Dans la nuit de samedi à dimanche, une course-poursuite a eu lieu avenue du Maréchal-Lyautey, à Nice. Celle-ci s’est mal terminée puisqu’elle a débouché sur un accident de la circulation.
Les sapeurs-pompiers de Nice ont dû intervenir pour se porter au secours de deux personnes blessées dont une dans un état grave. Elles ont été transportées à l’hôpital Saint-Roch.
Selon la sûreté départementale, à qui a été transmis le dossier, une de ces deux victimes serait connue des services de police. C’est tout ce que l’on saura pour le moment.
Contacté ce dimanche, le parquet s’est refusé, pour le moment, à toute déclaration, précisant cependant qu’une procédure était en cours.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/une-course-poursuite-se-termine-mal-a-nice.857823.html
Les articles de la presse internet les plus lus ou les plus commentés ici rassemblés pour vous.....la revue de presse des faits divers d'un seul coup d'oeil... la presse de France pour vous faire aimer la presse. Les articles publié sont une invitation à aller consulter les journaux....
lundi 30 avril 2012
Yvelines : braquage à la Poste de Montesson
Trois malfaiteurs très matinaux ont attaqué la Poste de Montesson (Yvelines), située sur la place Demange, ce lundi, peu avant 8 heures. Faisant des allers et retours sur la place, à bord d’une Renault Mégane sport blanche, les trois individus attirent l’attention d’un voisin, intrigué de voir le véhicule tourner en rond.
Celui-ci a la surprise de les voir s’arrêter à hauteur de La Poste, juste après le passage d’un fourgon de la Brink’s, et se diriger vers l’entrée. Cagoulés, les trois individus font sauter la trappe d’accès de l’établissement encore fermée et s’emparent d’un sac contenant l’argent fraîchement déposé. Le butin est estimé à plus de 30 000€. La Police Judiciaire de Versailles a été chargée de l’enquête.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-braquage-a-la-poste-de-montesson-30-04-2012-1978813.php
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-braquage-a-la-poste-de-montesson-30-04-2012-1978813.php
Un motard meurt sur l’A43 percuté par une voiture : le conducteur en garde à vue
Un motard de 25 ans, demeurant dans le Rhône, a trouvé la mort, hier matin, sur l’autoroute A43, à hauteur de Bron, dans des circonstances que les policiers de la CRS 45 tentent d’élucider. Une certitude, l’auteur de l’accident, un homme domicilié dans l’agglomération lyonnaise, circulait avec un taux d’alcool supérieur à la limite légale de 0,5 g par litre de sang. Il a été immédiatement placé en garde à vue. Il était 6 heures du matin et il pleuvait encore très fort sur l’agglomération lyonnaise quand l’accident s’est produit. Sur la moto avaient pris place le jeune pilote et une passagère. Aux environs de la sortie Bron aviation, les deux malheureux qui roulaient en direction de Lyon, ont été violemment percutés à l’arrière, par une Peugeot 307. Le motard n’a pas survécu au choc. Sa passagère, très grièvement blessée a été évacuée sur l’hôpital Edouard-Herriot.
L’autoroute a été temporairement fermée à la circulation et des déviations mises en place.
Hier après-midi, le chauffard, un homme âgé de 28 ans, était toujours en garde à vue dans les locaux de la CRS 45, dans l’attente d’être présenté au parquet de Lyon.
L’autoroute a été temporairement fermée à la circulation et des déviations mises en place.
Hier après-midi, le chauffard, un homme âgé de 28 ans, était toujours en garde à vue dans les locaux de la CRS 45, dans l’attente d’être présenté au parquet de Lyon.
Pour les besoins de l’enquête, les policiers demandent à toutes personnes, témoins de l’accident, de prendre contact avec eux au 04 72 47 20 60.
Un motard sérieusement touché
Vers 20 heures, un motard a perdu le contrôle de son engin. Immobilisé de longues minutes, il peut se considérer comme chanceux.
Le bilan est rassurant. Le motard d'une vingtaine d'années qui a perdu le contrôle de sa puissante routière peut se considérer comme un miraculé. Il était à peine 20 heures, hier soir, lorsque, pour des raisons que l'enquête tentera de déterminer, ce jeune homme a abordé le rond-point de la rue du Docteur Lemoine, à deux pas de la salle de concert de la Cartonnerie. Sa moto a heurté le trottoir dans la courbe de ce même rond-point, déséquilibré le pilote a été éjecté et a fini sa course entre un parapet de béton et un poteau électrique.
À la suite du choc, le jeune homme est resté immobile de longues minutes sous les yeux des nombreux badauds qui se dirigeaient vers la salle de concert pour une session de rap. « On était devant la salle de concert, nous n'avons pas vu comment il est tombé. On a simplement eu très peur lorsqu'on a vu son corps complètement coincé avec des débris de sa moto tout autour. Il ne bougeait plus », explique une des personnes présentes sur la scène.
Extrêmes précautions
Rapidement arrivés sur les lieux de l'accident, les pompiers ont dû faire usage de la plus grande des précautions pour dégager le corps du jeune.
Périlleux en effet de déterminer les blessures exactes de cet homme alors que son corps était difficilement accessible. Le jeune homme était toutefois conscient. Il aura fallu près de vingt minutes, un savoir-faire et un sang-froid à toute épreuve avant que le jeune homme ne soit déposé sur un brancard. L'intervention n'a pas nécessité la venue des médecins du SMUR.
Une première constatation rassurante quant à l'état de santé du jeune motard. Polytraumatisé, il a évidemment été orienté vers le centre hospitalier de la cité des Sacres. mais hier soir, les avis étaient unanimes sur les lieux de l'accident, ce motard a eu énormément de chance
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-motard-serieusement-touche
Le bilan est rassurant. Le motard d'une vingtaine d'années qui a perdu le contrôle de sa puissante routière peut se considérer comme un miraculé. Il était à peine 20 heures, hier soir, lorsque, pour des raisons que l'enquête tentera de déterminer, ce jeune homme a abordé le rond-point de la rue du Docteur Lemoine, à deux pas de la salle de concert de la Cartonnerie. Sa moto a heurté le trottoir dans la courbe de ce même rond-point, déséquilibré le pilote a été éjecté et a fini sa course entre un parapet de béton et un poteau électrique.
À la suite du choc, le jeune homme est resté immobile de longues minutes sous les yeux des nombreux badauds qui se dirigeaient vers la salle de concert pour une session de rap. « On était devant la salle de concert, nous n'avons pas vu comment il est tombé. On a simplement eu très peur lorsqu'on a vu son corps complètement coincé avec des débris de sa moto tout autour. Il ne bougeait plus », explique une des personnes présentes sur la scène.
Extrêmes précautions
Rapidement arrivés sur les lieux de l'accident, les pompiers ont dû faire usage de la plus grande des précautions pour dégager le corps du jeune.
Périlleux en effet de déterminer les blessures exactes de cet homme alors que son corps était difficilement accessible. Le jeune homme était toutefois conscient. Il aura fallu près de vingt minutes, un savoir-faire et un sang-froid à toute épreuve avant que le jeune homme ne soit déposé sur un brancard. L'intervention n'a pas nécessité la venue des médecins du SMUR.
Une première constatation rassurante quant à l'état de santé du jeune motard. Polytraumatisé, il a évidemment été orienté vers le centre hospitalier de la cité des Sacres. mais hier soir, les avis étaient unanimes sur les lieux de l'accident, ce motard a eu énormément de chance
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-motard-serieusement-touche
dimanche 29 avril 2012
Un détenu handicapé agresse un gardien depuis son fauteuil roulant
Comment comprendre qu’un détenu, handicapé et assis dans un fauteuil, puisse agresser deux gardiens de prison. Et pourtant...
Mercredi dernier, un détenu passablement énervé a enlevé le marchepied de son fauteuil roulant et s’en est servi comme d’une arme. Il n’a pas hésité alors à frapper avec violence une gradée et un agent qui ont été blessés aux jambes et aux bras. Il a aussi donné un coup-de-poing au visage d’un gardien qui tentait de le maîtriser.
"Une cerise de plus sur un gâteau bien pourri"
"Cet agresseur se sert de son statut d’handicapé, a confirmé hier le bureau local Ufap-Unsa. Ce détenu est bien connu de tous pour ces gestes violents. Cette nouvelle agression montre à quel point la situation est tendue dans notre établissement. C’est une cerise de plus sur un gâteau bien pourri qui nous conforte dans notre idée que les mois à venir et leurs cohortes de réformes ne vont pas se passer sans heurts."
En effet, depuis plusieurs mois, les gardiens de prison dénoncent des réformes à venir qui vont mettre à mal leur autorité sur les détenus. Tous craignent de devenir de simples serviteurs de détenus qui auraient de plus en plus de droits. Ils ont d’ailleurs multiplié les manifestations ce mois-ci
http://www.midilibre.fr/2012/04/29/un-detenu-handicape-agresse-un-gardien,493556.php
Mercredi dernier, un détenu passablement énervé a enlevé le marchepied de son fauteuil roulant et s’en est servi comme d’une arme. Il n’a pas hésité alors à frapper avec violence une gradée et un agent qui ont été blessés aux jambes et aux bras. Il a aussi donné un coup-de-poing au visage d’un gardien qui tentait de le maîtriser.
"Une cerise de plus sur un gâteau bien pourri"
"Cet agresseur se sert de son statut d’handicapé, a confirmé hier le bureau local Ufap-Unsa. Ce détenu est bien connu de tous pour ces gestes violents. Cette nouvelle agression montre à quel point la situation est tendue dans notre établissement. C’est une cerise de plus sur un gâteau bien pourri qui nous conforte dans notre idée que les mois à venir et leurs cohortes de réformes ne vont pas se passer sans heurts."
En effet, depuis plusieurs mois, les gardiens de prison dénoncent des réformes à venir qui vont mettre à mal leur autorité sur les détenus. Tous craignent de devenir de simples serviteurs de détenus qui auraient de plus en plus de droits. Ils ont d’ailleurs multiplié les manifestations ce mois-ci
http://www.midilibre.fr/2012/04/29/un-detenu-handicape-agresse-un-gardien,493556.php
Port-de-Bouc : une balle "perdue" fait un blessé
C'est une "histoire incroyable", de l'aveu même des enquêteurs, qui a eu lieu hier matin vers 11h à Port-de-Bouc, non loin du marché de la Lèque. Un monsieur âgé, qui revenait justement d'y faire ses courses et rentrait chez lui, a été blessé au visage par un projectile. Il semblerait que ce soit la victime collatérale d'une série de coups de feu qui auraient été donnés à ce moment là entre la place Lazzarino et la rue Albert Rey.
"Les circonstances exactes et le type de projectiles utilisés restent floues. Plusieurs pistes sont possibles et l'enquête a été confiée à la PJ de Marseille", indiquait-on de source policière à Martigues. La personne âgée, quant à elle, a été envoyée à l'hôpital Nord pour y être soignée.
Rapidement sur place, la police nationale avait établi deux périmètres de sécurité : le premier sur un trottoir taché de sang près d'une pharmacie, le second autour d'une voiture stationnée à proximité, dans la rue Mirabeau ; un véhicule dont la vitre avant, côté passager, avait été cassée. Sans qu'un lien soit forcément établie avec l'autre fait divers. Riverains et clients du marché ont confirmé avoir entendu plusieurs détonations, certains parlant de "pétards".
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/port-de-bouc-une-balle-perdue-fait-un-blesse
"Les circonstances exactes et le type de projectiles utilisés restent floues. Plusieurs pistes sont possibles et l'enquête a été confiée à la PJ de Marseille", indiquait-on de source policière à Martigues. La personne âgée, quant à elle, a été envoyée à l'hôpital Nord pour y être soignée.
Rapidement sur place, la police nationale avait établi deux périmètres de sécurité : le premier sur un trottoir taché de sang près d'une pharmacie, le second autour d'une voiture stationnée à proximité, dans la rue Mirabeau ; un véhicule dont la vitre avant, côté passager, avait été cassée. Sans qu'un lien soit forcément établie avec l'autre fait divers. Riverains et clients du marché ont confirmé avoir entendu plusieurs détonations, certains parlant de "pétards".
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/port-de-bouc-une-balle-perdue-fait-un-blesse
Colombie : un journaliste français porté disparu après une attaque des Farc
Un journaliste français, embarqué avec une
patrouille militaire en Colombie, a été porté disparu samedi après une
attaque de la guérilla des Farc qui a fait au moins quatre mort dans le sud du
pays. Roméo Langlois, correspondant de la chaîne d'information France 24 en
Colombie, accompagnait une brigade de l'armée dans le département de Caqueta
lors de cette offensive menée par les rebelles marxistes des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (Farc). "Le journaliste était inséré dans une
unité militaire qui réalisait une opération anti-drogue lorsqu'ils ont été
lourdement pris à partie par les Farc", a déclaré à un diplomate de
l'ambassade de France à Bogota. "Les autorités recherchent actuellement
plusieurs personnes disparues lors de l'attaque, dont le journaliste",
a-t-il précisé.
Spécialiste des Farc, Roméo Langlois, âgé d'une trentaine
d'années, exerçait depuis environ dix ans en Colombie et plus particulièrement,
ces six dernières années, pour le compte de France 24, a-t-on indiqué auprès de
la chaîne à Paris. Le journaliste suivait une patrouille de l'armée dans le
cadre d'un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue et l'activité
minière illégale dans ce pays latino-américain, selon des médias colombiens.
Quatre membres des forces de l'ordre, trois militaires et un policier, ont été
tués par la guérilla lors de cette offensive qui s'est déroulée dans la localité
de la Union Peneya, a annoncé une source militaire. "Il y a quatre morts,
trois militaires et un policier, ainsi que six disparus, dont un journaliste,
un policier et quatre soldats", a-t-elle précisé. "Un sous-officier,
deux soldats professionnels et un membre de la police nationale ont été
abattus", ont précisé les autorités militaires dans un communiqué. Quatre
soldats ont également été blessés lors des combats, a-t-on ajouté de même
source. Cette opération anti-drogue de l'armée colombienne a permis de
démanteler cinq laboratoires de fabrication de cocaïne, doté d'une capacité de
production de deux tonnes par semaine, et de saisir 400 kilos de pâte de coca.
Dans un premier temps, des médias colombiens avaient fait état de quinze militaires tués. Fondée en 1964, la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt. L'attaque la plus meurtrière commise cette année remonte au mois dernier quand les rebelles avaient tué 11 militaires dans la localité d'Arauquita, dans l'est du pays, près de la frontière avec le Venezuela. Plus récemment, le groupe rebelle avait abattu cinq militaires vendredi dernier à la frontière entre les provinces du Cauca et du Valle del Cauca, dans le sud-ouest du pays. Ce même jour, les Farc avait lancé des explosifs contre le commissariat de la localité de Puerto Rico, dans la province de Caqueta (sud), blessant mortellement deux adultes et un bébé dans une maison voisine. Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Dans un premier temps, des médias colombiens avaient fait état de quinze militaires tués. Fondée en 1964, la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt. L'attaque la plus meurtrière commise cette année remonte au mois dernier quand les rebelles avaient tué 11 militaires dans la localité d'Arauquita, dans l'est du pays, près de la frontière avec le Venezuela. Plus récemment, le groupe rebelle avait abattu cinq militaires vendredi dernier à la frontière entre les provinces du Cauca et du Valle del Cauca, dans le sud-ouest du pays. Ce même jour, les Farc avait lancé des explosifs contre le commissariat de la localité de Puerto Rico, dans la province de Caqueta (sud), blessant mortellement deux adultes et un bébé dans une maison voisine. Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Le trafiquant récidive : un an ferme
La comparution immédiate - qui a envoyé Jérémy Giot, un Saint-quentinois de 25 ans, en prison pour une année (plus trois ans assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve) - est la suite d'une affaire de stupéfiants qui est née à Tergnier. Le jeune homme a été conduit directement en prison puisque le mandat de dépôt requis par le substitut du procureur a été confirmé par le tribunal correctionnel de Laon. Logique puisque le prévenu était à la fois en récidive de détention, de vente et usage. Un cocktail qui n'a pas du tout plu au tribunal.
C'est à la suite d'une première histoire que le nom de Jérémy Giot apparaît. Avec deux autres comparses, aujourd'hui dans la nature. Un fait que l'avocat du prévenu, Me Ognami, a bien souligné lors de la défense de son client : « C'est lui qui va porter le chapeau alors que les trois sont concernés. La prison n'est pas une solution pour lui. Elle ne fera qu'entretenir ses travers. »
Une dénonciation porte l'attention des forces de l'ordre sur ce Saint-quentinois. Une perquisition dans sa chambre, chez ses parents, confirme que celui qui est sorti il n'y a pas très longtemps de prison a replongé : deux « cailloux » d'héroïne (170 grammes), une balance, un livre de compte, trois téléphones portables et deux armes de défense.
« J'ai été obligé de revendre car j'avais une dette », répond le prévenu à la question de la présidente sur son retour devant la justice. « On a l'impression que votre problème avec la drogue est sans fin », conclut la présidente. Lors de son précédent séjour, le jeune homme, qui n'a jamais travaillé de sa vie, était sevré. Il a une seconde chance…
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-trafiquant-recidive-un-an-ferme
C'est à la suite d'une première histoire que le nom de Jérémy Giot apparaît. Avec deux autres comparses, aujourd'hui dans la nature. Un fait que l'avocat du prévenu, Me Ognami, a bien souligné lors de la défense de son client : « C'est lui qui va porter le chapeau alors que les trois sont concernés. La prison n'est pas une solution pour lui. Elle ne fera qu'entretenir ses travers. »
Une dénonciation porte l'attention des forces de l'ordre sur ce Saint-quentinois. Une perquisition dans sa chambre, chez ses parents, confirme que celui qui est sorti il n'y a pas très longtemps de prison a replongé : deux « cailloux » d'héroïne (170 grammes), une balance, un livre de compte, trois téléphones portables et deux armes de défense.
« J'ai été obligé de revendre car j'avais une dette », répond le prévenu à la question de la présidente sur son retour devant la justice. « On a l'impression que votre problème avec la drogue est sans fin », conclut la présidente. Lors de son précédent séjour, le jeune homme, qui n'a jamais travaillé de sa vie, était sevré. Il a une seconde chance…
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-trafiquant-recidive-un-an-ferme
samedi 28 avril 2012
Il roulait plein pot à 200 km/h en ville
Le 1er avril dernier, un motard a été intercepté par la gendarmerie, alors qu'il roulait à 200 km/h, en pleine agglomération de Juillan. Il a été condamné, hier, par le tribunal correctionnel.
On aurait pu croire qu'il s'agissait d'un « poisson d'avril » d'un goût douteux… Mais non, c'est la vérité : le dimanche 1er avril, donc, Pierre rentre chez lui, à Juillan, au guidon de sa moto de forte cylindrée. Pressé, sans doute. Mais une patrouille de la BMO de la gendarmerie, qui effectuait un contrôle dans une rue adjacente de la route de Lourdes, entend le bolide qui file plein pot. Le temps d'enfourcher leurs propres motos, ils voient passer devant eux un « véritable missile », selon leur rapport, lu à l'audience par Mme Khaznadar, présidente du tribunal. Ils le prennent en chasse et l'interceptent devant chez lui.
L'homme avoue avoir fait une « petite accélération » (sic) et convient alors qu'il roulait « peut-être à 200 km/h » (re-sic). Lors de sa garde à vue, il minimisera et avouera qu'il roulait à plus de 140 km/h. « Je vous rappelle que de rouler à ces vitesses est interdit, a fortiori en pleine agglomération », a réprimandé la présidente, pendant que le prévenu regardait sagement le bout de ses chaussures, acquiesçant de la tête.
« Pour moi, il n'y avait personne », plaide-t-il, « et puis j'avais installé de nouveaux pots, je voulais les essayer. » Pas de pot, justement, la maréchaussée était là… « Je comprends que quand on possède une moto on a envie de savoir ce qu'elle a dans le ventre, mais il y a des endroits pour ça. Pas en ville, en milieu d'après-midi. Le débat 140 ou 200 km/h n'a pas de sens, c'est de toute façon excessif, et le mot est faible, avez vous pensé une seule seconde à ce qui se serait passé si une voiture était sortie d'une maison, si un gamin avait traversé ? » Un temps silencieux, le prévenu lâche : « C'était une bêtise… »
Oui, mais une bêtise qui risque de lui coûter cher, pour quelques secondes de frisson… « A 140 ou à 200 km/h, tout peut arriver », a entamé M. le procureur Porcher, à la fois scientifique et pédagogue, « songez que s'il faut 25 mètres pour s'arrêter quand on roule à 50 km/h, il faut 196 m à 140 km/h et 400 à 200 km/h. À 140 km/h, on se déplace à 38 m/seconde, ce qui veut dire qu'alors qu'un usager qui roule à 50 km/h a le temps de voir l'obstacle et de s'arrêter, ce monsieur n'aurait pas eu le temps de réagir. Je requiers une peine de 6 mois avec sursis et l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant 9 mois ».
Son avocat a essayé de minimiser les faits. « Il n'a jamais contesté les faits, alors qu'il aurait pu invoquer que le bruit de ses nouveaux pots avait eu pour conséquence d'augmenter la vitesse perçue. Et puis, son excès n'a pas duré longtemps, puisque les gendarmes l'ont rapidement rattrapé, ce qui montre également que la circulation était fluide… » En pure perte, le tribunal a condamné le motard à 4 mois de prison avec sursis, l'annulation de son permis de conduire et la confiscation de sa moto. Va pas rouler à 200 dès demain…
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/28/1340999-il-roulait-plein-pot-a-200-km-h-en-ville.html
On aurait pu croire qu'il s'agissait d'un « poisson d'avril » d'un goût douteux… Mais non, c'est la vérité : le dimanche 1er avril, donc, Pierre rentre chez lui, à Juillan, au guidon de sa moto de forte cylindrée. Pressé, sans doute. Mais une patrouille de la BMO de la gendarmerie, qui effectuait un contrôle dans une rue adjacente de la route de Lourdes, entend le bolide qui file plein pot. Le temps d'enfourcher leurs propres motos, ils voient passer devant eux un « véritable missile », selon leur rapport, lu à l'audience par Mme Khaznadar, présidente du tribunal. Ils le prennent en chasse et l'interceptent devant chez lui.
L'homme avoue avoir fait une « petite accélération » (sic) et convient alors qu'il roulait « peut-être à 200 km/h » (re-sic). Lors de sa garde à vue, il minimisera et avouera qu'il roulait à plus de 140 km/h. « Je vous rappelle que de rouler à ces vitesses est interdit, a fortiori en pleine agglomération », a réprimandé la présidente, pendant que le prévenu regardait sagement le bout de ses chaussures, acquiesçant de la tête.
« Pour moi, il n'y avait personne », plaide-t-il, « et puis j'avais installé de nouveaux pots, je voulais les essayer. » Pas de pot, justement, la maréchaussée était là… « Je comprends que quand on possède une moto on a envie de savoir ce qu'elle a dans le ventre, mais il y a des endroits pour ça. Pas en ville, en milieu d'après-midi. Le débat 140 ou 200 km/h n'a pas de sens, c'est de toute façon excessif, et le mot est faible, avez vous pensé une seule seconde à ce qui se serait passé si une voiture était sortie d'une maison, si un gamin avait traversé ? » Un temps silencieux, le prévenu lâche : « C'était une bêtise… »
Oui, mais une bêtise qui risque de lui coûter cher, pour quelques secondes de frisson… « A 140 ou à 200 km/h, tout peut arriver », a entamé M. le procureur Porcher, à la fois scientifique et pédagogue, « songez que s'il faut 25 mètres pour s'arrêter quand on roule à 50 km/h, il faut 196 m à 140 km/h et 400 à 200 km/h. À 140 km/h, on se déplace à 38 m/seconde, ce qui veut dire qu'alors qu'un usager qui roule à 50 km/h a le temps de voir l'obstacle et de s'arrêter, ce monsieur n'aurait pas eu le temps de réagir. Je requiers une peine de 6 mois avec sursis et l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant 9 mois ».
Son avocat a essayé de minimiser les faits. « Il n'a jamais contesté les faits, alors qu'il aurait pu invoquer que le bruit de ses nouveaux pots avait eu pour conséquence d'augmenter la vitesse perçue. Et puis, son excès n'a pas duré longtemps, puisque les gendarmes l'ont rapidement rattrapé, ce qui montre également que la circulation était fluide… » En pure perte, le tribunal a condamné le motard à 4 mois de prison avec sursis, l'annulation de son permis de conduire et la confiscation de sa moto. Va pas rouler à 200 dès demain…
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/28/1340999-il-roulait-plein-pot-a-200-km-h-en-ville.html
Une trentaine de bovins périssent brûlés dans l’incendie d’un camion
Il était minuit et quart et le camion de transports de bovins roulait sur l’autoroute A 40, dans le sens Bourg-en-Bresse/Genève, pour se rendre en Italie. Dans la montée de Ceignes, le chauffeur a remarqué que de la fumée sortait du dessous de la cabine. Il a pensé pouvoir s’arrêter sur l’aire de service mais il a été obligé de stopper sur la voie lente, deux cents mètres avant.
Il a empoigné un extincteur et a tenté de maîtriser l’incendie, avant d’être rejoint par d’autres chauffeurs routiers. Mais les bourrasques de vent attisaient le brasier et le feu s’est rapidement propagé au reste du camion.
À l’arrière du camion, vingt-six bovins étaient répartis sur trois étages. Ils ont péri brûlés, asphyxiés, ou ont dû être abattus par les services vétérinaires.
L’intervention des pompiers a permis de sauver les vingt-huit autres qui étaient dans la remorque attelée derrière le camion.
L’autoroute a dû être complètement coupée pendant l’intervention des pompiers, en raison de la présence de gasoil et d’huile sur la chaussée.
Puis, vers quatre heures du matin, la circulation a été rétablie sur une voie. Un camion-grue est venu évacuer la carcasse calcinée en fin de matinée. Des travaux devaient être engagés sur la chaussée de la voie lente qui a été endommagée par le sinistre.
http://www.leprogres.fr/ain/2012/04/28/une-trentaine-de-bovins-perissent-brules-dans-l-incendie-d-un-camion
Il a empoigné un extincteur et a tenté de maîtriser l’incendie, avant d’être rejoint par d’autres chauffeurs routiers. Mais les bourrasques de vent attisaient le brasier et le feu s’est rapidement propagé au reste du camion.
À l’arrière du camion, vingt-six bovins étaient répartis sur trois étages. Ils ont péri brûlés, asphyxiés, ou ont dû être abattus par les services vétérinaires.
L’intervention des pompiers a permis de sauver les vingt-huit autres qui étaient dans la remorque attelée derrière le camion.
L’autoroute a dû être complètement coupée pendant l’intervention des pompiers, en raison de la présence de gasoil et d’huile sur la chaussée.
Puis, vers quatre heures du matin, la circulation a été rétablie sur une voie. Un camion-grue est venu évacuer la carcasse calcinée en fin de matinée. Des travaux devaient être engagés sur la chaussée de la voie lente qui a été endommagée par le sinistre.
http://www.leprogres.fr/ain/2012/04/28/une-trentaine-de-bovins-perissent-brules-dans-l-incendie-d-un-camion
A1 : après sa folle cavale, le voleur en récidive sera jugé lundi en comparution immédiate
Hier jeudi, vers 12 h 50, un individu de 27 ans très défavorablement connu de la justice a été interpellé par les gendarmes, à l'issue d'une course-poursuite entamée sur l'A1 et achevée au beau milieu d'un champ.
Vers midi, ce voleur récidiviste avait forcé le péage de Fresnes-les-Montauban, entraînant le déploiement d'un vaste dispositif de gendarmerie, appuyé par un hélicoptère. A bord d'une BMW volée mardi, le conducteur a percuté volontairement une voiture de gendarmerie et abandonné la voiture, pour enjamber un grillage et tenter de disparaître. En vain.
Déféré au parquet d'Arras, cet habitant de Troisvaux (Ternois) a ensuite été placé en détention provisoire, en attendant l'audience de comparution immédiate fixée lundi. Il sera poursuivi pour vol en récidive, mais aussi pour évasion puisqu'il venait de se débarrasser de son bracelet électronique mobile, après avoir purgé une peine de prison à la maison d'arrêt de Laon. Déjà pour vol.
En outre, il devra aussi répondre de dégradation, destruction, refus d'obtempérer, défaut de permis de conduire, défaut de maîtrise et enfin filouterie au carburant.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2012/04/27/article_a1-apr-egrave-s-sa-folle-cavale-le-voleu.shtml
Déféré au parquet d'Arras, cet habitant de Troisvaux (Ternois) a ensuite été placé en détention provisoire, en attendant l'audience de comparution immédiate fixée lundi. Il sera poursuivi pour vol en récidive, mais aussi pour évasion puisqu'il venait de se débarrasser de son bracelet électronique mobile, après avoir purgé une peine de prison à la maison d'arrêt de Laon. Déjà pour vol.
En outre, il devra aussi répondre de dégradation, destruction, refus d'obtempérer, défaut de permis de conduire, défaut de maîtrise et enfin filouterie au carburant.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2012/04/27/article_a1-apr-egrave-s-sa-folle-cavale-le-voleu.shtml
vendredi 27 avril 2012
Disparition inquiétante d'une femme de 24 ans
La gendarmerie lance un avis de recherches après la disparition inquiétante d'Audrey Derepas, 24 ans. La jeune femme a quitté le domicile conjugal du Pissot, à Saint-Marcel (56), lundi, dans la matinée. De corpulence fine, elle mesure environ 1,65 m, a des cheveux blonds et des yeux bleus. Au moment de sa disparition, elle portait une veste polaire à carreaux noirs et gris et des baskets noires de marque Puma. Elle pourrait être susceptible de vouloir se rendre dans la région de Dijon (21), dont elle est originaire. Toute personne qui aurait pu croiser sa route ou entrer en contact avec elle doit prendre contact avec la brigade de gendarmerie de Guer-Coëtquidan, tél. 02.97.75.70.55.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/saint-marcel-56-disparition-inquietante-d-une-femme-de-24-ans-27-04-2012-1684218.php
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/saint-marcel-56-disparition-inquietante-d-une-femme-de-24-ans-27-04-2012-1684218.php
Le doigt de l'ouvrière arraché par la machine
Cette ouvrière, employée depuis 3 ans dans l'ex-usine Tréviform à Marssac, connaissait bien son boulot et les machines. C'est pourquoi, explique Philippe D, l'ancien directeur âgé de 68 ans, elle a été choisie le 29 novembre 2010 pour alimenter une machine d'impression destinée à un client marocain. Mais lorsqu'un couvercle de pot en plastique est resté coincé sous un rouleau, elle a eu le mauvais réflexe de tenter de le décoincer sans arrêter la machine. Sa main a été happée et c'est avec une phalange en moins à la main droite qu'elle est venue témoigner, hier, à la barre du tribunal correctionnel. Son ex-patron était poursuivi pour ne pas avoir su mettre des équipements de travail préservant sa sécurité. Le système automatique de coupure électrique avait été débranché pour être modifié à l'export.
« Ce n'est pas le salaire de la peur dans nos ateliers, lance le prévenu. Nos machines sont sécurisées selon les normes. Celle-ci était en stock et on la remettait en état pour la vendre. L'employée connaissait parfaitement son travail, elle a eu un mauvais réflexe. Il lui était interdit d'intervenir sur des machines en marche ».
Pour Me Karine Gros, qui représente ses intérêts, « cette machine n'était pas aux normes de sécurité. Qu'on ait voulu la vendre ou pas, elle y a quand même travaillé alors qu'elle était en phase de test, sans grille de protection. C'est à vous de veiller à la sécurité de vos employés ».
« Le préjudice est grave, lance Pascal Suhard, le procureur de la République, avec une ITT de 99 jours. Il a commis trois infractions à la législation du travail. » Il réclame 3 500 € d'amende à l'encontre de l'ex-directeur.
Pas d'accord Me Emmanuel Gil en défense qui plaide la relaxe. « Ce n'est pas u patron voyou. Il faut éviter les amalgames. Les machines sont toutes les mêmes, l'opératrice est chargée d'approvisionner la machine avec les couvercles et de les réceptionner à la sortie. C'est tout. Elle n'était pas du tout chargée de la tester et encore moins d'intervenir sur les parties mécaniques. Au mépris des instructions, elle a mis la main dans les rouleaux ». L'ex-directeur a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et 3 500 € d'amende.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/27/1340132-le-doigt-de-l-ouvriere-arrache-par-la-machine.html
« Ce n'est pas le salaire de la peur dans nos ateliers, lance le prévenu. Nos machines sont sécurisées selon les normes. Celle-ci était en stock et on la remettait en état pour la vendre. L'employée connaissait parfaitement son travail, elle a eu un mauvais réflexe. Il lui était interdit d'intervenir sur des machines en marche ».
Pour Me Karine Gros, qui représente ses intérêts, « cette machine n'était pas aux normes de sécurité. Qu'on ait voulu la vendre ou pas, elle y a quand même travaillé alors qu'elle était en phase de test, sans grille de protection. C'est à vous de veiller à la sécurité de vos employés ».
La main dans les rouleaux
La jeune femme n'a toujours pas repris son travail, sa main n'a plus toutes ses capacités.« Le préjudice est grave, lance Pascal Suhard, le procureur de la République, avec une ITT de 99 jours. Il a commis trois infractions à la législation du travail. » Il réclame 3 500 € d'amende à l'encontre de l'ex-directeur.
Pas d'accord Me Emmanuel Gil en défense qui plaide la relaxe. « Ce n'est pas u patron voyou. Il faut éviter les amalgames. Les machines sont toutes les mêmes, l'opératrice est chargée d'approvisionner la machine avec les couvercles et de les réceptionner à la sortie. C'est tout. Elle n'était pas du tout chargée de la tester et encore moins d'intervenir sur les parties mécaniques. Au mépris des instructions, elle a mis la main dans les rouleaux ». L'ex-directeur a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et 3 500 € d'amende.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/27/1340132-le-doigt-de-l-ouvriere-arrache-par-la-machine.html
Le caïd italien tué pour 80 000 ecstasy attendra
Jugé onze ans après l’assassinat qu’on lui reproche, Giovanni Vassallo devra encore attendre. En prison. Hier matin, à l’ouverture du procès de ce caïd de la drogue italien, âgé 55 ans, lunettes dorées, franc sourire et s’appuyant sur une canne, tout le monde s’est mis d’accord pour reporter les débats.
La raison ?
Défense comme accusation. Une absence de taille : le directeur d’enquête. Et la présence de ce gendarme de la section de recherches (SR), indisponible pour cause d’ennui de santé, est primordiale tant il a investigué sur ce dossier.
"Son audition est indispensable à la compréhension des débats", a indiqué le président Cayrol, avant de renvoyer tout le monde dans ses pénates. On en sait en revanche un peu plus sur la ligne de défense de Vassallo, qui n’a été arrêté qu’en novembre 2009 après huit ans de cavale.
"Il n’a pas tué et il n’était pas là ce jour-là", avance son avocat, Me Martial, qui compte plaider l’acquittement de son client. D’autant que l’on a appris hier que l’un des deux témoins clés, qui l’accusait, est décédé...
L’accusation a en main de très sérieux arguments pour le confondre
Le 13 février 2001, un promeneur retrouve le cadavre de Francisco del Cabo Ronda, 50 ans, tué de deux balles dans la tête. La section de recherches, après une longue enquête, parvient à ces conclusions.
Un meurtre pour 80 000 pilules d’ecstasy
La victime, un Espagnol trempant dans le trafic de stupéfiants, a été exécutée par Giovanni Vassallo qui le soupçonnait d’avoir détourné 80 000 pilules d’ecstasy lors d’une transaction à Barcelone.
L’Italien, alors basé à Jacou, lui aurait donné rendez-vous à Montpellier pour un repas d’arrangement. Les deux hommes auraient pris un véhicule en compagnie de Miguel Boix Paris, le conducteur et Giovanni Soldano, l’oncle de Vassallo.
Interpellés, ils ont expliqué que Vassallo, trafiquant d’envergure, n’a pas hésité à tuer Del Cabo Ronda. Si ces deux complices présumés ont bénéficié d’un non-lieu, Boix est mort et l’on ne connaît pas la position de Soldano, présent hier à Montpellier.
Les empreintes retrouvées dans la voiture et les recoupements téléphoniques permettent, notamment, d’incriminer le quinquagénaire. Qui, condamné par défaut à 30 ans de réclusion pour cet assassinat, en décembre 2006, devra patienter encore quelques mois avant d’être rejugé
http://www.midilibre.fr/2012/04/26/le-caid-italien-tue-pour-80-000-ecstasy-attendra,492289.php
La raison ?
Défense comme accusation. Une absence de taille : le directeur d’enquête. Et la présence de ce gendarme de la section de recherches (SR), indisponible pour cause d’ennui de santé, est primordiale tant il a investigué sur ce dossier.
"Son audition est indispensable à la compréhension des débats", a indiqué le président Cayrol, avant de renvoyer tout le monde dans ses pénates. On en sait en revanche un peu plus sur la ligne de défense de Vassallo, qui n’a été arrêté qu’en novembre 2009 après huit ans de cavale.
"Il n’a pas tué et il n’était pas là ce jour-là", avance son avocat, Me Martial, qui compte plaider l’acquittement de son client. D’autant que l’on a appris hier que l’un des deux témoins clés, qui l’accusait, est décédé...
L’accusation a en main de très sérieux arguments pour le confondre
Le 13 février 2001, un promeneur retrouve le cadavre de Francisco del Cabo Ronda, 50 ans, tué de deux balles dans la tête. La section de recherches, après une longue enquête, parvient à ces conclusions.
Un meurtre pour 80 000 pilules d’ecstasy
La victime, un Espagnol trempant dans le trafic de stupéfiants, a été exécutée par Giovanni Vassallo qui le soupçonnait d’avoir détourné 80 000 pilules d’ecstasy lors d’une transaction à Barcelone.
L’Italien, alors basé à Jacou, lui aurait donné rendez-vous à Montpellier pour un repas d’arrangement. Les deux hommes auraient pris un véhicule en compagnie de Miguel Boix Paris, le conducteur et Giovanni Soldano, l’oncle de Vassallo.
Interpellés, ils ont expliqué que Vassallo, trafiquant d’envergure, n’a pas hésité à tuer Del Cabo Ronda. Si ces deux complices présumés ont bénéficié d’un non-lieu, Boix est mort et l’on ne connaît pas la position de Soldano, présent hier à Montpellier.
Les empreintes retrouvées dans la voiture et les recoupements téléphoniques permettent, notamment, d’incriminer le quinquagénaire. Qui, condamné par défaut à 30 ans de réclusion pour cet assassinat, en décembre 2006, devra patienter encore quelques mois avant d’être rejugé
http://www.midilibre.fr/2012/04/26/le-caid-italien-tue-pour-80-000-ecstasy-attendra,492289.php
Six mois de prison « prescrits » au faux médecin
Tribunal correctionnel/ Originaire de Saint-Denis-de-la-Réunion où il a vu le jour en 1950, Mamode Belai parcourt la métropole d'un hôtel à l'autre, sans but précis, en laissant derrière lui diverses plaintes pour vols et escroqueries. Sa spécialité ? Se faire passer pour un médecin.
Le 16 février, Mamode se présente au commissariat de Reims sous une fausse identité pour dénoncer une agression imaginaire. Se déclarant médecin généraliste installé à Saint-Denis, mais actuellement en déplacement, il explique avoir été frappé et dépouillé par un individu croisé près de la gare. Le voleur lui a pris tous ses moyens de paiement, deux ordonnances ainsi qu'un sac rempli de vêtements de marque d'une valeur de 9 000 €.
La plainte déposée, l'homme prend contact avec le conseil de l'Ordre des médecins de la Marne qui lui verse une somme de 300 € au titre de l'aide d'urgence dont peuvent bénéficier les confrères confrontés à un cas de force majeure.
L'identité déclinée par l'individu est bien celle d'un médecin exerçant à Saint-Denis-de-la-Réunion, mais l'âge n'est pas le même. Le conseil de l'Ordre s'en aperçoit après son départ. Intrigué, il contacte le cabinet du praticien qui tombe des nues : c'est de la Réunion qu'il répond, à plus de 9000 km de Reims !
Un ex-ami de 20 ans
La police est alertée. L'après-midi même, elle retrouve l'escroc au centre communal d'action sociale de la rue Voltaire où il s'énervait après s'être vu refuser le paiement d'un billet de train pour Paris. Démasqué, Mamode Belai révèle alors sa véritable identité. Il explique que le médecin dont il a usurpé le nom est un ami de la famille qu'il n'a plus vu depuis vingt ans.
Non content de se faire passer pour autrui, le SDF est également voleur à l'occasion. Le 27 octobre 2011, il a chipé de l'argent à la clinique vétérinaire Saint-Marceaux, avant de recommencer le 25 janvier au magasin de vêtements Maje de la rue de Thillois.
Son procès vient de se dérouler devant le tribunal correctionnel de Reims, en son absence car le faux médecin laissé libre avec une convocation a joué les filles de l'air. De quoi indisposer les juges qui lui ont fait une ordonnance, et une sévère, en raison d'un casier déjà bien chargé : six mois de prison ferme, plus un mois pour la prise du nom d'un tiers.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/six-mois-de-prison-prescrits-au-faux-medecin
Le 16 février, Mamode se présente au commissariat de Reims sous une fausse identité pour dénoncer une agression imaginaire. Se déclarant médecin généraliste installé à Saint-Denis, mais actuellement en déplacement, il explique avoir été frappé et dépouillé par un individu croisé près de la gare. Le voleur lui a pris tous ses moyens de paiement, deux ordonnances ainsi qu'un sac rempli de vêtements de marque d'une valeur de 9 000 €.
La plainte déposée, l'homme prend contact avec le conseil de l'Ordre des médecins de la Marne qui lui verse une somme de 300 € au titre de l'aide d'urgence dont peuvent bénéficier les confrères confrontés à un cas de force majeure.
L'identité déclinée par l'individu est bien celle d'un médecin exerçant à Saint-Denis-de-la-Réunion, mais l'âge n'est pas le même. Le conseil de l'Ordre s'en aperçoit après son départ. Intrigué, il contacte le cabinet du praticien qui tombe des nues : c'est de la Réunion qu'il répond, à plus de 9000 km de Reims !
Un ex-ami de 20 ans
La police est alertée. L'après-midi même, elle retrouve l'escroc au centre communal d'action sociale de la rue Voltaire où il s'énervait après s'être vu refuser le paiement d'un billet de train pour Paris. Démasqué, Mamode Belai révèle alors sa véritable identité. Il explique que le médecin dont il a usurpé le nom est un ami de la famille qu'il n'a plus vu depuis vingt ans.
Non content de se faire passer pour autrui, le SDF est également voleur à l'occasion. Le 27 octobre 2011, il a chipé de l'argent à la clinique vétérinaire Saint-Marceaux, avant de recommencer le 25 janvier au magasin de vêtements Maje de la rue de Thillois.
Son procès vient de se dérouler devant le tribunal correctionnel de Reims, en son absence car le faux médecin laissé libre avec une convocation a joué les filles de l'air. De quoi indisposer les juges qui lui ont fait une ordonnance, et une sévère, en raison d'un casier déjà bien chargé : six mois de prison ferme, plus un mois pour la prise du nom d'un tiers.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/six-mois-de-prison-prescrits-au-faux-medecin
jeudi 26 avril 2012
Une adjointe au maire agressée par trois individus
Catherine Conat, adjointe au maire de Montbéliard, chargée de la vie scolaire et universitaire, a été menacée par un individu armé d’une carabine, mardi vers 20 h 30, alors qu’elle se trouvait dans les locaux de la Confédération syndicale des familles (CSF) dont elle est salariée et administratrice. Catherine Conat, qui avait entendu frapper à la porte, a ouvert et s’est trouvée nez à nez avec trois individus dont les visages étaient dissimulés par des capuches et des foulards. L’un d’eux a pointé une arme, « une carabine », dans sa direction, sans toutefois la violenter.
Pendant ce temps, les deux autres malfaiteurs ont dérobé deux ordinateurs portables qui n’étaient pas des appareils dernier cri. À leur arrivée, les policiers de Montbéliard ont trouvé l’élue en état de choc. Ils n’ont pu en revanche appréhender les trois voleurs. En fin d’après-midi, ce mercredi, aucune personne n’était gardée à vue dans le cadre de cette enquête.
La victime a été vue par un médecin à la maison médicale de l’hôpital André-Boulloche dès mardi soir. Elle en est sortie avec un arrêt de travail jusqu’au 29 avril. Les enquêteurs l’entendront de nouveau une fois le traumatisme de l’agression estompé.
La CSF est une organisation nationale de défense des consommateurs et des locataires. « Nous sommes là pour aider les gens. La preuve, j’étais encore au travail à 20 h 30. Je ne comprends pas qu’on s’en prenne à nous. Mais ce qui m’est arrivé ne change rien, je continuerai mon action », déclarait hier soir Mme Conat.
Avant de quitter les lieux, les individus lui auraient déclaré vouloir « l’argent de l’Etat ».
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/04/25/une-adjointe-au-maire-agressee-par-trois-individus
Pendant ce temps, les deux autres malfaiteurs ont dérobé deux ordinateurs portables qui n’étaient pas des appareils dernier cri. À leur arrivée, les policiers de Montbéliard ont trouvé l’élue en état de choc. Ils n’ont pu en revanche appréhender les trois voleurs. En fin d’après-midi, ce mercredi, aucune personne n’était gardée à vue dans le cadre de cette enquête.
La victime a été vue par un médecin à la maison médicale de l’hôpital André-Boulloche dès mardi soir. Elle en est sortie avec un arrêt de travail jusqu’au 29 avril. Les enquêteurs l’entendront de nouveau une fois le traumatisme de l’agression estompé.
La CSF est une organisation nationale de défense des consommateurs et des locataires. « Nous sommes là pour aider les gens. La preuve, j’étais encore au travail à 20 h 30. Je ne comprends pas qu’on s’en prenne à nous. Mais ce qui m’est arrivé ne change rien, je continuerai mon action », déclarait hier soir Mme Conat.
Avant de quitter les lieux, les individus lui auraient déclaré vouloir « l’argent de l’Etat ».
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/04/25/une-adjointe-au-maire-agressee-par-trois-individus
Un motard se tue sur la RD 7
Hier, vers 14 h 50, un motard a perdu la vie dans la descente du carrefour de la RD 7 et de la RD 656, à Montagnac-sur-Auvignon. Pour des raisons encore indéterminées que les enquêteurs s'efforceront d'éclaircir, l'homme, François Outters, âgé de 56 ans, habitant à Colayrac-Saint-Cirq, représentant en machines agricoles, circulait sur une moto de grosse cylindrée quand il a perdu le contrôle de l'engin. Dans la courbe qui descend vers le « stop » du croisement, la moto est allée tout droit, heurtant les panneaux de signalisation du virage. Le motard eut la jambe sectionnée et finit sa course sur la bordure en ciment. Malheureusement, il est décédé sur le coup.
C'est la cinquième victime de la route depuis le début de l'année sur le département. Très largement en dessous des 15 tués comptabilisés à la même date en 2 011.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/26/1339542-un-motard-de-colayrac-saint-cirq-se-tue-sur-la-rd-7.html
La 5e victime de la route depuis début 2 012
Des automobilistes, témoins de l'accident, ont donné l'alerte. A bord d'un de ces véhicules, u n marin-pompier de Marseille a apporté les premiers secours, en vain. Le SMUR et les sapeurs-pompiers de Nérac et Laplume sont intervenus. Les gendarmes de la compagnie de Nérac ont procédé aux constatations d'usage et ont mis en place une circulation alternée pour les véhicules empruntant ce même axe.C'est la cinquième victime de la route depuis le début de l'année sur le département. Très largement en dessous des 15 tués comptabilisés à la même date en 2 011.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/26/1339542-un-motard-de-colayrac-saint-cirq-se-tue-sur-la-rd-7.html
Indignation après l’arrestation aux prud’hommes d’un sans-papiers
« Scandaleux », « incroyable », « immoral », « une grande première ». C’est par ces mots que les associations des droits de l’homme, d’aide aux étrangers, mais aussi les organisations syndicales de magistrats et d’avocats qualifient l’interpellation, le 11 avril, d’un travailleur malien sans papiers, Zoumana, à la sortie de son audience de conciliation avec son ex-employeur devant le conseil de prud’hommes de Nanterre. Le salarié, travaillant à Gennevilliers et à Asnières pour une société de restauration collective, Sphore, était venu réclamer des indemnités à la suite de son licenciement.
« En droit, rien n’interdit aux policiers d’arrêter une personne en situation irrégulière. Mais dans ce cas précis, nous avons à faire à une privation pure et simple de l’accès à la justice », s’exclame Violaine Carrère, chargée d’étude au Gisti, le Groupe de soutien et d’information des immigrés. « Quand on est sans papiers on ne peut même plus faire valoir ses droits de travailleur… il faut distinguer les deux situations », renchérit Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature. Car cette arrestation fait suite à la plainte de l’employeur pour « usurpation d’identité » : pour se faire embaucher, Zoumana avait présenté une carte de séjour empruntée à un de ses amis. Apprenant que l’intéressé avait décidé de faire valoir ses droits aux prud’hommes après son licenciement, l’entreprise a averti les forces de police de sa présence le jour de l’audience, selon les témoins présents. « Cela ressemble grandement à de la délation », s’insurge Matthieu Bonduelle.
« Il faut quand même rappeler que la préfecture demande aux employeurs des attestations de concordance entre l’identité du salarié et la pièce d’identité fournie, précise Etienne Deschamps, le représentant syndical de la CNT-Nettoyage, qui défend Zoumana. Même si l’employeur se rend compte qu’il a été lésé, les sans-papiers sont des travailleurs comme les autres qui ont des droits et notamment celui d’obtenir des indemnités. »
Pour les associations, la plainte de l’employeur déposée pour « usurpation d’identité » avait pour but de ne pas indemniser son salarié. « Les autorités ont une adresse fixe pour Zoumana, si elles souhaitaient vraiment le faire arrêter, il ne fallait pas attendre d’être dans le tribunal », s’insurge le représentant syndical. « Sans parler de sanctuaire, le palais de justice est un lieu où les personnes tentent de faire valoir leurs droits, commente le représentant du Syndicat de la magistrature. Il y a encore beaucoup à faire pour permettre un accès égalitaire à la justice. »
http://www.leparisien.fr/gennevilliers-92230/indignation-apres-l-arrestation-aux-prud-hommes-d-un-sans-papiers-26-04-2012-1972657.php
« En droit, rien n’interdit aux policiers d’arrêter une personne en situation irrégulière. Mais dans ce cas précis, nous avons à faire à une privation pure et simple de l’accès à la justice », s’exclame Violaine Carrère, chargée d’étude au Gisti, le Groupe de soutien et d’information des immigrés. « Quand on est sans papiers on ne peut même plus faire valoir ses droits de travailleur… il faut distinguer les deux situations », renchérit Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature. Car cette arrestation fait suite à la plainte de l’employeur pour « usurpation d’identité » : pour se faire embaucher, Zoumana avait présenté une carte de séjour empruntée à un de ses amis. Apprenant que l’intéressé avait décidé de faire valoir ses droits aux prud’hommes après son licenciement, l’entreprise a averti les forces de police de sa présence le jour de l’audience, selon les témoins présents. « Cela ressemble grandement à de la délation », s’insurge Matthieu Bonduelle.
« Il faut quand même rappeler que la préfecture demande aux employeurs des attestations de concordance entre l’identité du salarié et la pièce d’identité fournie, précise Etienne Deschamps, le représentant syndical de la CNT-Nettoyage, qui défend Zoumana. Même si l’employeur se rend compte qu’il a été lésé, les sans-papiers sont des travailleurs comme les autres qui ont des droits et notamment celui d’obtenir des indemnités. »
Pour les associations, la plainte de l’employeur déposée pour « usurpation d’identité » avait pour but de ne pas indemniser son salarié. « Les autorités ont une adresse fixe pour Zoumana, si elles souhaitaient vraiment le faire arrêter, il ne fallait pas attendre d’être dans le tribunal », s’insurge le représentant syndical. « Sans parler de sanctuaire, le palais de justice est un lieu où les personnes tentent de faire valoir leurs droits, commente le représentant du Syndicat de la magistrature. Il y a encore beaucoup à faire pour permettre un accès égalitaire à la justice. »
http://www.leparisien.fr/gennevilliers-92230/indignation-apres-l-arrestation-aux-prud-hommes-d-un-sans-papiers-26-04-2012-1972657.php
Le collégien fume... mais moins que les parents
Un élève de 14 ans dont les yeux rougissent, qui paraît un peu fatigué et dans la lune… En fin de semaine dernière, ces « symptômes » ont attiré l'attention d'un professeur du collège de Condé-en-Brie, dans le sud de l'Aisne. Les doutes se sont vite vérifiés : le jeune en question venait de fumer du cannabis.
Convoqué dans le bureau du principal, le collégien avoue rapidement avoir « tiré » sur un joint. Les gendarmes, dont les locaux sont situés juste à côté de l'établissement, ne tardent pas à arriver. Lorsque l'ado fumeur se retrouve devant les hommes en uniforme, il ne tarde pas à divulguer la provenance de son « paradis artificiel ». Un autre élève lui a donné le « matos ».
Devant leurs enfants
Le « fournisseur » est convoqué à son tour. Il indique la provenance des produits stupéfiants : le domicile familial ! Visiblement, l'ado a chapardé dans la réserve de son père et de sa mère.
Les gendarmes vont vite vérifier les dires du jeune homme.
Ils se présentent à son domicile, situé dans la commune du Breuil (Marne). Lors de la perquisition, les enquêteurs vont trouver la « source » : près de 600 grammes d'herbe sont saisis chez les parents du collégien.
Visiblement, ils consomment régulièrement en présence de leurs trois enfants, âgés de 6 à 14 ans. Une coquette somme d'argent liquide est également confisquée.
Après cette découverte, le père, âgé de 41 ans et la mère, âgée de 37 ans, ont été emmenés dans les locaux des forces de l'ordre pour être placés en garde à vue. Relâchés, ils seront prochainement convoqués devant la justice.
En tout, dans ce dossier, près de dix-sept infractions ont été relevées, notamment la « provocation directe de mineurs de moins de 15 ans à l'usage illicite de stupéfiants ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-collegien-fume-mais-moins-que-les-parents
Convoqué dans le bureau du principal, le collégien avoue rapidement avoir « tiré » sur un joint. Les gendarmes, dont les locaux sont situés juste à côté de l'établissement, ne tardent pas à arriver. Lorsque l'ado fumeur se retrouve devant les hommes en uniforme, il ne tarde pas à divulguer la provenance de son « paradis artificiel ». Un autre élève lui a donné le « matos ».
Devant leurs enfants
Le « fournisseur » est convoqué à son tour. Il indique la provenance des produits stupéfiants : le domicile familial ! Visiblement, l'ado a chapardé dans la réserve de son père et de sa mère.
Les gendarmes vont vite vérifier les dires du jeune homme.
Ils se présentent à son domicile, situé dans la commune du Breuil (Marne). Lors de la perquisition, les enquêteurs vont trouver la « source » : près de 600 grammes d'herbe sont saisis chez les parents du collégien.
Visiblement, ils consomment régulièrement en présence de leurs trois enfants, âgés de 6 à 14 ans. Une coquette somme d'argent liquide est également confisquée.
Après cette découverte, le père, âgé de 41 ans et la mère, âgée de 37 ans, ont été emmenés dans les locaux des forces de l'ordre pour être placés en garde à vue. Relâchés, ils seront prochainement convoqués devant la justice.
En tout, dans ce dossier, près de dix-sept infractions ont été relevées, notamment la « provocation directe de mineurs de moins de 15 ans à l'usage illicite de stupéfiants ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-collegien-fume-mais-moins-que-les-parents
mercredi 25 avril 2012
Le mari violent encourt un an ferme
Il a l'alcool mauvais et n'a pas l'habitude de boire… Dimanche soir, un Rémois de 25 ans déjà condamné à deux reprises pour des faits de violence, n'a pas eu de meilleure idée que de boire quelques verres avec des amis… et de s'en prendre ensuite à sa compagne.
Ce soir-là, les coups ont plu sur son amie, mais pas seulement… À leur arrivée, les policiers ont eu un accueil pour le moins chaleureux : outrages, menaces et résistance. Le jeune homme n'a pas trouvé mieux que de se débattre et de mettre un coup de poing à l'un des policiers venu le maîtriser.
Lundi après-midi, le mari violent a été déféré devant le tribunal correctionnel en vertu de la procédure de comparution immédiate. Il a demandé un délai pour se défendre…
Son procès a donc été renvoyé au 21 mai, et le prévenu a été maintenu en détention dans l'attente. Il encourt une peine plancher d'un an ferme.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-mari-violent-encourt-un-an-ferme
Ce soir-là, les coups ont plu sur son amie, mais pas seulement… À leur arrivée, les policiers ont eu un accueil pour le moins chaleureux : outrages, menaces et résistance. Le jeune homme n'a pas trouvé mieux que de se débattre et de mettre un coup de poing à l'un des policiers venu le maîtriser.
Lundi après-midi, le mari violent a été déféré devant le tribunal correctionnel en vertu de la procédure de comparution immédiate. Il a demandé un délai pour se défendre…
Son procès a donc été renvoyé au 21 mai, et le prévenu a été maintenu en détention dans l'attente. Il encourt une peine plancher d'un an ferme.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-mari-violent-encourt-un-an-ferme
Malade, il ne peut être jugé
Son dossier a déjà été renvoyé le 3 avril. Malade, Victor V, 43 ans, de Saint-Juéry, prévenu d'agression sexuelle sur ses trois nièces mineures, entre octobre 2009 et mai 2011, n'a pu être entendu par les juges. Opéré et sous traitement de chimio thérapie, il a perdu la voix. Hier après-midi, même problème, Victor n'a pas de voix. Un problème d'autant plus gênant qu'il conteste les faits qui lui sont reprochés.
« Ce n'est pas mon truc de m'en prendre aux filles de ma sœur », murmurait-il à son avocat, Me Éric Soulans. «Les deux jeunes filles sont présentes dans la salle, lance M ePhilippe Bonnecarrère qui souhaite que le dossier soit retenu à l'audience. Elles font l'objet de pressions sévères de leur famille pour qu'elles ne se constituent pas partie civile. Tout renvoi leur est difficilement supportable. »
Me Michèle Escourolle, qui représente la plus âgée des sœurs, ne voit pas non plus d'un bon œil un nouveau renvoi. Sa jeune cliente majeure subit également des pressions. Le président Rives doit suspendre l'audience pour prendre une décision.
Après en avoir délibéré, le tribunal qui siégeait sous sa forme citoyenne a ordonné une expertise médico-légale du prévenu dans un délai de trois mois pour savoir si son état de santé est compatible avec sa comparution. Il demande aussi à l'expert de se prononcer sur le caractère réversible ou irréversible de sa perte de parole.
« Le tribunal se voit contraint de renvoyer le dossier au 11 septembre », explique-t-il en mettant une nouvelle fois les parties dos à dos pendant cinq longs mois.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/25/1338783-malade-il-ne-peut-etre-juge.html
« Ce n'est pas mon truc de m'en prendre aux filles de ma sœur », murmurait-il à son avocat, Me Éric Soulans. «Les deux jeunes filles sont présentes dans la salle, lance M ePhilippe Bonnecarrère qui souhaite que le dossier soit retenu à l'audience. Elles font l'objet de pressions sévères de leur famille pour qu'elles ne se constituent pas partie civile. Tout renvoi leur est difficilement supportable. »
Me Michèle Escourolle, qui représente la plus âgée des sœurs, ne voit pas non plus d'un bon œil un nouveau renvoi. Sa jeune cliente majeure subit également des pressions. Le président Rives doit suspendre l'audience pour prendre une décision.
Après en avoir délibéré, le tribunal qui siégeait sous sa forme citoyenne a ordonné une expertise médico-légale du prévenu dans un délai de trois mois pour savoir si son état de santé est compatible avec sa comparution. Il demande aussi à l'expert de se prononcer sur le caractère réversible ou irréversible de sa perte de parole.
« Le tribunal se voit contraint de renvoyer le dossier au 11 septembre », explique-t-il en mettant une nouvelle fois les parties dos à dos pendant cinq longs mois.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/25/1338783-malade-il-ne-peut-etre-juge.html
Assailli par le GIGN, le forcené se rend
Le forcené de 62 ans retranché depuis hier dans un village du Puy-de-Dôme, Beurières, où il a blessé un gendarme en lui tirant dessus, s'est rendu ce matin après l'assaut du GIGN, a-t-on appris auprès de la préfecture.
"Il s'est rendu sans coups de feu" peu après 5h, a indiqué le sous-préfet d'Ambert Eric Vrignaud, rappelant que le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale avait donné l'assaut vers 3H30 et "progressait de chambre en chambre depuis". Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, a indiqué de son côté que l'opération n'avait fait "aucun blessé" et que le retraité avait été placé en garde à vue "pour tentative de meurtre sur agent de la force publique".
De leur côté, les journalistes présents sur place ont distinctement entendu l'homme dire "Je me rends, je me rends", après avoir entendu la porte d'entrée de l'habitation sauter une heure et demi plus tôt, puis des tirs de grenades lacrymogènes, selon un correspondant de l'AFP.
Un gendarme blessé à la main et au thorax
Le forcené, chasseur émérite connu des forces de l'ordre pour violences, s'était retranché mardi chez un ami à Beurières, un village de 300 habitants, armé d'un fusil de chasse. Il avait tiré, avec des plombs de gros calibre, sur le gendarme venu lui signifier que le propriétaire de la maison où il était provisoirement hébergé souhaitait son départ, le blessant à la main et au thorax.
Un périmètre de sécurité avait été mis en place à l'entrée du village, interdisant la vue aux journalistes et habitants au-delà des premières maisons. Selon M. Vrignaud, le dispositif a mobilisé au total "90 gendarmes, 11 pompiers et 25 membres du GIGN", arrivés vers 21h30 mardi pour reprendre les discussions menées jusqu'ici par des négociateurs régionaux.
Le colonel Thierry Bensa, commandant de groupement de la gendarmerie du Puy-de-Dôme, a de son côté indiqué mardi soir que deux voisins avaient été évacués à leur demande et cinq autres personnes "confinées" en face du bâtiment où se trouvait le sexagénaire.
Une lettre émanant du forcené
Mardi soir, un homme se présentant comme le fils du forcené a remis à plusieurs journalistes une lettre, décrivant son père comme "une personne très équilibrée, qui est en contact permanent avec les gendarmes" et qui "regrette son geste, motivé par la peur". Selon ce courrier, le geste du sexagénaire "a un lien direct avec un accident de chasse" survenu à Beurières en 1995, qu'il a interprété comme "l'assassinat d'une mère de famille". Ni le parquet ni les gendarmes n'ont commenté la missive.
Un voisin, Jean-Louis Bonneton, également adjoint au maire, a dépeint le forcené comme "quelqu'un d'instruit", un retraité qui travaillait "dans l'architecture". "On le connaît comme étant fragile. Cela ne nous surprend pas vraiment. Dangereux? Oui. Cela nous inquiète", avait-il ajouté.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/25/97001-20120425FILWWW00256-un-forcene-se-rend-apres-l-assaut-du-gign.php
"Il s'est rendu sans coups de feu" peu après 5h, a indiqué le sous-préfet d'Ambert Eric Vrignaud, rappelant que le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale avait donné l'assaut vers 3H30 et "progressait de chambre en chambre depuis". Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, a indiqué de son côté que l'opération n'avait fait "aucun blessé" et que le retraité avait été placé en garde à vue "pour tentative de meurtre sur agent de la force publique".
De leur côté, les journalistes présents sur place ont distinctement entendu l'homme dire "Je me rends, je me rends", après avoir entendu la porte d'entrée de l'habitation sauter une heure et demi plus tôt, puis des tirs de grenades lacrymogènes, selon un correspondant de l'AFP.
Un gendarme blessé à la main et au thorax
Le forcené, chasseur émérite connu des forces de l'ordre pour violences, s'était retranché mardi chez un ami à Beurières, un village de 300 habitants, armé d'un fusil de chasse. Il avait tiré, avec des plombs de gros calibre, sur le gendarme venu lui signifier que le propriétaire de la maison où il était provisoirement hébergé souhaitait son départ, le blessant à la main et au thorax.
Un périmètre de sécurité avait été mis en place à l'entrée du village, interdisant la vue aux journalistes et habitants au-delà des premières maisons. Selon M. Vrignaud, le dispositif a mobilisé au total "90 gendarmes, 11 pompiers et 25 membres du GIGN", arrivés vers 21h30 mardi pour reprendre les discussions menées jusqu'ici par des négociateurs régionaux.
Le colonel Thierry Bensa, commandant de groupement de la gendarmerie du Puy-de-Dôme, a de son côté indiqué mardi soir que deux voisins avaient été évacués à leur demande et cinq autres personnes "confinées" en face du bâtiment où se trouvait le sexagénaire.
Une lettre émanant du forcené
Mardi soir, un homme se présentant comme le fils du forcené a remis à plusieurs journalistes une lettre, décrivant son père comme "une personne très équilibrée, qui est en contact permanent avec les gendarmes" et qui "regrette son geste, motivé par la peur". Selon ce courrier, le geste du sexagénaire "a un lien direct avec un accident de chasse" survenu à Beurières en 1995, qu'il a interprété comme "l'assassinat d'une mère de famille". Ni le parquet ni les gendarmes n'ont commenté la missive.
Un voisin, Jean-Louis Bonneton, également adjoint au maire, a dépeint le forcené comme "quelqu'un d'instruit", un retraité qui travaillait "dans l'architecture". "On le connaît comme étant fragile. Cela ne nous surprend pas vraiment. Dangereux? Oui. Cela nous inquiète", avait-il ajouté.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/25/97001-20120425FILWWW00256-un-forcene-se-rend-apres-l-assaut-du-gign.php
Sauvés par deux gendarmes du peloton d'intervention de Sedan
La croisière avait bien commencé, mais elle a failli se terminer par un drame. L'intervention des gendarmes a été efficace.
QUATRE adultes autistes de l'association Sésame autiste implantée à Liévin (Pas-de-Calais), accompagnés de deux moniteurs-éducateurs, qui effectuaient une croisière découverte sur une pénichette sans permis, ont fait naufrage mardi dernier dans la commune de Glaire à côté de l'usine désaffectée où le bateau était accosté pour la nuit.
« On était mal barrés », a confié Bernard Caron, l'un des moniteurs qui tient à remercier les deux gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Sedan qui sont arrivés les premiers sur les lieux. « Ils nous ont sortis de l'eau. Je pense qu'ils nous ont sauvés la vie » reconnaît l'éducateur.
Les deux moniteurs et les quatre autistes, très choqués, ont donc regagné le siège de leur association à Liévin après un passage à l'hôpital de Sedan.
Bernard Caron revient sur cette nuit d'angoisse au cours de laquelle il a côtoyé la mort avec son collègue et ses quatre patients : « Les quatre adultes autistes qui participaient à cette croisière sont handicapés à 80 %. Il faut tout faire pour eux. Lorsque nous les avons réveillés à 2 heures du matin, il y avait déjà plus de 20 centimètres d'eau dans le bateau. L'eau continuait à monter, mais ils ne voulaient pas sortir. Ils avaient tellement peur et à cause de leur maladie, ils se sont refermés sur eux-mêmes. Nous avons quand même réussi à les faire monter sur le pont. Le bateau s'enfonçait de plus en plus et l'avant de la pénichette était déjà sous eau lorsque les deux gendarmes nous ont trouvés ».
Obstacle au fond de l'eau
En effet, comme une grande partie de la pénichette était sous l'eau, elle était pratiquement invisible depuis la berge, surtout à cette heure de la nuit. En plus, le moteur a pris l'eau, les lumières du bateau s'éteignaient au fur et à mesure.
C'est d'ailleurs une dernière lampe restée allumée qui a permis aux militaires de retrouver les naufragés.
Il faut dire que les choses avaient bien démarré pour le groupe : « Dans le cadre de nos activités, on avait réservé cette croisière depuis plus d'un mois, raconte le moniteur. Nous sommes arrivés lundi vers 15 heures à Pont-à-Bar pour récupérer le bateau. Le responsable nous a accueillis puis a expliqué pendant environ une heure, le maniement du bateau et notamment les manœuvres pour passer les écluses, disant que les écluses ferment à 18 heures. Nous sommes partis pour notre croisière découverte et lorsque nous nous sommes présentés à l'écluse de Villette à Glaire après 18 heures, celle-ci était fermée. Nous avons entamé un demi-tour sur la Meuse pour accoster près d'une berge située près de l'ancienne usine d'électricité. Il était 18 h 30, lorsque nous avons accosté. Nous nous sommes occupés des patients qui sont allés se coucher vers 20 h 30. On n'a rien vu d'anormal lorsque nous nous sommes couchés, à notre tour vers 23 heures. C'est mon collègue qui m'a réveillé vers 2 heures du matin pour me dire que le bateau prenait de l'eau ».
Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est vraisemblablement au cours de la manœuvre pour aller accoster, que le moniteur qui était à la barre du bateau a accroché un obstacle au fond de l'eau, arrachant un renfort entre la coque et la mini-quille.
Une avarie qui a été constatée par les responsables de la société de location d'Ardennes nautismes de Pont-à-Bar, lorsque le bateau a été sorti de l'eau.
La mise à terre a permis à l'équipe de l'association Sésame autisme de récupérer en très mauvais état les bagages des six croisiéristes qui ont perdu dans cette aventure, deux guitares acoustiques, des appareils numériques et une télévision. Ils sont en revanche, sains et saufs et remercient encore les deux gendarmes de Sedan qui les ont fait sortir de l'eau ainsi que les sapeurs-pompiers qui les ont pris en charge après le sauvetage.http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/sauves-par-deux-gendarmes-du-peloton-dintervention-de-sedan
QUATRE adultes autistes de l'association Sésame autiste implantée à Liévin (Pas-de-Calais), accompagnés de deux moniteurs-éducateurs, qui effectuaient une croisière découverte sur une pénichette sans permis, ont fait naufrage mardi dernier dans la commune de Glaire à côté de l'usine désaffectée où le bateau était accosté pour la nuit.
« On était mal barrés », a confié Bernard Caron, l'un des moniteurs qui tient à remercier les deux gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Sedan qui sont arrivés les premiers sur les lieux. « Ils nous ont sortis de l'eau. Je pense qu'ils nous ont sauvés la vie » reconnaît l'éducateur.
Les deux moniteurs et les quatre autistes, très choqués, ont donc regagné le siège de leur association à Liévin après un passage à l'hôpital de Sedan.
Bernard Caron revient sur cette nuit d'angoisse au cours de laquelle il a côtoyé la mort avec son collègue et ses quatre patients : « Les quatre adultes autistes qui participaient à cette croisière sont handicapés à 80 %. Il faut tout faire pour eux. Lorsque nous les avons réveillés à 2 heures du matin, il y avait déjà plus de 20 centimètres d'eau dans le bateau. L'eau continuait à monter, mais ils ne voulaient pas sortir. Ils avaient tellement peur et à cause de leur maladie, ils se sont refermés sur eux-mêmes. Nous avons quand même réussi à les faire monter sur le pont. Le bateau s'enfonçait de plus en plus et l'avant de la pénichette était déjà sous eau lorsque les deux gendarmes nous ont trouvés ».
Obstacle au fond de l'eau
En effet, comme une grande partie de la pénichette était sous l'eau, elle était pratiquement invisible depuis la berge, surtout à cette heure de la nuit. En plus, le moteur a pris l'eau, les lumières du bateau s'éteignaient au fur et à mesure.
C'est d'ailleurs une dernière lampe restée allumée qui a permis aux militaires de retrouver les naufragés.
Il faut dire que les choses avaient bien démarré pour le groupe : « Dans le cadre de nos activités, on avait réservé cette croisière depuis plus d'un mois, raconte le moniteur. Nous sommes arrivés lundi vers 15 heures à Pont-à-Bar pour récupérer le bateau. Le responsable nous a accueillis puis a expliqué pendant environ une heure, le maniement du bateau et notamment les manœuvres pour passer les écluses, disant que les écluses ferment à 18 heures. Nous sommes partis pour notre croisière découverte et lorsque nous nous sommes présentés à l'écluse de Villette à Glaire après 18 heures, celle-ci était fermée. Nous avons entamé un demi-tour sur la Meuse pour accoster près d'une berge située près de l'ancienne usine d'électricité. Il était 18 h 30, lorsque nous avons accosté. Nous nous sommes occupés des patients qui sont allés se coucher vers 20 h 30. On n'a rien vu d'anormal lorsque nous nous sommes couchés, à notre tour vers 23 heures. C'est mon collègue qui m'a réveillé vers 2 heures du matin pour me dire que le bateau prenait de l'eau ».
Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est vraisemblablement au cours de la manœuvre pour aller accoster, que le moniteur qui était à la barre du bateau a accroché un obstacle au fond de l'eau, arrachant un renfort entre la coque et la mini-quille.
Une avarie qui a été constatée par les responsables de la société de location d'Ardennes nautismes de Pont-à-Bar, lorsque le bateau a été sorti de l'eau.
La mise à terre a permis à l'équipe de l'association Sésame autisme de récupérer en très mauvais état les bagages des six croisiéristes qui ont perdu dans cette aventure, deux guitares acoustiques, des appareils numériques et une télévision. Ils sont en revanche, sains et saufs et remercient encore les deux gendarmes de Sedan qui les ont fait sortir de l'eau ainsi que les sapeurs-pompiers qui les ont pris en charge après le sauvetage.http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/sauves-par-deux-gendarmes-du-peloton-dintervention-de-sedan
mardi 24 avril 2012
2 morts dans un accident sur la RN 12 en Bretagne
Deux personnes ont été tuées ce mardi dans une collision impliquant un camion-citerne, transportant de l'essence, et un véhicule de la Direction interdépartementale des routes (DIR), sur la RN 12, à hauteur de Plounévez-Moëdec, dans les Côtes-d'Armor.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le poids-lourd a percuté l'autre véhicule qui était en opération. "Les deux chauffeurs sont morts", a indiqué Etienne Brun-Rovet, le directeur de cabinet du préfet des Côtes-d'Armor.
La circulation sur la quatre-voies a été coupée dans les deux sens. 60 pompiers et 45 gendarmes ont été mobilisés sur place. Un périmètre de sécurité de 500 mètres a été établi. L'accident s'est produit peu avant 14 heures et "deux cellules sur les six que comportaient la citerne" ont pris feu avant que le brasier ne puisse être maîtrisé, a précisé Etienne Brun-Rovet. Aucun autre véhicule n'a été touché. Une enquête sur les circonstances de l'accident débutera "dès que les lieux seront sécurisés".
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/24/1338051-un-camion-de-matieres-dangereuses-en-feu-sur-une-quatre-voies-en-bretagne.html
Selon les premiers éléments de l'enquête, le poids-lourd a percuté l'autre véhicule qui était en opération. "Les deux chauffeurs sont morts", a indiqué Etienne Brun-Rovet, le directeur de cabinet du préfet des Côtes-d'Armor.
La circulation sur la quatre-voies a été coupée dans les deux sens. 60 pompiers et 45 gendarmes ont été mobilisés sur place. Un périmètre de sécurité de 500 mètres a été établi. L'accident s'est produit peu avant 14 heures et "deux cellules sur les six que comportaient la citerne" ont pris feu avant que le brasier ne puisse être maîtrisé, a précisé Etienne Brun-Rovet. Aucun autre véhicule n'a été touché. Une enquête sur les circonstances de l'accident débutera "dès que les lieux seront sécurisés".
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/24/1338051-un-camion-de-matieres-dangereuses-en-feu-sur-une-quatre-voies-en-bretagne.html
Paris: une voiture tombe dans le métro
Une voiture, un 4x4 Dacia, est tombée dans une bouche du métro parisien en fin de matinée. Le conducteur, un Auvergnat de passage à Paris, a cru qu'il s'agissait d'une entrée de parking. "Il y a un panneau parking juste avant qui m'a induit en erreur", explique au figaro.fr l'homme d'une trentaine d'années. "Ce n'est pas ma voiture en plus", confesse-t-il, gêné en attendant la dépanneuse qui est venu le sortir de ce mauvais pas. "Heureusement, elle est assez haute donc elle n'est pas abîmée. Si je n'avais pas freiné, j'aurais continué à descendre."
L'incident, qui aurait pu se révéler dramatique dans ce quartier très passant, n'a fait aucun blessé, indiquent les policiers sur place. Selon eux, ce type de mésaventure arriverait régulièrement dans la capitale, notamment sur les quais de Seine. Les fonctionnaires ne dresseront pas de contravention dans la mesure où il s'agit d'une erreur de bonne foi et qu'il n'y a pas eu de blessés.
Le conducteur ne sait pas encore si son assurance lui remboursera les frais de dépannage. Après l'enlèvement spectaculaire du véhicule, la station a pu rouvrir au public peu avant 12h30. Une employée de la RATP sur place a expliqué n'avoir jamais vu ça de sa vie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/24/97001-20120424FILWWW00451-paris-une-voiture-tombe-dans-le-metro.php
L'incident, qui aurait pu se révéler dramatique dans ce quartier très passant, n'a fait aucun blessé, indiquent les policiers sur place. Selon eux, ce type de mésaventure arriverait régulièrement dans la capitale, notamment sur les quais de Seine. Les fonctionnaires ne dresseront pas de contravention dans la mesure où il s'agit d'une erreur de bonne foi et qu'il n'y a pas eu de blessés.
Le conducteur ne sait pas encore si son assurance lui remboursera les frais de dépannage. Après l'enlèvement spectaculaire du véhicule, la station a pu rouvrir au public peu avant 12h30. Une employée de la RATP sur place a expliqué n'avoir jamais vu ça de sa vie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/24/97001-20120424FILWWW00451-paris-une-voiture-tombe-dans-le-metro.php
Bagneux : un pervers déguisé en médecin
Une pensionnaire d’une maison de retraite de Bagneux a été surprise dimanche par un pervers se présentant comme médecin. Ce dernier a réussi à entrer dans l’établissement avant de se retrouver dans l’appartement de cette patiente âgée de 98 ans. Il lui a demandé de se déshabiller afin de pouvoir «l’ausculter». Après s’être rendue dans sa salle de bains, pour se dévêtir, l’octogénaire s’est retrouvée face au faux médecin qui s’était également, en partie, déshabillé. Elle a pu donner l’alerte et son agresseur a aussitôt pris la fuite. La PJ des Hauts-de-Seine est chargée de l'enquête.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/bagneux-un-pervers-deguise-en-medecin-23-04-2012-1968430.php
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/bagneux-un-pervers-deguise-en-medecin-23-04-2012-1968430.php
La chaudière s'emballe : une septuagénaire décède
Une femme de 75 ans est morte, samedi soir, intoxiquée au monoxyde de carbone. La chaudière à fioul serait en cause.
UN drame s'est noué dans une habitation d'Étampes-sur-Marne, à côté de Château-Thierry, au cours de la nuit de samedi à dimanche. Jeanine Domont, 75 ans, mère de famille, plusieurs fois grand-mère et arrière-grand-mère, a trouvé la mort à son domicile.
Le décès a été visiblement provoqué par l'ingestion d'une dose importante de monoxyde de carbone. Un gaz inodore et incolore, extrêmement toxique. Il peut être produit par le mauvais fonctionnement d'une chaudière.
La découverte de cette situation dramatique s'est produite samedi soir, entre 20 heures et 20 h 30. L'infirmière libérale, qui a l'habitude de rendre visite à la vieille dame, se présente à son domicile, au numéro 4 de la rue Adèle-Simon. Elle trouve l'habitation fermée et aperçoit à travers les vitres, ainsi que le soupirail, un dégagement de fumée anormal.
Enquête en cours
Alertés, les pompiers de Château-Thierry se rendent sur place dans les plus brefs délais. Lors de leur reconnaissance, ils découvrent des murs noircis par les émanations. Les différents relevés indiquent un taux de monoxyde de carbone très élevé. En pénétrant dans la salle de bains, les soldats du feu font la découverte funeste. La défunte est allongée sur le sol, inerte. Très probablement, elle a souffert d'un mal de tête énorme (symptôme d'une intoxication au monoxyde de carbone), avant de plonger dans un sommeil sans réveil.
Les forces de l'ordre sont arrivées peu de temps après. Les gendarmes de la brigade de Château-Thierry et de la brigade de recherche ont procédé à divers relevés, une fois les lieux sécurisés. Les premières constatations laissent entendre que la chaudière à fioul, située dans le sous-sol de l'habitation, se serait « emballée ». La fumée dégagée par ce dysfonctionnement se serait ensuite propagée dans toutes les pièces de la maison.
Les enquêteurs ont fait appel à un médecin, avant de retirer le corps. L'examen a confirmé l'hypothèse accidentelle. Par conséquent, aucune autopsie ne devrait être demandée. Actuellement, l'enquête autour de cet incident se poursuit. Il s'agit désormais de déterminer l'origine précise du problème de la chaudière. S'agit-il d'un défaut mécanique ? D'un entretien mal fait ? Des expertises devraient être menées dans les jours à venir afin de répondre à ces interrogations.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-chaudiere-semballe-une-septuagenaire-decede
UN drame s'est noué dans une habitation d'Étampes-sur-Marne, à côté de Château-Thierry, au cours de la nuit de samedi à dimanche. Jeanine Domont, 75 ans, mère de famille, plusieurs fois grand-mère et arrière-grand-mère, a trouvé la mort à son domicile.
Le décès a été visiblement provoqué par l'ingestion d'une dose importante de monoxyde de carbone. Un gaz inodore et incolore, extrêmement toxique. Il peut être produit par le mauvais fonctionnement d'une chaudière.
La découverte de cette situation dramatique s'est produite samedi soir, entre 20 heures et 20 h 30. L'infirmière libérale, qui a l'habitude de rendre visite à la vieille dame, se présente à son domicile, au numéro 4 de la rue Adèle-Simon. Elle trouve l'habitation fermée et aperçoit à travers les vitres, ainsi que le soupirail, un dégagement de fumée anormal.
Enquête en cours
Alertés, les pompiers de Château-Thierry se rendent sur place dans les plus brefs délais. Lors de leur reconnaissance, ils découvrent des murs noircis par les émanations. Les différents relevés indiquent un taux de monoxyde de carbone très élevé. En pénétrant dans la salle de bains, les soldats du feu font la découverte funeste. La défunte est allongée sur le sol, inerte. Très probablement, elle a souffert d'un mal de tête énorme (symptôme d'une intoxication au monoxyde de carbone), avant de plonger dans un sommeil sans réveil.
Les forces de l'ordre sont arrivées peu de temps après. Les gendarmes de la brigade de Château-Thierry et de la brigade de recherche ont procédé à divers relevés, une fois les lieux sécurisés. Les premières constatations laissent entendre que la chaudière à fioul, située dans le sous-sol de l'habitation, se serait « emballée ». La fumée dégagée par ce dysfonctionnement se serait ensuite propagée dans toutes les pièces de la maison.
Les enquêteurs ont fait appel à un médecin, avant de retirer le corps. L'examen a confirmé l'hypothèse accidentelle. Par conséquent, aucune autopsie ne devrait être demandée. Actuellement, l'enquête autour de cet incident se poursuit. Il s'agit désormais de déterminer l'origine précise du problème de la chaudière. S'agit-il d'un défaut mécanique ? D'un entretien mal fait ? Des expertises devraient être menées dans les jours à venir afin de répondre à ces interrogations.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-chaudiere-semballe-une-septuagenaire-decede
lundi 23 avril 2012
Son arme explose dans ses mains, le chasseur est sauvé grâce à son chien
Éric Garcia, habitant de Dio-et-Valquières, peut offrir un gros paquet de croquettes à son chien Mirza ! En effet, victime d’un accident de chasse, alors que la saison touchait à son terme, il aurait pu connaître une fin tragique si son fidèle compagnon n’avait pas été avec lui.
Son arme lui a explosé dans les mains
C’était le matin, de bonne heure, au col de Dio. Éric chassait la bécasse. Mais lorsqu’il a tiré un coup de fusil, tuant le volatile, son arme lui a explosé dans les mains lui arrachant, malgré ses gants, plusieurs doigts.
Saignant abondamment, il est parvenu à se hisser jusqu’à la route avant de s’évanouir dans le fossé. Plusieurs automobilistes sont bien passés à proximité mais, sûrement à cause de la discrétion de ses habits de chasse, ne l’ont pas vu.
Son chien ensanglanté au milieu de la route
C’est finalement Philippe Goslin, un plombier de Lunas se rendant à son travail, qui a trouvé ça suspect d’apercevoir un chien ensanglanté au milieu de la route avec une bécasse dans la gueule. Homme de terrain averti, il a fait marche arrière et c’est à ce moment-là qu’il a découvert Éric Garcia gisant dans le fossé.
Quelques minutes après avoir donné l’alerte, les secours sont arrivés, assistés du docteur Galaup qui a prodigué les premiers soins. Au vu de la gravité de ses blessures, Éric Garcia a dû être transporté d’urgence par l’hélicoptère du Samu à la clinique Clémentville à Montpellier, spécialisée dans les traumatismes de la main.
http://www.midilibre.fr/2012/04/22/un-chasseur-blesse-sauve-grace-a-son-chien,490034.php
Son arme lui a explosé dans les mains
C’était le matin, de bonne heure, au col de Dio. Éric chassait la bécasse. Mais lorsqu’il a tiré un coup de fusil, tuant le volatile, son arme lui a explosé dans les mains lui arrachant, malgré ses gants, plusieurs doigts.
Saignant abondamment, il est parvenu à se hisser jusqu’à la route avant de s’évanouir dans le fossé. Plusieurs automobilistes sont bien passés à proximité mais, sûrement à cause de la discrétion de ses habits de chasse, ne l’ont pas vu.
Son chien ensanglanté au milieu de la route
C’est finalement Philippe Goslin, un plombier de Lunas se rendant à son travail, qui a trouvé ça suspect d’apercevoir un chien ensanglanté au milieu de la route avec une bécasse dans la gueule. Homme de terrain averti, il a fait marche arrière et c’est à ce moment-là qu’il a découvert Éric Garcia gisant dans le fossé.
Quelques minutes après avoir donné l’alerte, les secours sont arrivés, assistés du docteur Galaup qui a prodigué les premiers soins. Au vu de la gravité de ses blessures, Éric Garcia a dû être transporté d’urgence par l’hélicoptère du Samu à la clinique Clémentville à Montpellier, spécialisée dans les traumatismes de la main.
http://www.midilibre.fr/2012/04/22/un-chasseur-blesse-sauve-grace-a-son-chien,490034.php
Trois vols avec violence résolus
On fait parfois de mauvaises rencontres dans les parcs de Reims.
Jeudi soir, vers 19 heures, un garçon de 14 ans se voit demander l'heure par deux jeunes filles au parc Léo-Lagrange. Il sort son téléphone portable pour leur répondre. L'une des demoiselles brandit alors un couteau sous la menace duquel elle extorque l'appareil.
En fuite, les deux voleuses âgées seulement de 14 et 16 ans n'ont pas couru longtemps. Une patrouille les a rattrapées. Celle qui tenait le couteau avait confié le portable à sa complice, laquelle l'avait dissimulé dans ses chaussettes…
Remises en liberté après leur présentation au parquet, les deux adolescentes sont prochainement convoquées devant le juge des enfants aux fins d'une mise en examen.
Casquette et couteau
Un précédent vol commis dans un parc de Reims sous la menace d'un couteau vient d'être élucidé. Le 5 avril, alors qu'il se trouve au parc Saint-John-Perse à Croix-Rouge, un jeune de 20 ans se retrouve encerclé par trois individus. L'un d'eux armé d'un couteau lui réclame ses effets personnels en faisant des moulinets.
La lame éventre le sac à dos que le plaignant tient devant lui pour se défendre. Le trio, finalement, repart avec sa casquette et une paire de gants.
Confiée aux policiers de la sûreté départementale de Reims, l'enquête a permis d'identifier le principal agresseur, un adolescent de 15 ans placé en garde à vue jeudi. Le couteau susceptible d'avoir servi au vol a été retrouvé à son domicile, mais aussi, et surtout, la casquette de la victime.
Malgré ces charges accablantes, l'adolescent a nié toute participation aux faits. Il a été présenté au parquet de Reims puis placé dans un foyer d'Épernay.
Cycliste frappé
Pas besoin de se promener dans un parc pour se faire agresser… Dimanche dernier, vers 3 heures du matin, un cycliste de 20 ans est projeté au sol par un passant croisé rue Jacquart, près du centre-ville. A peine s'est-il relevé qu'il reçoit un violent coup de poing au visage. Un deuxième individu rejoint le premier, intimant l'ordre à la victime de remettre son argent en échange de l'arrêt des violences.
Le cycliste s'exécute, mais il n'a pas grand-chose sur lui : seulement 7 € ! Les malfrats s'emparent quand même de la somme avant de s'enfuir à pied. Ils n'ont pas eu le loisir de se partager les 7 € car une patrouille leur met la main dessus.
Mini-butin, maxi-pépin : l'auteur des violences, déjà bien connu des services de police, a été écroué malgré ses 17 ans. Il sera jugé le 2 mai tandis que son complice, 24 ans, a été laissé libre sous contrôle judiciaire. Le coup de poing et la chute de vélo ont valu deux jours d'incapacité totale de travail à la victime
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/trois-vols-avec-violence-resolus
Jeudi soir, vers 19 heures, un garçon de 14 ans se voit demander l'heure par deux jeunes filles au parc Léo-Lagrange. Il sort son téléphone portable pour leur répondre. L'une des demoiselles brandit alors un couteau sous la menace duquel elle extorque l'appareil.
En fuite, les deux voleuses âgées seulement de 14 et 16 ans n'ont pas couru longtemps. Une patrouille les a rattrapées. Celle qui tenait le couteau avait confié le portable à sa complice, laquelle l'avait dissimulé dans ses chaussettes…
Remises en liberté après leur présentation au parquet, les deux adolescentes sont prochainement convoquées devant le juge des enfants aux fins d'une mise en examen.
Casquette et couteau
Un précédent vol commis dans un parc de Reims sous la menace d'un couteau vient d'être élucidé. Le 5 avril, alors qu'il se trouve au parc Saint-John-Perse à Croix-Rouge, un jeune de 20 ans se retrouve encerclé par trois individus. L'un d'eux armé d'un couteau lui réclame ses effets personnels en faisant des moulinets.
La lame éventre le sac à dos que le plaignant tient devant lui pour se défendre. Le trio, finalement, repart avec sa casquette et une paire de gants.
Confiée aux policiers de la sûreté départementale de Reims, l'enquête a permis d'identifier le principal agresseur, un adolescent de 15 ans placé en garde à vue jeudi. Le couteau susceptible d'avoir servi au vol a été retrouvé à son domicile, mais aussi, et surtout, la casquette de la victime.
Malgré ces charges accablantes, l'adolescent a nié toute participation aux faits. Il a été présenté au parquet de Reims puis placé dans un foyer d'Épernay.
Cycliste frappé
Pas besoin de se promener dans un parc pour se faire agresser… Dimanche dernier, vers 3 heures du matin, un cycliste de 20 ans est projeté au sol par un passant croisé rue Jacquart, près du centre-ville. A peine s'est-il relevé qu'il reçoit un violent coup de poing au visage. Un deuxième individu rejoint le premier, intimant l'ordre à la victime de remettre son argent en échange de l'arrêt des violences.
Le cycliste s'exécute, mais il n'a pas grand-chose sur lui : seulement 7 € ! Les malfrats s'emparent quand même de la somme avant de s'enfuir à pied. Ils n'ont pas eu le loisir de se partager les 7 € car une patrouille leur met la main dessus.
Mini-butin, maxi-pépin : l'auteur des violences, déjà bien connu des services de police, a été écroué malgré ses 17 ans. Il sera jugé le 2 mai tandis que son complice, 24 ans, a été laissé libre sous contrôle judiciaire. Le coup de poing et la chute de vélo ont valu deux jours d'incapacité totale de travail à la victime
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/trois-vols-avec-violence-resolus
dimanche 22 avril 2012
Le monde du silence en deuil : Mort à Marseille d'Albert Falco commandant du navire océanographique la Calypso
Albert Falco, ancien
commandant de la Calypso, le célèbre navire océanographique du commandant
Cousteau, est mort samedi à son domicile Marseillais à l'âge de 84 ans, a-t-on
appris auprès de proches. "C'était l'homme le plus exceptionnel que j'ai jamais
rencontré", a confié à l'AFP son ami depuis 58 ans, le DR Denis Martin-Laval,
qui fut le médecin de bord du navire lors d'une quinzaine de missions. Après
avoir découvert la plongée dans les calanques, Albert Falco intègre en 1952
l'équipe de la Calypso comme plongeur bénévole. Rapidement embauché, il ne
quittera cette aventure humaine et scientifique que pour prendre sa retraite en
1990, alors devenu capitaine du petit dragueur de mines en bois popularisé par
une série de documentaires. En 1955, le plongeur tient un rôle titre dans le
film de Cousteau et Louis Malle, Le Monde du silence, palme d'or à Cannes
l'année suivante Albert Falco participa, au cours des années 60, à plusieurs
expériences de vie sous-marine, dans des "maisons" à plusieurs mètres de
profondeurs. Chevalier de l'ordre Légion d'honneur, il partagea la fin de sa vie
entre Marseille et la Martinique, pour continuer à vivre sa passion de la
plongée et promouvoir la protection le monde sous-marin.
La dispute entre voisins finit en coups de marteau : 4 ans de prison ferme
Jeudi encore, jusque devant le tribunal correctionnel de Perpignan, le prévenu, âgé de 42 ans n’a émis aucun remord à l’égard de la victime.
Pas le moindre signe de compassion pour ce quinquagénaire qui pourtant, le 15 mai 2010 au soir, a failli perdre la vie, après avoir été roué de coups de marteau place de la Nation, sur les hauteurs d’Amélie-les-Bains Palalda. Parce qu’il avait voulu s’interposer dans une dispute entre voisins...
Le 15 mai 2010
Il était un peu plus de 22 heures. Le prévenu (défendu par Me Fabien Large) s’injuriait depuis son balcon avec un voisin boulanger à cause du bruit. Pour le même motif, il s’était alors accroché avec un groupe de jeunes qui passaient en bas de chez lui. Le ton était monté d’un cran. La violence aussi...
L’homme, qui affirme que les autres l’auraient insulté et menacé, était descendu, armé d’un marteau faisant office de machette. Il en était venu aux mains avec un jeune, puis un autre...
C’est à ce moment-là que la victime, Antoine Pripiana, (assisté par Me Etienne Nicolau) qui fumait tranquillement une cigarette sur un banc, l’aurait apostrophé pour tenter de calmer les esprits.
Un mot aura suffi
L’homme, rejoint par sa femme, aurait fait demi-tour, se serait jeté sur la victime, lui aurait donné deux gifles, le propulsant au sol, puis lui aurait asséné des coups au niveau de la tête, les os de son crâne craquant sous les coups de marteau.
Evacué vers l’hôpital dans un état très critique, Antoine Pripiana frôle la mort mais sort finalement du coma. La mémoire envolée et souffrant de graves séquelles physiques et psychologiques. Des blessures qui, selon les experts, n’ont toutefois pas entraîné d’infirmité permanente. Sa main gauche est complètement paralysée suite à des lésions neurologiques.
Le couple de suspects avait, lui, pris la fuite
Ils avaient été interpellés quelques heures plus tard, cachés dans un bois, avaient été mis en examen pour "tentative de meurtre" et écroués. Toutefois, les faits ont depuis lors été requalifiés en violences volontaires, l’intention homicide n’étant pas établie.
Et le prévenu était seul jeudi dans le box à répondre devant la justice. Sa concubine a succombé à la maladie durant sa détention. Le seul et unique centre d’intérêt de cet homme, bien loin devant l’affaire dont il doit répondre. Le seul repentir peut-être aussi d’une vie de déserrances et de vides mal comblés par l’alcool.
Le procureur de la République a alors requis à son encontre une peine de 6 ans de prison dont un avec sursis. Le tribunal est, lui, allé en deçà et l’a condamné à 5 ans de prison dont 1 an avec sursis.
http://www.midilibre.fr/2012/04/21/quatre-ans-ferme-pour-avoir-roue-sa-victime-de-coups-de-marteau,489655.php
Pas le moindre signe de compassion pour ce quinquagénaire qui pourtant, le 15 mai 2010 au soir, a failli perdre la vie, après avoir été roué de coups de marteau place de la Nation, sur les hauteurs d’Amélie-les-Bains Palalda. Parce qu’il avait voulu s’interposer dans une dispute entre voisins...
Le 15 mai 2010
Il était un peu plus de 22 heures. Le prévenu (défendu par Me Fabien Large) s’injuriait depuis son balcon avec un voisin boulanger à cause du bruit. Pour le même motif, il s’était alors accroché avec un groupe de jeunes qui passaient en bas de chez lui. Le ton était monté d’un cran. La violence aussi...
L’homme, qui affirme que les autres l’auraient insulté et menacé, était descendu, armé d’un marteau faisant office de machette. Il en était venu aux mains avec un jeune, puis un autre...
C’est à ce moment-là que la victime, Antoine Pripiana, (assisté par Me Etienne Nicolau) qui fumait tranquillement une cigarette sur un banc, l’aurait apostrophé pour tenter de calmer les esprits.
Un mot aura suffi
L’homme, rejoint par sa femme, aurait fait demi-tour, se serait jeté sur la victime, lui aurait donné deux gifles, le propulsant au sol, puis lui aurait asséné des coups au niveau de la tête, les os de son crâne craquant sous les coups de marteau.
Evacué vers l’hôpital dans un état très critique, Antoine Pripiana frôle la mort mais sort finalement du coma. La mémoire envolée et souffrant de graves séquelles physiques et psychologiques. Des blessures qui, selon les experts, n’ont toutefois pas entraîné d’infirmité permanente. Sa main gauche est complètement paralysée suite à des lésions neurologiques.
Le couple de suspects avait, lui, pris la fuite
Ils avaient été interpellés quelques heures plus tard, cachés dans un bois, avaient été mis en examen pour "tentative de meurtre" et écroués. Toutefois, les faits ont depuis lors été requalifiés en violences volontaires, l’intention homicide n’étant pas établie.
Et le prévenu était seul jeudi dans le box à répondre devant la justice. Sa concubine a succombé à la maladie durant sa détention. Le seul et unique centre d’intérêt de cet homme, bien loin devant l’affaire dont il doit répondre. Le seul repentir peut-être aussi d’une vie de déserrances et de vides mal comblés par l’alcool.
Le procureur de la République a alors requis à son encontre une peine de 6 ans de prison dont un avec sursis. Le tribunal est, lui, allé en deçà et l’a condamné à 5 ans de prison dont 1 an avec sursis.
http://www.midilibre.fr/2012/04/21/quatre-ans-ferme-pour-avoir-roue-sa-victime-de-coups-de-marteau,489655.php
Une plainte pour harcèlement moral à la Mission locale
Y A-T-IL harcèlement moral à l'égard d'un conseiller en insertion qui travaille à la mission locale de Vervins ? Une plainte vient en tout cas d'être déposée pour cela, par ce dernier, auprès de la brigade de gendarmerie de Vervins. Ce quadragénaire travaille à la Mission locale depuis 2006. Cependant, depuis le 16 janvier de cette année, il a été déplacé à l'antenne d'Hirson. Une forme de placard ?
Spécialisée dans l'accompagnement des 16/25 ans, la Mission locale pour l'emploi en Thiérache est présente dans trois villes : Vervins, Hirson et Guise. Une vingtaine d'employés travaillent dans cette structure publique, dont six à Vervins.
Selon une source très proche du dossier, ce serait la dénonciation de dysfonctionnements relatifs aux élections professionnelles, en 2009 - dénonciation qui a d'ailleurs abouti à l'annulation de ces élections-, qui constituerait l'élément déclencheur de cette situation, devenue depuis exécrable. Le conseiller en question est, en effet, délégué du personnel et délégué syndical CFDT.
La même source évoquée plus haut parle d'une constante dégradation des relations de travail, « un engrenage », surtout avec la directrice, « adepte d'une pratique abusive des mails et recommandés. »
Une dégradation qui se traduit aussi par des épisodes tragiques, à l'exemple de ce qui s'est passé début décembre 2010. Des lettres anonymes avaient été expédiées, à la presse locale notamment, faisant état d'une tentative de suicide d'un conseiller de la mission locale, par le biais d'une prise de médicaments.
Courriers dénonciateurs
A l'époque, interrogé à ce sujet, Michel Lefèvre, président de la Mission locale, avait souligné la fragilité psychologique du conseiller en question.
Dernier épisode, la convocation (en présence du président et de la directrice), ce mois-ci, de ce conseiller, « pour une sanction disciplinaire, sans autre motif. »
D'un point de vue réglementaire, le conseiller ne serait pas allé chercher le pli recommandé lui annonçant cette convocation. Un mail sera alors arrivé, « avant la date d'expiration de ce pli. » Une convocation à laquelle le conseiller ne voulait pas se rendre seul.
Qu'est-ce qui lui était reproché ? Toujours suivant la même source : « La Mission locale avait reçu 4 ou 5 courriers émanant de jeunes, se plaignant de son comportement lors des entretiens. » En fait, il n'y aurait que trois courriers dénonciateurs.
Etaient en particulier dénoncés : « Le fait qu'il mettait les pieds sur le bureau, ou encore qu'il faisait référence au physique des jeunes. »
Des faits jugés absurdes par le conseiller, qui a quitté ce jour-là précipitamment le bureau. Nouvel épisode tragique, il se serait alors aspergé d'essence sur le parking, car il avait un jerrican dans son coffre de voiture.
L'inspection du travail a été avertie de cette situation ; la section CFDT également.
Au niveau gendarmerie, c'est la brigade de recherches de Vervins qui est chargée de déterminer s'il y a véritablement harcèlement moral.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-plainte-pour-harcelement-moral-a-la-mission-locale
Spécialisée dans l'accompagnement des 16/25 ans, la Mission locale pour l'emploi en Thiérache est présente dans trois villes : Vervins, Hirson et Guise. Une vingtaine d'employés travaillent dans cette structure publique, dont six à Vervins.
Selon une source très proche du dossier, ce serait la dénonciation de dysfonctionnements relatifs aux élections professionnelles, en 2009 - dénonciation qui a d'ailleurs abouti à l'annulation de ces élections-, qui constituerait l'élément déclencheur de cette situation, devenue depuis exécrable. Le conseiller en question est, en effet, délégué du personnel et délégué syndical CFDT.
La même source évoquée plus haut parle d'une constante dégradation des relations de travail, « un engrenage », surtout avec la directrice, « adepte d'une pratique abusive des mails et recommandés. »
Une dégradation qui se traduit aussi par des épisodes tragiques, à l'exemple de ce qui s'est passé début décembre 2010. Des lettres anonymes avaient été expédiées, à la presse locale notamment, faisant état d'une tentative de suicide d'un conseiller de la mission locale, par le biais d'une prise de médicaments.
Courriers dénonciateurs
A l'époque, interrogé à ce sujet, Michel Lefèvre, président de la Mission locale, avait souligné la fragilité psychologique du conseiller en question.
Dernier épisode, la convocation (en présence du président et de la directrice), ce mois-ci, de ce conseiller, « pour une sanction disciplinaire, sans autre motif. »
D'un point de vue réglementaire, le conseiller ne serait pas allé chercher le pli recommandé lui annonçant cette convocation. Un mail sera alors arrivé, « avant la date d'expiration de ce pli. » Une convocation à laquelle le conseiller ne voulait pas se rendre seul.
Qu'est-ce qui lui était reproché ? Toujours suivant la même source : « La Mission locale avait reçu 4 ou 5 courriers émanant de jeunes, se plaignant de son comportement lors des entretiens. » En fait, il n'y aurait que trois courriers dénonciateurs.
Etaient en particulier dénoncés : « Le fait qu'il mettait les pieds sur le bureau, ou encore qu'il faisait référence au physique des jeunes. »
Des faits jugés absurdes par le conseiller, qui a quitté ce jour-là précipitamment le bureau. Nouvel épisode tragique, il se serait alors aspergé d'essence sur le parking, car il avait un jerrican dans son coffre de voiture.
L'inspection du travail a été avertie de cette situation ; la section CFDT également.
Au niveau gendarmerie, c'est la brigade de recherches de Vervins qui est chargée de déterminer s'il y a véritablement harcèlement moral.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-plainte-pour-harcelement-moral-a-la-mission-locale
samedi 21 avril 2012
Un mois ferme pour conduite en état d'ivresse
Avenue de l'Europe, jeudi après-midi… Il est 14 heures, Mohamed, 29 ans, double un véhicule par la droite et en profite pour circuler sur la voie réservée aux bus.
Mal lui en a pris. Un véhicule de police, en patrouille dans le secteur, va l'interpeller et le soumettre à un contrôle d'alcoolémie.
Le contrôle est positif… Et pour cause, Mohamed a reconnu avoir consommé une demi-bouteille de whisky en guise de petit-déjeuner et s'en être avalé une autre la veille au soir.
Le jeune homme a des problèmes avec l'alcool, ce qui n'est pas sans conséquence dans son couple.
Mais voilà, Mohamed est en récidive, car déjà condamné par le tribunal correctionnel de Reims le 25 janvier 2012 pour conduite sous l'emprise de l'alcool… Ce qui lui valait d'être présenté hier après-midi devant ce même tribunal sous le régime de la comparution immédiate.
Après un court délibéré, le prévenu a finalement pris la direction de la maison d'arrêt de Châlons-en-Champagne, condamné à 6 mois de prison dont 5 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans, avec mandat de dépôt à la barre.
À cette peine d'un mois ferme, s'ajoutent une obligation de soins, une annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant un an, ainsi qu'une confiscation de son véhicule.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-mois-ferme-pour-conduite-en-etat-divresse
Mal lui en a pris. Un véhicule de police, en patrouille dans le secteur, va l'interpeller et le soumettre à un contrôle d'alcoolémie.
Le contrôle est positif… Et pour cause, Mohamed a reconnu avoir consommé une demi-bouteille de whisky en guise de petit-déjeuner et s'en être avalé une autre la veille au soir.
Le jeune homme a des problèmes avec l'alcool, ce qui n'est pas sans conséquence dans son couple.
Mais voilà, Mohamed est en récidive, car déjà condamné par le tribunal correctionnel de Reims le 25 janvier 2012 pour conduite sous l'emprise de l'alcool… Ce qui lui valait d'être présenté hier après-midi devant ce même tribunal sous le régime de la comparution immédiate.
Après un court délibéré, le prévenu a finalement pris la direction de la maison d'arrêt de Châlons-en-Champagne, condamné à 6 mois de prison dont 5 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans, avec mandat de dépôt à la barre.
À cette peine d'un mois ferme, s'ajoutent une obligation de soins, une annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant un an, ainsi qu'une confiscation de son véhicule.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-mois-ferme-pour-conduite-en-etat-divresse
"Sur un coup de folie", il met le feu à sa maison
Jacques Moulié, un habitant de Gaussan, près de Castelnau-Magnoac, a mis le feu à sa maison « sur un coup de folie », pendant que son épouse était allée signaler son comportement inquiétant à la gendarmerie.
Jeudi, aux alentours de 19 h 30, les pompiers de Castelnau ont été appelés sur la commune de Gaussan pour l'incendie de la maison de Jacques et Sylvette Moulié.
Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) a déclenché l'appel sur le centre de Castelnau-Magnoac, avec en renfort les centres de secours de Lannemezan, de Capvern et de Galan. C'est le chef de groupe Olmedo, du centre de Lannemezan, qui dirigeait les opérations.
Heureusement, aucune victime n'est à déplorer puisqu'aucune personne n'occupait la maison au moment de l'incendie.
Selon les premiers éléments recueillis par l'enquête de gendarmerie, c'est le propriétaire lui-même Jacques Moulié qui a mis le feu à sa propre maison « sur un coup de folie ». L'homme était alcoolisé au moment des faits. Il a profité de l'absence de son épouse Sylvette, qui était allée signaler son comportement inquiétant à la brigade de gendarmerie de Galan, pour incendier sa maison.
Le maire de Gaussan, Francis Castet, présent sur les lieux, a mis à disposition la salle des fêtes pour qu'après le service, tous les pompiers puissent se restaurer.
Le propriétaire de la maison a été interné à l'hôpital psychiatrique de Lannemezan
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/21/1335819-un-homme-met-le-feu-a-sa-maison.html
Jeudi, aux alentours de 19 h 30, les pompiers de Castelnau ont été appelés sur la commune de Gaussan pour l'incendie de la maison de Jacques et Sylvette Moulié.
Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) a déclenché l'appel sur le centre de Castelnau-Magnoac, avec en renfort les centres de secours de Lannemezan, de Capvern et de Galan. C'est le chef de groupe Olmedo, du centre de Lannemezan, qui dirigeait les opérations.
Heureusement, aucune victime n'est à déplorer puisqu'aucune personne n'occupait la maison au moment de l'incendie.
Selon les premiers éléments recueillis par l'enquête de gendarmerie, c'est le propriétaire lui-même Jacques Moulié qui a mis le feu à sa propre maison « sur un coup de folie ». L'homme était alcoolisé au moment des faits. Il a profité de l'absence de son épouse Sylvette, qui était allée signaler son comportement inquiétant à la brigade de gendarmerie de Galan, pour incendier sa maison.
La salle des fêtes mise à disposition
Mais les pompiers n'ont pas pu sauver grand-chose de la maison d'habitation de Jacques Moulié. Ce sont une bonne vingtaine de pompiers qui ont lutté tard dans la nuit pour prendre le dessus sur l'incendie et sécuriser le site.Le maire de Gaussan, Francis Castet, présent sur les lieux, a mis à disposition la salle des fêtes pour qu'après le service, tous les pompiers puissent se restaurer.
Le propriétaire de la maison a été interné à l'hôpital psychiatrique de Lannemezan
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/21/1335819-un-homme-met-le-feu-a-sa-maison.html
Victime d'un "délire bureaucratique", elle perd son permis
Une automobiliste domiciliée dans l’Aude, dont le permis de conduire a été annulé à la suite d'infractions commises en 2011 avec un véhicule qu'elle avait vendu en juillet 2009, se bat depuis un an sans résultat pour récupérer ses points, selon l'Association nationale de défense des victimes d'injustices (Andévi).
"Nous avons saisi vendredi le Défenseur de droits, le ministère de la Justice, le ministère de l'Intérieur, où je serai reçu vendredi 27 avril, nous devons dépenser une énergie folle pour faire respecteur nos droits alors que c'est l'administration qui a fait des erreurs", a dit le président de l'Andévi Daniel Merlet.
L'automobiliste, Marielle Piedon, raconte qu'elle avait vendu sa voiture le 1er juillet 2009, en biffant sa carte grise, mais que l'administration n'avait pas inscrit l'information dans ses fichiers. Entre le 3 mars 2011 et le 26 avril 2011, son acheteur indélicat a commis 12 excès de vitesse, entraînant l'annulation de tous les points de son permis de conduire et six infractions de stationnement qui vont provoquer la saisie sur le compte de son conjoint de 408 €, a dit Mme Piedon.
“Délire bureaucratique”
"A la suite de multiples démarches, le préfet de l'Aude m'a adressé le 29 mars une attestation montrant que je ne suis plus propriétaire du véhicule verbalisé, l'administration nous a remboursé le montant de l'amende saisie, plus les frais de dossiers, on m'a aussi rendu 3 points de permis", a dit Mme Piedon.
"Ce n'est pas 3 points, c'est la totalité de ce qu'on lui a retiré injustement qu'il faut lui remettre", estime M. Daniel Mermet qui dénonce le "délire bureaucratique et le manque de cohésion entre les services qui pénalisent une personne innocente pendant qu'un type fait n'importe quoi".
Dans une affaire similaire en 2011, le Défenseur des droits, Dominique Baudis avait déclaré que les disfonctionnements dataient du nouveau système d'immatriculation (SIV) mis en place en 2009. Au ministère de la justice, on rappelle qu'une loi de répartition des contentieux, définitivement adoptée le 16 novembre 2011 et validée par le Conseil constitutionnel en décembre, "a clarifié les règles applicables en matière de responsabilité pénale du vendeur et de l'acquéreur d'un véhicule d'occasion lorsque ce dernier n'a pas encore procédé au changement de certificat d'immatriculation" et que "désormais, la responsabilité pécuniaire pèsera sur l'acquéreur".
http://www.midilibre.fr/2012/04/20/victime-d-un-delire-bureaucratique-elle-se-bat-pour-retrouver-son-permis,489185.php
"Nous avons saisi vendredi le Défenseur de droits, le ministère de la Justice, le ministère de l'Intérieur, où je serai reçu vendredi 27 avril, nous devons dépenser une énergie folle pour faire respecteur nos droits alors que c'est l'administration qui a fait des erreurs", a dit le président de l'Andévi Daniel Merlet.
L'automobiliste, Marielle Piedon, raconte qu'elle avait vendu sa voiture le 1er juillet 2009, en biffant sa carte grise, mais que l'administration n'avait pas inscrit l'information dans ses fichiers. Entre le 3 mars 2011 et le 26 avril 2011, son acheteur indélicat a commis 12 excès de vitesse, entraînant l'annulation de tous les points de son permis de conduire et six infractions de stationnement qui vont provoquer la saisie sur le compte de son conjoint de 408 €, a dit Mme Piedon.
“Délire bureaucratique”
"A la suite de multiples démarches, le préfet de l'Aude m'a adressé le 29 mars une attestation montrant que je ne suis plus propriétaire du véhicule verbalisé, l'administration nous a remboursé le montant de l'amende saisie, plus les frais de dossiers, on m'a aussi rendu 3 points de permis", a dit Mme Piedon.
"Ce n'est pas 3 points, c'est la totalité de ce qu'on lui a retiré injustement qu'il faut lui remettre", estime M. Daniel Mermet qui dénonce le "délire bureaucratique et le manque de cohésion entre les services qui pénalisent une personne innocente pendant qu'un type fait n'importe quoi".
Dans une affaire similaire en 2011, le Défenseur des droits, Dominique Baudis avait déclaré que les disfonctionnements dataient du nouveau système d'immatriculation (SIV) mis en place en 2009. Au ministère de la justice, on rappelle qu'une loi de répartition des contentieux, définitivement adoptée le 16 novembre 2011 et validée par le Conseil constitutionnel en décembre, "a clarifié les règles applicables en matière de responsabilité pénale du vendeur et de l'acquéreur d'un véhicule d'occasion lorsque ce dernier n'a pas encore procédé au changement de certificat d'immatriculation" et que "désormais, la responsabilité pécuniaire pèsera sur l'acquéreur".
http://www.midilibre.fr/2012/04/20/victime-d-un-delire-bureaucratique-elle-se-bat-pour-retrouver-son-permis,489185.php
Prison ferme pour les militaires cogneurs
Deux jeunes militaires ont été reconnus coupables d’avoir frappé un jeune à la sortie du Colombiers, une discothèque laonnoise, et de l’avoir laissé pratiquement nu alors qu’il faisait - 13 °C. Quatre mois de prison ferme pour chacun.
L'HISTOIRE avait été originale sauf pour la victime : le 13 février, un jeune homme était découvert presque nu après avoir été frappé et dépouillé sur le parking du Colombier, une discothèque du bas de Laon ! Par - 15 °C…
Hier, le tribunal correctionnel de Laon jugeait les deux agresseurs. Deux militaires, reconnus par plusieurs témoins, ont écopé de 12 mois de prison dont 4 mois ferme pour Benoît Tannieres, principal agresseur. Le reste de la peine est un sursis avec mise à l'épreuve, comportant les obligations de travail et d'indemniser la victime. Son comparse, Grégory Petitjean, passera 4 mois en prison aussi, mais n'aura que 6 mois avec sursis comportant les mêmes obligations que Tannieres.
Un simple regard
Comment est-on arrivé à cette situation ? L'origine serait un simple regard… Les photos prises sur le lit d'hôpital de la victime témoignent de la stupidité de la réaction. Pour ne pas dire plus. Coups de pieds, coups de poing, tentative de strangulation, un bon cocktail de violence gratuite sur fond d'alcool. Comme dirait Francis Cabrel, « on est tout simplement un samedi soir sur la terre… » Enfin, dans les endroits où l'intelligence ne domine pas, surtout après « sept verres de whisky », glisse le plus fin (au sens morphologique du terme) des militaires.
« Votre version n'explique rien, glisse le président du tribunal, surtout pas les dégâts constatés sur le corps de la victime », après avoir entendu un début d'explication d'un des deux agresseurs. « Vous dites que vous êtes sortis pour séparer votre ami qui se battait avec la victime mais vous lui en avez collé deux. Cela ressemble plutôt à des violences en réunion ! » Le duo reconnaît les coups mais dément avoir laissé le jeune homme pratiquement en tenue d'Adam. Appelée à témoigner à la barre, la victime avance le contraire.
Violence inouïe
« Lorsqu'on leur laisse la chance de s'excuser, on n'entend rien, déplore la substitut du procureur, et quel que soit leur état de ce soir-là, rien ne peut justifier cette violence inouïe, surtout pour des gens inconnus de la justice jusqu'à aujourd'hui. » Elle enfonce : « Même si c'est lui qui vous a frappé le premier, la réaction logique était de partir ! »
D'où la demande de 8 mois de prison dont la moitié en ferme, « devant l'attitude des prévenus. Et d'ailleurs, je ne suis pas favorable à ce que cette condamnation soit exclue du casier judiciaire ! » Le tribunal l'a suivi en rejetant les dispenses d'inscription.
Résultat, lorsque le duo d'avocate des agresseurs, Mes Martins et Riviere, plaide, il part de loin. « Quatre mois de prison ferme pour deux gifles reconnues, précise notamment Me Martins, quelqu'un qui a simplement mal agi en n'allant pas chercher du secours dans la boîte de nuit. » Pour Me Rivière, le point de contestation est le suivant : lorsque son client et son comparse ont abandonné leur victime, il était encore vêtu : « Il y avait d'autres personnes présentes sur le parking et à la discothèque, personne n'a vu mon client revenir avec une paire de basket et une chemise ! »http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/prison-ferme-pour-les-militaires-cogneurs
L'HISTOIRE avait été originale sauf pour la victime : le 13 février, un jeune homme était découvert presque nu après avoir été frappé et dépouillé sur le parking du Colombier, une discothèque du bas de Laon ! Par - 15 °C…
Hier, le tribunal correctionnel de Laon jugeait les deux agresseurs. Deux militaires, reconnus par plusieurs témoins, ont écopé de 12 mois de prison dont 4 mois ferme pour Benoît Tannieres, principal agresseur. Le reste de la peine est un sursis avec mise à l'épreuve, comportant les obligations de travail et d'indemniser la victime. Son comparse, Grégory Petitjean, passera 4 mois en prison aussi, mais n'aura que 6 mois avec sursis comportant les mêmes obligations que Tannieres.
Un simple regard
Comment est-on arrivé à cette situation ? L'origine serait un simple regard… Les photos prises sur le lit d'hôpital de la victime témoignent de la stupidité de la réaction. Pour ne pas dire plus. Coups de pieds, coups de poing, tentative de strangulation, un bon cocktail de violence gratuite sur fond d'alcool. Comme dirait Francis Cabrel, « on est tout simplement un samedi soir sur la terre… » Enfin, dans les endroits où l'intelligence ne domine pas, surtout après « sept verres de whisky », glisse le plus fin (au sens morphologique du terme) des militaires.
« Votre version n'explique rien, glisse le président du tribunal, surtout pas les dégâts constatés sur le corps de la victime », après avoir entendu un début d'explication d'un des deux agresseurs. « Vous dites que vous êtes sortis pour séparer votre ami qui se battait avec la victime mais vous lui en avez collé deux. Cela ressemble plutôt à des violences en réunion ! » Le duo reconnaît les coups mais dément avoir laissé le jeune homme pratiquement en tenue d'Adam. Appelée à témoigner à la barre, la victime avance le contraire.
Violence inouïe
« Lorsqu'on leur laisse la chance de s'excuser, on n'entend rien, déplore la substitut du procureur, et quel que soit leur état de ce soir-là, rien ne peut justifier cette violence inouïe, surtout pour des gens inconnus de la justice jusqu'à aujourd'hui. » Elle enfonce : « Même si c'est lui qui vous a frappé le premier, la réaction logique était de partir ! »
D'où la demande de 8 mois de prison dont la moitié en ferme, « devant l'attitude des prévenus. Et d'ailleurs, je ne suis pas favorable à ce que cette condamnation soit exclue du casier judiciaire ! » Le tribunal l'a suivi en rejetant les dispenses d'inscription.
Résultat, lorsque le duo d'avocate des agresseurs, Mes Martins et Riviere, plaide, il part de loin. « Quatre mois de prison ferme pour deux gifles reconnues, précise notamment Me Martins, quelqu'un qui a simplement mal agi en n'allant pas chercher du secours dans la boîte de nuit. » Pour Me Rivière, le point de contestation est le suivant : lorsque son client et son comparse ont abandonné leur victime, il était encore vêtu : « Il y avait d'autres personnes présentes sur le parking et à la discothèque, personne n'a vu mon client revenir avec une paire de basket et une chemise ! »http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/prison-ferme-pour-les-militaires-cogneurs
vendredi 20 avril 2012
Un ex-mari « toxique et perturbateur
VOILÀ cinq ans maintenant qu’ils sont séparés mais monsieur ne parvient toujours pas à encaisser la rupture. « On m’a imposé ce divorce dont je ne voulais pas et je n’accepte pas cette situation », explique ce ressortissant algérien de 52 ans.
Le président lui rétorque que l’on est en France et que les femmes ont des droits, parmi lesquels celui de demander le divorce et de l’obtenir.
« Monsieur doit comprendre que Madame est libre », martèlera pour sa part le procureur.
L’affaire a en effet glissé du bureau du juge aux affaires familiales au plan pénal en raison du comportement préoccupant de l’ex-époux. Insultes, menaces, coups de fil intempestifs…, le tout devant leurs deux filles et jusque sur le lieu de travail de madame.
Impavide à la barre, l’ex-époux se reconnaît quelques torts (« Oui, je suis impulsif et j’ai perdu mon sang-froid »), mais il en impute immédiatement la faute à celle qu’il continue d’appeler son « épouse ».
« Elle est votre ex-épouse, mettez-vous cela dans la tête ! » le tance le président. Avant de noter que si la présence du père est « un élément toxique et perturbateur » pour les enfants, son droit de visite pourrait lui être ôté. Les deux jeunes filles en effet sont suivies par un psy depuis la séparation des parents quand, de l’avis du tribunal, c’est le père qui devrait se faire soigner.
Le tribunal a condamné l’ex-mari à six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans. Il pourra continuer à voir ses filles mais devra justifier de soins psychiatriques et verser 2 000 € de dommages et intérêts à son ex-épouse.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/20/un-ex-mari-toxique-et-perturbateur
Le président lui rétorque que l’on est en France et que les femmes ont des droits, parmi lesquels celui de demander le divorce et de l’obtenir.
« Monsieur doit comprendre que Madame est libre », martèlera pour sa part le procureur.
L’affaire a en effet glissé du bureau du juge aux affaires familiales au plan pénal en raison du comportement préoccupant de l’ex-époux. Insultes, menaces, coups de fil intempestifs…, le tout devant leurs deux filles et jusque sur le lieu de travail de madame.
Harcèlement permanent
Un harcèlement permanent dont l’ex-épouse victime vient décrire avec dignité et sans en rajouter les effets dévastateurs sur sa vie et celle de ses enfants. « Je n’en peux plus », dit-elle. « Tout dialogue avec lui est impossible. S’il faut que je déménage à nouveau et que je quitte la région, je le ferai. Mais il faut que cela cesse. C’est infernal ! »Impavide à la barre, l’ex-époux se reconnaît quelques torts (« Oui, je suis impulsif et j’ai perdu mon sang-froid »), mais il en impute immédiatement la faute à celle qu’il continue d’appeler son « épouse ».
« Elle est votre ex-épouse, mettez-vous cela dans la tête ! » le tance le président. Avant de noter que si la présence du père est « un élément toxique et perturbateur » pour les enfants, son droit de visite pourrait lui être ôté. Les deux jeunes filles en effet sont suivies par un psy depuis la séparation des parents quand, de l’avis du tribunal, c’est le père qui devrait se faire soigner.
Autocentré
Le parquet ayant requis quatre mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de soins et d’indemniser les victimes, M e Stucklé, pour la défense, parlera de son client comme d’un homme « traumatisé par son divorce et autocentré, ne parvenant pas à faire le deuil de cette relation. C’est devenu viscéral chez lui et ses faits et gestes ont dépassé sa pensée. Mais c’est un bon papa, la pire des sanctions serait de le priver de ses filles ».Le tribunal a condamné l’ex-mari à six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans. Il pourra continuer à voir ses filles mais devra justifier de soins psychiatriques et verser 2 000 € de dommages et intérêts à son ex-épouse.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/04/20/un-ex-mari-toxique-et-perturbateur
Deux bijouteries braquées au centre commercial
Le rideau de fer aux trois quarts baissé ne laisse rien apparaître des vitrines vidées quelques dizaines de minutes plus tôt. Trois individus casqués ont fait irruption dans les allées du centre commercial Les Ulis 2, hier peu après 12h30. Armés, ils se sont fait ouvrir les vitrines de la bijouterie Didier Guérin. En parallèle, les malfaiteurs se sont attaqués à un kiosque à bijoux voisin
« L’un des hommes nous a déposé un sac au pied de la caisse et nous a demandé qu’on le remplisse de bijoux en or, témoigne une employée du kiosque braqué. Il avait une arme en main mais n’a menacé personne directement. Je pense que nous n’étions pas la cible principale des braqueurs qui étaient davantage là pour la bijouterie Guérin. Au total, ils ont dû emporter chez nous pour 1300 € de bijoux. » Le montant total du butin n’a pas encore été estimé.
Les malfaiteurs se sont montrés menaçants à l’égard des clients
Selon les témoignages, les trois malfrats ont agi extrêmement vite. Si aucun coup de feu n’a été tiré, ils se sont montrés très menaçants à l’égard des clients présents. « Je m’apprêtais à rejoindre mon ami lorsque je suis tombée face à face avec un homme casqué qui m’a mis une arme sur la tempe, témoigne une jeune fille d’une vingtaine d’années. Il m’a dit de la fermer et de m’éloigner rapidement. J’ai eu la peur de ma vie et je me suis effondrée en larmes. J’ai pu voir trois hommes partir en courant et transportant des sacs. Ils se sont enfuis sur des motos. » D’après la police, les malfaiteurs auraient pris la fuite sur deux scooters Yamaha de type T-Max.
« Il n’y a aucun blessé du côté des commerçants comme du côté des clients et c’est le principal, se félicite Frédéric Saletes, le directeur du centre commercial. Nos agents de sécurité ont immédiatement appliqué les consignes données dans ce genre de situation. Ils ont déployé un périmètre de sécurité qui a permis de maintenir le flot des badauds à distance de la scène de cambriolage et d’éviter des faits plus graves. » L’enquête a été confiée à la police judiciaire d’Evry.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/deux-bijouteries-braquees-au-centre-commercial-20-04-2012-1963877.php
« L’un des hommes nous a déposé un sac au pied de la caisse et nous a demandé qu’on le remplisse de bijoux en or, témoigne une employée du kiosque braqué. Il avait une arme en main mais n’a menacé personne directement. Je pense que nous n’étions pas la cible principale des braqueurs qui étaient davantage là pour la bijouterie Guérin. Au total, ils ont dû emporter chez nous pour 1300 € de bijoux. » Le montant total du butin n’a pas encore été estimé.
Les malfaiteurs se sont montrés menaçants à l’égard des clients
Selon les témoignages, les trois malfrats ont agi extrêmement vite. Si aucun coup de feu n’a été tiré, ils se sont montrés très menaçants à l’égard des clients présents. « Je m’apprêtais à rejoindre mon ami lorsque je suis tombée face à face avec un homme casqué qui m’a mis une arme sur la tempe, témoigne une jeune fille d’une vingtaine d’années. Il m’a dit de la fermer et de m’éloigner rapidement. J’ai eu la peur de ma vie et je me suis effondrée en larmes. J’ai pu voir trois hommes partir en courant et transportant des sacs. Ils se sont enfuis sur des motos. » D’après la police, les malfaiteurs auraient pris la fuite sur deux scooters Yamaha de type T-Max.
« Il n’y a aucun blessé du côté des commerçants comme du côté des clients et c’est le principal, se félicite Frédéric Saletes, le directeur du centre commercial. Nos agents de sécurité ont immédiatement appliqué les consignes données dans ce genre de situation. Ils ont déployé un périmètre de sécurité qui a permis de maintenir le flot des badauds à distance de la scène de cambriolage et d’éviter des faits plus graves. » L’enquête a été confiée à la police judiciaire d’Evry.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/deux-bijouteries-braquees-au-centre-commercial-20-04-2012-1963877.php
La régisseuse de l'Opéra a détourné un million d'euros
C'est au détour d'une série de procédures de contrôles internes engagées il y a dix jours que le pot aux roses a été découvert. Les services administratifs de l'Opéra de Bordeaux tombent sur un chèque au nom de la régisseuse de l'établissement qui ne correspond à aucune facture. Remontant le fil, les mêmes agents obtiennent un premier montant de 137 000 euros d'espèces et de chèques divers détournés depuis ...janvier 2012 . « Le préjudice avoisine le million d'euros sur plusieurs années» indiquait hier le parquet de Bordeaux. Corinne Auguin, 51 ans, était titulaire de son poste depuis 2006.
A l'issue d'une garde à vue de 48 heures à la division des affaires économiques et financières de la police judiciaire bordelaise, la régisseuse a été mise en examen mercredi soir pour « détournement de fonds publics par un comptable public ou son subordonné ». Son mari, soupçonné de recel, a été, à son tour, mis en examen en fin de journée.
Les premières investigations ont permis de démontrer que le train de vie du couple n'était pas en adéquation avec ses revenus. Meubles luxueux, piscine dernier cri, bijoux, vêtements de créateurs... Aux enquêteurs, Corinne Auguin a admis les détournements mais déclare avoir agit seule, pour améliorer son niveau de vie, mettant hors de cause son mari qui nie toute participation aux faits. La direction de l'opéra a déposé plainte pour abus de confiance, faux et usage de faux et a suspendu son employée.
Reste la question à... un million d'euros : comment de telles évaporations d'argent public ont-elles été possibles ? Thierry Fouquet, le directeur de l'Opéra de Bordeaux explique : « Nous nous basions jusqu'à présent sur le contrôle des services de l'Etat, pensant que c'était très rigoureux. Nous nous rendons compte que ça n'est pas toujours le cas et nous allons en tirer les leçons». Dominique Ducassou, adjoint à la culture de la mairie de Bordeaux évoque «un préjudice qui ne nuit pas au budget de l'opéra qui est toujours de 30 millions d'euros».
Le couple poursuivi encourt dix ans de prison. D'autres personnes pourraient être entendues par les enquêteurs dans les jours a venir.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/20/1335230-bordeaux-la-regisseuse-de-l-opera-a-detourne-1-million-d-euros.html
A l'issue d'une garde à vue de 48 heures à la division des affaires économiques et financières de la police judiciaire bordelaise, la régisseuse a été mise en examen mercredi soir pour « détournement de fonds publics par un comptable public ou son subordonné ». Son mari, soupçonné de recel, a été, à son tour, mis en examen en fin de journée.
Les premières investigations ont permis de démontrer que le train de vie du couple n'était pas en adéquation avec ses revenus. Meubles luxueux, piscine dernier cri, bijoux, vêtements de créateurs... Aux enquêteurs, Corinne Auguin a admis les détournements mais déclare avoir agit seule, pour améliorer son niveau de vie, mettant hors de cause son mari qui nie toute participation aux faits. La direction de l'opéra a déposé plainte pour abus de confiance, faux et usage de faux et a suspendu son employée.
Reste la question à... un million d'euros : comment de telles évaporations d'argent public ont-elles été possibles ? Thierry Fouquet, le directeur de l'Opéra de Bordeaux explique : « Nous nous basions jusqu'à présent sur le contrôle des services de l'Etat, pensant que c'était très rigoureux. Nous nous rendons compte que ça n'est pas toujours le cas et nous allons en tirer les leçons». Dominique Ducassou, adjoint à la culture de la mairie de Bordeaux évoque «un préjudice qui ne nuit pas au budget de l'opéra qui est toujours de 30 millions d'euros».
Le couple poursuivi encourt dix ans de prison. D'autres personnes pourraient être entendues par les enquêteurs dans les jours a venir.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/20/1335230-bordeaux-la-regisseuse-de-l-opera-a-detourne-1-million-d-euros.html
Assassinat de Christian Poucet : la PJ repart enquêter à Madère
Dernier soubresaut procédural ou véritable avancée judiciaire ? Des enquêteurs du Service régional de police judiciaire de Montpellier se sont rendus cette semaine à Madère, au large du Portugal, afin d’y procéder à des auditions, onze ans après un crime retentissant.
En 2011, Poucet était abattu de plusieurs balles
Le 29 janvier 2001, Christian Poucet, 45 ans, le sulfureux leader du Comité de défense des commerçants et des artisans européens (CDCAE), était abattu de plusieurs balles de 11.43 dans ses bureaux de Baillargues (Hérault) par deux tueurs cagoulés. Une exécution en forme de contrat, dont la PJ recherche depuis les commanditaires et les exécutants.
Une tâche difficile au vu de la personnalité contrastée de Christian Poucet. Libertin, gros joueur au casino, l’homme avait bâti une organisation complexe, incitant ses milliers d’adhérents à ne pas payer les cotisations sociales obligatoires. En échange, via une myriade de sociétés basées dans des paradis fiscaux, le CDCAE fournissait des assurances privées, brassant ainsi de colossales sommes d’argent.
La piste de Madère
En janvier 2002, Midi Libre et le journal portugais Diario de Noticias publiaient des articles orientant l’enquête vers l’île de Madère, où étaient basées certaines des sociétés de la galaxie CDCAE. Selon le témoignage d’un Brésilien, l’assassinat aurait été commandité par une femme gérant les affaires du CDCAE sur place et par son compagnon, moyennant 150 000 €. Motif : un conflit financier exacerbé avec Poucet.
Dix ans après, le juge montpelliérain chargé du dossier vient de délivrer une commission rogatoire internationale pour entendre à nouveau le couple soupçonné. Seul l’homme a été interrogé, en présence de son avocat, la femme d’affaires étant en déplacement.
Bien des interrogations
L’avenir dira si le juge dispose d’assez d’éléments pour mettre en cause les personnes soupçonnées, qui nient toute implication dans le crime. Un crime qui continue à susciter bien des interrogations : la publication récente d’un livre établissant un lien avec l’affaire du Dr Godard, hypothèse jugée peu crédible par les enquêteurs, en est l’illustration
http://www.midilibre.fr/2012/04/19/assassinat-de-christian-poucet-la-pj-repart-enqueter-a-madere,488788.php
En 2011, Poucet était abattu de plusieurs balles
Le 29 janvier 2001, Christian Poucet, 45 ans, le sulfureux leader du Comité de défense des commerçants et des artisans européens (CDCAE), était abattu de plusieurs balles de 11.43 dans ses bureaux de Baillargues (Hérault) par deux tueurs cagoulés. Une exécution en forme de contrat, dont la PJ recherche depuis les commanditaires et les exécutants.
Une tâche difficile au vu de la personnalité contrastée de Christian Poucet. Libertin, gros joueur au casino, l’homme avait bâti une organisation complexe, incitant ses milliers d’adhérents à ne pas payer les cotisations sociales obligatoires. En échange, via une myriade de sociétés basées dans des paradis fiscaux, le CDCAE fournissait des assurances privées, brassant ainsi de colossales sommes d’argent.
La piste de Madère
En janvier 2002, Midi Libre et le journal portugais Diario de Noticias publiaient des articles orientant l’enquête vers l’île de Madère, où étaient basées certaines des sociétés de la galaxie CDCAE. Selon le témoignage d’un Brésilien, l’assassinat aurait été commandité par une femme gérant les affaires du CDCAE sur place et par son compagnon, moyennant 150 000 €. Motif : un conflit financier exacerbé avec Poucet.
Dix ans après, le juge montpelliérain chargé du dossier vient de délivrer une commission rogatoire internationale pour entendre à nouveau le couple soupçonné. Seul l’homme a été interrogé, en présence de son avocat, la femme d’affaires étant en déplacement.
Bien des interrogations
L’avenir dira si le juge dispose d’assez d’éléments pour mettre en cause les personnes soupçonnées, qui nient toute implication dans le crime. Un crime qui continue à susciter bien des interrogations : la publication récente d’un livre établissant un lien avec l’affaire du Dr Godard, hypothèse jugée peu crédible par les enquêteurs, en est l’illustration
http://www.midilibre.fr/2012/04/19/assassinat-de-christian-poucet-la-pj-repart-enqueter-a-madere,488788.php
L'escroc, conducteur de travaux, condamné à 8 mois ferme
Azzédine Bessafi, qui avait effectué de fausses attestations portant responsabilité civile décennale, escroqué, abusé plusieurs personnes ayant acheté une maison individuelle, en vente en l'état de futur achèvement au lieudit Chemin de la Folie à Charleville-Mézières, a été condamné, hier, à 8 mois ferme.
L'AFFAIRE avait défrayé la chronique en février 2006. Même une grande émission d'aide aux victimes d'une radio parisienne avait pris fait et cause pour plusieurs familles qui avaient été escroquées par Azzédine Bessafi, conducteur de travaux, à l'époque pour une société immobilière. Le 27 février 2006, suite à la plainte déposée par un agent général d'assurances, une enquête préliminaire avait été ouverte. L'assureur invoquait une utilisation frauduleuse de son nom ainsi que celui de son cabinet sur des documents d'assurances, qu'il supposait être des faux.
Fausse attestation de garantie
Il expliquait avoir reçu dans son étude huit propriétaires qui avaient acheté une maison individuelle, en vente en l'état de futur achèvement au lieu-dit Chemin de la Folie à Charleville-Mézières, auprès de la SCI Agence bâtiment conseil et développement (SCI ABCD). En effectuant cette acquisition dans un lieu au nom évocateur, les futurs propriétaires ne savaient pas qu'ils entamaient un chemin de croix. Devant le non-achèvement des travaux à la date prévue, les familles étaient venues s'enquérir de la validité de l'assurance en responsabilité civile professionnelle des travaux du bâtiment auprès de la compagnie d'assurances.
L'assureur indiquait avoir découvert l'existence de faux documents, car la SCI ABCD n'avait pas signé de contrat en tant que constructeur des maisons individuelles dans son cabinet.
Le gérant de la SCI, le défunt Jean-Pierre Laurent, a été placé en garde à vue. Il expliquait que la société avait été créée en décembre 2001 pour construire un lotissement sur un terrain situé Chemin de la Folie et désignait Azzédine Bessafi, comme étant le coordinateur sur le chantier, chargé de la réception des clients, des visites et des ventes.
Ce dernier a été à son tour placé en garde à vue où il expliquait avoir été confronté au refus de la part des assureurs de couvrir son projet, et s'être servi d'une attestation de garantie décennale dont il disposait pour créer une fausse attestation de garantie pour la SCI ABCD.
C'est d'ailleurs, la seule infraction que le coordinateur de chantier ait reconnue, hier à la barre du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières. Il était en effet, poursuivi pour faux en écritures privées, usages de faux en écritures privées, escroquerie, abus de confiance, exécution de travaux non autorisés par un permis de construire, non-respect des règles de construction et d'entretien des bâtiments d'habitation.
À l'époque, même un notaire de la place avait été entendu par les policiers. Il avait reconnu avoir lu les attestations portant responsabilité civile décennale, mais ne pas avoir vu qu'il s'agissait de faux.
Les deux mains posées sur la barre, Azzédine Bessafi, cheveux grisonnant, visage fermé répond avec facilité aux questions du président Watsr-Deligne. « Si les maisons n'ont pas été finies, c'est parce que les entreprises n'ont pas payé » a expliqué sans sourciller le conducteur de travaux.
Une explication qui n'a pas convaincu les avocats des parties civiles, qui pour la plupart avaient fait le déplacement au tribunal pour entendre la plaidoirie de leur avocat contre celui qui leur a fait vivre un enfer durant des années : « Il raconte n'importe quoi, il y a des choses que les victimes ne sont pas prêtes à entendre » a souligné Me Rahola. « Il veut s'échapper par une pirouette en expliquant qu'il ne peut pas rembourser alors qu'il monte déjà une autre affaire » s'est insurgé M. Migne.
"Le prévenu est un prédateur"
« C'est une escroquerie organisée. Ses explications sont incohérentes, il veut nous faire avaler des couleuvres » a ironisé Me Delgenes. De son côté, Me Harir, qui défendait l'assureur qui a dévoilé l'affaire, a fustigé le comportement du prévenu (lire par ailleurs) qui s'est érigé en victime.
Le procureur de la République, M. Bouriaud, s'est adressé aux victimes : « La hantise d'un citoyen qui accède à la propriété c'est de rencontrer un problème car ce sont des difficultés insurmontables pour les personnes qui se trouvent dans cette situation. Le prévenu est un prédateur dans le milieu de la construction. Il a donné une image dégradée du secteur. Je réclame 18 mois de prison dont 12 mois avec sursis ».
Me Jumelin, pour la défense de l'escroc, a dès le début de l'audience présenté des conclusions dans lesquelles il a demandé la relaxe de son client. « Il semble qu'au niveau des poursuites on se soit focalisé sur le fait que mon client apparaissait comme le principal responsable, alors que la qualification d'abus de biens sociaux n'existe pas en matière de SCI. Les éléments tant moraux que matériels légaux de l'abus de confiance n'existent pas en l'espèce. Aucun acquéreur ne s'en plaint, dès lors que cela était profitable. L'agitation médiatique de l'époque a paralysé l'opération ne permettant pas à la SCI d'obtenir un quelconque crédit. Les victimes se sont tiré une balle dans les pieds » a critiqué la défense.
En tout cas, les juges ont été sourds à la plaidoirie de la défense. Azzédine Bessafi qui est reconnu coupable, est condamné à deux ans de prison dont 16 mois de sursis assorti d'une mise à l'épreuve pendant 3 ans. Il devra indemniser les victimes. Il est aussi interdit de diriger, d'administrer, une société commerciale ou industrielle. Le prévenu a dix jours pour faire appel.http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/lescroc-conducteur-de-travaux-condamne-a-8-mois-ferme
L'AFFAIRE avait défrayé la chronique en février 2006. Même une grande émission d'aide aux victimes d'une radio parisienne avait pris fait et cause pour plusieurs familles qui avaient été escroquées par Azzédine Bessafi, conducteur de travaux, à l'époque pour une société immobilière. Le 27 février 2006, suite à la plainte déposée par un agent général d'assurances, une enquête préliminaire avait été ouverte. L'assureur invoquait une utilisation frauduleuse de son nom ainsi que celui de son cabinet sur des documents d'assurances, qu'il supposait être des faux.
Fausse attestation de garantie
Il expliquait avoir reçu dans son étude huit propriétaires qui avaient acheté une maison individuelle, en vente en l'état de futur achèvement au lieu-dit Chemin de la Folie à Charleville-Mézières, auprès de la SCI Agence bâtiment conseil et développement (SCI ABCD). En effectuant cette acquisition dans un lieu au nom évocateur, les futurs propriétaires ne savaient pas qu'ils entamaient un chemin de croix. Devant le non-achèvement des travaux à la date prévue, les familles étaient venues s'enquérir de la validité de l'assurance en responsabilité civile professionnelle des travaux du bâtiment auprès de la compagnie d'assurances.
L'assureur indiquait avoir découvert l'existence de faux documents, car la SCI ABCD n'avait pas signé de contrat en tant que constructeur des maisons individuelles dans son cabinet.
Le gérant de la SCI, le défunt Jean-Pierre Laurent, a été placé en garde à vue. Il expliquait que la société avait été créée en décembre 2001 pour construire un lotissement sur un terrain situé Chemin de la Folie et désignait Azzédine Bessafi, comme étant le coordinateur sur le chantier, chargé de la réception des clients, des visites et des ventes.
Ce dernier a été à son tour placé en garde à vue où il expliquait avoir été confronté au refus de la part des assureurs de couvrir son projet, et s'être servi d'une attestation de garantie décennale dont il disposait pour créer une fausse attestation de garantie pour la SCI ABCD.
C'est d'ailleurs, la seule infraction que le coordinateur de chantier ait reconnue, hier à la barre du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières. Il était en effet, poursuivi pour faux en écritures privées, usages de faux en écritures privées, escroquerie, abus de confiance, exécution de travaux non autorisés par un permis de construire, non-respect des règles de construction et d'entretien des bâtiments d'habitation.
À l'époque, même un notaire de la place avait été entendu par les policiers. Il avait reconnu avoir lu les attestations portant responsabilité civile décennale, mais ne pas avoir vu qu'il s'agissait de faux.
Les deux mains posées sur la barre, Azzédine Bessafi, cheveux grisonnant, visage fermé répond avec facilité aux questions du président Watsr-Deligne. « Si les maisons n'ont pas été finies, c'est parce que les entreprises n'ont pas payé » a expliqué sans sourciller le conducteur de travaux.
Une explication qui n'a pas convaincu les avocats des parties civiles, qui pour la plupart avaient fait le déplacement au tribunal pour entendre la plaidoirie de leur avocat contre celui qui leur a fait vivre un enfer durant des années : « Il raconte n'importe quoi, il y a des choses que les victimes ne sont pas prêtes à entendre » a souligné Me Rahola. « Il veut s'échapper par une pirouette en expliquant qu'il ne peut pas rembourser alors qu'il monte déjà une autre affaire » s'est insurgé M. Migne.
"Le prévenu est un prédateur"
« C'est une escroquerie organisée. Ses explications sont incohérentes, il veut nous faire avaler des couleuvres » a ironisé Me Delgenes. De son côté, Me Harir, qui défendait l'assureur qui a dévoilé l'affaire, a fustigé le comportement du prévenu (lire par ailleurs) qui s'est érigé en victime.
Le procureur de la République, M. Bouriaud, s'est adressé aux victimes : « La hantise d'un citoyen qui accède à la propriété c'est de rencontrer un problème car ce sont des difficultés insurmontables pour les personnes qui se trouvent dans cette situation. Le prévenu est un prédateur dans le milieu de la construction. Il a donné une image dégradée du secteur. Je réclame 18 mois de prison dont 12 mois avec sursis ».
Me Jumelin, pour la défense de l'escroc, a dès le début de l'audience présenté des conclusions dans lesquelles il a demandé la relaxe de son client. « Il semble qu'au niveau des poursuites on se soit focalisé sur le fait que mon client apparaissait comme le principal responsable, alors que la qualification d'abus de biens sociaux n'existe pas en matière de SCI. Les éléments tant moraux que matériels légaux de l'abus de confiance n'existent pas en l'espèce. Aucun acquéreur ne s'en plaint, dès lors que cela était profitable. L'agitation médiatique de l'époque a paralysé l'opération ne permettant pas à la SCI d'obtenir un quelconque crédit. Les victimes se sont tiré une balle dans les pieds » a critiqué la défense.
En tout cas, les juges ont été sourds à la plaidoirie de la défense. Azzédine Bessafi qui est reconnu coupable, est condamné à deux ans de prison dont 16 mois de sursis assorti d'une mise à l'épreuve pendant 3 ans. Il devra indemniser les victimes. Il est aussi interdit de diriger, d'administrer, une société commerciale ou industrielle. Le prévenu a dix jours pour faire appel.http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/lescroc-conducteur-de-travaux-condamne-a-8-mois-ferme
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