Un jeune de 19 ans est selon toute probabilité mort noyé hier dans le Rhône, près de Lyon, en tentant de secourir sa cousine, dans une zone interdite à la baignade, selon les pompiers, qui ont cessé aujourd'hui leurs recherches dans le fleuve. "Nous avons procédé à de nouvelles recherches. On n'a pas retrouvé le corps", ont précisé les pompiers. La cousine de la victime a pour sa part réussi à regagner seule la berge.
La baignade n'est pas autorisée dans cette zone proche du parc de la Feyssine, à Villeurbanne, banlieue de Lyon. "On ne peut pas mettre des barrières tout le long" du fleuve, a fait valoir un policier municipal, interrogé par France 3 Rhône-Alpes lors d'une patrouille sur ces berges pour rappeler aux candidats à la baignade la dangerosité du fleuve.
En juin, un homme de 34 ans, en état d'ivresse, s'était noyé en se jetant dans la Saône en plein centre de Lyon. Les recherches pour tenter de retrouver son corps étaient restées vaines.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/31/97001-20120731FILWWW00592-un-jeune-de-19-ans-se-noie-dans-le-rhone.php
Les articles de la presse internet les plus lus ou les plus commentés ici rassemblés pour vous.....la revue de presse des faits divers d'un seul coup d'oeil... la presse de France pour vous faire aimer la presse. Les articles publié sont une invitation à aller consulter les journaux....
mardi 31 juillet 2012
Un SDF retrouvé sans vie dans un square
Si durant l'hiver, les conditions de vie des personnes sans domicile fixe attirent plus l'attention, les décès dus au froid étant très fréquents, ces hommes et femmes sont également victimes de leurs conditions de vie durant les autres saisons. Pour preuve, cet homme découvert sans vie, jeudi dernier, aux alentours de 22 h 40, dans un petit square situé à l'angle du boulevard Robespierre et de la rue de Bourgogne, proche de la place Luton.
« Des gens l'avaient croisé le jour même et pensaient que c'était quelqu'un qui s'était échappé d'un hôpital puisqu'il était en pyjama et portait, en guise de chaussures, des sortes de chiffons enroulés à ses pieds. D'autres voisins ont aperçu les secours recouvrant l'homme d'un drap blanc lors de leur intervention », soulignait une habitante du quartier.
C'est une ancienne collègue de travail venant régulièrement à sa rencontre qui a averti les secours. Arrivés sur place, police et pompiers n'ont pu que constater la mort de cet homme de 57 ans.
L'homme ne présentant aucune trace suspecte, l'examen médical a conclu à une mort naturelle
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-sdf-retrouve-sans-vie-dans-un-square
« Des gens l'avaient croisé le jour même et pensaient que c'était quelqu'un qui s'était échappé d'un hôpital puisqu'il était en pyjama et portait, en guise de chaussures, des sortes de chiffons enroulés à ses pieds. D'autres voisins ont aperçu les secours recouvrant l'homme d'un drap blanc lors de leur intervention », soulignait une habitante du quartier.
C'est une ancienne collègue de travail venant régulièrement à sa rencontre qui a averti les secours. Arrivés sur place, police et pompiers n'ont pu que constater la mort de cet homme de 57 ans.
L'homme ne présentant aucune trace suspecte, l'examen médical a conclu à une mort naturelle
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-sdf-retrouve-sans-vie-dans-un-square
Fauchée en centre-ville, une piétonne de 81 ans succombe à ses blessures
La terrible nouvelle est tombée dimanche. Soit neuf jours après l'accident de la circulation dont Gisèle D. a été victime, en centre-ville, rue de l'Hôtel-des-Postes. Hospitalisée depuis au service réanimation de Saint-Roch, cette Niçoise de 81 ans a fini par succomber à ses blessures.
Le drame était survenu aux abords immédiats de l'hôpital, vendredi 20 juillet, à 22 h 10. L'octogénaire traversait la rue de l'Hôtel-des-Postes, à hauteur de la rue Delille, en direction de la Trésorerie générale. Elle se trouvait sur un passage protégé quand un Renault Kangoo l'a percutée. Le conducteur de l'utilitaire, un Niçois de 19 ans, a tenté de freiner à sa vue. Trop tard pour éviter le choc.
Victime de multiples fractures, la piétonne a été aussitôt évacuée vers l'hôpital voisin et admise en réanimation. Au regard de son grand âge, ses blessures laissaient craindre le pire. Une issue fatale hélas survenue avant-hier.
http://www.nicematin.com/nice/fauchee-en-centre-ville-une-pietonne-de-81-ans-succombe-a-ses-blessures.948844.html
Le drame était survenu aux abords immédiats de l'hôpital, vendredi 20 juillet, à 22 h 10. L'octogénaire traversait la rue de l'Hôtel-des-Postes, à hauteur de la rue Delille, en direction de la Trésorerie générale. Elle se trouvait sur un passage protégé quand un Renault Kangoo l'a percutée. Le conducteur de l'utilitaire, un Niçois de 19 ans, a tenté de freiner à sa vue. Trop tard pour éviter le choc.
Victime de multiples fractures, la piétonne a été aussitôt évacuée vers l'hôpital voisin et admise en réanimation. Au regard de son grand âge, ses blessures laissaient craindre le pire. Une issue fatale hélas survenue avant-hier.
http://www.nicematin.com/nice/fauchee-en-centre-ville-une-pietonne-de-81-ans-succombe-a-ses-blessures.948844.html
Un gendarme blessé à la jambe d'un coup de hache
Un gendarme de la brigade de Saint-Gilles (Gard) a été blessé à la jambe d'un coup de hache en tentant d'interpeller, hier soir , un individu près de Génerac (Gard). La patrouille, composée de deux militaires, avait été appelée, vers 21 h, à la suite d'un conflit de voisinage.
Une dizaine de points de suture
A leur arrivée sur place, un individu prend la fuite en voiture. Il est prit en chasse par les gendarmes qui repèrent la voiture du fuyard, engagée sur un chemin, et ,en train de faire demi-tour. Le malfaiteur fonce sur les gendarmes, qui se trouvent à pied à ce moment là. L'un d'eux est obligé de sauter pour éviter la véhicule qui finit par s'arrêter.
Soudain, l'individu sort une hache à la main et porte un coup à la jambe gauche d'un des gendarmes, puis prend la fuite. Le malfaiteur a, finalement, été interpellé avec le concours de la police de Nîmes. Le militaire s'en tire avec une blessure qui a nécessité une dizaine de points de suture.
http://www.midilibre.fr/2012/07/31/un-gendarme-blesse-a-la-jambe-d-un-coup-de-hache,541905.php
Une dizaine de points de suture
A leur arrivée sur place, un individu prend la fuite en voiture. Il est prit en chasse par les gendarmes qui repèrent la voiture du fuyard, engagée sur un chemin, et ,en train de faire demi-tour. Le malfaiteur fonce sur les gendarmes, qui se trouvent à pied à ce moment là. L'un d'eux est obligé de sauter pour éviter la véhicule qui finit par s'arrêter.
Soudain, l'individu sort une hache à la main et porte un coup à la jambe gauche d'un des gendarmes, puis prend la fuite. Le malfaiteur a, finalement, été interpellé avec le concours de la police de Nîmes. Le militaire s'en tire avec une blessure qui a nécessité une dizaine de points de suture.
http://www.midilibre.fr/2012/07/31/un-gendarme-blesse-a-la-jambe-d-un-coup-de-hache,541905.php
Une dizaine d'individus encerclent les policiers
Dimanche matin, vers 7 heures, un groupe d'une dizaine d'individus dans lequel il y avait des majeurs et des mineurs dont quelques-uns étaient alcoolisées s'en est pris à une patrouille de police, place Crussy à Sedan.
Comme le groupe vociférait sur la voie publique, les riverains ont alerté la police pour mettre un terme aux tapages.
Profitant de leur supériorité numérique, les individus ont encerclé les deux fonctionnaires et ils se sont mis à les outrager tout en essayant de les molester.
Des policiers qui ont dû jouer du coude pour se sortir de se guet-apens et appeler en renfort des collègues du commissariat de Charleville-Mézières.
À l'arrivée des renforts, les individus ont détalé comme des lapins. En revanche, les fonctionnaires ont réussi à interpeller le plus virulent d'entre eux. Un Sedanais âgé de 34 ans, connu des services de police, qui a été placé en garde à vue pour outrages, menaces et rébellion envers des agents de la force publique. Sur instruction du magistrat de permanence, le belligérant a reçu d'un officier de police judiciaire une convocation à se rendre au tribunal au mois de novembre pour faire l'objet d'un jugement.
Dans cette affaire, la force est restée à la loi et le tapage ayant cessé, les habitants résident aux alentours de la place Crussy ont pu continuer à profiter de leur repos dominical en toute quiétude.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-dizaine-dindividus-encerclent-les-policiers
Comme le groupe vociférait sur la voie publique, les riverains ont alerté la police pour mettre un terme aux tapages.
Profitant de leur supériorité numérique, les individus ont encerclé les deux fonctionnaires et ils se sont mis à les outrager tout en essayant de les molester.
Des policiers qui ont dû jouer du coude pour se sortir de se guet-apens et appeler en renfort des collègues du commissariat de Charleville-Mézières.
À l'arrivée des renforts, les individus ont détalé comme des lapins. En revanche, les fonctionnaires ont réussi à interpeller le plus virulent d'entre eux. Un Sedanais âgé de 34 ans, connu des services de police, qui a été placé en garde à vue pour outrages, menaces et rébellion envers des agents de la force publique. Sur instruction du magistrat de permanence, le belligérant a reçu d'un officier de police judiciaire une convocation à se rendre au tribunal au mois de novembre pour faire l'objet d'un jugement.
Dans cette affaire, la force est restée à la loi et le tapage ayant cessé, les habitants résident aux alentours de la place Crussy ont pu continuer à profiter de leur repos dominical en toute quiétude.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-dizaine-dindividus-encerclent-les-policiers
Deux frères en viennent aux mains
Samedi soir, il y a eu du grabuge dans une pizzeria du boulevard Gambetta. Il était aux environs de 20 heures quand le frère du gérant du restaurant est arrivé visiblement remonté. C'est pour une histoire d'argent que la température est montée. L'homme a cassé des tables et des chaises qui se trouvaient en terrasse, avant d'avoir une explication musclée avec son frère. L'auteur des faits a, en outre, proféré des menaces.
Si personne n'a été blessé dans l'altercation, l'individu a été interpellé peu avant 21 heures et placé en garde à vue. Devant les gendarmes de Chauny, il s'est expliqué sur son comportement violent et est resté jusqu'à hier 17 heures au sein de la brigade. Des investigations complémentaires vont se poursuivre afin que la justice prenne une décision en ce qui concerne les suites à donner à cette affaire
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/deux-freres-en-viennent-aux-mains
Si personne n'a été blessé dans l'altercation, l'individu a été interpellé peu avant 21 heures et placé en garde à vue. Devant les gendarmes de Chauny, il s'est expliqué sur son comportement violent et est resté jusqu'à hier 17 heures au sein de la brigade. Des investigations complémentaires vont se poursuivre afin que la justice prenne une décision en ce qui concerne les suites à donner à cette affaire
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/deux-freres-en-viennent-aux-mains
Trenet/succession: 2 mandats d'arrêt
La justice a émis des mandats d'arrêt internationaux contre deux responsables d'une société danoise, soupçonnés d'avoir escroqué l'héritier désigné de Charles Trenet, Georges El Assidi, a-t-on appris aujourd'hui de source proche du dossier. Emis en juin par un juge d'instruction du pôle financier de Paris, ces mandats visent le Français Maurice Khardine et l'avocat danois Johan Schütler, respectivement dirigeant de fait et président de la société Nest, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.
Georges El Assidi, ancien secrétaire particulier et ami intime du "Fou chantant" jusqu'à sa mort en 2001 à 87 ans, accuse les deux hommes de l'avoir escroqué lorsqu'il a voulu leur confier la gestion de son patrimoine en 2006. Il leur aurait alors confié les maisons de Trenet à Antibes (Alpes-Maritimes) et à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhônes) et la gestion de ses droits d'auteur, en plus de quelques meubles et oeuvres d'art, pour environ 4,5 millions d'euros, une somme dont il affirme n'avoir rien touché.
Selon la source proche du dossier, le mandat d'arrêt, émis parce que les suspects ne se sont pas présentés aux convocations du juge parisien, cite également comme victimes les éditions Raoul Breton, qui se sont portées partie civile, et aussi la Sacem, qui elle ne s'est pas portée partie civile.
Georges El Assidi, 52 ans, affirme vivre aujourd'hui du RSA dans le Val-de-Marne. En septembre 2011, le tribunal de grande instance de Créteil a débouté Wulfran et Lucienne Trenet, neveu et demi-soeur du chanteur, qui soutenaient que le testament ayant fait de l'ex-secrétaire personnel du "Fou chantant" son seul héritier était entaché de fraudes.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00323-trenetsuccession-2-mandats-d-arret.php
Georges El Assidi, ancien secrétaire particulier et ami intime du "Fou chantant" jusqu'à sa mort en 2001 à 87 ans, accuse les deux hommes de l'avoir escroqué lorsqu'il a voulu leur confier la gestion de son patrimoine en 2006. Il leur aurait alors confié les maisons de Trenet à Antibes (Alpes-Maritimes) et à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhônes) et la gestion de ses droits d'auteur, en plus de quelques meubles et oeuvres d'art, pour environ 4,5 millions d'euros, une somme dont il affirme n'avoir rien touché.
Selon la source proche du dossier, le mandat d'arrêt, émis parce que les suspects ne se sont pas présentés aux convocations du juge parisien, cite également comme victimes les éditions Raoul Breton, qui se sont portées partie civile, et aussi la Sacem, qui elle ne s'est pas portée partie civile.
Georges El Assidi, 52 ans, affirme vivre aujourd'hui du RSA dans le Val-de-Marne. En septembre 2011, le tribunal de grande instance de Créteil a débouté Wulfran et Lucienne Trenet, neveu et demi-soeur du chanteur, qui soutenaient que le testament ayant fait de l'ex-secrétaire personnel du "Fou chantant" son seul héritier était entaché de fraudes.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00323-trenetsuccession-2-mandats-d-arret.php
Bordeaux : un SDF roué de coups
Ils se connaissent et n'avaient jusqu'alors eu que des mots, certains soirs alcoolisés. Mais il y a quelques jours c'est une véritable expédition punitive qui a été menée par deux sans domicile fixe contre un troisième. Tous trois logeaient depuis plusieurs mois dans une cabane qu'ils avaient aménagée sur les rives du lac, à Bordeaux. Ils menaient une vie plutôt tranquille dans le quartier et ne faisaient guère parler d'eux. Pour une raison encore inexpliquée, l'un d'entre eux, natif de Villeneuve-Saint-Georges (94) et âgé de 41 ans a voulu expulser les deux autres. S'ils ne partaient pas, il menaçait de brûler la cabane. La vie en communauté semblait de plus en plus difficile mais ces derniers, des Girondins de 31 et 23 ans, n'ont pas voulu quitter les lieux. Le quadragénaire a donc mis ses menaces à exécution. À l'aide d'un briquet, il a incendié un matelas et une couette. Les flammes se sont vite propagées à la cabane qui a été en partie détruite.
Les agresseurs écroués
Les deux SDF ont alors voulu se venger. Ils ont décidé de lui donner une leçon. Pris à partie, il a tenté de se défendre mais les coups de pied et de poing ont plu avec une violence inouïe. Les deux hommes se sont acharnés. Frappé au visage avec une chaise, le quadragénaire a été abandonné, agonisant. Secouru, il a été hospitalisé au CHU où les médecins ont diagnostiqué une ITT provisoire de 21 jours. Opéré, il a dû se faire poser deux plaques de métal afin de reconstruire son visage marqué par la violence des coups. Les policiers de la brigade de Sûreté urbaine du commissariat de Mérignac, chargés de l'enquête, ont rapidement recueilli des éléments qui les ont conduits vers le plus jeune des SDF. Interpellé, il a été placé en garde à vue. Le lendemain, son compère d'infortune poussait la porte du commissariat, et se présentait aux policiers pour raconter l'agression. Ils reconnaissaient les faits, expliquant que la victime avait eu de la chance de ne pas finir dans le lac. Ils indiquaient également avoir volé un groupe électrogène.
Déférés au parquet, les deux agresseurs ont été écroués et placés en détention provisoire au centre pénitentiaire de Gradignan. La victime, sortie de l'hôpital, a été auditionnée par les policiers et a avoué avoir mis le feu parce qu'il ne supportait plus ses deux compagnons.
http://www.sudouest.fr/2012/07/30/un-sdf-roue-de-coups-782419-2780.php
Les agresseurs écroués
Les deux SDF ont alors voulu se venger. Ils ont décidé de lui donner une leçon. Pris à partie, il a tenté de se défendre mais les coups de pied et de poing ont plu avec une violence inouïe. Les deux hommes se sont acharnés. Frappé au visage avec une chaise, le quadragénaire a été abandonné, agonisant. Secouru, il a été hospitalisé au CHU où les médecins ont diagnostiqué une ITT provisoire de 21 jours. Opéré, il a dû se faire poser deux plaques de métal afin de reconstruire son visage marqué par la violence des coups. Les policiers de la brigade de Sûreté urbaine du commissariat de Mérignac, chargés de l'enquête, ont rapidement recueilli des éléments qui les ont conduits vers le plus jeune des SDF. Interpellé, il a été placé en garde à vue. Le lendemain, son compère d'infortune poussait la porte du commissariat, et se présentait aux policiers pour raconter l'agression. Ils reconnaissaient les faits, expliquant que la victime avait eu de la chance de ne pas finir dans le lac. Ils indiquaient également avoir volé un groupe électrogène.
Déférés au parquet, les deux agresseurs ont été écroués et placés en détention provisoire au centre pénitentiaire de Gradignan. La victime, sortie de l'hôpital, a été auditionnée par les policiers et a avoué avoir mis le feu parce qu'il ne supportait plus ses deux compagnons.
http://www.sudouest.fr/2012/07/30/un-sdf-roue-de-coups-782419-2780.php
lundi 30 juillet 2012
Paris: un arsenal saisi chez un retraité
Un impressionnant arsenal de 70 armes en état de fonctionnement a été découvert aujourd'hui dans l'appartement parisien d'un septuagénaire qui se présente comme un collectionneur, a annoncé le porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), Franck Carabin.
Vers 8 heures les policiers de la DSPAP de la préfecture de police (PP) se sont rendus dans cet appartement de la rue Pétion, dans le XIème arrondissement de Paris, pour saisir cinq armes que détenait légalement cet homme de 72 ans.
Cette intervention a été motivée par le fait qu'il ne jouirait plus de toutes ses facultés mentales, a précisé Franck Carabin.
Mais, à l'intérieur, les fonctionnaires sont tombés sur un impressionnant arsenal de quelque 70 armes, dont 42 armes d'épaule et 18 armes de poings. Parmi elles, des mitraillettes, des fusils d'assaut de type Famas, des kalachnikovs...
Autant d'armes en état de fonctionnement car non neutralisées, a précisé Franck Carabin, qui a expliqué que la DSPAP effectuait régulièrement des contrôles sur la détention d'armes.
En début de soirée, les policiers n'avaient pas terminé l'inventaire de l'arsenal. Le septuagénaire a été placé en garde à vue au 2e district de police judiciaire (DPJ) de Paris, où il devra s'expliquer notamment sur l'origine de ces armes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00503-paris-un-arsenal-saisi-chez-un-retraite.php
Vers 8 heures les policiers de la DSPAP de la préfecture de police (PP) se sont rendus dans cet appartement de la rue Pétion, dans le XIème arrondissement de Paris, pour saisir cinq armes que détenait légalement cet homme de 72 ans.
Cette intervention a été motivée par le fait qu'il ne jouirait plus de toutes ses facultés mentales, a précisé Franck Carabin.
Mais, à l'intérieur, les fonctionnaires sont tombés sur un impressionnant arsenal de quelque 70 armes, dont 42 armes d'épaule et 18 armes de poings. Parmi elles, des mitraillettes, des fusils d'assaut de type Famas, des kalachnikovs...
Autant d'armes en état de fonctionnement car non neutralisées, a précisé Franck Carabin, qui a expliqué que la DSPAP effectuait régulièrement des contrôles sur la détention d'armes.
En début de soirée, les policiers n'avaient pas terminé l'inventaire de l'arsenal. Le septuagénaire a été placé en garde à vue au 2e district de police judiciaire (DPJ) de Paris, où il devra s'expliquer notamment sur l'origine de ces armes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00503-paris-un-arsenal-saisi-chez-un-retraite.php
Calais: un enfant gravement brûlé lors d'un barbecue
Dimanche, vers 13h30, un garçon de 10 ans a été grièvement blessé au torse par de l'alcool utilisé pour activer un barbecue. Il a été transporté par hélicoptère à Bruxelles, au centre des grands brûlés. Sa soeur de 4 ans a été brûlée à l'épaule. Originaires de Lambersart, ces enfants participaient à un repas chez des amis.
http://www.lavoixdunord.fr/region/calais-un-enfant-gravement-brule-lors-d-un-barbecue-ia37b0n607617
http://www.lavoixdunord.fr/region/calais-un-enfant-gravement-brule-lors-d-un-barbecue-ia37b0n607617
Une fillette renversée par un 4X4
Une fillette de dix ans a été grièvement blessée après avoir été percutée, hier après-midi dans une rue de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), par un véhicule qui roulait apparemment "très vite", selon une source proche de l'enquête.
L'accident s'est produit hier à 15h20 lorsque "la gamine qui jouait a été percutée par un 4X4 qui roulait visiblement très vite", a expliqué cette source.
"On ne comprend pas comment elle a pu se trouver sur la chaussée", a-t-elle poursuivi ajoutant que son pronostic vital est engagé. Elle a été évacuée vers l'hôpital des enfants de Necker à Paris (XVe). Le conducteur dont l'alcoolémie s'est révélée négative a été placé en garde à vue. La mère en état de choc a été également transporté à l'hôpital.
Le commissariat de Saint-Denis est chargé de l'enquête.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00248-une-fillette-renversee-par-un-4x4.php
L'accident s'est produit hier à 15h20 lorsque "la gamine qui jouait a été percutée par un 4X4 qui roulait visiblement très vite", a expliqué cette source.
"On ne comprend pas comment elle a pu se trouver sur la chaussée", a-t-elle poursuivi ajoutant que son pronostic vital est engagé. Elle a été évacuée vers l'hôpital des enfants de Necker à Paris (XVe). Le conducteur dont l'alcoolémie s'est révélée négative a été placé en garde à vue. La mère en état de choc a été également transporté à l'hôpital.
Le commissariat de Saint-Denis est chargé de l'enquête.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00248-une-fillette-renversee-par-un-4x4.php
Spectaculaire accident sur la RN113
Hier après-midi, 16 h 30, un accident impressionnant impliquant trois véhicules a eu lieu sur la RN113 à hauteur de Saint-Brès alors que la circulation était déjà très dense.
Plus de peur que de mal
Le conducteur d’un minibus, un Peugeot J9 tractant un Peugeot Expert dans le sens Montpellier-Nîmes, a - pour une raison indéterminée - perdu le contrôle de son véhicule et percuté le Citroën Berlingo qui arrivait en face. Heureusement, au bilan, des dégâts matériels pour l’essentiel. Deux des trois automobilistes en cause ont été évacués à la clinique du Parc à Castelnau pour de légères blessures.
Les gendarmes de Lunel et de Castries, rapidement sur place, ont procédé aux premières constatations et régulé la circulation qui s’est trouvée complètement interrompue pendant quelque temps. Une enquête est en cours.
http://www.midilibre.fr/2012/07/29/spectaculaire-accident-sur-la-rn113,541099.php
Plus de peur que de mal
Le conducteur d’un minibus, un Peugeot J9 tractant un Peugeot Expert dans le sens Montpellier-Nîmes, a - pour une raison indéterminée - perdu le contrôle de son véhicule et percuté le Citroën Berlingo qui arrivait en face. Heureusement, au bilan, des dégâts matériels pour l’essentiel. Deux des trois automobilistes en cause ont été évacués à la clinique du Parc à Castelnau pour de légères blessures.
Les gendarmes de Lunel et de Castries, rapidement sur place, ont procédé aux premières constatations et régulé la circulation qui s’est trouvée complètement interrompue pendant quelque temps. Une enquête est en cours.
http://www.midilibre.fr/2012/07/29/spectaculaire-accident-sur-la-rn113,541099.php
Meuse : coincé entre deux murs après une chute de 5 m
«Il est conscient, il parle. Il dit juste souffrir du dos et de la cheville. » Un peu rassurés la famille et les voisins de Nicolas Tavenaux, regroupés au bord de la route, à Boinville-en-Woëvre, samedi, vers 11 h. Mais pas totalement… Depuis une heure, des pompiers sont mobilisés pour sortir cet homme de 35 ans d’une très mauvaise posture. Originaire du Bas-Rhin, il avait commencé ses vacances à Boinville, avec sa famille, dans leur maison secondaire. Son premier acte a été de réparer la toiture. En voulant prendre une tuile, il a mis un pied sur le toit du voisin, qui s’est effondré… Une chute de 5 m de haut pour se retrouver coincé entre le mur de sa maison et la cellule à grains de la ferme d’à côté. Bref, coincés entre deux murs, qui ne sont pas très larges…
Immédiatement, les pompiers se sont mobilisés : un véhicule toute utilité et une ambulance d’Etain, ainsi que la grande échelle de Verdun. Suivis de près par leurs collègues spécialisés dans ce genre d’intervention : les équipiers du Groupement Régional d’Intervention en Milieu périlleux venus de Pagny, Vigneulles et Bar-le-Duc. Leur tâche était difficile. Il fallait que l’un d’entre eux se glisse entre les deux murs, qu’il accroche un harnais à la victime et que les autres le tirent, d’en bas avec des cordes.
Quand enfin, Nicolas a pu à nouveau revoir le soleil, toutes les personnes présentes ont applaudi. Il est sorti le visage ensanglanté et a immédiatement été médicalisé par une équipe du SAMU. Avant d’être transporté au centre hospitalier de Verdun où il a été pris en charge par des médecins.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/faits-divers
Immédiatement, les pompiers se sont mobilisés : un véhicule toute utilité et une ambulance d’Etain, ainsi que la grande échelle de Verdun. Suivis de près par leurs collègues spécialisés dans ce genre d’intervention : les équipiers du Groupement Régional d’Intervention en Milieu périlleux venus de Pagny, Vigneulles et Bar-le-Duc. Leur tâche était difficile. Il fallait que l’un d’entre eux se glisse entre les deux murs, qu’il accroche un harnais à la victime et que les autres le tirent, d’en bas avec des cordes.
Le visage ensanglanté
Depuis le toit, le conseiller technique départemental du GRIMP donnait les ordres. Il fallait beaucoup de force pour sortir la victime de sa position. Les habitants du village et le maire ont alors donné un coup de main, en tirant à plusieurs sur la corde.Quand enfin, Nicolas a pu à nouveau revoir le soleil, toutes les personnes présentes ont applaudi. Il est sorti le visage ensanglanté et a immédiatement été médicalisé par une équipe du SAMU. Avant d’être transporté au centre hospitalier de Verdun où il a été pris en charge par des médecins.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/faits-divers
dimanche 29 juillet 2012
Sept policiers blessés lors d'une intervention
Le bilan est lourd. Trop lourd. Sept policiers ont été blessés par un individu recherché.
SEPT policiers blessés. C'est le lourd bilan d'une intervention musclée, survenue jeudi au domicile de l'amie d'un individu bien connu des services de police, au 3 de la rue Auguste - Walbaum, à Reims, lequel était déjà recherché pour trois extraits de jugement rendus à son encontre.
Les faits se sont produits aux alentours de 15 heures alors que plusieurs équipages de l'hôtel de police, connaissant parfaitement la virulence dont le mis en cause pouvait faire preuve en pareilles circonstances, s'étaient rendus à cette adresse à la suite d'un appel au secours.
Tout a commencé lorsque deux premiers policiers se sont présentés au domicile de sa petite amie.
Hors de lui, l'individu a en effet voulu en découdre aussitôt, frappant violemment les deux agents de l'autorité publique.
Bilan : plusieurs plaies saignantes au visage.
Mais en parvenant sur les lieux, les renforts sollicités n'ont pas eu tâche plus facile.
Refusant de se rendre avec véhémence dans l'espoir de ne pas passer l'été derrière les barreaux, l'homme, au fort gabarit de surcroît, n'a pas hésité à se mettre en garde dans le couloir de l'appartement situé au 10e étage. « Je vais vous fumer » aurait-il menacé. Pris en étau, celui-ci s'est alors jeté sur un policier afin de s'emparer de sa bombe lacrymogène. S'en est suivie une altercation au cours de laquelle la fameuse bombe, malmenée de part en part, a fini par exploser, libérant ainsi le gaz dans les lieux et incommodant cinq policiers et le mis en cause.
Affaire renvoyée
Une fonctionnaire s'est également tordu la cheville dans la cohue.
Finalement interpellé puis placé en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police, l'individu récalcitrant a été déféré vendredi au parquet de Reims afin d'être jugé devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une comparution immédiate. Les avocats de la défense et de la partie civile ont cependant sollicité un délai.
L'affaire a été renvoyée au 20 août prochain.
En attendant de répondre des faits de rébellion et violences volontaires sur agents dépositaires de l'autorité publique, le prévenu a été écroué à la maison d'arrêt de Reims afin de purger les trois condamnations d'un, deux et trois mois d'emprisonnement, dont il se trouvait sous le coup.
Les sept policiers blessés lors de l'intervention ont quant à eux été transportés au CHU de Reims après les faits.
Six d'entre eux ont bénéficié de plusieurs jours d'incapacité totale de travail.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/sept-policiers-blesses-lors-dune-intervention
SEPT policiers blessés. C'est le lourd bilan d'une intervention musclée, survenue jeudi au domicile de l'amie d'un individu bien connu des services de police, au 3 de la rue Auguste - Walbaum, à Reims, lequel était déjà recherché pour trois extraits de jugement rendus à son encontre.
Les faits se sont produits aux alentours de 15 heures alors que plusieurs équipages de l'hôtel de police, connaissant parfaitement la virulence dont le mis en cause pouvait faire preuve en pareilles circonstances, s'étaient rendus à cette adresse à la suite d'un appel au secours.
Tout a commencé lorsque deux premiers policiers se sont présentés au domicile de sa petite amie.
Hors de lui, l'individu a en effet voulu en découdre aussitôt, frappant violemment les deux agents de l'autorité publique.
Bilan : plusieurs plaies saignantes au visage.
Mais en parvenant sur les lieux, les renforts sollicités n'ont pas eu tâche plus facile.
Refusant de se rendre avec véhémence dans l'espoir de ne pas passer l'été derrière les barreaux, l'homme, au fort gabarit de surcroît, n'a pas hésité à se mettre en garde dans le couloir de l'appartement situé au 10e étage. « Je vais vous fumer » aurait-il menacé. Pris en étau, celui-ci s'est alors jeté sur un policier afin de s'emparer de sa bombe lacrymogène. S'en est suivie une altercation au cours de laquelle la fameuse bombe, malmenée de part en part, a fini par exploser, libérant ainsi le gaz dans les lieux et incommodant cinq policiers et le mis en cause.
Affaire renvoyée
Une fonctionnaire s'est également tordu la cheville dans la cohue.
Finalement interpellé puis placé en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police, l'individu récalcitrant a été déféré vendredi au parquet de Reims afin d'être jugé devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une comparution immédiate. Les avocats de la défense et de la partie civile ont cependant sollicité un délai.
L'affaire a été renvoyée au 20 août prochain.
En attendant de répondre des faits de rébellion et violences volontaires sur agents dépositaires de l'autorité publique, le prévenu a été écroué à la maison d'arrêt de Reims afin de purger les trois condamnations d'un, deux et trois mois d'emprisonnement, dont il se trouvait sous le coup.
Les sept policiers blessés lors de l'intervention ont quant à eux été transportés au CHU de Reims après les faits.
Six d'entre eux ont bénéficié de plusieurs jours d'incapacité totale de travail.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/sept-policiers-blesses-lors-dune-intervention
Meuse : la moitié d'un camping évacué ce matin
Après la mini-tornade à Nouillonpont et les inondations de rues à Romagne-les-Montfaucon, le département de la Meuse est à nouveau confronté aux problèmes d'intempéries. Les orages des derniers jours et d'hier soir ont provoqué une montée des eaux de la rivière Meuse. A Dun-Doulcon, le camping de la base de loisirs du Lac Vert, qui accueille environ 250 personnes, a ainsi dû évacuée ce matin, tout au moins sa partie basse. Le camping est situé entre un lac, un bras à écluse de la Meuse et le cours d'eau principal.
Les campeurs, inquiets, avaient surveillé tout au long de la soirée et de la nuit l'inexorable montée des eaux. Mais ce matin, décision a été prise par les autorités de faire évacuer ce secteur.Depuis 8 h ce dimanche matin, une cinquantaine de personnes, ne prenant avec elles que l'essentiel de leurs affaires, ont ainsi quitté le site pour être dirigées vers la salle des fête du village. La Croix Rouge et un traiteur se sont proposés pour leur fournir café et nourriture.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/07/29/meuse-la-moitie-d-un-camping-evacue-ce-matin
Les campeurs, inquiets, avaient surveillé tout au long de la soirée et de la nuit l'inexorable montée des eaux. Mais ce matin, décision a été prise par les autorités de faire évacuer ce secteur.Depuis 8 h ce dimanche matin, une cinquantaine de personnes, ne prenant avec elles que l'essentiel de leurs affaires, ont ainsi quitté le site pour être dirigées vers la salle des fête du village. La Croix Rouge et un traiteur se sont proposés pour leur fournir café et nourriture.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/07/29/meuse-la-moitie-d-un-camping-evacue-ce-matin
Un Antibois interpellé pour des vols à l'arraché
Un Antibois d'une trentaine d'années a été arrêté ce vendredi matin par la police nationale puis écroué samedi. Il passera en comparution immédiate lundi, devant le tribunal de grande instance de Grasse, pour y répondre de vols avec violence en récidive, recel de vol d'un scooter et vol de plaques d'immatriculation.
Les policiers l'avaient filé en train de suivre des touristes au volant de grosses voitures.
Après avoir relevé le code de la carte bancaire quand ils faisaient le plein, il profitait d'un moment d'inattention pour subtiliser le moyen de paiement et faire des retraits.
http://www.nicematin.com/antibes/un-antibois-interpelle-pour-des-vols-a-larrache.946644.html
Les policiers l'avaient filé en train de suivre des touristes au volant de grosses voitures.
Après avoir relevé le code de la carte bancaire quand ils faisaient le plein, il profitait d'un moment d'inattention pour subtiliser le moyen de paiement et faire des retraits.
http://www.nicematin.com/antibes/un-antibois-interpelle-pour-des-vols-a-larrache.946644.html
Razzia nocturne sur les portables, l’or et les PC
Cash 31, à La Ferraudière, et SFR à Géant Salvaza, victimes d’un gang organisé. Moins de dix minutes à chaque fois. Visiblement, c’est un gang très organisé qui a sévi, dans la nuit de jeudi à vendredi, au préjudice de deux boutiques de téléphonie mobile implantées en périphérie carcassonnaise.
Même mode opératoire, avec un trio encagoulé et ganté, tandis qu’un comparse attend au volant d’une puissante voiture, moteur allumé, à proximité… Selon nos informations, c’est sur ce scénario bien rôdé que les cambrioleurs ont agi, vers 0 h 30, à Cash 31, boutique qui a ouvert au début du mois de juillet sur la zone de La Ferraudière.
Les malfrats, après avoir découpé, à la disqueuse, le double-rideau métallique, ont emporté des dizaines de téléphones portables - plus de 100, voire 200 -, une trentaine de micro-ordinateurs et tablettes, des appareils photo et vidéo ainsi que les bijoux exposés dans un présentoir. Hier après-midi, Bruno Roche, directeur commercial de l’enseigne, s’attachait à chiffrer le préjudice, notamment les bijoux : « A 20 € le gramme d’or, ça va très vite ! C’est surtout pour cela qu’ils viennent », commente le jeune cadre.
Moins de deux heures plus tard, c’est SFR, à Géant Salvaza qui a, de nouveau, été victime de cambrioleurs, comme il y a cinq semaines… Cette nuit-là, la boutique Bouygues, située dans la même galerie, avait été également ciblée. Hier vers 2 h 30 du matin, seule celle de SFR a été visée. Après avoir disqué les gonds d’une lourde porte métallique, puis un rideau de même nature, le trio a dérobé tous les portables, dont certains arrachés de leurs présentoirs, ainsi que des PC et tablettes numériques. Le préjudice, en cours de chiffrage, hier après-midi, était déjà évalué à « plus de 100 000 € ».
A chaque fois, les alarmes protégeant les commerces se sont déclenchées mais, du fait de leur vitesse d’action, les cambrioleurs avaient fui les lieux à l’arrivée de la police. Durant la même nuit de jeudi à vendredi, des faits similaires ont été commis à Claira, près de Perpignan, ainsi qu’à Villefranche-de-Lauragais, selon le même modus operandi. De là à faire le lien entre toutes ces affaires… L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier.
http://www.midilibre.fr/2012/07/28/razzia-nocturne-sur-les-portables-l-or-et-les-pc,540520.php
Même mode opératoire, avec un trio encagoulé et ganté, tandis qu’un comparse attend au volant d’une puissante voiture, moteur allumé, à proximité… Selon nos informations, c’est sur ce scénario bien rôdé que les cambrioleurs ont agi, vers 0 h 30, à Cash 31, boutique qui a ouvert au début du mois de juillet sur la zone de La Ferraudière.
Les malfrats, après avoir découpé, à la disqueuse, le double-rideau métallique, ont emporté des dizaines de téléphones portables - plus de 100, voire 200 -, une trentaine de micro-ordinateurs et tablettes, des appareils photo et vidéo ainsi que les bijoux exposés dans un présentoir. Hier après-midi, Bruno Roche, directeur commercial de l’enseigne, s’attachait à chiffrer le préjudice, notamment les bijoux : « A 20 € le gramme d’or, ça va très vite ! C’est surtout pour cela qu’ils viennent », commente le jeune cadre.
Moins de deux heures plus tard, c’est SFR, à Géant Salvaza qui a, de nouveau, été victime de cambrioleurs, comme il y a cinq semaines… Cette nuit-là, la boutique Bouygues, située dans la même galerie, avait été également ciblée. Hier vers 2 h 30 du matin, seule celle de SFR a été visée. Après avoir disqué les gonds d’une lourde porte métallique, puis un rideau de même nature, le trio a dérobé tous les portables, dont certains arrachés de leurs présentoirs, ainsi que des PC et tablettes numériques. Le préjudice, en cours de chiffrage, hier après-midi, était déjà évalué à « plus de 100 000 € ».
A chaque fois, les alarmes protégeant les commerces se sont déclenchées mais, du fait de leur vitesse d’action, les cambrioleurs avaient fui les lieux à l’arrivée de la police. Durant la même nuit de jeudi à vendredi, des faits similaires ont été commis à Claira, près de Perpignan, ainsi qu’à Villefranche-de-Lauragais, selon le même modus operandi. De là à faire le lien entre toutes ces affaires… L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier.
http://www.midilibre.fr/2012/07/28/razzia-nocturne-sur-les-portables-l-or-et-les-pc,540520.php
Marseille : le grand malaise de La Poste
Dans le bureau de son avocat Me Pascal Luongo, elle sort d'un sac en plastique d'épais dossiers. Ceux d'une vie de travail trop lourde à porter. Cette jeune femme, aujourd'hui en maison de repos, a tenté de se suicider le 1er juin dernier à la plateforme de préparation et de distribution du courrier des docks de Marseille en se tailladant les veines et en tentant de se jeter d'une passerelle. "Je reprenais mon travail ce jour-là, un cadre m'a dit que je n'avais 'rien à faire ici'," raconte-t-elle. Son conseil a déposé plainte auprès du procureur à l'encontre de La Poste pour harcèlement moral, discrimination et manquement à la règlementation sur la sécurité du travail pour obtenir l'ouverture d'une enquête préliminaire.
Ce geste désespéré vient après le suicide de deux cadres de La Poste en février et en mars dernier en Bretagne, celui d'un autre postier à Vitrolles en janvier 2011. Alors y-a-t-il un syndrome France Télécom à La Poste ?
Dans une entreprise qui compte 276 000 salariés et qui est, par là même, un reflet de la société française avec tous ces profils et ses maux, les gestes de désespoir résultent d'un ensemble de causes. Mais comme le soulignent les syndicats, les médecins ou encore l'inspection du travail, il y a "une dégradation depuis quelques années de la vie au travail à La Poste" et une "souffrance liée aux réorganisations et au management."
"Je suis inquiète par la situation de stress ressentie dans certains établissements", indique une praticienne régionale en charge de la prévention professionnelle. "Ne pas prendre en compte ces faits pourrait s'avérer dangereux", s'inquiète un médecin du travail dans son rapport annuel 2011.
La direction régionale, au-delà du cas de la salariée marseillais, rappelle que ces alertes ont été entendus, et que, après les suicides de Rennes, le "Grand dialogue sur la vie au travail" a été lancé en avril par le président Jean-Paul Bailly avec des conclusions en septembre. Cela sous l'égide de l'ancien leader de la CFDT, Jean Kaspar.
"Cette initiative prolonge le questionnaire anonyme sur le stress professsionnel lancé en 2009, indique un porte-parole. Des premières mesures concrètes ont été prises comme 1 000 recrutements supplémentaires en plus de 5 000 prévus, aucune mobilité au-delà de 30 km sauf si le salarié le demande et aucune nouvelle réorganisation des services et des centres en attendant la fin du grand dialogue."
La prévention des risques médico-sociaux est, selon la direction, une priorité au sein du groupe, avec "la mise en place d'un observatoire de la santé au travail et quelque 1 300 professionnels, médecins, infirmières, assistances sociales qui travaillent auprès des salariés au sein de La Poste".
Dans un secteur concurrentiel, avec un marché du courrier en baisse, la hiérarchie ajoute qu'elle doit "conduire le changement nécessaire, dans une entreprise qui ne licencie pas, en faisant en sorte que les postiers le vivent le mieux possible." Et elle repousse toute comparaison avec France Télécom dont l'ex-Pdg vient d'être mis en examen pour harcèlement moral après les nombreux suicides.
Les syndicats, avec moult exemples sur la "course à la compétitivité", dénoncent un "faux dialogue sans réelle conséquence sur le terrain". Alors, parole et écoute sont-elles compatibles avec le marché postal ?
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-le-grand-malaise-de-la-poste
Ce geste désespéré vient après le suicide de deux cadres de La Poste en février et en mars dernier en Bretagne, celui d'un autre postier à Vitrolles en janvier 2011. Alors y-a-t-il un syndrome France Télécom à La Poste ?
Dans une entreprise qui compte 276 000 salariés et qui est, par là même, un reflet de la société française avec tous ces profils et ses maux, les gestes de désespoir résultent d'un ensemble de causes. Mais comme le soulignent les syndicats, les médecins ou encore l'inspection du travail, il y a "une dégradation depuis quelques années de la vie au travail à La Poste" et une "souffrance liée aux réorganisations et au management."
"Je suis inquiète par la situation de stress ressentie dans certains établissements", indique une praticienne régionale en charge de la prévention professionnelle. "Ne pas prendre en compte ces faits pourrait s'avérer dangereux", s'inquiète un médecin du travail dans son rapport annuel 2011.
La direction régionale, au-delà du cas de la salariée marseillais, rappelle que ces alertes ont été entendus, et que, après les suicides de Rennes, le "Grand dialogue sur la vie au travail" a été lancé en avril par le président Jean-Paul Bailly avec des conclusions en septembre. Cela sous l'égide de l'ancien leader de la CFDT, Jean Kaspar.
"Cette initiative prolonge le questionnaire anonyme sur le stress professsionnel lancé en 2009, indique un porte-parole. Des premières mesures concrètes ont été prises comme 1 000 recrutements supplémentaires en plus de 5 000 prévus, aucune mobilité au-delà de 30 km sauf si le salarié le demande et aucune nouvelle réorganisation des services et des centres en attendant la fin du grand dialogue."
La prévention des risques médico-sociaux est, selon la direction, une priorité au sein du groupe, avec "la mise en place d'un observatoire de la santé au travail et quelque 1 300 professionnels, médecins, infirmières, assistances sociales qui travaillent auprès des salariés au sein de La Poste".
Dans un secteur concurrentiel, avec un marché du courrier en baisse, la hiérarchie ajoute qu'elle doit "conduire le changement nécessaire, dans une entreprise qui ne licencie pas, en faisant en sorte que les postiers le vivent le mieux possible." Et elle repousse toute comparaison avec France Télécom dont l'ex-Pdg vient d'être mis en examen pour harcèlement moral après les nombreux suicides.
Les syndicats, avec moult exemples sur la "course à la compétitivité", dénoncent un "faux dialogue sans réelle conséquence sur le terrain". Alors, parole et écoute sont-elles compatibles avec le marché postal ?
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-le-grand-malaise-de-la-poste
samedi 28 juillet 2012
Corse/Manunta : le suspect mis en examen
Le principal suspect du meurtre de l'ancien nationaliste corse Yves Manunta, le 9 juillet à Ajaccio, a été mis en examen pour assassinat mercredi, a-t-on appris aujourd'hui auprès de son avocat.
Nizar Feddaoui, 25 ans, brûlé à 50% et toujours en soins dans un service des grands brûlés d'un hôpital marseillais, s'est vu notifier sa mise en examen par le juge d'instruction Philippe Dorcet "après un bref entretien qui n'a pas abordé le fond", a déclaré Me Camille Romani du barreau d'Ajaccio, son avocat.
L'homme avait été interpellé après les faits, non loin de la voiture calcinée ayant servi pour l'homicide d'Yves Manunta, et n'avait pas pu être entendu dans un premier temps en raison de son état de santé. Nizar Feddaoui a été mis en "détention virtuelle étant donné qu'il nécessite toujours des soins, notamment des greffes de peau", a précisé Me Romani.
Lorsque son état de santé le permettra, il devrait être transféré dans un premier temps dans les services sécurisés de l'hôpital Nord de Marseille, avant probablement l'établissement des Baumettes, a annoncé l'avocat. L'entretien sur le fond de l'affaire avec le suspect, lui, devrait intervenir en septembre ou octobre.
Nizar Feddaoui, qui a été champion de kick boxing en catégorie amateur, est connu des services de police notamment pour des faits de violence et d'infraction à la législation des armes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/28/97001-20120728FILWWW00407-corsemanunta-le-suspect-mis-en-examen.php
Nizar Feddaoui, 25 ans, brûlé à 50% et toujours en soins dans un service des grands brûlés d'un hôpital marseillais, s'est vu notifier sa mise en examen par le juge d'instruction Philippe Dorcet "après un bref entretien qui n'a pas abordé le fond", a déclaré Me Camille Romani du barreau d'Ajaccio, son avocat.
L'homme avait été interpellé après les faits, non loin de la voiture calcinée ayant servi pour l'homicide d'Yves Manunta, et n'avait pas pu être entendu dans un premier temps en raison de son état de santé. Nizar Feddaoui a été mis en "détention virtuelle étant donné qu'il nécessite toujours des soins, notamment des greffes de peau", a précisé Me Romani.
Lorsque son état de santé le permettra, il devrait être transféré dans un premier temps dans les services sécurisés de l'hôpital Nord de Marseille, avant probablement l'établissement des Baumettes, a annoncé l'avocat. L'entretien sur le fond de l'affaire avec le suspect, lui, devrait intervenir en septembre ou octobre.
Nizar Feddaoui, qui a été champion de kick boxing en catégorie amateur, est connu des services de police notamment pour des faits de violence et d'infraction à la législation des armes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/28/97001-20120728FILWWW00407-corsemanunta-le-suspect-mis-en-examen.php
AMIENS Moto: «un vol d'une violence extraordinaire»
Un braquage hors du commun a été commis jeudi soir chez Motoland, dans un
contexte d'actions menées contre les auteurs de bike-jackings.
Les salariés de Motoland (magasin de Rivery bien connu des motards) étaient tous là hier matin pour rouvrir le magasin. Mais dans les têtes, les images du braquage vécu la veille défilaient toujours.
«Il était 19 heures, juste à la fermeture, quand une dizaine de braqueurs est arrivée sur le parking en voitures et à scooter. Il y avait encore quelques clients. Ils sont entrés dans le magasin et ont commencé à asperger tout le monde avec du gaz lacrymogène », se remémore encore choqué, Éric Duminy, le gérant. Une dizaine de jeunes, qui avaient été vus plusieurs jours auparavant rôdant dans le magasin sont donc revenus jeudi soir, munis de bouteilles d'essence pour remplir les réservoirs des moto-cross qu'ils voulaient voler. «Leur acte était prémédité. Ils ont pensé à tout. L'un d'eux est monté à l'étage chercher de la monnaie pour se prendre une boisson au distributeur, dans le but de faire diversion, pendant qu'un autre partait avec une moto. C'était un vol d'une violence extraordinaire », détaille encore le patron.
Deux jeunes en garde à vue
Au total, trois à quatre engins ont été dérobés. «Quand j'ai entendu le bruit, je suis sorti de mon bureau. J'ai vu mon personnel se prendre des rasades de gaz dans la figure. J'ai filé au restaurant pour actionner la fermeture des grilles, mais certains ont réussi à s'échapper. Je suis monté dans ma voiture pour les prendre en chasse, mais j'avais oublié les clés sur mon bureau », revit encore M. Duminy.
Un des auteurs, qui n'avait pas assez rempli le réservoir de la moto qu'il tentait de voler, est tombé dans l'enceinte du magasin. Maintenu au sol par les employés jusqu'à l'arrivée des policiers, il a été placé en garde à vue. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un autre protagoniste était interpellé. Car ces jeunes ne sont pas des inconnus : selon les premiers éléments, ils seraient liés à un trafic de motos volées dans le quartier nord d'Amiens. «On en a ras le bol. On a l'impression qu'il y a une zone de non-droit dans cette ville. Les motards ont été pris pour cibles dans des bike-jackings très violents. Aujourd'hui, ils viennent se servir directement chez nous, parce qu'on leur a piqué leurs joujoux lors de descentes de police dans les caves. Quand tout cela va-t-il s'arrêter ? », interroge, lassé, le personnel de Motoland. Un discours qui conforte les commentaires évoquant ce braquage laissés hier sur les réseaux sociaux par des motards.
En attendant les suites de l'enquête, une cellule psychologique va être ouverte pour ces salariés abasourdis.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Moto-un-vol-d-une-violence-extraordinaire
Ils font des achats avec le chéquier de la victime
Nous sommes vers la fin des temps, les gens ne respectent plus rien. Aujourd'hui, on ne vole plus pour acheter à manger mais pour s'offrir de la lingerie ! ». C'est la réaction spontanée qu'a eue un couple de Carolos lorsque nous leur avons raconté au détour d'une conversation la mésaventure d'une Sedanaise de 69 ans qui promenait son petit-fils dans une poussette, mardi dans les allées du jardin botanique à Sedan.
La personne âgée a été abordée par un groupe de quatre individus, deux majeurs et deux mineurs, tous défavorablement connus des services de police.
Tandis que les deux mineurs âgés de 16 ans et 17 ans détournaient l'attention de la sexagénaire, les deux autres comparses âgés de 37 ans et 19 ans volaient le sac à main placé sur la poussette et prenaient la fuite.
Lorsqu'elle a constaté la supercherie, il était bien trop tard pour réclamer de l'aide. Un geste particulièrement ignoble qui a mis en panique la dame âgée, car dans le bagage il y avait en plus des clefs de sa maison, son chéquier, sa carte bancaire, son porte-monnaie et ses papiers d'identité. La victime s'est rendue au commissariat pour porter plainte.
Une anomalie
On n'a pas attendu longtemps pour que les policiers ardennais mettent la main sur les auteurs présumés du vol. En effet, lorsque les malfaiteurs ont commis leur forfait, ils se sont rendus en voiture dans l'après-midi, à la zone commerciale de Villers-Semeuse où ils ont fait « chauffer » le carnet de chèques de la pauvre victime en effectuant des emplettes dans différentes boutiques dont un commerce de chaussures, de vêtements et de lingeries féminines.
Ils se sont aussi rendus à l'hypermarché Cora où les agents de sécurité ont été attirés par le manège des quatre individus dans le magasin. Aussi lorsque la bande est passée en caisse pour régler leurs achats, la sécurité du magasin a interpellé les quatre lascars car il y avait une anomalie entre la carte d'identité et le chèque qui ont été présentés pour régler les courses.
Sur place, les policiers ont trouvé les achats à l'intérieur de la voiture stationnée sur le parking du supermarché et ils ont placé les voleurs présumés en garde à vue.
Les deux mineurs ayant déjà un casier judiciaire bien fourni, et qui de plus étaient en fugue d'un foyer marnais, ont été présentés au juge des enfants qui a ordonné un placement en foyer éducatif fermé sur la commune d'Épernay (Marne). L'un des mineurs qui avait outragé le magistrat lors de la procédure de déferrement est convoqué devant le tribunal pour enfant.
Comme tous les achats effectués par la bande ont été récupérés, sur instruction du procureur, les deux majeurs ont reçu une convocation par officier de police judiciaire pour se rendre au tribunal afin de s'expliquer sur ces faits.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/ils-font-des-achats-avec-le-chequier-de-la-victime
La personne âgée a été abordée par un groupe de quatre individus, deux majeurs et deux mineurs, tous défavorablement connus des services de police.
Tandis que les deux mineurs âgés de 16 ans et 17 ans détournaient l'attention de la sexagénaire, les deux autres comparses âgés de 37 ans et 19 ans volaient le sac à main placé sur la poussette et prenaient la fuite.
Lorsqu'elle a constaté la supercherie, il était bien trop tard pour réclamer de l'aide. Un geste particulièrement ignoble qui a mis en panique la dame âgée, car dans le bagage il y avait en plus des clefs de sa maison, son chéquier, sa carte bancaire, son porte-monnaie et ses papiers d'identité. La victime s'est rendue au commissariat pour porter plainte.
Une anomalie
On n'a pas attendu longtemps pour que les policiers ardennais mettent la main sur les auteurs présumés du vol. En effet, lorsque les malfaiteurs ont commis leur forfait, ils se sont rendus en voiture dans l'après-midi, à la zone commerciale de Villers-Semeuse où ils ont fait « chauffer » le carnet de chèques de la pauvre victime en effectuant des emplettes dans différentes boutiques dont un commerce de chaussures, de vêtements et de lingeries féminines.
Ils se sont aussi rendus à l'hypermarché Cora où les agents de sécurité ont été attirés par le manège des quatre individus dans le magasin. Aussi lorsque la bande est passée en caisse pour régler leurs achats, la sécurité du magasin a interpellé les quatre lascars car il y avait une anomalie entre la carte d'identité et le chèque qui ont été présentés pour régler les courses.
Sur place, les policiers ont trouvé les achats à l'intérieur de la voiture stationnée sur le parking du supermarché et ils ont placé les voleurs présumés en garde à vue.
Les deux mineurs ayant déjà un casier judiciaire bien fourni, et qui de plus étaient en fugue d'un foyer marnais, ont été présentés au juge des enfants qui a ordonné un placement en foyer éducatif fermé sur la commune d'Épernay (Marne). L'un des mineurs qui avait outragé le magistrat lors de la procédure de déferrement est convoqué devant le tribunal pour enfant.
Comme tous les achats effectués par la bande ont été récupérés, sur instruction du procureur, les deux majeurs ont reçu une convocation par officier de police judiciaire pour se rendre au tribunal afin de s'expliquer sur ces faits.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/ils-font-des-achats-avec-le-chequier-de-la-victime
Un porte-conteneurs en détresse au large du Finistère
Une explosion, le 14 juillet, a tué deux marins du MSC Flaminia. Le navire, en piteux état,se trouve à 240 km à l'ouest de la Bretagne.
Vers où se dirige le MSC Flaminia, qui a pris feu le 14 juillet après une explosion ? Impossible de le savoir avec certitude. Le porte-conteneurs, 300 mètres de long, battant pavillon allemand, arrivait de Charleston (États-Unis) et se rendait à d'Anvers (Belgique) lorsque l'accident s'est produit.
Quatre jours de dérive
Au beau milieu de l'Atlantique, une violente explosion a secoué l'un des 2 876 conteneurs embarqués. Le navire était alors hors de portée des secours par hélicoptère. Un marin est porté disparu. Un autre est mort des suites de ses blessures. Trois hommes blessés ont été évacués par un porte-conteneurs vers les Açores. Le reste de l'équipage (Allemands, Polonais, Philippins), secouru par un pétrolier, est arrivé à Falmouth en Angleterre.
Après quatre jours de dérive, le navire a été pris en charge par deux remorqueurs de la société néerlandaise Smit. Les lances à eau ont permis de contrôler l'incendie. Mais le Flaminia accuse une gîte de 11 degrés. Une seconde explosion s'est produite le 18 juillet, retardant les opérations de remorquage.
Mercredi, des experts ont pu monter à bord. Mais il leur était impossible d'inspecter les cales en raison de la chaleur qui s'en dégage toujours. Or, il faut impérativement s'assurer qu'aucun feu ne couve dans chacune des 2 876 « boîtes » entreposées dans les cales et sur le pont. Le convoi progresse à une allure d'escargot (1,3 noeuds).
Où ira le porte-conteneurs ?
Vendredi, il était à 130 milles nautiques (240 km) à l'ouest de la pointe du Finistère. Jeudi, le manager du navire, la société allemande Reederei NSB indiquait que les autorités britanniques devraient autoriser le convoi à trouver un abri près de ses côtes « dans les jours qui viennent ». Depuis, elle n'a pas donné d'informations supplémentaires.
L'origine du sinistre reste inexpliquée. La société MSC, qui affrète le navire, a démenti une hypothèse émise dans les milieux maritimes selon laquelle le navire transportait de l'hypochlorite de calcium. Cet agent chimique est à l'origine de plusieurs feux de conteneurs, dans le passé.
Armé d'un sabre, il poursuit sa femme dans la rue
Un homme de 32 ans a traqué sa compagne, mercredi, jusque dans les locaux d'une entreprise où elle s'était réfugiée. Sabre à la main, il a terrorisé tout le monde. Hier le tribunal correctionnel l'a envoyé en prison.
L'homme dans le box, a 32 ans, il est grand, présente bien et n'a pas de casier judiciaire. Rien qui ne laisse présager le coup de folie qui l'a emporté en cette journée du 25 juillet.
Au départ, une banale dispute de couple à propos d'un robot ménager acheté par Monsieur et puis, et puis, «un acte inexpliqué», plaidera son avocat. Il s'emporte, s'énerve, visiblement de façon si effrayante que la jeune femme sort du domicile et court se réfugier en bas de chez elle, dans les locaux d'une société située boulevard Thibaud.
Elle entre en hurlant, terrorisée, elle trébuche et tombe. À son secours, un avocat qui visitait les gérants de la société, clients de son cabinet. Dans la seconde qui suit, un homme franchit la porte en vociférant : «Je veux que tu rentres à la maison, je vais te crever». Elle a peur, et part se cacher dans le local technique. Les trois protagonistes présents font front contre cet homme déchaîné qui se met à tout ravager sur son passage. Au bout de quelques minutes, il quitte les lieux. Mais il part pour mieux revenir, armé d'un sabre en exigeant : «Rendez-moi ma femme». La femme consent à retourner à l'appartement, les forces de l'ordre viendront l'interpeller chez lui.
Présenté hier devant le tribunal, le témoignage de la compagne a laissé les magistrats perplexes : «C'est le plus gentil des hommes, il ne m'a pas frappée, c'est la première fois que je le vois s'énerver comme ça». La procureur Lanfranchi sort de ses gonds, surtout quand elle aperçoit le rictus du prévenu dans le box : «Madame, vous êtes en train de dire que les témoins ont menti ? Et vous, Monsieur ? Vous êtes venu récupérer votre femme comme on récupère un chien, et ça vous fait rire ? !» Le ministère public requiert 18 mois de prison dont 8 avec sursis. Au final, il sera condamné à 12 mois d'emprisonnement dont 11 assortis de sursis mise à l'épreuve et obligation de travailler. Il part à Seysses, menottes aux poignets, exécuter sa peine.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/28/1409063-arme-d-un-sabre-il-poursuit-sa-femme-dans-la-rue.html
L'homme dans le box, a 32 ans, il est grand, présente bien et n'a pas de casier judiciaire. Rien qui ne laisse présager le coup de folie qui l'a emporté en cette journée du 25 juillet.
Au départ, une banale dispute de couple à propos d'un robot ménager acheté par Monsieur et puis, et puis, «un acte inexpliqué», plaidera son avocat. Il s'emporte, s'énerve, visiblement de façon si effrayante que la jeune femme sort du domicile et court se réfugier en bas de chez elle, dans les locaux d'une société située boulevard Thibaud.
Elle entre en hurlant, terrorisée, elle trébuche et tombe. À son secours, un avocat qui visitait les gérants de la société, clients de son cabinet. Dans la seconde qui suit, un homme franchit la porte en vociférant : «Je veux que tu rentres à la maison, je vais te crever». Elle a peur, et part se cacher dans le local technique. Les trois protagonistes présents font front contre cet homme déchaîné qui se met à tout ravager sur son passage. Au bout de quelques minutes, il quitte les lieux. Mais il part pour mieux revenir, armé d'un sabre en exigeant : «Rendez-moi ma femme». La femme consent à retourner à l'appartement, les forces de l'ordre viendront l'interpeller chez lui.
Présenté hier devant le tribunal, le témoignage de la compagne a laissé les magistrats perplexes : «C'est le plus gentil des hommes, il ne m'a pas frappée, c'est la première fois que je le vois s'énerver comme ça». La procureur Lanfranchi sort de ses gonds, surtout quand elle aperçoit le rictus du prévenu dans le box : «Madame, vous êtes en train de dire que les témoins ont menti ? Et vous, Monsieur ? Vous êtes venu récupérer votre femme comme on récupère un chien, et ça vous fait rire ? !» Le ministère public requiert 18 mois de prison dont 8 avec sursis. Au final, il sera condamné à 12 mois d'emprisonnement dont 11 assortis de sursis mise à l'épreuve et obligation de travailler. Il part à Seysses, menottes aux poignets, exécuter sa peine.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/28/1409063-arme-d-un-sabre-il-poursuit-sa-femme-dans-la-rue.html
Pris avec 400 grammes de cannabis : quatre mois de prison avec sursis
Thibaud, 29 ans, est un « costaud ». Large carrure, barbe noire, longue queue-de-cheval qui lui arrive au milieu du dos. Il a déjà eu des soucis avec la justice ces dernières années. Son casier porte la trace de deux condamnations pour un comportement répréhensible (introduction de fusée, puis violences) dans une enceinte sportive. Mais, jeudi, c’est un autre problème qui l’a conduit face au juge dans le cadre d’une comparution immédiate : l’usage de stupéfiants.
Deux jours plus tôt, l’homme a été repéré par les forces de l’ordre. Il est au volant de sa voiture, en milieu de soirée, dans une rue de Saint-Étienne. Thibaud se cache le visage. Durant le contrôle, il se montre nerveux. Et pour cause : on découvre sur lui 400 grammes de cannabis. Les analyses ultérieures prouvent qu’il a beaucoup consommé. Son taux d’imprégnation ce soir-là sera, durant l’audience, qualifié de « très fort ».
Le président du tribunal, Roland Cuer, s’interroge. « 400 grammes de cannabis, c’est énorme ». Le prévenu se justifie. « C’est parce que je n’achète que deux à trois fois par an mais en grande quantité ». Le portrait se précise. Thibaud est un gros consommateur : 100 grammes de cannabis par mois, soit entre cinq et dix joints par jour. « Cela dure depuis quelques années ».
Cette plongée dans la dépendance, Thibaud l’explique par des problèmes familiaux. « Nous attendions un premier enfant mais il est mort-né à 5 mois et demi. J’ai commencé à beaucoup consommer. J’ai voulu m’arrêter à la naissance de ma fille, qui a aujourd’hui 17 mois, mais je n’ai pas pu. Je veux m’en sortir ».
Son avocat confirme. « Lors de sa garde à vue, il a pris conscience des dégâts que cette consommation de stupéfiants peut occasionner, pour lui comme pour son entourage. Un rendez-vous avec un médecin traitant est déjà pris. Il a la volonté d’en finir avec le cannabis, il sera soutenu et contrôlé par sa famille ».
Le tribunal est resté en deçà des réquisitions du procureur, en condamnant le jeune homme à quatre mois d’emprisonnement avec sursis, mise à l’épreuve pendant trois ans, obligation de soin, suspension de six mois du permis de conduire et une amende de 1 000 euros.
http://www.leprogres.fr/loire/2012/07/28/pris-avec-400-grammes-de-cannabis-quatre-mois-de-prison-avec-sursis
Deux jours plus tôt, l’homme a été repéré par les forces de l’ordre. Il est au volant de sa voiture, en milieu de soirée, dans une rue de Saint-Étienne. Thibaud se cache le visage. Durant le contrôle, il se montre nerveux. Et pour cause : on découvre sur lui 400 grammes de cannabis. Les analyses ultérieures prouvent qu’il a beaucoup consommé. Son taux d’imprégnation ce soir-là sera, durant l’audience, qualifié de « très fort ».
Le président du tribunal, Roland Cuer, s’interroge. « 400 grammes de cannabis, c’est énorme ». Le prévenu se justifie. « C’est parce que je n’achète que deux à trois fois par an mais en grande quantité ». Le portrait se précise. Thibaud est un gros consommateur : 100 grammes de cannabis par mois, soit entre cinq et dix joints par jour. « Cela dure depuis quelques années ».
Cette plongée dans la dépendance, Thibaud l’explique par des problèmes familiaux. « Nous attendions un premier enfant mais il est mort-né à 5 mois et demi. J’ai commencé à beaucoup consommer. J’ai voulu m’arrêter à la naissance de ma fille, qui a aujourd’hui 17 mois, mais je n’ai pas pu. Je veux m’en sortir ».
Son avocat confirme. « Lors de sa garde à vue, il a pris conscience des dégâts que cette consommation de stupéfiants peut occasionner, pour lui comme pour son entourage. Un rendez-vous avec un médecin traitant est déjà pris. Il a la volonté d’en finir avec le cannabis, il sera soutenu et contrôlé par sa famille ».
Le tribunal est resté en deçà des réquisitions du procureur, en condamnant le jeune homme à quatre mois d’emprisonnement avec sursis, mise à l’épreuve pendant trois ans, obligation de soin, suspension de six mois du permis de conduire et une amende de 1 000 euros.
http://www.leprogres.fr/loire/2012/07/28/pris-avec-400-grammes-de-cannabis-quatre-mois-de-prison-avec-sursis
Landes : un jeune chauffeur mort dans sa cabine
Triste spectacle hier à l'aube, sur la route qu'empruntent en ce moment beaucoup de vacanciers. Vers 4 h 20, jeudi matin, deux poids lourds circulant en direction de l'Espagne sont entrés en collision à la sortie de Magescq. Le choc a été très violent vu l'état de la cabine d'un des deux camions impliqués. Le véhicule frigorifique est venu s'encastrer dans la remorque le précédant, conduite par un chauffeur de nationalité polonaise.
Au volant du camion frigorifique, un jeune homme domicilié en Gironde, à Portets. Jeune papa, il aurait eu 21 ans la semaine prochaine. Il assurait une liaison journalière Bordeaux-Bayonne pour le transport de produits de la mer et de fruits et légumes.
Gardes à vue levées
Dépêchés sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Magescq, Léon et Dax n'ont pu que constater le décès du jeune homme, incarcéré. Le chauffeur polonais et son collègue de même nationalité sont sortis indemnes de l'accident. L'air grave, ils patientaient hier matin contre les rambardes de sécurité et tentaient de répondre aux premières questions des gendarmes du peloton autoroutier de Castets. Leur garde à vue a été levée en fin d'après-midi hier, en attendant la fin des investigations. En l'état actuel de l'enquête, aucun élément ne peut leur être reproché. Leur poids lourd ne roulait semble-t-il pas vite, ce qui pourrait avoir surpris le camion frigorifique arrivant derrière.
La circulation a été coupée pendant une heure sur la chaussée descendante, passée à une voie, puis totalement rétablie vers midi. Le premier camion a pu être dégagé sans problème. Cela a été plus compliqué pour le second, le moteur ayant été projeté sous le camion par la violence de l'impact. Vitesse excessive ? Interdistance insuffisante ? Endormissement ? Mauvaise manœuvre ? Faute d'inattention ? L'enquête déterminera précisément le scénario de l'accident. Selon les premiers éléments, il y avait un peu de brouillard à ce moment-là sur un axe particulièrement chargé à cette période et sur lequel circulent déjà d'ordinaire en moyenne 20 000 véhicules dont 10 000 camions.
Interdistances
Depuis le 1er janvier, sept poids lourds ont été impliqués dans des accidents mortels dans les Landes, dont deux dans celui survenu le 29 mai dernier, plus au nord sur la RN 10, au niveau d'Escource, cette fois dans le sens Espagne-France. Un suraccident survenu après l'immobilisation d'un camion par une panne sur la voie de droite, et qui avait causé la mort d'un homme d'origine brésilienne. Là aussi, la cabine d'un camion portugais était venue s'encastrer dans la remorque d'un autre poids lourd. « Les camions essaient de profiter de l'aspiration de ceux qui les précèdent pour économiser du carburant, explique Loïc Obled, directeur de cabinet du préfet des Landes. Sauf qu'au moindre problème, ils n'ont pas le temps de réaction nécessaire. D'où les contrôles récurrents des interdistances et l'opération de communication que nous avions montée fin juin pour éviter ce genre de comportement et essayer de sauver des vies. »
De manière aléatoire et inopinée, et en marge des contrôles plus classiques, un hélicoptère de la gendarmerie survole la RN 10 pour surveiller ces interdistances obligatoires de 50 mètres entre chaque véhicule et l'interdiction de dépasser pour les camions.
Pour fluidifier la circulation en ces temps estivaux de grand trafic, les travaux de transformation intégrale de la nationale en autoroute ont été stoppés sur les voies pendant deux mois et se concentrent sur les périphéries. Reste que la vigilance reste de mise pour éviter un nouveau drame comme celui survenu hier au petit matin, à Magescq
http://www.sudouest.fr/2012/07/27/un-jeune-chauffeur-mort-dans-sa-cabine-780055-3415.php
Au volant du camion frigorifique, un jeune homme domicilié en Gironde, à Portets. Jeune papa, il aurait eu 21 ans la semaine prochaine. Il assurait une liaison journalière Bordeaux-Bayonne pour le transport de produits de la mer et de fruits et légumes.
Gardes à vue levées
Dépêchés sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Magescq, Léon et Dax n'ont pu que constater le décès du jeune homme, incarcéré. Le chauffeur polonais et son collègue de même nationalité sont sortis indemnes de l'accident. L'air grave, ils patientaient hier matin contre les rambardes de sécurité et tentaient de répondre aux premières questions des gendarmes du peloton autoroutier de Castets. Leur garde à vue a été levée en fin d'après-midi hier, en attendant la fin des investigations. En l'état actuel de l'enquête, aucun élément ne peut leur être reproché. Leur poids lourd ne roulait semble-t-il pas vite, ce qui pourrait avoir surpris le camion frigorifique arrivant derrière.
La circulation a été coupée pendant une heure sur la chaussée descendante, passée à une voie, puis totalement rétablie vers midi. Le premier camion a pu être dégagé sans problème. Cela a été plus compliqué pour le second, le moteur ayant été projeté sous le camion par la violence de l'impact. Vitesse excessive ? Interdistance insuffisante ? Endormissement ? Mauvaise manœuvre ? Faute d'inattention ? L'enquête déterminera précisément le scénario de l'accident. Selon les premiers éléments, il y avait un peu de brouillard à ce moment-là sur un axe particulièrement chargé à cette période et sur lequel circulent déjà d'ordinaire en moyenne 20 000 véhicules dont 10 000 camions.
Interdistances
Depuis le 1er janvier, sept poids lourds ont été impliqués dans des accidents mortels dans les Landes, dont deux dans celui survenu le 29 mai dernier, plus au nord sur la RN 10, au niveau d'Escource, cette fois dans le sens Espagne-France. Un suraccident survenu après l'immobilisation d'un camion par une panne sur la voie de droite, et qui avait causé la mort d'un homme d'origine brésilienne. Là aussi, la cabine d'un camion portugais était venue s'encastrer dans la remorque d'un autre poids lourd. « Les camions essaient de profiter de l'aspiration de ceux qui les précèdent pour économiser du carburant, explique Loïc Obled, directeur de cabinet du préfet des Landes. Sauf qu'au moindre problème, ils n'ont pas le temps de réaction nécessaire. D'où les contrôles récurrents des interdistances et l'opération de communication que nous avions montée fin juin pour éviter ce genre de comportement et essayer de sauver des vies. »
De manière aléatoire et inopinée, et en marge des contrôles plus classiques, un hélicoptère de la gendarmerie survole la RN 10 pour surveiller ces interdistances obligatoires de 50 mètres entre chaque véhicule et l'interdiction de dépasser pour les camions.
Pour fluidifier la circulation en ces temps estivaux de grand trafic, les travaux de transformation intégrale de la nationale en autoroute ont été stoppés sur les voies pendant deux mois et se concentrent sur les périphéries. Reste que la vigilance reste de mise pour éviter un nouveau drame comme celui survenu hier au petit matin, à Magescq
http://www.sudouest.fr/2012/07/27/un-jeune-chauffeur-mort-dans-sa-cabine-780055-3415.php
vendredi 27 juillet 2012
Retranché chez lui, un chasseur menace de se suicider
Plus de deux heures de négociations ont été nécessaires, hier, pour faire céder Jacques Bonvallet. Possédant plusieurs armes à son domicile, ce chasseur de 67 ans, dépressif, menaçait de se tuer s'il était conduit à l'hôpital.
JACQUES BONVALLET n'est pas un mauvais bougre. Loin de là. A la boulangerie située à deux pas de son domicile du 34 de la rue Buirette-Gaulard, à Suippes (juste à côté de la maison du maire), on le considère comme un « client ordinaire qui vient acheter ici son pain tous les jours ». D'autres le connaissent pour le croiser sur le chemin du café du commerce, au coin de la rue, « où il va boire des coups ». « Un gars comme un autre, dit-on. Ni un violent ni un délinquant. »
Pourtant, c'est bien ce retraité, bientôt âgé de 68 ans, qui a créé l'émoi parmi bon nombre de riverains, hier, en fin d'après-midi, en mobilisant plusieurs heures, dans le centre de la commune, une quinzaine de gendarmes de la compagnie et du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Châlons-en-Champagne.
Aux alentours de 17 heures, l'homme, vivant seul, s'est en effet retranché chez lui, au rez-de-chaussée, tous volets baissés, avant de menacer de mettre fin à ses jours.
L'alerte a été donnée par le Samu qui venait de prendre un appel du sexagénaire quelques minutes plus tôt. Celui-ci se trouvait alors sous l'emprise de l'alcool et de médicaments. Très vite, refusant une éventuelle hospitalisation, son discours s'est fait plus menaçant. « J'ai des armes à la maison et je compte bien m'en servir », a-t-il ainsi indiqué en substance au service d'urgence.
« Il ne veut pas aller à l'hôpital »
La menace a été jugée d'autant plus inquiétante que Jacques Bonvallet est aussi connu pour être un chasseur. « Il y a chez lui de quoi faire un carnage », indique une source. Mais on le savait aussi mal dans sa peau. Les sapeurs-pompiers sont déjà intervenus à plusieurs reprises à son domicile pour des problèmes de dépression. Et à chaque fois, ces mêmes menaces d'en finir avec la vie.
Aussi, sous le commandement du colonel Laurent Vidal, commandant le groupement de région, et du capitaine Arnould, commandant de la compagnie de Châlons, les forces de gendarmerie ont-elles rapidement pris position dans la rue Buirette-Gaulard, en interdisant chaque accès, depuis la place Léon-Bourgeois au bar-tabac du Commerce, à l'autre extrémité de la rue. Deux négociateurs de crise ont ensuite rejoint les lieux avant d'engager le dialogue avec le retraité cloîtré chez lui. « Il ne veut tout simplement pas aller à l'hôpital », déclarait alors le colonel Vidal.
Jacques Bonvallet est cependant revenu à la raison au terme de plus de deux heures de pourparlers. Celui-ci a fini par se rendre. Aucun coup de feu n'a été tiré. A 19 h 25, le périmètre de sécurité était ainsi levé aux abords de la rue Buirette-Gaulard, laissant aux curieux l'occasion de retourner à leurs occupations.
Plusieurs armes, notamment des fusils de chasse, ont été saisies par les gendarmes lors de l'opération, mais il semblerait qu'une seule d'entre elles ait été déclarée en préfecture. Evacué par l'arrière de son habitation par mesure de discrétion, le sexagénaire devrait échapper à toute poursuite pénale. « Aucun délit n'a été commis, souligne le colonel Vidal. Nous intervenions à la fois dans un cadre de police administrative et de maintien de l'ordre public, mais aussi pour la sécurité de la personne qui représentait un danger, surtout pour elle-même. »
En revanche, la préfecture pourrait à l'avenir s'intéresser davantage au cas Jacques Bonvallet. Celui-ci pourrait ne pas échapper à une hospitalisation d'office. Ni au retrait définitif de ses armes
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/retranche-chez-lui-un-chasseur-menace-de-se-suicider
JACQUES BONVALLET n'est pas un mauvais bougre. Loin de là. A la boulangerie située à deux pas de son domicile du 34 de la rue Buirette-Gaulard, à Suippes (juste à côté de la maison du maire), on le considère comme un « client ordinaire qui vient acheter ici son pain tous les jours ». D'autres le connaissent pour le croiser sur le chemin du café du commerce, au coin de la rue, « où il va boire des coups ». « Un gars comme un autre, dit-on. Ni un violent ni un délinquant. »
Pourtant, c'est bien ce retraité, bientôt âgé de 68 ans, qui a créé l'émoi parmi bon nombre de riverains, hier, en fin d'après-midi, en mobilisant plusieurs heures, dans le centre de la commune, une quinzaine de gendarmes de la compagnie et du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Châlons-en-Champagne.
Aux alentours de 17 heures, l'homme, vivant seul, s'est en effet retranché chez lui, au rez-de-chaussée, tous volets baissés, avant de menacer de mettre fin à ses jours.
L'alerte a été donnée par le Samu qui venait de prendre un appel du sexagénaire quelques minutes plus tôt. Celui-ci se trouvait alors sous l'emprise de l'alcool et de médicaments. Très vite, refusant une éventuelle hospitalisation, son discours s'est fait plus menaçant. « J'ai des armes à la maison et je compte bien m'en servir », a-t-il ainsi indiqué en substance au service d'urgence.
« Il ne veut pas aller à l'hôpital »
La menace a été jugée d'autant plus inquiétante que Jacques Bonvallet est aussi connu pour être un chasseur. « Il y a chez lui de quoi faire un carnage », indique une source. Mais on le savait aussi mal dans sa peau. Les sapeurs-pompiers sont déjà intervenus à plusieurs reprises à son domicile pour des problèmes de dépression. Et à chaque fois, ces mêmes menaces d'en finir avec la vie.
Aussi, sous le commandement du colonel Laurent Vidal, commandant le groupement de région, et du capitaine Arnould, commandant de la compagnie de Châlons, les forces de gendarmerie ont-elles rapidement pris position dans la rue Buirette-Gaulard, en interdisant chaque accès, depuis la place Léon-Bourgeois au bar-tabac du Commerce, à l'autre extrémité de la rue. Deux négociateurs de crise ont ensuite rejoint les lieux avant d'engager le dialogue avec le retraité cloîtré chez lui. « Il ne veut tout simplement pas aller à l'hôpital », déclarait alors le colonel Vidal.
Jacques Bonvallet est cependant revenu à la raison au terme de plus de deux heures de pourparlers. Celui-ci a fini par se rendre. Aucun coup de feu n'a été tiré. A 19 h 25, le périmètre de sécurité était ainsi levé aux abords de la rue Buirette-Gaulard, laissant aux curieux l'occasion de retourner à leurs occupations.
Plusieurs armes, notamment des fusils de chasse, ont été saisies par les gendarmes lors de l'opération, mais il semblerait qu'une seule d'entre elles ait été déclarée en préfecture. Evacué par l'arrière de son habitation par mesure de discrétion, le sexagénaire devrait échapper à toute poursuite pénale. « Aucun délit n'a été commis, souligne le colonel Vidal. Nous intervenions à la fois dans un cadre de police administrative et de maintien de l'ordre public, mais aussi pour la sécurité de la personne qui représentait un danger, surtout pour elle-même. »
En revanche, la préfecture pourrait à l'avenir s'intéresser davantage au cas Jacques Bonvallet. Celui-ci pourrait ne pas échapper à une hospitalisation d'office. Ni au retrait définitif de ses armes
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/retranche-chez-lui-un-chasseur-menace-de-se-suicider
Un poids lourd s'embrase sur le parking du "Super U"
Ce vendredi, vers 6 h 20, un poids lourd se trouvait sur le parking de l'enseigne "Super U", au niveau du quai de débarquement, lorsque la cabine, pour une raison encore indéterminée, s’est embrasée et une détonation a retenti. Les gendarmes ont mis en place un périmètre de sécurité et fait sortir les résidants des habitations situées à proximité. Et les personnels du magasin ont été évacués. Dans le même temps, le chef de groupe des sapeurs-pompiers et deux fourgons pompes-tonnes de Quiberon ont été nécessaires pour maîtriser l’incendie.
«Je me trouvais sur le côté de mon camion, a expliqué la conductrice encore sous le choc. J’allais brancher la prise du haillon lorsque j’ai vu de la fumée sortant de la cabine. J’ai ouvert la portière, les flammes sortaient d’un peu partout. Je n’ai pas pu accéder à l’extincteur. J’ai eu très peur, j’ai pensé à mes enfants. J’ai tout perdu : papiers, téléphone, clefs...».
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/quiberon/quiberon/quiberon-56-un-poids-lourd-s-embrase-sur-le-parking-du-super-u-27-07-2012-1788627.php
«Je me trouvais sur le côté de mon camion, a expliqué la conductrice encore sous le choc. J’allais brancher la prise du haillon lorsque j’ai vu de la fumée sortant de la cabine. J’ai ouvert la portière, les flammes sortaient d’un peu partout. Je n’ai pas pu accéder à l’extincteur. J’ai eu très peur, j’ai pensé à mes enfants. J’ai tout perdu : papiers, téléphone, clefs...».
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/quiberon/quiberon/quiberon-56-un-poids-lourd-s-embrase-sur-le-parking-du-super-u-27-07-2012-1788627.php
Colayrac-Saint-Cirq. Lassé du bruit, il sort sa carabine 22 LR et tire sur deux jeunes
Une altercation entre deux jeunes et un habitant de la résidence des Tilleuls, à Colayrac-saint-Cirq, a mal tourné mercredi soir. Un coup de feu a été tiré.
Les habitants de la cité des Tilleuls ont vécu une nuit agitée, avant-hier à Colayrac-Saint-Cirq, à cause d'un différend de voisinage qui a dégénéré. Peu avant minuit, mercredi, lassé par le bruit causé par deux jeunes gens, un habitant de 54 ans a ouvert sa fenêtre et les a mis en joue - avec une carabine 22 long rifle.
Face au danger, le conducteur et son passager, son frère, sont partis en voiture. Par sécurité, ils ont prévenu la gendarmerie.
Les deux jeunes décident de regagner leur domicile en passant par une rue en travaux. L'un d'eux déplace une barrière, ce qui réveille les occupants de l'habitation d'en face.
Dans l'empoignade qui a suivi, le quinquagénaire est fauché d'un «coup de balayette» et retombe mal. Les pompiers - arrivés sur place un peu plus tard - l'ont transporté au centre hospitalier d'Agen, victime d'une fracture à la jambe.
«Ça devait exploser. Les riverains en ont ras le bol des dégradations», témoignait hier Louis Viala, conseiller municipal qui s'est également rendu sur les lieux.
Une voisine a assisté pratiquement en direct à l'accrochage : «Ça criait. Tout le monde était dehors», raconte-t-elle. Cet incident était largement commenté hier matin, là où s'est déroulée l'algarade.
Et une résidente se souvient d'un précédent incident, survenu voici quinze jours. «Trop de laisser-faire a conduit à cette situation…», estime-t-elle.
«Il est très vif. C'est un grand nerveux. La chaleur n'arrange pas les choses…», confient des riverains à propos de l'auteur du coup de feu.
Saisis du dossier, les gendarmes n'ont pas pu entendre hier les trois protagonistes. Le parquet d'Agen a engagé des poursuites, d'un côté pour violence suivie d'une incapacité supérieure à huit jours, de l'autre pour violence avec usage d'une arme, sans incapacité.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/27/1407991-colayrac-saint-cirq-tapage-nocturne-il-sort-sa-carabine-22-lr-et-tire.html
Les habitants de la cité des Tilleuls ont vécu une nuit agitée, avant-hier à Colayrac-Saint-Cirq, à cause d'un différend de voisinage qui a dégénéré. Peu avant minuit, mercredi, lassé par le bruit causé par deux jeunes gens, un habitant de 54 ans a ouvert sa fenêtre et les a mis en joue - avec une carabine 22 long rifle.
Face au danger, le conducteur et son passager, son frère, sont partis en voiture. Par sécurité, ils ont prévenu la gendarmerie.
Les deux jeunes décident de regagner leur domicile en passant par une rue en travaux. L'un d'eux déplace une barrière, ce qui réveille les occupants de l'habitation d'en face.
Selon les voisins, «ça devait exploser»
Entre-temps, le propriétaire de la carabine s'est lancé à leur poursuite, également en voiture, en emportant son arme. Quelque 100 m plus loin, après les avoir rattrapés, il sort de son véhicule et tire en direction du passager.Dans l'empoignade qui a suivi, le quinquagénaire est fauché d'un «coup de balayette» et retombe mal. Les pompiers - arrivés sur place un peu plus tard - l'ont transporté au centre hospitalier d'Agen, victime d'une fracture à la jambe.
«Ça devait exploser. Les riverains en ont ras le bol des dégradations», témoignait hier Louis Viala, conseiller municipal qui s'est également rendu sur les lieux.
Une voisine a assisté pratiquement en direct à l'accrochage : «Ça criait. Tout le monde était dehors», raconte-t-elle. Cet incident était largement commenté hier matin, là où s'est déroulée l'algarade.
Et une résidente se souvient d'un précédent incident, survenu voici quinze jours. «Trop de laisser-faire a conduit à cette situation…», estime-t-elle.
«Il est très vif. C'est un grand nerveux. La chaleur n'arrange pas les choses…», confient des riverains à propos de l'auteur du coup de feu.
Saisis du dossier, les gendarmes n'ont pas pu entendre hier les trois protagonistes. Le parquet d'Agen a engagé des poursuites, d'un côté pour violence suivie d'une incapacité supérieure à huit jours, de l'autre pour violence avec usage d'une arme, sans incapacité.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/27/1407991-colayrac-saint-cirq-tapage-nocturne-il-sort-sa-carabine-22-lr-et-tire.html
Deux ans de prison pour le braqueur du PMU
Le 8 octobre dernier, en début de soirée, un homme de taille moyenne débarque dans un bar-PMU de Millau. La capuche de sa veste relevée sur sa tête, il porte un masque antipoussière et des gants noirs.
Une arme de poing à la main (il s’agit, en fait, d’un pistolet à gaz), il se dirige vers le gérant de l’établissement et lance, à trois reprises : "Donne-moi la caisse". Il se sert et prend ensuite la fuite en courant, non sans avoir frappé à la tête le patron du bar avec son arme. Le suspect, un Ukrainien âgé de 21 ans, domicilié dans la Cité du gant, est rapidement interpellé par les forces de l’ordre.
Après neuf mois de détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses, il est présenté, hier, devant le tribunal correctionnel de l’Aveyron. "Des questions se posent", intervient d’emblée le président Jean-Marc Anselmi.
"Je suis en prison, et j’assume".
Le prévenu à la barre
En effet, le prévenu accuse un adolescent de 15 ans (lequel n’a pas été poursuivi par le magistrat instructeur, parce qu’il n’y a "pas d’éléments suffisants") de l’avoir poussé à commettre ce délit, même de lui avoir fourni de quoi dissimuler son visage et l’arme. "Pourtant, on a quelqu’un qui assure vous avoir vendu le pistolet pour 25 €
", lui rétorque le président. De plus, le mis en cause minimise le coup porté au gérant et, malgré un diagnostic faisant état d’une contusion de l’oreille et d’un traumatisme crânien, estime que la victime en fait trop.
Et la somme dérobée suscite le débat : "entre 400 € et 500 €", selon le prévenu ; "de 2 400 € à 3 000 €", selon la partie civile. Campant sur ses positions, le jeune homme "regrette" toutefois son geste. Il ajoute : "Je suis en prison et j’assume. Je ne pensais pas que cela irait jusque-là !"
"Les faits sont simples"
Représentant le patron du débit de boissons, Me Gwenaëlle Le Jeune admet mal les déclarations du prévenu. Pour elle, "les faits sont simples ; (son client) a été victime d’une agression violente". Dans la foulée, Isabelle Fort, vice-procureur de la République, considère également que cet acte est "gravissime". Elle pointe ensuite les mensonges du jeune Ukrainien et est persuadée que ce geste a été bien préparé. Elle requiert alors une peine de quatre ans de prison, dont un an avec sursis et mise à l’épreuve d’une durée de trois ans, assortie d’un maintien en détention.
Pour expliquer les propos du prévenu et ses "fausses accusations", M e Éric Mouysset, avocat de la défense, explique aux magistrats qu’ils ont devant eux "quelqu’un pris de panique". Il invite alors le tribunal à prendre en compte sa personnalité et son vécu. Plaidant pour "une condamnation constructive et intelligente", il conclut : "Laissez-lui un espoir d’humanité".
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le prévenu à deux ans de prison et ordonne son maintien en cellule.
http://www.midilibre.fr/2012/07/26/deux-ans-de-prison-pour-le-braqueur-du-pmu,539726.php
Une arme de poing à la main (il s’agit, en fait, d’un pistolet à gaz), il se dirige vers le gérant de l’établissement et lance, à trois reprises : "Donne-moi la caisse". Il se sert et prend ensuite la fuite en courant, non sans avoir frappé à la tête le patron du bar avec son arme. Le suspect, un Ukrainien âgé de 21 ans, domicilié dans la Cité du gant, est rapidement interpellé par les forces de l’ordre.
Après neuf mois de détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses, il est présenté, hier, devant le tribunal correctionnel de l’Aveyron. "Des questions se posent", intervient d’emblée le président Jean-Marc Anselmi.
"Je suis en prison, et j’assume".
Le prévenu à la barre
En effet, le prévenu accuse un adolescent de 15 ans (lequel n’a pas été poursuivi par le magistrat instructeur, parce qu’il n’y a "pas d’éléments suffisants") de l’avoir poussé à commettre ce délit, même de lui avoir fourni de quoi dissimuler son visage et l’arme. "Pourtant, on a quelqu’un qui assure vous avoir vendu le pistolet pour 25 €
", lui rétorque le président. De plus, le mis en cause minimise le coup porté au gérant et, malgré un diagnostic faisant état d’une contusion de l’oreille et d’un traumatisme crânien, estime que la victime en fait trop.
Et la somme dérobée suscite le débat : "entre 400 € et 500 €", selon le prévenu ; "de 2 400 € à 3 000 €", selon la partie civile. Campant sur ses positions, le jeune homme "regrette" toutefois son geste. Il ajoute : "Je suis en prison et j’assume. Je ne pensais pas que cela irait jusque-là !"
"Les faits sont simples"
Représentant le patron du débit de boissons, Me Gwenaëlle Le Jeune admet mal les déclarations du prévenu. Pour elle, "les faits sont simples ; (son client) a été victime d’une agression violente". Dans la foulée, Isabelle Fort, vice-procureur de la République, considère également que cet acte est "gravissime". Elle pointe ensuite les mensonges du jeune Ukrainien et est persuadée que ce geste a été bien préparé. Elle requiert alors une peine de quatre ans de prison, dont un an avec sursis et mise à l’épreuve d’une durée de trois ans, assortie d’un maintien en détention.
Pour expliquer les propos du prévenu et ses "fausses accusations", M e Éric Mouysset, avocat de la défense, explique aux magistrats qu’ils ont devant eux "quelqu’un pris de panique". Il invite alors le tribunal à prendre en compte sa personnalité et son vécu. Plaidant pour "une condamnation constructive et intelligente", il conclut : "Laissez-lui un espoir d’humanité".
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le prévenu à deux ans de prison et ordonne son maintien en cellule.
http://www.midilibre.fr/2012/07/26/deux-ans-de-prison-pour-le-braqueur-du-pmu,539726.php
Bordeaux : des casseurs de coffres sous les verrous
L'arrestation s'est déroulée au petit matin, au retour d'un énième casse. Trois hommes regagnaient leur domicile dans la région de Mazamet (Tarn) quand les gendarmes les ont cueillis, butin en poche.
Le trio rentrait d'un raid commis dans les Pyrénées-Atlantiques, où il s'était attaqué au coffre-fort d'un supermarché pour s'emparer de quelques milliers d'euros. Ces malfaiteurs, âgés de 22, 28 et 36 ans, n'ont pas fait dans le détail : à chaque fois, ils utilisaient une disqueuse thermique pour arracher et éventrer des coffres.
« Un travail de pros »
Les gendarmes leur attribuent 55 faits, dont 26 commis en Aquitaine et 29 dans la région Midi-Pyrénées, sur une période d'un an environ. Ils auraient dérobé près de 150 000 euros en numéraire et commis pour 45 000 euros de dégâts. Les trois casseurs opéraient le plus souvent avec un complice résidant à Arthès, près d'Albi (Tarn). Tous ont déjà été interpellés et mis en examen en 2005 pour association de malfaiteurs dans une affaire concernant déjà des vols de coffres commis dans des commerces. Ils sont désormais sous les verrous, dans différentes maisons d'arrêt de la région, pour des poursuites judiciaires identiques, et seront jugés d'ici à quelques mois devant le tribunal correctionnel de Bordeaux dans une formation de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs).
Face à la multiplication des vols commis dans le Grand Sud, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de la Jirs à la fin de l'année 2011 et confiée à la juge d'instruction Valérie Noël. Une cellule d'enquête a été créée, regroupant des gendarmes de Toulouse mais également des sections de recherches (SR) de Bordeaux et d'Agen et des brigades de recherches (BR) de Villeneuve-sur-Lot, Ribérac et Nontron.
Les casseurs étaient très bien organisés. Ils effectuaient des repérages de jour et passaient ensuite à l'action au milieu de la nuit. Après avoir fracturé une porte à l'arrière ou être passés par le toit des magasins ou supermarchés, ils se dirigeaient vers le coffre-fort, qu'ils attaquaient au moyen d'une puissante disqueuse.
Lors de la découverte des faits, à l'arrivée du personnel, les gendarmes des brigades locales évoquaient systématiquement « un travail de pros ». À Artix, le 5 mars dernier, les malfaiteurs ont dérobé la recette du supermarché Mutant. La semaine suivante, ils s'en prenaient à la même enseigne, au Boucau.
Témoignages et traces ADN
Les enquêteurs ont travaillé en étroite collaboration avec l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) afin de repérer et suivre les malfaiteurs présumés au cours de leurs périples.
Les gendarmes du groupe d'observation et de surveillance (GOS) de la section de recherches de Bordeaux ont planqué des heures durant. Rapprochements, témoignages et traces ADN ont permis de resserrer la traque des suspects. Ces derniers ont été confondus avec certitude sur des casses commis au préjudice des supermarchés Aldi de Brantôme, du Lidl de Montpon-Ménestérol, du Super U de Messanges, du Mutant de Boucau mais également en Gironde et dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées dont Seissan, dans le Gers.
Lors de leur garde à vue, les suspects ont été présentés derrière une glace sans tain et ont été formellement reconnus par des témoins. Les perquisitions effectuées à leur domicile ont permis aux enquêteurs de découvrir une importante somme d'argent ainsi que l'outillage utilisé pour commettre les forfaits. Le dossier désormais clos, la cellule d'enquête a été dissoute il y a quelques jours.
http://www.sudouest.fr/2012/07/26/casseurs-de-coffres-sous-les-verrous-779591-7.php
Le trio rentrait d'un raid commis dans les Pyrénées-Atlantiques, où il s'était attaqué au coffre-fort d'un supermarché pour s'emparer de quelques milliers d'euros. Ces malfaiteurs, âgés de 22, 28 et 36 ans, n'ont pas fait dans le détail : à chaque fois, ils utilisaient une disqueuse thermique pour arracher et éventrer des coffres.
« Un travail de pros »
Les gendarmes leur attribuent 55 faits, dont 26 commis en Aquitaine et 29 dans la région Midi-Pyrénées, sur une période d'un an environ. Ils auraient dérobé près de 150 000 euros en numéraire et commis pour 45 000 euros de dégâts. Les trois casseurs opéraient le plus souvent avec un complice résidant à Arthès, près d'Albi (Tarn). Tous ont déjà été interpellés et mis en examen en 2005 pour association de malfaiteurs dans une affaire concernant déjà des vols de coffres commis dans des commerces. Ils sont désormais sous les verrous, dans différentes maisons d'arrêt de la région, pour des poursuites judiciaires identiques, et seront jugés d'ici à quelques mois devant le tribunal correctionnel de Bordeaux dans une formation de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs).
Face à la multiplication des vols commis dans le Grand Sud, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de la Jirs à la fin de l'année 2011 et confiée à la juge d'instruction Valérie Noël. Une cellule d'enquête a été créée, regroupant des gendarmes de Toulouse mais également des sections de recherches (SR) de Bordeaux et d'Agen et des brigades de recherches (BR) de Villeneuve-sur-Lot, Ribérac et Nontron.
Les casseurs étaient très bien organisés. Ils effectuaient des repérages de jour et passaient ensuite à l'action au milieu de la nuit. Après avoir fracturé une porte à l'arrière ou être passés par le toit des magasins ou supermarchés, ils se dirigeaient vers le coffre-fort, qu'ils attaquaient au moyen d'une puissante disqueuse.
Lors de la découverte des faits, à l'arrivée du personnel, les gendarmes des brigades locales évoquaient systématiquement « un travail de pros ». À Artix, le 5 mars dernier, les malfaiteurs ont dérobé la recette du supermarché Mutant. La semaine suivante, ils s'en prenaient à la même enseigne, au Boucau.
Témoignages et traces ADN
Les enquêteurs ont travaillé en étroite collaboration avec l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) afin de repérer et suivre les malfaiteurs présumés au cours de leurs périples.
Les gendarmes du groupe d'observation et de surveillance (GOS) de la section de recherches de Bordeaux ont planqué des heures durant. Rapprochements, témoignages et traces ADN ont permis de resserrer la traque des suspects. Ces derniers ont été confondus avec certitude sur des casses commis au préjudice des supermarchés Aldi de Brantôme, du Lidl de Montpon-Ménestérol, du Super U de Messanges, du Mutant de Boucau mais également en Gironde et dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées dont Seissan, dans le Gers.
Lors de leur garde à vue, les suspects ont été présentés derrière une glace sans tain et ont été formellement reconnus par des témoins. Les perquisitions effectuées à leur domicile ont permis aux enquêteurs de découvrir une importante somme d'argent ainsi que l'outillage utilisé pour commettre les forfaits. Le dossier désormais clos, la cellule d'enquête a été dissoute il y a quelques jours.
http://www.sudouest.fr/2012/07/26/casseurs-de-coffres-sous-les-verrous-779591-7.php
jeudi 26 juillet 2012
Une fuite de gaz provoque la fermeture d'une autoroute
Une importante fuite de gaz s'est déclenchée jeudi à Oyonnax (Ain), où une
canalisation a été accidentellement percée à la suite de forages réalisés par
une entreprise de travaux publics
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/une-fuite-de-gaz-provoque-la-fermeture-d-une-autoroute-7428693.html
Cette voie passant sous l'autoroute A 404, celle-ci a du être
fermée dans les deux sens à partir de 15h35. "En raison de la proximité du
centre hospitalier et de la
gêne occasionnée sur le réseau autoroutier, routier et pour l'accès à Oyonnax, la préfecture a pris la direction des opérations de secours et le COS (Commandement des Opérations Spéciales) a été activé", indique la préfecture de l'Ain. La préfecture évoque "un volume important de gaz dégagé" et "une vigilance particulière dans les heures qui viennent".
gêne occasionnée sur le réseau autoroutier, routier et pour l'accès à Oyonnax, la préfecture a pris la direction des opérations de secours et le COS (Commandement des Opérations Spéciales) a été activé", indique la préfecture de l'Ain. La préfecture évoque "un volume important de gaz dégagé" et "une vigilance particulière dans les heures qui viennent".
Un mort dans un accident de parapente
Un homme de 63 ans est mort hier dans un accident de parapente sur la commune de Gourdon (Alpes-Maritimes), a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Ancien membre de la Fédération française de vol libre, l'homme, originaire de Cagnes-sur-Mer, était un parapentiste chevronné.
L'accident est survenu à 11h40, alors que le parapentiste évoluait dans un site officiel de vol de la commune de Gourdon. Sa voile semble s'être repliée lors du vol, a-t-on précisé de même source. Le parapentiste n'a pu être ranimé par les secours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00327-un-mort-dans-un-accident-de-parapente.php
L'accident est survenu à 11h40, alors que le parapentiste évoluait dans un site officiel de vol de la commune de Gourdon. Sa voile semble s'être repliée lors du vol, a-t-on précisé de même source. Le parapentiste n'a pu être ranimé par les secours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00327-un-mort-dans-un-accident-de-parapente.php
Poubelles, voitures et façade brûlées : l'incendiaire était docteur en droit
«Dans la nuit du 19 au 20 juillet, vous avez incendié quatre poubelles place Du Peyrou, place Dupuy, rue Riquet et rue des Couteliers où un témoin vous a identifié. Trois véhicules et deux façades de magasins ont fait les frais des flammes. Expliquez-vous», demande le juge Vergne. La réponse du prévenu, 33 ans, est originale : «Dans mon cauchemar, il y avait des hommes qui en voulaient à mon bien-être. Je devais descendre dans la rue». Pourtant, aucune trace de folie chez cet incendiaire et même un niveau d'études impressionnant : doctorat en droit et chargé de cours à la fac. «Une tendance suicidaire» l'aurait poussé à agir ainsi, selon son avocat et le psychiatre qui l'a examiné. Il a été condamné à douze mois d'emprisonnement dont six avec sursis mise à l'épreuve pour une période de deux ans. «Cette peine pourrait être aménagée», précise le juge. Le docteur en droit sourit. Il évite le séjour direct en prison.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/26/1407214-l-incendiaire-etait-docteur-en-droit.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/26/1407214-l-incendiaire-etait-docteur-en-droit.html
Retards sur les TGV vers le sud-est après un sabotage
La matinée devrait compliquée pour les voyageurs en direction
du sud-est. A la suite d'un acte de malveillance sur la ligne TGV, la
SNCF
prévoit des retards jeudi matin. Un câble a été sectionné au sud de Paris, selon
les premières constatations.
Des agents SNCF ont travaillé durant la nuit sur ce problème
mais d'ores et déjà des retards sont à anticiper sur les TGV devant circuler
sur cet axe dans les deux sens jusqu'à jeudi en début d'après-midi, a précisé
un porte-parole de l'entreprise ferroviaire.
En début de soirée mercredi, les systèmes automatiques de
sécurité, détectant un problème, ont bloqué les trains à environ 90 km au sud de
Paris. Un TGV en direction de Lyon, parti peu avant 20H00 et arrêté près de deux
heures à cet endroit, devait subir près de trois heures de retard. Une douzaine
d'autres TGV, détournés sur la voie classique ne permettant pas la grande
vitesse, ont dû allonger leur temps de parcours de 30 à 45 minutes. Deux autres
TGV ont eu entre une heure trente et deux heures de retard.
Cycliste fauchée au Pays basque : les ambulanciers montent au créneau
«Il faut avant tout penser à la douleur de la famille de la victime. C'est un accident tragique. Mais nous ne pouvons pas laisser courir une fausse rumeur », tranche la responsable de l'ambulance privée qui emploie le conducteur du véhicule impliqué dans l'accident mortel, survenu samedi matin au col Saint-Ignace.
Rappelons à ceux qui n'auraient pas lu notre édition d'hier qu'une cycliste girondine, âgée de 67 ans, est décédée suite à un choc frontal avec une ambulance en service, dans un virage du col menant au Petit train de la Rhune. Selon les premières constatations, l'ambulancier, un Hendayais de 22 ans, était en train de doubler une file de voitures quand l'accident a eu lieu à la sortie d'un virage.
Réquisition du Samu
Si l'employeur a tenu à réagir, c'est pour rappeler les circonstances exactes de l'intervention : « Le Samu nous a appelés pour un patient domicilié entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Sare. Il y avait une suspicion d'accident vasculaire cérébral (AVC) selon les consignes. À partir du moment où nous étions réquisitionnés par le Samu, il y avait urgence. Et c'est pour cette raison que le gyrophare et le deux tons ont été utilisés pour écarter les voitures. Malheureusement, le choc aurait eu lieu alors qu'il était en train de se rabattre. »
Les interventions des ambulances se divisent en deux catégories : les courses classiques d'un côté et les urgences de l'autre. Samedi, c'est le second cas qui s'est présenté dans la mesure où le patient de Sare devait être conduit rapidement dans un hôpital ou une clinique pour des examens. L'ambulance étant réquisitionnée par la préfecture (1), dans le cadre de l'aide médicale d'urgence, le véhicule pouvait donc utiliser le gyrophare et le deux tons.
« Le véhicule était prioritaire, com-me le sont les voitures de pompiers ou du Samu, car c'est ce dernier service qui a fait appel à l'ambulance privée. C'est la loi qui le dit (décret du 10 mai 2007) », confirment d'une même voix deux responsables syndicaux du département, Alain Lacorre (Syndicat des ambulanciers agréés) et Jean-Martin Etcheverry (Union syndicale des ambulanciers). Ils précisent quand même : « Ceci étant posé, les conducteurs doivent toujours faire preuve de prudence et maîtriser leur véhicule. De toute façon, l'enquête déterminera les responsabilités de chacun. »
Une chose est certaine : le conducteur est titulaire d'un diplôme d'auxiliaire ambulancier (3 ans de formation). A 22 ans, il ne pouvait pas avoir l'expérience de ses aînés, mais il était solidement formé. Reste à savoir pourquoi il a décidé de rejoindre Sare par le col de Saint-Ignace, très fréquenté le week-end. « C'est plus rapide que par la vallée », répond son employeur.
100 000 km par an
Critiqués par de nombreux internautes, les ambulanciers ont voulu défendre leur profession, tout en comprenant la douleur de la famille de la victime. « J'espère que ce triste fait divers servira d'électrochoc. Car il y a un vrai problème avec les tours de garde mis en place par la préfecture. Et beaucoup d'automobilistes pensent encore que les ambulances privées abusent du gyrophare alors que nous l'utilisons dans des situations d'urgence », commente un professionnel luzien.
Le représentant syndical Alain Lacorre tient quand même à rappeler que ces accidents sont rarissimes : « C'est la première fois en 25 ans de carrière que je vois une ambulance impliquée dans un accident mortel au Pays basque. J'ai été catastrophé en apprenant la nouvelle. Pour la famille de la victime et pour le conducteur, qui va avoir certainement du mal à s'en remettre. » Plusieurs ambulanciers ont déjà perdu la vie au volant de leur véhicule dans l'exercice de leur fonction par contre. « Mais ça me semble logique. Nous parcourons en moyenne 100 000 kilomètres par an. Les risques sont décuplés. »
(1) Les ambulances privées doivent assurer un tour de garde pour épauler les pompiers ou le Samu.
http://www.sudouest.fr/2012/07/25/cycliste-fauchee-au-pays-basque-les-ambulanciers-montent-au-creneau-778891-4383.php
Rappelons à ceux qui n'auraient pas lu notre édition d'hier qu'une cycliste girondine, âgée de 67 ans, est décédée suite à un choc frontal avec une ambulance en service, dans un virage du col menant au Petit train de la Rhune. Selon les premières constatations, l'ambulancier, un Hendayais de 22 ans, était en train de doubler une file de voitures quand l'accident a eu lieu à la sortie d'un virage.
Réquisition du Samu
Si l'employeur a tenu à réagir, c'est pour rappeler les circonstances exactes de l'intervention : « Le Samu nous a appelés pour un patient domicilié entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Sare. Il y avait une suspicion d'accident vasculaire cérébral (AVC) selon les consignes. À partir du moment où nous étions réquisitionnés par le Samu, il y avait urgence. Et c'est pour cette raison que le gyrophare et le deux tons ont été utilisés pour écarter les voitures. Malheureusement, le choc aurait eu lieu alors qu'il était en train de se rabattre. »
Les interventions des ambulances se divisent en deux catégories : les courses classiques d'un côté et les urgences de l'autre. Samedi, c'est le second cas qui s'est présenté dans la mesure où le patient de Sare devait être conduit rapidement dans un hôpital ou une clinique pour des examens. L'ambulance étant réquisitionnée par la préfecture (1), dans le cadre de l'aide médicale d'urgence, le véhicule pouvait donc utiliser le gyrophare et le deux tons.
« Le véhicule était prioritaire, com-me le sont les voitures de pompiers ou du Samu, car c'est ce dernier service qui a fait appel à l'ambulance privée. C'est la loi qui le dit (décret du 10 mai 2007) », confirment d'une même voix deux responsables syndicaux du département, Alain Lacorre (Syndicat des ambulanciers agréés) et Jean-Martin Etcheverry (Union syndicale des ambulanciers). Ils précisent quand même : « Ceci étant posé, les conducteurs doivent toujours faire preuve de prudence et maîtriser leur véhicule. De toute façon, l'enquête déterminera les responsabilités de chacun. »
Une chose est certaine : le conducteur est titulaire d'un diplôme d'auxiliaire ambulancier (3 ans de formation). A 22 ans, il ne pouvait pas avoir l'expérience de ses aînés, mais il était solidement formé. Reste à savoir pourquoi il a décidé de rejoindre Sare par le col de Saint-Ignace, très fréquenté le week-end. « C'est plus rapide que par la vallée », répond son employeur.
100 000 km par an
Critiqués par de nombreux internautes, les ambulanciers ont voulu défendre leur profession, tout en comprenant la douleur de la famille de la victime. « J'espère que ce triste fait divers servira d'électrochoc. Car il y a un vrai problème avec les tours de garde mis en place par la préfecture. Et beaucoup d'automobilistes pensent encore que les ambulances privées abusent du gyrophare alors que nous l'utilisons dans des situations d'urgence », commente un professionnel luzien.
Le représentant syndical Alain Lacorre tient quand même à rappeler que ces accidents sont rarissimes : « C'est la première fois en 25 ans de carrière que je vois une ambulance impliquée dans un accident mortel au Pays basque. J'ai été catastrophé en apprenant la nouvelle. Pour la famille de la victime et pour le conducteur, qui va avoir certainement du mal à s'en remettre. » Plusieurs ambulanciers ont déjà perdu la vie au volant de leur véhicule dans l'exercice de leur fonction par contre. « Mais ça me semble logique. Nous parcourons en moyenne 100 000 kilomètres par an. Les risques sont décuplés. »
(1) Les ambulances privées doivent assurer un tour de garde pour épauler les pompiers ou le Samu.
http://www.sudouest.fr/2012/07/25/cycliste-fauchee-au-pays-basque-les-ambulanciers-montent-au-creneau-778891-4383.php
mercredi 25 juillet 2012
Landes : un homme de 62 ans se noie à Seignosse
Originaire de Haute-Garonne (31), il était venu passé la journée à la plage avec trois adolescents de son entourage, âgés de 14 à 16 ans. Il s'est baigné dans une zone non surveillée et a été emporté par une baïne.
Les sauveteurs ont tenté de le réanimer en vain
http://www.sudouest.fr/2012/07/25/landes-un-homme-de-62-ans-se-noie-a-seignosse-779075-3551.php
Les sauveteurs ont tenté de le réanimer en vain
http://www.sudouest.fr/2012/07/25/landes-un-homme-de-62-ans-se-noie-a-seignosse-779075-3551.php
Paris : le bijoutier avait déjà tiré sur un braqueur
Alain C., 60 ans, est toujours profondément marqué par ce qu’il vient de vivre. En quelques minutes, sa vie a basculé dans un mauvais polar. Ce bijoutier du VIIe arrondissement de Paris a été mis en examen pour homicide volontaire, le 21 juillet, après avoir abattu un homme venu le braquer deux jours plus tôt. L’enquête devra déterminer si le bijoutier était dans le cadre de la légitime défense
Au cours de sa garde à vue, Alain C. a relaté spontanément aux enquêteurs qu’il avait déjà été victime de vols à main armée. En 1978 et 1979, le commerçant, alors installé dans une bijouterie du XIIIe arrondissement, avait été la cible de braqueurs. Selon nos informations, au cours du deuxième vol, Alain C. avait riposté avec une arme de poing sur un de ses agresseurs qui venait de lui tirer dessus. Ce dernier avait été blessé. Le bijoutier avait ensuite été entendu comme témoin lors du procès de ses braqueurs devant la cour d’assises du Paris.
« Mon client a totalement perdu ses repères depuis cette affaire, relate Me Laurent-Franck Liénard, l’avocat du commerçant. Il ne comprend pas pourquoi un homme est venu le braquer et comment tout cela s’est soldé par sa mort. Il ne comprend pas non plus pourquoi la justice le montre ainsi du doigt. »
L’homme possédait deux armes
Les investigations menées par les enquêteurs du 3e district de police judiciaire ont permis d’établir les circonstances des faits. Le 19 juillet, vers 15 heures, Alain C. se trouve dans sa bijouterie, avenue de La Motte-Picquet. Un inconnu fait soudain irruption dans son commerce, avant de le menacer avec une arme de poing. Le bijoutier est conduit dans son arrière-boutique. L’agresseur tente de lui attacher les mains mais le bijoutier résiste. « Selon les déclarations du commerçant, le malfaiteur a réussi à prendre le dessus sur lui avant de se montrer encore plus menaçant, en pointant une nouvelle fois son arme dans sa direction, confie une source proche de l’affaire. Le bijoutier, qui s’était emparé d’une arme au moment où le braqueur est entré dans sa boutique, l’a sortie de sa poche avant de tirer à plusieurs reprises dans sa direction. »
L’agresseur, — Mahjoub Ainani, 52 ans — a été touché par deux projectiles au thorax et à la hanche. Connue pour un fait de recel en 2009, la victime, domiciliée dans le XVe arrondissement, est décédée sur place, malgré l’intervention des secours. Le revolver utilisé par Alain C., de marque Smith et Wesson, calibre 38 spécial, a été saisi par les enquêteurs. « C’est une arme assez ancienne, poursuit la même source. Le chargeur, qui peut contenir cinq balles, était vide. Le bijoutier a indiqué aux policiers qu’il possédait une deuxième arme dans un coffre de banque. » Pour leur détention, le bijoutier était en règle, titulaire de deux autorisations valables jusqu’au mois d’août 2016, pour le seul cas de la défense liée à sa profession.
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-le-bijoutier-avait-deja-tire-sur-un-braqueur-25-07-2012-2101697.php
Au cours de sa garde à vue, Alain C. a relaté spontanément aux enquêteurs qu’il avait déjà été victime de vols à main armée. En 1978 et 1979, le commerçant, alors installé dans une bijouterie du XIIIe arrondissement, avait été la cible de braqueurs. Selon nos informations, au cours du deuxième vol, Alain C. avait riposté avec une arme de poing sur un de ses agresseurs qui venait de lui tirer dessus. Ce dernier avait été blessé. Le bijoutier avait ensuite été entendu comme témoin lors du procès de ses braqueurs devant la cour d’assises du Paris.
« Mon client a totalement perdu ses repères depuis cette affaire, relate Me Laurent-Franck Liénard, l’avocat du commerçant. Il ne comprend pas pourquoi un homme est venu le braquer et comment tout cela s’est soldé par sa mort. Il ne comprend pas non plus pourquoi la justice le montre ainsi du doigt. »
L’homme possédait deux armes
Les investigations menées par les enquêteurs du 3e district de police judiciaire ont permis d’établir les circonstances des faits. Le 19 juillet, vers 15 heures, Alain C. se trouve dans sa bijouterie, avenue de La Motte-Picquet. Un inconnu fait soudain irruption dans son commerce, avant de le menacer avec une arme de poing. Le bijoutier est conduit dans son arrière-boutique. L’agresseur tente de lui attacher les mains mais le bijoutier résiste. « Selon les déclarations du commerçant, le malfaiteur a réussi à prendre le dessus sur lui avant de se montrer encore plus menaçant, en pointant une nouvelle fois son arme dans sa direction, confie une source proche de l’affaire. Le bijoutier, qui s’était emparé d’une arme au moment où le braqueur est entré dans sa boutique, l’a sortie de sa poche avant de tirer à plusieurs reprises dans sa direction. »
L’agresseur, — Mahjoub Ainani, 52 ans — a été touché par deux projectiles au thorax et à la hanche. Connue pour un fait de recel en 2009, la victime, domiciliée dans le XVe arrondissement, est décédée sur place, malgré l’intervention des secours. Le revolver utilisé par Alain C., de marque Smith et Wesson, calibre 38 spécial, a été saisi par les enquêteurs. « C’est une arme assez ancienne, poursuit la même source. Le chargeur, qui peut contenir cinq balles, était vide. Le bijoutier a indiqué aux policiers qu’il possédait une deuxième arme dans un coffre de banque. » Pour leur détention, le bijoutier était en règle, titulaire de deux autorisations valables jusqu’au mois d’août 2016, pour le seul cas de la défense liée à sa profession.
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-le-bijoutier-avait-deja-tire-sur-un-braqueur-25-07-2012-2101697.php
Toul : elle chute du 2 e étage
Forte émotion hier vers 10 h 30 pour nombre de riverains et de commerçants de la place du Marché-aux-Poissons à Toul, contiguë à l’église Saint-Gengoult. Une femme de 40 ans, vivant seule et sans enfant, aurait ouvert la fenêtre de son appartement situé au 2 e étage, et selon quelques témoins, sans le moindre cri, se serait jetée dans le vide.
Les sapeurs-pompiers se sont rendus sur place pour lui porter les premiers secours. La quadragénaire, polytraumatisée, a été rapidement transportée vers l’hôpital Central de Nancy. En fin d’après-midi, on apprenait de sources policières que le pronostic vital de la victime n’était pas engagé. Elle ne devrait son salut qu’au choc avec le capot d’une voiture stationnée sur le parking en contrebas. Si la tentative de suicide est privilégiée, une enquête a été ouverte par la police sur instructions du procureur de la République de Nancy.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/07/25/toul-elle-chute-du-2-e-etage
Les sapeurs-pompiers se sont rendus sur place pour lui porter les premiers secours. La quadragénaire, polytraumatisée, a été rapidement transportée vers l’hôpital Central de Nancy. En fin d’après-midi, on apprenait de sources policières que le pronostic vital de la victime n’était pas engagé. Elle ne devrait son salut qu’au choc avec le capot d’une voiture stationnée sur le parking en contrebas. Si la tentative de suicide est privilégiée, une enquête a été ouverte par la police sur instructions du procureur de la République de Nancy.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/07/25/toul-elle-chute-du-2-e-etage
Incendie dans une école : un geyser de gaz en feu réveille le quartier
Cela a fait comme une explosion qui a raisonné dans toute la maison et nous a fait sursauter de nos lits» certifie Manuel, l'un des plus proches riverains de l'école Jules-Ferry où, la nuit dernière vers 3 h 10, un incendie s'est déclaré dans le local du poste de gaz alimentant le groupe scolaire du quartier de Cassenel. «Le feu ayant fendu l'installation, cela faisait comme un chalumeau atteignant jusqu'à trois à quatre mètres… C'était vraiment impressionnant» assure de son côté l'adjudant-chef Daniel Berger qui était le premier sur les lieux de l'incendie avec son escouade de soldats du feu.
Cet indicent générait l'arrêt de l'alimentation en gaz d'une vingtaine d'usagers du quartier. Hier après-midi, Roland Leporcher, directeur régional de GrdF nous assurait que tous les clients concernés étaient à nouveau réapprovisionner normalement.
Selon nos informations, hier après-midi, deux individus dont un âgé de 20 ans, auraient été appréhendés dans la matinée et placés en garde à vue au commissariat.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/25/1406927-castelsarrasin-incendie-dans-une-ecole-un-geyser-de-gaz-en-feu-reveille-le-quartier.html
Le bruit de la fuite de gaz en feu réveille tout le quartier
À quinze mètres du geyser de gaz en feu, alimenté par 4 bars de pression, la chaleur devient vite insoutenable et le bruit du gaz s'échappant des conduites en feu réveille toute la cité assoupie. «Dans le quartier tout le monde est sorti pour voir ce qui se passait et pour nous la chaleur sur la façade exposée au feu, est vite devenue difficile à supporter» confirme Manuel. Sur place, les pompiers castelsarrasinois comprennent vite qu'ils ne peuvent intervenir sans une interruption de l'alimentation de gaz. Pendant ce temps, les fonctionnaires du commissariat, également sur les lieux, mettaient en place un périmètre de sécurité. Ils réclamaient aux riverains de rentrer et de se confiner chez eux au cas où une explosion se produirait. Vers 4 h 24, l'agent d'astreinte de GrdF parvenait, après avoir dû consulter les plans d'alimentation du quartier, à couper la fuite de gaz enflammée. Après avoir inondé l'installation et refroidi les conduites en fusion, les pompiers pouvaient finir de sécuriser les lieux.Cet indicent générait l'arrêt de l'alimentation en gaz d'une vingtaine d'usagers du quartier. Hier après-midi, Roland Leporcher, directeur régional de GrdF nous assurait que tous les clients concernés étaient à nouveau réapprovisionner normalement.
Un incendie criminel
Dès les premières constatations, dans la nuit, il ne faisait, aucun doute, pour les enquêteurs du commissariat qu'il s'agissait d'un incendie d'origine criminel. En effet à l'arrivée des pompiers, deux containers à poubelle du groupe scolaire avaient été malignement disposés contre le dépôt de gaz pour servir d'accélérateur à la combustion.Selon nos informations, hier après-midi, deux individus dont un âgé de 20 ans, auraient été appréhendés dans la matinée et placés en garde à vue au commissariat.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/25/1406927-castelsarrasin-incendie-dans-une-ecole-un-geyser-de-gaz-en-feu-reveille-le-quartier.html
Une randonneuse se tue en chutant à la vallée du Lys
Une randonneuse de 46 ans a trouvé la mort, hier, en fin d'après-midi, dans la vallée du Lys, au-dessus de Luchon. À l'origine de ce dramatique accident, sans doute une erreur d'itinéraire. «Le couple de marcheurs, originaire de la Marne, était monté jusqu'au Lac Bleu, situé au-dessus de la Vallée du Lys, à 2 200 mètres d'altitude, explique le lieutenant Jean-Marc Bougy, patron du peloton de gendarmerie de haute montagne de Luchon. C'est à la descente que l'accident s'est produit. L'épouse marchait quelques mètres en avant de son mari. Il semblerait qu'elle ait pris le mauvais chemin, elle a glissé sur près de 30 mètres et est tombée au pied d'une barre rocheuse.» L'alerte a été donnée vers 16 heures. L'hélicoptère de Tarbes est intervenu avec à son bord, un médecin du SAMU et deux gendarmes, du PGHM 31 et du PGHM 65. «Il s'agit malheureusement là d'un dramatique accident, conclut le lieutenant Bougy. Cependant, depuis quelques jours, la montagne est très fréquentée. J'en profite pour demander aux randonneurs d'appliquer les consignes élémentaires de sécurité, comme par exemple consulter la météo, se rapprocher des professionnels de la montagne, préparer les itinéraires avec soin et avoir avec soi un bon fond de sac».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/25/1406776-chute-une-randonneuse-se-tue-a-la-vallee-du-lys.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/25/1406776-chute-une-randonneuse-se-tue-a-la-vallee-du-lys.html
L’incendie menaçait les dépôts pétroliers du port
Cette fois, ce n’était pas un exercice! Hier après-midi, c’est un scénario catastrophe qui a failli se jouer sur le port de Gennevilliers : un incendie à deux pas d’entrepôts pétroliers. Finalement, le sinistre n’a fait que peu de dégâts et a été rapidement maîtrisé.
Il est aux alentours de 15h30 quand des flammes commencent à s’élever au cœur de la société Paprec. Cette entreprise s’occupe de recycler papier et carton. Des montagnes de déchets à base de papier parsèment la parcelle. L’incendie a pris sur une zone de stockage à ciel ouvert route du bassin no 6, à l’extrême nord du port. Problème, Paprec est cerné par des sites à haut risque : les dépôts pétroliers de Total et celui de la Sogepp (la Société de gestion de produits pétroliers) qui jouxte l’entreprise. Très vite, une épaisse colonne de fumée noire s’élève dans le ciel. Que l’on se trouve dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d’Oise, impossible de rater l’inquiétant panache.
Pagaille sur l’autoroute
Le plan d’urgence est immédiatement déclenché. L’alerte a été donnée à 15h24 très exactement. Les sapeurs-pompiers interviennent vite et massivement. Au total, ce sont 166 soldats du feu et 49 engins qui fondent sur l’incendie.
Dans le même temps, une quinzaine de véhicules de police et de nombreux fonctionnaires, principalement du commissariat local, délimitent un périmètre de sécurité et bloquent les voies d’accès à la presqu’île en proie aux flammes. Avec la fermeture de la sortie Gennevilliers-Port de l’A 86, la pagaille se répercute sur l’autoroute toute proche. Environ 150 salariés des entreprises voisines sont évacués.
« Le gros danger, c’est bien la proximité des cuves d’hydrocarbure. On ignore ce qui a provoqué l’incendie. Peut-être la chaleur », avance Etienne Dereu, le directeur du port, la plus grande plate-forme fluviale de la région.
Dès les premières secondes, le branle-bas de combat a été déclenché à la Sogepp. « Nous sommes classés Seveso seuil haut, insiste un responsable de l’entreprise. Nous sommes entraînés à gérer ce genre de situation. » Les services d’incendie de la Sogepp, qui ont reçu le renfort de pompiers, ont mis en route les systèmes d’arrosage automatique. Ceux-ci ont copieusement aspergé les cuves afin de les refroidir, dégageant de la vapeur. Les camions encore dans l’enceinte ont été évacués. « Pas le personnel, précise-t-on à la Sogepp. Il n’y avait pas de risque direct à l’intérieur de notre site. »http://www.leparisien.fr/gennevilliers-92230/l-incendie-menacait-les-depots-petroliers-du-port-25-07-2012-2101470.php
Il est aux alentours de 15h30 quand des flammes commencent à s’élever au cœur de la société Paprec. Cette entreprise s’occupe de recycler papier et carton. Des montagnes de déchets à base de papier parsèment la parcelle. L’incendie a pris sur une zone de stockage à ciel ouvert route du bassin no 6, à l’extrême nord du port. Problème, Paprec est cerné par des sites à haut risque : les dépôts pétroliers de Total et celui de la Sogepp (la Société de gestion de produits pétroliers) qui jouxte l’entreprise. Très vite, une épaisse colonne de fumée noire s’élève dans le ciel. Que l’on se trouve dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d’Oise, impossible de rater l’inquiétant panache.
Pagaille sur l’autoroute
Le plan d’urgence est immédiatement déclenché. L’alerte a été donnée à 15h24 très exactement. Les sapeurs-pompiers interviennent vite et massivement. Au total, ce sont 166 soldats du feu et 49 engins qui fondent sur l’incendie.
Dans le même temps, une quinzaine de véhicules de police et de nombreux fonctionnaires, principalement du commissariat local, délimitent un périmètre de sécurité et bloquent les voies d’accès à la presqu’île en proie aux flammes. Avec la fermeture de la sortie Gennevilliers-Port de l’A 86, la pagaille se répercute sur l’autoroute toute proche. Environ 150 salariés des entreprises voisines sont évacués.
« Le gros danger, c’est bien la proximité des cuves d’hydrocarbure. On ignore ce qui a provoqué l’incendie. Peut-être la chaleur », avance Etienne Dereu, le directeur du port, la plus grande plate-forme fluviale de la région.
Dès les premières secondes, le branle-bas de combat a été déclenché à la Sogepp. « Nous sommes classés Seveso seuil haut, insiste un responsable de l’entreprise. Nous sommes entraînés à gérer ce genre de situation. » Les services d’incendie de la Sogepp, qui ont reçu le renfort de pompiers, ont mis en route les systèmes d’arrosage automatique. Ceux-ci ont copieusement aspergé les cuves afin de les refroidir, dégageant de la vapeur. Les camions encore dans l’enceinte ont été évacués. « Pas le personnel, précise-t-on à la Sogepp. Il n’y avait pas de risque direct à l’intérieur de notre site. »http://www.leparisien.fr/gennevilliers-92230/l-incendie-menacait-les-depots-petroliers-du-port-25-07-2012-2101470.php
Il passe ses nerfs sur sa compagne
Aurélien Cambier a l'habitude d'être violent avec ses petites amies. Il dort en prison depuis hier, après avoir fait une cinquième victime, samedi.
EN amour, il ne semble connaître que le langage des coups pour mettre fin à une dispute. Aurélien Cambier, du haut de ses 22 ans, a déjà dû s'expliquer quatre fois devant la justice pour avoir eu la main trop lourde sur sa petite amie d'alors. Ce week-end, il a frappé une nouvelle fois, faisant ainsi une cinquième victime.
Samedi, vers 23 heures, lorsqu'il rentre à son appartement de la résidence Branly à La Capelle, il est ivre, plus de 1,20 gramme d'alcool dans le sang. Sa compagne ne veut pas lui ouvrir. Coup de sang. Il défonce la porte. Sa compagne est apeurée. « Vous avez commencé à l'insulter. Vous l'avez empoignée au bras, jetée contre le canapé. Elle dit que vous l'avez menacée d'un rapport sexuel forcé. Elle s'est recroquevillée. Vous l'avez alors frappée, puis en la tenant fermement par la nuque, vous l'avez amenée jusqu'au lit », relate méthodiquement la présidente. À nouveau des coups de poings. Il la laisse sur le lit hagarde, prend un sac et commence à y jeter quelques vêtements. « Vous l'avez alors agrippée à nouveau et vous lui avez mis la tête dans le sac, lui disant : T'as pas fait le sac, cette fois ! »
« Je l'ai pas frappée fort »
Hier, à la barre du tribunal correctionnel de Laon, Aurélien Cambier minimise : « Je l'ai pas frappée fort, je sais bien qu'elle a un cancer mais c'est parce que Madame est jalouse, elle pense que je vais voir ailleurs. »
Deux voisins ont prévenu les gendarmes samedi soir, en attendant les appels au secours, les cris et le vacarme. « Les gendarmes sont arrivés heureusement rapidement, sinon les blessures auraient pu être plus graves », fait remarquer le procureur.
« Un jour, Monsieur, sous l'effet de l'alcool et de la colère, vous pourriez peut-être tuer une personne », avance la présidente. Le prévenu sursaute : « Oh, non, je reste toujours lucide quand j'ai bu. »
« Je n'ai rien fait de mal »
La nonchalance, l'absence de prise de conscience, de regrets ou de remords chez Aurélien Cambier a fait bondir le ministère public : « Les gendarmes ont trouvé une victime terrorisée, en état de choc. Et Monsieur Cambier vient dire ici, devant le tribunal : je n'ai rien fait de mal. » Ludovic Manteuffel a requis l'application de la peine plancher : « deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis. »
Me Norbert Ognami a évoqué le parcours d'un homme malade, qui, à l'occasion, surtout quand il a bu, cogne ses copines. « Il n'a jamais caché son passé judiciaire à ses compagnes. Il respecte assez les femmes pour ne pas cacher ses excès de violences passés. »
Il a décrit un homme inséré dans la société pour qui la prison anéantirait les projets d'avenir.
Le tribunal de Laon a finalement condamné Aurélien Cambier à deux ans de prison, dont six mois ferme. Les 18 mois de prison avec sursis sont assortis d'une obligation de travail, de se faire suivre pour sa dépendance à l'alcool et de voir un psy, « afin d'expliquer cette violence contenue en vous », a précisé la présidente. Il a été conduit en prison, hier soir.
En plus des six mois ferme, deux mois de sursis ont été révoqués.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-passe-ses-nerfs-sur-sa-compagne
EN amour, il ne semble connaître que le langage des coups pour mettre fin à une dispute. Aurélien Cambier, du haut de ses 22 ans, a déjà dû s'expliquer quatre fois devant la justice pour avoir eu la main trop lourde sur sa petite amie d'alors. Ce week-end, il a frappé une nouvelle fois, faisant ainsi une cinquième victime.
Samedi, vers 23 heures, lorsqu'il rentre à son appartement de la résidence Branly à La Capelle, il est ivre, plus de 1,20 gramme d'alcool dans le sang. Sa compagne ne veut pas lui ouvrir. Coup de sang. Il défonce la porte. Sa compagne est apeurée. « Vous avez commencé à l'insulter. Vous l'avez empoignée au bras, jetée contre le canapé. Elle dit que vous l'avez menacée d'un rapport sexuel forcé. Elle s'est recroquevillée. Vous l'avez alors frappée, puis en la tenant fermement par la nuque, vous l'avez amenée jusqu'au lit », relate méthodiquement la présidente. À nouveau des coups de poings. Il la laisse sur le lit hagarde, prend un sac et commence à y jeter quelques vêtements. « Vous l'avez alors agrippée à nouveau et vous lui avez mis la tête dans le sac, lui disant : T'as pas fait le sac, cette fois ! »
« Je l'ai pas frappée fort »
Hier, à la barre du tribunal correctionnel de Laon, Aurélien Cambier minimise : « Je l'ai pas frappée fort, je sais bien qu'elle a un cancer mais c'est parce que Madame est jalouse, elle pense que je vais voir ailleurs. »
Deux voisins ont prévenu les gendarmes samedi soir, en attendant les appels au secours, les cris et le vacarme. « Les gendarmes sont arrivés heureusement rapidement, sinon les blessures auraient pu être plus graves », fait remarquer le procureur.
« Un jour, Monsieur, sous l'effet de l'alcool et de la colère, vous pourriez peut-être tuer une personne », avance la présidente. Le prévenu sursaute : « Oh, non, je reste toujours lucide quand j'ai bu. »
« Je n'ai rien fait de mal »
La nonchalance, l'absence de prise de conscience, de regrets ou de remords chez Aurélien Cambier a fait bondir le ministère public : « Les gendarmes ont trouvé une victime terrorisée, en état de choc. Et Monsieur Cambier vient dire ici, devant le tribunal : je n'ai rien fait de mal. » Ludovic Manteuffel a requis l'application de la peine plancher : « deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis. »
Me Norbert Ognami a évoqué le parcours d'un homme malade, qui, à l'occasion, surtout quand il a bu, cogne ses copines. « Il n'a jamais caché son passé judiciaire à ses compagnes. Il respecte assez les femmes pour ne pas cacher ses excès de violences passés. »
Il a décrit un homme inséré dans la société pour qui la prison anéantirait les projets d'avenir.
Le tribunal de Laon a finalement condamné Aurélien Cambier à deux ans de prison, dont six mois ferme. Les 18 mois de prison avec sursis sont assortis d'une obligation de travail, de se faire suivre pour sa dépendance à l'alcool et de voir un psy, « afin d'expliquer cette violence contenue en vous », a précisé la présidente. Il a été conduit en prison, hier soir.
En plus des six mois ferme, deux mois de sursis ont été révoqués.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-passe-ses-nerfs-sur-sa-compagne
mardi 24 juillet 2012
Yvelines : un poids lourd en feu ralentit le trafic sur la N 186
Attention, le trafic sur la N 186 dans le prolongement de l’A 86 dans le sens Paris -province est très ralenti dans les environs de Versailles. Les automobilistes sont invités à éviter ce secteur. Des déviations ont été mises en place. Il est recommandé de contourner Vélizy-Villacoublay et Versailles et de récupérer l’A 13, puis l’A12.
Pour ceux déjà engagés, il est possible d’emprunter la N118 ou la D146.
Dix-sept équipages de police sont sur place pour faire la circulation et fluidifier le trafic. Ce ralentissement a été provoqué par un camion contenant des produits dangereux, qui a pris feu sur la nationale à la hauteur de Buc. Les pompiers sont sur place. Le retour à la normale du trafic est espéré aux alentours de 19 heures.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-un-poids-lourd-en-feu-ralentit-le-trafic-sur-la-n-186-24-07-2012-2100697.php
Pour ceux déjà engagés, il est possible d’emprunter la N118 ou la D146.
Dix-sept équipages de police sont sur place pour faire la circulation et fluidifier le trafic. Ce ralentissement a été provoqué par un camion contenant des produits dangereux, qui a pris feu sur la nationale à la hauteur de Buc. Les pompiers sont sur place. Le retour à la normale du trafic est espéré aux alentours de 19 heures.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-un-poids-lourd-en-feu-ralentit-le-trafic-sur-la-n-186-24-07-2012-2100697.php
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