu de dénicher un emploi. « Cinq ans, c’est vraiment lourd, je suis sonné », avait-il lancé au moment des réquisitions. Une réaction qui contraste avec ce « merci » sincère, lâché un peu plus tôt par le Belge.

http://www.sudouest.fr/2013/03/27/les-coffres-pleins-de-resine-de-cannabis-1006583-4044.php

mercredi 27 mars 2013

Meurtre à Vandoeuvre

C’est le tumulte qui a attiré l’attention des voisins, hier vers 21 h 30, dans cet appartement du second étage, au 13 rue de Bavière à Vandoeuvre. Et c’est là que les pompiers ont découvert le corps sans vie d’un homme, âgé d’une trentaine d’années, agressé semble-t-il à l’arme blanche. Les forces de police de Nancy sont aussitôt intervenues et dans un premier temps ont emmené le locataire du logement au commissariat, sans certitude quant à son rôle joué dans le drame. L’appartement néanmoins avait déjà été repéré comme le lieu de va-et-vient suspects.
Pour l’heure, l’identité de la victime n’a pas été rendue publique, mais selon les premiers éléments recueillis, il pourrait s’agir d’un habitant de Toul, du quartier de la Croix-de-Metz.
Les hommes de l’identité judiciaire se sont rendus sur place, de même que le substitut du procureur ainsi que le maire de la commune, Stéphane Hablot.
Le quartier où est implanté l’immeuble, dit « bâtiment les pigeons », au pied de la Tour des Nations, est réputé relativement calme depuis quelque temps, comme en attestaient d’ailleurs trois médiateurs du quartier qui se sont également déplacés. Des proches de la victime présumée, très choqués à leur arrivée deux heures plus tard, ont dû être apaisés par les enquêteurs, avec le renfort d’hommes en uniforme arrivés simultanément.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/03/27/meurtre-a-vandoeuvre

Tournay. Avant le casse raté, ils ont cadenassé la gendarmerie

Quatre hommes, qui espéraient s'emparer d'un distributeur de billets à Tournay, ne sont parvenus qu'à mettre le feu au Crédit Agricole, le 1er mars 2012 au petit matin. Trois d'entre eux ont comparu, écopant de peines de prison.
Rarement braqueurs n'auront connu autant de déconvenues. Quatre hommes dont le seul (mais peu louable) dessein était de faire main basse sur le distributeur de billets de l'agence du Crédit Agricole de Tournay, n'ont réussi qu'à mettre le feu à la banque. Ce qui les a empêchés de s'emparer du butin au terme d'une nuit bien agitée entre le 29 février et le 1er mars 2012. Pourtant, ils n'ont pas manqué d 'esprit d'anticipation, allant même jusqu'à cadenasser le portail de la gendarmerie pour éviter d'avoir les militaires à leurs trousses.
Trois hommes, des Nîmois, ont comparu hier, devant le tribunal correctionnel pour ces faits. Concernant Hassen J. et Abdelkader K, âgés de 24 ans, aucun doute sur leur participation. Ils ont été retrouvés coincés dans l'habitacle de l'Audi RS4.Tous deux ont été blessés aux jambes et désincarcérés par les pompiers après un véritable gymkhana. Celui-ci s'est engagé au moment où les malfaiteurs se sont retrouvés face aux gendarmes de Tournay et de Pouyastruc. Alors qu'ils tentaient de fuir, le puissant véhicule, qui roulait tous feux éteints, a percuté de plein fouet le parapet du pont qui enjambe l'Arros. En revanche, les deux autres individus se sont évanouis dans la nature.
Le troisième homme présent à l'audience, Nouredine B. s'attachera à nier son implication dans cette expédition partie de Nîmes. Pour laquelle les malfaiteurs auraient procédé à des repérages. Ils n'ont pas choisi par hasard une agence située dans cette localité proche d'une autoroute. La présidente Gadoullet interroge : «S'il s'agit d'un véhicule volé, pourquoi a -t-on volé les plaques ?» C'est à Noé dans la Haute- Garonne que les équipiers auraient fait main basse sur ce matériel. Nouredine B. dit que cette voiture lui a appartenu et qu'il l'a vendue. «Mais par manque de chance, pas le moindre papier relatif à cette cession» déplore la présidente qui trouve que beaucoup d'éléments témoignent en faveur de sa participation. On retrouve son ADN sur la voiture, sur le mouchoir couvert de sang retrouvé sous le siège, y compris sur le bonnet récupéré à proximité qui aurait été porté pendant le braquage.

«Il n'est pas doué pour la délinquance»

Et puis, le scénario selon lequel deux gitans auraient fait partie de l'expédition, personne n'y croit, malgré les allégations de Hassen J. et Abdelkader K.. D'une version à l'autre, les noms changent. Ils parlent de Mingo et Raphaël qui devient Miguel au gré des versions. Représentant le ministère public Jean-Luc Puyo soulignera «la façon qu'ils ont eu de tendre la main à N.B, afin d'atténuer la peine qui pourrait être prise à son encontre.» Me Legros -Gimbert, défenseur d'Abderkader K. explique que celui-ci reconnaît sa responsabilité. «Mais il a renoué des liens avec sa mère, une agence d'intérim est prête à le reprendre….» L'avocat d'Hassen J., Me Ariès affirme, afin de minimiser la responsabilité de son client : «C'est pas la tête, c'était les jambes. Il a un petit casier judiciaire et n'est pas doué pour la délinquance…»
Me Laurence Bourgeon, venue de Nîmes pour Noureddine B. tentera de mettre à mal la preuve par l'ADN : «Ils étaient 4. Pour autant a-t-on retrouvé l'ADN de tous les quatre dans ce dossier ? Et sur le mouchoir, est-ce que c'était du sang frais ?» Le plus âgé des trois écopera de quatre ans comme il a été requis. Pour ses deux comparses ce sera 4 ans dont deux avec sursis et mise à l'épreuve.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/27/1592238-avant-le-casse-rate-ils-ont-cadenasse-la-gendarmerie.html

Merah: deux interpellations à Toulouse

Deux hommes ont été interpellés ce soir à Toulouse dans l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah pour commettre ses sept assassinats en mars 2012, a-t-on appris de source policière.

Les interpellations ont été menées par la sous-section antiterroriste avec l'aide du GIPN (groupement d'intervention de la police nationale), l'antigang et le SRPJ de Toulouse, a-t-on ajouté de même source, sans autre précision sur l'identité des deux personnes qui étaient en garde à vue ce soir.
Deux hommes de 19 et 22 ans avaient été interpellés à Toulouse il y a un mois dans le cadre de la même enquête, pour notamment vérifier s'ils avaient apporté une éventuelle aide logistique au "tueur au scooter". Ils avaient été relâchés, de même que trois autres personnes interpellées avant eux par les enquêteurs à la recherche d'éventuels complices.

Pour l'heure, le seul mis en examen dans le dossier pour complicité d'assassinats est le frère du tueur,
Abdelkader Merah, incarcéré à Fresnes. Ayant nié toute implication dans les crimes, Abdelkader Merah a seulement reconnu avoir été présent lors du vol du scooter qui devait être utilisé lors des assassinats. Il a confirmé aux enquêteurs la présence au moment du vol d'un troisième homme, dont il refuse de donner le nom
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/26/97001-20130326FILWWW00671-merah-deux-interpellations-a-toulouse.php

Fouras (17) : comment détruire une maison à moitié vendue ?

On sait qu’aux Boucholeurs, il sera difficile de démolir certaines maisons sans mettre en péril d’autres mitoyennes qui n’ont pas été vendues à l’État. Mais la situation la plus extravagante se trouve à Fouras, à la pointe de la Fumée, rue du Taurillon. Il s’agit d’une toute petite maison, presque une cabane, partagée par deux propriétaires. L’un a vendu sa partie, l’autre pas. Faire tomber un côté sans toucher l’autre n’est pas envisageable.
Monique Dumenil qui habite près de Poitiers fait partie des propriétaires de la moitié de la maison qui n’a pas été vendue aux Domaines. « C’est mon père, raconte-t-elle, qui a construit cette maison en 1947, il était charpentier. Avec un ami, ils l’ont séparée en deux. Chaque famille occupait une moitié. Quand mon père est décédé, avec mes frères et sœurs, nous sommes restés en indivision et nous nous relayons pour aller à Fouras. »

L’autre copropriétaire est décédé également, ainsi que son fils il y a quatre ou cinq ans. « Sa femme s’est retrouvée un peu seule et de toute façon, elle n’avait pas été habituée à aller aussi souvent que nous dans cette maison, poursuit Monique Dumenil. Après la tempête Xynthia, elle a décidé de vendre à l’État. »
60 000 euros
Mais les Dumenil ont préféré garder leur bien. « Au début toute la pointe de la Fumée était en zone noire, ce qui n’est plus le cas. Nous tenons beaucoup à cette maison, et c’est un héritage de nos parents. En plus pour mon mari et moi, c’est pratique car nous n’habitons qu’à 150 kilomètres. » Selon Monique Dumenil, les Domaines ne lui avaient proposé que 60 000 euros. « C’est une très petite maison. Avec cette somme, en plus nous sommes quatre, il n’était pas possible d’acheter autre chose. Nous avons décidé de la garder. Nous essayons de la maintenir en l’état. Lors de la tempête Xynthia, nous avons eu presque 1 mètre d’eau mais nous avons été moins touchés en 1999. On a changé le canapé, le frigo, on a repeint et voilà. »
Les Dumenil ont aussi donné un coup de peinture à l’autre partie, celle qui a été vendue. Et ils l’ont bien fermée pour éviter le vandalisme et les vols.
Et maintenant, que faire ? Ils se le demandent et sont inquiets. Si la partie qui ne leur appartient est démolie, la leur ne résistera pas, c’est évident.
C’est la loi
« Il aurait été plus judicieux de penser à tout cela avant que l’autre partie de la maison soit cédée aux Domaines, commente Monique Dumenil. Nous avons écrit à la préfète mais elle ne nous a pas donné de réponse. Nous étions disposés à racheter à l’État la partie vendue mais on nous a dit que c’était impossible. »
Hier au Conseil général, la préfète Béatrice Abollivier a été interrogée à propos de maisons vendues sur le littoral et qu’il serait dommage de détruire.
Elle a répondu que c’était la loi et que même si dans certains cas, on peut envisager de garder une construction, il faut l’accord des anciens propriétaires. À l’île d’Aix, une maison qui aurait pu être réutilisée (uniquement en journée) sera démolie, faute d’accord.
Béatrice Abollivier a également évoqué les problèmes techniques pouvant se poser ici ou là, dans les cas notamment de « maisons jumelles ». « Nous essayons de les résoudre et tout cela sera soumis à l’arbitrage des autorités centrales. »
Peut-on dire qu’un « problème technique » se pose à Fouras ? Oui, c’est même un euphémisme.

http://www.sudouest.fr/2013/03/26/a-moitie-vendue-1005920-1352.php

mardi 26 mars 2013

Cour d'assises : mais qui a secoué Nicolas ?

Hier, le procès de Mme P. n’a pas avancé d’un pouce, noyé sous les témoignages abscons des nombreux témoins de moralité cité par la défense.
L’audience a débuté hier par ce que la psychanalyse qualifie d’acte manqué. L’expérimenté président Philippe Theurey cherche la liste des témoins dans le volumineux dossier et n’arrive pas à mettre la main dessus. Comme si cette liste hors norme de 51 témoins était une difficulté pour le bon déroulement de l’audience. Et de fait, c’est une forme de difficulté. Pour leur très grande majorité, ces témoins « de moralité » sont cités par la défense. Et là où l’on attend d’eux des éclairages, ils se contentent – mais que peuvent-ils faire d’autre ? – de conjuguer leurs témoignages à l’imparfait du subjectif. Ces témoins-superlatifs – ceux qui ont défilé à la barre hier, et, on peut craindre un bis repetita les jours prochains – n’ont rien apporté et l’un d’eux a même lancé : « Je me demande pourquoi je suis là, puisque j’ai déjà tout dit dans ma déposition. »
L’affaire compte des zones d’ombre, mais elles portent sur les faits, pas sur la personnalité de l’accusée, Mme P. Quel intérêt pour les débats d’entendre la voisine de palier, la bonne copine et, même, le prêtre de la paroisse, le brave père Bernard ? D’autant qu’à une question pertinente posée par l’avocat général Marie-Christine Tarrare, le religieux s’est retranché derrière le secret de la confession. Volonté de noyer les paroles attendues – experts, enquêteurs, médecins légistes – dans un flot ininterrompu d’inanités ? Les témoins sont importants, car ils donnent une couleur à une affaire, peignent son contexte. Mais l’indigestion guettait dès hier.
M e Juliette Mesnard-Rouaud, avocate de l’accusée, a-t-elle réellement mesuré le risque de ce défilé ? Car des témoins, ces gens ordinaires, sincères et peu rompus aux subtilités de la cour d’assises, peuvent vite se retourner. C’est arrivé hier, notamment sous les questions de M e Arnaud Bibard, avocat des parents de la petite victime. Des parents, qui ont confié leurs enfants à la nourrice après les faits, sont venus dire combien Mme P. était une bonne nounou, aimante et attentionnée. « On l’a choisie parce qu’on l’a rencontrée et que je sens les gens, j’ai de l’instinct », dit une maman. « Et pour vous, une douche froide, c’est quoi ? », demande M e Bibard. Dans le dossier il est avéré, grâce à des écoutes téléphoniques, que la nourrice pratiquait de temps à autre ce genre de châtiments. Les témoins de la défense restent cois. Et ce silence est bien plus dévastateur que leurs paroles de sympathie pour l’accusée.
Dans ce contexte, les faits n’ont été qu’esquissés. Par la médecin légiste qui a examiné Nicolas, alors dans le coma, quelques heures avant son décès. Par les enquêteurs beaunois qui ont procédé à la première phase d’enquête, pas la plus éclairante : ils ont vite été dessaisis au profit du SRPJ de Dijon. « A notre niveau, personne ne nous a fait part d’un accident ; on ne savait pas grand-chose », confie un capitaine. Au terme du premier jour, la cour non plus.

http://www.bienpublic.com/edition-de-beaune/2013/03/26/mais-qui-a-secoue-nicolas

Bébé mortellement secoué : une nourrice aux assises

Une assistante maternelle de 44 ans est jugée depuis hier devant la cour d’assises de Côte-d’Or pour avoir mortellement secoué un bébé en 2007 à Beaune, ce qu’elle nie.
Le 30 janvier 2007, Nicolas, âgé de 8 mois, avait été pris de violentes convulsions au domicile de sa nourrice, Nathalie Lamalle. Le bébé était décédé quelques heures plus tard à l’hôpital. Une enquête avait été ouverte pour élucider les circonstances de la mort du jeune Nicolas. L’autopsie avait révélé que le décès était consécutif à une hémorragie cérébrale liée au syndrome du bébé secoué. Les soupçons s’étaient portés sur l’assistante maternelle, qui a toujours réfuté ces accusations.
Au cours de l’instruction, un des fils de la nounou, âgé d’une dizaine d’années à l’époque des faits, s’est accusé, avant de se rétracter, a-t-il été rappelé au début des débats lundi devant la cour d’assises. Le jeune garçon avait bénéficié d’un non-lieu mais sa mère a été renvoyée devant la cour d’assises pour « coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne ayant autorité ».
L’avocate de Mme Lamalle, Me Juliette Mesnard-Rouaud, qui a refusé de s’exprimer devant la presse, a déclaré hier que sa cliente, décrite comme « une mère aimante », accusait « indirectement » son fils dans la mort de Nicolas « en venant dire que ce n’est pas elle ». Du côté de la partie civile, Me Arnaud Bibard, s’appuie sur des rapports d’experts qui assurent, selon lui, que « c’est un adulte qui a pu faire cela », et non un enfant.
Nathalie Lamalle, quadragénaire aux yeux clairs, les cheveux bruns bouclés retenus en arrière, ne s’est pas exprimée sur les faits lors du premier jour de son procès, où des témoins de moralité ont défilé à la barre.
La mère d’une fillette gardée par l’accusée entre octobre 2007 et mai 2008 a notamment dit n’avoir « eu aucune raison de se plaindre de son travail ». « Elle nous avait exposé les faits, qu’un enfant était décédé chez elle mais que les investigations étaient toujours en cours. Nous n’avons pas senti de culpabilité chez elle », a ajouté cette psychomotricienne de 44 ans.
Le procès, où sont attendus cinquante témoins, doit durer jusqu’à vendredi.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/03/26/une-nourrice-devant-le-tribunal-de-dijon

Le Passage. Ils jettent le butin de leur cambriolage dans la rue

Bonne prise pour les hommes du commissariat d'Agen qui, dans la nuit de samedi à dimanche au Passage, ont interpellé deux individus qui venaient de cambrioler une habitation dont le propriétaire était absent depuis mardi dernier. À la vue des policiers, les deux hommes ont pris la fuite et jeté le butin qu'ils venaient d'amasser dans la rue, avant d'être repris par la patrouille. Le butin se composait de six fusils, deux bouteilles de champagne, une montre, une sacoche, et divers autres objets (photo). Bien connus de la police et de la justice, les deux individus, des majeurs, ont été placés en garde à vue avant d'être remis en liberté hier. L'enquête se poursuit pour préciser les circonstances des faits et la responsabilité des cambrioleurs

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/26/1591667-le-passage-ils-jettent-le-butin-de-leur-cambriolage-dans-la-rue.html

Antiterrorisme : un islamiste présumé interpellé près de Lyon

Son père, employé sans histoire, est muré dans un silence douloureux, incrédule. Derrière le portail, sa mère oscille entre larmes et colère : « Il n’a rien fait, il ne faut pas croire ce qu’on dit, on n’a pas le droit ». Le ciel est tombé sur la tête de ses parents, cloîtrés dans leur pavillon de Chasse-sur-Rhône, au sud de l’agglomération lyonnaise. Leur fils unique, âgé d’une trentaine d’années, a été interpellé sur la voie publique par la police judiciaire de Lyon à Saint-Priest, samedi matin, dans le cadre d’une enquête antiterroriste menée par le parquet de Paris. Il a été placé en garde à vue, suspecté d’une dérive islamiste aux contours potentiellement dangereux.
À son domicile de Bourg d’Oisans (Isère), où le jeune homme occupait un poste de fonctionnaire dans une collectivité, les enquêteurs ont trouvé de la documentation à caractère religieux. Surtout, ils sont tombés sur une certaine quantité de produits chimiques, notamment plusieurs litres de liquide à base de soude, susceptible de rentrer dans la composition d’explosifs. « Une sorte de laboratoire » dit une source parisienne proche de l’enquête, « de quoi faire sauter tout son immeuble ». Compte tenu des craintes d’explosion, la fouille de l’appartement a été confiée au service du déminage.
L’affaire a débuté il y a quelques mois, à cause des doutes de ses collègues de travail, intrigués par le comportement de ce solitaire introverti. Et surtout par son journal personnel, découvert par inadvertance. Dans lequel il a rédigé des propos surprenants, notamment à l’égard des femmes, laissant supposer une vision plutôt radicale du monde.

Une enquête préliminaire a d’abord été ouverte par le parquet de Grenoble. Des investigations ont été initialement menées par la gendarmerie. Les doutes se sont accumulés sur ce jeune homme issu d’une famille d’origine portugaise, récemment converti à l’islam, a priori en catimini. Les enquêteurs auraient pointé des visites dans des mosquées de l’Isère.

Le dossier a pris une tournure inquiétante quand sont apparus des doutes sur des livraisons de colis, notamment en provenance d’Allemagne, qu’il réceptionnait dans la plus grande discrétion. Le dossier a été transmis à la section du parquet antiterroriste de Paris.

L’enquête a été confiée à la PJ et à la division nationale antiterroriste (DNAT). Les policiers ont choisi de l’interpeller à l’occasion d’une visite chez ses parents, ce week-end.

À ce stade de la procédure, il est difficile de déterminer l’exact niveau de dangerosité d’un personnage qui semble assez isolé, sans lien apparent avec un réseau structuré, mais qui, en même temps, s’entourait d’une grande prudence, en évitant l’utilisation du téléphone. L’enquête devrait passer par l’étude de sa personnalité pour en saisir les réelles motivations.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/03/25/antiterrorisme-un-islamiste-presume-interpelle-pres-de-lyon

Bordeaux-Lac : braqueur et membre d’un réseau mafieux

La police scientifique a révolutionné les enquêtes judiciaires. Si l’aveu n’a jamais été la reine des preuves, l’ADN, en revanche, s’en rapproche. On ne compte plus les affaires résolues ces dernières années grâce aux comparaisons effectuées par le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Les policiers de la brigade de répression du banditisme de la Direction interrégionale de la police judiciaire ont interrogé récemment l’un des auteurs présumés du casse de la bijouterie Boyer commis le 16 avril 2009 dans la galerie marchande de l’hypermarché Auchan à Bordeaux-Lac. Cet Albanais d’une trentaine d’années a été interpellé suite à une banale infraction alors qu’il circulait en voiture en Allemagne. Confondu par son ADN, il a été extradé dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par le juge d’instruction bordelais en charge du dossier de la bijouterie.

Lors de sa garde à vue et devant le magistrat instructeur, il a nié sa participation au casse dont le préjudice (composé de colliers, bagues avec diamants, montres de marque, etc) avait été estimé à l’époque à 300 000 euros.


http://www.sudouest.fr/2013/03/25/bordeaux-lac-braqueur-et-membre-d-un-reseau-mafieux-1004222-2780.php

Les malfaiteurs, à l’aide d’une corde à nœuds, étaient passés par l’arrière de l’hypermarché pour accéder au toit et se diriger ensuite vers une bouche d’aération soigneusement déboulonnée pour accéder à une galerie où se trouvait une conduite de gaz au-dessus du faux plafond de la bijouterie.

En Belgique aussi

C’est sur cette corde que l’ADN du cambrioleur a été retrouvée. L’empreinte correspond à celle de l’Albanais qui confirme sa présence à Bordeaux mais indique avoir utilisé ce lien pour tracter un véhicule en panne. Une explication qui n’a convaincu ni les policiers, ni le magistrat instructeur. Mis en examen pour vol par effraction, l’Albanais a été placé en détention provisoire à Gradignan.

Mais il pourrait ne pas en avoir fini avec la justice car son empreinte génétique apparaît également sur plusieurs autres casses dans le Languedoc, l’Est de la France et à Lille.

Membre d’une équipe particulièrement mobile, il aurait aussi sévi en Belgique. Résidant près d’Anvers, il semble avoir été très actif dans ce pays. C’est en tout cas ce que viennent de confirmer deux policiers belges. Venus spécialement à Bordeaux, ils ont rencontré les enquêteurs de la DIPJ ainsi que le juge d’instruction. Ils ont fourni de précieux éléments et indiqué que le suspect était établi en Belgique où il faisait partie d’un réseau mafieux au sein duquel gravitent des prostituées. L’Albanais, peu bavard lors de ses auditions, n’a fourni aucun renseignement.

Sera-t-il jugé prochainement à Bordeaux pour le casse de la bijouterie ? Toutes les affaires dans lesquelles il est impliqué seront-elles regroupées dans un seul cabinet d’instruction ? En attendant, le suspect reste incarcéré au centre pénitentiaire de Gradignan.


http://www.sudouest.fr/2013/03/25/bordeaux-lac-braqueur-et-membre-d-un-reseau-mafieux-1004222-2780.php

lundi 25 mars 2013

3 pompiers blessés dans la Sarthe

Trois pompiers ont été grièvement brûlés lors une explosion alors qu'ils tentaient d'éteindre un feu de poulailler à Saint-Michel-de-Chavaignes dans la Sarthe, a appris sur place un correspondant de l'AFP.

L'explosion s'est produite en fin de matinée et a provoqué l'effondrement de la structure, tandis que les pompiers intervenaient dans le bâtiment. Trois pompiers ont été grièvement brûlés et deux d'entre eux ont été évacués par hélicoptère. Environ 65 pompiers avaient été mobilisés sur le site


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/25/97001-20130325FILWWW00505-3-pompiers-blesses-dans-la-sarthe.php

Une fillette de 12 ans sauve son père victime d'une crise cardiaque

À saint-Saturnin dans la Sarthe, Dana, une fillette de 12 ans a sauvé son père en lui faisant un massage cardiaque. Des gestes de premier secours qu'elle a appris à l'école primaire, l'année dernière.
Dana n'a que 12 ans mais a fait preuve de beaucoup de sang-froid. À Saint-Saturnin, un village situé dans le département de la Sarthe (72), une jeune fille a réussi à sauver son père victime d'une crise cardiaque. "Je l'ai entendu tomber, explique-t-elle au quotidien LeMaine Libre. Dans la chute, il s'était blessé à la tête et saignait. Quand j'ai vu qu'il devenait tout bleu, j'ai vérifié son pouls et j'ai commencé le massage cardiaque en même temps que j'appelais ma mère. En attendant les secours, j'ai continué le massage en lui parlant".
La jeune fille se souvenait des cours de secourisme qu'elle avait reçus l'année dernière, quand elle était en CM2. "J'ai agi par réflexe. Au début, j'ai paniqué. Puis tout est devenu clair dans ma tête. Je me suis rappelé ce que nous avions appris et tout a défilé. Un peu de salive coulait et j'ai cru que c'était une crise d'épilepsie. Mais comme mon papa ne respirait plus, j'ai pensé à la crise cardiaque ".
"Si notre histoire pouvait servir d'exemple, j'en serais très heureuse"
Quatre minutes plus tard, le Samu arrive sur place et le père de Dana est sauvé. Mais il s'en est fallu de peu. Dana aurait dû être en cours au collège, à ce moment là. Et par chance, la fillette, qui alterne les séjours chez ses deux parents séparés, se trouvait chez son père ce jour là. "Dana prouve qu'il n'y a pas d'âge pour connaître les gestes essentiels, a déclaré sa mère au quotidien. Si notre histoire pouvait servir d'exemple, j'en serais très heureuse".
 

Jura: un couple de septuagénaires séquestré par des malfaiteurs

Des malfaiteurs ont molesté et séquestré un couple de septuagénaires pendant toute l'après-midi de samedi, à Saint-Claude dans le Jura. Ils ont ensuite pris la fuite, selon des sources judiciaires.
Un couple de septuagénaires a été molesté et séquestré pendant un après-midi entier par des cambrioleurs, samedi à Saint-Claude (Jura), a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Les malfaiteurs ont fouillé leur appartement de fond en comble avant de prendre la fuite, a indiqué cette même source.
Les deux septuagénaires se trouvaient à leur domicile, samedi en début d'après-midi, "quand ils ont été agressés par deux hommes qui les ont molestés et ligotés", a raconté à l'AFP la procureure à Lons-le-Saunier, Virginie Deneux. Ils sont restés ligotés durant toute l'après-midi. Ce n'est que vers 18 heures que la femme est parvenue à donner l'alerte. Blessés et choqués, ils ont été conduits à un hôpital. D'après Le Progrès, qui a révélé dimanche l'affaire sur son site internet, l'homme est un ancien diamantaire.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux malfaiteurs sont restés "un certain temps" au domicile de leurs victimes, et ont pu procéder à "une fouille importante", a précisé Mme Deneux. Les enquêteurs devaient encore mener l'audition détaillée des victimes, qui étaient encore hospitalisées dimanche matin, afin de déterminer l'ampleur du butin éventuellement emporté par les agresseurs.
 

Charente-Maritime: Le corps est-il celui d'Antoine Chevalier ?

Le corps sans vie qui a été trouvé samedi matin sur la petite plage du Gilet, à Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime), est-il celui d'Antoine Chevalier, 53 ans ? Cet habitant de Marcillac (Gironde) a disparu dans les eaux de l'estuaire de la Gironde le vendredi 8 mars dernier.
Ce jour-là, alors qu'il se promenait avec elle sur la digue de Vitrezay, Aurore, sa fille de 8 ans, avait chuté dans le fleuve. Antoine Chevalier avait immédiatement plongé pour la repêcher, mais, saisi par une eau à 6 °C et les violents courants, il avait disparu dans les flots. Aurore, elle, avait été sauvée par un jeune serveur d'un restaurant voisin.

Samedi matin, un joggeur passant en surplomb de la plage du Gilet a remarqué le corps d'un homme échoué à même la plage. Corps qui, selon les premières constatations, aurait séjourné « entre deux et trois semaines dans l'eau », estime Jean-Paul Cordonnier, le maire de Vaux-sur-Mer.
Tentative d'identification
Du côté du commissariat de police de Royan, chargé par le parquet de Saintes des investigations ouvertes à la découverte de ce corps, on se refuse à confirmer ou infirmer l'hypothèse que ce corps est bien celui d'Antoine Chevalier. Toutefois, les enquêteurs intègrent évidemment cette possibilité et y travaillent. Il semblerait, d'ailleurs, que les proches d'Antoine Chevalier aient été contactés.
« Certains éléments du corps » seraient susceptibles de permettre une identification formelle par un proche, s'il s'agit bien du père de famille girondin.

http://www.sudouest.fr/2013/03/24/vaux-sur-mer-17-le-corps-est-il-celui-d-antoine-chevalier-1003909-7.php

dimanche 24 mars 2013

Gimont. Une conductrice tombe du pont de Saint-André

Les stigmates visibles sur le pont de Saint-André témoignent de la violence du choc intervenu vendredi soir, vers 22 h 15. Sous un temps particulièrement humide, une automobiliste a fait une embardée spectaculaire sur cette partie de la route départementale 217. Au point de terminer quatre mètres plus bas. Non pas dans un fossé mais dans le lit de la Maracaroue, du nom du ruisseau passant à cet endroit précis. Dépêchées sur les lieux, les compagnies de pompiers de Samatan, de Gimont et de l'Isle-Jourdain ont dû désincarcérer la conductrice de 46 ans, bloquée dans l'habitacle de son véhicule.

Un animal au milieu de la route

Grièvement blessée, celle-ci a été transportée par le SMUR d'Auch et amenée en direction du centre hospitalier de la préfecture gersoise. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'automobiliste aurait croisé le chemin d'un animal errant au milieu de la chaussée. Prise de panique, elle aurait entrepris une manœuvre désespérée pour éviter le choc.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/24/1589895-une-conductrice-tombe-du-pont-de-saint-andre.html

Saint-Drézéry : un enfant de 19 mois tombe dans une piscine

Un enfant de 19 mois est tombé dans la piscine de la maison familiale, à Saint-Drézéry, samedi matin vers 10 h.
Samedi matin vers 10 h, un enfant de 19 mois qui avait échappé à la vigilance de ses parents est tombé dans la piscine de la maison familiale, à Saint-Drézéry. Son père lui a administré les premiers massages cardiaques avant que les secouristes ne prennent le relais une heure durant.
Il a ensuite été évacué vers le CHU de Montpellier. Hier, selon les sapeurs-pompiers la température du corps de l'enfant, toujours placé sous respiration artificielle, remontait doucement.

http://www.midilibre.fr/2013/03/23/saint-drezery-un-enfant-de-19-mois-tombe-dans-une-piscine,665173.php

L'incroyable histoire du Rochelais qui s'est fait passer pour un pilote de ligne

Philippe Jeannard, 61 ans, un Français d'origine parisienne qui a vécu à La Rochelle, a été arrêté mercredi soir à l'aéroport international de Philadelphie. Il avait tenté de se faire passer pour un pilote d'Air France et avait pris place dans le cockpit d'un appareil de la compagnie US Airways sur le point de décoller.
Selon la police américaine, vêtu d'un uniforme pouvant s'apparenter à celui d'un pilote d'Air France, il s'était présenté comme « un pilote de Boeing 747 d'Air France ». Le sexagénaire était monté à bord de l'avion à destination de la Floride. Il possédait un billet. On l'a retrouvé « sur le siège repliable situé derrière le pilote, dans le cockpit ».

Faux badge
Comme l'homme était dans l'incapacité de prouver ses déclarations, il a été évacué et remis à la police. Il portait sur lui une « fausse carte d'identification de membre d'équipage d'Air France ». Quant à son badge, il s'agissait d'un faux - « plus que grossier -, n'ayant aucune similarité avec le Crew Member Certificate d'Air France (CMC) », selon la compagnie Air France.
Philippe Jeannard a notamment été inculpé pour usage de faux, usurpation d'identité, et pour avoir pénétré illégalement dans une zone interdite. Il était toujours en détention provisoire vendredi, et le montant de sa caution a été fixé à 1 million de dollars. Il doit comparaître pour une audience préliminaire le 5 avril, à Philadelphie.
Selon son cousin, Serge Jeannard, qui demeure en Vendée, Philippe Jeannard a quitté La Rochelle, il y a environ un an. « Je ne l'ai plus vu depuis ce moment-là, ce que je regrette d'ailleurs. Quand il habitait La Rochelle, je le voyais de temps en temps. C'est quelqu'un de très posé, très classe. »
« Je ne saurais vous dire exactement quel était son métier, poursuit-il. Mais il avait une belle situation. C'était un commercial, en fait. Dans le vin notamment. Mais je ne sais pas pour quelle société. Il voyageait beaucoup pour son travail. Et je crois qu'il a exercé plusieurs métiers. »
Le nom de Philippe Jeannard figure bel et bien sur l'annuaire, à La Rochelle, rue Soissons, dans un quartier résidentiel au nord de la ville. Mais, à l'adresse indiquée, aucune sonnette, aucune boîte aux lettres, ne porte son nom.
Mais, dans le quartier, il est tout de suite reconnu sur photo par des voisins. Selon ces derniers, cet homme sans enfants a vécu au moins un an dans cette rue, chez une relation.
Ces voisins ont eu souvent l'occasion de le croiser. Voire même de boire un verre avec lui. Ils ignoraient quelle était réellement sa profession mais savaient qu'il voyageait beaucoup et qu'il se rendait fréquemment aux États-Unis…

http://www.sudouest.fr/2013/03/23/un-faux-pilote-d-air-france-arrete-dans-le-cockpit-1002818-7.php

samedi 23 mars 2013

93: un policier blessé lors d'arrestations

Un policier de Seine-Saint-Denis a eu la main fracturée après l'interpellation hier soir de neuf personnes soupçonnées d'utiliser un hall d'immeuble pour s'y livrer au trafic de drogue à Bagnolet, indique aujourd'hui la préfecture. Deux autres policiers, dont un a reçu un coup de poing au visage, ont été légèrement blessés lors de ces interpellations.

Ces policiers du commissariat et de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont fait "une opération de contrôle et de surveillance (...) d'un hall d'immeuble connu pour abriter un trafic de drogue", selon la préfecture, et "une partie des personnes interpellées s'est rebellée", causant ces blessures aux policiers. Sur place, "près de 10.000 euros ont été saisis, ainsi qu'environ 1,3 kilo d'herbe et de résine de cannabis", a ajouté la même source. "On essaie de mettre une très forte pression sur ces personnes qui occupent des halls d'immeuble de façon illicite pour que les habitants ne se sentent pas tout seuls", a insisté la préfecture.

En Seine-Saint-Denis, 38.800 halls d'immeubles ont été contrôlés par la police en 2012 et plus de 9.000 depuis le 1er janvier, selon la préfecture.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/23/97001-20130323FILWWW00379-93-un-policier-blesse-lors-d-arrestations.php

Albi. La voleuse de sac de la clinique démasquée par une caméra

Une salle d'attente de médecin : ce n'est pas vraiment dans ce genre de lieu qu'on s'attendrait à être dépouillé. Et pourtant, en début de semaine, une Albigeoise est venue déposer plainte au commissariat, indiquant qu'on lui avait volé son sac à main alors qu'elle attendait d'être reçue par un spécialiste, à la clinique Claude-Bernard. Elle avait posé son manteau et son sac sur un fauteuil non occupé mais une autre patiente s'était assise à cet endroit avant de se lever, prétextant d'aller aux toilettes. Mais personne ne la reverra plus dans la salle d'attente, où la plaignante s'apercevra vite hélas de la disparition de son sac, contenant tous ses papiers et 200 euros en liquide. La secrétaire médicale, qui avait les coordonnées de la suspecte, l'a contactée. Celle-ci a nié toute implication. «Je ne vois pas de quoi vous parlez.»
L'affaire a rebondi le lendemain… au centre E. Leclerc de Lescure. Un agent de surveillance découvre un sac à main aux abords du magasin. La police est prévenue. Quand ils découvrent que ce sac appartient à la patiente de la clinique, les fonctionnaires de la brigade de sûreté urbaine demandent à visionner la vidéosurveillance. Sur les images, on aperçoit une femme qui jette un sac avant de pénétrer dans l'hypermarché. À partir de ce film, les policiers ont pu imprimer des photos de «l'inconnue», montrées ensuite à la secrétaire médicale qui a formellement reconnu celle qui avait quitté précipitamment la salle d'attente le jour du vol. Cette femme de 62 ans, domiciliée à Marssac, a été interpellée jeudi et placée en garde à vue. Elle a reconnu le vol, le justifiant par la situation très précaire dans laquelle elle se trouve. Elle avait utilisé l'argent que contenait le sac pour payer une facture d'EDF et acheter de quoi manger.
Tenant compte de ce contexte, le parquet d'Albi abandonnera les poursuites judiciaires, à condition que la sexagénaire rembourse sa victime.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/23/1589100-albi-la-voleuse-de-sac-demasquee-par-une-camera.html

Le Paris-Clermont bloquée à Vichy

Une centaine de manifestants, conduits par le maire de Vichy (Allier) Claude Malhuret (UMP) ont bloqué aujourd'hui le train Paris-Clermont-Ferrand en gare de cette ville pour protester contre l'arrêt des dessertes des villes situées sur ce trajet. Les protestataires, porteurs de pancartes affirmant "le mépris ça suffit" ou encore "Société Nationale des Coups Foireux" ont immobilisé le train durant quelques minutes avant de le laisser reprendre sa route.

Ironisant sur le retard du train, avoisinant les 45 minutes, M. Malhuret s'est exclamé "M. Pepy (le président de la SNCF - ndlr), je vous en supplie, arrêtez de tricher. Faites arriver les trains à l'heure qu'on puisse les arrêter". Comme de nombreux élus, le maire de Vichy proteste depuis plusieurs mois contre la décision de la
SNCF d'avoir décalé les horaires du "Volcan", le train du soir reliant sans arrêt Paris à Clermont-Ferrand, ce qui entrave, selon eux, la desserte des villes de Nevers, Moulins et Vichy.

Plusieurs manifestations et blocages de trains ont eu lieu depuis décembre dans ces trois villes. Une nouvelle manifestation est prévue la semaine prochaine à Moulins, a-t-on appris auprès des organisateurs. Le maire de Vichy a appelé les manifestants à rester mobilisés, après qu'un autre élu eut déploré qu'un courrier adressé "par les présidents des conseils généraux de la Nièvre et de l'Allier et de tous les maires" soit resté "depuis plus d'un mois" sans réponse.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/22/97001-20130322FILWWW00739-le-paris-clermont-bloquee-a-vichy.php

L'insolite contravention reçue par une Périgordine

Recevoir dans son courrier un avis de contravention n’est jamais plaisant, mais cela devient franchement désagréable quand on n’est pas l’auteur de l’infraction.

C’est la mésaventure vécue il y a quelques jours par une habitante de Cendrieux, près de Vergt.

Le courrier qu’elle a reçu, daté du 13 mars, indique que le 6 mars 2013, à 21 h 59, rue Fernand-Foureau à Paris dans le 12e arrondissement, son véhicule était stationné de manière gênante sur un trottoir et que, pour cette infraction, elle écope d’une amende forfaitaire de 35 euros.

Or, le jour en question, cette dame était en Dordogne, et sa voiture aussi. De plus, si l’immatriculation relevée est bien la sienne, le véhicule verbalisé n’est pas le sien, puisqu’elle possède une Renault alors que le PV indique une Citroën.

Un tracteur, déjà

« J’ai travaillé jusqu’à 18 heures ce jour-là. Ma voiture aurait été ultrarapide pour être garée à Paris à 22 heures », plaisante l’automobiliste, qui a décidé de contester l’infraction.

Cette usurpation de plaque minéralogique rappelle
la mésaventure survenue à un agriculteur de Vergt, en 2011, dont le tracteur avait été verbalisé dans la capitale.

http://www.sudouest.fr/2013/03/22/l-insolite-contravention-recue-par-une-perigordine-1002398-1777.php

vendredi 22 mars 2013

Un homme force un barrage de police près d'Armentières

Des policiers tirent pour arrêter un homme ce matin sur l'autoroute A25...
Vers 8h ce matin, un homme seul à bord d'une puissante berline allemande à forcé un contrôle le police à La Chapelle d'Armentières. L'individu à ensuite pris la fuite sur l'autoroute A25 dans le sens Lille-Dunkerque.
Les policiers du commissariat d'Armentières ont tout de suite pris en chasse le fuyard. Après une brève course-poursuite, une voiture de police s'est mise en travers de la voie pour forcer l'homme à stopper son véhicule au niveau de l'échangeur d'Erquinghem-Lys. Les forces de l'ordre nous ont précisé avoir fait usage de leurs armes pour que l'homme se rende.
La voiture que conduisait le suspect était munie de fausses plaques d'immatriculation mais nous ne savons pas encore s'il s'agissait d'un véhicule volé.

http://www.20minutes.fr/lille/1123545-20130322-homme-force-barrage-police-pres-armentieres

Albi. Un retraité reçoit un plomb, le tireur de 12 ans identifié

Les policiers de la brigade de sûreté urbaine viennent d'élucider une affaire de violences avec arme remontant aux derniers jours de la fête foraine. Le 7 mars, vers 1'h30, un homme de 65 ans se promène dans le quartier du Patus Cremat. En passant rue Porte-Neuve, il entend deux déflagrations et presqu'aussitôt il ressent une vive douleur dans son cou. En se passant la main derrière la nuque, il constate qu'il y a un peu de sang. Inquiet, le sexagénaire fait appel aux pompiers qui le transporteront au centre hospitalier. Au service des urgences, c'est un plomb qu'on va lui retirer du cou. Une blessure bénigne mais qui aurait pu avoir de plus graves conséquences si le projectile s'était logé dans un œil. La police, saisie de la plainte, va enquêter dans le voisinage, jusqu'à identifier l'appartement d'où est parti le coup de feu. Interrogé, le locataire donne les noms de ceux qui étaient présents ce jour-là, chez lui. L'auteur présumé est identifié : il s'agit d'un garçon de 12 ans. Il a été librement entendu hier, au commissariat, reconnaissant les faits.
Le petit Dylan avait gagné une carabine airsoft à la fête foraine. Une arme de loisirs qui fonctionne avec des billes ou des plombs de 4,5 mm. C'est un de ces plombs qui a atteint le sexagénaire. Une bêtise de gamin qui trouvera la réponse judiciaire appropriée : le mineur est convoqué le 18 avril par les services de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) pour définir les mesures de réparation.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/22/1588480-albi-un-retraite-avait-recu-un-plomb-le-tireur-de-12-ans-avait-gagne-la-carabine-a-la-fete.html

Lozère : deux heures pour sauver la jument passée à travers un toit enneigé

La pouliche a dû être secourue par le Grimp à Cubières, un village niché au pied du Mont-Lozère.
Les histoires d’animal ne finissent pas toujours mal en général. Jeudi matin, les hommes du Grimp (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) ont fait en sorte que l’issue soit heureuse à Cubières. Il y avait là-bas, une certaine Tania coincée dans un grenier. La chose est déjà assez insolite. Elle l'est encore plus quand on se figure que pour en arriver là, elle est passée... par le toit ! Il y a bien sûr une explication rationnelle à tout cela. Tania, pouliche de son état, "avait perdu ses repères", a expliqué hier le commandant Robert, qui dirige le Grimp Lozère. Et la neige abondante aidant, elle s’est retrouvée, sans le savoir, sur le toit d’un ancien couvent transformé en dépendance. évidemment, le poids de la bête, plus de 600 kg, n’a laissé aucune chance à la tôle, qui a cédé. Et voilà l’animal, un peu plus bas, coincé dans le grenier.
La propriétaire donne l'alerte

C’est la propriétaire qui a donné l’alerte. "Elle lui avait donné à manger le matin", a raconté le maire de Cubières, Stéphan Massador, "mais elle ne l’a pas vue de la journée". L’animal a finalement fini de jouer à cache-cache mercredi en fin d’après-midi. Voyant que la bête n’avait visiblement pas trop souffert de sa chute, se tenant sur ses quatre sabots, maire et propriétaire l’ont fait patienter jusqu’au lendemain matin.
L'opération de sauvetage a duré deux heures
Hier, le Grimp est donc entré en scène. Avec l’aide du maçon local et de son engin de levage, ils ont extirpé la pouliche de sa délicate situation, non sans l’avoir auparavant légèrement calmée par le renfort d’un vétérinaire, qui lui a administré un tranquilisant. Il a quand même fallu aux spécialistes démonter une partie du toit pour faire passer la bête. Elle fut tirée d’affaire en un peu plus de deux heures. "Elle n’est pas restée là très longtemps", a déclaré Stéphan Massador, rassurant, rejoint dans son propos par le commandant Robert, certifiant Tania indemne. Et pourquoi, au fait, s’était-elle retrouvée là ? "On ne sait pas si elle a été effrayée par des chiens ou autre chose", a répondu le maire. Il fallait bien que l’affaire garde une part de mystère...

http://www.midilibre.fr/2013/03/21/une-pouliche-star,663910.php

Fausse alerte à la valise piégée

Une alerte à la bombe a eu lieu hier matin à Presles. Un individu - interpellé peu après, a déposé une valise suspecte devant La Poste. C'était une mauvaise plaisanterie.
UN 1er avril, les autorités auraient sans doute immédiatement « flairé » la mauvaise plaisanterie. Hier matin, la « blague » ne les a pas franchement fait rire.
Il était 7 h 50, ce mercredi, quand les secours ont été alertés qu'un homme venait de déposer une valise rouge en toile devant l'entrée du bureau de Poste situé à hauteur du 4, boulevard de Presles.

« Boum » écrit sur une feuille
Dessus était déposée une feuille sur laquelle était écrit « boum ». Principe de précaution oblige, les services de police et les sapeurs-pompiers ont néanmoins, dès leur arrivée sur les lieux, évacué l'immeuble où La Poste et plusieurs commerces occupent le rez-de-chaussée.
La partie du boulevard de Presles située entre la rue François-Mauriac et l'avenue du Docteur-Roy a aussi été bouclée à la circulation des véhicules comme des piétons.
« J'ai voulu passer, mais on m'a dit qu'il y avait une alerte à la bombe. Ça fait drôle… » témoigne cette riveraine.
Le périmètre de sécurité mis en place, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée du service de déminage de la Sécurité civile venu de Laon, vers 8 h 15.
Un peu avant à 8 h 45, tout danger était écarté, permettant ainsi aux fonctionnaires du service de police scientifique et technique de prendre le relais afin de procéder au relevé d'indices et prise de photographies de la scène de commission de l'infraction.

Aussitôt interpellé
Sans attendre, grâce au signalement précis en leur possession, les policiers avaient procédé à l'interpellation d'un suspect, non loin de La Poste.
Bien connu de leurs services, ce marginal de 37 ans a aussitôt été conduit au commissariat pour y être auditionné.
« C'était une mauvaise blague, mais il n'a pas bien compris la gravité de son acte », confiait hier soir la substitut du procureur de la République, Sabine Georgeot, qui a retenu comme qualification à ces faits la divulgation d'informations fausses pouvant faire croire à une destruction dangereuse, ce qu'on appelle communément une fausse alerte.
Le mis en cause fera l'objet d'une composition pénale.


http://www.lunion.presse.fr/article/region/fausse-alerte-a-la-valise-piegee