mercredi 31 octobre 2012

Femme séquestrée à Sarreguemines : quatre hommes écroués

Ce lundi 22 octobre, vers 22h, une Sarregueminoise de 78 ans regarde tranquillement la télévision. Soudain, surgissent trois hommes encagoulés et gantés. Ils ont profité d’une porte-fenêtre restée entre-ouverte pour permettre les allers et venues du chat de la victime. La septuagénaire est ligotée aux mains et aux pieds et surveillée par un des intrus. Les deux autres fouillent la maison de fond en comble. Ils découvrent un coffre contenant des bijoux, des pièces d’or et des pièces anciennes. Estimation provisoire du préjudice : 30 000 € (15 000 € pour les bijoux et 15 000 € pour la monnaie). Pendant la durée de la fouille, un quatrième homme attend ses complices à l’extérieur. Vers minuit, le quatuor quitte les lieux avec… la voiture de la victime. Le véhicule est retrouvé, incendié, à proximité de Sarreguemines. Les policiers de la cité de la Faïence obtiennent une information déterminante des gendarmes de la Section de recherches de Metz. Samedi, les quatre hommes, âgés de 26 à 39 ans, sont interpellés à leur domicile par les policiers et les gendarmes. Les perquisitions permettent de retrouver des bijoux. Les suspects sont présentés au procureur qui ouvre une information judiciaire auprès du juge d’instruction de Sarreguemines. Les quatre hommes sont mis en examen pour des faits de vol aggravé par trois circonstances : séquestration, destruction par incendie du bien d’autrui et association de malfaiteurs. Le juge des libertés et de la détention ordonne leur placement en détention. Ils sont écroués dans des prisons différentes : à Sarreguemines, Metz, Nancy et Epinal. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison avec peine plancher de quatre ans pour les trois récidivistes, entrés dans la maison.

Coopération exemplaire

Hier, Christophe Mira, procureur de la République de Sarreguemines, a organisé une rencontre avec la presse en présence du commandant Armand Buchmuller, patron de la circonscription police de Sarreguemines et du lieutenant-colonel Laurent Gakovic, commandant-adjoint de la section de recherches de Metz. « Policiers et gendarmes ont travaillé ensemble, ils ont mis en commun leurs compétences et leurs renseignements », se félicite le procureur. Et de constater […] On obtient très rapidement des résultats. […] C’est une coopération exemplaire ». Sur le fond de l’affaire, le procureur souligne que c’est « une infraction assez courante […] qui a eu un retentissement moral très important pour la personne âgée. C’est ce que l’on qualifie souvent de home-jacking ». Le procureur constate que les hommes étaient à la recherche d’or et de bijoux, « monnayables très rapidement et dans cette affaire, sans doute au-delà de la frontière».

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/10/31/femme-sequestree-quatre-hommes-ecroues

Gondrin. Un bébé d'un an et quatre adultes blessés dans un choc frontal

Un terrible choc frontal s'est produit sur la RD931, hier soir à 19 heures, au niveau de la distillerie Mao, à Gondrin. Une voiture en panne d'essence garée sur le bord de la route serait la cause indirecte de cet accident. Gêné par un dos-d'âne, un automobiliste s'est déporté au dernier moment pour doubler le véhicule en panne. Il aurait alors percuté le camion plateau qui arrivait en face. Vingt-quatre pompiers des centres de secours de Gondrin, Courrensan, Eauze et Condom se sont rendus sur place sous les ordres du capitaine Bernier. Ils ont trouvé un homme de 56 ans indemne, mais ont dû porter assistance à quatre personnes blessées. Du camion retourné, ils ont extrait le conducteur, un homme de 62 ans, qui a été transporté à l'hôpital de Condom. Dans la voiture qui s'est retrouvée dans le champ se trouvait un bébé d'1 an, heureusement indemne dans son siège bébé. Sa mère, légèrement atteinte, a été soignée sur place. En revanche, une femme âgée de 62 ans a été grièvement blessée. Les pompiers ont dû la désincarcérer, puis elle a été médicalisée par le Smur qui l'a transportée à l'hôpital, à Auch, tandis que les pompiers y conduisaient un homme de 60 ans plus légèrement atteint. Des gendarmes d'Eauze et Montréal ont assuré la sécurité de l'intervention.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/31/1478635-un-bebe-d-1-an-et-quatre-adultes-blesses-dans-un-choc-frontal.html

Rouen : une "vitesse excessive" pourrait être à l'origine de l'accident

L'accident qui a conduit à un spectaculaire incendie lundi sur un pont de Rouen aurait pour origine "un défaut de maîtrise" du chauffeur du camion-citerne qui pourrait être la conséquence d'"une vitesse excessive", a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête
L'accident pourrait être la conséquence d'une "vitesse excessive". Des analyses toxicologiques sont par ailleurs en cours pour savoir si le chauffeur, légèrement blessé dans l'accident, avait consommé de l'alcool ou des produits stupéfiants avant de prendre le volant.

Le camion chargé d'hydrocarbures s'est couché lundi matin sur la chaussée du pont Mathilde qui enjambe la Seine dans le centre de
Rouen avant de percuter le terre-plein central puis un camion frigorifique venant en face. Sa citerne s'est éventrée et des hydrocarbures enflammés se sont aussitôt répandus sur la chaussée du pont ainsi qu'en contrebas sur un parking utilisé par des forains. L'incendie a entraîné le dégagement d'un gigantesque panache de fumée visible plusieurs kilomètres à la ronde. Au total, deux personnes ont été légèrement blessées dans l'accident en comptant le chauffeur. Plusieurs véhicules ont été détruits ainsi que des lignes téléphoniques et internet que l'opérateur Orange s'employait depuis lundi soir à rétablir.

Mais les plus grosses inquiétudes portent sur le pont qui semble avoir beaucoup souffert de l'incendie et qui pourrait être fermé durant plusieurs mois. Sa structure doit être prochainement examinée par des experts qui rendront leurs conclusions dans trois semaines. Un nouveau plan de circulation va être mis en place dès mercredi pour tenter de limiter les nuisances engendrées par cette indisponibilité, cet ouvrage constituant un élément important du décongestionnement de l'agglomération.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/rouen-une-vitesse-excessive-pourrait-etre-a-l-origine-de-l-accident-7616271.html

Attention, l'arnaque des "faux gendarmes" arrive sur internet

Le "faux gendarme", nouvelle variante de l'escroquerie à la nigériane, débarque sur internet. Le scénario de l'arnaque est simple : une femme célibataire en quête de l'âme sœur rencontre sur un site un officier de police ou de gendarmerie.
Une relation se tisse. Mais hélas, avant de se voir dans la vie réelle, l'homme est subitement muté en Afrique... Et là, après de terribles mésaventures, l'agent de la force publique égare ses papiers d'identité et demande en urgence à sa dulcinée de le "dépanner" de quelques centaines d'euros en lui expédiant un mandat. Les femmes qui s'exécutent en seront pour leurs frais...

C'est Ouest-France qui dévoile l'affaire : "Des photos piratées d’officiers français sont actuellement utilisées sur des réseaux sociaux et sites de rencontre sur internet (...). Sur ces sites, les 'faux' gendarmes et policiers (avec de vraies photos) sont tous officiers et célibataires."
L'association des victimes d’escroquerie à la nigériane a dénoncé ces agissements à la justice française, mais les escrocs opèrent depuis l'Afrique, hors de sa juridiction.

http://www.sudouest.fr/2012/10/30/attention-l-arnaque-des-faux-gendarmes-arrive-sur-internet-865607-7.php

mardi 30 octobre 2012

Après l'accident de chasse qui a coûté la vie à Jim Pano L'enquête se poursuit

Le corps de Jim Pano, tué dimanche lors d'un accident de chasse à Heiltz-l'Évêque a été autopsié hier. L'enquête et les auditions des gendarmes continuent.
L'ENQUÊTE pour homicide involontaire menée par les gendarmes de la communauté de brigade de Thiéblemont se poursuit après la mort accidentelle de Jim Pano, dimanche matin, à l'occasion d'une chasse à Heiltz-l'Évêque.
Hier, le corps de cet habitant de Changy âgé de 32 ans a été autopsié à Reims. Les rapports du médecin légiste et de l'expert en balistique qui est aussi intervenu, sont attendus. Ils devraient permettre de compléter les éléments recueillis sur place par les gendarmes, notamment la distance et l'angle de tir. On sait déjà que la munition qui a atteint la victime en pleine poitrine est une balle brenneck, destinée au gros gibier.
Mauvais alignement
L'auteur du tir faisait partie d'un groupe de huit traqueurs au cours d'une chasse réunissant au total 22 personnes. Il avait pris de l'avance sur ses compagnons disposés en ligne, et aurait tué Jim Pano en visant un chevreuil qui venait de passer devant lui. Le groupe ne s'est pas rendu compte tout de suite du drame.
Après l'avoir appelé de vive voix, puis tenté de le joindre sur son téléphone portable, ils ont retrouvé Jim Pano étendu sur le sol en rebroussant chemin.
Les secours n'ont rien pu faire, le malheureux est décédé sur place.
Sous le choc, l'auteur du coup de feu n'a toujours pas été entendu par les gendarmes dimanche. Les dépistages réalisés par les forces de l'ordre ont révélé qu'il n'avait consommé ni alcool, ni stupéfiant. Il est toujours libre. Le fait de causer, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence, la mort d'autrui peut-être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende selon le code pénal. En cas de violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.
La victime participait à cette chasse sur invitation de son cousin membre de la société de chasse d'Heiltz-l'Évêque.
Michel Pannelier, président de cette société depuis 40 ans n'avait jamais été confronté à un tel événement. « Ce drame me donne mal au ventre, confie-t-il. Je crie souvent pour faire respecter les consignes de sécurité. On me le reproche parfois, mais c'est nécessaire. Lors d'une traque, on doit être correctement aligné, et là ce n'était pas le cas », regrette le chasseur, qui faisait partie du groupe de traqueurs présent au moment des faits.
La fédération réagit
Dans un communiqué, Jacky Desbrosse, président de la fédération départementale des chasseurs de la Marne, a tenu à « manifester la consternation et la tristesse des 13 000 chasseurs du département devant l'accident qui a coûté la vie à un des leurs. Mes premières pensées vont à la famille de la victime à laquelle nous présentons nos sincères condoléances. C'est un drame absolu que rien ne pourra réparer. Le moment n'est pas venu d'aller au-delà dans les commentaires, mais ce drame me conforte dans la nécessité d'aller encore plus loin dans l'éducation des chasseurs à la sécurité ainsi qu'aux bonnes pratiques de la chasse » indique-t-il.
« Cette année, les 1,3 million de chasseurs de France ont reçu un livret sur le thème de la sécurité. La fédération départementale l'a bien évidemment remis à tous les chasseurs marnais », rappelle-t-il. « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que de tels drames ne puissent plus se reproduire, assure le président. Aucune activité humaine ne peut se prévaloir du risque zéro, mais le monde de la chasse, plus qu'aucun autre, se doit de tendre vers cet objectif ».


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/marne-apres-laccident-de-chasse-qui-a-coute-la-vie-a-jim-pano-lenquete-se-poursuit

Ils le frappent et volent son taxi

Depuis le mois de septembre, les agressions de chauffeurs de taxi se multiplient. La dernière en date remonte à samedi. Vers 6 heures, deux hommes montent dans un taxi, à hauteur du no 151 du boulevard de Ménilmontant, dans le XIe arrondissement. Alors qu’il emprunte le périphérique, un des deux clients demande au chauffeur de faire un arrêt devant un distributeur de billets. Le conducteur se rend alors rue Saint-Blaise, dans le XXe arrondissement. Après avoir effectué un retrait d’argent, l’homme se porte à la hauteur du conducteur, le menace avec une arme de poing, puis lui donne des coups de crosse à la .

Le véhicule retrouvé
en Seine-Saint-Denis

Sonnée, la victime est extirpée sans ménagement de son véhicule avant de voir les malfaiteurs prendre la fuite à bord de son outil de travail. Rapidement alertée, la police parvient à repérer le taxi volé. La voiture a été retrouvée incendiée samedi vers 9 heures, à proximité de l’avenue Marx-Dormoy à Bondy (Seine-Saint-Denis). Un homme aperçu en train de se débarrasser d’une cagoule et de gants dans une poubelle est aussitôt interpellé. Deux autres personnes semblant l’accompagner sont parvenues à prendre la fuite en voiture. Placé en garde à vue dans les locaux du 2e district de police judiciaire (DPJ), le suspect a été finalement présenté devant un magistrat du parquet de
hier.

Les 18 et 26 septembre, dans les IXe et Xe arrondissements, trois autres chauffeurs de taxi avaient également été agressés par des inconnus qui leur avaient volé quelques centaines d’euros. Un auteur présumé des faits, âgé de 18 ans, avait été interpellé.

Enfin, le 11 octobre, un homme avait tenté de tuer, à coups de couteau, un taxi qui circulait dans le XIVe arrondissement. La victime s’était vu prescrire vingt-trois jours d’incapacité temporaire totale de travail (ITT). L’auteur des faits avait finalement été arrêté le 23 octobre, avant d’expliquer avoir agi sous l’emprise du crack.

http://www.leparisien.fr/paris-75/ils-le-frappent-et-volent-son-taxi-30-10-2012-2278155.php

Fausse rumeur au café-restaurant

Les rumeurs sont souvent tenaces. Sémalens n'y échappe pas et le café -restaurant du Centre en fait les frais actuellement. Il ne se passe pas une journée sans que l'on demande à Marc et Maryse si leur établissement ferme bien ses portes en décembre! Le couple de commerçants dément et constate qu'il est difficile de remonter à la source. Par qui et pourquoi est-elle alimentée ? C'est l'éternel problème de la rumeur. Le restaurant connaît toujours son petit succès et les toiles de Marc, artiste-peintre à ses heures, illuminent toujours le lieu de convivialité du village. C'est l'essentiel...

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/30/1478006-semalens-fausse-rumeur.html

Une lettre anonyme dénonce les conditions de travail à la Caf de l'Aude

Surcharge de travail, pétition "étouffée", multiplication des contrats à durée déterminée, arrêts maladie... sont pointés dans une lettre anonyme qui dénonce les conditions de travail à la Caf de l'Aude. La direction conteste.
"Aidez-nous à redonner à la Caisse d’allocations familiales de l’Aude, l’image qu’elle mérite". Quelques jours après la fermeture au public des services de la caisse pour “embouteillages” au service prestation, la lettre anonyme parvenue à notre rédaction est sans ambages : "C’est particulièrement honteux de saboter le fonctionnement d’un organisme qui a fonctionné à merveille pendant plus de trente ans, tout ça grâce des gens qui n’ont aucune conscience professionnelle !"

"Si, dans les mois qui viennent, un membre du personnel se suicide, vous penserez à ce courrier."
Dans ce courrier d’une page, un agent de la caisse d’allocations familiales de l’Aude dénonce ainsi un manque "de considération pour les agents qui sont pris pour des pions et souvent mutés d’un service à l’autre".
Une pétition "qui a été étouffée" aurait ainsi circulé au sein des services, les arrêts maladie se multiplieraient tout comme le nombre de contrats à durée déterminés "à qui l’on dispense une formation à vitesse grand V".
En ligne de mire, une "direction qui s’entoure de jeunes cadres (...) qui font du management sans connaître la législation applicable et sans avoir vu un dossier allocataire de leur vie".
Le tableau brossé anonymement par cet agent serait donc des plus noirs au sein d’une institution qui, mis à part une fermeture exceptionnelle pour surcharge de travail et une élection pour le moins rocambolesque à la tête de sa présidence (Midi Libre des 4 et 25 novembre 2011), n’a guère fait parler d’elle.
La direction conteste
Le directeur de la caisse, Yann Pesselier, conteste de son côté la quasi-totalité des points dénoncés dans ce courrier (lire ci-dessous). Et les propos du représentant Force ouvrière, Jean-Claude Morassuti, vont dans le même sens :
"La pétition a effectivement circulé au sein du service prestations. Les agents signataires reprochaient le changement de tâches dans le même service au cours de la même journée : passer au dernier moment de l’accueil physique au téléphone ou au traitement des dossiers était pour eux déstabilisant. Cette pétition a été transmise à la délégation unique du personnel (lire également ci-dessous) et n’a donc pas été étouffée."
Quant à la surcharge de travail, elle fait partie de la conjoncture : "Il est de notoriété publique que les caisses d’allocations familiales sont engorgées. Par rapport à octobre 2011, on comptabilise +14 % de flux courrier. Mais en tout état de cause, sur Carcassonne, personne n’est venu m’exprimer un sentiment de souffrance au travail".
Même réflexion au service interprofessionnel de santé au travail qui, même s’il ne prescrit pas les arrêts maladie, n’a pas eu de remontée de cet ordre.
La conclusion de la lettre anonyme reste tout de même angoissante : "Si, dans les mois qui viennent, un membre du personnel se suicide, vous penserez à ce courrier." Glaçant.

http://www.midilibre.fr/2012/10/29/une-lettre-anonyme-denonce-les-conditions-de-travail-a-la-caf,585869.php

Lycéenne rouée de coups à Bergerac : l'agresseur court toujours

Vendredi soir, à la sortie des cours, une jeune fille de 16 ans, élève en première de bac professionnel commerce au lycée Jean-Capelle, a été sauvagement agressée par un jeune homme extérieur à l'établissement. Elle avait repoussé ses avances dix minutes plus tôt. Frappée à plusieurs reprises au visage, l'adolescente, qui a perdu connaissance sous les coups de son agresseur, s'en tire avec un traumatisme crânien et une fracture au nez. Une enquête est cours pour retrouver l'auteur des violences, qui, hier soir, n'avait toujours pas été appréhendé par la police.
Armé d'un couteau. La jeune fille, qui passe pour être une élève sérieuse et une interne sans histoires, se trouvait avec trois garçons et une fille de son âge sur le terrain de basket situé derrière le lycée quand un jeune inconnu l'a abordée, multipliant les questions indiscrètes. « Et comment tu t'appelles ? Et c'est quoi, ton âge ? » La mère de la victime parle de « propos lourds » auxquels sa fille aurait tenté de couper court en lançant à son interlocuteur un « Tout ça ne te regarde pas ».

Le jeune homme, vexé, n'a pas insisté et a passé son chemin. Mais il est revenu dix minutes plus tard, accompagné d'un copain. Il s'est alors jeté sur sa victime pour la rouer de coups et a réussi à dissuader ses camarades de lui porter secours en brandissant un couteau dans leur direction.
L'auteur des violences et son acolyte - qui n'a pas porté de coups contre la lycéenne, mais ne lui a pas non plus porté assistance alors qu'elle était en danger - ont eu le temps de prendre la fuite, avant que les amis de la victime n'aient le réflexe de leur courir après. La jeune fille a été transportée à l'hôpital de Bergerac : elle y a passé la nuit de vendredi à samedi en observation, avant d'être auditionnée par la police dans la matinée qui a suivi.

http://www.sudouest.fr/2012/10/29/lyceenne-rouee-de-coups-l-agresseur-court-toujours-864073-1733.php

lundi 29 octobre 2012

LONGUEAU (80) Elle survit au passage du train

Une jeune femme s'est jetée vers 15h30 sous un train à Longueau, après la gare au niveau de la RD 4935.

Le train, qui circulait à faible allure après que le conducteur a vu la jeune femme, lui est passé dessus. La jeune femme est miraculeusement en vie et souffre d'une fracture du bassin.

Cet incident a entraîné une perturbation dans la circulation des trains d'environ 1 heure, de 15h40 à 16h40.

Le train de 17h28 au départ de Paris vers Amiens est annulé du fait que son conducteur voyageait dans un train perturbé par le choc avec la jeune femme.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Elle-survit-au-passage-du-train

Un homme mort découvert sur un chantier de Nice

Le corps d'un homme a été découvert ce lundi matin sur un chantier de la rue Pierre-Pietri, dans le centre de Nice. Ce sont les ouvriers du chantier qui ont découvert le corps, vers 8h30.

On ignorait ce lundi matin l'identité de la victime tout comme les circonstances de ce drame.

A noter que le corps d'un autre homme, identifié comme un SDF, a été découvert ce lundi matin dans le même secteur, rue Pessicart.

http://www.nicematin.com/nice/un-homme-mort-decouvert-sur-un-chantier-de-nice.1036011.html

Vols par ruse : huit retraités victimes de faux plombiers ou policiers

Les vols par ruse se multiplient ces dernières semaines à Toulouse. Les personnes âgées isolées, particulièrement vulnérables, sont les cibles privilégiées de ces faux plombiers ou faux policiers qui s'attellent, sans violence physique, à les dépouiller.

«Toute la ville est touchée»

En trois semaines, huit victimes se sont manifestéesauprès des services de police qui mettent en garde le public face à la recrudescence de ces agressions.
«ça devient catastrophique, s'inquiète d'ailleurs un officier de police. Ces vols ont lieu dans tout Toulouse. Il n'y a pas de secteur précis. Toute la ville est touchée.» Le dernier trimestre est traditionnellement une période propice aux vols par ruse. Les retraités retirent souvent leurs économies à l'approche des fêtes ou se méfient des banques en période de crise.

Espèces, bijoux et lingots

Ainsi la semaine dernière, une dame de 92 ans avait été abusée par un faux policier et un faux plombier qui lui avaient dérobé 5 lingots d'or et 50 000 € en espèce 85 ans, 90 ans, 97 ans… les victimes ne sont pas choisies au hasard. Il y a cependant des réflexes très simples à adopter en cas de visite impromptue.

«Attention aux visites spontanées»

«Un plombier ou un policier qui se présente spontanément, ça n'existe pas ! martèlent les policiers. On ne vient pas vérifier si une eau est calcaire sans prévenir même si on est un service municipal.» Une fausse carte de police ne doit pas non plus être le sésame pour pénétrer chez les particuliers. Il suffit de composer le 17 afin de vérifier que des agents doivent bien se présenter à ce domicile. Dans tous les cas recensés ces dernières semaines, des enquêtes ont été ouverte par les services de police.
Faux ramoneurs, vendeurs de calendriers, agents des eaux… quelle que soit la qualité ou la tenue du visiteur, il ne faut jamais laisser entrer d'inconnus sans s'assurer de leur bonne foi.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/29/1477145-vols-par-ruse-huit-retraites-victimes-de-faux-plombiers-ou-policiers.html

Un homme tué par balle lors d'une rixe

Un homme a été tué par balle dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Laurent-du-Var dans les Alpes-Maritimes lors d'une rixe, a-t-on appris de source proche de l'enquête et auprès des pompiers. Les faits se sont déroulés vers 2 heures du matin, ont précisé les secours. Selon le site Internet de Nice-Matin, "une bagarre a dégénéré à la fin d'une soirée d'Halloween et un individu a sorti une arme avant d'abattre son rival" d'une balle dans la tête. L'enquête a été confiée aux policiers de la Sûreté départementale.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Un-homme-tue-par-balle-lors-d-une-rixe-572041

Un chasseur pris pour un sanglier

Samedi, vers 17 heures, une partie de chasse dans la forêt de Saint-Pierremont (canton de Buzancy) a failli tourner au drame. Un homme âgé de 50 ans, chargé de traquer des sangliers et des chevreuils, a été touché à la cuisse gauche par une balle d'un chasseur qui se trouvait sur la ligne de tire.
La victime qui habite à Novion-Porcien, a été prise en charge par une équipe du Samu et les sapeurs-pompiers. La balle étant toujours logé dans la cuisse du quinquagénaire, il a été transporté dans un état grave au centre hospitalier et universitaire de Reims où il a été conduit dans un bloc opératoire pour extraire le projectile. Selon les secours, son pronostic vital ne serait pas engagé.
Le traqueur est celui qui fait le rabattage du gibier pour les diriger vers les chasseurs. L'auteur du tir devait, selon un spécialiste de la chasse, se trouver face au traqueur à plusieurs mètres. Mais il arrive que le tir se fasse de biais car le chasseur se laisse surprendre par un bruit. Toujours selon ce même connaisseur, ce genre d'accident arrive surtout vers la fin de la partie de chasse où l'on est moins attentif.
Arrivés en même temps que les secours, les gendarmes de la compagnie de Vouziers ont aussitôt ouvert une enquête. Les militaires ont d'abord cherché à savoir qui était l'auteur du tir. Une fois celui-ci identifié, les gendarmes devraient le conduire à la brigade pour l'interroger. Hier soir, toutes les personnes qui ont participé à la partie de chasse ont été entendues ainsi que les organisateurs.
Depuis l'ouverture de la saison de la chasse début octobre, c'est le premier accident grave qui est à déplorer. Un chasseur, que nous avons contacté par téléphone, rappelait : « C'est rare ce genre d'accident car les traqueurs ont une tenue spéciale qui permet de les voir. Celui qui a tiré n'a certainement pas prêté attention. Chaque année, il y a dans les Ardennes un blessé grave - parfois même mortel - dans une partie de chasse. Il faut que les personnes qui participent à une battue soient informées des dangers de la chasse. »


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-chasseur-pris-pour-un-sanglier

dimanche 28 octobre 2012

Le taxi dopait ses affaires en dealant

Un chauffeur de taxi a été jugé vendredi par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il arrondissait ses fins de mois en vendant de la résine de cannabis. Il dort en prison.
«Au début, c'était pour rendre service. Puis, j'ai commencé à avoir beaucoup de charges et j'avais besoin d'arrondir mes fins de mois», a répondu Sébastien à la présidente Rivière qui l'interrogeait sur les raisons qui l'ont poussé à vendre de la résine de cannabis.
La perte de son permis de conduire a donné un coup d'accélérateur à son commerce : «J'avais arrêté de vendre et puis j'ai repris car je n'avais plus de revenu donc j'avais besoin d'argent».
La brigade des stupéfiants de la sûreté départementale de Toulouse surveillait depuis un certain temps un taxi qui s'immobilisait fréquemment aux alentours du jardin japonais, dans le quartier Compans-Caffarelli. Après de nombreuses écoutes téléphoniques, les policiers ont mis au jour un trafic de résine de cannabis dont le chauffeur de taxi était le dealer, depuis le début de l'année 2 011. Après son interpellation mardi à 19 heures, les policiers ont effectué une perquisition à son domicile et dans son scooter. Ils ont retrouvé 160 grammes de résine de cannabis et un peu plus de 2000€ en liquide.

Prison ferme

Vendredi, devant le tribunal correctionnel de Toulouse, le procureur Sirère, dans son réquisitoire, a mis en avant l'importance du trafic : «Il déclare que, dans les derniers mois, la vente lui rapportait 500 € par mois», avant de rappeler qu'une quinzaine de clients, issus d'un milieu social plutôt favorisé, avaient été entendus par les enquêteurs. Elle a requis 24 mois de détention dont 16 mois avec sursis.
Me Aubry, avocat de Sébastien, a plaidé la nécessité et l'urgence pour son client de trouver une source de revenu après avoir perdu son permis de conduire:«Il a reconnu les faits et n'a jamais été condamné. Vous ne le reverrez plus devant un tribunal».
Il est ensuite revenu sur la vie de son client : «Il a 35 ans, il ne consomme pas de cannabis et n'a pas un train de vie dispendieux. Il travaille depuis l'âge de 14 ans». Les magistrats ont condamné Sébastien à la peine de 24 mois d'emprisonnement dont 16 mois avec sursis. Il a été conduit à la maison d'arrêt de Seysses après l'audience.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/28/1476568-le-taxi-dopait-ses-affaires-en-dealant.html

La pirogue se brise, les six occupants secourus

Une pirogue polynésienne à balancier et ses six occupants menaçaient de couler au large de Palavas-les-Flots.
C’est ce qui s’appelle un petit miracle ! Six occupants d’une pirogue polynésienne à balancier, menacée de couler et éloignée de la côte par des vents très violents, ont dû être secourus, hier, aux alentours de midi, au large de Palavas-les-Flots. Au final, fort heureusement, pas de blessé. Quatre personnes souffraient seulement d’une légère hypothermie n’ayant pas nécessité d’hospitalisation.

Une simple promenade
Ils étaient partis le matin à bord de ce bateau de type va-a, pour une promenade sur un engin d’ordinaire très à l’aise en mer, voire en haute mer. C’était sans compter les conditions météo défavorables. Alors que les six occupants ramaient, la coque principale s’est déchirée à l’avant. Vraisemblablement à cause d’un débris de bois flottant. Malheureusement, le caisson étanche de la pirogue a été percé et n’a plus assuré sa flottabilité. L’embarcation, fendue, s’est mise à couler à pic. Les occupants, deux hommes et quatre femmes, sociétaires du club Palavas kayak de mer, équipés de gilets de sauvetage, ont décidé de détacher le flotteur, relié à la coque abîmée par deux bras, et de s’y accrocher.
La SNSM est intervenu
L’un d’entre eux a pu alerter les secours grâce à son téléphone portable. C’est une équipe de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), à bord d’une vedette rapide, qui est intervenue afin de récupérer l’embarcation sans incident.
Ces quatre personnes, ramenées à quai, ont été prises en charge par les pompiers. Entre-temps, le bateau d’un club de plongée, qui naviguait au large de Villeneuve-lès-Maguelone, a été détourné. C’est lui qui a secouru le cinquième occupant, parti à la nage, grâce au repérage assuré par le Dragon 34, l’hélicoptère des pompiers. La sixième personne a réussi à rentrer seule à la nage.
Un exploit, contre le vent et le courant
Selon les estimations de Jean-François Romieu, de la SNSM, et patron de la vedette, "il a nagé plus d’un mille nautique. Peut-être près de deux kilomètres. Contre le vent, il faut avoir une sacrée condition !" Le spécialiste déconseille toutefois de tenter pareille prouesse : "Dans ces cas-là, il vaut mieux rester groupé."
Selon le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours, l’intervention a nécessité, en plus de l’hélicoptère de la sécurité civile et de la vedette de la SNSM, celle des pompiers de Montpellier et de La Grande- Motte. Dont le pneumatique a assisté la SNSM pour rapatrier la coque de la pirogue à la dérive. Il était 14 h 30 et tout le monde était sain et sauf.

http://www.midilibre.fr/2012/10/27/la-pirogue-se-brise-les-six-occupants-secourus,584941.php

"Accusations ignobles" : l'ex-patron des impôts se dit victime de harcèlement

Louis Daniel, le numéro deux de la Direction régionale des finances publiques d'Aquitaine, avait l'habitude de rédiger un poème lorsqu'un agent du fisc partait à la retraite. Le 15 octobre dernier, au moment de tirer sa révérence, il a naturellement pris la plume. Mais, cette fois-ci, il n'y avait ni rimes ni alexandrins. Rien que de la prose. Et quelle prose ! Celle d'un haut fonctionnaire meurtri qui incite ses anciens subordonnés à la vigilance contre « les attaques », en leur précisant qu'ils ne seront pas forcément protégés par leur propre administration.
  • « Je témoignerai »
Dans cet e-mail adressé aux dizaines de cadres ayant travaillé sous ses ordres, Louis Daniel égrène les nombreux moments heureux ayant émaillé son parcours professionnel au long cours. Mais celui qui fut le charismatique directeur des services fiscaux de la Gironde s'attarde aussi sur les deux dernières années de sa carrière. « Quelqu'un m'a pourri la vie par des accusations ignobles, des suspicions inadmissibles et des mises à l'écart insupportables. Je peux désormais parler en connaissance de cause de la souffrance au travail. Je témoignerai. »

Le haut fonctionnaire, qui avait préalablement informé le ministère de l'Économie et des Finances de son initiative, ne tient pas à épiloguer publiquement sur ses écrits. « On est humain. On peut avoir envie de se libérer et, qui sait, de rendre service aux autres. » Son texte s'est propagé tel un courant d'air sur les ordinateurs des agents aquitains du fisc. Même si son nom n'est jamais cité, difficile pour Jean-Denis de Voyer d'Argenson, le directeur régional des finances publiques d'Aquitaine, de ne pas se sentir concerné.
« Qu'il fasse attention à ce qu'il dit, menace son ancien supérieur. Son départ a été vécu comme un immense soulagement. Si besoin, des dizaines de personnes pourront en témoigner. Son comportement n'était pas admissible. Il tutoyait tout le monde, embrassait les femmes et recevait régulièrement du courrier parfumé. Personne ne lui a pourri la vie. Il se l'est pourrie tout seul en déclinant les promotions qui lui étaient proposées. »
À la tête des services fiscaux de la Gironde, Louis Daniel était le numéro un. Lors de la création de la Direction régionale des finances publiques, il a reculé d'un rang. « Je l'ai parfaitement assumé, puisque je ne souhaitais pas quitter le département, réplique-t-il. Ma démarche a été comprise. J'ai déjà reçu plus de 200 messages de sympathie. Du concierge à l'ancien directeur, tous évoquent mon intérêt pour l'humain. Cela les a d'autant plus marqués que nous sommes passés d'une administration de tolérance à une administration de pression. »
  • Contradiction sartrienne
Le coup d'éclat de Louis Daniel a ravi Rémy Garnier. À la retraite depuis 2010, l'ancien vérificateur lot-et-garonnais a été en butte pendant des années aux brimades de sa hiérarchie. Sa faute : avoir manifesté sa réprobation face à l'annulation d'un redressement fiscal après une intervention de l'actuel ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, alors député de Villeneuve-sur-Lot. « Je n'ai jamais reçu le moindre message de soutien de ce collègue, à qui j'avais écrit, alors que je suis victime des agissements de ses pairs, dont par ailleurs il loue "les qualités humaines souvent exceptionnelles". Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il n'y a pas qu'à Orange que le climat devient délétère. »
Louis Daniel ne conteste pas avoir pu rester insensible à certaines détresses. « C'est la contradiction sartrienne, se défend-il. Quand je suis dans la rue, je manifeste. Dans mon bureau, je pilote. » Un excellent sujet de dissertation dont les agents aquitains du fisc ne pourront pas débattre sur leur intranet.
Le 17 octobre, deux jours après les adieux singuliers de Louis Daniel, Jean-Denis de Voyer d'Argenson a en effet diffusé une note de service rappelant que la messagerie était « réservée à des usages strictement professionnels ».

http://www.sudouest.fr/2012/10/27/les-adieux-singuliers-de-l-ex-patron-des-impots-862333-7.php

samedi 27 octobre 2012

Neige : 6 départements en vigilance orange

Météo France a placé samedi 6 départements en vigilance orange jusqu'à dimanche 18H00 en raison de risques liés à de fortes rafales de vent ou à d'intenses épisodes de neige et verglas. Les départements concernés sont l'Ardèche, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l'Isère, le Var et le Vaucluse.
L'Isère est placée en vigilance orange "neige". Les précipitations de neige y seront conséquentes dans la nuit de samedi à dimanche à partir de 400 mètres d'altitude. Météo France attend en moyenne 5 cm de neige dès 500 mètres d'altitude et jusqu'à 30 cm au-delà de 1.500 mètres. Les chutes de neige devraient s'arrêter progressivement dimanche dans la soirée.
L'alerte vigilance "vent" concerne l'Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var. Un épisode "de violent mistral" est attendu en Ardèche et dans la Drôme où les rafales se situeront entre 90 et 120 km/h dans la nuit de samedi à dimanche, puis jusqu'à 130 km dans la matinée, avant de commencer à faiblir à partir du milieu de l'après-midi. D'importantes rafales, jusqu'à 130 km/h, s'abattront sur les Bouches-du-Rhône et le Var dans la nuit de samedi à dimanche, puis sur le Vaucluse dimanche matin.
 

Le procès d'un accident sur la RN 20

Hier matin, J.J.M. comparaissait au tribunal dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Il est poursuivi en tant que responsable d'un accident sur la voie rapide Foix-Pamiers le 11 juillet dernier qui avait fait quatre blessés dans une ambulance. Deux jours après l'accident, l'une des victimes, une personne âgée, décédait à l'hôpital. C'est parce qu'il était blessé et faisait l'objet de soins à l'hôpital que J.J.M. comparaît seulement aujourd'hui, ce qui explique la singularité du terme «comparution immédiate». Autre singularité dans les poursuites : la qualification d'homicide involontaire n'a pas été retenue car le médecin légiste n'a pu établir de façon irréfutable que la vieille dame était morte des suites de l'accident. Cette dame qui était accompagnée par sa fille souffrait d'une maladie grave. Lorsque l'accident est survenu, elle était dirigée vers le CHIVA pour son traitement. La présidente du tribunal a évoqué les faits en s'adressant ainsi au prévenu : «Vous aviez un 4X4 qui roulait à vive allure, une vitesse excessive, vous avez fait un écart sur la gauche, puis donné un coup de volant à droite enfin vous vous êtes rabattu sur l'ambulance.» L'ambulance sera littéralement «balancée dans le décor» avec le 4X4. Les deux véhicules dévalent le talus , évitant tout juste un arbre, avant de plonger sur la route de Patau en contrebas et de finir leur course contre un mur. Un choc d'une violence extrême. Il faudra une heure pour dégage des tôles le conducteur du 4x4. Il comparaît dans le box en boitant bas et refuse d'être jugé en l'absence de son avocat Me Cathala. le procès, dans lequel tous les faits seront décortiqués,est donc renvoyé au 13 novembre. Me Cathala a déjà assisté J.J.M dans plusieurs affaires où il a été condamné : dégradations, violences avec arme, menaces de mort, vol avec violence, etc. J.J.M. était sorti de prison depuis neuf jours seulement lorsque l'accident s'est produit ce qui a incité le procureur a demandé son incarcération directe. Il avait déjà eu un sursis qui avait été révoqué, et avait recommencé, ne respectant pas une obligation d'interdiction de séjour en Ariège. «Toutes ces mesures n'ont aucun effet sur lui». Le tribunal a écouté le procureur : J.J.M. a été placé sous mandat de dépôt à l'audience

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/27/1475944-le-proces-d-un-accident-sur-la-rn-20.html

L’étudiant en médecine avait fourni des faux certificats pour continuer ses études

Né en 1981 à Téhéran, le jeune homme a fait ses premières années de médecine à Saint-Etienne. Mais en 2010, il ne parvient pas à franchir le cap de la 3 ème année. Et ne peut pas non plus redoubler.
Bien décidé à poursuivre dans cette voie, l’étudiant s’est inscrit dans une faculté en Roumanie. Et pour faire bonne mesure, il n’a pas hésité à fournir des documents prétendument signés par le doyen de la faculté de médecine de Saint-Etienne. Ces fausses attestations devaient lui permettre l'accès direct en 4ème année. On ne sait pas aujourd’hui si le jeune étudiant poursuit son cursus en Roumanie ou ailleurs.
L’ancien doyen de la faculté était, quant à lui bien présent à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour réaffirmer qu’en aucun cas il n’avait délivré d’attestations. Une plainte avait été déposée par le président de l’université à l’encontre de faussaire pour altération frauduleuse de la vérité dans un écrit. Le jeune étudiant a été condamné par défaut à deux mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’amende.

http://www.leprogres.fr/loire/2012/10/26/l-etudiant-en-medecine-vait-fournit-des-faux-certificats-pour-continuer-ses-etudes

Double assassinat à Lormont : dix ans de réclusion requis

La cour d'assises de la Gironde qui juge depuis hier jeudi Catherine Daou pour les assassinats de son frère et de sa mère en décembre 2010 va devoir décider de ce que vont être les prochaines années de l'accusée.
Ce matin, l'expert psychologue a relevé la dimension de "suicide altruiste", le côté onirique des faits. Et c'est un autre trait marquant de sa personnalité, le fait de vouloir le bien de l'autre à sa place, "dans des proportions effrayantes" qui a heurté l'avocat général, Éric Séguin.

Au terme d'un réquisitoires très bien construit, qui a abordé à la fois la gravité de faits, la personnalité de Catherine Daou, le passage à l acte pour mieux souligner la négation des victimes et le regard que porte désormais l'accusée sur ses actes, le magistrat a requis dix ans de réclusion criminelle. Une peine moins lourde que la réclusion criminelle à perpétuité encourue, qui prend en compte le fait que ce jour la, l'accusée a été submergée par un sentiment qui a altéré le contrôle de ses actes.
"Altéré, affaibli, pas aboli", fait remarquer l'avocat général. "Au nom d'un amour qui décide de tout, elle n'a pas respecté sa mère et son frère. Elle s'est arrogé le droit de vie et de mort", déplore t il. Puis a l'adresse de l'accusée : "le poids était lourd pour vous, la vie était difficile pour lui, mais vous n'aviez pas le droit de décider que leurs vies ne valait plus la peine d être vécue"

http://www.sudouest.fr/2012/10/26/double-assassinat-a-lormont-dix-ans-de-reclusion-requis-861697-2971.php

vendredi 26 octobre 2012

Gironde : endetté, il tue sauvagement son créancier

Depuis hier soir, Nicolas Delbary, 32 ans, est écroué au centre pénitentiaire de Gradignan, en Gironde. Cet habitant de Coirac, petite commune d'un peu plus de 200 habitants, dans l'Entre-deux-Mers, a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire.
Interpellé mardi par les enquêteurs de la brigade criminelle de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux, il a reconnu avoir tué l'été dernier une de ses connaissances, Stéphane Rivet, un quinquagénaire qui résidait à Floirac, dans la banlieue bordelaise.

L'affaire a débuté le 16 août, quand les policiers du commissariat de Cenon ont été avisés d'une disparition inquiétante. Les proches et amis de Stéphane Rivet, sans nouvelles depuis trois jours, venaient de donner l'alerte. Il fallut attendre le 30 août pour que la Peugeot 605 du disparu soit retrouvée sur le parking de la gare, à Arcachon. Fermée à clé et très bien garée, elle n'avait pas attiré les regards dans une cité balnéaire grouillant de vacanciers.
Les policiers de la DIPJ, saisis par le parquet de Bordeaux, effectuent de minutieuses opérations techniques à l'intérieur du véhicule ainsi que sur la carrosserie, mais aucun indice exploitable ne peut être prélevé. Dès lors, les investigations s'annoncent particulièrement complexes.
Pactole d'origine douteuse
Dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le lendemain auprès du cabinet de la juge d'instruction Marie-Noëlle Billaud, les policiers cherchent à savoir si Stéphane Rivet avait l'habitude de se rendre sur le bassin d'Arcachon et avec qui.
Les enquêteurs font le tour de ses connaissances et apprennent ainsi que, quelques jours avant sa disparition, il avait été en contact à plusieurs reprises avec Nicolas Delbary. Reste alors à déterminer le lien entre ces nombreux coups de téléphone et la disparition de Stéphane Rivet. De longues investigations permettent à la brigade criminelle d'étayer un scénario, confirmé désormais en partie par les déclarations du meurtrier présumé lors de sa garde à vue.
La mort de Stéphane Rivet serait liée à une dette portant sur une somme de 10 000 euros qu'il avait confiée à Nicolas Delbary.
Stéphane Rivet, en possession de 55 000 euros d'origine douteuse, provenant des économies d'un retraité de Floirac, s'est semble-t-il trouvé embarrassé de ce pactole, composé uniquement de billets de 500 euros.
Il en dépose alors sur son compte bancaire mais en confie aussi autour de lui en guise de prêt. Le créancier fait un geste à l'attention de Nicolas Delbary. Les deux hommes ne travaillent pas mais sont amateurs de poker en ligne et misent beaucoup pour de maigres gains.
Impatient de récupérer son dû, Stéphane Rivet se rend donc au domicile de Nicolas Delbary, le 13 août. Le ton monte semble-t-il très vite entre les deux hommes sur le seuil de la jolie petite demeure en pierres située au fin fonds de la cam- pagne de Coirac. Des coups sont échangés. Au cours de la rixe, Stéphane Rivet s'effondre, victime selon les déclarations de l'auteur présumé d'un coup de crosse.
Déchaînement de violence
Que se passe-t-il ensuite ? Pour l'instant, les enquêteurs de la DIPJ n'ont pas en leur possession tous les éléments du puzzle.
Mercredi, lors de sa garde à vue, le meurtrier présumé serait passé aux aveux et aurait raconté comment il s'était débarrassé du corps en le dissimulant près de chez lui.
Dans la journée, les policiers se sont rendus à Coirac, accompagnés de la juge d'instruction et d'un chien spécialisé dans la recherche des cadavres.
Les techniciens ont passé les environs de la maison de Nicolas Delbary au peigne fin et trouvé des indices confirmant l'hypothèse d'une mort violente.
Le meurtrier présumé, qui bénéficie, rappelons-le, à ce stade de la procédure de la présomption d'innocence, devrait être prochainement réentendu par le magistrat instructeur qui veut absolument comprendre ce qui a pu entraîner un tel déchaînement de violence chez un homme qui était jusqu'alors inconnu de la justice.

http://www.sudouest.fr/2012/10/26/tue-pour-10-000-euros-860856-7.php

Arnaque à la Sécu: six médecins des Alpes-Maritimes mis en examen

Six médecins des Alpes-Maritimes ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée, ce jeudi après-midi.
Un septième, également soupçonné dans cette affaire portant sur une vaste arnaque à la Sécurité sociale, sera entendu ultérieurement au Palais de justice de Grasse.

Les praticiens ont été interpellés mardi dernier à la Colle-sur-Loup, Saint-Paul de Vence, Roquefort-les-Pins, Cagnes-sur-Mer et Nice.

Ce vaste coup de filet a été opéré par le groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes, à la suite de longues et minutieuses investigations menées par une cellule d'enquête des gendarmes de Cannes, sous la direction d'un officier gendarme chargé de la police judiciaire et d'un gradé de Cagnes.

Faux médicaments, vrais remboursements

En juin dernier, une précédente opération avait déjà permis l'interpellation de 14 personnes dans le bassin cagnois, dont un pharmacien à la Colle-sur-Loup, un médecin à Cagnes et des gens du voyage dans le secteur de Villeneuve-Loubet.

Deux personnes avaient alors été écrouées, dont le pharmacien de la Colle.

L'exploitation des documents saisis lors des perquisitions ont permis aux gendarmes de mettre à jour un vaste trafic, où le pharmacien établissait une liste de médicaments onéreux.
Les médecins complaisants en délivraient les ordonnances aux "patients" dont les cartes vitales étaient parfois usurpées, et le pharmacien encaissaient les remboursements sans délivrer les médicaments.

Des gens du voyage jouaient le rôle de patients et encaissaient une partie des remboursements par la sécurité sociale et par diverses mutuelles de santé.

Le montant du préjudice s'élève à au moins 700.000 euros.

http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/arnaque-a-la-secu-six-medecins-des-alpes-maritimes-mis-en-examen.1032499.html

Quelle indemnisation pour deux "filles Distilbène" ?

Elles ont plaidé qu'elles avaient été exposées, pendant la grossesse de leur mère, à la molécule diéthylstilboestrol (DES), ce qui leur a valu de développer, des décennies plus tard, un cancer de l'utérus pour l'une, et des complications obstétricales pour l'autre. La cour d'appel de Paris doit se prononcer vendredi sur l'indemnisation de deux "filles Distilbène" par les laboratoires UCB Pharma et Novartis qui ont commercialisé la molécule nocive, à laquelle elles ont été exposées pendant la grossesse de leur mère.

Les deux femmes "se battent contre les laboratoires depuis 2003 et 2005" pour obtenir des indemnisations, selon leur défense (Lire :
Ces "filles Distilbène" qui défient UCB Pharma et Novartis). Dans un arrêt rendu le 24 septembre 2009, la Cour de cassation avait inversé la charge de preuve : à partir du moment où une femme prouve qu'elle a été exposée au DES, il appartient à chacun des laboratoires de prouver que leur produit n'est pas en cause.
Prescrit entre l'après-guerre et 1977
A l'audience devant la cour d'appel de Paris, au civil, le 13 juin, les deux laboratoires s'étaient opposés par l'intermédiaire de leurs avocats au sujet de la répartition de la dette. Pour UCB Pharma, Me Sportes avait estimé que s'ils étaient condamnés, les deux laboratoires devraient se partager pour moitié l'indemnisation à verser aux victimes. Mais l'avocat de Novartis, Me Grandjean, avait soutenu qu'UCB Pharma était en situation de "quasi-monopole", tandis que les parts de marché de Novartis étaient "de 1 à 3 %" selon lui.

Le DES a été prescrit entre l'après-guerre et 1977 à certaines femmes enceintes pour éviter certaines complications lors de leur grossesse. Il était commercialisé sous la marque Distilbène par UCEPHA (aujourd'hui UCB Pharma) et la marque Stilboestrol-Borne par Borne (aujourd'hui Novartis). Selon le réseau DES France, qui soutient les victimes de ce médicament, au moins 160.000 enfants nés pour la plupart dans les années 1970 auraient été exposés au produit. C'est entre 1964 et 1975 qu'il a été le plus prescrit. (Lire aussi :
Distilbène : des risques de malformation jusqu'à la 3e génération)
 

Paris : 100 000 € de bijoux dans le sac à main volé à une touriste

Une touriste de nationalité Saoudienne a été victime du à l’arraché de son sac à main, ce mercredi 24 octobre, vers 20 h 30, dans le XVIe arrondissement à . Les voleurs, montés sur un puissant scooter, sont parvenus à prendre la fuite sans être inquiétés. Le sac à main dérobé contenait plusieurs bijoux, pour un montant de 100 000 €.
La victime, qui venait d’arriver en , a aussitôt déposé plainte. Les enquêteurs du 1er district de police judiciaire (DPJ) ont été saisis des investigations

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-100-000-eur-de-bijoux-dans-le-sac-a-main-vole-a-une-touriste-25-10-2012-2265331.php

Alcool et temps de conduite sur la RN 10 : les routiers étrangers sur la sellette

Ils s'appellent Julio, Petyu, Pedro, Gincho, Lucas, Sidonio, José, Tamas, Francisco ou encore Valeri. Vingt-deux chauffeurs espagnols, bulgares ou portugais parmi tant d'autres forçats de la route qui ne font que passer en Charente au volant de leur bahut. À Maine-de-Boixe, Roullet-Saint-Estèphe ou Touvérac, ceux-là ont été interceptés sur la RN 10 ou à proximité par les gendarmes et les contrôleurs de la Dréal (Direction régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Parce qu'ils ont contesté la procédure, tous étaient cités à comparaître hier au tribunal correctionnel d'Angoulême. Petit aperçu des atermoiements du transport international, celui qui passe sous nos fenêtres.
1 Pas de carte dans l'enregistreur

Le seul à s'être déplacé à Angoulême. Gincho, 49 ans, est appelé à la barre. Une interprète se charge de traduire en espagnol. Le 15 mars 2011, ce chauffeur bulgare domicilié à Saragosse est contrôlé sur l'aire de Maine-de-Boixe. Problème : il n'y a pas de carte dans le chronotachygraphe électronique, la boîte noire du camion où sont enregistrés vitesse et temps de conduite. Document à l'appui, le chauffeur assure qu'il avait demandé le renouvellement de sa carte quelques semaines plus tôt. « S'il n'est pas en possession de sa carte, il n'a aucun droit de conduire », oppose le procureur. Délibéré le 14 novembre.
2 Dix-huit heures de route sur vingt-quatre
C'était bien tenté. Contrôlé le 29 septembre 2011, toujours à Maine-de-Boixe, Sidonio avait assuré qu'il ne roulait que depuis une demi-heure, ce qui lui vaut d'être poursuivi pour fourniture de faux renseignement. Les contrôles et l'enquête de la Dréal ont révélé qu'il avait conduit dix-huit des vingt-quatre dernières heures, photos aux péages à l'appui, et qu'il se trouvait la veille aux Pays-Bas. Résultat : 2 900 euros d'amende (1).
3 Un scénario catastrophe
Une incroyable légèreté. En juin 2011, les agents de la Dréal inspectent un poids lourd portugais sur l'aire de Maine-de-Boixe. Surprise : le transport de marchandise dangereuse, en l'occurrence une matière inflammable, n'est nullement signalé. Intérêt de la manœuvre, selon le contrôleur de la Dréal présent à l'audience, emprunter des routes d'ordinaire interdites aux transports dangereux et s'épargner des limitations de vitesse plus contraignantes. Le procureur imagine un scénario catastrophe : « C'est encore plus grave. On peut imaginer qu'il y ait un accident : on désincarcère le chauffeur avec une scie circulaire, on fait des étincelles… Et en réalité, on peut se retrouver devant des situations inattendues… » 4 410 euros d'amendes en cumulé.
4 Alcool : 2,98 grammes un 1er novembre
Le coup du chapeau. Le 1er novembre 2011, Valéri, un chauffeur bulgare de 38 ans, perd le contrôle de son poids lourd sur une route de Berneuil, en Sud-Charente. Jamais il n'aurait dû circuler en ce jour férié, et encore moins après avoir bu autant : son taux d'alcoolémie s'élevait à 2,98 grammes ! Une chance que l'accident ne soit que matériel. Hier, le procureur a requis deux mois de prison ferme et l'interdiction de conduire sur le territoire français : le chauffeur n'en est pas à son coup d'essai sur les routes hexagonales : en 2010, il était condamné à six mois avec sursis pour conduite en état d'alcoolémie. Le délibéré sera rendu le 14 novembre.
(1) De fait, l'amende est déjà réglée : l'employeur ayant déboursé une somme équivalente pour récupérer un poids lourd immobilisé

http://www.sudouest.fr/2012/10/25/les-droles-de-pratiques-du-transport-international-859940-813.php

jeudi 25 octobre 2012

Trafic d'héroïne : prison ferme pour les deux commanditaires

En novembre 2011, les gendarmes de Vitry-le-François avaient mis au jour un vaste trafic d'héroïne au quartier du Hamois. Les deux têtes du réseau ont été lourdement condamnées.
TOUT est parti d'une dénonciation… Début février 2010, un agent de renseignements jugé « digne de confiance » informe les gendarmes de Vitry-le-François qu'un certain Antony, 31 ans, se livre à un trafic d'héroïne dans le quartier du Hamois.
Les enquêteurs, pour qui Antony est loin d'être un inconnu, vont d'abord se pencher sur ses communications téléphoniques et établir qu'entre novembre 2009 et avril 2010, il a émis plus de 5 446 communications, essentiellement des SMS, soit plus de 1 000 contacts téléphoniques par mois. La plupart de ses contacts sont déjà connus des services de police pour des faits de trafic de stupéfiants… Ils vont alors mettre au jour un trafic qui porte sur près d'1,5 kg d'héroïne entre janvier 2010 et novembre 2011.

Écoutes téléphoniques

Entre avril et juin 2010, sur la base de surveillances et d'écoutes téléphoniques, les enquêteurs vont remarquer un grand nombre de passages au domicile d'Antony et toujours le même manège : des individus qui sonnent à l'interphone, montent et repartent au bout de quelques minutes. Antony se sert de son appartement comme lieu de transactions. Des faits qu'il ne nie pas. Il vend pour pouvoir assouvir sa propre consommation. Mais, il n'est pas la tête du réseau.
Les écoutes téléphoniques vont, en effet, établir l'implication de deux autres individus, Christopher, 28 ans, et Franck, 33 ans, comme étant les principaux fournisseurs et donneurs d'ordre. Il est question de contacts téléphoniques quotidiens et de passages fréquents au domicile d'Antony. Le trafic est évoqué à « mots couverts ». On parle de « puces » pour évoquer les produits stupéfiants, de « têtes » qui sont passées à l'appartement. Antony semble se tourner régulièrement vers Christopher lorsqu'il désire être livré ou lorsqu'un client demande à acheter à crédit. Sur ouverture d'une information judiciaire, Christopher et Franck seront interpellés le 22 novembre 2011 et placés sous mandat de dépôt dans l'attente de leur procès, qui s'est tenu hier après-midi à Châlons-en-Champagne. A leurs côtés, Antony ainsi que deux autres Vitryats, Renaud, 27 ans, et Faisal, 35 ans, également mis en cause pour avoir mis à disposition leur appartement pour les transactions.

Lourdes peines

Hier, tous, à l'exception d'Antony, qui a confirmé sa participation dans le trafic, ont nié plus ou moins leur implication. Faisal tout comme Renaud ont démenti avoir prêté leur domicile pour servir de point de vente. Les consommateurs qui assurent être passés chez eux ? Ils ne les connaissent pas. De son côté, Christopher a nié être le commanditaire. Il a simplement reconnu avoir prêté de l'argent à Antony pour qu'il fasse son propre trafic. Il était le financeur. Un philanthrope, en l'occurrence… Christopher a simplement indiqué avoir acheté de l'héroïne à 10 euros le gramme à Nancy, qu'il revendait dans la rue à Vitry à 20 €. Mais seul, bien loin d'une bande organisée. A peine a-t-il écoulé 800 g… S'il a changé à douze reprises de numéro de téléphone au cours de l'année, c'est que la puce se bloquait. Le liquide qu'il a sur lui ? Franck a dit avoir régulièrement de la chance au jeu. Il a notamment gagné 18 000 euros au PMU, ce qui explique qu'il ait pu emmener ses amis (Christopher et Faisal) en voyage au Maroc. Dans cette affaire, il a simplement reconnu avoir acquis 800 grammes d'héroïne, qu'il a revendus, mais a nié, lui aussi, faire partie d'un réseau. Christopher ignorait tout de son activité, comme il ne savait rien de la sienne… même s'ils étaient quotidiennement ensemble.
Hier soir, après presque 8 heures d'audience, les cinq prévenus ont été reconnus coupables et condamnés, en raison de leur niveau d'implication dans le trafic et de leurs casiers respectifs, à 33 mois ferme pour Christopher avec interdiction d'apparaître à Vitry pendant cinq ans, 18 mois ferme pour Franck, 10 mois ferme pour Antony, 10 mois ferme pour Renaud et 4 mois avec sursis pour Faisal. Le maintien en détention a été requis contre Franck et Christopher.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/trafic-dheroine-prison-ferme-pour-les-deux-commanditaires

Un squelette retrouvé dans les Pyrénées

Un randonneur a découvert le corps d'un homme à l'état de squelette à 2.800 mètres d'altitude en Haute-Garonne près de la frontière espagnole, a-t-on appris aujourd'hui auprès des secours en montagne.

Le randonneur toulousain a fait la macabre découverte mercredi après-midi sur le versant nord du col pyrénéen des Crabioules et a alerté le Peloton de gendarmerie de haute-montagne de Bagnères-de-Luchon.

Les gendarmes se sont rendus sur les lieux en hélicoptère et ont transporté le corps jusqu'à la chambre funéraire de Bagnères-de-Luchon. Une enquête a été ouverte pour identifier le squelette. Aucun papier d'identité n'a été retrouvé sur le corps.

Les enquêteurs cherchent à établir en particulier s'il s'agit de celui d'un promeneur disparu dans la région il y a trois ans.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00533-un-squelette-retrouve-dans-les-pyrenees.php

Les agresseurs arrêtés en flag

Alertés par les victimes d'une agression, surpris hier dans la nuit par trois individus à leur domicile d'Odars, les gendarmes ont interpellé trois suspects hier vers 1 h 40 à Saint-Orens, au rond-point du Sidobre, devant Gifi. Les militaires avaient positionné des patrouilles pour pouvoir intercepter le véhicule suspect qui remontait du Lauragais. Ils n'ont pas eu à intervenir. En effet le conducteur de la voiture a perdu la maîtrise de sa voiture dans la descente et s'est immobilisé sur le rond-point. Les trois occupants sont sortis indemnes de l'accident et ont été immédiatement interpellés. Ces trois individus dont un mineur ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Castanet. Ce trio est soupçonné d'une agression violente chez les gérants d'une station-service d'Odars. Ils ont débarqué au milieu de la nuit. Le fils, âgé de 50 ans a notamment reçu de nombreux coups de crosse et des coups de couteau dans l'épaule !

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/25/1473696-odars-arretes-en-flag.html

Un docteur de SOS médecins dépouillé de nuit à Valdegour

Une fois de plus, un docteur de SOS médecins, la structure qui assure la permanence des soins sur la ville de Nîmes, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, a été victime d’une agression dans le quartier de Valdegour.
En juillet 2011, l’auto de l’un de ses praticiens avait été cambriolée ; en mai 2010, un docteur avait été violemment frappé et dépouillé. Une fois encore, SOS médecins a annoncé qu’elle allait exercer un droit de retrait du quartier.
Les faits se sont produits dans la nuit de mardi à mercredi
Il est 3 heures quand le praticien, intervenu au chevet d’une patiente demeurant place Avogadro, découvre que son automobile est investie par plusieurs individus. "L’un d’eux l’a alors saisi au niveau du col et puis les individus sont partis en emportant tout le matériel, rapportait hier le président de SOS médecins, le docteur Alain Valeau. Notre collègue, qui effectue un remplacement chez nous, a été très choqué par ce qui lui est arrivé."
La lunette arrière de sa voiture a été fracturée et les malfaiteurs se sont emparés du matériel que le véhicule contenait : une bouteille d’oxygène ou encore un électrocardiogramme. Mais aussi le portefeuille du docteur, avec tous ses papiers et une somme d’argent. La victime a appelé la police qui s’est rendue sur les lieux dans la nuit.
"Pendant deux semaines nous ne nous rendrons plus à Valdegour"
"Nos autos sont toujours parfaitement identifiables grâce à la plaque magnétique SOS médecins que nous apposons sur la carrosserie, indique le docteur Valeau. Nous, on vient pour soigner et on intervient en urgence partout à Nîmes. Nous avons décidé que pendant deux semaines nous ne nous rendrons plus à Valdegour. C’est pour marquer le coup, faire réagir la population."
Hier, des habitants disaient d’ailleurs leur consternation. Ainsi une animatrice d’une association du quartier : "C’est lamentable, inacceptable, de s’en prendre ainsi à des gens qui viennent pour nous soigner. C’est une poignée de c... et voilà toute la population du quartier lésée."

http://www.midilibre.fr/2012/10/24/un-docteur-de-sos-medecins-depouille-de-nuit-a-valdegour,583321.php

Mont-de-Marsan : retrouvé mort sur la voie publique

Hier, vers 9 h 30, les policiers et l'équipe médicale du Samu sont intervenus place Raymond-Poincaré, à Mont-de-Marsan, suite à la découverte d'un cadavre, recroquevillé sur lui-même.
La victime est un sans domicile fixe âgé de 39 ans, de nationalité portugaise, arrivé à Mont-de-Marsan dernièrement. On ignore toujours les circonstances exactes de ce décès. Des produits stupéfiants ont été retrouvés dans les affaires de la victime, sans que l'on sache encore avec certitude si l'homme est mort des suites de sa toxicomanie. « Ce n'est pas confirmé, indique le parquet de Mont-de-Marsan, ce n'est qu'une des hypothèses. »

Une enquête en recherche des causes du décès a été ouverte et doit conduire ce matin à une expertise médico-légale.
Le chien de la victime a été placé à la Société protectrice des animaux.

http://www.sudouest.fr/2012/10/24/faits-divers-859185-4584.php

mercredi 24 octobre 2012

À 13 ans, ils volent une auto et parcourent 12 km

Lundi, deux Pleuriots de 13 ans ont volé une voiture avant de rouler jusqu'à Sézanne. Ils ont été rapidement retrouvés par les gendarmes.
Leur escapade a de quoi susciter l'étonnement. Lundi en milieu d'après-midi, deux jeunes âgés de 13 ans ont volé une voiture et se sont rendus à bord de celle-ci à Sézanne. Ils ont ensuite abandonné le véhicule.
Il est environ 16 h 30 ce lundi 22 octobre lorsque deux jeunes de Pleurs âgés de 13 ans dérobent une Ford Fiesta stationnée dans les rues de cette commune de 900 habitants située entre Sézanne et Fère-Champenoise. Les deux jeunes prennent le volant de la voiture et se dirigent vers Sézanne. Ils suivent le chemin le plus logique, passent par la commune de Gaye avant d'arriver dans la cité des mails. Le trajet fait une douzaine de kilomètres.
Pendant ce temps-là, le propriétaire de la voiture alerte les gendarmes. Les militaires de la communauté de brigades de Sézanne, avec l'aide de deux patrouilles de la brigade de Montmirail, mettent en place un dispositif de recherches.
Ils disposent de la description de la voiture et des jeunes. Les gendarmes patrouillent entre Pleurs et la cité des mails et ne tardent pas à retrouver la Ford Fiesta, stationnée près du cimetière de Sézanne. Il n'y a plus personne à son bord.
Pour aller à Sézanne
Vers 17 heures, les deux garçons sont retrouvés près du lycée de Sézanne, à quelques centaines de mètres de l'endroit où ils ont laissé la voiture un peu pus tôt. Interrogés après avoir été interpellés, les deux garçons ont simplement expliqué aux gendarmes qu'ils voulaient se rendre à Sézanne.
Les deux Pleuriots sont scolarisés au collège de Sézanne. Hier, les militaires n'avaient pas encore déterminé qui des deux garçons avait pris le volant de la Ford.
Hier, le parquet a rendu sa décision : les deux garçons sont convoqués mi-novembre devant le délégué du procureur de la République. Dans cette affaire, une mesure de réparation pénale, qui peut prendre la forme d'activités à caractère éducatif visant à faire prendre conscience aux mineurs de la portée de leurs actes, pourrait être mise en place.
La Ford Fiesta a été rendue à son propriétaire, elle ne serait pas fortement dégradée. Ces deux jeunes ont aussi reconnu avoir tenté de voler une autre voiture le week-end dernier à Pleurs.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/a-13-ans-ils-volent-une-auto-et-parcourent-12-km

Rennes. Le conducteur vendait de l’héroïne dans son bus

Un conducteur de bus a été interpellé avec 120 g d’héroïne, lundi, par les policiers de la sûreté départementale de Rennes (Ille-et-Vilaine). Suspecté de dealer de la drogue dans son bus, l’homme, un toxicomane, était sous surveillance depuis quelque temps.
Au volant sous héroïne ?
Les policiers enquêtaient sur ce conducteur de bus de la Star, à Rennes, depuis quelque temps. Selon leur enquête, l’homme avait quasiment transformé son bus en « supérette ambulante » de vente de stupéfiants. Il donnait des rendez-vous à des clients à tel ou tel arrêt de bus pour leur vendre de l’héroïne. Les transactions se déroulaient ensuite dans le bus.
Ce manège durait depuis plusieurs mois. Qui plus est, l’homme, toxicomane, conduisait son bus alors qu’il consomme entre 3 et 5 g d’héroïne par jour.
Déjà condamné en 2008
Les policiers ont interpellé le conducteur, lundi, alors qu’il quittait son travail. L’interpellation s’est déroulée près du dépôt des bus, Plaine de Baud, à Rennes. Il s’apprêtait à monter dans sa voiture. Sur lui, les enquêteurs ont trouvé 120 g d’héroïne.
L’homme, âgé de 46 ans, a été placé en garde à vue. Il a déjà été condamné à huit mois de prison avec sursis en 2008 pour une affaire de stupéfiant. À cette époque, il était déjà conducteur de bus.

Verbalisés par des agents Tisséo, ils se vengent avec pavé et couteau

Trois agents de Tisseo ont été violemment pris à partie par deux hommes, lundi soir, près du métro, ligne B, à la station Compans-Caffarelli.
Une semaine avant, ils avaient verbalisé leurs agresseurs qui avaient emprunté le bus sans s'acquitter de leur titre de transport. Les fraudeurs n'ont pas franchement digéré l'amende et leur colère s'est ravivée, lundi, peu avant 22 heures, à la vue de deux des agents.
Pour se venger, ils se sont dirigés vers l'un d'eux et lui ont asséné un coup-de-poing. Armés d'un pavé récupéré dans la rue, ils ont tenté de lui porter d'autres coups mais ont été mis en fuite par des collègues de la victime.
Très remontés, ils ont décidé de ne pas en rester là et sont revenus quelques instants plus tard, bien décidés à en découdre. Armés cette fois d'un couteau, ils ont menacé de mort les agents qui se sont enfuis.
Mais c'était sans compter sur l'intervention de policiers de la brigade anticriminalité venus au secours des victimes. Ils ont eu vite fait d'interpeller les deux agresseurs, âgés de 19 ans et 25 ans. Deux hommes en situation irrégulière. Ils ont comparu hier devant le tribunal correctionnel de Toulouse qui les a condamnés à six mois de prison ferme et une interdiction de trois ans du territoire français.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/24/1472756-pave-et-couteau-pour-se-venger-d-un-pv.html

Le meurtrier présumé de Thomas ne retourne pas en prison

La chambre de l'instruction de la cours d'appel de Montpellier s'est déclarée incompétente au sujet de la réincarcération du meurtrier présumé de Thomas Laché, 17 ans, tué de 7 coups de couteau lors de la fête votive de Sérignan en 2010.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier s'est déclarée, mardi, incompétente pour réincarcérer un jeune meurtrier présumé, en attente de jugement. En revanche elle a demandé au parquet de Béziers de saisir le juge des libertés et de la détention afin qu'il se prononce sur le cas du présumé meurtrier.

Sept coups de couteau
Le suspect aurait reconnu avoir, en juillet 2010, tué de sept coups de couteau Thomas Laché, 17 ans, lors de la fête votive à Sérignan situé à proximité de Béziers. Incarcéré depuis les faits, l'auteur présumé, a été remis en liberté en juillet dernier. Il était mineur au moment des faits et sa détention provisoire ne peut excéder deux ans, même s'il est majeur aujourd'hui. Sa remise en liberté en juillet avait été dénoncée par la famille de la victime.
Non respect de son contrôle judiciaire
C'est le parquet général de Montpellier qui a demandé sa réincarcération pour non respect de son contrôle judiciaire. Selon une enquête de la gendarmerie, l'accusé, dont le procès doit intervenir dans les prochains mois, serait allé sur Facebook, ce qui lui était interdit, et aurait fumé du cannabis, selon son grand-père chez qui il avait été placé en Ardèche, a indiqué la même source.
Lorsqu'il était détenu à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, le garçon était déjà parvenu à y introduire un téléphone portable et à publier sur son profil Facebook une photo le montrant torse nu dans sa cellule.
Me Philippe Terrier, du barreau de Béziers, l'avocat de l'accusé, était ce matin très pessimiste quant à l'avenir de son client. Quand la nouvelle est tombée, il s'est refusé à tous commentaires.
"Les parents n'en peuvent plus."
Me Luc Abratkiewicz a porté à la connaissance des parents de la victime la décision de la chambre de l'instruction. "Ils n'en peuvent plus. Depuis le crime, il y a eu une multiplication des provocations. L'accusé se moque des parents, mais aussi de la justice. Celle-ci a commis de nombreuses erreurs dans ce dossier et les conséquences sont aujourd'hui très graves."
L'avocat des parties civiles a demandé au procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé, qu'il fasse preuve de sévérité dans ce dossier. "J'ai bien peur que l'accusé ne s'enfuit. Au début de l'affaire il parlait de légitime défense, aujourd'hui il est amnésique. Il se moque de nous."

http://www.midilibre.fr/2012/10/15/adolescent-poignarde-le-meurtrier-presume-retourne-en-prison,578484.php

Bayonne : il agresse sa mère avec un pistolet électrique

Mardi dernier, une dame a déposé plainte au commissariat de Bayonne, pour avoir été agressée dans la soirée par son fils majeur âgé de 22 ans. Le jeune homme a attaqué sa mère au moyen d'un pistolet à impulsion électrique.
Celle-ci a reçu deux décharges au cou et une sur une cuisse. La victime a été prise en charge par le médecin de garde des urgences du Centre hospitalier de la Côte basque à Bayonne. Elle a bénéficié de deux jours d'incapacité temporaire de travail.

L'auteur des faits a été interpellé alors qu'il était en fuite et présenté vendredi au parquet de Bayonne. Le fils agresseur a été placé sous contrôle judiciaire.

http://www.sudouest.fr/2012/10/23/bayonne-il-agresse-sa-mere-avec-un-pistolet-electrique-858480-4018.php

mardi 23 octobre 2012

De la viande de brousse saisie à Roissy

Quelque 600 kilos de marchandises, dont de la viande de brousse, ont été saisis lundi lors d'une vaste opération de contrôle à l'aéroport de Roissy, a-t-on appris aujourd'hui auprès des douanes et de source aéroportuaire, confirmant une information du Parisien.

Ces denrées, transportées illégalement, ont été saisies lors d'une opération de contrôle des importations de viandes de brousse en provenance d'Afrique menée par la douane de Roissy-Charles de Gaulle. Hier, les agents de la douane ont notamment ciblé des passagers venant de la capitale congolaise Kinshasa, selon une source aéroportuaire. Ils ont intercepté de la viande de singe, de crocodile, de pangolin (un insectivore à écailles), de porc-épic et d'antilope, ont indiqué les douanes à l'AFP.

Certains de ces animaux appartiennent à des espèces protégées par la Convention de Washington (CITES) car elles sont menacées de disparition. Des fruits, des légumes et des arachides ont également été saisis. Ces produits ont été retrouvés dans les valises des voyageurs, a-t-on expliqué de source aéroportuaire: "certains en amènent pour usage familial, mais cela alimente surtout le marché des restaurants africains à Paris".

Des opérations de contrôle de viande de brousse sont régulièrement menées à Roissy, en raison des risques sanitaires induits par le transport et la commercialisation de ces denrées et de leur impact sur les écosystèmes concernés. Selon l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) de la gendarmerie, ces denrées sont susceptibles d'introduire sur le territoire des maladies graves (grippe aviaire, fièvre aphteuse), mais aussi des insectes potentiellement vecteurs de maladies.

Marseille: Deux jeunes armés entrent dans un lycée avant de se faire refouler

Deux jeunes hommes armés ont pénétré mardi matin dans un lycée des quartiers nord de Marseille pour s'en prendre à un élève avant se faire refouler par l'équipe de l'établissement, a-t-on appris auprès du rectorat.
«Deux personnes extérieures à l'établissement se sont introduites» dans le lycée Denis-Diderot, situé boulevard Laveran (13e arrondissement), aux alentours de 9h, a indiqué à l'AFP une porte-parole du rectorat.
«Elles recherchaient un lycéen avec qui elles voulaient en découdre mais ont été tout de suite repoussées par l'équipe» et la police a été alertée, a-t-elle ajouté, précisant qu'aucun coup de feu n'avait été tiré et que l'élève n'avait pas été blessé. Selon une source proche du dossier, les deux intrus, qui ont pris la fuite, étaient armés d'un couteau et d'un revolver à barillet. L’enquête a été confiée à la Sécurité publique.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1028300/marseille-deux-jeunes-armes-entrent-lycee-avant-faire-refouler

Un proviseur adjoint agressé à Argenteuil

Le proviseur adjoint d'un lycée d'Argenteuil, dans le Val-d'Oise, a été frappé au visage lundi par le frère d'une élève qui s'était introduit à l'intérieur de l'établissement. L'agression a eu lieu lundi midi dans l'enceinte du lycée Georges Braque, après l'intrusion du frère d'une élève de première et de son oncle, qui souhaitaient régler un différend impliquant l'adolescente, a raconté une source policière, confirmant une information du Parisien.
"Le proviseur adjoint est intervenu pour leur faire quitter les lieux. Il a alors été frappé au visage et a été légèrement blessé", a précisé dans un communiqué le rectorat de Versailles.
Selon la source policière, un "litige entre deux élèves" serait à l'origine de l'agression. "L'adolescente s'était disputée avec une autre élève en fin de matinée. Elle a fait appel à son frère et à son oncle, qui sont rentrés dans l'établissement et se sont opposés aux surveillants", a-t-on précisé.
 

Montauban. Une inquiétante disparition

Depuis hier d'importants moyens sont déployés à proximité de la rivière Aveyron pour retrouver une quinqagénaire qui n'est pas rentrée chez elle dans la soirée de dimanche.
Anne-Marie Padié 54 ans qui demeure avec son époux au 1983, chemin de Pelut n'est pas rentrée chez elle dimanche soir. Rapidement cette absence suscita de l'angoisse au sein de sa famille dont plusieurs membres à commencer par les enfants entreprirent des recherches pour tenter de la retrouver en fin de la journée dominicale. Le chemin de Pelut c'est une route qui part à gauche du pont de Loubejac et va jusqu'à la route de l'Aveyron qui trois kilomètres plus loin arrive au gué de Piquecos. Le long de cette route sinueuse qui borde souvent l'Aveyron, des vergers, des champs et quelques sous-bois humides dont certains très broussailleux.

Une femme équilibrée

Anne-Marie petite femme frêle aime la nature et est une infatigable marcheuse. Elle connaît tous les coins situés à proximité de l'exploitation arboricole à l'intérieur de laquelle elle vit dans une caravane. On suppose qu'elle est peut-être partie aux champignons ou à la recherche d'autres fruits de l'automne. Mais ce qui inquiète c'est qu'elle ne soit pas rentrée.
Et après une nuit de dimanche à lundi très angoissante, le mari et les proches ont avisé le commissariat de police de Montauban pour signaler la disparition. Qui est classée comme inquiétante non seulement en raison de la configuration des lieux mais parce que la disparue était tout ce qu'il y a de plus équilibrée. Un dispositif spécial a été alors enclenché, mais qui hier soir n'avait donné aucun résultat

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1471559-montauban-une-inquietante-disparition.html

Une biologiste marine de l’Ain tuée par un éboulement à Madagascar

Stéphanie Bollard savait plonger dans les grandes profondeurs, savait voyager seule, elle savait maîtriser les risques qui accompagnaient son métier de biologiste marine. C’est l’éboulement de blocs de pierre dans une grotte qui l’a fauchée à 26 ans le samedi 13 octobre, sur l’île de Madagascar. La jeune femme est décédée avec son compagnon Nick Paige à Andavadoaka.
Sur ce littoral du sud-ouest malgache, Stéphanie Bollard travaillait depuis le mois de juin. Elle s’était engagée pour un an dans l’ONG britannique Blue Ventures. Là, elle formait et encadrait des écovolontaires sur des programmes de préservation bio marine. L’ONG accompagnait les pêcheurs locaux, très dépendants de l’environnement et de la préservation des coraux. Donner un sens humaniste à ses compétences de scientifique, c’était un vrai choix pour la jeune femme. Elle aimait ajouter des cordes à son arc et était ainsi devenue plongeuse professionnelle. « On ne défend bien que ce que l’on connaît bien », répétait-elle volontiers. Tout comme elle citait Saint-Exupéry : « Faites que le rêve dévore votre vie… »
Elle n’avait pas abandonné son rêve. Native de l’Ain, elle cultivait depuis l’enfance une passion pour les dauphins et l’océan. Élève du lycée Quinet, elle est partie à La Rochelle pour décrocher sa licence de biologie marine, puis à La Réunion pour ses masters 1 et 2. Dès 2008, elle effectuait différentes missions à La Réunion. C’était l’île de son enfance, quand toute la famille avait suivi un papa ingénieur. L’Arvam (agence pour la recherche et la valorisation marine) à Saint-Denis, aurait bien gardé sa chargée d’études. Mais elle voulait connaître Madagascar et ses habitants.
Ses parents, Gilles et Catherine Bollard, responsables de la Banque alimentaire de l’Ain lui avaient transmis l’altruisme. À Andavadoaka, village sans école, elle militait avec les femmes pour l’enseignement et les cours de français. Ses proches qui lui rendent hommage aujourd’hui, veulent poursuivre sa mission.

http://www.leprogres.fr/ain/2012/10/23/stephanie-bollard-ou-le-destin-brise-d-une-bressane-devenue-biologiste-marine