Ce jeudi midi, deux squatteurs, membres de l'association Per-culture refusaient toujours de descendre d'un toit sur lequel ils sont montés dans la matinée. C'est leur manière de refuser l'expulsion locative de la maison qu'ils squattaient depuis plus d'un an.
En fin de matinée ils ont mis le feu à des palettes en bois hissées sur le toit.
Au terme d'une procédure judiciaire, une expulsion devait avoir lieu ce jeudi matin. D"autres squatteurs ont quitté les lieux mais pas les deux rebelles dont c'est le baroud d honneur.
Le GIPN a été saisi et tenté de les faire descendre par la négociation.
Mise à jour 31 octobre à 14h58 : Vers 14h40, les deux hommes ont été interpellés par le GIPN et devraient être placés en garde à vue.
http://www.sudouest.fr/2013/10/31/merignac-deux-hommes-refusent-de-descendre-du-toit-1216431-3001.php
Les articles de la presse internet les plus lus ou les plus commentés ici rassemblés pour vous.....la revue de presse des faits divers d'un seul coup d'oeil... la presse de France pour vous faire aimer la presse. Les articles publié sont une invitation à aller consulter les journaux....
jeudi 31 octobre 2013
Foix. L'escroc fait un faux pour ne pas comparaître au tribunal
Frédéric était convoqué au tribunal mardi après-midi pour répondre de
travail au noir, de faux en écriture, falsification de devis et de
chèque. Il a envoyé un certificat de congé maladie pour excuser son
absence, mais là encore il s’agit d’un faux, ce qui a le don d’agacer
tout le monde, y compris son propre avocat ! «Je suis surpris et déçu
par son comportement, qu’il ait voulu échapper à la comparution. Il
n’ose pas faire face ; il a besoin qu’on lui dise : ça suffit !» Une
avocate de la partie civile déclare : «On aurait bien aimé lui parler
droit dans les yeux !» Déjà que l’affaire avait été renvoyée le 10
septembre, cela commençait à faire beaucoup.
Travaillant pour un entrepreneur de travaux, il s’est présenté chez une dame en lui expliquant que la façade de sa maison devait être refaite sinon tout allait s’affaisser. Il prétendait être chef d’entreprise et proposait un devis. Celui-ci étant trop élevé pour les moyens de la dame il revenait à la charge plus tard avec un devis maquillé et proposait un paiement étalé en plusieurs chèques. Finalement il entame les travaux, mais ceux-ci ne seront jamais terminés et entachés de malfaçons diverses. La dame aura versé 4 000 €. Mais les travaux de remise en état valent le double selon les estimations. Dans cette affaire, soulignent les avocats de la partie civile, il escroque son employeur, encaisse des indemnités journalières de faux malade, bref c’est la totale. Le procureur ,plutôt exaspéré par l’outrecuidance du prévenu absent, demande six mois de prison avec sursis. L’avocat de la défense minimisera les demandes des parties civiles. Pour lui l’employeur du prévenu n’a rien à réclamer : l’atteinte à l’image commerciale de son entreprise,n’est pas prouvée. Quant à la plaignante, il estime que celle-ci n’apporte pas la preuve que des chèques ont été versés . Il admet que Frédéric a mal travaillé, mais que ceci n’a aucun rapport avec la juridiction pénale : «Il faut saisir le juge civil, il n’y a aucun rapport avec l’infraction de faux.»
Le tribunal suivra les réquisitions du procureur : six mois avec sursis. La plaignante obtient 4 400 € de dommages et intérêts et l’employeur 1 000 €.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/31/1743260-foix-escroc-fait-faux-comparaitre-tribunal.html
Travaillant pour un entrepreneur de travaux, il s’est présenté chez une dame en lui expliquant que la façade de sa maison devait être refaite sinon tout allait s’affaisser. Il prétendait être chef d’entreprise et proposait un devis. Celui-ci étant trop élevé pour les moyens de la dame il revenait à la charge plus tard avec un devis maquillé et proposait un paiement étalé en plusieurs chèques. Finalement il entame les travaux, mais ceux-ci ne seront jamais terminés et entachés de malfaçons diverses. La dame aura versé 4 000 €. Mais les travaux de remise en état valent le double selon les estimations. Dans cette affaire, soulignent les avocats de la partie civile, il escroque son employeur, encaisse des indemnités journalières de faux malade, bref c’est la totale. Le procureur ,plutôt exaspéré par l’outrecuidance du prévenu absent, demande six mois de prison avec sursis. L’avocat de la défense minimisera les demandes des parties civiles. Pour lui l’employeur du prévenu n’a rien à réclamer : l’atteinte à l’image commerciale de son entreprise,n’est pas prouvée. Quant à la plaignante, il estime que celle-ci n’apporte pas la preuve que des chèques ont été versés . Il admet que Frédéric a mal travaillé, mais que ceci n’a aucun rapport avec la juridiction pénale : «Il faut saisir le juge civil, il n’y a aucun rapport avec l’infraction de faux.»
Le tribunal suivra les réquisitions du procureur : six mois avec sursis. La plaignante obtient 4 400 € de dommages et intérêts et l’employeur 1 000 €.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/31/1743260-foix-escroc-fait-faux-comparaitre-tribunal.html
Villeneuve-lès-Avignon : les ferrailleurs taillent la route avec le matériel municipal
Les deux compères ont rempli leur camion-plateau avant de mettre les voiles. Mais ils n'avaient sans doute pas prévu de croiser deux employés municipaux.
La municipalité de Villeneuve peut bien louer le sens de l’observation de deux de ses employés. Hier -mercredi-après-midi, ils sont en route pour Avignon lorsque, arrivés sur le pont Daladier, ils aperçoivent un camion-plateau transportant du matériel qui ne leur est pas inconnu. Et pour cause, il appartient à la commune de Villeneuve. Un candélabre, des barrières utilisées sur les terrains municipaux, un mât de feu tricolore et des porte-vélos métalliques tout neufs et destinés à équiper le parking de la piscine, sont entreposés sur la grande remorque, qui met les voiles sur Avignon. Ni une ni deux, les employés municipaux interceptent le camion.
Déjà connu des services de police
mercredi 30 octobre 2013
Bébé de Corrèze: La mère «complètement dans le déni de grossesse», selon son avocate
L'avocate de la mère du bébé retrouvé vendredi dans le coffre d'une voiture en Corrèze a estimé mercredi dans un entretien à France 3 Limousin que sa cliente était «complètement dans le déni de grossesse» mais «qu'aujourd'hui elle réalise».
«On est complètement dans le déni de grossesse, totalement», a déclaré Me Chrystèle Chassagne-Delpech. «On est dans le déni dès lors que cette femme n'a pas eu conscience de son état de grossesse, de l'accouchement non plus».
Selon elle, la mère «n'a pas fait le choix de garder cette enfant ou de ne pas la garder. Elle n'a pas fait le choix de ce qui arrive».
«Quand les femmes victimes d'un déni ont la chance d'accoucher dans un lieu public, tout de suite elles réalisent qu'elles ont un enfant et n'ont pas de geste fatal. Mais là, dans ces circonstances-là, on est entre les deux. C'est une maman qui a laissé la vie à son enfant ... mais d'une certaine façon», a déclaré l'avocate du barreau de Brive-la-Gaillarde.
Interrogée sur l'état de santé de la mère, l'avocate a indiqué que celle-ci se sentait «particulièrement mal».
«Aujourd'hui elle réalise. Déjà, elle met des mots sur ce qu'elle a fait et elle réalise qu'elle a mis au monde un enfant il y a plusieurs mois, un enfant qui n'a pas eu l'attention qu'il aurait mérité. Elle le réalise maintenant», a dit l'avocate.
Elle a aussi demandé d«'arrêter de diaboliser» cette affaire en l'appelant notamment « le bébé du coffre ».
«On n'est pas dans le contexte de l'enfant du placard ou de l'enfant du coffre, il faut arrêter ça. Si ça avait été vraiment un enfant du coffre de la voiture, ce n'est pas un enfant qui aurait vécu», a-t-elle insisté.
La petite fille, dont l'âge est évalué entre 15 et 23 mois, avait été trouvée vendredi, sale, nue, déshydratée, en état de carence manifeste de soins, dans un couffin dans le coffre d'une voiture que la mère appportait chez un garagiste de Terrasson (Dordogne).
Ses parents ont été mis en examen pour privation de soins par ascendant, violence habituelle sur mineur et dissimulation, et laissés en liberté sous contrôle judiciaire strict.
http://www.20minutes.fr/societe/1243843-20131030-bebe-correze-mere-completement-deni-grossesse-selon-avocate
«On est complètement dans le déni de grossesse, totalement», a déclaré Me Chrystèle Chassagne-Delpech. «On est dans le déni dès lors que cette femme n'a pas eu conscience de son état de grossesse, de l'accouchement non plus».
Selon elle, la mère «n'a pas fait le choix de garder cette enfant ou de ne pas la garder. Elle n'a pas fait le choix de ce qui arrive».
«Quand les femmes victimes d'un déni ont la chance d'accoucher dans un lieu public, tout de suite elles réalisent qu'elles ont un enfant et n'ont pas de geste fatal. Mais là, dans ces circonstances-là, on est entre les deux. C'est une maman qui a laissé la vie à son enfant ... mais d'une certaine façon», a déclaré l'avocate du barreau de Brive-la-Gaillarde.
Elle ne veut plus qu'on parle de «bébé voiture»
Si l'avocate souligne que «la première victime c'est l'enfant», elle estime que sa cliente «est aussi victime d'un processus psychique ou psychologique, les experts le diront, qui la dépasse. Il n'y a rien de volontaire, il n'y a rien de rationnel».Interrogée sur l'état de santé de la mère, l'avocate a indiqué que celle-ci se sentait «particulièrement mal».
«Aujourd'hui elle réalise. Déjà, elle met des mots sur ce qu'elle a fait et elle réalise qu'elle a mis au monde un enfant il y a plusieurs mois, un enfant qui n'a pas eu l'attention qu'il aurait mérité. Elle le réalise maintenant», a dit l'avocate.
Elle a aussi demandé d«'arrêter de diaboliser» cette affaire en l'appelant notamment « le bébé du coffre ».
«On n'est pas dans le contexte de l'enfant du placard ou de l'enfant du coffre, il faut arrêter ça. Si ça avait été vraiment un enfant du coffre de la voiture, ce n'est pas un enfant qui aurait vécu», a-t-elle insisté.
La petite fille, dont l'âge est évalué entre 15 et 23 mois, avait été trouvée vendredi, sale, nue, déshydratée, en état de carence manifeste de soins, dans un couffin dans le coffre d'une voiture que la mère appportait chez un garagiste de Terrasson (Dordogne).
Ses parents ont été mis en examen pour privation de soins par ascendant, violence habituelle sur mineur et dissimulation, et laissés en liberté sous contrôle judiciaire strict.
http://www.20minutes.fr/societe/1243843-20131030-bebe-correze-mere-completement-deni-grossesse-selon-avocate
Gironde : ivres, ils volent un pistolet-mitrailleur aux gendarmes
Hier, quatre prévenus ont été déférés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Libourne au terme de leur garde à vue. Ils étaient soupçonnés, notamment, d’avoir dérobé un pistolet-mitrailleur H4 et des sacs contenant, entre autres, des gilets pare-balles appartenant à des gendarmes.
Ces derniers au nombre de trois, interviennent ce dimanche matin du 27 octobre à la salle des fêtes de Bayas, dans le canton de Guîtres. Il est 4 h 25 lorsque les trois militaires du Peloton de surveillance et d’intervention (Psig) arrivent sur les lieux. « La fiesta », selon Pierre Pétriat qui préside ce tribunal, a dégénéré. Les mailles du service d’ordre ont laissé entrer plus de monde que prévu, et bientôt, des échauffourées éclatent.
Les trois gendarmes, appelés sur les lieux, tentent d’apaiser les esprits. Pendant ce temps, quatre jeunes hommes âgés de 20 ans, 23, et 26 ans, originaires de Libourne, Abzac, Saint-Seurin-sur-l’Isle et Bruges, tous largement en état d’ébriété, « font une mauvaise blague », selon l’un de leurs avocats aux gendarmes. Elle ne les a pas fait rire. Mais alors pas du tout.
Tout a été mis en œuvre pour retrouver rapidement le pistolet-mitrailleur, « une arme de guerre », précise le procureur Anne-Cécile Dumonteil. Il sera finalement rapidement retrouvé enrubanné de cellophane et enterré par les soins d’un des quatre. Les empreintes génétiques relevées sur le sac laissé sur place trahissent les auteurs déjà fichés et condamnés plusieurs fois.
Il restait au tribunal à évaluer les responsabilités exactes de chacun. Entre ceux qui avaient volé les sacs, le premier dont on retrouvera les empreintes sur le coffre resté ouvert de la voiture et le second qui a jeté le sac contenant l’arme ; et les deux autres qui l’ont ramassée puis transportée à bord de leur voiture, avant que leur comparse décide l’enterrer.
Voulait-il garder l’arme ? C’est ce que soupçonne la procureur qui ne croit pas à la mauvaise blague, certaine que les prévenus savaient ce qu’ils volaient, et convaincue que l’homme qui a enterré le pistolet-mitrailleur avait l’intention de le garder. « J’ai paniqué », se défend le jeune homme pour expliquer son geste qu’il dit regretter. Pour son avocat, il ne peut être accusé que de recel mais pas de vol puisque l’arme se trouvait déjà dans la voiture.
Selon le conseil d’un des prévenus, silencieux pendant l’audience, comme pour le défenseur d’un autre des quatre jeunes, étonné par le déploiement de forces de gendarmerie dans le tribunal, il manque les éléments intentionnels qui prouveraient l’infraction de leurs clients. Un autre avocat a plaidé, quant à lui, le vol sans réunion et le sursis avec mise à l’épreuve.
Décision du tribunal : tous écopent d’une peine de prison ferme avec mandat de dépôt : 24 mois pour trois d’entre eux et 36 mois pour le dernier.
http://www.sudouest.fr/2013/10/30/saouls-ils-volent-un-pistolet-mitrailleur-1214576-2756.php
Ces derniers au nombre de trois, interviennent ce dimanche matin du 27 octobre à la salle des fêtes de Bayas, dans le canton de Guîtres. Il est 4 h 25 lorsque les trois militaires du Peloton de surveillance et d’intervention (Psig) arrivent sur les lieux. « La fiesta », selon Pierre Pétriat qui préside ce tribunal, a dégénéré. Les mailles du service d’ordre ont laissé entrer plus de monde que prévu, et bientôt, des échauffourées éclatent.
Les trois gendarmes, appelés sur les lieux, tentent d’apaiser les esprits. Pendant ce temps, quatre jeunes hommes âgés de 20 ans, 23, et 26 ans, originaires de Libourne, Abzac, Saint-Seurin-sur-l’Isle et Bruges, tous largement en état d’ébriété, « font une mauvaise blague », selon l’un de leurs avocats aux gendarmes. Elle ne les a pas fait rire. Mais alors pas du tout.
Tout a été mis en œuvre pour retrouver rapidement le pistolet-mitrailleur, « une arme de guerre », précise le procureur Anne-Cécile Dumonteil. Il sera finalement rapidement retrouvé enrubanné de cellophane et enterré par les soins d’un des quatre. Les empreintes génétiques relevées sur le sac laissé sur place trahissent les auteurs déjà fichés et condamnés plusieurs fois.
Il restait au tribunal à évaluer les responsabilités exactes de chacun. Entre ceux qui avaient volé les sacs, le premier dont on retrouvera les empreintes sur le coffre resté ouvert de la voiture et le second qui a jeté le sac contenant l’arme ; et les deux autres qui l’ont ramassée puis transportée à bord de leur voiture, avant que leur comparse décide l’enterrer.
Voulait-il garder l’arme ? C’est ce que soupçonne la procureur qui ne croit pas à la mauvaise blague, certaine que les prévenus savaient ce qu’ils volaient, et convaincue que l’homme qui a enterré le pistolet-mitrailleur avait l’intention de le garder. « J’ai paniqué », se défend le jeune homme pour expliquer son geste qu’il dit regretter. Pour son avocat, il ne peut être accusé que de recel mais pas de vol puisque l’arme se trouvait déjà dans la voiture.
Selon le conseil d’un des prévenus, silencieux pendant l’audience, comme pour le défenseur d’un autre des quatre jeunes, étonné par le déploiement de forces de gendarmerie dans le tribunal, il manque les éléments intentionnels qui prouveraient l’infraction de leurs clients. Un autre avocat a plaidé, quant à lui, le vol sans réunion et le sursis avec mise à l’épreuve.
Décision du tribunal : tous écopent d’une peine de prison ferme avec mandat de dépôt : 24 mois pour trois d’entre eux et 36 mois pour le dernier.
http://www.sudouest.fr/2013/10/30/saouls-ils-volent-un-pistolet-mitrailleur-1214576-2756.php
Le Coteau : une voiture percutée par un train, la conductrice indemne
Ce mercredi matin, peu avant 9 heures, une voiture a été percutée par un TER sur la commune du Coteau, près de Roanne. La conductrice s’en sort miraculeusement indemne.
Celle-ci s’était engagée sur un passage à niveau situé avenue de la Libération, en face de l’ancien cimetière, alors que la barrière était déjà partiellement baissée, lorsque le train est arrivé. Lequel circulait dans le sens Lyon-Roanne.
A 10h30, si le TER avait pu repartir, le trafic ferroviaire restait interrompu entre Roanne et Lyon afin de procéder à la réparation du passage à niveau. Le trafic a repris progressivement à 15 heures. La SNCF prévoit un rétablissement complet à 17 heures. Les TER entre Roanne et Lyon ont été détournés par Saint-Etienne. Les usagers pouvaient également emprunter les cars de substitution mis en place.
http://www.leprogres.fr/loire/2013/10/30/le-coteau-une-voiture-percutee-par-un-train-la-conductrice-indemne
Celle-ci s’était engagée sur un passage à niveau situé avenue de la Libération, en face de l’ancien cimetière, alors que la barrière était déjà partiellement baissée, lorsque le train est arrivé. Lequel circulait dans le sens Lyon-Roanne.
A 10h30, si le TER avait pu repartir, le trafic ferroviaire restait interrompu entre Roanne et Lyon afin de procéder à la réparation du passage à niveau. Le trafic a repris progressivement à 15 heures. La SNCF prévoit un rétablissement complet à 17 heures. Les TER entre Roanne et Lyon ont été détournés par Saint-Etienne. Les usagers pouvaient également emprunter les cars de substitution mis en place.
http://www.leprogres.fr/loire/2013/10/30/le-coteau-une-voiture-percutee-par-un-train-la-conductrice-indemne
Saint-Orens-de-Gameville. Deux gendarmes blessés dans un accident de la route
Les gendarmes ont eu une belle frayeur, hier matin, à Saint-Orens-de-Gameville. Alors qu’ils se rendaient sur une intervention dans la commune, ils ont été percutés par un automobiliste.
L’accident s’est produit à l’intersection de la rue de Lalande et de l’avenue Jean-Bellières, près de l’espace culturel Altigone.
Un automobiliste de 70 ans n’a pas respecté la priorité à droite à un cédez-le passage. Il a pris l’initiative de démarrer alors que la Ford Focus des militaires arrivait. Il n’a pas bien mesuré la distance et a percuté la voiture de gendarmerie.
Sous la violence du choc, l’airbag s’est déclenché et le conducteur du véhicule des forces de l’ordre a été blessé à la poitrine par le système de sécurité.
À ses côtés, son passager a été blessé à la tête par le matériel radio. Le septuagénaire qui les a percutés a été blessé aux cervicales et hospitalisé.
Le conducteur mis en cause n’était pas sous l’empire d’un état alcoolique. Il sera entendu par les gendarmes de la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/30/1742547-saint-orens-gameville-deux-gendarmes-blesses-accident-route.html
L’accident s’est produit à l’intersection de la rue de Lalande et de l’avenue Jean-Bellières, près de l’espace culturel Altigone.
Un automobiliste de 70 ans n’a pas respecté la priorité à droite à un cédez-le passage. Il a pris l’initiative de démarrer alors que la Ford Focus des militaires arrivait. Il n’a pas bien mesuré la distance et a percuté la voiture de gendarmerie.
Sous la violence du choc, l’airbag s’est déclenché et le conducteur du véhicule des forces de l’ordre a été blessé à la poitrine par le système de sécurité.
À ses côtés, son passager a été blessé à la tête par le matériel radio. Le septuagénaire qui les a percutés a été blessé aux cervicales et hospitalisé.
Conduits à l'hôpital
Les deux gendarmes ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers et conduits à l’hôpital de Rangueil afin d’y subir des examens de contrôle. Selon les premiers éléments, ils ne souffraient pas de blessures graves.Le conducteur mis en cause n’était pas sous l’empire d’un état alcoolique. Il sera entendu par les gendarmes de la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/30/1742547-saint-orens-gameville-deux-gendarmes-blesses-accident-route.html
Aude : le viticulteur utilisait des produits phytosanitaires interdits
L'agriculteur audois a été arrêté lors d'un contrôle routier des Douanes. Il transportait des produits phytosanitaires interdits en France.
Un agriculteur audois a été condamné, hier par le tribunal de Béziers, à deux mois de prison avec sursis et 1 000 € d’amende pour avoir transporté et utilisé dans ses vignes des produits phytosanitaires interdits par la législation. C’est tout à fait par hasard, lors d’un simple contrôle routier des douanes, que le prévenu a été interpellé.
Dans son véhicule, les douaniers ont découvert quelque cinq litres d’un produit interdit de mise sur le marché en France. Les fonctionnaires vont alors pousser plus loin leurs investigations sur l’exploitation du mis en cause. C’est là qu’ils vont découvrir d’autres produits. Pas en quantité énorme mais de quoi être mis en examen pour utilisation de produits phytopharmaceutiques ne bénéficiant pas d’autorisations en France.
Produits dangereux
"Savez-vous pourquoi ils sont interdits en France ?", a demandé la présidente Ougier au prévenu. "Parce que les étiquettes ne sont pas écrites en français, mais en espagnol ou en Italien." "Vous vous moquez de nous ? Vous êtes certain qu’il n’y a pas d’autres raisons." Le prévenu fait mine de ne pas comprendre et finit, au bout d’un certain temps, par convenir que ces produits peuvent être dangereux pour l’environnement, mais aussi pour le consommateur.
"Je les ai utilisés pour ne pas couler mon exploitation. J’avais été injustement mis en liquidation judiciaire. La MSA trainait à reconnaître mes droits. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre et mon exploitation va mieux."
Deux mois avec sursis et 1 000 euros d'amende
Le procureur Bec a requis une amende de 2 000 €. Sans avocat, le prévenu a pris la parole en dernier.
"J’ai été arrêté sur l’autoroute. C’est la première fois que je transportais de tels produits et si je les ai achetés en Espagne c’est qu’ils sont moins chers qu’en France. Mais aujourd’hui, tout va bien sur mon exploitation et je n’utilise plus ce genre de produits pour traiter mes vignes." Le tribunal est tout de même allé au-delà des réquisitions du parquet.
http://www.midilibre.fr/2013/10/29/le-viticulteur-utilisait-des-produits-phytosanitaires-interdits-en-france,775980.php
Un agriculteur audois a été condamné, hier par le tribunal de Béziers, à deux mois de prison avec sursis et 1 000 € d’amende pour avoir transporté et utilisé dans ses vignes des produits phytosanitaires interdits par la législation. C’est tout à fait par hasard, lors d’un simple contrôle routier des douanes, que le prévenu a été interpellé.
Dans son véhicule, les douaniers ont découvert quelque cinq litres d’un produit interdit de mise sur le marché en France. Les fonctionnaires vont alors pousser plus loin leurs investigations sur l’exploitation du mis en cause. C’est là qu’ils vont découvrir d’autres produits. Pas en quantité énorme mais de quoi être mis en examen pour utilisation de produits phytopharmaceutiques ne bénéficiant pas d’autorisations en France.
Produits dangereux
"Savez-vous pourquoi ils sont interdits en France ?", a demandé la présidente Ougier au prévenu. "Parce que les étiquettes ne sont pas écrites en français, mais en espagnol ou en Italien." "Vous vous moquez de nous ? Vous êtes certain qu’il n’y a pas d’autres raisons." Le prévenu fait mine de ne pas comprendre et finit, au bout d’un certain temps, par convenir que ces produits peuvent être dangereux pour l’environnement, mais aussi pour le consommateur.
"Je les ai utilisés pour ne pas couler mon exploitation. J’avais été injustement mis en liquidation judiciaire. La MSA trainait à reconnaître mes droits. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre et mon exploitation va mieux."
Deux mois avec sursis et 1 000 euros d'amende
Le procureur Bec a requis une amende de 2 000 €. Sans avocat, le prévenu a pris la parole en dernier.
"J’ai été arrêté sur l’autoroute. C’est la première fois que je transportais de tels produits et si je les ai achetés en Espagne c’est qu’ils sont moins chers qu’en France. Mais aujourd’hui, tout va bien sur mon exploitation et je n’utilise plus ce genre de produits pour traiter mes vignes." Le tribunal est tout de même allé au-delà des réquisitions du parquet.
http://www.midilibre.fr/2013/10/29/le-viticulteur-utilisait-des-produits-phytosanitaires-interdits-en-france,775980.php
mardi 29 octobre 2013
Lacanau : le corps d'une femme retrouvé sur la plage
C'est depuis le poste de secours de Lacanau Nordque l'alerte a été donnée. Une femme avait été vue en difficulté dans les eaux en furie de l'océan.
Appelés au secours pour une noyade, les pompiers n'ont d'abord rien trouvé. Puis partis en reconnaissance avec les gendarmes, ils ont découvert, sur le sable, au nord de la plage nord, le corps sans vie d'une femme.
Une enquête a été ouverte.
http://www.sudouest.fr/2013/10/29/lacanau-le-corps-d-une-femme-retrouve-sur-la-plage-1214344-2921.php
Gontaud-de-Nogaret : un octogénaire se tue en heurtant un camion-poubelle
Il était environ 9 heures lorsque l'octogénaire, qui entrait dans Gontaud-de-Nogaret par le lieu dit Fortune, sur la Départementale 299, a heurté le camion-benne à l'arrêt au moment de l'accident. Les deux éboueurs qui effectuaient la tournée n'ont pas été percutés par le conducteur de la voiture. La victime présentait, elle, de graves blessures lorsque les pompiers sont arrivés sur place et était en arrêt cardio-respiratoire. Malgré leurs efforts pour le ranimer, l'octogénaire est décédé sur les lieux de l'accident.
L'octogénaire n'a visiblement pas freiné et ne portait a priori pas sa ceinture. A-t-il été aveuglé par le soleil rasant à cette heure matinale? A-t-il été victime d'un malaise? L'enquête devra déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les deux éboueurs, choqués, sont indemnes.
Un SDF grièvement blessé en escaladant la grille d'un parc à Nice
Un homme s'est grièvement blessé en tentant d'escalader les grilles d'un jardin public de Nice, lundi soir vers 22 heures.
La victime, un sans domicile fixé âgé d'une quarantaine d'années, a eu l'artère fémorale perforée. Il a été transporté "dans un état très grave" à hôpital.
Le parc se trouve à l'angle de la rue du Congrès et de la rue de la Buffa, dans le centre de Nice.
Parcs fermés la nuit
La quasi-totalité des parcs de la ville de Nice sont clôturés et fermés la nuit. Lors del'inauguration samedi de la "Promenade du Paillon", superbe espace vert de 12 hectares en plein centre-ville, le maire de Nice a réaffirmé ce choix. "N'en déplaise à certains, ce jardin n'est pas un camping et il ne le sera jamais. Il est protégé par des grilles.", a-t-il déclaré au micro de France Bleu.
http://www.nicematin.com/nice/un-sdf-grievement-blesse-en-escaladant-la-grille-dun-parc-a-nice.1494508.html
Caillac. Un an de prison ferme pour violences sur un bébé de 24 mois
Julien Routier, 31 ans, était jugé dans le cadre de la procédure de comparution immédiate, hier, devant le tribunal correctionnel à Cahors pour une violence commise sur un enfant de 24 mois. Les faits se sont produits le 28 septembre 2013 à Caillac.
Dossier grave et douloureux hier au tribunal correctionnel de Cahors, sans véritable aveu.
Le 28 septembre, alors qu’il change la couche du bébé de sa compagne, il le blesse à la verge occasionnant une plaie en forme de boutonnière sous le sexe du petit garçon. Il aura 5 points de suture, 11 jours d’ITT (Interruption temporaire de travail).
À aucun moment, on ne saura avec quel objet (tranchant ?) cette plaie a été faite. La maman lui avait confié la garde de l’enfant avant de se rendre à son travail. C’est le centre hospitalier de Cahors qui rédigera un courrier pour «suspicion de maltraitance». Depuis les faits, le bébé a fait l’objet d’un placement. «Cette affaire est constituée aux deux tiers d’une précédente procédure non jointe au dossier mais qui va le colorer», indique la présidente Béatrice Almendros. L’enfant a été ausculté pour une pelade au niveau des cheveux fin 2012 et des hématomes au niveau des oreilles début 2013. Des examens médicaux vont également révéler une double fracture au tibia péroné consécutive à un choc violent.
Le prévenu ne semble pas comprendre, ne cesse de dire qu’il s’occupait du mieux qu’il pouvait des deux enfants de sa compagne. Il indique aussi que le grand frère était très turbulent. Une expertise psychiatrique relèvera une personnalité immature. Il s’en défend. Sa compagne, présente dans la salle, ne s’est pas portée partie civile, tout comme le père biologique qui les voit régulièrement. À la barre, elle se dit désemparée. «Je n’arrive pas à comprendre comment cela a pu arriver» déclare-t-elle en lançant un regard enamouré à Julien Routier. «Comment voyez-vous l’avenir ?», questionne la présidente. «Je vais sortir de sa vie, pour qu’il ne se retrouve plus ici» lance-t-elle. Le tribunal a condamné Julien Routier à deux ans d’emprisonnement dont un an avec sursis, avec mandat de dépôt et l’interdiction de voir la victime. Il devra, en outre, lui verser une provision de 6 000 €.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/29/1741812-caillac-an-prison-ferme-violences-bebe-24-mois.html
Les salariés de Val-d'Aucy, site menacé de fermeture, retiennent la direction
Les salariés de la conserverie Val-d'Aucy à Ciel, en Saône-et-Loire, site menacé de fermeture, retenaient lundi soir des membres de la direction pour obtenir des "négociations" sur le plan social.
Le site est menacé de fermeture. Les salariés de la conserverie Val-d'Aucy à Ciel, en Saône-et-Loire, retenaient lundi soir des membres de la direction. Objectif : obtenir des "négociations" sur le plan social, a indiqué une représentante des salariés. La directeur du site, le comptable et un huissier étaient retenus à l'intérieur du site, dont l'entrée était bloquée par "soixante à soixante-dix" salariés, a déclaré à l'AFP la secrétaire-adjointe CGT du comité d'entreprise, Véronique Lartaut.
"Ils ne veulent pas rentrer en négociation mais, qu'on puisse négocier, c'est la moindre des choses pour les salariés après vingt ans de travail", a-t-elle estimé. "On n'a plus rien à perdre", a ajouté la représentante du personnel. La fermeture du site Val-d'Aucy, qui compte 101 salariés, a été annoncée en octobre 2012. La fermeture pourrait intervenir dans quelques jours.
"Les propositions de la direction, c'est rien"
"Les propositions de la direction, c'est rien. Ils nous proposent 0,2 % en plus du minimum légal" pour les indemnités de licenciement, a dit le secrétaire CGT au comité d'entreprise, Stéphane Gaudillat. Vendredi, une réunion entre la direction, une délégation de salariés et des représentants de l'Etat s'était tenue à la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône.
A l'issue de cette rencontre, Mme Lartaut avait annoncé "quelques avancées" notamment sur le congé de reclassement. "Mais au niveau de l'emploi, on n'a encore aucune sécurité", avait-elle regretté.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/les-salaries-de-val-d-aucy-site-menace-de-fermeture-retiennent-8301341.html
lundi 28 octobre 2013
Landes : il repère un gendarme et va lui casser le nez
Les faits se sont déroulés, jeudi en fin d’après-midi, dans le centre-ville de Morcenx.
Un adjudant en tenue de la communauté de brigades locale discutait dans
la rue avec un habitant dans le cadre d’une enquête de voisinage. Tout
d’un coup, un homme est arrivé par derrière et lui a asséné un violent coup de poing sur l’arête du nez.
Le militaire a à peine eu le temps de sortir son arme de protection
télescopique. Et le temps qu’il reprenne ses esprits (il portait des
lunettes et le coup lui a fracturé le nez, NDLR), son agresseur avait déjà pris la fuite à pied.
Arrivé sur place dès qu’il a été prévenu, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Parentis-en-Born, Arnaud Schilling, a immédiatement déployé un dispositif d’une quinzaine d’hommes pour retrouver l’individu qui avait été parfaitement identifié par le militaire.
Cet homme de 26 ans, une personnalité locale forte déjà très défavorablement connue de la justice, avait été condamné à de la prison ferme en septembre pour avoir outragé une gendarme adjointe volontaire de la même unité que la victime, au printemps dernier. Et d’après nos informations, il avait reçu le matin même la notification du jugement du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan.
Au bout de trois heures ininterrompues de mobilisation, et après que le chef d’escadron se soit déplacé jusqu’à chez son père pour l’inciter à convaincre son fils de se présenter à la gendarmerie, le récidiviste a fini par se rendre. Après dégrisement - d’après les gendarmes, l’homme aurait essentiellement bu après l’agression - et garde à vue, le Morcenais a été déféré au parquet montois et incarcéré dès le lendemain après-midi.
La substitut du procureur de la République a confirmé depuis qu’il répondrait mardi en comparution immédiate de violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, avec préméditation, et en récidive.
Autant dire que ce multirécidiviste déjà sous le coup de six mois de prison ferme devrait écoper d’une peine susceptible de lui permettre de réfléchir à ses actes, comme disent souvent les juges. Le commandant de la compagnie de Parentis-en-Born a déjà annoncé que, « pour marquer le coup et par solidarité avec cet adjudant », il serait personnellement présent à l’audience.
Interrogé sur ce passage à l’acte, samedi, à Labastide-d’Armagnac, le préfet Claude Morel a souligné la gravité symbolique de ces actes. Le représentant landais de l’État a d’ailleurs tenu à rappeler qu’il s’agissait du deuxième gendarme violenté en moins de deux semaines sur le département, après le motard expérimenté de l’Escadron départemental de sécurité routière, à Pontonx, le samedi 13 octobre.
http://www.sudouest.fr/2013/10/28/il-repere-un-gendarme-et-va-lui-casser-le-nez-1212795-3457.php
Arrivé sur place dès qu’il a été prévenu, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Parentis-en-Born, Arnaud Schilling, a immédiatement déployé un dispositif d’une quinzaine d’hommes pour retrouver l’individu qui avait été parfaitement identifié par le militaire.
Cet homme de 26 ans, une personnalité locale forte déjà très défavorablement connue de la justice, avait été condamné à de la prison ferme en septembre pour avoir outragé une gendarme adjointe volontaire de la même unité que la victime, au printemps dernier. Et d’après nos informations, il avait reçu le matin même la notification du jugement du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan.
Au bout de trois heures ininterrompues de mobilisation, et après que le chef d’escadron se soit déplacé jusqu’à chez son père pour l’inciter à convaincre son fils de se présenter à la gendarmerie, le récidiviste a fini par se rendre. Après dégrisement - d’après les gendarmes, l’homme aurait essentiellement bu après l’agression - et garde à vue, le Morcenais a été déféré au parquet montois et incarcéré dès le lendemain après-midi.
La substitut du procureur de la République a confirmé depuis qu’il répondrait mardi en comparution immédiate de violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, avec préméditation, et en récidive.
Autant dire que ce multirécidiviste déjà sous le coup de six mois de prison ferme devrait écoper d’une peine susceptible de lui permettre de réfléchir à ses actes, comme disent souvent les juges. Le commandant de la compagnie de Parentis-en-Born a déjà annoncé que, « pour marquer le coup et par solidarité avec cet adjudant », il serait personnellement présent à l’audience.
Interrogé sur ce passage à l’acte, samedi, à Labastide-d’Armagnac, le préfet Claude Morel a souligné la gravité symbolique de ces actes. Le représentant landais de l’État a d’ailleurs tenu à rappeler qu’il s’agissait du deuxième gendarme violenté en moins de deux semaines sur le département, après le motard expérimenté de l’Escadron départemental de sécurité routière, à Pontonx, le samedi 13 octobre.
http://www.sudouest.fr/2013/10/28/il-repere-un-gendarme-et-va-lui-casser-le-nez-1212795-3457.php
Castres. Huîtres et bons vins pillés aux halles de l'Albinque
Les voleurs ont de la suite dans les idées. Il faut dire que leurs
mauvaises intentions sont sans doute un tantinet suggérées par la
facilité matérielle qui semble leur être offerte pour opérer ! En effet,
par deux fois, des individus se sont introduits nuitamment dans les
halles de l’Albinque visiblement en utilisant la même voie pour y
pénétrer.
La première intrusion a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Plusieurs individus ont visité le commerce Les Celliers de Bacchus que gère depuis maintenant quinze ans Chantal Barthès. Des magnums et des bouteilles de vins ainsi que des alcools divers ont été emportés. Pour compléter la panoplie de leurs fêtes à venir, ou pour se récompenser de leur mauvais coup, les voleurs sont repartis en s’introduisant dans l’étal du boulanger Roland Julié où ils ont fait main basse sur des présentoirs de bonbons qui se trouvaient là.
«J’ai tout juste eu le temps de m’achalander à nouveau que la plaisanterie de mauvais goût a recommencé, ironise amère Chantal Barthès. Ils sont revenus dans la nuit de samedi à dimanche. Et cette fois, ils ont pillé l’étal. Ce ne pouvait pas être un gars tout seul avec un sac !»
Effectivement, au cours de la longue nuit du week-end dernier (grâce à l’heure d’hiver), les malfrats ont eu tout loisir de piller Les Celliers de Bacchus (magnums, vins divers, caisses d’alcools laissées sur place le jeudi précédent). Puis, ils se sont rendus dans la chambre froide de l’étal «Chez Sabine». Là, ils ont emporté toutes les caisses d’huîtres. Ils ont également fait une «visite de politesse» (traces de leur passage visible mais sans aucun vol) auprès de Saveurs du Sud, de la boulangerie Kabac, du boucher Olivié Salles, et, à nouveau, chez Julié où cette fois ils ont commis des actes de dégradations (gâteaux à terre). «Après le vol de jeudi, j’avais prévu de recueillir mes factures ce dimanche pour déposer plainte lundi… Le paquet sera plus gros», lâche Chantal, philosophe par obligation.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/28/1740317-castres-huitres-et-bons-vins-pilles-a-l-albinque.html
La première intrusion a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Plusieurs individus ont visité le commerce Les Celliers de Bacchus que gère depuis maintenant quinze ans Chantal Barthès. Des magnums et des bouteilles de vins ainsi que des alcools divers ont été emportés. Pour compléter la panoplie de leurs fêtes à venir, ou pour se récompenser de leur mauvais coup, les voleurs sont repartis en s’introduisant dans l’étal du boulanger Roland Julié où ils ont fait main basse sur des présentoirs de bonbons qui se trouvaient là.
«J’ai tout juste eu le temps de m’achalander à nouveau que la plaisanterie de mauvais goût a recommencé, ironise amère Chantal Barthès. Ils sont revenus dans la nuit de samedi à dimanche. Et cette fois, ils ont pillé l’étal. Ce ne pouvait pas être un gars tout seul avec un sac !»
Une porte ne ferme pas
Et Chantal de préciser : «Et ils sont passés par le même endroit : avant de soulever notre grille de protection qui ne tient pas vraiment, pour entrer sous les halles, ils ont utilisé une porte extérieure vitrée qui ne ferme pas très bien ! Ce que nous avions signalé à plusieurs reprises à la Ville !»Effectivement, au cours de la longue nuit du week-end dernier (grâce à l’heure d’hiver), les malfrats ont eu tout loisir de piller Les Celliers de Bacchus (magnums, vins divers, caisses d’alcools laissées sur place le jeudi précédent). Puis, ils se sont rendus dans la chambre froide de l’étal «Chez Sabine». Là, ils ont emporté toutes les caisses d’huîtres. Ils ont également fait une «visite de politesse» (traces de leur passage visible mais sans aucun vol) auprès de Saveurs du Sud, de la boulangerie Kabac, du boucher Olivié Salles, et, à nouveau, chez Julié où cette fois ils ont commis des actes de dégradations (gâteaux à terre). «Après le vol de jeudi, j’avais prévu de recueillir mes factures ce dimanche pour déposer plainte lundi… Le paquet sera plus gros», lâche Chantal, philosophe par obligation.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/28/1740317-castres-huitres-et-bons-vins-pilles-a-l-albinque.html
La vente de parkings cachait une arnaque
Des Toulousains qui ont acheté des boxes ou des garages, en France,
pour les louer, ont été floués. Cette arnaque des parkings a fait plus
de 700 victimes dans l’Hexagone.
La proposition était alléchante, le placement sûr et le rendement garanti… Sur le papier seulement. Plus de 700 personnes sur toute la France, dont un certain nombre dans l’agglomération toulousaine, ont été victimes de l’arnaque dite des «parkings». Réunis en association, ils dénoncent une vaste escroquerie.
Magalie avait 26 ans en 2006 lorsqu’elle a été démarchée sur son lieu de travail. «On m’a proposé un investissement qui m’intéressait. On m’a parlé de réduction d’impôt car il y avait des travaux et j’avoue que j’ai peut-être été un peu crédule.»
Elle contracte donc un emprunt pour acquérir un garage à Paris. «La personne m’a fait le calcul. À 720 € par trimestre, les loyers étant assurés, ça payait mon emprunt. Mais au bout de 3 ans, j’ai déchanté.» Les loyers ont chuté à 120 € par mois. «Je ne pouvais plus joindre la société».
Pour un garage acheté 20 000 €, Philippe a touché 100 € par mois pendant un an puis plus rien. Il a finalement décidé de faire, à ses frais (5 000 €), les travaux. «Mais ça m’a servi de leçon d’avoir acheté sans être allé à Brest.»
Claude Guilbault, pour l’association de défense des copropriétaires garages et boxes, défend les intérêts de 175 membres : «Nous avons engagé depuis près de 4 ans une action en justice pour escroquerie, faux et usage de faux, association de malfaiteurs qui se trouve maintenant entre les mains d’un juge d’instruction.»
Me Louis-René Penneau est leur avocat : «Je représente 240 parties civiles à ce jour. Le préjudice pourrait être de sept à huit millions d’euros sur 7 à 8 a
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/27/1739907-la-vente-de-parkings-cachait-une-arnaque.html
La proposition était alléchante, le placement sûr et le rendement garanti… Sur le papier seulement. Plus de 700 personnes sur toute la France, dont un certain nombre dans l’agglomération toulousaine, ont été victimes de l’arnaque dite des «parkings». Réunis en association, ils dénoncent une vaste escroquerie.
Magalie avait 26 ans en 2006 lorsqu’elle a été démarchée sur son lieu de travail. «On m’a proposé un investissement qui m’intéressait. On m’a parlé de réduction d’impôt car il y avait des travaux et j’avoue que j’ai peut-être été un peu crédule.»
Elle contracte donc un emprunt pour acquérir un garage à Paris. «La personne m’a fait le calcul. À 720 € par trimestre, les loyers étant assurés, ça payait mon emprunt. Mais au bout de 3 ans, j’ai déchanté.» Les loyers ont chuté à 120 € par mois. «Je ne pouvais plus joindre la société».
Des millions d'euros
Philippe, un habitant d’Aucamville a subi la même mésaventure. «On nous a vendu des garages avec travaux à Brest. Moi j’habite vers Toulouse. Les loyers ont été versés puis ça s’est arrêté. J’ai décidé de monter à Brest et là j’ai vu que les travaux n’avaient pas été faits.»Pour un garage acheté 20 000 €, Philippe a touché 100 € par mois pendant un an puis plus rien. Il a finalement décidé de faire, à ses frais (5 000 €), les travaux. «Mais ça m’a servi de leçon d’avoir acheté sans être allé à Brest.»
Claude Guilbault, pour l’association de défense des copropriétaires garages et boxes, défend les intérêts de 175 membres : «Nous avons engagé depuis près de 4 ans une action en justice pour escroquerie, faux et usage de faux, association de malfaiteurs qui se trouve maintenant entre les mains d’un juge d’instruction.»
Me Louis-René Penneau est leur avocat : «Je représente 240 parties civiles à ce jour. Le préjudice pourrait être de sept à huit millions d’euros sur 7 à 8 a
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/27/1739907-la-vente-de-parkings-cachait-une-arnaque.html
dimanche 27 octobre 2013
Bron : frappée, une femme enceinte perd son bébé
La victime a été amenée à l’hôpital Édouard-Herriot où elle a perdu
son bébé. Son concubin a été interpellé sur le parking de l’hôpital et
placé en garde à vue. Il a été présenté ce dimanche au palais de
justice. Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour «violences volontaires sur personne vulnérable», afin de déterminer les circonstances exactes de l’affaire et notamment le degré des violences infligées à la jeune femme.
Deux versions divergent. La victime évoque des coups répétés. L’auteur présumé relativise la nature de l’altercation. Une expertise médicale devrait être importante pour évaluer la gravité pénale de l’affaire. Il s’agit de déterminer si les coups présumés peuvent être la cause directe du décès du bébé.
http://www.leprogres.fr/rhone/2013/10/27/bron-frappee-une-femme-enceinte-perd-son-bebe
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour «violences volontaires sur personne vulnérable», afin de déterminer les circonstances exactes de l’affaire et notamment le degré des violences infligées à la jeune femme.
Deux versions divergent. La victime évoque des coups répétés. L’auteur présumé relativise la nature de l’altercation. Une expertise médicale devrait être importante pour évaluer la gravité pénale de l’affaire. Il s’agit de déterminer si les coups présumés peuvent être la cause directe du décès du bébé.
http://www.leprogres.fr/rhone/2013/10/27/bron-frappee-une-femme-enceinte-perd-son-bebe
Bébé dans un coffre à Terrasson (24) : les parents présentés au parquet
Ce dimanche en fin de matinée, les gardes à vue de la mère de famille de 45 ans et de son époux se sont achevées, selon "La Montagne". L'homme et la femme ont été présentés devant le procureur de la République de Brive. Une information judiciaire devrait être ouverte ce dimanche.
D’après les déclarations de la mère, cette dernière aurait caché le bébé, découvert vendredi dans le coffre d'une voiture à Terrasson, à son mari depuis sa naissance et l’aurait toujours dissimulé.
Selon nos informations, la petite fille n’aurait pas 12 mais 23 mois. Elle serait née en novembre 2011, mais n’a jamais été déclarée.
"De nombreux points restent à vérifier", précisait-on samedi au parquet de Brive, qui a pris le dossier dans la soirée de vendredi au parquet de Périgueux, saisi dans un premier temps.
Des examens médicaux légaux sur la petite fille pour confirmer son âge ainsi que des tests ADN pour démontrer la filiation ont également été ordonnés.
Les trois autres enfants du couple ont été confiés à l’aide sociale sur demande du parquet de Brive. Il devrait en être de même pour la fillette hospitalisée à Brive, "souffrant d'un certain nombre de carences" de soins.
Le procureur de la République de Brive doit tenir une conférence de presse à 17 heures.
http://www.sudouest.fr/2013/10/27/bebe-dans-un-coffre-a-terrasson-24-le-bebe-aurait-ete-dissimule-depuis-sa-naissance-1212180-2265.php
D’après les déclarations de la mère, cette dernière aurait caché le bébé, découvert vendredi dans le coffre d'une voiture à Terrasson, à son mari depuis sa naissance et l’aurait toujours dissimulé.
Selon nos informations, la petite fille n’aurait pas 12 mais 23 mois. Elle serait née en novembre 2011, mais n’a jamais été déclarée.
"De nombreux points restent à vérifier", précisait-on samedi au parquet de Brive, qui a pris le dossier dans la soirée de vendredi au parquet de Périgueux, saisi dans un premier temps.
Des examens médicaux légaux sur la petite fille pour confirmer son âge ainsi que des tests ADN pour démontrer la filiation ont également été ordonnés.
Les trois autres enfants du couple ont été confiés à l’aide sociale sur demande du parquet de Brive. Il devrait en être de même pour la fillette hospitalisée à Brive, "souffrant d'un certain nombre de carences" de soins.
Le procureur de la République de Brive doit tenir une conférence de presse à 17 heures.
http://www.sudouest.fr/2013/10/27/bebe-dans-un-coffre-a-terrasson-24-le-bebe-aurait-ete-dissimule-depuis-sa-naissance-1212180-2265.php
Flers. Il rate son arrêt et tente de descendre du train en marche
Un passager du train Paris-Granville 3431 a
tenté d’ouvrir les portes alors que le train était en marche, quelques
minutes après la gare de Flers, vers 16 h 30 ce samedi après-midi.
Un
jeune Flérien a été interpellé par la police ce samedi après-midi,
après qu’il a essayé de descendre du train en marche. Assoupi, le jeune
homme aurait raté son arrêt en gare de Flers, à 16 h 12.
Se
rendant compte de son erreur, il aurait tenté d’ouvrir les portes de
son wagon, provoquant l’alarme de sécurité. Le train 3431 à destination
de Granville a donc été stoppé en pleine voie, puis sur le passage à
niveau de La Lande-Patry pendant une demi-heure. Provoquant l'impatience
de certains automobilistes qui ony traversé le passage à niveau quand
le train était à l'arrêt. Le convoi est finalement reparti vers 16 h 50.
Le jeune homme risque une belle amende et des poursuites judiciaires si la SNCF dépose plainte contre lui.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Flers.-Il-rate-son-arret-et-tente-de-descendre-du-train-en-marche_40794-2243188_actu.Htm
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Flers.-Il-rate-son-arret-et-tente-de-descendre-du-train-en-marche_40794-2243188_actu.Htm
samedi 26 octobre 2013
Un requin arrache la jambe d'un surfeur à La Réunion
Un surfeur de 24 ans a été attaqué et grièvement blessé par un requin qui lui a sectionné une jambe samedi à l'Etang-Salé-les-Bains, sur la côte sud-ouest de La Réunion.
Le drame s'est déroulé sur la côte sud-ouest de La Réunion. Un requin a griévement blessé samedi un surfeur de 24 ans à l'Etang-Salé-les-Bains. L'animal lui a sectionné la jambe droite, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture de La Réunion.
Le jeune homme, habitant de l'Etang-Salé, a été mordu vers 16h30 (14h30 à Paris) par un requin à environ 300 mètres d'une zone de baignade surveillée, à 20 mètres du bord, dans une zone interdite aux activités nautiques. "Le bodyboarder a perdu une partie de sa jambe droite qui été sectionnée au niveau de la cuisse", a indiqué la préfecture.
Le jeune homme, habitant de l'Etang-Salé, a été mordu vers 16h30 (14h30 à Paris) par un requin à environ 300 mètres d'une zone de baignade surveillée, à 20 mètres du bord, dans une zone interdite aux activités nautiques. "Le bodyboarder a perdu une partie de sa jambe droite qui été sectionnée au niveau de la cuisse", a indiqué la préfecture.
Troisième attaque de requin en 2013 sur l'île
"Le jeune homme a été rapidement pris en charge par les premiers témoins qui ont été ensuite relayés par les maitres nageurs sauveteurs du poste de la plage de l'Etang-Salé puis par les sapeurs pompiers et le Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation) qui a stabilisé la personne", selon la préfecture. Il a été transféré au centre hospitalier de Saint-Pierre.
Cette attaque de requin est la troisième survenue sur l'île depuis le début de l'année et les deux premières ont été mortelles. Aucune attaque de requin n'avait été observée jusqu'à présent à l'Etang-Salé.
"Procédure post attaque"
Selon Réunion 1ère radio, le surfeur était conscient, juste après l'attaque, mais il a été placé sous assistance respiratoire par un médecin du Smur. Le maire de l'Etang-Salé et le sous-préfet de Saint-Pierre se sont rendus sur place. Aussitôt l'accident connu, la préfecture a engagé "la procédure post attaque". "Plusieurs navires de pêche" ont été mobilisés par le comité de pêche en vue "d'opérations de pêches ciblées aux alentours du lieu de l'attaque".
Selon la préfecture, à l'Etang-Salé, "l'activité n'était pas encadrée au sens de l'arrêté préfectoral qui interdit toute pratique de surf et de bodyboard, hors lagon et pratiques surveillées". Elle a rappelé que "La Réunion demeur(ait) exposée au risque requin" et que "la plus grande prudence (était) à nouveau recommandée à l'ensemble des pratiquants" d'activités nautiques.
Le 27 septembre dernier, le préfet de la Réunion a pris un arrêté interdisant jusqu'au 15 février 2014 la baignade et la plupart des activités nautiques sur une large partie du littoral de l'île.
Ils cherchaient des châtaignes et trouvent une grenade
Des promeneurs qui ramassaient des châtaignes, à Mollkirch, dans la vallée de la Bruche, près du château du Guirbaden, ont découvert une ancienne grenade défensive. Les sapeurs-pompiers qui se sont rendus sur place à 16h ont mis en place un périmètre de sécurité sur une distance de 100m autour de l'engin. Les gendarmes se sont également rendus sur les lieux de la découverte.
http://www.dna.fr/actualite/2013/10/26/ils-cherchaient-des-chataignes-et-trouvent-une-grenade
http://www.dna.fr/actualite/2013/10/26/ils-cherchaient-des-chataignes-et-trouvent-une-grenade
Barbezieux (16) : une vache foudroyée dans son étable pendant la nuit
La foudre a dû tomber vers une heure du matin dans la nuit de vendredi à samedi. L'heure à laquelle Michel et Marie-Christine Blanchard, agriculteurs au Petit Landreau sur la commune de Saint-Hilaire, ont été réveillés en sursaut.
"Le coup de tonnerre a été très bref et très fort", raconte le couple. Quand on a voulu allumer, il n'y avait plus de courant. On s'est levé, pris une lampe de poche et on a vu que le compteur avait disjoncté. On a remis le courant. L'orage était passé. Il n'y avait rien d'anormal. On s'est recouchés."
Au petit matin de samedi, au moment de la traite, ils ont vite compris. Le long du mur de la stabullation libre, une de leurs vaches, une Prim'Holstein, gisait, morte. Du sang sortait à l'arrière-train.
Au-dessus d'elle, le mur en parpaings, ciment et pierres du pays, a explosé sur une cinquantaine de centimètres et s'est fendu jusqu'au sol. Plusieurs plaques d'Everite qui recouvrent le bâtiment sont fendues.
"C'est difficile de comprendre le phénomène, avouent Michel et Marie-Christine Blanchard. Le bâtiment qui fait quarante mètres de long a été monté en parpaing et avec une charpente en bois." Le cheptel est d'une cinquantaine de vaches laitières.
Seule consolation, l'épaisse litère de paille fraîche n'a pas pris feu : "Sinon, les bêtes se seraient affolées et auraient pu périr. Et c'est la ferme qui aurait été menacée pendant que nous dormions."
Un tel animal en pleine production vaut environ 1500 euros et produit une trentaine de kilogrammes de lait par jour. "On attend notre assureur avec impatience. Il s'agit d'un accident indépendant de notre ressort".
Une inquiétude bien légitime, d'autant qu'une deuxième vache a l'air "sonnée", vivante, mais totalement désorientée, avec des mouvements très lents. Le vétérinaire pourra peut-être dire si elle peut être sauvée ou non.
http://www.sudouest.fr/2013/10/26/barbezieux-16-une-vache-foudroyee-dans-son-etable-pendant-la-nuit-1211734-1092.php
"Le coup de tonnerre a été très bref et très fort", raconte le couple. Quand on a voulu allumer, il n'y avait plus de courant. On s'est levé, pris une lampe de poche et on a vu que le compteur avait disjoncté. On a remis le courant. L'orage était passé. Il n'y avait rien d'anormal. On s'est recouchés."
Au petit matin de samedi, au moment de la traite, ils ont vite compris. Le long du mur de la stabullation libre, une de leurs vaches, une Prim'Holstein, gisait, morte. Du sang sortait à l'arrière-train.
Au-dessus d'elle, le mur en parpaings, ciment et pierres du pays, a explosé sur une cinquantaine de centimètres et s'est fendu jusqu'au sol. Plusieurs plaques d'Everite qui recouvrent le bâtiment sont fendues.
"C'est difficile de comprendre le phénomène, avouent Michel et Marie-Christine Blanchard. Le bâtiment qui fait quarante mètres de long a été monté en parpaing et avec une charpente en bois." Le cheptel est d'une cinquantaine de vaches laitières.
Seule consolation, l'épaisse litère de paille fraîche n'a pas pris feu : "Sinon, les bêtes se seraient affolées et auraient pu périr. Et c'est la ferme qui aurait été menacée pendant que nous dormions."
Un tel animal en pleine production vaut environ 1500 euros et produit une trentaine de kilogrammes de lait par jour. "On attend notre assureur avec impatience. Il s'agit d'un accident indépendant de notre ressort".
Une inquiétude bien légitime, d'autant qu'une deuxième vache a l'air "sonnée", vivante, mais totalement désorientée, avec des mouvements très lents. Le vétérinaire pourra peut-être dire si elle peut être sauvée ou non.
http://www.sudouest.fr/2013/10/26/barbezieux-16-une-vache-foudroyee-dans-son-etable-pendant-la-nuit-1211734-1092.php
Nancy : le corbeau se faisait passer pour un médecin
«J’ai vécu un enfer », témoigne cette retraitée des environs de Nancy. Debout, au milieu de la salle du tribunal correctionnel, parmi d’autres victimes, elle raconte cette soirée cauchemardesque de mars dernier. Le téléphone a sonné au beau milieu de la nuit. Au bout du fil, une pseudo-médecin du CHU de Nancy lui a annoncé que son fils venait d’avoir un accident.
« Elle m’a dit qu’il était mourant », s’étrangle d’émotion la retraitée. Elle a filé dans un état second à l’hôpital. Une fois sur place, personne ne peut lui dire ce qui est arrivé à son fils. Personne ne sait même où il se trouve. Et pour cause. Le coup de fil est un canular. Mais avant de s’en rendre compte, elle va devoir vivre des minutes d’angoisses folles dans les couloirs de l’hôpital.
Car le canular a été monté et réalisé en famille. Mais c’est la mère qui prenait la parole au téléphone la plupart du temps. Pour se faire passer pour un médecin et expliquer à son interlocuteur qu’un de ses proches, souvent son fils ou sa fille, était hospitalisé dans un état grave. Une fois, le hasard a fait qu’elle connaissait la dame tirée au sort dans l’annuaire et qu’elle avait un compte à régler avec elle.
La vengeance a été terrible. Elle lui a fait croire que son fils allait perdre l’usage de ses jambes suite à un accident. Elle a rappelé un peu plus tard pour lui dire qu’il était mort.
Mais hormis ce cas, elle n’avait pas besoin de mobile pour faire souffrir ceux qui étaient à l’autre bout du fil. « Lorsque vous avez annoncé à ma cliente que son fils avait été renversé, elle a hurlé de douleur au téléphone. Et cela ne vous a rien fait ? Vous avez continué ! », attaque Me Karine Laprévotte, l’avocate d’une septuagénaire qui a fini par faire un malaise et par être hospitalisée.
« Je regrette », murmure à plusieurs reprises Sandrine B. D’une voix à peine audible. Visage livide, silhouette arrondie et tenue d’ado, elle n’a de toute façon pas grand-chose à dire. Elle pleure en silence et est incapable d’expliquer ce qui lui est passé par la tête.
« Elle a bien rigolé », insiste Me Niango qui parle de « perversité » et de « summum du vice ». Et lorsqu’elle ne rigolait pas, lorsque la blague téléphonique ne marchait pas (souvent parce que son interlocuteur n’avait pas d’enfant), elle déversait un flot d’injures au téléphone.
« Cette dame doit être soignée car elle a un problème », répète, à tour de rôle, la dizaine de victimes qui sont venues hier à l’audience. Concernant les dommages et intérêts, elles réclament un total de près de 20 000 €. Le CHU demande, lui, 7.250 €. Quant au Parquet, le vice-procureur, Amaury Lacote requiert un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Jugement le 29 novembre.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/26/canular-cauchemardesque
« Elle m’a dit qu’il était mourant », s’étrangle d’émotion la retraitée. Elle a filé dans un état second à l’hôpital. Une fois sur place, personne ne peut lui dire ce qui est arrivé à son fils. Personne ne sait même où il se trouve. Et pour cause. Le coup de fil est un canular. Mais avant de s’en rendre compte, elle va devoir vivre des minutes d’angoisses folles dans les couloirs de l’hôpital.
Inexplicable
Elle est la première victime d’une longue série. « C’est inhumain ce qu’elle m’a fait vivre », proteste la retraitée. « Elle », celle qui lui a infligé ce supplice, c’est Sandrine B, 37 ans, femme de ménage et mère de famille domiciliée dans un village des environs de Nancy. Durant trois nuits, en mars dernier, elle a appelé des dizaines et des dizaines de personnes. Elle les a choisies au hasard dans l’annuaire. Avec une prédilection pour les prénoms rétro. Histoire de contacter de préférence des personnes âgées. Sans doute plus vulnérable, plus facilement embobinable à ses yeux. Et à ceux de son fils de 17 ans et d’un de ses copains.Car le canular a été monté et réalisé en famille. Mais c’est la mère qui prenait la parole au téléphone la plupart du temps. Pour se faire passer pour un médecin et expliquer à son interlocuteur qu’un de ses proches, souvent son fils ou sa fille, était hospitalisé dans un état grave. Une fois, le hasard a fait qu’elle connaissait la dame tirée au sort dans l’annuaire et qu’elle avait un compte à régler avec elle.
La vengeance a été terrible. Elle lui a fait croire que son fils allait perdre l’usage de ses jambes suite à un accident. Elle a rappelé un peu plus tard pour lui dire qu’il était mort.
Mais hormis ce cas, elle n’avait pas besoin de mobile pour faire souffrir ceux qui étaient à l’autre bout du fil. « Lorsque vous avez annoncé à ma cliente que son fils avait été renversé, elle a hurlé de douleur au téléphone. Et cela ne vous a rien fait ? Vous avez continué ! », attaque Me Karine Laprévotte, l’avocate d’une septuagénaire qui a fini par faire un malaise et par être hospitalisée.
« Je regrette », murmure à plusieurs reprises Sandrine B. D’une voix à peine audible. Visage livide, silhouette arrondie et tenue d’ado, elle n’a de toute façon pas grand-chose à dire. Elle pleure en silence et est incapable d’expliquer ce qui lui est passé par la tête.
« Cette dame doit être soignée »
Dans son rapport, un expert psychiatre a insisté sur son « niveau intellectuel faible ». L’avocat de la défense, Me Nunge, parle aussi de « bêtise » et d’« immaturité ». Les avocats de certaines victimes ont un diagnostic plus inquiétant. « Elle a pris un réel plaisir à faire souffrir ses interlocuteurs au téléphone », affirme Me Kohler.« Elle a bien rigolé », insiste Me Niango qui parle de « perversité » et de « summum du vice ». Et lorsqu’elle ne rigolait pas, lorsque la blague téléphonique ne marchait pas (souvent parce que son interlocuteur n’avait pas d’enfant), elle déversait un flot d’injures au téléphone.
« Cette dame doit être soignée car elle a un problème », répète, à tour de rôle, la dizaine de victimes qui sont venues hier à l’audience. Concernant les dommages et intérêts, elles réclament un total de près de 20 000 €. Le CHU demande, lui, 7.250 €. Quant au Parquet, le vice-procureur, Amaury Lacote requiert un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Jugement le 29 novembre.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/26/canular-cauchemardesque
Vol chez Montblanc : deux jeunes écroués
Les deux jeunes gens arrêtés par des déménageurs, mercredi matin, alors qu’ils venaient de piller la boutique de luxe Montbanc, rue des Arts, à Toulouse, ont été placés en détention hier. Le procès de ces deux hommes, Mohamed et Kamal, âgés respectivement de 20 et 19 ans, poursuivis pour vol avec violence, a été renvoyé au 15 novembre.
En attendant, le tribunal correctionnel a décidé, hier, de leur placement en détention, lors de l’audience de comparution immédiate. Cheveux courts et rasés sur les côtés, visages fermés retenant de légers ricanements, les deux prévenus ne se sont pas expliqués sur les raisons de leur intrusion mercredi dans la prestigieuse bijouterie, même s’ils reconnaissent les faits.
Arrivés casqués dans la boutique dès l’ouverture, ils avaient pris à partie le gérant et exigé l’ouverture du coffre-fort. Au moment de prendre la fuite avec l’équivalent de plusieurs milliers d’euros dans un sac, ils ont été repris et maîtrisés par une équipe de déménageurs qui se trouvaient dans le secteur, juste avant l’arrivée des policiers de la BAC. Le butin a été retrouvé sur place.
Ex-militaire, un temps engagé dans les paras avant de quitter définitivement les rangs en juillet dernier, Mohamed n’a jamais eu affaire à la justice. Le ministère public requiert un contrôle judiciaire «à minima».
Quant à Kamal, en recherche d’emploi, il souhaite travailler rapidement. Même si trois condamnations lui font déjà de l’ombre. «Ils ont tous les deux la volonté de s’en sortir», plaide vigoureusement leur avocat, Me Parra Bruguière, tentant de leur éviter la case prison.
Le gérant de la boutique et la société Montblanc se sont portés partie civile. «Dans cette affaire, le gérant a été terriblement choqué», souligne son avocat, Me Romain Vanni.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/26/1739690-vol-chez-montblanc-deux-jeunes-ecroues.html
En attendant, le tribunal correctionnel a décidé, hier, de leur placement en détention, lors de l’audience de comparution immédiate. Cheveux courts et rasés sur les côtés, visages fermés retenant de légers ricanements, les deux prévenus ne se sont pas expliqués sur les raisons de leur intrusion mercredi dans la prestigieuse bijouterie, même s’ils reconnaissent les faits.
Arrivés casqués dans la boutique dès l’ouverture, ils avaient pris à partie le gérant et exigé l’ouverture du coffre-fort. Au moment de prendre la fuite avec l’équivalent de plusieurs milliers d’euros dans un sac, ils ont été repris et maîtrisés par une équipe de déménageurs qui se trouvaient dans le secteur, juste avant l’arrivée des policiers de la BAC. Le butin a été retrouvé sur place.
Ex-militaire, un temps engagé dans les paras avant de quitter définitivement les rangs en juillet dernier, Mohamed n’a jamais eu affaire à la justice. Le ministère public requiert un contrôle judiciaire «à minima».
Quant à Kamal, en recherche d’emploi, il souhaite travailler rapidement. Même si trois condamnations lui font déjà de l’ombre. «Ils ont tous les deux la volonté de s’en sortir», plaide vigoureusement leur avocat, Me Parra Bruguière, tentant de leur éviter la case prison.
Le gérant de la boutique et la société Montblanc se sont portés partie civile. «Dans cette affaire, le gérant a été terriblement choqué», souligne son avocat, Me Romain Vanni.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/26/1739690-vol-chez-montblanc-deux-jeunes-ecroues.html
Montbéliard L’héritage Henri Peugeot : une arnaque de grand art
« Messieurs, on a du mal à comprendre comment vous avez pu être abusés par le prévenu », s’étonne le président du tribunal de Montbéliard, Alain Troilo. Ainsi s’adresse-t-il à ces deux antiquaires victimes d’une arnaque digne d’un scénario de film. Il est vrai que l’escroc présumé, Philippe Nowak, 47 ans, demeurant dans une caravane à Colombier-Fontaine, apparaît plus fruste que rusé. Même si, à un moment donné, le président s’énerve et lui lance : « Vous faites exprès de jouer les abrutis ? Car il faut quand même un peu de malice pour monter une affaire comme la vôtre ».
De la malice sans doute mais aussi et surtout une préparation digne d’un expert. Du grand art ! Tout commence par la banale vente de trois colonnes en fonte sur le site du « Bon Coin », pour 450 €. Un antiquaire de la région est intéressé. Au cours de la transaction, le vendeur lâche, faussement (?) naïf, que cela provient de la famille Peugeot.
Direction Audincourt. Arrivé dans une somptueuse propriété, Nowak demande aux deux antiquaires de patienter. Qu’il va les annoncer. Au lieu de cela, c’est un gardien qui arrive et demande à ces deux hôtes qui ils sont et ce qu’ils font là. Ils parlent alors de l’héritage d’Henri Peugeot et comprennent qu’ils viennent de se faire arnaquer dans les grandes largeurs. Ils sont en réalité dans la propriété de Thierry Peugeot. Et Henri n’existe pas. Pas plus que son héritage. L’oiseau Nowak, lui, s’est envolé avec son pactole en poche.
Vu ainsi, les antiquaires semblent bien naïfs pour ne pas dire autre chose. L’un d’eux explique tout le génie de Nowak qui avait fourni une liste d’objets d’art non seulement alléchante mais crédible pour un collectionneur local : une mosaïque de Jean Messagier, deux paravents de Fernand Léger (estimation : près de 300 000 € pour un), un bureau et un fauteuil de Pierre Chareau, des bronzes signés Pompon, Camille Claudel, Giacometti, des vases Gallé, Lalique, des toiles de Courbet, Isenbart, etc. Le tout doublé d’explications et d’une science de l’humain faisant tomber les frontières de la méfiance.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur : six mois de prison ferme pour l’artiste de l’arnaque Peugeot. Sans doute pensait-il que les antiquaires auraient eu tellement honte de s’être fait ainsi berner, qu’ils n’auraient rien dit. Ce fut son erreur !
http://www.estrepublicain.fr/justice/2013/10/24/montbeliard-l-heritage-henri-peugeot-une-arnaque-de-grand-art
De la malice sans doute mais aussi et surtout une préparation digne d’un expert. Du grand art ! Tout commence par la banale vente de trois colonnes en fonte sur le site du « Bon Coin », pour 450 €. Un antiquaire de la région est intéressé. Au cours de la transaction, le vendeur lâche, faussement (?) naïf, que cela provient de la famille Peugeot.
Les antiquaires abandonnés dans la propriété de Thierry Peugeot
L’attention du commerçant est d’autant plus accrochée que le vendeur dit qu’une prochaine vente de la succession d’Henri Peugeot va avoir lieu. Dans un marché pas vraiment florissant, l’antiquaire entrevoit un potentiel filon. Pas de doute, cette fois, le poisson est ferré. Nowak dit que pour participer à la vente, il convient de payer un droit d’entrée qu’il fixe à 2 500 €. Banco ! Un rendez-vous est fixé au 18 septembre dernier. Quelques jours avant, le quadragénaire signale à son interlocuteur qu’un marchand belge, particulièrement motivé, s’est positionné sur les rangs. Et que pour garantir la priorité, il convient de mettre une rallonge de 1 500 €. L’antiquaire tique mais l’un de ses confrères bourguignon, avec qui il est en affaire, estime que le jeu en vaut peut-être la chandelle. Fort de ses 4 000 € en poche, Philippe Nowak accepte de conduire les spécialistes au domicile d’Henri Peugeot.Direction Audincourt. Arrivé dans une somptueuse propriété, Nowak demande aux deux antiquaires de patienter. Qu’il va les annoncer. Au lieu de cela, c’est un gardien qui arrive et demande à ces deux hôtes qui ils sont et ce qu’ils font là. Ils parlent alors de l’héritage d’Henri Peugeot et comprennent qu’ils viennent de se faire arnaquer dans les grandes largeurs. Ils sont en réalité dans la propriété de Thierry Peugeot. Et Henri n’existe pas. Pas plus que son héritage. L’oiseau Nowak, lui, s’est envolé avec son pactole en poche.
Vu ainsi, les antiquaires semblent bien naïfs pour ne pas dire autre chose. L’un d’eux explique tout le génie de Nowak qui avait fourni une liste d’objets d’art non seulement alléchante mais crédible pour un collectionneur local : une mosaïque de Jean Messagier, deux paravents de Fernand Léger (estimation : près de 300 000 € pour un), un bureau et un fauteuil de Pierre Chareau, des bronzes signés Pompon, Camille Claudel, Giacometti, des vases Gallé, Lalique, des toiles de Courbet, Isenbart, etc. Le tout doublé d’explications et d’une science de l’humain faisant tomber les frontières de la méfiance.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur : six mois de prison ferme pour l’artiste de l’arnaque Peugeot. Sans doute pensait-il que les antiquaires auraient eu tellement honte de s’être fait ainsi berner, qu’ils n’auraient rien dit. Ce fut son erreur !
http://www.estrepublicain.fr/justice/2013/10/24/montbeliard-l-heritage-henri-peugeot-une-arnaque-de-grand-art
vendredi 25 octobre 2013
Assises des P.-O. : 10 ans d'emprisonnement pour David Gilavet
"Ça a été une histoire triste par ma faute. J'ai gâché ma vie. J'ai tout perdu. Ma famille. Mon cousin est décédé. David est quelqu'un de bien. Nos enfants ont besoin de lui". Elle est arrivée, hier, comme on ne l'attendait pas à la barre de la cour d'assises des P.-O. Leila (c'est un prénom d'emprunt), l'ex compagne de David Gilavet, jugé depuis mercredi pour l'assassinat de Medhi Daouadji le 22 août 2010 au rond-point du mas Rouma à Perpignan, n'est pas tombé dans le cliché de la garce sans scrupule où tout le monde l'avait rangée après le premier jour d'audience.
"Il me détestait. Et c'était normal"
Cheveux frisés tirés en arrière par un bandeau, jeans, baskets en toile et grande chemise sage, la jeune femme, aujourd'hui âgée de 32 ans, s'est certes d'abord montrée peu loquace, hargneuse et revêche. Les traits sévères. Sans fard. Pour finalement se lancer dans un récit fluide et détaillé des quelques mois qui ont précédé le drame. Soudain percutante. Précise dans ses mots. Surprenante de lucidité. Et presque déconcertante de vérité à raconter ses allers-retours destructeurs entre David Gilavet, le père de ses deux enfants, et la victime Medhi Daouadji, son amant et cousin germain.
Mais "le coup de foudre" sera de courte durée. Leila déchante. "Sans argent pour s'acheter à manger et des cigarettes", Medhi devient irritable. "Il a commencé à me taper. Il m'insultait. David n'arrêtait pas de m'appeler. Je suis revenue. Ça n'a pas duré 3 jours. Il me détestait. Et c'était normal". Alors Leila le quitte à nouveau pour Medhi. Avec son amant, ils volent le véhicule et les cartes bancaires d'une amie qui les héberge à Balaruc. S'en vont à Dysneyland. Reviennent dans les P.-O., repartent. Au gré des scènes de violences.
http://www.lindependant.fr/2013/10/25/cour-d-assises-ca-a-ete-une-histoire-triste-par-ma-faute,1804110.php
"Il me détestait. Et c'était normal"
Cheveux frisés tirés en arrière par un bandeau, jeans, baskets en toile et grande chemise sage, la jeune femme, aujourd'hui âgée de 32 ans, s'est certes d'abord montrée peu loquace, hargneuse et revêche. Les traits sévères. Sans fard. Pour finalement se lancer dans un récit fluide et détaillé des quelques mois qui ont précédé le drame. Soudain percutante. Précise dans ses mots. Surprenante de lucidité. Et presque déconcertante de vérité à raconter ses allers-retours destructeurs entre David Gilavet, le père de ses deux enfants, et la victime Medhi Daouadji, son amant et cousin germain.
Un "coup de foudre"
Sa responsabilité, elle l'avoue et l'accepte. Ses sentiments complexes, tiraillés et tordus, elle les déballe, crus, et les assume. Toute dévouée désormais à la cause de l'accusé. "Notre couple n'allait plus. On essayait de recoller les morceaux pour les enfants. Et je suis tombé dans une dépression nerveuse. Pour moi, David n'a pas été là. Il ne m'a pas épaulée. Il travaillait tout le temps. Je me suis promis que je partirai. Avec Medhi, on s'est rapprochés. Rien n'était prévu. Après, on se voyait en cachette quand David travaillait. J'étais dans mon monde. On a nié tous les deux. Mais un jour, j'étais au téléphone avec Medhi et David a compris que c'était vraiment vrai. Il m'a arraché mon portable. Je lui ai mis une claque, je lui ai volé 500 euros, j'ai appelé Medhi et je suis partie avec lui à Toulouse. J'ai demandé à mon oncle et à ma tante d'aller récupérer les enfants à l'école. Après, je les ai ramenés à David au péage de Rivesaltes et je suis repartie à Toulouse".Mais "le coup de foudre" sera de courte durée. Leila déchante. "Sans argent pour s'acheter à manger et des cigarettes", Medhi devient irritable. "Il a commencé à me taper. Il m'insultait. David n'arrêtait pas de m'appeler. Je suis revenue. Ça n'a pas duré 3 jours. Il me détestait. Et c'était normal". Alors Leila le quitte à nouveau pour Medhi. Avec son amant, ils volent le véhicule et les cartes bancaires d'une amie qui les héberge à Balaruc. S'en vont à Dysneyland. Reviennent dans les P.-O., repartent. Au gré des scènes de violences.
"On était perdu"
"Je me suis retrouvée dans la rue à Paris, nue. J'ai appelé David. C'est la première fois que j'ai pensé à me suicider parce que j'avais honte. A la gare de Perpignan, David était là. Il avait gardé le cadeau de la fête des mères dans la boîte à gants". Qu'importe. Elle rejoint encore Medhi. Mais "il était inconcevable que mes enfants vivent avec lui". Puis elle revient auprès de David pour la quatrième et la dernière fois. Une semaine avant le drame. "Il a accepté. Pour les enfants. On savait très bien que ça ne mènerait nulle part. On était perdu. Lui plus que moi. Le 22 août, on est allé au restaurant. David ne voulait pas rentrer. C'est moi qui ai insisté. On a entendu klaxonner. On a compris que c'était Medhi. Ils sont partis à fond tous les deux. J'ai couru à ma voiture…". Et Leila de prendre un air plus grave. "Medhi m'a dit des mots que j'ai toujours attendus. Que j'étais belle. J'ai cru que je l'aimais. Ça a été physique, sexuel. Je me cherchais. Je voulais autre chose. C'était quelqu'un qui pleurait mais quelqu'un aussi de pervers. Il y avait une fierté de mec bidon entre eux. Mais je ne vais pas mentir. On s'est entraîné l'un l'autre. J'étais dans une spirale. Les photos de nos relations sexuelles, c'est moi qui les ai envoyées à David. Je voulais lui faire du mal. Medhi, je revenais avec lui parce que je ne savais pas où aller et parce que j'étais attachée. David, je ne l'ai pas quitté parce que je l'aimais quand même. Avec lui c'était sain, il me protégeait. Je savais qu'il ne me ferait pas de mal. Je lui ai fait croire que j'avais des sentiments. Il ne m'a jamais frappée pourtant avec le recul je méritais une ou deux claques. Je voudrais demander pardon à mes enfants, à David, à sa famille et aux parents de Medhi, même si je sais qu'ils ne me pardonneront jamais. Si ça n'était pas Medhi qui était mort, ça aurait été moi ou David".http://www.lindependant.fr/2013/10/25/cour-d-assises-ca-a-ete-une-histoire-triste-par-ma-faute,1804110.php
Un couple suspecté d’infanticide
Le 1er octobre, dans la petite commune de Mouzon. Un bébé de quelques mois est retrouvé, au petit matin, inerte dans son lit.
Sa mère affolée serait alors sortie dans la rue en hurlant à la recherche de secours. Des voisines, alertées par les cris, lui viennent en aide et parviennent à réanimer le bébé qui sera ensuite conduit à l’hôpital où il décédera quelques jours plus tard, le 7 octobre.
La mort subite du nourrisson, pense-t-on dans l’entourage de l’enfant, mais les choses ne sont pas si simples. Des investigations sont actuellement menées par les gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Sedan.
Une autopsie aurait également été réalisée afin de déterminer, entre autres, si le bébé a été ou non secoué.
L’enquête devra déterminer les circonstances exactes du drame et faire toute la lumière sur les événements survenus dans la nuit du 1er octobre qui ont conduit au décès tragique du nourrisson.
Sur les réseaux sociaux, les témoignages de soutien mais aussi les rumeurs vont bon train. Ce qui a conduit la mère de l’enfant à se justifier en ligne : « Ma fille a eu une malformation, elle a été hospitalisée pendant trois mois, on s’est battu à ses côtés (…) Même si j’ai ma conscience tranquille, ça me fait très mal ce que pensent les gens. »
Elle a réalisé une vidéo retraçant l’histoire du nourrisson, vue plus de 25 000 fois.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-couple-suspecte-d-infanticide-ia0b0n237729
Sa mère affolée serait alors sortie dans la rue en hurlant à la recherche de secours. Des voisines, alertées par les cris, lui viennent en aide et parviennent à réanimer le bébé qui sera ensuite conduit à l’hôpital où il décédera quelques jours plus tard, le 7 octobre.
La mort subite du nourrisson, pense-t-on dans l’entourage de l’enfant, mais les choses ne sont pas si simples. Des investigations sont actuellement menées par les gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Sedan.
Une autopsie aurait également été réalisée afin de déterminer, entre autres, si le bébé a été ou non secoué.
L’enquête devra déterminer les circonstances exactes du drame et faire toute la lumière sur les événements survenus dans la nuit du 1er octobre qui ont conduit au décès tragique du nourrisson.
Sur les réseaux sociaux, les témoignages de soutien mais aussi les rumeurs vont bon train. Ce qui a conduit la mère de l’enfant à se justifier en ligne : « Ma fille a eu une malformation, elle a été hospitalisée pendant trois mois, on s’est battu à ses côtés (…) Même si j’ai ma conscience tranquille, ça me fait très mal ce que pensent les gens. »
Elle a réalisé une vidéo retraçant l’histoire du nourrisson, vue plus de 25 000 fois.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-couple-suspecte-d-infanticide-ia0b0n237729
Accident mortel à Cahuzac : 18 mois ferme pour le conducteur
Le 16 janvier 2011, quelques copains se retrouvent autour de plusieurs bouteilles d’alcool. Ces rencontres, au rythme d’une fois par mois en moyenne, se terminent toutes par des taux d’alcoolémie très élevés pour chaque participant, mais ils dorment sur place et ne prennent donc aucun risque. Ce jour-là pourtant, ils décident d’aller à la discothèque L’Eclipse à Cahuzac, qui se situe à une heure de route de chez eux. Le conducteur d’une des voitures a déjà beaucoup bu. Whisky et vodka continueront à couler à gogo. Quand il reprend la voiture à 6h30 le lendemain, avec ses deux passagers, il ne tient plus debout. Il démarre sur les chapeaux de roues et percute un arbre de plein fouet.
Me Labadie représentait les familles des victimes. Elle déplorait que l’on puisse vendre encore de l’alcool à des jeunes gens qui ont de toute évidence trop bu et ne peuvent prendre le volant. Elle rappelait qu’en ce début de mois de janvier 2011, les deux passagers décédés étaient déjà les 4è et 5è victimes d’un tel drame.
Le représentante du ministère public, qui avait entendu «à travers les mots la douleur des familles» venues s’exprimer à la barre, parlait «d’inconscience fatale» et requérait 4 ans de prison dont 2 ans avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans ainsi que l’annulation du permis. Me Picotin, comme Me Labadie, pointait du doigt le personnel de la discothèque et les autres adultes qui «l’ont laissé partir ». «Et le préfet de Lot-et-Garonne n’a pas fermé cette boîte» s’indignait-il. Pour conclure : «Tout le monde est responsable».
Le tribunal a condamné le prévenu à 4 ans de prison dont 30 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans et à l’annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant quatre ans.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/25/1739006-accident-mortel-a-cahuzac-18-mois-ferme-pour-le-conducteur.html
Les deux jeunes décèdent peu après
Les deux jeunes qu’il raccompagnait sont grièvement blessés et décèderont peu après. Les résultats des prélèvements sanguins sont éloquents : 2,15 g et 0,62g d’alcool dans le sang pour les passagers, 1,80 g pour le conducteur qui était en plus sous l’emprise de stupéfiants.Me Labadie représentait les familles des victimes. Elle déplorait que l’on puisse vendre encore de l’alcool à des jeunes gens qui ont de toute évidence trop bu et ne peuvent prendre le volant. Elle rappelait qu’en ce début de mois de janvier 2011, les deux passagers décédés étaient déjà les 4è et 5è victimes d’un tel drame.
Le représentante du ministère public, qui avait entendu «à travers les mots la douleur des familles» venues s’exprimer à la barre, parlait «d’inconscience fatale» et requérait 4 ans de prison dont 2 ans avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans ainsi que l’annulation du permis. Me Picotin, comme Me Labadie, pointait du doigt le personnel de la discothèque et les autres adultes qui «l’ont laissé partir ». «Et le préfet de Lot-et-Garonne n’a pas fermé cette boîte» s’indignait-il. Pour conclure : «Tout le monde est responsable».
Le tribunal a condamné le prévenu à 4 ans de prison dont 30 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans et à l’annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant quatre ans.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/25/1739006-accident-mortel-a-cahuzac-18-mois-ferme-pour-le-conducteur.html
Violences urbaines dans le métro : sept personnes interpellées
Une rixe a opposé un groupe de vingt individus et cinq personnes mercredi soir, sur le quai du métro La Vache à Toulouse. Sept hommes ont été placés en garde à vue. L’origine de la bagarre reste floue. Tisséo a porté plainte.
Un épisode rapide mais brutal de violences urbaines s’est produit, mercredi soir, dans la station de métro de la ligne B, La Vache, entre la route de Launaguet et l’avenue de Fronton à Toulouse. Il était aux environs de 18 h 30 lorsqu’une rixe impliquant de nombreuses personnes a éclaté, sur le quai du métro, à l’heure de pointe.
Cinq jeunes qui s’apprêtaient à monter dans une rame en direction du centre-ville ont été pris à partie par une vingtaine d’individus visiblement très remontés. Les victimes ont été physiquement agressées à l’aide d’objets dont des battes en bois, des bouteilles en verre mais aussi des pierres.
Dans le même temps, le groupe d’agresseurs, dont beaucoup de mineurs, s’en est pris aux installations du métro. Des dégradations ont été constatées sur la porte de l’ascenseur et sur une porte de sécurité de la station. La paroi en verre de l’escalier roulant a été étoilée et une poubelle descellée.
Face au débordement de violences, les employés de Tisséo ont prévenu les forces de police. De nombreux équipages de différents services sont rapidement arrivés sur les lieux.
Ils auraient été reconnus par les victimes, des jeunes de 16 ans à 19 ans, qui souffraient de contusions. Hier soir, les gardes à vue de quatre des sept personnes interpellées ont été prolongées. Les raisons de ce déferlement de violence restaient floues. Il ne s’agirait pas d’un règlement de comptes mais, plus vraisemblablement d’un différend personnel, peut-être sur fond de rivalité amoureuse.
Pour l’heure, seul Tisséo a porté plainte dans cette affaire. Outre les dégradations matérielles, la régie de transport a été victime d’une interruption du trafic sur la ligne B, à cette heure de pointe dans le secteur concerné.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/25/1739004-violences-urbaines-dans-le-metro-sept-personnes-interpellees.html
Un épisode rapide mais brutal de violences urbaines s’est produit, mercredi soir, dans la station de métro de la ligne B, La Vache, entre la route de Launaguet et l’avenue de Fronton à Toulouse. Il était aux environs de 18 h 30 lorsqu’une rixe impliquant de nombreuses personnes a éclaté, sur le quai du métro, à l’heure de pointe.
Cinq jeunes qui s’apprêtaient à monter dans une rame en direction du centre-ville ont été pris à partie par une vingtaine d’individus visiblement très remontés. Les victimes ont été physiquement agressées à l’aide d’objets dont des battes en bois, des bouteilles en verre mais aussi des pierres.
Dans le même temps, le groupe d’agresseurs, dont beaucoup de mineurs, s’en est pris aux installations du métro. Des dégradations ont été constatées sur la porte de l’ascenseur et sur une porte de sécurité de la station. La paroi en verre de l’escalier roulant a été étoilée et une poubelle descellée.
Face au débordement de violences, les employés de Tisséo ont prévenu les forces de police. De nombreux équipages de différents services sont rapidement arrivés sur les lieux.
Plainte de Tisséo
Des personnes suspectées d’avoir participé aux violences ont été interpellées dans la station de métro mais aussi dans le quartier. Sept garçons ont été placés en garde à vue au commissariat central. Ils sont âgés de 16 ans, 17 ans, 18 ans et 20 ans.Ils auraient été reconnus par les victimes, des jeunes de 16 ans à 19 ans, qui souffraient de contusions. Hier soir, les gardes à vue de quatre des sept personnes interpellées ont été prolongées. Les raisons de ce déferlement de violence restaient floues. Il ne s’agirait pas d’un règlement de comptes mais, plus vraisemblablement d’un différend personnel, peut-être sur fond de rivalité amoureuse.
Pour l’heure, seul Tisséo a porté plainte dans cette affaire. Outre les dégradations matérielles, la régie de transport a été victime d’une interruption du trafic sur la ligne B, à cette heure de pointe dans le secteur concerné.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/25/1739004-violences-urbaines-dans-le-metro-sept-personnes-interpellees.html
jeudi 24 octobre 2013
Gironde : 25 ans de prison requis contre l'homme soupçonné d'avoir tué sa compagne
L'avocate générale Marie-Hélène de la Landelle vient de demander ce jeudi matin "pas moins de 25 ans de réclusion criminelle et un suivi socio judiciaire de 7 ans" à l'encontre de Jean-Pierre Mourras.
L'homme, habitant Ambarès-et-Lagrave, est jugé depuis hier devant les Assises de la Gironde pour avoir donné la mort à sa compagne, Marylène Rivière, le 23 octobre 2011. Il reconnaît l'avoir tuée mais soutient qu'il voulait aussi se tuer. Ce que ne veut pas croire l'avocate générale qui a parlé de "dissimulation, comédie et une forme de sadisme" pour qualifier l'attitude de l'accusé.
Avant elle, Me Marie Mescam, intervenant pour les membres de la famille de la victime , parties civiles, avait évoqué "les souffrances extrêmes de Marylène Rivière au moment de l'acte, qui relèvent de la torture sous le regard de son assassin."
Avant la plaidoirie de Me Marie Mescam et le réquisitoire de l'avocate générale, le docteur Paul Bonan, expert psychiatre avait défini Jean-Pierre Mourras comme une " personnalité paranoïaque" et parlait de méfiance, soupçon et sensibilité excessive pour définir ses traits de caractère.
À la demande de l'avocate de la partie civile, plusieurs membres de la famille de Marylène Rivière, notamment deux de ses neveux qu'elle a élevé, sont venus à la barre. Tous ont rejeté les affirmations de l'accusé concernant les tenues excentriques et comportements amoraux qu'aurait eu la victime, notamment devant son voisin. Explications que donne l'accusé pour expliquer son geste. Jusqu'au verdict (prévu en fin d'après midi), il bénéfice de la présomption d'innocence.
L'audience a été suspendue jusqu'à 14 heures. Elle reprendra avec la plaidoirie de la défense assurée par Me Marion Teyssandier.
http://www.sudouest.fr/2013/10/24/gironde-25-ans-de-prison-requis-contre-l-homme-soupconne-d-avoir-tue-sa-compagne-1209684-2780.php
L'homme, habitant Ambarès-et-Lagrave, est jugé depuis hier devant les Assises de la Gironde pour avoir donné la mort à sa compagne, Marylène Rivière, le 23 octobre 2011. Il reconnaît l'avoir tuée mais soutient qu'il voulait aussi se tuer. Ce que ne veut pas croire l'avocate générale qui a parlé de "dissimulation, comédie et une forme de sadisme" pour qualifier l'attitude de l'accusé.
Avant elle, Me Marie Mescam, intervenant pour les membres de la famille de la victime , parties civiles, avait évoqué "les souffrances extrêmes de Marylène Rivière au moment de l'acte, qui relèvent de la torture sous le regard de son assassin."
Avant la plaidoirie de Me Marie Mescam et le réquisitoire de l'avocate générale, le docteur Paul Bonan, expert psychiatre avait défini Jean-Pierre Mourras comme une " personnalité paranoïaque" et parlait de méfiance, soupçon et sensibilité excessive pour définir ses traits de caractère.
À la demande de l'avocate de la partie civile, plusieurs membres de la famille de Marylène Rivière, notamment deux de ses neveux qu'elle a élevé, sont venus à la barre. Tous ont rejeté les affirmations de l'accusé concernant les tenues excentriques et comportements amoraux qu'aurait eu la victime, notamment devant son voisin. Explications que donne l'accusé pour expliquer son geste. Jusqu'au verdict (prévu en fin d'après midi), il bénéfice de la présomption d'innocence.
L'audience a été suspendue jusqu'à 14 heures. Elle reprendra avec la plaidoirie de la défense assurée par Me Marion Teyssandier.
http://www.sudouest.fr/2013/10/24/gironde-25-ans-de-prison-requis-contre-l-homme-soupconne-d-avoir-tue-sa-compagne-1209684-2780.php
Esclavagisme à Lautrec : il exploitait une handicapée mentale
Une sordide affaire d’esclavagisme moderne concernant un notable lautrecois a été longuement examinée hier au tribunal de Castres. Elle s’est largement dégonflée pour des errements.
Un Lautrécois très investi dans le milieu associatif et économique local et son compagnon ont comparu hier toute l’après-midi devant le tribunal correctionnel de Castres soupçonnés de «traite d’être humain commise à l’égard d’une personne vulnérable». Soit de l’esclavagisme moderne.
Le principal prévenu, arrivé à Castres en octobre 1990 puis sur Cadalen à Lautrec en avril 1994, a fait une brillante carrière dans le domaine du social. On lui reprochait d’avoir exploité une déficiente mentale qu’il avait amenée dans ses bagages en 1990, Jeanine Lecourieux, née en 1944, en la faisant travailler durement pour son compte comme une bonne à tout faire, tout en la logeant (moyennant loyer) dans des conditions indignes. La période retenue couvrait de 21 septembre 2007 au 1er novembre 2009. On le soupçonnait également de lui avoir spolié des sommes d’argent importantes (130 000 € notamment, fruit de la vente d’un terrain près de la frontière Suisse). Cette affaire avait été volontiers décrite comme énorme, exceptionnelle. À tel point que l’enquête avait été menée par L’Office central de répression du travail illégal (OCRTI) sis à Paris.
En cours de débats, d’un point de vue juridique, ce dossier s’est lamentablement dégonflé, après avoir même failli exploser dès l’entame du procès sur une demande de «nullité» présentée par l’excellente défense. À l’issue d’une longue et très sérieuse instruction, qui s’est en particulier attachée à camper la troublante personnalité du prévenu principal et «colorer sa part d’ombre», le président a tout de go proposé de «changer de qualification pour des raisons de fond et de droit». Provoquant alors un large sourire, demi-satisfait, de Rémi Scaboro et France Charruyer avocats des prévenus.
Et le président de proposer comme incrimination : «Avoir fait travailler une personne vulnérable sans rémunération». «Ce dossier n’aurait pas dû arriver dans cet état», lance en pique Me Charruyer. «Mieux vaut tard que jamais», lui rétorquera Cécile Deprade, procureur. «Il est un peu tard pour bien faire, reprendra Me Scaboro. Ce dossier aurait dû être dirigé vers une instruction qui aurait introduit le contradictoire face à des enquêteurs qui, eux, n’ont jamais douté…»
Le procureur s’en tenant donc aux charges et faits qu’elle pouvait retenir a réclamé 2 ans de prison avec sursis, 40 000 € d’amende et la non-restitution de la caution (15 000 €) à l’encontre du principal auteur présumé. Concernant son compagnon, elle a souhaité un an avec sursis et de 5 à 10 000 € d’amende. Pour la partie civile, Me Renier a réclamé 20 000 € au titre du préjudice moral. Il attend surtout le jugement au civil du 7 novembre où le remboursement des sommes spoliées reste en jeu.
Quant au pénal, la décision a été mise en délibéré au 20 novembre
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/24/1737842-lautrec-deficiente-mentale-elle-travaillait-gratis.html
Un Lautrécois très investi dans le milieu associatif et économique local et son compagnon ont comparu hier toute l’après-midi devant le tribunal correctionnel de Castres soupçonnés de «traite d’être humain commise à l’égard d’une personne vulnérable». Soit de l’esclavagisme moderne.
Le principal prévenu, arrivé à Castres en octobre 1990 puis sur Cadalen à Lautrec en avril 1994, a fait une brillante carrière dans le domaine du social. On lui reprochait d’avoir exploité une déficiente mentale qu’il avait amenée dans ses bagages en 1990, Jeanine Lecourieux, née en 1944, en la faisant travailler durement pour son compte comme une bonne à tout faire, tout en la logeant (moyennant loyer) dans des conditions indignes. La période retenue couvrait de 21 septembre 2007 au 1er novembre 2009. On le soupçonnait également de lui avoir spolié des sommes d’argent importantes (130 000 € notamment, fruit de la vente d’un terrain près de la frontière Suisse). Cette affaire avait été volontiers décrite comme énorme, exceptionnelle. À tel point que l’enquête avait été menée par L’Office central de répression du travail illégal (OCRTI) sis à Paris.
Un dossier mal construit
D’aucuns sentaient que ce dossier devenait une sorte de patate chaude. Son examen avait été repoussé par deux fois avant d’arriver à l’audience d’hier... Et, tant le président du tribunal constitué que le ministère public n’avaient découvert le dossier (de plusieurs centaines de pages) entamé le 20 septembre 2010, que quelques jours auparavant !En cours de débats, d’un point de vue juridique, ce dossier s’est lamentablement dégonflé, après avoir même failli exploser dès l’entame du procès sur une demande de «nullité» présentée par l’excellente défense. À l’issue d’une longue et très sérieuse instruction, qui s’est en particulier attachée à camper la troublante personnalité du prévenu principal et «colorer sa part d’ombre», le président a tout de go proposé de «changer de qualification pour des raisons de fond et de droit». Provoquant alors un large sourire, demi-satisfait, de Rémi Scaboro et France Charruyer avocats des prévenus.
Et le président de proposer comme incrimination : «Avoir fait travailler une personne vulnérable sans rémunération». «Ce dossier n’aurait pas dû arriver dans cet état», lance en pique Me Charruyer. «Mieux vaut tard que jamais», lui rétorquera Cécile Deprade, procureur. «Il est un peu tard pour bien faire, reprendra Me Scaboro. Ce dossier aurait dû être dirigé vers une instruction qui aurait introduit le contradictoire face à des enquêteurs qui, eux, n’ont jamais douté…»
Le procureur s’en tenant donc aux charges et faits qu’elle pouvait retenir a réclamé 2 ans de prison avec sursis, 40 000 € d’amende et la non-restitution de la caution (15 000 €) à l’encontre du principal auteur présumé. Concernant son compagnon, elle a souhaité un an avec sursis et de 5 à 10 000 € d’amende. Pour la partie civile, Me Renier a réclamé 20 000 € au titre du préjudice moral. Il attend surtout le jugement au civil du 7 novembre où le remboursement des sommes spoliées reste en jeu.
Quant au pénal, la décision a été mise en délibéré au 20 novembre
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/24/1737842-lautrec-deficiente-mentale-elle-travaillait-gratis.html
Après s’être couché sur la route, l’homme se jette dans un ravin
MERCREDI, vers 1 h 30 du matin, un ambulancier qui revenait de Maîche avec un patient à bord a aperçu un homme couché sur la route. Dès que l’individu a repéré les gyrophares du véhicule, il s’est relevé pour aller se jeter dans le ravin qui borde la D437, à hauteur du tunnel. Le quadragénaire s’est retrouvé à une bonne cinquantaine de mètres en contrebas de la route.
La COB de Pont-de-Roide, sur place, a dû faire appel aux hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP). Au bout de quelques heures, les secours ont réussi à le remonter. Polytraumatisée, la victime a été transportée au centre hospitalier de Besançon.
Ses jours ne seraient pas en danger. L’enquête devra déterminer les raisons de son geste.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/10/23/apres-s-etre-couche-sur-la-route-l-homme-se-jette-dans-un-ravin
La COB de Pont-de-Roide, sur place, a dû faire appel aux hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP). Au bout de quelques heures, les secours ont réussi à le remonter. Polytraumatisée, la victime a été transportée au centre hospitalier de Besançon.
Ses jours ne seraient pas en danger. L’enquête devra déterminer les raisons de son geste.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/10/23/apres-s-etre-couche-sur-la-route-l-homme-se-jette-dans-un-ravin
mercredi 23 octobre 2013
Charente-Maritime : un hôtelier agressé par trois mineurs à Châtelaillon
Tout a commencé lors d’un banal différend entre un automobiliste, le directeur du Majestic hôtel à Châtelaillon - François Cormier - et deux pilotes de scooters. Chaque engin transportait un passager quand l’un des jeunes a mis un coup de pied dans la voiture de l’hôtelier. Pendant qu’un autre pointait une arme de poing en direction du conducteur ! Impressionné, l’hôtelier s’est réfugié à la gendarmerie.
Le lendemain, le 9 octobre, sur son lieu de travail, place Saint-Marsault, François Cormier a, de nouveau, été pris à partie par trois des quatre jeunes. Deux sont âgés de moins de 15 ans, le troisième a 15 ans. L’un d’eux l’a, de nouveau, mis en joue, sous le regard de plusieurs personnes qui ont témoigné.
L’adolescent aurait alors tiré plusieurs fois avec un pistolet à air comprimé. L’arme n’était pas chargée mais sous le coup la victime ne s’en est pas rendu compte. Les témoins disent avoir entendu des déflagrations et assisté à l’usage d’une bombe lacrymogène contre l’hôtelier. Le 10 octobre, les trois acolytes, tous mineurs, se sont présentés spontanément à la gendarmerie pour s’expliquer.
Au cours de la perquisition chez l’un d’eux afin de récupérer l’arme de poing et la bombe lacrymogène, les gendarmes ont également trouvé un cocktail Molotov prêt à fonctionner.
Au cours de son audition, en apprenant qu’il allait être déféré au palais de justice de La Rochelle, le plus violent des mineurs est sorti de ses gonds. Il a insulté les gendarmes qui ont porté plainte. Les trois mineurs sont connus des forces de l’ordre. L’un d’eux a récemment fait l’objet d’une mesure de mise en cause pour l’incendie d’un conteneur à verre et à papier. L’un d’eux avait pris pour cible un promeneur sur le front de mer avec le même type d’arme que celle utilisé contre l’hôtelier.
Un tractopelle avait aussi été démarré. Avec l’engin, ils ont dégradé une enceinte grillagée. En 2012, ces jeunes avaient également abîmé des voitures stationnées dans le centre-ville. Présentés la semaine dernière et ce lundi à un juge des mineurs rochelais, deux ont été mis en examen pour violences en réunion avec usage ou menace d’une arme. Le troisième devra répondre devant le tribunal pour enfants de menaces, violences en réunion avec arme et fabrication d’un engin explosif ou incendiaire. La justice a immédiatement mis en place un suivi de la protection judiciaire de la jeunesse.
« Je ne suis malheureusement pas surpris par cette escalade, a réagi, hier, le maire Jean-Louis Léonard. J’avais déjà convoqué les parents de l’un d’eux il y a deux ans et ils m’avaient reproché de m’en prendre à leur fils. Ce ne sont pas du tout des cas sociaux mais ils sont dans le déni. »
http://www.sudouest.fr/2013/10/23/un-hotelier-agresse-par-trois-mineurs-1207756-4658.php
Le lendemain, le 9 octobre, sur son lieu de travail, place Saint-Marsault, François Cormier a, de nouveau, été pris à partie par trois des quatre jeunes. Deux sont âgés de moins de 15 ans, le troisième a 15 ans. L’un d’eux l’a, de nouveau, mis en joue, sous le regard de plusieurs personnes qui ont témoigné.
L’adolescent aurait alors tiré plusieurs fois avec un pistolet à air comprimé. L’arme n’était pas chargée mais sous le coup la victime ne s’en est pas rendu compte. Les témoins disent avoir entendu des déflagrations et assisté à l’usage d’une bombe lacrymogène contre l’hôtelier. Le 10 octobre, les trois acolytes, tous mineurs, se sont présentés spontanément à la gendarmerie pour s’expliquer.
Au cours de la perquisition chez l’un d’eux afin de récupérer l’arme de poing et la bombe lacrymogène, les gendarmes ont également trouvé un cocktail Molotov prêt à fonctionner.
Au cours de son audition, en apprenant qu’il allait être déféré au palais de justice de La Rochelle, le plus violent des mineurs est sorti de ses gonds. Il a insulté les gendarmes qui ont porté plainte. Les trois mineurs sont connus des forces de l’ordre. L’un d’eux a récemment fait l’objet d’une mesure de mise en cause pour l’incendie d’un conteneur à verre et à papier. L’un d’eux avait pris pour cible un promeneur sur le front de mer avec le même type d’arme que celle utilisé contre l’hôtelier.
Un tractopelle avait aussi été démarré. Avec l’engin, ils ont dégradé une enceinte grillagée. En 2012, ces jeunes avaient également abîmé des voitures stationnées dans le centre-ville. Présentés la semaine dernière et ce lundi à un juge des mineurs rochelais, deux ont été mis en examen pour violences en réunion avec usage ou menace d’une arme. Le troisième devra répondre devant le tribunal pour enfants de menaces, violences en réunion avec arme et fabrication d’un engin explosif ou incendiaire. La justice a immédiatement mis en place un suivi de la protection judiciaire de la jeunesse.
« Je ne suis malheureusement pas surpris par cette escalade, a réagi, hier, le maire Jean-Louis Léonard. J’avais déjà convoqué les parents de l’un d’eux il y a deux ans et ils m’avaient reproché de m’en prendre à leur fils. Ce ne sont pas du tout des cas sociaux mais ils sont dans le déni. »
http://www.sudouest.fr/2013/10/23/un-hotelier-agresse-par-trois-mineurs-1207756-4658.php
Un motard percute violemment une camionnette
LA chaussée était mouillée et en partie recouverte de feuilles mortes sur cette voie étroite entre Nouzonville et Aiglemont. Cela explique t-il le dramatique accident qui s'est déroulé hier en début d'après-midi entre un motard et une camionnette ? Il était 13 h 20 quand, sur cette route départementale en contrebas de la ligne de chemin de fer, un motard pilotant une cylindrée de type de Yamaha Enduro et se dirigeant vers Aiglemont a perdu le contrôle de son deux-roues avant de venir percuter la camionnette circulant sur la voie en face. Le motard a ensuite aterri sur le pare-brise du véhicule avant de tomber au sol. « Il est arrivé comme une balle. J'ai quand même eu le temps de serrer à droite et de m'arrêter », témoigne le chauffeur de la camionnette Fiat Ducato. En vain. Sans doute surpris, le motard aurait vraisemblablement freiné brutalement. Gravement blessé, l'homme d'une quarantaine d'années, après avoir été pris en charge par les pompiers de Nouzonville et de Charleville-Mézières, a été conduit par les services du Smur à l'hôpital de Manchester.
http://www.lunion.presse.fr/region/un-motard-percute-violemment-une-camionnette-jna18b0n236169
http://www.lunion.presse.fr/region/un-motard-percute-violemment-une-camionnette-jna18b0n236169
Barèges. Il perd le contrôle de son camion et se retrouve à deux doigts de la catastrophe
Un arbre de transmission qui casse, on frôle la catastrophe. L’énorme camion perd le contrôle, désolidarisée, sa benne se couche et barre la route en répandant son chargement de rochers. Ce n’est pas un film, «Le Salaire de la peur» devient réalité. Gardant son sang-froid, le chauffeur a réussi in extremis à éviter une chute vertigineuse dans le torrent plusieurs dizaines de mètres plus bas. Ce torrent destructeur a débordé sauvagement en juin dernier, occasionnant l’arrivée d’une centaine d’engins géants (dont ce camion) et de pelleteuses aux silhouettes de dinosaures jaunes qui, depuis, reconstruisent sans relâche à la force de leurs mâchoires métalliques. Leurs cris stridents résonnent quand elles mordent la pierre et secouent le sol en empilant d’énormes rochers pour protéger les berges. On se souvient du travail héroïque des pellistes creusant au milieu de la crue pour sauver des quartiers entiers en déviant les eaux en furie : «Le Bastan semblait habité d’une intelligence propre comme une bête à tête chercheuse cherchant à démolir le travail des pelleteuses dès qu’elles tournaient le dos», se rappelle un bénévole. À présent, deux d’entre elles viennent dégager la route puis à l’aide de sangles et à la force de leurs immenses godets, elles éloignent le camion du bord du ravin et le poussent au milieu de la route avant de redresser la benne, la soulevant délicatement par le côté. Du travail d’artiste. Des pellistes sont si habiles qu’ils peuvent saisir un œuf posé sur une bouteille sans le casser.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/23/1736890-bareges-a-deux-doigts-de-la-catastrophe.html
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/23/1736890-bareges-a-deux-doigts-de-la-catastrophe.html
Fiona : la fillette était blessée une semaine avant sa disparition
La petite Fiona, dont le corps n'a pas encore été retrouvé, avait déjà un hématome à la tête une semaine avant sa disparition, a révèlé mardi le procureur de la République Pierre Sennès, lors d'une conférence de presse au tribunal de Clermont-Ferrand.
"Au cours de la semaine entre le 7 au 12 mai", date de la disparition de Fiona, la fillette avait un hématome sur la tempe gauche "dès le mardi" et elle était sortie le mercredi après-midi avec un bandeau sur la tête "pour cacher" ce bleu, selon le procureur qui rapportait les propos de la mère, Cécile Bourgeon.
"Tout ceci s'est passé dans un huis clos familial"
Le vendredi, "Fiona n'allait pas bien" et ce jour-là, "l'hématome était descendu sur l’œil", a précisé M. Sennès qui parle donc d'une fillette "en mauvaise santé" au moment de sa disparition. "Tout ceci s'est passé dans un huis clos familial" avec la présence de deux adultes qui sont les seuls à pouvoir dire ce qui s'est passé, a ajouté le procureur, justifiant ainsi les deux mises en examen pour "coups mortels aggravés" pour la mère et son compagnon, Berkhane Makhlouf.
"Coups mortels aggravés"
Il en va de même pour la disparition du corps le dimanche matin, a-t-il dit. "L'objectif prioritaire est de retrouver le corps", a-t-il ajouté "pour les nécessités de l'enquête mais aussi pour offrir une sépulture décente" à l'enfant. Mais "nous n'avons pas la possibilité de lancer de nouvelles recherches" faute de nouveaux éléments sur le site où la fillette a été enterrée. Pour le procureur, la prochaine étape est celle d'une confrontation du couple, "dans les prochains jours", mais sans doute "pas avant le mois de novembre", a-t-on précisé de sources judiciaires.
Le couple est passible de la cour d'assises
A l'issue de son audition, Cécile Bourgeon a vu sa mise en examen requalifiée en "coups mortels aggravés", le même chef que son compagnon, le juge de la liberté et de la détention l'a placée sous mandat de dépôt criminel. "Leurs statuts juridiques sont alignés l'un sur l'autre, a dit le procureur, estimant que c'était "cohérent", puisqu'ils portent "des accusations réciproques". Le couple est passible de la cour d'assises et encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle.
http://www.midilibre.fr/2013/10/22/fiona-la-fillette-etait-blessee-une-semaine-avant-sa-disparition,773328.php
"Au cours de la semaine entre le 7 au 12 mai", date de la disparition de Fiona, la fillette avait un hématome sur la tempe gauche "dès le mardi" et elle était sortie le mercredi après-midi avec un bandeau sur la tête "pour cacher" ce bleu, selon le procureur qui rapportait les propos de la mère, Cécile Bourgeon.
"Tout ceci s'est passé dans un huis clos familial"
Le vendredi, "Fiona n'allait pas bien" et ce jour-là, "l'hématome était descendu sur l’œil", a précisé M. Sennès qui parle donc d'une fillette "en mauvaise santé" au moment de sa disparition. "Tout ceci s'est passé dans un huis clos familial" avec la présence de deux adultes qui sont les seuls à pouvoir dire ce qui s'est passé, a ajouté le procureur, justifiant ainsi les deux mises en examen pour "coups mortels aggravés" pour la mère et son compagnon, Berkhane Makhlouf.
"Coups mortels aggravés"
Il en va de même pour la disparition du corps le dimanche matin, a-t-il dit. "L'objectif prioritaire est de retrouver le corps", a-t-il ajouté "pour les nécessités de l'enquête mais aussi pour offrir une sépulture décente" à l'enfant. Mais "nous n'avons pas la possibilité de lancer de nouvelles recherches" faute de nouveaux éléments sur le site où la fillette a été enterrée. Pour le procureur, la prochaine étape est celle d'une confrontation du couple, "dans les prochains jours", mais sans doute "pas avant le mois de novembre", a-t-on précisé de sources judiciaires.
Le couple est passible de la cour d'assises
A l'issue de son audition, Cécile Bourgeon a vu sa mise en examen requalifiée en "coups mortels aggravés", le même chef que son compagnon, le juge de la liberté et de la détention l'a placée sous mandat de dépôt criminel. "Leurs statuts juridiques sont alignés l'un sur l'autre, a dit le procureur, estimant que c'était "cohérent", puisqu'ils portent "des accusations réciproques". Le couple est passible de la cour d'assises et encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle.
http://www.midilibre.fr/2013/10/22/fiona-la-fillette-etait-blessee-une-semaine-avant-sa-disparition,773328.php
mardi 22 octobre 2013
Incendie dans un domaine viticole de Bergerac
Lundi, vers 19 h 45, les pompiers ont été alertés pour un feu dans une grange de 1 500 m² , au lieu-dit Grand Boisse, à Bergerac. Vers 22 heures, ils étaient toujours sur place, sur le domaine viticole du Grand Boisse. À leur arrivée, l’ensemble du bâtiment agricole de 1500 mètres carrés était en feu.
Les sapeurs-pompiers craignaient une propagation au chai attenant, mais celle-ci semblait, en fin de soirée, évitée. Au total, 150 tonnes de foin seraient parties en fumée. Du matériel agricole aurait aussi été détruit.
35 sapeurs-pompiers, de Bergerac, Villamblard, Mussidan et Périgueux ont été mobilisés. Une partie doit rester sur place ce mardi toute la journée et jusqu'à mercredi. Un engin de chantier est attendu sur place pour commencer à déblayer.
http://www.sudouest.fr/2013/10/22/incendie-dans-un-domaine-viticole-de-bergerac-1207162-1733.php
Les sapeurs-pompiers craignaient une propagation au chai attenant, mais celle-ci semblait, en fin de soirée, évitée. Au total, 150 tonnes de foin seraient parties en fumée. Du matériel agricole aurait aussi été détruit.
35 sapeurs-pompiers, de Bergerac, Villamblard, Mussidan et Périgueux ont été mobilisés. Une partie doit rester sur place ce mardi toute la journée et jusqu'à mercredi. Un engin de chantier est attendu sur place pour commencer à déblayer.
http://www.sudouest.fr/2013/10/22/incendie-dans-un-domaine-viticole-de-bergerac-1207162-1733.php
Un octogénaire brûlé en cherchant une fuite de gaz avec une allumette à Fréjus
Un octogénaire a été brûlé au visage et aux avant bras, mardi dans son domicile de la Tour de Mare à Fréjus.
C'est en cherchant une fuite de gaz, à l'aide allumette enflammée que le vieil homme s'est blessé.
Au contact de la flamme, une poche de propane qui s'était échappée a subitement explosé blessant l'homme au visage et aux avant-bras et sa femme, juste derrière lui, aux pieds.
Légèrement brulés, ils ont été pris en charge à l'hôpital de Fréjus.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-octogenaire-brule-en-cherchant-une-fuite-de-gaz-avec-une-allumette-a-frejus.1486992.html
C'est en cherchant une fuite de gaz, à l'aide allumette enflammée que le vieil homme s'est blessé.
Au contact de la flamme, une poche de propane qui s'était échappée a subitement explosé blessant l'homme au visage et aux avant-bras et sa femme, juste derrière lui, aux pieds.
Légèrement brulés, ils ont été pris en charge à l'hôpital de Fréjus.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-octogenaire-brule-en-cherchant-une-fuite-de-gaz-avec-une-allumette-a-frejus.1486992.html
Gironde. Enervée, elle percute un policer qui venait de la verbaliser
Une automobiliste qui venait se faire verbaliser à percuter un policier municipal, qui se trouve dans un état "préoccupant".
Les faits se sont déroulés dimanche, vers 18h30 à Ambarès. Alors qu'il faisaient leur "ronde" habituelle sur la place du marché, deux policiers municipaux ont aperçu un véhicule garé sur une place réservée aux personnes handicapées sans le macaron adéquat, rapporte ce mardi Sud Ouest. L'un d'eux, Pascal Grondin, le verbalise. L'automobiliste n'a pas dû tout accepter ce procès verbal, qu'elle s'est empressé de déchirer avant de monter dans sa voiture et de démarrer brusquement. Dans la manoeuvre, elle a percuté Pacal Grondin qui est tombé sur la tête. Malgré l'intervention rapide du personnel de la pharmacie la plus proche et d'un médecin d'Ambarès, le fonctionnaire a perdu connaissance et a été transporté au Tripode de Bordeaux dans un état "préoccupant".
Quant à la conductrice, un Ambarésienne de 47 ans, elle s'est finalement rendue à la gendarmerie, non sans avoir au préalable embouti deux voitures. Elle a été placée en garde à vue. Les enquêteurs devront désormais définir si elle a volontairement ou non renversé le policier.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/22/1736826-gironde-enervee-percute-policer-venait-verbaliser.html
Les faits se sont déroulés dimanche, vers 18h30 à Ambarès. Alors qu'il faisaient leur "ronde" habituelle sur la place du marché, deux policiers municipaux ont aperçu un véhicule garé sur une place réservée aux personnes handicapées sans le macaron adéquat, rapporte ce mardi Sud Ouest. L'un d'eux, Pascal Grondin, le verbalise. L'automobiliste n'a pas dû tout accepter ce procès verbal, qu'elle s'est empressé de déchirer avant de monter dans sa voiture et de démarrer brusquement. Dans la manoeuvre, elle a percuté Pacal Grondin qui est tombé sur la tête. Malgré l'intervention rapide du personnel de la pharmacie la plus proche et d'un médecin d'Ambarès, le fonctionnaire a perdu connaissance et a été transporté au Tripode de Bordeaux dans un état "préoccupant".
Quant à la conductrice, un Ambarésienne de 47 ans, elle s'est finalement rendue à la gendarmerie, non sans avoir au préalable embouti deux voitures. Elle a été placée en garde à vue. Les enquêteurs devront désormais définir si elle a volontairement ou non renversé le policier.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/22/1736826-gironde-enervee-percute-policer-venait-verbaliser.html
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