vendredi 31 mai 2013

Ambiance pesante dans le village

Ils n'ont rien vu, rien entendu. Pas le moindre cri, et puis le ballet des secours et des gendarmes pour prendre conscience du drame. Plus de vingt-quatre heures après l'agression subie par un couple de viticulteurs, les habitants de Faverolles-et-Coëmy restent circonspects. « On est vraiment surpris. Il y a déjà eu des cambriolages, des actes de vandalisme, mais un événement comme celui-là… »
Dans ce petit village cossu d'à peine 520 âmes, au pied des vignobles, l'agression est évidemment dans toutes les conversations. Chacun y va de son hypothèse. « A mon avis, ils étaient ciblés. On ne vient pas là par hasard », pense un riverain. « Je n'en sais pas plus », tempère-t-il, « Je ne les connaissais pas beaucoup. Ils ne cherchaient pas à tisser des liens avec le voisinage. »
Maire de la commune, Thierry Petizon « laisse la gendarmerie faire son travail ». « Je leur fais confiance. » Dans le bureau d'à côté, dans l'enceinte de la mairie, il leur a d'ailleurs laissé un local à disposition. En espérant avoir des réponses à donner à ses administrés, dans les plus brefs délais.
« Ce qu'on souhaite surtout, c'est que nos deux voisins reviennent en bonne santé », explique une dame, qui les connaît depuis 18 ans. Voilà qui permettrait de ramener de la sérénité, à Faverolles-et-Coëmy


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/ambiance-pesante-dans-le-village

Des peines de prison pour du travail dissimulé

Depuis fin mars, le salon de thé Le Royal, rue Abel-Boireau a cessé toute activité, sanctionné par une fermeture administrative d’un mois ordonnée par le Comité opérationnel départemental anti-fraudes, neuf mois après un premier contrôle qui avait aussi donné lieu à une fermeture de quinze jours.
Les trois gérants de l’établissement devaient comparaître cette semaine devant le tribunal correctionnel de Libourne, pour les infractions constatées lors de la première visite des gendarmes, en août 2012. Pourtant, aucun des trois ne s’est présenté à la barre, pas même celui détenu pour une autre cause à la maison d’arrêt de Gradignan qui a refusé son extraction. L’audience s’est donc déroulée en leur absence.

Lorsque les enquêteurs avaient poussé la porte du salon de thé en août 2012, ils étaient tombés sur deux serveurs non déclarés, « des amis qui donnent un coup de main », avait expliqué l’un des gérants. Au moment du contrôle, une trentaine de clients fréquentaient l’établissement et parmi une quinzaine de personnes installées dans une salle du fond qui fumaient le narguilé, quelques-uns fumaient des cigarettes. Pour finir, les gérants avaient ouvert leur commerce sans autorisation préalable de la commission de sécurité. Un cumul d’infractions qui avaient entraîné les deux semaines de fermeture pour laisser le temps aux gérants de se mettre en règle.
L’Urssaf Aquitaine s’est portée partie civile, estimant que le Royal représentait une concurrence déloyale par rapport aux autres établissements qui sont en conformité avec la loi. La procureur a rappelé que les gérants sont « responsables, solidairement et individuellement. »
Les deux hommes, avec déjà une dizaine de condamnations à leur actif, ont à nouveau été condamnés pour travail dissimulé à deux mois de prison ferme, à 200 € d’amende pour la loi sur le tabac et à 300 € pour l’ouverture sans autorisation. La gérante (50 % du commerce) a été condamnée à deux mois de prison avec sursis, ainsi qu’à des amendes de 200 € et 300 €. Tous trois ont aussi été condamnés solidairement à une amende de 500 € au bénéfice de l’Urssaf Aquitaine. En attendant, la prochaine comparution pour les mêmes infractions constatées lors du second contrôle…

http://www.sudouest.fr/2013/05/31/des-peines-de-prison-pour-du-travail-dissimule-1070122-2897.php

Cahors. Une mère empoisonneuse : «Elle a voulu jouer au docteur avec son enfant»

Le tribunal correctionnel de Cahors a jugé une affaire grave et extrêmement délicate hier. Une maman de Pradines a été reconnue coupable d'avoir volontairement administré à son fils de 9 ans des médicaments à très forte dose. Selon les experts, le syndrome de Münchhausen par procuration serait à l'origine de cet acte.
Hier à la barre, une Pradinoise de 45 ans, mère de cinq enfants, était accusée d'avoir administré, pendant plusieurs mois, à son fils de 9 ans de grandes quantités de médicaments. Un dossier délicat, une histoire de famille et un cas extrêmement rare de trouble psychique. Face à la complexité de l'affaire, le tribunal avait demandé en janvier dernier une nouvelle expertise médicale auprès de deux médecins parisiens, pédiatre et psychiatre. Les conclusions arrivées la veille de cette nouvelle audience ont permis de mettre en lumière le mal au cœur de l'affaire : le syndrome de Münchhausen par procuration (lire l'encadré).
«Il y a beaucoup de similitudes avec votre histoire», a indiqué la présidente, Béatrice Almendros, qui a énuméré les malaises répétés du fils de la prévenue. De mars à août 2012, l'enfant connaîtra pas moins de dix hospitalisations d'urgence, à la suite de pertes de connaissance suivies d'hallucinations, de vomissements. Mais rien n'explique l'état du garçon, jovial et sportif. À l'école où travaille sa maman comme femme de service, l'équipe éducative s'interroge pourtant sur sa somnolence chronique. Des recherches pour détecter un trouble comme la narcolepsie, ne donnent rien.
Le 22 août 2012, l'enfant fait un malaise particulièrement grave. Il ne se réveille pas et tombe dans le coma. Des analyses toxicologiques vont révéler la présence très importante de médicaments, notamment de Laroxyl, antidépresseur très puissant prescrit à la maman. Un prélèvement à partir de ses cheveux confirme une prise massive de plusieurs molécules durant au moins les cinq mois précédents son coma.

Aucun malaise depuis le placement de l'enfant

La famille est interrogée. La maman nie d'abord prendre ce genre de médicaments. Le mari et les enfants n'ont d'ailleurs pas connaissance de ce traitement. Mais les enquêteurs vont découvrir des ordonnances, notamment une prescription de Laxoryl datant du 18 août, quatre jours avant le dernier malaise de l'enfant. La mère se souvient alors avoir envoyé le flacon en Algérie. «Je suis normale. Je n'ai jamais voulu empoisonner mon fils, c'est tout ce que j'ai à dire», déclare-t-elle à l'audience. Très souvent chez le médecin, elle apparaît fragile, notamment depuis 2004, date à laquelle elle fait une fausse couche et avale un mélange de médicaments.
Comment cette maman aimante, voire fusionnelle avec son petit dernier, a-t-elle pu lui faire du mal ? «Elle a voulu jouer au docteur avec sa propre chair», avancent les experts qui pointent du doigt une «immaturité psychoaffective caractérisée». Pour Me Tabart, «l'enfant a été victime de l'amour de sa mère, victime elle-même du syndrome de Münchhausen par procuration. C'est un rescapé à protéger.» Depuis son placement dans une famille d'accueil, il n'a plus jamais fait de malaise.
La substitut du procureur, Bérengère Lacan, a requis 30 mois de prison avec sursis. Me Mas, avocate de la défense, n'a pas cherché à nier l'évidence mais a demandé une sanction symbolique «parce qu'il y a deux vérités : la sienne et la vérité judiciaire.» Reconnue coupable, la maman a été condamnée à deux ans de prison avec sursis assortis de 3 ans de mise à l'épreuve avec une obligation de soins.
À l'issue de l'audience, plusieurs questions restaient en suspens : comment les médicaments ont-ils été administrés ? Et depuis quand ? Des réponses que son fils aura sans doute besoin d'obtenir un jour pour se reconstruire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/31/1638907-cahors-mere-empoisonneuse-voulu-jouer-docteur-enfant.html

Mende : trois mois avec sursis pour la mort "accidentelle" de David, 9 ans

L'adolescent avait tiré sur le petit David Da Costa avec une arme chargée trouvée dans la chambre de ses parents. Le procès pour homicide involontaire se tenait ce jeudi devant le tribunal pour enfants à Mende. Il a été condamné à 3 mois avec sursis.
Les faits en 2012
Le 4 avril 2012 dans la rue du Torrent, le petit David Da Costa avait trouvé la mort, touché par balle. D’après les premiers éléments de l’enquête, un adolescent, l'auteur présumé des faits (15 ans aujourd'hui) avait trouvé l’arme dans une boîte métallique, au-dessus d’une armoire, dans la chambre de ses parents.


"Une arme chargée, ramenée du Portugal il y a vingt ans, et qui n’avait jamais servi", expliquait à l’époque des faits le procureur de la République de Mende, Samuel Finielz.
Un tir accidentel
Concernant le coup de feu lui-même, il serait parti de manière accidentelle, l’adolescent pensant tenir un simple pistolet à billes. La jeune victime, touchée à la poitrine, avait été ramenée dans un appartement proche, mais elle succombait à ses blessures une demi-heure plus tard. 
Trois mois avec sursis
Il y a quelques heures, le procureur de la République avait requis la remise à parents, la peine la plus faible possible sans inscription au casier judiciaire. Le tribunal, après délibération, vient de condamner l'adolescent à trois mois de prison avec sursis.
Son père, détenteur de l'arme, sera jugé dans 15 jours à Mende. 
http://www.midilibre.fr/2013/05/30/trois-mois-avec-sursis-pour-l-ado-qui-avait-tire-et-tue-david-da-costa,707356.php

jeudi 30 mai 2013

Condamnée pour avoir empoisonné son fils

Le tribunal correctionnel de Cahors a condamné jeudi à 24 mois de prison avec sursis une mère. Cette dernière a été reconnue coupable d'avoir empoisonné son fils de neuf ans en lui administrant un antidépresseur puissant, provoquant son hospitalisation à plusieurs reprises. L'école où il était scolarisé s'interrogeait sur ses somnolences chroniques. En août 2012, le garçon était tombé dans le coma et avait été hospitalisé à Toulouse, où l'équipe médicale avait décelé l'empoisonnement au Laroxyl. A l'audience, l'avocate représentant les intérêts de l'enfant, qui vit depuis dans une famille d'accueil, avait évoqué un syndrome de Münchhausen par procuration, c'est-à-dire une pathologie mentale qui se caractérise par le fait, pour un adulte, de provoquer des symptômes chez l'enfant dont il a la charge dans le but d'obtenir de l'attention.

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Condamnee-pour-avoir-empoisonne-son-fils-610476

Meurtre d’une retraitée de Juan: les suspects arrêtés

Quatre individus soupçonnés d’avoir participé à l’agression mortelle de Maria-Cristina Prieto en septembre dernier sont identifiés. Le principal suspect qui l’a frappée et étouffée est en prison
C’était bien pour lui voler ses bijoux, que Maria-Cristina Prieto, une octogénaire, a été sauvagement tuée le 21 septembre dernier dans sa résidence secondaire de la rue Dulys à Juan-les-Pins.
Depuis le début, c’était la piste principale des enquêteurs de la police judiciaire qui ont discrètement identifié quatre hommes, trois auteurs principaux et un complice ayant servi de chauffeur au trio soupçonné. Trois ont été mis en examen par le juge Christophe Morgan de Grasse et ont été écroués, dont celui qui est considéré comme le tueur ayant frappé, puis bâillonné et étouffé la retraitée de 82 ans vivant habituellement à Salon-de-Provence.
Son amie handicapée de 75 ans, véritable sœur adoptive, avait survécu à l’agression et avait passé de longues semaines à l’hôpital.
Conjugué avec les constatations très poussées des experts de la police technique et scientifique, c’est un travail d’enquête très classique qui a permis d’aboutir à l’arrestation des suspects qui avaient laissé des traces sur place. « C’est une véritable enquête criminelle à la Maigret, un énorme travail », se félicite le commissaire divisionnaire Philippe Frizon, chef de la police judiciaire de Nice.
Le bon samaritain était en repérage
D’emblée, les « limiers » de la brigade criminelle se sont intéressés à la présence suspecte près de l’immeuble de plusieurs individus dont l’un avait le bras en écharpe. Lors de l’enquête de voisinage, ils ont également appris que l’ascenseur était en panne et qu’un inconnu avait spontanément aidé Maria-Cristina Prieto, 82 ans, à monter ses courses.
Le précieux témoignage d’un homme ayant eu vent qu’une relation éloignée avait « participé à un coup » à Antibes, a mis les enquêteurs sur la trace d’un ressortissant tunisien qui vivait clandestinement à Nice lors des faits et qui a bizarrement disparu juste après… En s’intéressant à l’environnement de cet homme arrivé en France après avoir profité du Printemps arabe pour sortir d’une prison de son pays, les policiers ont identifié deux autres individus, eux aussi Tunisiens clandestins ayant vécu à Nice. Et eux aussi évaporés…
Le juge d’instruction a alors délivré un mandat de recherches contre ces trois hommes susceptibles d’être retournés en Tunisie ou d’être en Italie. Grâce à la coopération internationale, c’est là, dans une prison de Parme que l’un d’eux a été retrouvé, après avoir été arrêté avec un kilo de cannabis. Prélevé par les Italiens, son ADN a été comparé aux traces trouvées sur la scène de crime et a « matché ». Cet homme a été dernièrement extradé en vertu d’un mandat d’arrêt européen et écroué à Grasse.
Entre-temps, un individu ayant servi de chauffeur a été identifié, interpellé et placé en détention et un deuxième suspect a été arrêté en février dernier à Draguignan dans un squat qu’il partageait avec d’autres clandestins.
Le troisième suspect est, quant à lui, activement recherché. Sans surprise, les bijoux arrachés aux deux femmes n’ont pas été retrouvés, mais c’est bien pour les voler que la victime a été agressée. Elle avait probablement été suivie par les malfrats qui n’avaient pas hésité à l’aider à monter ses courses pour mieux repérer les lieux. Le bon samaritain était en repérage.

http://www.nicematin.com/antibes/meurtre-d%E2%80%99une-retraitee-de-juan-les-suspects-arretes.1277273.html

Espéraza. Un octogénaire agressé à coups de pied dans le ventre

L'avenue de Chalabre avait retrouvé toute sa tranquillité, mercredi matin, au lendemain de l'agression dont a été victime un habitant de ladite avenue, mardi en fin d'après-midi. Pour des raisons que l'enquête de gendarmerie devra établir (deux véhicules dépêchés sur les lieux de l'agression), un octogénaire (79 ans très exactement) a reçu plusieurs coups de pied dans le ventre. Rapidement sur les lieux, les pompiers espérazanais, secondés par l'équipe du Samu quillanais, ont porté secours à l'homme qui se plaignait de maux de ventre avec un hématome et peut-être une suspicion de côte cassée. La victime a été dirigée vers le centre hospitalier de Carcassonne.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/30/1637935-esperaza-un-octogenaire-agresse-en-pleine-rue.html

Nîmes : quatre jeunes condamnés pour des violences au cinéma

Samedi soir, au cinéma Forum à Nîmes, deux spectateurs ont été pris à parti et frappé par un groupe de jeunes gens.
 

Samedi, au cinéma Forum, la violence n’était pas sur l’écran mais dans la salle. Lors de la dernière séance du film Fast and Furious 6, deux spectateurs ont été pris à parti par un groupe de jeunes gens. Huit personnes - mineurs et majeurs, filles et garçon - sont arrivées en retard. Selon les spectateurs présents, ils ont perturbé la projection, poursuivant leurs bavardages au téléphone, fumant dans la salle...
Venu avec une amie, un homme, excédé, a fini par se lever et leur a demandé de se calmer. Mal lui en a pris. Il a été frappé et poursuivi jusque dans le hall par les jeunes. "Il a été roué de coups. L’un des agresseurs l’a frappé à coups de pieds au visage", relate Me Jean-François Corral, son avocat.


"Ils l’ont injuriée, pris son blouson et frappée"
Dans le hall du cinéma, l’un des agresseurs a lancé une barre qui a brisé un écran. "Cet homme et cette jeune femme étaient venus passer une bonne soirée au cinéma. Ils ont été confrontés à des barbares", résume l’avocat. Car les agresseurs, non contents de mettre en fuite ce spectateur, sont revenus dans la salle et se sont attaqués à celle qui l’accompagnait. "Ils l’ont injuriée, pris son blouson et frappée. Elle a quatre jours d’ITT (incapacité temporaire totale)."
La bande a quitté le cinéma, emportant le blouson, le sac et les clés de la voiture des victimes. "Nous sommes effarés", déclare Audrey Rieb, directrice du Forum et du Kinépolis. "Le Forum est un cinéma de proximité convivial. Nous n’avions jamais eu ce cas de figure", reprend la directrice, lorsqu’on l’interroge sur l’absence de vigile.
Les proches des prévenus particulièrement agressifs
Huit jeunes - de 14 ans à 24 ans - ont été arrêtés. Lundi, quatre majeurs, dont une fille, ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison ferme à six mois de prison dont trois avec sursis et sont ressortis libres du tribunal. L’un des mineurs, qui n’a pas été encore jugé, a été incarcéré. Lundi soir, pour éviter un affrontement avec les proches des prévenus, particulièrement agressifs, le spectateur molesté, venu témoigner à la barre du tribunal correctionnel, a dû quitter l'enceinte par une petite porte.

http://www.midilibre.fr/2013/05/28/violences-au-cinema-quatre-jeunes-condamnes,705892.php

mercredi 29 mai 2013

Carlos de retour à son procès

Carlos a fait son retour aujourd'hui devant la cour d'assises moins de 24 heures après avoir annoncé ne plus vouloir assister au procès. Il est jugé en appel pour quatre attentats,

Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, avait lié hier son retrait à la défection de deux de ses trois avocats commis d'office. Ils estimaient ne pas pouvoir assurer une défense pertinente faute d'un report du procès leur permettant d'étudier le dossier.

La défense de l'accusée n'est plus désormais assurée que par Me Marie-Pompéi Cullin. Interrogée sur les raison du retour de Carlos à l'audience, elle s'est refusée à tout commentaire.

Carlos est jugé jusqu'au 26 juin pour quatre attentats commis entre mars 1982 et décembre 1983 en France, faisant onze morts et près de 150 blessés. Ces faits lui avaient valu une condamnation à la perpétuité en première instance en décembre 2011.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/29/97001-20130529FILWWW00567-carlos-de-retour-a-son-proces.php

Dordogne : le tuteur aurait détourné 451 000 euros des comptes de ses protégés

Afin de compléter sa retraite, un ancien président de l'association Famille de France  était devenu tuteur afin d'aider les personnes âgées ou déficientes intellectuellement à gérer leurs comptes.
Mais il a vite mélangé leurs intérêts et les siens. Entre 2006 et 2009, l’enquête, lancée par des familles de ses victimes, a établi qu’il avait détourné 451 000 euros.

L'octogénaire comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Bergerac. Sa femme et sa fille étaient poursuivies pour recel. Eu égard à son âge et à son état de santé, le ministère public a réclamé deux ans de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer toute fonction en lien avec le social. Pour sa femme et sa fille, le procureur a requis respectivement 6 mois et deux mois, toujours avec sursis.
Le tribunal rendra sa décision le 11 juin

http://www.sudouest.fr/2013/05/29/le-tuteur-aurait-detourne-451-000-euros-des-comptes-de-ses-proteges-1068122-1733.php

Incendie meurtrier à Montauban : l'autopsie conclut à une mort par asphyxie du petit garçon

Presque soixante-douze heures après le dramatique incendie de l'impasse Nicolas Poussin  les enquêteurs du commissariat de police, la BSU (brigade de sûreté urbaine) savent comment le jeune garçon de 12 retrouvé mort derrière la porte du garage est décédé.
Les résultats de l'autopsie pratiquée hier matin à l'institut médico-légal de Toulouse-Rangueil ont confirmé que c'était une mort pas asphyxie qui le concernait.
Le petit Ilies avait été brûlé après coup. Mais les diverses auditions et interrogatoires des autres brûlés (seule la brûlée grave dirigée sur le CH Purpan n'a pu être entendu) ont permis aux policiers de reconstituer le drame. Les pompiers quand ils arrivèrent sur place trouvèrent les autres brûlés à proximité du garage embrasé. Et ils pensaient qu'ils étaient à l'intérieur.

Seul un petit garçon était au départ dans le garage

En fait dans ce garage il n'y avait qu'un petit garçon de 8 ans qui effectuait du rangement. Tout le reste de la famille se trouvait dans l'habitation contigu sous le responsabilité d'un homme de 52 ans qui est en fait le père de certains de ces enfants. Le petit Ilies lui était placé en famille d'accueil et ne revenait que le week-end au domicile de la fratrie. C'est lui qui décida d'aller au garage rejoindre son petit frère. Le connaissant turbulent, il était accompagné par sa cousine. Au bout d'un certain temps on ne sait pourquoi, il renversa au sol un bidon d'essence et craqua une allumette. Avec l'effet horrible que cela engendra. Le carburant «explosant» dans le local et causant la mort du jeune Ilies. Le petit garçon de 8 ans qui lui rangeait ce local s'échappant au milieu des flammes. Il fut légèrement brûlé à la cheville et au poignet, mais moins que sa cousine. Les trois autres blessés accourant dès qu'ils entendirent : «il y a le feu, il y a le feu» et se blessèrent en voulant porter secours à ceux se trouvant dans et à la porte du garage.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/29/1636859-montauban-autopsie-conclut-mort-asphyxie-petit-garcon.html

Lunel : il lâche son chien sur son voisin d’origine maghrébine

Cet habitant de Lunel a nié les propos racistes. Ses bergers allemands répondent pourtant aux noms d'Adolf et Blondi. Il a été condamné à un mois de prison et a décidé de faire appel.
Un habitant de Lunel a été condamné, la semaine dernière, par le tribunal correctionnel à un mois de prison ferme pour des violences commises par ses chiens sur son voisin d’immeuble d’origine maghrébine.
“Chope les Arabes ! Chope les Arabes !”


Les faits, décrits par Me Lauren Dauguet, l’avocate de la victime, font froid dans le dos. "Mon client effectuait le déménagement de son papa, il transportait des meubles lorsqu’il a entendu une porte s’ouvrir et quelqu’un lancer : “Chope les Arabes ! Chope les Arabes !”
" L’un des deux bergers allemands a mordu le jeune homme, militaire de carrière, au mollet.  À la suite de sa plainte, les gendarmes ont interpellé le propriétaire des chiens, qui a été placé en garde à vue. Cet individu d’une quarantaine d’années a contesté avoir prononcé les phrases racistes.
Des bergers allemands dénommés "Adolf" et "Blondi"
Il a aussi nié avoir lâché ses bergers allemands, répondant aux noms d’Adolf et Blondi (le nom du chien d’Hitler, NDLR), osant dire également qu’il n’y avait aucune référence au IIIe Reich dans l’appellation de ses toutous... Il a affirmé qu’il tenait ses chiens par le collier et qu’ils n’ont pas pu mordre le plaignant. Il n’a pas convaincu les magistrats.
"Mon client est très athlétique et sportif, il a été atteint dans sa dignité, on lui a lâché les chiens comme sur un vulgaire gibier parce qu’il est d’origine maghrébine, dénonce Me Dauguet. Il est né à Sète, il est militaire et il représente la Nation qui est si chère au prévenu."

Le prévenu a fait appel de la décision
http://www.midilibre.fr/2013/05/28/lunel-il-lache-son-chien-sur-son-voisin-maghrebin,705726.php

mardi 28 mai 2013

Des éducateurs soupçonnés de violences dans un foyer pour jeunes

Plusieurs jeunes, certains mineurs, accueillis dans un foyer géré par l'Armée du Salut en Seine-et-Marne se sont plaints de violences physiques et de comportements inadaptés d'éducateurs, entraînant des "vérifications" du parquet de Meaux. Le Domaine de Morfondé, à Villeparisis (Seine-et-Marne), où auraient eu lieu ces violences, accueille 67 jeunes en difficulté en internat et 12 autres à la journée, qui y sont envoyés par l'Aide sociale à l'enfance ou un juge.

Suite aux soupçons de "dysfonctionnements" et de "potentielles maltraitances", l'Armée du Salut "a pris des mesures conservatoires en mettant à pied quatre salariés de manière à ce qu'ils ne soient plus en contact avec les enfants et les autres salariés", a déclaré un porte-parole. Selon le conseil général de Seine-et-Marne, l'inspection des lieux et le recueil de témoignages ont "mis en évidence de graves dysfonctionnements constituant une situation de danger ou de risque pour les enfants confiés, mais aussi pour certains professionnels. Dans ce contexte, le département a immédiatement organisé la réorientation de plusieurs jeunes pour garantir leur sécurité".
 
Pas de "maltraitance"
Plus précisément, les soupçons portent sur "un certain nombre de comportements qui relèveraient de souffrances psychologiques et éventuellement de violences physiques mais qui restent des violences légères", a précisé une source judiciaire, qui a ajouté qu'on ne pouvait à ce stade pas parler de "maltraitance". Il n'aurait pas été fait état d'
agressions à caractère sexuel, selon cette source.

Un premier contrôle de l'établissement en avril avait mis la puce à l'oreille du conseil général, qui a procédé mi-mai à une deuxième visite, "surprise" celle-là, au domaine. "Des enfants et des adultes ont parlé sous le sceau de la confidence" et ont alors fait état de "peur et de terreur", a-t-on rapporté de source proche de l'affaire. Selon le site internet de l'Armée du Salut, la pédagogie dispensée au domaine de Morfondé "vise l'apprentissage de la vie en société", la stabilisation des "troubles du comportement des jeunes" et "l'émergence d'un projet professionnel (...) dans un cadre adapté, grâce à un soutien chaleureux mais structuré".


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/des-educateurs-soupconnes-de-violences-dans-un-foyer-pour-jeunes-7977857.html

Lille-Sud : huit voitures touchées par un incendie sur le parking d’une résidence, la nuit dernière

« C’est grave, c’est vraiment malheureux. » Constat amer d’un habitant de Lille-Sud, hier midi, sur le parking d’une résidence HLM située chemin des Broutteux, rue de l’Arbrisseau à Lille-Sud. Huit voitures ont été dégradées par un incendie, certaines sont détruites. On compte trois Clio, une 206, une Polo, un Scenic, ce qui semble être une 107 ou une C1, et un Picasso. « Sa propriétaire pleurait lorsqu’elle l’a découvert comme ça, raconte un témoin, elle a dit qu’elle ne pouvait plus aller travailler. J’imagine que les autres sont dans le même cas, et ont aussi des enfants à conduire à l’école, etc. »
Le feu a pris peu après 3 h 30, ce matin, sans doute à partir de la C1 (ou 107), et s’est rapidement étendu aux sept autos garées autour. « On n’avait plus eu de feu depuis un moment, ici, explique un riverain. Il y a toujours des petites bandes qui s’affrontent dans le secteur, pour les trafics (de stupéfiants). Parfois, un groupe incendie la voiture du concurrent, c’est un avertissement. C’est pour ça que je me gare toujours sur des coins isolés du parking : ça évite le risque de propagation par une voiture incendiée. »

Toujours sur le qui-vive

En début d’après-midi, seul le Picasso a été retiré, tandis qu’arrivaient les ouvriers de plusieurs chantiers voisins. Le quartier de Lille-Sud est en pleine rénovation actuellement, mais la vie quotidienne n’est pas facile pour ceux qui interviennent autour du chemin des Broutteux, de la rue de l’Arbrisseau, ou sous les tours du secteur de la rue de Nice, en face. « Ce sont des insultes et des quolibets en permanence, explique un responsable de travaux. Depuis les tours HLM, on nous vise avec des glaçons ou des tablettes de lave-vaisselle, lancés avec des frondes. Quand on en reçoit, ça fait mal… Et le plus dur, c’est pour les ouvriers qui travaillent sur la route. La semaine dernière, un gars a été gazé et a reçu un coup de manche de pelle par un automobiliste, parce que la rue était bloquée. C’est vraiment triste. Les gars sont toujours sur le qui-vive. Ils en ont marre. »
Ce matin, la cause de l’incendie n’était pas encore déterminée (il peut être aussi d’origine accidentelle). Une enquête de police est ouverte.

http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-et-ses-environs

Labastide-du-Vert. Le braqueur en garde à vue

La tentative de braquage du bar tabac de Labastide-du-Vert, dimanche, a mis le village en émoi. L'auteur présumé était toujours en garde à vue hier soir.
Qui est l'homme de 36 ans qui a braqué le tabac de Labastide-du-Vert, dimanche après-midi ? Placé en garde à vue, dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Catus, cet homme de 36 ans, quasi inconnu des services de police, aurait avoué être l'auteur de cet acte. La recherche d'argent pourrait constituer un mobile pour les enquêteurs. Hier après-midi, Bérangère Lacan, substitut du procureur de la République de Cahors, lui a signifié la prolongation de sa garde à vue. La magistrate a également demandé une expertise psychiatrique. Son sort judiciaire sera donc scellé cet après-midi.
En attendant, à Labastide-du-Vert, chacun se remettait de ses émotions. Un braquage, c'est bien une première. Henri Lasfargues, fils de Christiane Lasfargues, gérante du café-tabac de Labastide-du-Vert, raconte cet incroyable moment où il a mis en fuite l'agresseur : «Nous étions à table, dans la pièce privée, située à côté de notre café-tabac. Un client est arrivé. Je me suis dirigé vers lui en laissant la porte de communication aux 3/4 ouverte. Cet homme, de forte corpulence, avait un tee-shirt qui lui masquait le visage. En le voyant, j'ai d'abord cru à une blague. Mais lorsqu'il a sorti un pistolet, puis un sac en toile dans lequel il m'a demandé de mettre le contenu de la caisse, j'ai su qu'il ne plaisantait pas. Il m'a dit à voix basse : ''C'est un braquage''. Je lui ai répondu assez fort : ''Arrête, arrête !'' Cela, a éveillé l'attention de mon frère qui s'est avancé vers le comptoir. L'homme a pris peur. Il a rangé son pistolet dans le sac en toile et a pris la fuite. J'ai couru vers lui dans la rue. Il s'était garé à proximité de notre café-tabac. J'ai eu le temps de relever le numéro de la plaque d'immatriculation. J'ai ensuite communiqué cette information aux gendarmes. Ici, nous sommes un commerce de proximité dans une commune de 250 habitants. Les gens y viennent en toute sécurité. Ce type de tentative de braquage est très rare.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/28/1635856-labastide-du-vert-le-braqueur-en-garde-a-vue.html

Marseille: un homme blessé par balles

Un homme âgé d'une vingtaine d'années a été blessé par balles mardi matin dans les quartiers de Nord de Marseille.

Selon les premiers éléments, la victime venait de sortir de chez sa compagne vers 5h30, avenue de Saint-Antoine (15e arrondissement), quand elle a été touchée au moins à quatre reprises par un tireur.

Le jeune homme, connu des services de police, a été légèrement blessé. Ses jours ne sont pas en danger, selon les marins-pompiers. Le parquet de Marseille a saisi les policiers de la brigade criminelle de la police judiciaire


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/28/97001-20130528FILWWW00290-marseille-un-homme-blesse-par-balles.php

lundi 27 mai 2013

Tentative de prise d'otages à Nîmes

Un jeune homme de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue, après avoir tenté de prendre en otage ce matin une classe de CM2 d'un groupe scolaire de Nîmes. L'individu s'est présenté dans la matinée au groupe scolaire Henri-Wallon, situé à Pissevin, une zone urbaine sensible située à l'ouest de Nîmes, demandant à parler à un responsable, selon une source proche de l'enquête. Le jeune homme a été conduit jusqu'au directeur de l'établissement, qui faisait alors cours à une classe de CM2.

Une fois dans la salle de classe, l'homme aurait déclaré qu'il s'agissait d'une prise d'otages et qu'il avait une bombe prête à exploser dans son sac. Il a exigé de parler à la police pour négocier et a menacé le directeur avec un "petit couteau de cuisine" et un brise-glace, provoquant l'affolement des élèves. Le directeur et le gardien de nuit sont parvenus à le désarmer et le neutraliser avant l'arrivée de la police.

Le suspect serait originaire du quartier Pissevin. Ses motivations restaient encore à déterminer cet après-midi, mais il semblerait qu'il n'ait pas toutes ses facultés. Aucune bombe n'a été trouvée et aucun blessé n'est à déplorer. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour les 25 enfants et les deux adultes qui ont assisté à la scène, a indiqué pour sa part le procureur de la République. L'école primaire Henri-Wallon accueille 450 élèves en classes de maternelle et d'élémentaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/27/97001-20130527FILWWW00524-tentative-de-prise-d-otages-a-nimes.php

Un corps découvert dans un bois

A la mi-journée, vers 13 heures des promeneurs ont fait une macabre découverte dans un bois non loin de la commune de Bergères-sous-Montmirail, dans le sud-ouest marnais.
D'après les premiers éléments recueillis sur place, il s'agirait du cadavre d'un homme. Difficile pour le moment de donner un âge à la victime, qui gisait face contre terre au milieu du bois.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie pour tenter de déterminer les circonstances de ce décès. Le secteur est bouclé. Les techniciens de l'identification criminelle sont sur place depuis le début de l'après-midi pour tenter de relever quelques indices.
Aucune hypothèse n'est écartée...

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-corps-decouvert-dans-un-bois

Castres. Accidenté, il est lâché par son assurance

Voilà un dossier qui ne pourrait que renforcer le sentiment largement répandu que les assurances savent réclamer les paiements mais qu'elles montrent beaucoup moins d'empressement lorsque le pépin censé être couvert arrive.
Jean-Luc Vérité, 59 ans, a été victime d'un très grave accident de la circulation le 4 août 2011. Cet ancien militaire, qui a fait une partie de sa carrière à la DGSE, connaît le sens du mot «risque». Aussi, avait-il contracté une assurance complémentaire, faisant ainsi suite à une démarche par téléphone à son domicile. Le hasard a voulu que cela fût fait en février 2011 : une souscription à uncontrat «Garantie accident» qui,«grâce à cette sage décision», lui permet de «profiter désormais d'une solide protection», selon les termes du courrier adressé le 23 février par le directeur d'agence. Qui lui précise : «en cas d'hospitalisation à la suite d'un accident vous bénéficiez d'une indemnité quotidienne dès le premier jour d'hospitalisation .En cas d'incapacité à la suite d'une blessure grave ou de décès d'origine accidentelle, un capital sera versé». Depuis le 2 septembre 2011, date à laquelle l'épouse de Jean-Luc a pris attaches auprès de Cardif-Groupe BNP Paribas, d'indemnités journalières point. Quant au capital : fin de non-recevoir ! Malgré ses cinq opérations et son invalidité définitive, Jean-Luc ne remplirait pas les conditions requises. «Ils m'ont demandé jusqu'à 9 fois le même document», indique Jean-Luc, plus motivé que jamais à faire mordre la poussière «à ce Goliath». «Ils jouent le pourrissement, indique-t-il. Sur 100 à qui ils vont faire pareil, combien auront la ressource intellectuelle, physique et financière pour aller jusqu'au bout? Moi-même, au début, je me suis senti isolé, déboussolé. Seul face à un mur… Puis, j'ai eu la chance d'être mis en relation avec l'association des accidentés de la vie. Elle m'a réconforté et leur conseillère juridique m'a épaulé. Formidable.»
Et Jean-Luc de lancer : «Aujourd'hui, j'irai jusqu'au bout. J'ai pris un avocat à Albi qui a immédiatement déposé une assignation. Via l'association, mon cas a récemment intéressé France 5 dans le cadre de la réalisation d'un documentaire sur les assurances et leurs coups fourrés*.»
Contacté, le groupe Cardif se refuse à tout commentaire au prétexte qu'une «action en justice est engagée». Remarquons toutefois qu'elle ne l'était pas encore lorsqu'il a également refusé de s'exprimer devant les caméras de France 5.
Diffusion du documentaire le jeudi 30 mai à 16h30, le lundi 3 juin à 10h15 et le jeudi 6 juin à 23h40

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/27/1634998-castres-accidente-il-est-lache-par-son-assurance.html

dimanche 26 mai 2013

Pyrénées : un skieur de rando polytraumatisé après une chute au-dessus de Laruns

Le col de l'Iou était fréquenté par plusieurs skieurs de randonnée en ce dimanche ensoleillé, quand l'un d'eux a fait une lourde chute. Il aurait glissé de son chemin avant de tomber sur ce sommet situé au-dessus de Laruns.
L'homme âgé de 63 ans est originaire de Pau mais habite à Port-de-Lanne, dans les Landes. Il souffre d'un traumatisme crânien, de traumatismes lombaire et costal.

L'hélicoptère de la Sécurité civile a été appelé pour rapatrier le blessé à l'hôpital de Pau. Un médecin du SMUR d'Oloron et deux gendarmes du PGHM ont accompagné l'équipée.
Le skieur était désorienté mais conscient. Ses jours ne sont pas en danger.

http://www.sudouest.fr/2013/05/26/pyrenees-un-skieur-de-rando-polytraumatise-apres-une-chute-au-dessus-de-laruns-1064879-4224.php

Vesoul : un bambin de 2 ans évacué par la grande échelle

Un important dispositif de secours a été déployé hier soir au pied d’un immeuble du quartier du Montmarin, à Vesoul.
Peu après 20 h 15, les pompiers de Vesoul et de Port-sur-Saône ont été dépêchés au 3, cours Rabelais où une épaisse fumée noire avait envahi la cage d’escalier.
Vingt-trois habitants de cette tour de quatre étages ont été mis en sécurité, à l’extérieur du bâtiment.
Un enfant âgé de 2 ans, incommodé par les fumées, a, quant à lui, été évacué par une fenêtre du 3e étage, à l’aide d’une échelle aérienne. Le petit Thomas a été conduit au centre hospitalier pour des examens de contrôle.
« On était en train de faire à manger quand on a senti l’odeur de brûlé. Quand on a ouvert la porte d’entrée, c’était noir de fumée dans le couloir, je ne voyais même pas l’interrupteur… », témoigne Pascal Debaux, le papa du gamin.
C’est sa poussette, rangée dans un coin au rez-de-chaussée, qui a étrangement brûlé et engendré ces fâcheuses conséquences. Acte de malveillance ? La police enquêtera.
Après une heure d’intervention, de ventilation des locaux, et de contrôle des installations électriques par les services compétents, les habitants ont progressivement été autorisés à regagner leurs appartements
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/05/26/vesoul-un-bambin-de-2-ans-evacue-par-la-grande-echelle

Il tente de tuer sa vieille mère parce qu’il se croit pourchassé

Un homme âgé de 60 ans a blessé sa mère de trois coups de couteau au niveau du cœur, la semaine dernière, à Palavas-les-Flots (Hérault).
Par chance, les blessures sont superficielles. La dame, âgée de 85 ans, devait rapidement sortir de l’hôpital, tandis que son fils a été interné.
Celui-ci aurait agi en état de démence, selon les premiers éléments de l’enquête de la compagnie de gendarmerie de Castelnau-le-Lez.

« Il disait qu’il était suivi depuis Lyon »

Les faits, révélés par le site scoop34, remontent au mardi 4 mai. Originaires de Vénissieux, habitants de la rue Salvador-Allende, l’homme et sa mère étaient arrivés en fin de matinée dans un hôtel de bord de mer. Selon une source proche de l’enquête, l’homme, qui s’est déclaré aide-soignant de profession, prenait en charge sa mère atteinte d’une maladie dégénérative.
En début d’après-midi, le patron de l’hôtel a entendu un grand cri. Il a vu le résident courir, à l’extérieur de l’établissement. « Je l’ai tuée », hurlait l’homme. « On avait l’impression qu’il avait peur de quelque chose », rapporte un témoin direct de la scène, contacté par téléphone. La dame, à une cinquantaine de mètres de l’entrée, a été ramenée dans le hall, dans l’attente des premiers secours. Elle avait trois plaies autour de la région du cœur.
Dans ses propos confus, l’auteur a déclaré qu’il se croyait « pourchassé par plusieurs personnes ». « Il a dit qu’il avait décidé de tuer sa mère pour la sauver », relate un enquêteur. Le fils a ensuite tenté de retourner l’arme contre lui, en s’infligeant des blessures légères.
Initialement ouverte pour « tentative de meurtre », l’enquête judiciaire devrait selon toute vraisemblance céder la place à la médecine. « Je suis persuadé qu’il ne voulait pas la tuer », confie le patron de l’hôtel, « ce sont des pauvres gens, il avait peur de quelque chose, il disait qu’il était suivi depuis Lyon. »

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/05/26/il-tente-de-tuer-sa-vieille-mere-parce-qu-il-se-croit-pourchasse

samedi 25 mai 2013

Haute-Savoie: 2 conducteurs blessés

Deux automobilistes ont été gravement blessés dans un accident provoqué par des chutes de grêle cet après-midi sur l'A41 reliant Annecy à Chamonix (Haute-Savoie), qui est fermée à la circulation dans ce sens.

L'accident s'est produit à hauteur de La Roche-sur-Foron, au col d'Evires (810 mètres d'altitude) à la suite de fortes précipitations de grêle peu avant 16H30, ont indiqué Bison futé et la gendarmerie. "2 cm de grêle ont recouvert l'autoroute", a précisé la gendarmerie.

Un second accident impliquant cinq véhicules s'est également produit simultanément dans le sens inverse, (nord-sud), sans faire de blessés. La circulation a été rouverte dans le sens Chamonix-Annecy, mais restait fermée dans la direction sud-nord pour une durée indéterminée


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/25/97001-20130525FILWWW00426-savoie-2-conducteurs-gravement-blesses.php

La fille frappe sa mère... La mère frappe sa fille

Les retrouvailles entre une mère et ses deux enfants placés en foyer ont mal tourné dans un appartement de la rue Belin.
Tout aurait commencé avec le refus de la mère de laisser sortir sa fille de 15 ans. L'adolescente l'aurait alors frappée. En réponse, la mère l'a giflée avant de lui porter de violents coups au visage. Elle a également tapé son fils de 10 ans, tout cela en présence de trois adultes fortement alcoolisés (comme la maman d'ailleurs).
Hystérique à l'arrivée des policiers, elle a tenté de leur cracher dessus, les a insultés, les a frappés à coups de pied. Finalement, force est revenue à la loi, non sans une nouvelle rébellion dans la cour du commissariat, lors de la descente du véhicule.
Agé d'une trentaine d'années, la mère a été remise en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel. Ses enfants sont retournés au foyer.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/la-fille-frappe-sa-mere-la-mere-frappe-sa-fille

Brest. Ivre, elle scalpe partiellement une policière

Une femme de 49 ans a été interpellée ce vendredi matin à l'aube dans le quartier de Lambézellec à Brest. Ivre et très énervée, elle a arraché la crinière d'une policière avant d'être maîtrisée par quatre agents. Copieux.

Il faut dire qu’elle était désespérée. Convaincue que son légitime lutinait une méchante dans cette maison brestoise, elle s’est donné du courage en attaquant les bouteilles puis a pris sa voiture qu’elle a garée en plein milieu de la rue où loge la rivale. Il était 4 h du matin et la femme qui se dit trompée a alors hurlé à la mort, provoqué le tintamarre, essayé d’escalader la haie de la tourmentatrice avant de se dire que zut. Alors, elle a entrepris de rentrer dans une voiture qui n’était pas la sienne. Désespérée, on vous dit.
 

A quatre pour la maîtriser
C’est à ce moment que les policiers, avertis du tumulte, ont débarqué. Ils ont trouvé cette femme de 49 ans qui a transféré son objet de rancœur sur les forces de l’ordre. Les abreuvant d’insultes choisies, s’enquérant en termes délicats de leur niveau d’études et de leur quotient intellectuel, la femme blessée a fini par lasser. Les forces de l’ordre l’ont alors interpellée pour la très fameuse ivresse publique et manifeste et conduite vers le commissariat afin qu’elle retrouve un peu de calme et de sobriété.

Mais une fois rendue au centre-ville et alors qu’il lui était demandé de souffler dans la machine pour quantifier la cuite, la furie a préféré se ruer sur une policière et lui arracher à pleines mains une bonne touffe de cheveux, ce qui fait mal. Très mal au point que la fonctionnaire s’est vue prescrire un jour d’ITT. Voyant que les choses tournaient mal, quatre collègues de la policière ont été nécessaires pour décrocher la colérique de la crinière de sa proie.


Pas trop calmée quand même
Revenue à des taux éthyliques tendant vers zéro cet après-midi, la difficile a été relâchée, pas calmée pour autant contre ceux qui l’avaient arrêté dans son scandale public. Elle répondra en justice de tout cela à la rentrée. Entre-temps, elle sera rentrée chez elle. Ou l’attend son mari ?


http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/brest-ivre-elle-scalpe-partiellement-une-policiere-24-05-2013-2113419.php

Reconnu par ses victimes en pleine audience, un suspect en fuite interpellé au tribunal

« Monsieur le juge, mon deuxième agresseur est dans le public ! » Voilà la scène plutôt cocasse qui s’est déroulée, jeudi après-midi, en pleine audience, au tribunal correctionnel de Lyon. Alors que le tribunal s’apprêtait à juger un prévenu soupçonné de violences aggravées sur deux agents de sécurité, les victimes ont reconnu un autre homme, dans le public. Ce dernier, âgé de 20 ans, aurait lui aussi participé aux violences. Il a été interpellé par la police en pleine audience.

L’individu sera présenté aujourd’hui au tribunal

Tout a commencé mardi soir, dans le quartier des Minguettes, à Vénissieux, quand deux agents de sécurité sont violemment agressés par trois individus. Les deux victimes, qui patrouillaient au sein d’un immeuble du boulevard Lénine, sont blessées à coups de barre de fer. Ils se verront prescrire cinq et dix jours d’ITT. Peu après les faits, un premier suspect âgé de 21 ans est interpellé. Ses deux comparses présumés sont en fuite.
Présenté jeudi au tribunal, ce Vénissian a été condamné à 12 mois de prison, dont 6 mois avec sursis à l’audience des comparutions immédiates. C’est durant ce procès qu’un de ses complices présumés a été interpellé. Celui-ci, également Vénissian, était semble-t-il venu prendre des nouvelles de son ami. Placé en garde à vue au commissariat de Vénissieux, le jeune homme a nié les faits. Il est présenté ce samedi au tribunal.

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/05/25/reconnu-par-ses-victimes-en-pleine-audience-un-suspect-en-fuite-interpelle-au-tribunal

vendredi 24 mai 2013

Rochefort : le feu dans un appartement du centre-ville

Trois camions (fourgon-incendie, échelle et ambulance)  et 14 sapeurs pompiers sont intervenus au n° 75 de la rue Peltier ce vendredi midi, à 11 h 30. Le voisin d'un appartement situé au premier étage, côté cour, a donné l'alerte en voyant de la fumée s'échapper.
Les pompiers ont réussi à circonscrire le sinistre qui a détruit des appareils ménagers et noirci et enfumé les murs. Occupé par une personne vivant seule, peut-être avec un enfant selon les pompiers, qui était absente, l'appartement est inhabitable.

D'après les premiers éléments de l'enquête, il semblerait que le feu provienne d'une cafetière défectueuse.

http://www.sudouest.fr/2013/05/24/rochefort-le-feu-dans-un-appartement-du-centre-ville-1063469-1504.php

Ouessant. Un skipper tombé à la mer retrouvé sain et sauf

Il a eu chaud, même dans l'eau froide : un skipper de 55 ans, tombé à l'eau ce jeudi au large d'Ouessant, a été secouru au bout d'une heure et demie par des militaires participants aux manoeuvres Spontex.

Ce jeudi, vers 16 h, le skipper d’un voilier qui croisait dans le sud-ouest d’Ouessant est tombé à l’eau. Les deux autres personnes qui se trouvaient à bord avec lui ont donné l’alerte.
Fort heureusement naviguaient sur zone plusieurs bâtiments de guerre de l’opération militaire internationale Spontex qui immédiatement se sont mis à la recherche du naufragé, aidés par deux hélicoptères de la base de Lanvéoc-Poulmic qui assuraient des transferts d’hommes de ces bâtiments vers la côte.
La SNSM d’
Ouessant participait aussi aux recherches dans une mer assez formée, avec des creux de près de 2 m.
Au bout d’une heure et demie, ce sont les marins de la frégate anti sous-marine allemande Bremen qui ont repêché le plaisancier. Ce dernier portait une combinaison étanche ainsi qu’un vêtement à flottabilité intégré, équipements qui lui ont permis de tenir aussi longtemps dans une eau n’excédant pas les 14 º C.
En état d’hypothermie, le skipper a été évacué sur le CH de la Cavale Blanche par un hélicoptère NH 90 Caïman de la base de Lanvéoc. Le canot SNSM de Ouessant s’est chargé de venir en aide aux deux occupants du voilier qu’ils ont ramené à bon port.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/ouessant-un-skipper-tombe-a-la-mer-retrouve-sain-et-sauf-23-05-2013-2112202.php

Boé. Une femme gendarme force un chauffard ivre à s'arrêter

En prenant les choses en main à Boé, une femme gendarme en repos jeudi, a mis fin à la dérive d'un conducteur qui roulait dangereusement avec 4 g d'alcool dans le sang.
Un véritable danger public a été intercepté grâce à la réactivité d'une femme gendarme qui n'était pas en service ce jour-là. Un militaire rompu à l'insécurité routière dans le cadre de son métier...
Un homme de 48 ans, domicilié au Passage-d'Agen, conduisait jeudi avec un taux record de 4,2 g d'alcool dans le sang à Agen.
À moitié affaissé sur le siège passager, le conducteur était repéré par cette femme gendarme en permission jeudi, qui le suivait en voiture depuis l'avenue du Général-de-Gaulle.
Elle témoigne: «Il faisait des écarts dangereux sur la route d'autant que des voitures arrivaient en face. Son véhicule tanguait de gauche à droite et il a évité de justesse un cycliste sur le bas-côté».
Parvenu cahin-caha à hauteur du rond-point de Lacapelette dans la zone d'activité commerciale de Boé, le conducteur immobilise son véhicule à cheval sur deux voies.

Automobilistes en renfort

«J'ai pensé à un malaise au départ, relate encore le témoin. Je suis descendue de ma voiture et j'ai bloqué sa voiture qui s'est mise à reculer. Elle devait être au point mort».
Un autre automobiliste qui se retrouve coincé dans la file, vient voir à son tour ce qu'il se passe. «Je lui ai vite demandé de serrer le frein à main pendant que je retenais la voiture. Et constatant très vite que son état ne relevait pas d'un problème de santé, j'ai composé le numéro de la police». Très vite la femme militaire se retrouve seule à gérer la situation avec le conducteur qui est amorphe et ne prononce pas un mot. Mais alors qu'il montre des signes d'excitation, elle pense qu'il va redémarrer. Elle veut gagner du temps : «Je lui ai ordonné de ne pas bouger en lui expliquant que j'allais faire la circulation».
Afin qu'il n'avance pas et pour le coincer, elle n'hésite pas à se placer devant sa Renault Mégane. Elle fait signe de doubler aux autres usagers indifférents à la situation qui s'impatientent et klaxonnent malgré les feux de détresse. Pas un ne daigne s'arrêter. Elle sera rejointe par une autre conductrice qui avait fait le tour complet du rond-point pour lui porter assistance.
Arrivée sur les lieux, la police a contrôlé le suspect qui présentait un taux d'alcoolémie de 2,1 mg par litre d'air expiré, soit plus de 4 g dans le sang. L'individu a été placé en cellule de dégrisement plusieurs heures au commissariat d'Agen, avant de pouvoir être auditionné. Sa voiture lui a été confisquée et son permis a été retiré sur le champ. Il a déjà deux procédures pour délit routier à son actif. Cette femme militaire a fait preuve d'héroïsme, consciente que le conducteur pouvait provoquer un accident. Elle avait déjà eu peur qu'il fauche le cycliste.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/24/1633609-une-femme-gendarme-force-un-chauffard-ivre-a-s-arreter.html

Arbois : une voiture pendue dans les arbres après une chute de 20 mètres

Ce vendredi matin, peu après 5 heures, une automobile a fait une sortie de route à Arbois, sur la RD469, dans les monts de la Châtelaine. Le véhicule a fait une chute de vingtaine de mètres avant de finir pendu dans les arbres en contrebas de la falaise.
Le conducteur, seul à bord, est parvenu à s'extraire de la voiture et à se hisser sur la route d'où il a prévenu les secours. Légèrement blessé, il a été conduit à l'hôpital de Champagnole par les pompiers d'Arbois.

http://www.leprogres.fr/jura/2013/05/24/arbois-une-voiture-pendue-dans-les-arbres-apres-une-chute-de-vingt-metres

jeudi 23 mai 2013

Un homme blessé par balles à Grenoble

Un gardien de parking du quartier sensible de la Villeneuve de Grenoble a été blessé par balles hier soir et un de ses frères était recherché par la police.

Gardien du parking des Géants, à la Villeneuve de Grenoble, l'homme âgé de 38 ans a été touché par trois balles, une au thorax et une dans chaque cuisse, mercredi vers 21H30. Hospitalisé au CHU de La Tronche, dans l'agglomération grenobloise, ses jours n'étaient plus en danger ce matin.

Un de ses frères, suspecté d'avoir tiré les coups de feu, est recherché par la police. La victime et le suspect sont connus des services de police pour différents délits, selon la même source.
Tous deux sont associés dans la gestion de la société de sécurité qui assure la surveillance du parking. L'arme utilisée est une arme de poing automatique


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/23/97001-20130523FILWWW00464-un-homme-blesse-par-balles-a-grenoble.php

Violences/Amiens : deux mineurs mis en examen

Deux mineurs, soupçonnés d'avoir participé aux violences urbaines d'août 2012 à Amiens-Nord, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire mercredi soir, a-t-on appris auprès du procureur d'Amiens, Bernard Farret. Ils avaient été interpellés mardi avec onze autre personnes, sur commission rogatoire du juge d'instruction, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte notamment pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique" et "participation armée à un attroupement". Quatre personnes étaient toujours en garde à vue mercredi soir, a déclaré à l'AFP M. Farret. Selon une source proche de l'enquête, elles devraient être déférées jeudi matin.
Les sept autres personnes, tous des hommes, dont deux mineurs, ont été remises en liberté mercredi, a-t-on précisé de même source. Cette vague d'interpellations intervient deux mois après une première, fin mars, qui avait abouti à la mise en examen de onze personnes. "L'enquête continue", selon la source proche de l'enquête. Les violents affrontements d'août 2012 entre jeunes et forces de l'ordre avaient fait 17 blessés parmi les policiers, parfois touchés par des tirs d'armes à feu, et des millions d'euros de dégâts. Les interpellations de mardi ne concernent pas l'enquête sur les violences par armes à feu envers les policiers, selon le procureur.
 

mercredi 22 mai 2013

Pays basque : direction la prison pour les Hollandais qui voyageaient avec 150 000 € dans leur voiture

Ce mardi après-midi, deux Néerlandais ont comparu à l’audience correctionnelle du tribunal de Bayonne, selon la procédure de comparution immédiate, pour blanchiment de fonds issus d’un trafic de produits stupéfiants.
Jeudi dans la soirée, ils avaient été interpellés par les douaniers sur la D 810, dans la commune d’Urrugne, au sud du Pays basque. Les deux hommes conduisaient chacun une automobile se suivant, dans le sens sud-nord. Lors du contrôle douanier, le chien a marqué l'arrêt, et la fouille menée dans les véhicules, a permis de découvrir une cache dans chaque voiture, dont l'une contenant 150.000 euros.

Placés en garde à vue (prolongée jusqu’à 96 heures), ils avaient été déférés lundi.
À la barre du tribunal de Bayonne, les deux trentenaires ont présenté des versions divergentes sur le déroulement du voyage, depuis les Pays-Bas via Saint-Sébastien.
Leurs avocats ont demandé l’ouverture d’une information judiciaire, afin de mener des investigations complémentaires, notamment sur les traces de stupéfiants qui auraient été trouvés par les douaniers et les enquêteurs de la police judiciaire de Bayonne.
Le tribunal a en décidé ainsi, après en avoir délibéré. Les deux voyageurs ont été maintenus en détention, présentés devant le parquet, puis devant le juge d’instruction, Laurent Tignol, qui les a mis en examen. Puis, ils ont été présentés au Juge des libertés et de la détention (JLD) qui a décidé de les placer en détention provisoire.

http://www.sudouest.fr/2013/05/22/voyageurs-argentes-en-examen-1060245-4018.php

Une randonnée pour un motard accidenté

Faire attention, à soi et aux autres. C'est le message de prévention pour les motards et les automobilistes lancé à l'occasion d'une randonnée moto. Une manifestation organisée autour de Michaël, un motard accidenté.
«PAPA, ne monte pas !». Dimanche, l'association Sur la piste des Houppeux, avec la cellule d'éducation routière, représentée par Stéphanie Leherle, « Mme Moto » du département, chargée de mission deux roues motorisées, et des inspecteurs du permis de conduire, a organisé une randonnée moto au profit de Michaël Pihet, de Fressancourt, victime d'un grave accident de deux-roues en 1996.
Prévention et sensibilisation étaient au programme. Au départ, à l'entrée du Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle (CRRF), à Saint-Gobain, Michaël évoquait soudain dans la conversation ce cri du cœur, cri d'amour et de peur, de son fils Florian, 5 ans, quelques heures plus tôt, alors qu'il s'installait sur le quad de son frère.
Une amputation et des peurs secrètes
En mars 1996, Michaël, alors âgé de 20 ans, a eu un accident tandis qu'il circulait à moto. Une voiture lui a coupé la route en sortant d'un parking. Choc frontal. Plus d'un mois d'hôpital. Plus d'un an au CRRF. Si Florian et son frère Maxence, 7 ans, n'ont pas connu ces temps de souffrance, ils savent ce qui s'est passé. Et pour cause. Michaël a subi l'amputation d'une jambe.
 Il a une peur en lui, pour moi », commentait Michaël. « Je lui ai dit : ne t'inquiète pas. Les enfants sont au courant, de l'accident, de ce que je fais aujourd'hui - je mène des actions de prévention avec la section de Chauny des Paralysés de France… »
De son côté, Michaël a encore quelques années avant d'affronter le jour où l'un de ses garçons entendra se mettre à la moto : «J'aurai sûrement une sérieuse appréhension. Je ferai tout pour qu'ils soient préparés comme personne au niveau de la sécurité, mais… s'ils n'en faisaient pas, ce serait mieux !»

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-randonnee-pour-un-motard-accidente

Deux braquages à Castres et à Mazamet hier soir

Le début de soirée a été particulièrement agité dans le sud du Tarn hier avec deux braquages commis en peu de temps. Mais a priori, ces deux vols à main armée ne seraient pas liés.
Vers 17 heures d'abord, c'est la supérette Utile de Castres située à l'angle des allées Corbières et du boulevard Léon-Bourgeois qui a vu l'irruption de deux hommes gantés et casqués. Ils étaient armés d'un couteau et d'une serpette et se sont fait remettre le contenu de la caisse par une employée. Quelques clients se trouvaient dans le magasin en train de faire leurs courses mais personne n'a été blessé. Les deux braqueurs ont disparu dans la rue tandis que l'alerte était donnée. Le commissariat de Castres a ouvert une enquête.
Peu de temps après, vers 19 heures, c'est au tabac-presse de la rue de la Vitarelle à Mazamet qu'un homme seul, muni d'une arme de poing, est entré dans le magasin «Kijamo» où la patronne, Laetitia Nègre se trouvait seule. Il s'est fait remettre lui aussi le contenu de la caisse ainsi que quelques paquets de cigarettes. Entre-temps la petite fille de la buraliste âgée de 6 ans, qui se trouvait dans le logement situé à l'arrière de la boutique, a rejoint sa mère et a assisté à la scène. Là encore il n'y a pas eu de violences physiques mais la maman et sa fillette étaient très choquées par l'événement, rejointes immédiatement après les faits par l'époux qui se trouvait à la cave au moment du braquage. Selon certains témoignages, le braqueur aurait rejoint une voiture garée non loin du magasin, à une vingtaine de mètres dans une rue adjacente. A bord, se trouvaient semble t-il deux ou trois complices qui l'attendaient.
Les enquêteurs du commissariat de Mazamet se sont rendus sur place très rapidement, ont pris en charge les victimes et entendu leurs premiers témoignages afin de lancer les recherches et mener les premières investigations dans le magasin tenu par cette famille depuis octobre 2012.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/22/1631292-deux-braquages-a-castres-et-a-mazamet-hier-soir.html

Loire. Roannais : un ouvrier agricole handicapé exploité plus de 20 ans

De 1988 à 2009, l’homme a travaillé aux ordres d’un couple d’agriculteurs de Saint-Just en Chevalet (Loire). Déficient intellectuel, il a fini par porter plainte quand il s’est aperçu que ses comptes bancaires avaient été pillés.
Le couple a été condamné à des peines avec sursis. Plus de 100 000 euros de dommages et intérêts ont aussi été réclamés.

http://www.leprogres.fr/actualite/2013/05/21/roannais-un-ouvrier-agricole-handicape-exploite-plus-de-20-ans

mardi 21 mai 2013

Bordeaux : une quadragénaire a tenté de se jeter dans la Garonne

Dans la soirée de lundi, des passants ont empêché une femme de se jeter dans la Garonne
Lundi, vers 22h30, des passants ont empêché une femme d'une quarantaine d'années de se jeter dans la Garonne en franchissant les deux barrières de sécurité,  quai des Chartrons. Elle a ensuite été prise en charge par les secours.  

http://www.sudouest.fr/2013/05/21/bordeaux-une-quadragenaire-a-tente-de-se-jeter-dans-la-garonne-1060088-7.php

Il utilise le chéquier de sa maman, décédée

Même parties dans l'autre monde, certaines personnes continuent de rendre service à des gens bien vivants. Condition impérative : avoir une morale très élastique.
Il y a quelques jours, les gendarmes ont ainsi arrêté un automobiliste qui circulait depuis deux ans avec le permis de son beau-frère décédé.

Onze chèques encaissés
C'est maintenant un escroc qui vient de se faire prendre par la police après avoir utilisé pendant un mois le chéquier de sa défunte maman.
Le 27 mars, l'homme ouvre un compte sous sa véritable identité dans une agence du Crédit Mutuel de Reims. À partir du 15 avril, il y dépose onze chèques crédités de 400 à 6 500 euros.
Tous proviennent du chéquier de sa mère décédée en janvier et qu'il a découvert en rangeant ses affaires.

Comme le compte n'a pas été clôturé, il n'a pu résister à la tentation de s'octroyer des versements d'outre-tombe pour surmonter de gros problèmes financiers.
Sur l'ensemble des sommes virées, le fils a eu le temps de retirer 6 040 euros. La supercherie aurait certainement continué plus longtemps si un grain de sable n'était venu gripper la mécanique : il semblait ignorer que sa maman était sous le coup d'une interdiction bancaire. Les uns après les autres, les chèques ont été rejetés.
Alertée, la brigade des affaires financières de la sûreté départementale de Reims a mené son enquête et confondu l'indélicat fiston. Remis en liberté après son interpellation en fin de semaine dernière, il est convoqué le 10 septembre à la barre du tribunal correctionnel


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-utilise-le-chequier-de-sa-maman-decedee

Des braqueurs tirent sur la police en Seine-et-Marne

Deux malfaiteurs ont tiré sur la police ce mardi matin à Roissy-en-Brie, en Seine-et-Marne. Aucun fonctionnaire n'a été blessé, a-t-on appris de sources policière.
Les faits se sont déroulés tôt ce mardi matin dans un supermarché de Roissy-en-Brie. "A l'arrivée des salariés", l'établissement a été braqué par deux personnes armées, a précisé l'une des sources. Alertés, les policiers du commissariat de Pontault-Combault sont arrivés sur place au moment où les malfaiteurs s'apprêtaient à quitter les lieux.
Les braqueurs ont fait "usage d'armes à feu en direction d'un des équipages de police", qui ont pu échapper au tir mais n'ont pas pu riposter, a ajouté l'une des sources. Au moins un coup de feu a été tiré en direction des fonctionnaires avant que les malfaiteurs ne prennent la fuite au volant d'une voiture volée à l'un des employés du supermarché, a ajouté l'autre source, soulignant que ce type de magasins, situés en zones sensibles, faisait régulièrement l'objet de braquages.
Les deux malfrats sont recherchés par la PJ de Melun, en charge de l'enquête.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/21/1631107-des-braqueurs-tirent-sur-la-police-en-seine-et-marne.html

Aude : l’otage a été libérée, le quadragénaire interpellé par les gendarmes

La prise d’otage débutée hier à 12 h 15 s’est achevée à l’instant. Dans des circonstances qui restent encore à éclaircir, la caissière du magasin d’alimentation saissagais Les cabas d’Oc,  situé sur la route de Revel, à la sortie du village a en effet été libérée.
Les gendarmes, présents en nombre autour du commerce depuis le début de l’affaire, ont interpellé le quadragénaire qui avait au début de son action menacée la jeune femme d’un couteau. 


L'homme, âgé de 46 ans, ancien légionnaire est domicilié à Saint-Denis. Les motifs de son acte relèveraient d’une déception amoureuse. 
Quelques instants avant ce dénouement sans heurts, l’homme avait accepté de défaire les entraves de son otage, alors que son ancienne compagne, dont il avait exigé la présence, était arrivée sur les lieux. Les discussions s’étaient multipliées avec les gendarmes, puisque l’homme avait accepté d’ouvrir la porte du commerce, tout en maintenant la grille baissée.
Des gendarmes de Saissac, Cuxac-Cabardès et Carcassonne sont sur les lieux, alors qu’un militaire plus particulièrement en charge des négociations entretenait le lien avec l’ex-légionnaire. Le substitut du procureur de la République de Carcassonne, Brigitte Etchegoinberry, ainsi que le préfet de l’Aude sont également arrivés sur les lieux.

http://www.midilibre.fr/2013/05/20/dma-un-ex-legionnaire-tient-en-otage-une-femme-dans-une-epicerie,700280.php

lundi 20 mai 2013

La Rhune (64) : une randonneuse landaise secourue par hélicoptère

L'alerte a été donnée ce lundi vers 13 heures par le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Pau et le Samu de Bayonne : une randonneuse, âgée de 64 ans et originaire de Saint-Geours de Maremne (Landes) a fait une chute et s'est cassée la cheville, alors qu'elle effectuait une sortie dans le massif de la Rhune, sur la frontière franco-espagnole, entre les provinces du Labourd et de la Navarre.
La sexagénaire a été prise en charge sur le lieu même de l'accident, avant la dégradation annoncée de la météo. L'hélicoptère ECU 64 de la gendarmerie de Bayonne, avec à son bord un médecin urgentiste, a atterri sur la face sud de la Rhune, entre la Grande et la Petite Rhune, au col de Zizkuitz (commune d'Ascain). 

La randonneuse a été transportée par ECU 64 au Centre hospitalier de la Côte basque (CHCB), à Bayonne. ECU 64 a décollé à 13h18 et il a achevé sa mission à 14 heures.

http://www.sudouest.fr/2013/05/20/la-rhune-une-randonneuse-landaise-secourue-par-helicoptere-1059140-4018.php

21 km de course-poursuite

Une course-poursuite s’est déroulée en fin de matinée dans la vallée de la Thur en amont de Thann. C’est à Fellering qu’une patrouille de gendarmes reconnaît le conducteur d’une voiture dont les gendarmes savaient qu’il roulait sans permis. Celui-ci sachant qu’il allait être interpellé, prend la fuite.
Les gendarmes mettent en marche gyrophares et avertisseurs sonores et le prennent en chasse. Le psig de Cernay, la brigade de Thann et une seconde patrouille de Fellering leur prêtent main-forte mais l’homme ne veut pas s’arrêter. À Saint-Amarin, il percute un véhicule mais poursuit encore sa fuite. Il ralentit et son passager saute presque en marche ; mais l’homme refuse d’obtempérer et repart en percutant un véhicule de gendarmerie. C’est seulement à Mitzach devant le terrain de foot, que les gendarmes parviennent à le doubler et grâce au système de stop stick, à lui crever un pneu. Il s’arrête alors enfin. Cet habitant de la vallée âgé d’une trentaine d’années roulant sans permis, ni assurance, ni carte grise, ni contrôle technique à jour, a été placé en garde à vue, également pour mise en danger de la vie d’autrui et autres infractions diverses au code de la route.

http://www.dna.fr/loisirs/2013/05/20/vallee-de-la-thur

Charente-Maritime : plus de permis depuis 2005 mais toujours au volant

Les gendarmes de la brigade rapide d'intervention de Saintes ont arrêté, samedi, un conducteur en excès de vitesse, sur la RD 137 à hauteur de Berneuil.
Cet habitant de Cabariot âgé de 58 ans, roulait sans assurance, sans carte grise et sans permis de conduire. Ce dernier lui avait été retiré pour la troisième fois en 2005, ce qui ne l'avait pas empêché d'acheter une voiture en décembre 2012, avec laquelle il a parcouru, selon le compteur kilométrique, 19 000 kilomètres jusqu'à son interpellation samedi.

Le véhicule a été placé à la fourrière. Après sa garde à vue, le propriétaire a été écroué à la maison d'arrêt de Saintes, en attendant son jugement en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Saintes, ce mardi.
Il encourt de la prison ferme.

http://www.sudouest.fr/2013/05/20/berneuil-plus-de-permis-depuis-2005-mais-toujours-au-volant-1059119-1531.php

Agen. Un logement de fonction en feu à la Candélie

C'est un médecin riverain du site de la Candélie à Agen qui a donné l'alerte hier, peu après 15 heures, en apercevant un nuage de fumée. Un début d'incendie s'est déclaré dans un logement de fonction situé près de l'entrée principale du centre hospitalier départemental. Appartement qui héberge depuis le 2 mai un jeune infirmier logé par la Candélie. Le locataire venait de quitter les lieux lorsque le feu a pris sur un matelas, a priori. Rapidement, les agents de sécurité de l'hôpital ainsi que l'équipe de prévention et de sécurité ont pris les choses en main, a expliqué le directeur Bruno Chauvin, louant leur professionnalisme : «Ils ont coupé les fluides, le gaz et l'électricité, guidé les pompiers».

L'appartement détruit

Une réactivité, a encore souligné le chef d'établissement, qui a été efficace. Ce que confirmait le chef de groupe des pompiers du SDIS : «De suite les agents ont bien cerné le problème. Ils nous ont indiqué les points d'eau. L'incendie s'est déclaré dans un local clos, les fumées s'y sont accumulées absorbant tout l'oxygène, les murs chauffant à près de 600°, laissant craindre un embrasement généralisé éclair et un risque d'implosion». Les pompiers ont effectué une percée d'air dans la porte vitrée en hauteur pour ensuite attaquer le foyer avec une lance. L'appartement a été entièrement détruit. L'infirmier a été relogé dans un bungalow annexe. Les gendarmes sont chargés de déterminer les circonstances de l'incendie.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/20/1630129-agen-un-logement-de-fonction-en-feu-a-la-candelie.html

Avignon : une barge s'encastre dans un bateau-hôtel, 150 touristes évacués

Cette nuit, une barge à la dérive est venue s'encastrer dans un bateau-hôtel, amarré près du pont Daladier à Avignon. Conséquence, 150 touristes, des Américains, ont du être évacués. 
Les pluies diluviennes tombées ces deux derniers jours auront eu raison du Rhône. Cette nuit, dimanche à 1 h du matin, deux barges ont pris la poudre d'escampette. A la dérive, l'une d'entre elles a été retrouvée du côté d'Aramon dans le Gard.
150 touristes américains évacués


La seconde est, elle, venue s'encastrer dans un bateau-hôtel, sous le pont Daladier, côté Vaucluse. Les pompiers d'Avignon, appuyés par leurs collègues de Bagnols et de Villeneuve-lès-Avignon, sont intervenus afin d'évacuer 150 touristes américains, qui séjournaient dans cet hôtel flottant. 
A noter que le Rhône a atteint des niveaux impressionnants : 7 mètres à Pont-Saint-Esprit et 5,30 mètres à Avignon

http://www.midilibre.fr/2013/05/19/avignon-une-barge-s-encastre-dans-un-bateau-hotel-150-evacuations,699611.php

dimanche 19 mai 2013

Sochaux : malaise cardiaque fatal à l'entrée de Bonal

Il est à peu près 19 h 30, samedi soir. Une file de spectateurs attend patiemment à la billetterie du stade Bonal pour acheter sa place. Il y a foule. En effet, l’équipe de Sochaux rencontre Toulouse à 21 h. L’ambiance est survoltée, car le FCSM joue son maintien en Ligue 1.
Soudain, un homme d’une soixantaine d’années s’effondre. Aussitôt alertés, les secours se précipitent vers l’individu dans les minutes qui suivent. Transporté au poste de sécurité du stade, les équipes du Samu constatent un arrêt cardiaque et essaient de le réanimer avant de le conduire vers l’hôpital. Malgré tous leurs efforts, ils n’ont pas pu ramener le sexagénaire à la vie


http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/05/19/malaise-cardiaque-fatal

Pointis-Inard. L'antiquaire et sa fille séquestrés plusieurs heures

Aux alentours de minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, Patrick Pinies, antiquaire à Pointis-Inard, dans le Comminges, a eu la (mauvaise) surprise de se retrouver face à des individus cagoulés et gantés (ils étaient au moins deux) alors qu'il était seul avec sa fille de 12 ans, Ninon, dans la maison. Le père et sa fille ont été menottés, ligotés ensemble, les chevilles entravées par du scotch par les individus qui ont cherché à savoir où se trouvaient de l'argent, des bijoux ou des objets de valeur. Craignant pour sa fille, le commerçant a indiqué où se trouvaient ses biens, puis, tandis qu'un des individus les surveillait, un autre cherchait les biens en question. Le père et sa fille sont ainsi restés quatre heures ligotés sur le lit avant de réussir à se défaire de leurs liens, la fillette réussissant à aller chercher une paire de ciseaux dans sa chambre. Ils ont prévenu à 7 h 30 Jean-Louis Puissegur, maire de Pointis-Inard qui a alerté les gendarmes. Patrick et Ninon Pinies, très choqués, ont été conduits à l'hôpital de Saint-Gaudens, mais ils n'étaient pas blessés. Ils ont pu revenir chez eux, hier, aux environs de midi.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/19/1629724-pointis-inard-l-antiquaire-et-sa-fille-sequestres-plusieurs-heures.html

Gers : victimes de chantage au Maroc

Ce pourrait être une success story de petits frenchies partis tenter l’aventure à l’étranger. Mais c’est finalement un cauchemar pour Sacha Doligé et Pascal Gaillères. Le premier est un neveu de Michel Doligé, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Gers, et le fils du sénateur du Loiret Éric Doligé. Le second, Pascal Gaillères, est un Nogarolien. En 2006, après avoir vendu leur snack-restaurant, ils quittent la France et partent avec leurs économies au Maroc pour y créer une maison d’hôtes dans la région de Taroudant.
Après plusieurs mois de travaux, les deux amis ouvrent leur riad, les clients affluent. En 2009, deux d’entre eux demandent à Sacha Doligé et Pascal Gaillères de les aider à trouver un bien sur place, et à le rénover. « Quelques mois plus tard, un second couple nous demandant la même chose, nous avons décidé de créer une structure indépendante pour cela, raconte Sacha Doligé. Nous avons ainsi aidé plusieurs clients à trouver un bien immobilier, que nous rénovions avec nos employés. Très vite, notre entreprise a employé plus d’une soixantaine d’ouvriers ».

En parallèle, les deux Français créent plusieurs écoles et même une salle de sport associative. « Cela faisait partie de notre façon de travailler, explique Pascal Gaillères. Pour chaque rénovation ou construction, nous construisions une école ou financions l’équipement des élèves ».
La petite notoriété de Sacha Doligé et Pascal Gaillères séduit jusqu’à un haut fonctionnaire de la police locale de Taroudant qui veut faire restaurer le riad de son fils. Les deux associés s’attellent à la tâche.
Mais lorsqu’il s’agit de s’acquitter de la facture, le policier n’en paie que la moitié et exige 150 000 euros de travaux supplémentaires pour que les deux Français puissent continuer leur activité au Maroc. Tentative de corruption ordinaire, pensent Sacha Doligé et Pascal Gaillères qui refusent tout net.
Dégringolade
Mais très vite, les ennuis commencent, s’accumulent et s’amoncellent. Des chantiers leur échappent, des autorisations de travaux leur sont refusées. Sacha Doligé et Pascal Gaillères sont menacés physiquement, ainsi que leurs salariés, si bien que les deux quadragénaires sont obligés de quitter la ville, en y laissant tous leurs investissements, ainsi que leur magnifique maison d’hôtes, aujourd’hui à l’abandon.
Devant le silence du consulat auquel ils ont pourtant demandé de l’aide, Sacha Doligé et Pascal se retrouvent démunis. Des clients s’impatientent et sont poussés à porter plainte contre les Français par le haut fonctionnaire qui a manifestement juré leur perte.
Six mois plus tard, tardivement informé des mésaventures de Sacha et Pascal, le ministère marocain de l’Intérieur, diligente une enquête dont les conclusions innocentent les Français. Le haut fonctionnaire est connu pour ses tentatives de chantage et d’intimidation. Sacha Doligé et Pascal Gaillères se sont fait avoir…
Il n’empêche que leur dossier est parti au pénal, notamment à cause d’une plainte farfelue déposée contre eux et selon laquelle ils auraient vendu un terrain non constructible. S’ensuit un procès qui les condamne à cinq ans d’emprisonnement et plus de 300 000 euros d’amende.
Spoliés de tous leurs biens
Assommés, Sacha Doligé et Pascal Gaillères font appel. Il n’y aura pas moins de onze reports avant qu’ils ne soient finalement condamnés en avril dernier à deux mois et demi de prison et 1 000 euros d’amende.
Une peine certes dérisoire au regard des premières réquisitions, mais qui plonge aujourd’hui le Gersois et son associé dans une situation impossible. Obligés de licencier leurs 60 employés, privés de leur passeport, sans ressource, toujours menacés, Sacha Doligé et Pascal Gaillères sont coincés au Maroc.
Spoliés de tous leurs biens, très déprimés, les deux associés ont fait appel, mais redoutent d’aller en prison. Ce matin, à Nogaro, le comité de soutien qui s’est monté fera signer une pétition (1) sur le marché. Alertés, les députés du Gers, Gisèle Biémouret et Philippe Martin, ont promis de se rendre au cabinet de Laurent Fabius pour essayer de trouver une solution à ce cauchemar.

http://www.sudouest.fr/2013/05/18/victimes-de-chantage-au-maroc-1057500-2536.php

samedi 18 mai 2013

Nouvelle épreuve pour la famille Nadau

Si l’État voulait mettre de l’huile sur le feu, il ne s’y prendrait sans doute pas autrement. La machine administrative vient en effet de s’emballer en formant un pourvoi en cassation controversé contre la récente condamnation de l’État par la cour d’appel de Pau pour « faute lourde », dans l’affaire du couac qui a conduit à la remise en liberté de Franck Lasserre.
Le meurtrier présumé de Frédéric Nadau, un jeune professeur d’occitan de 32 ans tué à coups de couteau devant la gendarmerie de Lescar, en septembre 2010, a été remis en liberté en mars 2012 à cause d’un vice de procédure : convoqué un samedi pour assister son client au palais de justice, l’un des avocats de Franck Lasserre avait trouvé toute porte close.

Une atteinte aux droits de la défense qui a entraîné la libération du suspect, mis en examen pour assassinat et désormais placé sous contrôle judiciaire.
« Rien ne nous est épargné »
Choquée par ce dysfonctionnement, la famille de Frédéric Nadau a attaqué l’État au civil et a obtenu gain de cause en appel, en mars, la cour estimant qu’une « faute lourde incontestable a été commise par le service de la justice ». Tout le monde pensait alors « l’affaire dans l’affaire » close. Mais en début de semaine, les proches de la victime ont reçu un courrier de la Cour de cassation les informant que l’État a formé un pourvoi, le 6 mai, dernier jour du délai légal. « Nous sommes tombés des nues, témoigne le père de Frédéric, Jean-François Nadau. C’est lamentable ! Je ne vois pas dans quel but ils font ça, à part pour nous embêter, nous exposer à de nouveaux frais et faire encore traîner les choses. »
« Ce recours donne une image déplorable de l’administration et témoigne d’un manque de considération totale pour les victimes », enfonce Me Santi, avocat, avec Me Darmendrail, des Nadau.
Seule source de soulagement, pour l’instant, pour les parties civiles : les récentes réquisitions du procureur de la république qui retient la préméditation et demande le renvoi de Franck Lasserre devant la cour d’assises pour « assassinat » et non pour meurtre. « C’est ce que nous soutenons depuis le début », explique Me Santi, dont les clients attendent désormais avec impatience la position du juge d’instruction chargé de cette affaire. Et, surtout, « que le procès arrive au plus vite ».

http://www.sudouest.fr/2013/05/18/nouvelle-epreuve-pour-la-famille-nadau-1057484-606.php