vendredi 31 janvier 2014

Bordeaux : une valise suspecte à l'arrêt de tramway près de l'hôtel de police

En plus des inondations qui perturbent la circulation dans le centre de Bordeaux, le tram A a été interrompue entre les stations Mériadeck et Gavinies. En cause : la présence d'un colis suspect.
Les démineurs de la Sécurité civile sont en effet intervenus vendredi à 8 heures pour neutraliser une valise suspecte découverte rue François de Sourdis au niveau de l'arrêt de tramway face à l'hôtel de police.
La circulation des véhicules a été déviée. Celle des trams a été interrompue. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

http://www.sudouest.fr/2014/01/31/bordeaux-une-valise-suspecte-a-l-arret-de-tramway-pres-de-l-hotel-de-police-1447301-2780.php

Accident mortel sur l’EPR de 2011. Ouverture du procès

Le 24 janvier 2011, Franck Voisin, 37 ans, père de famille, a fait une chute mortelle sur le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche).

La passerelle sur laquelle il se trouvait avait été heurtée par le chargement d'une grue.
Poursuivis pour « homicide involontaire », Bouygues TP, le grutier alors sous l'emprise du cannabis, son employeur Euridis-Normétal, et la société Tissot qui avait mis à disposition la passerelle, comparaissent, ce vendredi, devant le tribunal correctionnel de Cherbourg.
Le procès devait se tenir le 12 novembre mais a été reporté car le grutier n'avait pu préparer sa défense.

http://www.ouest-france.fr/accident-mortel-sur-lepr-de-2011-ouverture-du-proces-1895526

Pamiers. Il force 84 fois le péage et doit 1 994 euros aux autoroutes

C’est une histoire qui pourrait inspirer un futur sketch des Chevaliers du fiel, version la brigade des feuilles 2.
Cet employé aux espaces verts à la ville de Toulouse est pris depuis le 26 septembre dernier du désir d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. En Andorre précisément.
Sitôt sorti de son job, vers midi, il saute dans son véhicule, s’ébranle vers le périphérique et se dirige vers l’autoroute direction Pamiers, sans prendre de ticket. Il est 12 h 30. Rien de bien anormal jusque-là… Sauf qu’arrivé au péage de Pamiers, l’individu repère un véhicule, s’y colle au train et une fois que le pigeon de devant s’acquitte des droits de passage, le Toulousain joue la voiture ventouse et passe à l’aspiration comme au bon vieux temps où Ayrton Senna donnait la leçon à Alain Prost. Au retour d’Andorre, on prend le même et on recommence à l’entrée de la «Ville rose» côté péage à hauteur de Ramonville. L’employé est ponctuel, il est 22 h 00, 22 h 30 à chaque fois.

84 effractions, un record !

Les allers-retours se poursuivront ainsi jusqu’à ce maudit 23 janvier 2014 où, alertés par le service des fraudes de Vinci autoroutes, les fonctionnaires de police du commissariat de Pamiers intercepteront l’oiseau migrateur. On est sur la 2 fois 2 voies du côté de Varilhes, les policiers jusque-là aux aguets mettront ainsi un terme, sans drapeau à damiers, à un record de 84 infractions constatées et de fait validé par les caméras de Vinci Autoroutes. Du jamais vu de mémoire de contrôleur des fraudes aux ASF.
84 passages en force pour un préjudice estimé avec précision à 1994 euros et 40 cts !

Le «sens de la famille» ...

Entendu dans les locaux du commissariat de Pamiers, l’employé reconnaîtra en premier lieu une seule effraction puis l’intégralité des faits incriminés tout en écartant, la main sur le cœur, les soupçons de trafic de clopes. «En Andorre ? J’allais voir de la famille, voilà tout !» se défendra avec aplomb l’automobiliste qui, recoupements faits via les réseaux sociaux, utilisait deux Clio différentes pour satisfaire son addiction aux pèlerinages familiaux : 59 trajets avec la Clio blanche et 25 avec la Clio grise, entre le 26 septembre 2013 et le 23 janvier 2014.
Quoi qu’il en soit, l’employé aux espaces verts devra répondre prochainement à une convocation devant le tribunal de police.
Il devra s’acquitter des 1994, 40 euros qui représentent les 84 trajets entre Montpellier et Pamiers ! Soit le trajet le plus long, faute de pouvoir présenter les tickets qu’il n’a pas pris au péage de… Toulouse.
L’ardoise risque d’être encore plus lourde si l’on considère qu’une amende forfaitaire de 2e classe de 150 euros par effraction constatée peut lui être exigée. Soit au total 14 594, 40 euros !
Ce samedi 1er février 2014, les tarifs de péage du réseau autoroutier connaîtront des hausses comprises entre 0,7 et 1,6 %.
Il l’a échappé belle !

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/31/1807056-pamiers-force-84-fois-peage-doit-1-994-euros-asf.html

Affaire Nelly Haderer : Jacques Maire maintient qu’il est innocent

Il n’avait pas mis les pieds devant la cour d’appel de Nancy depuis 10 ans et son premier passage devant une cour d’assises. Il avait alors écopé de quinze années de réclusion criminelle.

Jacques Maire, 60 ans, était hier à Nancy pour s’expliquer.

Acquitté définitivement en 2008, au terme de son troisième procès, Jacques Maire, 60 ans, était hier dans la cité ducale pour s’expliquer. S’expliquer et assurer, face à un essaim de journalistes, que l’ADN retrouvé sur le jean de Nelly Haderer n’est pas le sien. Une information que « L’Est Républicain » avait révélée en exclusivité ce mercredi après-midi et dont les avocats de la famille de la victime ont eu la confirmation hier matin en consultant le dossier.
L’incroyable nouvelle agite l’actualité, pourrait même inciter le législateur à se pencher sur une éventuelle « ouverture » de la procédure de révision aux acquittements. Certains acteurs du monde judiciaire sont, eux, de leur côté, demeurés d’une discrétion absolue. « No comment » à la Chancellerie et juste un communiqué (!) du procureur de la République de Nancy : « Les investigations se poursuivront dans le cadre de cette information ouverte le 27 juillet 2009 par le parquet à la suite de la décision d’acquittement du 17 octobre 2008. Ces décisions définitives ne peuvent qu’être prises en compte et constituent les limites des mesures pouvant être ordonnées ».
Les traits tirés, l’ancien maçon dombaslois a souligné qu’il avait lui aussi réclamé ces mêmes analyses ADN en 2009 : « Moi aussi, je veux savoir qui est le coupable. J’ai quand même été condamné, je suis quand même allé quatre fois en prison. J’ai fait 28 mois de détention ! Si ce n’est pas moi, il faut bien que ce soit quelqu’un quand même ? ».
Me Liliane Glock : « ADN, le mot magique… »
Jacques Maire a affirmé n’avoir « rien à cacher ». « Je n’ai rien à me reprocher, je me présente devant vous et je maintiens que je suis innocent. Je ne la connais pas cette fille, Nelly Haderer ! Je ne l’ai vue qu’après, quand on m’a arrêté et qu’on m’a montré des photos d’elle. Et puis il y a eu tellement de manipulations avec les scellés ! Si j’ai eu ce pantalon entre les mains ? Je ne sais pas… Je sais que j’ai vu des scellés mais maintenant savoir s’il y avait ce pantalon… ».
« Mon client aurait eu beau jeu de dire ‘‘ je suis acquitté, je rentre chez moi, c’est fini ‘’. Il ne l’a pas fait », souligne Me Liliane Glock. « Nous les avions demandées, ces expertises, six mois après l’acquittement. Car les gens ont toujours un doute. Et on n’est jamais aussi innocent que quand on a trouvé le vrai coupable. Là, on a le mot magique : ADN. Cela ne me convainc pas. La culpabilité de mon client ne sera pas démontrée à partir de cette expertise puisqu’il est innocent. Ce pantalon a été saisi il y a 27 ans et on ne se serait pas aperçu, pendant 25 ans, qu’il y avait une tache de sang à l’intérieur ? ».

"Jacques Maire a été entendu dans des locaux de police où se trouvaient les scellés"

Pour le conseil du Dombaslois, « la contamination » du jean est par ailleurs « évidente ». « Jacques Maire a été entendu dans des locaux de police où se trouvaient les scellés, on a sans doute dû lui présenter ce pantalon lors de sa garde à vue ou de cette très longue procédure ».
Présent hier soir sur le plateau du « Grand journal » de Canal +, Me Bouthier, autre conseil de Jacques Maire, a poursuivi sur cette même ligne de la contamination des scellés, déploré ne pas avoir accès au dossier. Ce qui fait dire à Me Glock : « On considère que c’est au procureur de la République de dire ce qu’il y a dans cette expertise ».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/30/affaire-nelly-haderer-jacques-maire-maintient-qu-il-est-innocent

jeudi 30 janvier 2014

Dans l'Eure, deux accidents graves se sont produits à une heure d'intervalle

La première collision s'est produite à 18 heures 45 sur la commune d'Heubécourt-Haricourt. Une moto et un cyclomoteur se sont percutés. Les conducteurs, âgés respectivement de 16 et 17 ans, ont été grièvement blessés. L'un a été transporté par hélicoptère au CHU de Rouen et l'autre dans un hôpital de la région parisienne.

Un appel à témoins a été lancé. Toute personne qui est susceptible d'avoir des informations peut appeler ce numéro : 02 32 52 01 17

Le deuxième face à face a eu lieu à 19 heures 30 à Gravigny. L'accident implique deux voitures. L'un des véhicules a heurté un poteau électrique de 400 volts. Ce dernier est tombé sur la voiture. Deux personnes grièvement blessées ont été transportées à l'hôpital d'Evreux. Une troisième personne a été légèrement blessée.


http://haute-normandie.france3.fr/faits-divers

L’utilitaire quitte la route au Chambon-sur-Lignon : un blessé grave

Un quinquagénaire chambonnais a perdu le contrôle de son fourgon, ce jeudi après-midi, sur la RD185 en direction de Tence.
Gravement blessé dans l’accident, survenu sur une route particulièrement grasse, il a été évacué par hélicoptère à l’hôpital Nord de Saint-Etienne, dans un état qualifié de grave

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/01/30/l-utilitaire-quitte-la-route-au-chambon-sur-lignon-un-blesse-grave

Petit Grégory, Kulik, Raddad: Ces trois autres affaires que l’ADN a tenté de réveiller

«20 Minutes» revient sur les affaires judiciaires marquantes bousculées par des analyses ADN alors que de nouvelles preuves sont apparues, vingt-sept ans après le meurtre de Nelly Haderer…
Trois lettres qui peuvent bouleverser une affaire judiciaire. Alors que l’ADN de Jacques Maire fait parler de lui, vingt-sept ans après le meurtre de Nelly Haderer, 20 Minutes revient sur trois affaires marquantes. Celle d’Elodie Kulik d’abord, dont l’ADN a permis de retrouver le tueur dix ans après. Omar Raddad, lui, est sorti de prison mais compte toujours sur les expertises génétiques pour être totalement blanchi. Finalement, il n’y a que les parents du Petit Grégory qui ne parviennent pas à revenir sur les traces du tueur de leur fils grâce à l’ADN.

Affaire Elodie Kulik

Le 12 janvier 2002, un agriculteur découvre dans une décharge de la commune de Tertry (Somme) le corps dénudé d’Elodie Kulik. L’autopsie révèle que cette banquière de 24 ans a été violée et tuée. Un préservatif et un mégot de cigarette sont retrouvés à côté du corps.
Il faudra attendre dix ans pour que la justice française, se basant sur une technique ADN inédite venue des Etats-Unis (ADN nucléaire), parvienne enfin à remonter la piste. Comparant l’ADN avec le fichier national des empreintes génétiques, les enquêteurs tombent sur le père de Grégory Wiart, condamné pour «agressions sexuelles sur mineurs». L’ADN contenu dans le préservatif appartient à son fils. Celui-ci est mort en 2003 dans un accident de voiture.
Mais la révélation permet aux enquêteurs de remonter le fil, à travers les connaissances de Grégory Wiart. C’est ainsi que William Bardon, l’un de ses anciens amis, est interpellé, mis en examen et écroué pour avoir participé au viol et au meurtre d’Elodie Kulik. Le père de la jeune femme espère qu’il sera jugé en 2014.

Affaire Omar Raddad

Non, Omar n’a pas tué Ghislaine Marchal. Condamné à dix-huit ans de prison pour «meurtre», cet ancien jardinier n’a jamais été blanchi par la justice. Finalement libéré en 1998, après avoir bénéficié d’une grâce partielle, le Franco-Marocain n’a pas perdu espoir de voir un jour son innocence totalement reconnue.
Pour cela, il compte sur les expertises ADN. Car depuis 2001, les expertises ont prouvé que l’ADN découvert sur la porte de la chaufferie et le chevron de bois qui a servi à tuer Ghislaine Marchal n’appartenaient pas à Omar Raddad. En réalité, les techniciens de la police scientifique ont découvert deux ADN distincts et inconnus. «Nous demandons que ces ADN soient inscrits au fichier et comparés à tous ceux sur qui pèsent des présomptions dans cette affaire», confiait en 2013 Sylvie Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad. Pour cela, il faut encore que le ministère de la Justice donne son accord.

Affaire du petit Grégory

Cela fera trente ans en octobre prochain que leur fils de 4 ans a été retrouvé mort. Mais, s’ils devaient vider la Vologne à la petite cuiller pour découvrir de nouveaux indices, les parents du petit Grégory le feraient sûrement. Ces dernières années, ils ont méthodiquement envoyé leurs avocats plaider pour obtenir de nouvelles expertises ADN.
Les cordelettes ayant servi à attacher l’enfant, ses chaussures: tout a été passé au crible sans résultat. Seule une trace (un ADN mitochondrial) a été découverte sur le pantalon du petit garçon. Mais la comparaison avec les 186 ADN prélevés durant l’enquête n’a rien donné. «Il y a toujours un espoir dans la mesure où le dossier n’est pas fermé. Mais, d’un point de vue scientifique, l’espoir s’éloigne», estime Jean-Marie Beney, le procureur général de la cour d’appel de Dijon (Côte-d’Or). «S’il n’y avait plus aucune chance de trouver de nouveaux éléments, la justice aurait déjà refermé ce dossier», veut croire, pour sa part, Marie-Christine Chastant-Morand, l’avocate des Villemin.

http://www.20minutes.fr/societe/1285562-20140130-petit-gregory-kulik-raddad-trois-autres-affaires-ladn-tente-reveiller

Lacanau : plusieurs automobilistes tombent en panne après avoir pris de l'essence

Après avoir pris de l'essence, ma voiture s'est arrêtée au bout de quelques mètres. Impossible de redémarrer ! ». Des véhicules qui tombent en panne juste après avoir pris du carburant... Selon nos informations, le week-end dernier, c'est ce qui est arrivé à une dizaine d'automobilistes venus se servir à la station service Super U à Lacanau. Il s'agit du supermarché implanté à l'entrée du bourg. Dans les heures qui ont suivi, le garagiste, qui fait face à cette même enseigne, a reçu de nombreux appels demandant assistance. Mardi matin, sur les pompes de Sans plomb 95 (le carburant « suspecté »), des prélèvements ont été effectués pour tenter d'éclaircir l'origine du problème. Mercredi, des affichettes en papier signalaient qu'elles étaient « hors service ».
Contacté par « Sud Ouest », le directeur du Super U a assuré que « les résultats des premiers prélèvements ne laissaient rien apparaître d'anormal. Il n'y a pas d‘eau dans les cuves ! » dit-il.
Un brin irrité, le cadre, qui précise «ne pas être chimiste», relaie que « de nouvelles analyses sont en cours dans un laboratoire spécialisé. Elles permettront d'y voir un peu plus clair ». Toujours selon la direction du Super U, « il y a un an et demi, un problème était déjà survenu à la station service. Un incident s'était produit avec le transporteur au moment de la livraison du carburant. Et les automobilistes avaient été dédommagés ». Sur la nature exacte de cet incident, Super U n'a pas souhaité donner de détails.
Selon le témoignage de l'un des automobilistes, qui a été victime, samedi dernier, de cette étrange panne, « il y avait 70 % d'eau dans son réservoir. Et la facture du premier plein, de la vidange et du nouveau plein, lui revient à 270 euros ».
Une somme qu'il entend bien se faire rembourser. L'octogénaire précise être passé à la gendarmerie pour signaler le problème. Au passage, il explique « que la direction de Super U ne voulait rien reconnaître ! ».
Une autre victime se voulait plus conciliante. « Nous avons reçu un appel du directeur. Il reconnaît que quelque chose s'est produit. Nous souhaitons simplement pouvoir être remboursés. Ma voiture s'est arrêtée au bout de 2 kilomètres. J'ai été obligée de faire appel à un dépanneur ».
Le garagiste situé en face du Supermarché, qui s'est occupé de « vidanger » et de réparer les nombreuses voitures, «n'était pas en mesure de dire» ce qu'il avait trouvé dans le carburant. Dans les prochains jours, les résultats des analyses devraient délivrer la nature de la faille.

http://www.sudouest.fr/2014/01/30/un-plein-d-essence-qui-provoque-la-panne-1445437-2921.php

Clinique de Roscoff. La directrice accusée d'avoir détourné 600 000 €

La directrice de la clinique de Roscoff a comparu devant la chambre de l'instruction à Rennes. Elle est soupçonnée d'avoir détourné 600 000 €.

La directrice de la clinique Kerléna, à Roscoff (Finistère) a comparu ce matin à Rennes pour avoir détourné 600 000 € de fonds. Elle aurait agi par amour. Pendant l'été 2012, lors d'un séminaire, elle rencontre un brésilien prénommé Sanchez. L'homme a besoin d'argent pour débloquer une somme en Afrique. 
La directrice, qui est également présidente de l'association Soins à domicile du pays de Morlaix, va faire faire croire que l'argent de la clinique est destiné à l'association. Les sommes détournées arrivent en fait directement sur son compte personnel. 150 000 € ont ainsi été versés sur un compte à Casablanca et sur d'autres comptes à l'étranger.

http://www.ouest-france.fr/clinique-de-roscoff-la-directrice-accusee-davoir-detourne-600-000-eu-1892735

Lourdes. Il fonce sur les policiers avec une voiture volée

Richard (1) a eu l’impression d’être « passé sur quelque chose ». Le 26 septembre 2013, à Lourdes, il circule à bord d’une voiture volée. Les policiers repèrent la voiture et se mettent en travers de la chaussée pour faire barrage. Dans un premier temps, Richard ralentit, puis, au lieu de s’arrêter comme les policiers lui en intiment l’ordre, il accélère et fonce sur eux. « Les policiers, comme un gardien de foot lors d’un penalty, ont eu heureusement le réflexe de se jeter du bon côté pour éviter la voiture », souligne Me Chevallier, conseil des deux fonctionnaires. « S’ils avaient été devant, ils seraient restés sur le capot », a déclaré Richard lors de son audition. Le jeune délinquant sera interpellé un peu plus tard après avoir écrasé une bicyclette et un chien. Voilà l’épilogue d’une cavale d’une semaine. En effet, Richard a profité d’une permission de sortie de la maison d’arrêt pour s’évader. « Il avait peur de représailles de la part d’un autre détenu », explique son avocate, Me Abadie. En cavale, il multiplie les vols, dont deux voitures, avant de foncer sur les policiers. Ce jeune garçon de 24 ans a déjà 15 condamnations au compteur. Et, comme le soulignent de concert, Élisabeth Gadoullet et Annie Servat, substitut du procureur, ces faits illustrent une « escalade » dans la gravité des délits commis. « Vous auriez pu tuer les policiers », lui fait remarquer la présidente Gadoullet. « J’ai pensé à tout ça. Je me suis dit : « je suis bon pour les assises ». Me Abadie a beau plaider que son client a « fait des efforts pour s’en sortir », il devra en faire encore car le tribunal le condamne à 2 ans de prison et à verser 500 € à chacun des deux policiers.
(1) Le prénom a été changé

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/30/1806674-lourdes-il-fonce-sur-les-policiers-avec-une-voiture-volee.html

Gard : un bureau de tabac de La Grand-Combe victime d’un braqueur

Un individu encagoulé, muni d'un pistolet, s'est emparé du fond de caisse d'un bureau de tabac de La Grand-Combe (Gard).
Il était aux alentours de 18 h 30, mardi soir, lorsqu’un individu encagoulé a fait irruption dans le bureau de tabac de la rue Anatole-France, à La Grand-Combe (Gard), en brandissant un pistolet.
Reparti avec un fond de caisse


Visiblement très nerveux, il souhaitait se faire remettre des cartouches de cigarettes mais, pressé par le temps et regardant sans cesse vers l’extérieur, il est finalement reparti avec un fond de caisse.
Le malfaiteur s'est enfui
Sur place quelques instants après, les gendarmes de la brigade locale, épaulés par un maître-chien, ont suivi la trace du braqueur jusque dans la vallée Ricard. Avant que l’animal ne perde la trace du fugitif au pied de l’escalier jouxtant le bâtiment. L’enquête ouverte pour identifier l’auteur des faits et l’appréhender se poursuit. Le buraliste, qui avait déjà été braqué il y a deux ans, a rouvert hier matin son commerce.

mercredi 29 janvier 2014

Orsans : disparition inquiétante d'un agriculteur

La gendarmerie nationale a été informée, tôt ce mercredi matin, de la disparition inquiétante d'un agriculteur, à Orsans, dans l'Ouest du département. 
Mardi soir, vers 19 h, l'homme, âgé de 73 ans, était parti de son domicile avec son tracteur, pour aller chercher de la paille. Mais il n'est par rentré, et le tracteur a été retrouvé embourbé, dans un champ.

La gendarmerie nationale a déployé une quinzaine de militaires, dont un maître-chien, pour tenter de retrouver le disparu.
Un hélicoptère devrait être envoyé, sur place.

http://www.lindependant.fr/2014/01/29/orsans-la-disparition-inquietante-d-un-agriculteur,1841338.php

Grâce à l'hélico, il échappe au pire après un arrêt cardiaque à Valberg

Un véritable miraculé. Un homme en arrêt cardiaque n'a dû ce mardi la vie sauve qu'à l'intervention de l'hélicoptère de la Sécurité civile.
Ce mardi midi, un homme de cinquante ans a été victime d'un arrêt cardiaque dans la station de ski de Valberg. Un infarctus massif.
L'hélicoptère de la Sécurité civile, et son équipage, ont alors décollé pour lui venir en aide. Vers 13h55, il était pris en charge.
Les médecins réussiront, non sans mal, à le stabiliser et l'héliporteront vers Nice.
Malheureusement, nouvel infarctus à l'atterrissage. Sa chance sera de pouvoir disposer à la fois des équipes médicales de l'hélicoptère de la Sécurité civile et de celles venues le chercher.
Grâce à ces deux équipes, l'homme sera réanimé une nouvelle fois.
Il a pu être évacué vers l'hôpital. Aux dernières nouvelles, il se porterait bien. Grâce à l'intervention des sauveteurs du ciel et à l'ensemble de la chaîne médicale ...

http://www.nicematin.com/derniere-minute/grace-a-lhelico-il-echappe-au-pire-apres-un-arret-cardiaque-a-valberg.1599875.html

Double miracle à Luz-Saint-Sauveur : une mère et son fils sauvés par un arbre

Son véhicule dérape sur une plaque de verglas, son enfant à bord, fait une chute d’une quinzaine de mètres avant de terminer sa course dans un champ grâce à un arbre qui se trouvait par là… Au lieu du ravin mitoyen ? C’est un véritable miracle qui s’est produit, hier matin vers 8 h 45, sur la RD 921, dans les gorges de Luz au niveau du hameau de Sia.
La conductrice qui a perdu le contrôle de sa Peugeot 307 et son enfant sont indemnes même s’ils ont été hospitalisés, légèrement blessés.
Dans son malheur, la conductrice a eu beaucoup de chance : sa voiture a été retenue par le seul arbre qui l’empêchait de tomber dans le ravin des gorges de Luz.
Ce sont les pompiers qui ont effectué les secours, assistés par les CRS de Gavarnie. Les gendarmes étaient aussi sur place car l’accident laissait craindre le pire. L’hélicoptère de la sécurité civile a même été déclenché. Mais, heureusement, le médecin a constaté que l’état de santé de la jeune femme et de son enfant ne nécessitait pas une évacuation aérienne.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/29/1805816-double-miracle-luz-saint-sauveur-mere-fils-sauves-arbre.html

La République du Centre : deux dirigeants du journal "retenus" par des salariés

Les salariés du quotidien régional La République du Centre, en grève depuis le 18 janvier, protestent contre le montant de la prime supra légale proposée par la direction dans le cadre d'un plan social prévoyant la fermeture du centre d'impression et la suppression de 78 postes sur 145 à Saran.
Deux dirigeants du groupe Centre France/La Montagne étaient "retenus" dans la nuit de mardi à mercredi au siège de La République du Centre à Saran (Loiret) par des salariés protestant contre les modalités d'un plan social.
"A la suite d'une nouvelle réunion avec les syndicats, et vu que les choses n'avancent pas, les salariés ont eu une réaction d'orgueil et ont décidé de retenir ces dirigeants pour la nuit", a déclaré un porte-parole, Christophe Bourdeau. Gilles Cremillieux, secrétaire général du groupe, et Jérôme Rivière, directeur des ressources humaines, "sont bloqués dans les locaux, sans violence", par quelque 25 salariés, principalement des personnels techniques.


en grève depuis le 18 janvier
Les salariés, en grève depuis le 18 janvier, protestent contre le montant de la prime supra légale proposée par la direction dans le cadre d'un plan social prévoyant la fermeture du centre d'impression et la suppression de 78 postes sur 145 à Saran. "La direction a proposé mardi soir de porter cette prime de 7 000 à 7 500 € : on a pris ça pour une vraie provocation", a expliqué M. Bourdeau. Les salariés réclament 62 000 €.
En raison de ce mouvement de grève, le quotidien n'a pas paru depuis 11 jours, hormis son édition dominicale. A l'échelle du groupe, 230 emplois sont supprimés et le départ volontaire de 37 journalistes est demandé, pour réaliser une économie annuelle de fonctionnement de 16 millions d'euros.
A La République du Centre, la restructuration va se traduire par le licenciement de 51 personnes, dont la quarantaine de salariés du centre d'impression qui sera supprimé. En outre, 22 licenciements sont prévus à la régie publicitaire du titre et un plan de départs volontaires concerne cinq postes de journalistes.

http://www.midilibre.fr/2014/01/29/republique-du-centre-deux-dirigeants-retenus-par-des-salaries,814784.php

mardi 28 janvier 2014

Braquage de la bijouterie Piguet à Paris : un couple interpellé

INFO LCI. Un homme et une femme, soupçonnés d'avoir dérobé pour 800.000 euros de montres la bijouterie Piguet à Paris en décembre dernier, ont été interpellés mardi matin à Paris.
C'était le 5 décembre dernier, à deux pas de la place Vendôme, rue Saint-Honoré, à Paris. Un couple, portant des manteaux noirs et muni d'armes de poings, faisait irruption en pleine après-midi dans la bijouterie Audemars Piguet.  En moins de cinq minutes, sans tirer un coup de feu ni briser une seule vitrine, ils avaient réussi à s'emparer d'une vingtaine de montres de luxe, avant de prendre la fuite. Montant du préjudice :  807.330 euros.
Mardi matin, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme ont interpellé un homme et une femme à Paris. Ils sont actuellement en garde à vue dans leurs locaux. Les caméras de vidéosurveillance de la ville et de la boutique vont être exploitées car les braqueurs ont "agi à visage découvert", avait expliqué le commissaire de la BRB Phlippe Huetz le jour du braquage.
 

Un sous-officier de la BA 113 tué d'un coup de pioche ?

Le parquet de Châlons-en-Champagne a diligenté, auprès de la Section de recherches de Reims, une enquête pour homicide après la découverte, lundi matin, du corps sans vie d’un sous-officier de l’Armée de l’air, à son domicile de Somme-Suippe.
Motoriste M-88 Rafale sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier depuis 2011, Julien Thévenet, âgé d’une trentaine d’années, gisait dans son garage du 2 de l’impasse Jean-Moulin, derrière son véhicule, vêtu d’un survêtement. Sa poitrine présentait une plaie importante qui pourrait avoir été provoquée par une pioche retrouvée sur les lieux, laquelle avait été déposée sur son corps.

Mort au cours du week-end

Selon les premières constatations, sa mort s’est produite au cours du week-end, alors que son épouse Sophie s’était absentée depuis le vendredi soir. C’est cette dernière qui, en rentrant lundi matin, a d’abord alerté ses voisins en trouvant la porte du domicile ouverte.
« Elle craignait qu’un cambrioleur se trouve chez elle, raconte la voisine. Alors, elle est venue chercher mon mari pour aller voir. C’est lui qui a découvert le corps. Tout était retourné à l’intérieur. » La dépouille de Julien Thévenet se trouvait alors en état de rigidité cadavérique.
Une autopsie doit être pratiquée aujourd’hui à l’Institut médico-légal de Reims. Les techniciens de l’identification criminelle ont, quant à eux, œuvré toute la journée d’hier à la recherche du moindre indice.
Aucune effraction n’a été constatée, mais un certain nombre de tiroirs, retrouvés ouverts, semblent avoir été fouillés. Rien ne permet toutefois de privilégier pour le moment une hypothèse. Celle « d’un cambriolage qui aurait mal tourné n’est, à ce jour, pas confirmée, mais elle n’est pas non plus exclue », a cependant indiqué le procureur de la République de Châlons-en-Champagne, Christian de Rocquigny du Fayel. Les voisins, eux, ne semblent rien avoir entendu ni rien vu de suspect au cours du week-end. « Il n’y avait pas sa voiture devant chez lui, les volets étaient fermés, raconte l’un d’eux. J’ai cru qu’il était parti ou qu’il travaillait. »
Originaire du sud de la France, Julien Thévenet s’était marié au cours de l’été, après avoir acquis son pavillon à Somme-Suippe, début 2012.
Décrit comme un homme sans histoire, « bricoleur, gentil et serviable », il jouait encore, l’année dernière, au club de football de la commune. Il laisse derrière lui deux enfants de 2 et 5 ans et une femme qui, sous le choc, a dû être hospitalisée, hier.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-sous-officier-de-la-ba-113-tue-d-un-coup-de-pioche-ia0b0n289917

Deux fois meurtrier sur la route, à deux ans d'intervalle

En juillet 2013 à Fonsorbes, un jeune artisan a tué le conducteur d’un deux-roues. Deux ans plus tôt, ce même conducteur avait déjà été impliqué dans un accident mortel de la route.
«L’accident a lieu à la date anniversaire». Le président Roussel donne le ton, hier, d’une audience correctionnelle cernée par le chagrin. Thomas L., jeune chef d’entreprise de 23 ans, comparaissait pour avoir causé un accident de la route, avec un camion benne en surcharge, le 9 juillet 2013 à Fonsorbes. Cet accident, tragique, a coûté la vie à un motard de 21 ans, Jérémy qui se rendait à son travail. Il était dessinateur. Il avait l’habitude de circuler sur un deux-roues depuis l’âge de 16 ans. Ses amis assistent à l’audience, avec des tee-shirt à son effigie.
Paroxysme dans le drame, le président signale justement qu’à cette même date, deux ans auparavant, Thomas a également provoqué un accident mortel de la circulation. «J’essaye de comprendre ce qui s’est passé. J’ai regardé avant de tourner. Je n’ai pas vu qu’il y avait quelqu’un sinon je n’aurai jamais pris l’initiative de passer. Je sais que c’est grave, surtout pour la famille. Je vis un vrai cauchemar. C’est la même date, deux ans jour pour jour. C’est impossible», raconte, effondré, le jeune homme à la barre.
Le père de la victime fait entendre son mécontentement et sa colère : «On ne comprend pas qu’il ne puisse pas expliquer ce qui s’est passé. Ici, il n’y a que nous qui avons le droit de pleurer». L’avocate bordelaise, qui assiste la famille, Me Amélie Sadeghian, rappelle : «La famille est bouleversée. Ce drame perturbe son équilibre : Jérémy a un frère aîné handicapé. Il avait besoin de lui».

Deux ans de prison requis

Le procureur Francis Boyer se lève et marque un silence complet. La salle l’accompagne. «Juste quelques instants de silence pour m’associer à la douleur de la famille. Je suis persuadé que c’était un jeune homme fort sympathique. Je souhaite que vous trouviez la sérénité avec l’immensité de la douleur qui ne s’effacera jamais. Jamais personne ne vous le rendra».
Il requiert deux ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve. Il sollicite l’annulation du permis ainsi que l’interdiction de le repasser pendant trois ans. Il souligne, aussi : «Le conducteur n’avait consommé ni drogue, ni alcool, ni commis aucune infraction dangereuse».
L’avocat de cet homme, Me Georges Catala vient à son tour glacer le sang : «Lorsque le drame rentre dans le prétoire, je crois qu’il appartient à chacun de respecter les douleurs. Et en même temps, il faut suggérer au tribunal de prononcer une bonne justice. De part et d’autre, ce sont deux bonnes familles. Et au milieu : c’est la fatalité. C’est un cas cristallin d’un fait involontaire». Aux yeux de la défense, la prison n’est pas envisageable. «Cette faute involontaire n’a pas été souillée. Alors cette faute mérite-t-elle la prison ferme ?»
Décision le 10 février.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/28/1804902-deux-fois-meurtrier-route-deux-ans-intervalle.html

Saint-Chamond : une mère en colère se bat pour son fils dyslexique

Corinne Carubia ne comprend pas. Tout était rempli, selon elle, pour que son fils, en classe de sixième mais souffrant de troubles spécifiques du langage écrit, ait droit à un auxiliaire de vie scolaire.
« Il y a tout un dossier médical avec des avis d’un neurologue, d’un orthophoniste, d’un ergothérapeute qui estiment que c’était indispensable » explique-t-elle.
Pourtant, en décembre dernier, elle a essuyé un refus de la Maison départementale des personnes handicapées. Un refus qu’elle n’accepte et qui va sans doute aboutir à un recours contentieux devant le Tribunal du contentieux de l’incapacité.

http://www.leprogres.fr/loire/2014/01/27/saint-chamond-une-mere-en-colere-se-bat-pour-son-fils-dyslexique

lundi 27 janvier 2014

Un chauffeur de bus scolaire ivre condamné

Un chauffeur de bus scolaire, contrôlé à 1,42 gramme d'alcool par litre de sang pendant son service, a été condamné à un mois de prison avec sursis et l'interdiction de conduire un véhicule de transport en commun, aujourd'hui à Montbéliard (Doubs). Cette interdiction vaut pour 3 ans et le permis de conduire du chauffeur lui a par ailleurs été retiré pour 1 an, a décidé le tribunal correctionnel. L'homme de 57 ans avait été interpellé en état d'ébriété au volant de son bus, le 17 décembre dernier à Pont-de-Roide (Doubs), alors qu'il avait transporté une vingtaine de collégiens.

Le quinquagénaire, licencié depuis les faits, a reconnu avoir bu "quelques verres en déjeunant" avant de reprendre son service.
Un automobiliste avait donné l'alerte en appelant la compagnie de transport scolaire pour signaler que le bus circulait de manière étrange.

La direction a prévenu la gendarmerie, qui a contrôlé le chauffeur à 0,71 milligramme par litre d'air expiré (soit 1,42 gramme d'alcool par litre de sang), alors que la tolérance légale est de 0,25 milligramme, ou 0,5 gramme par litre de sang. Le chauffeur avait été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès et son permis de conduire avait été confisqué.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/27/97001-20140127FILWWW00582-un-chauffeur-de-bus-scolaire-ivre-condamne.php

Une femme agressée chez elle à Mérignac

Y-a-t-il erreur sur la personne ? S'agit-il d'une agression gratuite ? La présence de l'occupante des lieux a-t-elle surpris des cambrioleurs ? Les policiers chargés de l'enquête s'interrogent encore sur l'agression violente dont a été victime une quadragénaire qui ne se connaît pas d'ennemis.
Vendredi soir vers 23 heures, une Mérignacaise regardait la télévision chez elle quand elle a entendu frapper à la porte de son voisin. Puis à la sienne. D'abord doucement puis franchement comme elle a pu le constater en baissant le son de son poste.
Entrouvrant la porte, elle a alors vu trois individus cagoulés et armés de ce qui lui a semblé être un fusil. Trois hommes qui voulaient visiblement entrer chez elle. Mais la quadragénaire a tout fait pour leur bloquer le passage.
Dans l'entrebaillement, alors qu'elle voulait repousser la porte sur eux, elle a reçu un coup de crosse sur le front, un coup de pied au visage et un jet de bombe lacrymogène. Le bruit et ses cris ont mis ses agresseurs en fuite. Ils sont repartis sans rien dire ni sans rien voler.
La quadragénaire est ressortie de l'hôpital avec une incapacité de travail de sept jours. La police poursuit ses investigations pour retrouver les auteurs des faits. 

http://www.sudouest.fr/2014/01/26/une-femme-agressee-chez-elle-a-merignac-1441681-7.php

Eure: un camion-citerne se renverse

Un camion-citerne transportant 33 tonnes de gazole s'est renversé ce matin dans le département de l'Eure, provoquant l'écoulement de plusieurs milliers de litres de combustible, selon des pompiers.

"De 5 à 7.000 litres se sont déversés" lors de cet accident survenu sur une route départementale bordant le Bec, un sous-affluent de la Seine, au Bec-Hellouin, au sud-ouest de Rouen, a-t-il été précisé. La fuite n'était pas totalement maîtrisée en fin de matinée mais des digues de terre ont été rapidement mises en place pour contenir la nappe de gazole, ont indiqué les pompiers. Le conducteur du camion a été légèrement blessé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/27/97001-20140127FILWWW00388-eure-un-camion-citerne-se-renverse.php

Convoquée, elle arrive ivre, en voiture, à la gendarmerie

Prendre le volant dans cet état, c’est être un danger pour les autres», rappelle la présidente Rivière à Laurence, en comparutions immédiates. Cette femme de 40 ans est poursuivie pour avoir roulé avec 2,40 g d’alcool dans le sang, le 20 décembre dernier, à Villeneuve-Tolosane. Elle comparait libre. Si le taux d’alcool est important, sa destination reste pour le moins inopportune. Elle se rendait à la gendarmerie pour être entendue dans le cadre d’une autre affaire !
Son permis lui a été retiré le jour même. La présidente évoque un problème d’alcool. «Je suis sobre depuis plus d’un an mais j’ai eu une séparation difficile. Je me suis alcoolisée mais uniquement ce jour-là», déclare la prévenue, en pleurs à la barre. Le procureur s’inquiète : «Ces faits interrogent au regard de la récidive. Qui plus est, madame est enseignante. Elle doit avoir conscience de la gravité des faits». Il requiert trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve afin qu’elle continue les soins déjà mis en place. Son avocate, Me Béatrice Bénazet fait état d’une «véritable dépression alcoolique compte tenu d’une situation personnelle compliquée». Elle ajoute : «D’ailleurs, elle pouvait difficilement faire pire pour se faire attraper» ! Le tribunal l’a condamnée à trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Elle a également l’interdiction de repasser le permis pendant six mois.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/27/1803720-convoquee-elle-arrive-ivre-en-voiture-a-la-gendarmerie.html

Violences mortelles entre amis

La cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort juge, cette semaine à Vesoul, deux dossiers de « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Ce lundi et demain, la cour se penche sur les circonstances du décès d’un SDF de 54 ans à Belfort, en août 2009. Patrick Helbling avait succombé à une crise cardiaque à la suite d’une bagarre avec Daniel Kern, un compagnon d’infortune de 33 ans. La mort de la victime a-t-elle un lien direct avec les coups reçus ? Les conclusions de l’autopsie du corps de Patrick Helbling n’allaient pas dans ce sens : un non-lieu avait été prononcé par le juge d’instruction en faveur de Daniel Kern. Mais le parquet général a fait appel de cette décision, et une seconde expertise a débouché sur des conclusions différentes : le stress engendré par les coups aurait provoqué l’arrêt cardiaque du quinquagénaire.
Le dossier, déjà abordé en novembre devant la cour d’assises, avait dû être renvoyé car le premier médecin légiste ne pouvait pas participer aux débats. Étant donné l’importance des expertises, la présence des deux légistes a été jugée indispensable. Me Amélie Baumont, l’avocate de l’accusé, tentera de faire pencher la balance en sa faveur.

Chute fatale

La seconde affaire, programmée mercredi 29 et jeudi 30 janvier, doit permettre de faire la lumière sur le décès de Frédéric Dechelette, à Gray, en octobre 2009. Jacques Bernasconi, un de ses amis, répondra de « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
À l’issue d’une soirée bien arrosée, l’accusé avait fait tomber la victime devant son domicile, en pleine rue, avant d’aller se coucher. Frédéric Dechelette s’était relevé, avait marché autour de l’immeuble, mais avait été retrouvé allongé, inanimé, dans les heures qui suivirent. « Il a été victime d’une fracture du crâne », indique l’avocat de la défense, Me Jean-Baptiste Euvrard. « S’il avait été soigné aussitôt, il n’y aurait pas eu de problème. » De l’autre côté de la barre, plus de quatre ans après les faits, Me Roger Masson représentera les proches de la victime. « C’est une famille très liée », explique l’avocat. « Ce qu’ils attendent du procès, c’est le châtiment de l’accusé. Pour eux, ça compte plus que l’argent. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/27/violences-mortelles-entre-amis

dimanche 26 janvier 2014

Drame de Stenay : la mère introuvable

Dominique Sadek, 46 ans, était père au foyer, célibataire. Jusqu’à mercredi, il s’occupait de ses trois enfants âgés de 4, 9 et 11 ans. Ce jour-là, il a fait des travaux dans la maison familiale. « Les petits se sont couchés vers 21h. À leur réveil, leur père était décédé, probablement d’une crise cardiaque pendant la nuit », précise le procureur de la République de Verdun, Yves Le Clair.
C’est l’aîné, âgé de 11 ans, qui a fait la découverte macabre, dans le salon, au pied du canapé. Il a alors recouvert son père d’une couverture, avant de s’occuper de ses deux petites sœurs. Petit-déjeuner, toilette. C’est lui qui les a emmenées à l’école le jeudi matin, en maternelle pour la plus petite et en primaire, comme lui, pour la plus grande. La journée s’est passée normalement. Ou presque.
L’enfant a même tenté d’aller chercher de l’argent au distributeur automatique avec la carte bleue de son père, histoire de subvenir aux besoins de sa famille. En vain : il ne possédait pas le code.
Le vendredi matin, le jeune garçon a à nouveau fait comme si de rien n’était. Mais à l’école, sa sœur de 9 ans a craqué, en pleurs : « Mon papa est mort », a-t-elle dit à sa maîtresse. Qui a alors tenté de joindre Dominique Sadek, puis la mairie, qui a elle-même envoyé sur place les gendarmes, puis les pompiers. Qui ont découvert le cadavre…
Pourquoi l’enfant n’a rien dit à personne ? « Il a expliqué aux enquêteurs avoir eu peur. Peur qu’on le sépare de ses sœurs », confie le capitaine Thierry Schmitt, adjoint à la compagnie de gendarmerie de Verdun. Il a alors agi comme le faisait son père, pour ne pas attirer l’attention.

Évaporée

Il faut dire que l’histoire de cette famille est particulière, bien qu’elle ne soit pas connue du tout des services sociaux et que la maison semble très bien entretenue, d’après des témoins. Mais le 25 juin dernier, la maman des enfants, une jeune femme de 37 ans, s’est évaporée dans la nature. « D’après son compagnon, elle avait quitté le domicile conjugal à 5 h du matin, pour se rendre comme d’habitude à son travail : elle était ambulancière. Elle est partie avec de l’argent liquide, des affaires. Elle n’est jamais revenue… » En septembre, le parquet de Verdun avait vainement fait des recherches la concernant, pour une histoire d’excès de vitesse. CAF, ANPE, employeur, famille : personne n’avait eu de nouvelles d’elle. « Il n’y a pas non plus de mouvement sur ses comptes bancaires depuis plusieurs mois », développe le parquetier.
Où est-elle ? Là est toute la question. Car pour le moment, ce sont les services du conseil général, l’aide sociale à l’enfance, qui ont été chargés de placer les trois enfants en famille d’accueil. La même, pour qu’ils ne soient pas séparés.
Mais ce que le procureur aimerait savoir, c’est ce que veut faire la maman. « Si elle abandonne ses droits parentaux, il y a toute une procédure civile à mettre en place. »
Un numéro vert a été mis en place pour aider les gendarmes à retrouver la mère des trois enfants. Toute personne ayant des informations pouvant aider les enquêteurs peut joindre la gendarmerie de la Meuse au 0 800 007 802.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2014/01/26/drame-de-stenay-la-mere-introuvable

Pluies et inondations : 44 personnes évacuées dans les Pyrénées Atlantiques

Une quarantaine de personnes ont été évacuées d'habitations inondées ou menacées par les eaux depuis vendredi dans les Pyrénées-Atlantiques, l'un des départements du Sud-Ouest placé en vigilance orange aux inondations en raison des pluies.
Les pompiers ont effectué plus de 210 interventions notamment pour des évacuations de logements ou lotissements inondés ou menacés, sur plusieurs communes de la région de Pau, comme Idron, Ousse, Nay, Artigueloutan, a-t-on précisé. La préfecture, dans un point à 8H00 samedi, n'a pas fait état de blessés. Selon ce point, 44 personnes avaient ainsi été évacuées dont cinq extraites par les secours d'un véhicule cerné par les eaux. Plus de 200 sapeurs-pompiers restaient engagés samedi matin, assistés de 66 militaires de la sécurité civile. Sur la commune d'Assat, à une dizaine de km de Pau, 100 chevaux et poneys d'un centre équestre inondé ont dû être évacués. 
Routes coupées


Dans le département voisin des Landes, lui aussi placé en vigilance orange pour le risque d'inondations, les pompiers ont recensé une vingtaine d'interventions depuis vendredi soir en lien avec les intempéries. Deux personnes, cernées par les eaux avec leur voiture après s'être engagées sur des routes inondées, ont été secourues. L'une d'elles, une jeune femme de 22 ans, a été aidée par des témoins près d'Aire-sur-Adour, et hospitalisée en état de choc, mais sans gravité, à Mont-de-Marsan. Au total, une trentaine de routes étaient coupées par des inondations dans les deux départements, pour la plupart des routes départementales; c'était le cas pour 23 d'entre elles dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les eaux continuent à monter
L'axe ferroviaire Pau-Dax était également perturbé, après que la voie ferrée a été inondée au niveau de la commune d'Artix. Un service de substitution entre Pau et Dax a été mis en place par la SNCF. Une montée du niveau des eaux devait continuer à affecter samedi plusieurs cours d'eaux : les préfectures surveillaient particulièrement certains secteurs comme la vallée de l'Ousse, dans les Pyrénées-Altantiques, ou Peyrehorade (Landes), même si "le pic de précipitations est a priori derrière nous", a-t-on indiqué auprès de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques. La vallée d'Aspe-Ossau était également sous surveillance en raison d'un risque d'avalanche de niveau 5. Quelques coulées de neige, sans conséquence, avaient été signalées samedi matin. Selon Météo France, la vigilance orange devait se prolonger jusqu'à samedi 16H00

http://www.midilibre.fr/2014/01/25/pluies-et-inondations-44-personnes-evacuees-dans-les-pyrenees-atlantiques,813183.php

samedi 25 janvier 2014

Gironde : un TGV percute une voiture tombée d'un pont à Coutras

Une voiture a été percutée par un TGV Bordeaux-Lille ce samedi matin vers 7h55 à hauteur de la commune de Coutras, en Gironde.
L'automobiliste a semble-t-il a perdu le contrôle de son véhicule alors qu'il circulait sur un pont surplombant la voie ferrée
La voiture est tombée sur la voie. Le conducteur a eu le temps de s'en extraire et de se mettre en sécurité.
Le train n'a pu freiner à temps et a percuté la voiture après un freinage important. 
La voie adjacente a été neutralisée plus d'une heure le temps de vérifier qu'elle pouvait être utilisée sans risques.
La circulation sur cette voie est d'ores et déjà rétablie. Les trains bloqués du fait de l'accident (environ cinq) ont pu partir avec du retard.
La circulation restera cependant alternée le temps d'évaluer les dégâts et de faire évacuer le TGV endommagé.
Les passagers du TGV concerné sont reconduits vers la gare d'Angoulême en bus, où un autre TGV  doit les conduire vers leur destination. 

http://www.sudouest.fr/2014/01/25/gironde-un-tgv-percute-une-voiture-tombee-du-pont-1440278-2848.php

Cahors. Il vole un téléphone portable : 2 mois de prison

Sorti de prison le 9 janvier, S.H. dort de nouveau en cellule à la maison d’arrêt de Rodez depuis hier soir. L’homme était jugé hier devant le tribunal correctionnel de Cahors en comparution immédiate, après une garde à vue prolongée au commissariat de la ville. Son arrestation le 22 janvier faisait suite à la plainte déposée par une jeune fille pour le vol de son téléphone portable. Mardi vers 20 heures, la victime aurait été abordée par l’individu boulevard Gambetta. Sans la connaître, l’homme âgé de 50 ans, lui propose «des produits» en l’occurrence de la cocaïne. La jeune fille refuse mais lui demande s’il peut la dépanner en papier à cigarette. S.H. glisse, alors 2 ou 3 feuilles de papier dans la poche du manteau de la victime. La scène est suivie, de l’autre côté de la rue, par une amie de la jeune fille. Une fois chez elle, cette dernière découvre que son smartphone d’une valeur de 500 € a disparu. Sur les planches photographiques présentées par les policiers, les 2 copines identifient le suspect qui est «cueilli» quelques heures plus tard à son domicile. Face à la présidente du tribunal, Béatrice Almendros, le prévenu nie encore mais devant la lecture de son «palmarès», 20 mentions à son casier judiciaire pour vols et usages de stupéfiants, sa position devient intenable. Son avocat Me Luc Mazars s’interroge : «Où est le téléphone ?» Manière de suggérer l’absence de certitude. Pour le tribunal, S.H est bel et bien le coupable, qui a agi en récidive. Il écope de 2 mois de prison avec mandat de dépôt à l’audience. Le procureur Nicolas Septe avait requis 6 mois d’emprisonnement

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/25/1802522-cahors-vol-telephone-portable-envoie-2-mois-prison.html

662 plants de cannabis trouvés dans un pavillon de Seine-et-Marne

Deux hommes ont été mis en examen après la découverte de 662 plants de cannabis dans un pavillon à Boissettes, en Seine-et-Marne, selon des sources policière et judiciaire. Cette cannabiculture aurait pu produire environ 33 kilogrammes d'herbe par trimestre pour un chiffre d'affaires estimé entre 500 et 600.000 euros par an.

"C'est un pavillon dédié à la culture intensive du cannabis comme on en voit seulement en Belgique ou aux Pays-Bas", a commenté une source proche du dossier, ajoutant que "les deux suspects avaient fait un prêt à la banque pour louer le pavillon et acheter le matériel nécessaire à la culture du cannabis".

Les deux "cultivateurs", âgés de 31 et 28 ans, ont été interpellés le 19 janvier par la police judiciaire du Val-de-Marne avant d'être mis en examen par un juge d'instruction de Créteil. L'un d'eux a été placé sous mandat de dépôt et le second sous contrôle judiciaire.  


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/662-plants-de-cannabis-trouves-dans-un-pavillon-de-seine-et-marne-8353648.html

vendredi 24 janvier 2014

Loiret: un chauffeur agressé par des lycéens

Un chauffeur de bus a été frappé ce matin par des lycéens à Gien dans le Loiret et un représentant syndical a appelé les chauffeurs à exercer leur droit de retrait sur ce secteur, a révélé le gestionnaire du réseau de transport du département.

Le chauffeur a été légèrement blessé mais a pu regagner son domicile après avoir été soigné à l'hôpital. Un lycéen, également légèrement blessé dans la bousculade, a aussi reçu des soins, a indiqué Gilles Lefebvre, président de la société gestionnaire du réseau de transport Ulys du Conseil général.

Des dispositions ont été prises pour assurer le retour chez eux des écoliers et lycéens vendredi soir à l'issue des cours, même dans le cas où des chauffeurs exerceraient leur droit de retrait, a précisé M. Lefebvre. "Mais nous avons des doutes pour lundi. Nous espérons que les esprits vont se calmer durant le weekend", a-t-il ajouté.

Le chauffeur avait demandé à des lycéens d'emprunter un autre bus car son véhicule était plein, et des insultes avaient été échangées. Arrivé à destination à Gien, un comité d'accueil alerté par téléphone portable par des condisciples attendait le chauffeur et l'a pris à partie, a expliqué M. Lefebvre.

Selon une source syndicale citée par le site internet du journal local La République du Centre, les lignes desservant le secteur sont le théâtre d'incivilités récurrentes depuis le début de l'année scolaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/24/97001-20140124FILWWW00553-loiret-un-chauffeur-agresse-par-des-lyceens.php

Mourenx (64) : un piéton renversé par un automobiliste

Il était aux alentours de 18 h 45, jeudi soir, lorsqu'un homme de 65 ans originaire de Lagor, a été renversé par un automobiliste alors qu'il traversait la chaussée sur un passage protégé dans le centre-ville de Mourenx.
Assez gravement blessée, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et le Samu avant d'être transportée au centre hospitalier de Pau

http://www.sudouest.fr/2014/01/24/mourenx-64-un-pieton-renverse-par-un-automobiliste-1439752-4344.php

. Un vaste réseau de trafic de métaux volés démantelé

Après les six interpellations de lundi au sein de la société RDM à Lyon Gerland, les gendarmes ont révélé vendredi matin que ce sont au total 22 personnes qui ont été arrêtées et mises en examen pour recel de vol, blanchiment, abus de biens sociaux et travail dissimulé. Ces 22 personnes ont été placées sous contrôle judiciaire après avoir été présentées au magistrat vendredi matin.
Il s'est avéré que des ressortissants roumains revendaient le métal volé à la société RDM qui les payait en chèques. Ces chèques étaient encaissés par des "blanchisseurs". Il s'agissait, selon les enquêteurs, d'une famille macédonienne et d'une famille roumaine résidant dans l'agglomération lyonnaise


http://www.leprogres.fr/rhone/2014/01/24/un-vaste-de-reseau-de-trafic-de-metaux-voles-demanteles

Hollande au Vatican : une bombe explose près d’une église française à Rome

Une bombe artisanale a explosé dans la nuit de jeudi à vendredi, à Rome, non loin d’une église gérée par la France. L’attentat, qui n’a pas fait de mort, est survenu quelques heures à peine avant l’arrivée de François Hollande au Vatican.
Selon l’ambassade de France au Saint-Siège, la bombe n’a fait que des dégâts matériels. Cinq voitures ont été endommagées, a précisé le journal La Repubblica. Le Vicolo della Campana, la rue dans laquelle a eu lieu l’explosion de l’engin artisanal, abrite l’église Saint-Yves des Bretons, « qui fait partie des pieux établissements de la France à Rome et Lorette ».
Interrogée par l’AFP, la secrétaire de l’ambassadeur de France au Vatican a déclaré que « l’une des hypothèses envisagées est celle d’un acte lié à la visite du président de la République française ». François Hollande rencontre en effet ce vendredi matin, pour la première fois depuis le début de son mandat, le pape François. Si les deux hommes devraient s’entendre sur la gestion des crises internationales et sur la justice sociale, il pourrait y avoir un profond désaccord sur les évolutions sociétales.
François Hollande sera accompagné du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, pour cette visite éclair, d’une durée de quatre heures et demie environ.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1802411-hollande-vatican-bombe-explose-pres-eglise-francaise-rome.html

Saint-Nicolas-de-la-Grave. En pleine nuit, le buraliste fait feu et poursuit ses casseurs

Trois cambrioleurs qui cassaient le tabac de la place Nationale à Saint-Nicolas-de-la-Grave, hier vers 2 heures, ont été mis en fuite par son gérant. Armé de son fusil de chasse, Hervé Gristi n’a pas hésité à tirer à deux reprises sur ses casseurs.
«Quand j’ai aperçu l’un des cambrioleurs, j’ai tiré les deux cartouches de plombs de mon fusil de chasse» témoigne, Hervé Gristi, le gérant du tabac - presse de Saint-Nicolas-de-la-Grave, situé place Nationale au cœur de l’ancienne bastide.

Nez à nez face à ses trois casseurs, il vide son fusil de chasse

Réveillé vers 2 heures du matin par la sonnerie de son téléphone auquel est reliée l’alarme de son magasin, le buraliste nicolaïte qui gagne immédiatement les lieux, se retrouve face à une situation périlleuse.
Devant son tabac dont la sirène crache ses décibels, un individu sort à plat ventre de l’enseigne par une ouverture d’à peine 80 centimètres faite au-dessus du rideau métallique fracturé. Les bras chargés de cartouches de cigarettes, ce dernier n’a pas encore eu le temps de s’enfuir lorsqu’Hervé Gristi vide son fusil de chasse sans toutefois le viser. «Mon objectif c’était de les faire fuir» assure Hervé Gristi qui ne sait pas, à cet instant, qu’un troisième malfaiteur opère dans son tabac. «Après avoir passé à plat ventre le rideau, il a bondi pour fuir avec ses deux autres acolytes.» Sans échanger un mot durant cette altercation, les trois individus d’une vingtaine d’années qui ont agi à visage découvert, ne connaissaient visiblement pas le village. «Pour prendre la direction de Castelsarrasin, ils ont fait le tour de la bastide en passant devant la brigade de gendarmerie» confirme le buraliste qui n’en avait pas fini avec ses trois casseurs. Au volant de sa «Renault Kangoo», le commerçant prenait, en effet, en chasse ses cambrioleurs. «J’ai été obligé de m’arrêter, je ne savais pas comment cela pourrait se terminer si jamais je les percutais.» C’est sur la route de Douzil près du «Carrefour contact» que le trio parvenait à prendre la poudre d’escampette. Alertés par l’épouse du buraliste, les gendarmes nicolaïtes qui étaient déjà mobilisés sur la commune sur un autre cambriolage en cours au garage du Moutet (1), faisaient appel au renfort du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Castelsarrasin. En vain, ils ne trouvaient pas traces des trois individus.
Peu après, les enquêteurs de la brigade des recherches (BR) de Castelsarrasin, saisis de l’affaire, se rendaient sur les lieux accompagnés des techniciens en identification criminelle (TIC) de Montauban. Ces derniers passaient au peigne fin le rideau métallique ainsi que le mobilier du magasin à la recherche d’éventuelles empreintes digitales et surtout de traces ADN laissées par les malfaiteurs. En excluant les dommages de l’effraction, le préjudice du vol est estimé à un peu plus d’un millier d’euros, les malfaiteurs n’ayant pu dérober qu’une vingtaine de cartouches de cigarettes.

La section de recherches (SR) de Toulouse sur place pour vérifier le mode opératoire

La présence au petit matin, d’une équipe d’enquêteurs de la section de recherches (SR) de Toulouse, venue constater le mode opératoire des casseurs, n’était également pas anodine. Depuis l’automne dernier, en effet, avec la multiplication en Midi-Pyrénées, Aquitaine et jusque dans le Limousin, de casses de tabac, une cellule dédiée baptisée «Tabac Sud-Ouest» a été mise en place à Toulouse. Les enquêteurs auraient ainsi relevé une trentaine de faits similaires ayant le même modus operandi. Rien toutefois ne leur laissait présager, hier matin sur ce nouveau casse, qu’il s’agisse de la même bande qu’ils tentent d’appréhender depuis des mois. Les limiers de la SR n’ayant pas demandé de se saisir de ce dossier.

Le parquet attend des compléments d'enquête

Convoqué à la gendarmerie de Saint-Nicolas-de-la-Grave, le buraliste a été longuement auditionné par les enquêteurs de la brigade des recherches. Entendu en qualité de victime, ce dernier a également été interrogé comme l’auteur de coups de feu. Son véhicule a ainsi été perquisitionné, son arme saisie, des relevés de poudre effectués sur ses mains et un éthylotest pratiqué afin de déterminer si le commerçant avait agi sous l’emprise de l’alcool. Derniers tests qui se seraient révélés négatifs. Le parquet, pour l’heure, qui n’a pas pris de décision à ce stade de l’affaire, attendrait des compléments de l’enquête en cours pour poursuivre ou pas le buraliste qui est aussi le trésorier du syndicat départemental des débitants de tabac. Affaire à suivre…
(1) C’est la deuxième fois en une semaine que le garage nicolaïte a été l’objet d’une tentative de cambriolage (notre édition du 16 janvier). Une fois encore l’alarme aurait dissuadé les malfaiteurs qui seraient toutefois parvenus à pénétrer dans l’établissement sans rien emporter.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1801718-nuit-buraliste-fait-feu-poursuit-casseurs.html

jeudi 23 janvier 2014

Le couple d’escrocs se préparait à sévir à nouveau

Chemise blanche pour Madame, unie pour Monsieur. Quelques bijoux, de grosses voitures, et de vrais talents d’acteurs pour mettre en confiance leurs interlocuteurs. Les époux Tinjic, actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt, utilisaient ces atouts pour lancer des commerces et piocher allègrement dans la caisse jusqu’à la liquidation judiciaire. Artisans, fournisseurs et parfois salariés, restaient ensuite sur le carreau, tandis que le couple menait la vie de château. C’est ainsi que le café de Paix de la place Fernand-Marcquigny à Soissons a coulé, après tout juste 18 mois d’activité.
Leur condamnation la semaine dernière a fait échouer le « coup » qu’ils préparaient à Château-du-Loir, dans la Sarthe. « On aurait dû signer le compromis de vente hier (mardi, NDLR) », explique la propriétaire du Grand Hôtel. L’établissement, situé dans un beau bâtiment du XIXe était à vendre depuis 2011. Après la faillite de Soissons et une autre dans le Var, du côté de Sainte-Maxime, les époux se sont présentés en repreneurs. « Une première chose m’a surprise : ils n’ont pas négocié le tarif », explique la propriétaire. Grâce à leur aplomb et leur discours, ils mettent tout le monde en confiance, parviennent même à obtenir les clés et lancent des travaux de réhabilitation dans l’hôtel… « Ils voulaient ouvrir le lundi 27 janvier. Mais ils nous ont menés en bateau. » Architecte, plombier, brasseur ou encore société de nettoyage, le couple a laissé des ardoises, avant que le pot aux roses soit découvert.
Cette méthode, le couple semble l’avoir rodé durant de nombreuses années. Ils étaient déjà connus dans la Cité du Vase pour avoir tenu, bien avant la reprise du café de la Paix, un magasin de jeux vidéo, rue de la Buerie. Un jour, le magasin avait été fermé pour des vacances… Et n’avait jamais rouvert. Après avoir eu une affaire dans l’Oise, où ils avaient été condamnés pour délit de banqueroute, ils étaient revenus à Soissons pour le café de la Paix.
Ils se sont établis ensuite dans le Var, où ils sont domiciliés officiellement aujourd’hui. À noter que des poursuites sont engagées contre eux dans ce département. « Tant qu’ils ne seront pas sous les verrous, ils ne s’arrêteront pas », commente le procureur de la République de Soissons Jean-Baptiste Bladier.
Néanmoins, ils résidaient ces dernières semaines dans l’hôtel sarthois. Depuis la condamnation, les époux se sont apparemment volatilisés…

http://www.lunion.presse.fr/region/le-couple-d-escrocs-se-preparait-a-sevir-a-nouveau-ia3b26n287004

Lée (64) : ils chutent d'un échafaudage de 4 mètres de haut

Deux hommes de 42 et 47 ans ont été sérieusement blessés mercredi matin, vers 11 heures, alors qu'ils travaillaient sur un chantier à Lée, avenue du Bedat.
Installés sur un échafaudage à quatre mètres de hauteur, les deux hommes qui effectuaient des travaux sur une toiture ont chuté pour une raison inconnue.
Ils ont été transportés vers l'hôpital de Pau par des véhicules médicalisés. Le premier souffrirait d'une fracture du coude et d'une plaie à la tête. Le second d'une blessure au crâne.
Le parquet de Pau a ouvert une enquête pour connaître les circonstances exactes qui ont conduit à ce double accident de travail.

http://www.sudouest.fr/2014/01/23/faits-divers-1438423-4584.php

Ain. Pirajoux: un homme gravement blessé dans un accident de bûcheronnage

Mercredi vers 15h30, dans le pré d’une exploitation agricole, au lieu dit les Vernoux, un homme de 60 ans a été victime d’un accident de bûcheronnage.

Il a été découvert gisant au sol, sous les branches d’un arbre qui venait d’être coupé et amarré avec un câble à son tracteur. Après avoir été dégagé par les pompiers, il a été évacué par hélicoptère vers l’hôpital Édouard Herriot de Lyon.

http://www.leprogres.fr/actualite/2014/01/23/pirajoux-un-homme-gravement-blesse-dans-un-accident-de-bucheronnage

Mobilier saccagé, crise à l’hôpital, statut de Première dame… les dernières révélations sur Valérie Trierweiler

Closer a décidé d’avancer d’une journée la parution de son édition hebdomadaire et annonce donc ce jeudi que Valérie Trierweiler ne compte pas s’effacer, après les révélations sur la liaison entre son compagnon François Hollande et l’actrice Julie Gayet.
Le magazine explique ainsi que la journaliste est « prête à pardonner à l'homme qui partage sa vie depuis 10 ans » et qu’elle ne souhaite pas « renoncer à son statut de first lady ». Même si le Président de la République laisse pour l’instant planer le doute sur l’avenir de son couple, Valérie Trierweiler serait bien décidée, selon Closer, à réintégrer « l’aile Madame » de l’Elysée et à accompagner le chef de l’Etat chez les Obama le 11 février prochain.

"C'est beaucoup pour une seule femme"

L’hebdomadaire people revient également sur la violente dispute qui aurait eu lieu entre Hollande et Trierweiler au moment des aveux. La femme bafouée aurait, selon les rumeurs, saccagé pour trois millions d’euros de mobilier dans le bureau de son compagnon. Une information démentie par le Mobilier national et les proches de Valérie Trierweiler. Son directeur de cabinet, Patrice Biancone, a d’ailleurs confié au Lab d’Europe 1 : « Je démens tout ce qui est dit. Selon certains, elle a tenté de se suicider, et pendant son hospitalisation un millionnaire mettait à sa disposition des gardes du corps pour la surveiller. N'importe quoi ! Aujourd'hui, on dit qu'elle aurait tout cassé. Ce n'est pas possible. A un moment il faut arrêter. C'est beaucoup pour une seule femme en position, aujourd'hui, de fragilité ».

Valérie qui pleure, Julie qui rit

Closer évoque justement la fragilité de Valérie Trierweiler et parle d’une « crise » face à François Hollande lors de son séjour à l’hôpital. Alors qu’elle aurait préféré rentrer directement à l’Elysée, la journaliste aurait été contrainte de se reposer à la résidence de la Lanterne, « sous contrôle ». Car la compagne du Président ne ferait pas l’unanimité chez les proches du chef de l’Etat, certains la décrivant volontiers comme ingérable.
De son côté, Julie Gayet, qui se fait plutôt discrète depuis la mise en lumière de sa relation avec François Hollande, n’aurait pas modifié ses habitudes, organisant même une grande fête entre amis, chez elle, le 18 janvier dernier. Toujours d’après Closer, la famille de la comédienne, qui a déjà rencontré le Président, serait ravie de ne plus avoir à dissimuler la vérité. En attendant la véritable mise au point de François Hollande…

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/23/1801524-mobilier-saccage-crise-hopital-statut-premiere-dame-dernieres-revelations-valerie.html

mercredi 22 janvier 2014

Gers : contrôlé à 160km/h et positif au cannabis

Série en cours dans le Gers. Ce mercredi matin, un jeune maçon était contrôlé à 130 km/h et positif au cannabis.
Mais hier mardi  à 21 heures, un homme de 20 ans, habitant à Fleurance, a été contrôlé par les motards de la gendarmerie d'Auch roulant à 160km/heure au lieu de 80km/h puisqu'il est jeune conducteur, sur la RN21 au niveau de la commune de Sainte-Christie.
Le dépistage salivaire confirmait qu'il avait consommé du cannabis. Son permis lui a été immédiatement retiré.
Ce comportement n'a rien d'anodin puisque les chiffres de la sécurité routière gersoises démontrent qu'en 2013, dans un accident mortel sur trois, le conducteur avait un taux d'alcoolémie supérieur au taux légal ou était sous l'empire de stupéfiants, ou d'alcool et de stupéfiants simultanément.
En 2013, douze personnes ont été tuées dans un accident de la route sur les routes du Gers.

http://www.sudouest.fr/2014/01/22/gers-controle-a-160km-h-et-positif-au-cannabis-1437649-2277.php

Rodez. Marc Salacruch «massacré, traité comme un chien»

Les débats ont porté, hier, sur le récit des faits ayant entraîné la mort de Marc Salacruch, le 6 avril 2012. Les deux accusés, Cédric Landel et Jérôme Legrand, ont eu bien du mal à revenir sur cette atroce soirée. Plusieurs discordances ont été mises en lumière et des zones d’ombre subsistent dans cette affaire. Qui a donné le premier coup ? Pourquoi la porte de la salle de bain est-elle «défoncée» ? La chute de la victime dans l’escalier ? La bagarre a-t-elle duré 3, 5 ou 20 minutes ?
Le médecin légiste, en visioconférence, rappelle que la victime est décédée, peu après son arrivée aux urgences de Rodez, à 23 h 15. Elle souffrait de multiples traumatismes cranio facial, thoracique et abdominal. «On ne peut pas formellement négliger la chute dans l’escalier pour autant elle ne peut pas expliquer l’ensemble des traumatismes, notamment sur le visage et le crâne».
Les faits se sont déroulés en plusieurs étapes. D’abord, dans l’appartement de Jérôme Legrand qui a vu Cédric Landel mettre un coup de poing à Marc Salacruch, pour un motif futile. De là est parti un déferlement de violence contre la victime. Cédric Landel le frappe avec une planche à découper ou encore à coups de pied, avec ses chaussures de sécurité. «Je ne me suis pas arrêté lorsque j’ai entendu ses côtes craquées». Jérôme Legrand intervient. «Je veux les séparer, je veux qu’ils quittent l’appartement». Ce dernier reconnaît avoir donné «quelques claques et coups de poing» à la victime.
Vient ensuite l’épisode de «l’escalier», les accusés disent avoir entendu chuter Marc Salacruch. Ils le retrouvent bloqué contre la porte d’entrée. Les deux hommes décident de le déposer à l’extérieur de l’immeuble, sur la chaussée. Cédric Landel lui met alors, «Un dernier coup de pied pédagogique, à l’ancienne», ironise le président de l’audience Régis Cayrol. «Votre désir ce soir-là est de le massacrer. Vous le traitez comme un chien, comme un animal. Du sang sortait de sa bouche, il vous disait d’arrêter», ajoute l’avocat général, Cherif Chabbi, après avoir montré la photo de la victime, «un visage noir, tuméfié». Son ex-compagne, la mère de son fils ne l’a d’ailleurs pas tout de suite reconnu lors de l’identification du corps.
La police a reçu un appel d’un cafetier ruthénois, à 21 h 55. Elle découvre au numéro 22, de la rue de Bonald, un homme au sol. Cédric Landel et Jérôme Legrand ont enlevé leur tee-shirt ensanglanté, avant d’être amenés au commissariat. «Les deux hommes sont connus pour leur intempérance et leur violence quand ils ont bu. Nous avons constaté des débris de vaisselle, des cheveux à l’extérieur, des traînées de sang, des flaques de sang, sur les murs, dans l’escalier, sur la porte de l’immeuble, dans l’appartement», confie le commandant de police.
L’ensemble des témoins s’est accordé à dire que Marc Salacruch n’était pas un «bagarreur», mais une personne «calme». «Il ne s’agit pas d’une bagarre de bar. Les coups n’ont pas été échangés. La victime subit une scène de torture, elle devient une poupée de chiffon. Nous ne savons pas pourquoi cet homme est mort, les accusés enivrés par l’alcool puis par le sang de leur victime, n’ont apporté aucune raison. Nous sommes à la frontière de l’homicide volontaire», conclut François-Xavier Berger, l’avocat du frère de Marc Salacruch, lors de la plaidoirie des parties civiles.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/22/1800340-rodez-marco-massacre-traite-comme-un-chien.html

Aude : un quadragénaire découvert mort dans son lit à Mirepeisset

Des voisins s'étaient inquiétés de ne plus croiser cet habitué du village.
Alarmés de ne plus voir un habitué du village, qu’ils croisaient régulièrement dans les ruelles, des employés communaux de Mirepeisset se sont rendus, lundi, à son domicile, place du Moulin-à-Vent. Personne ne répondant aux sollicitations des agents de la commune, la mairie a, alors, alerté les pompiers. Dans l’habitation, les secours ont découvert le corps sans vie de son occupant, un homme âgé de 47 ans, qui gisait sur son lit. Isolé, celui-ci n’avait pas de famille proche.
Mort naturelle

Un médecin légiste, requis par le parquet de Narbonne, a établi que le décès était d’origine naturelle, la plaie dans le dos s’étant avérée être due à une escarre.

http://www.midilibre.fr/2014/01/21/mirepeisset,811484.php

mardi 21 janvier 2014

Calais : des milliers de litres d'alcool volés

Les individus entretenaient visiblement une petite passion pour la bière. Sept hommes ont été interpellés et placés en garde à vue lundi soir, a indiqué mardi le parquet de Boulogne-sur-Mer. Ils sont soupçonnés d'avoir volé des milliers de litres d'alcool dans l'entrepôt d'un grossiste à Coquelles, près de Calais, dans le Pas-de-Calais. Ils pourraient donc être poursuivis pour "vol aggravé" en réunion, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Des milliers de litres de bière. Les gardes à vue devaient être prolongées de 24 heures à compter de mardi soir. Les enquêteurs les soupçonnent d'avoir volé des milliers de litres d'alcool. Selon RTL, il s'agit de milliers de litres de bière.
Deux personnes connues des services de police. Deux des suspects sont originaires de Calais et connus des services judiciaires. Les cinq autres sont étrangers et inconnus de la justice française : deux Irlandais, un Polonais, un Britannique et un Lituanien. Le commissariat de Calais est chargé de l'enquête.
 

Lot-et-Garonne : un père et son fils siphonnent 400 litres de carburant

Ils s'apprêtaient à repartir avec 400 litres de carburant, après avoir siphonné les réservoirs de trois camions, dans la nuit de dimanche à lundi. Un père et son fils, de 48 et 23 ans, domiciliés à Miramont-de-Guyenne, ont été pris la main dans le cambouis, vers 1 heure du matin, à l'entreprise Père Frères de Gaujac. Les gendarmes ont, en prime, trouvé une batterie volée dans leur véhicule, provenant de l'un des camions. Les deux hommes étaient toujours en garde à vue hier.

http://www.sudouest.fr/2014/01/21/lot-et-garonne-un-pere-et-son-fils-siphonnent-400-litres-de-carburant-1436487-7.php

Haute-Saône : braquage à main armée dans un bar-tabac à Vesoul

Un braquage à main armé a eu lieu, lundi soir, dans un bar-tabac de Vesoul, rue Aristide-Briand.

Un braquage à main armé a eu lieu, lundi soir, dans un bar-tabac de Vesoul, rue Aristide-Briand. Vers 19 h un homme s'est présenté avec une arme de poing puis a braqué la femme qui tenait la caisse. Le proprietaire de l'établissement est alors intervenu et a maitrisé le braqueur. L'individu a été placé en garde à vue. L'enquête est en cours.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/21/haute-saone-braquage-a-main-armee-hier-dans-un-bar-a-vesoul

Tribunal d'Albi : «Notre institution prend l'eau»

C’est par un constat alarmant sur le manque de moyens qu’a débuté hier matin l’audience solennelle de rentrée du Tribunal de grande instance d’Albi. «En 2013, 1200 procédures n’ont pas pu être enregistrées faute d’effectifs suffisants. Notre institution prend l’eau», a estimé Claude Derens, le procureur de la République. Même constat du côté de la présidente, Joëlle Munier, sur la surcharge de travail et notamment pour le juge des enfants. «En deux ans, le nombre de dossiers d’assistance éducative a augmenté de 45%
[passant de 228 dossiers en corurs en 2011 à 418 l’an dernier] .» C’est l’une des conséquences de l’explosion démographique dans le Tarn. Néanmoins, le TGI a terminé plus de 2900 affaires civiles l’an dernier, soit 3% de plus qu’en 2012. A noter que 39% de ces affaires relèvent de contentieux familiaux. Autre motif de satisfaction pour le procureur, le lancement réussi d’un GLTD (groupe local de traitement de la délinquance) dans le Tarn pour gérer les crises urbaines. «En 2013, nous avons pris 78 mesures et seules cinq personnes suivies en 2012 ont à nouveau fait parler d’elles l’an dernier».Pour accélérer les procédures parfois jugées trop lentes par les justiciables, la présidente en poste à Albi depuis le mois de novembre, veut renforcer les audiences de dépôt ( une procédure qui permet de traiter plus vite des affaires simples). Par ailleurs, le tribunal veut mettre l’accent sur la collégialité, autrement dit le traitement d’une affaire par plusieurs juges.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/21/1799606-notre-institution-prend-l-eau.html

Rodez. Des accusés «étonnés» et dépassés par leur geste

Jusqu’à mercredi, Cédric Landel et Jérôme Legrand comparaissent devant la cour d’assises, pour des coups portés volontairement et des violences commises ayant entraîné la mort de Marc Salacruch, sans intention de la donner, le 6 avril 2012, à Rodez.
Cédric Landel, 28 ans, et Jérôme Legrand, 43 ans se connaissaient depuis seulement 6 mois. Le 6 avril 2012, ils se retrouvent avec Marc Salacruch dans l’appartement de Jérôme Legrand. Pour des motifs futiles, une bagarre d’une violence inouïe éclate, dans la soirée, entre les trois hommes ivres, à Rodez, rue de Bonald. Souffrant de plusieurs traumatismes, facial, thoracique, abdominal, Marc Salacruch, décédera à 23 h 15, après avoir été pris en charge par les professionnels de santé.
Ce soir-là, le sang était partout, dans l’appartement, dans la cage d’escalier, dans la rue, tout comme l’alcool qui avait coulé à flots depuis la fin d’après-midi. Si Cédric Landel reconnaît s’être disputé puis avoir frappé la victime, de son côté, Jérôme Legrand indique qu’il a voulu séparés les deux hommes, qu’il a relevé Marc Salacruch puis l’a déposé dehors.

Deux hommes violents et alcooliques

Aujourd’hui encore, les accusés «s’étonnent» de ce dramatique dénouement. L’examen des personnalités a mis en exergue deux profils rongés par les mêmes démons, l’alcool et la violence, qu’ils ont côtoyé dès leur adolescence.
À plusieurs reprises, qualifié d’«écorché vif» par les témoins, Cédric Landel perd sa mère à l’âge de 15 ans, un traumatisme qui a «chamboulé sa vie». Son père, alcoolique et violent, lui rend la vie dure, lui prend son argent et l’amène dans des «maisons closes». Baladé de foyers en familles d’accueils, d’une école à une autre. «Je n’avais pas de repère, je ne voulais pas reproduire ce schéma mais j’ai chuté. Je n’avais que des copains qui buvaient. Nous avons gâché trois vies».
Père de deux enfants, Jérôme Legrand a connu sa première fracture à l’âge de 12 ans, lorsque ses parents divorcent. Les relations avec son père, lui aussi alcoolique, sont compliquées, ils se battent régulièrement. À l’âge de 17 ans, il part faire son service militaire et poursuit l’expérience en Nouvelle Calédonie, où il écopera d’un an d’emprisonnement pour avoir volé un chéquier à un collègue. Son retour en France est chaotique, conflit avec sa première compagne, échec de son entreprise et «des beuveries. L’alcool a tout brisé dans ma vie».

Ils encourent 15 ans de réclusion criminelle

Hier, les témoins ont défilé à la barre décrivant des hommes travailleurs, mi ange et mi démon, lorsqu’ils consommaient. «Malades alcooliques, ils ont tous les deux eu une enfance déplorable, évoluant dans un contexte de violence», conclura l’enquêtrice de personnalité.
Dépassés par la tournure tragique de l’événement du 6 avril 2012, Cédric Landel et celui qu’il qualifiait comme son «grand frère», Jérôme Legrand encourent 15 ans de réclusion criminelle.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/21/1799059-des-accuses-etonnes-et-depasses-par-leur-geste.html