jeudi 31 janvier 2013

L'A25 coupée dans les deux sens

L'autoroute A25 était coupée cet après-midi dans les deux sens à hauteur de Herzeele (Nord), après qu'une personne a tenté de se suicider en se jetant d'un pont sur les voies, a-t-on appris auprès de la préfecture.

L'autoroute a été momentanément coupée pour permettre à un hélicoptère des secours de se poser sur les voies et de transporter la victime, qui se trouvait dans un état critique, à l'hôpital, a-t-on précisé de même source


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/31/97001-20130131FILWWW00628-l-a25-coupee-dans-les-deux-sens.php

Quand la police municipale lave son linge sale en public

ARTICLE SUPPRIME

Une Carcassonnaise remonte l'A9 à contre-sens, durant 30 km

C'est un miracle si aucun accident ne s'est produit. Hier matin, une sexagénaire de Carcassonne a parcouru plusieurs dizaines de kilomètres sur l'autoroute, des Pyrénées-Orientales jusqu'à Peyriac-de-Mer sans être percutée par un autre usager. C'est presque incroyable.
L'alerte a été donnée vers 5 h 30 au peloton autoroutier de Narbonne par les pompiers du centre opérationnel d'incendie et de secours du 66 qui les informait qu'un véhicule remontait l'autoroute à contre-sens, donc en direction de Narbonne sur la voie Narbonne-Perpignan.
Très vite, les militaires se sont postés à hauteur de Peyriac-Minervois afin d'intercepter la voiture. La voyant arriver, les gendarmes ont actionné le girophare et activé la sirène deux tons. Mais la conductrice a refusé d'obtempérer et a poursuivi sa course folle.
Les militaires se sont lancés à ses trousses sur quelques kilomètres de plus. Ne parvenant pas à la convaincre de s'arrêter, ils ont du utiliser les grands moyens en la «serrant» contre la glissière centrale de sécurité. Ceci-fait, la dame n'a toujours pas accepté de descendre de son véhicule et a tenté une marche arrière. Il a fallu, en fin de compte, qu'un gendarme se jette sur la portière et l'extirpe de l'habitacle de la voiture. La dame, qui est donc une sexagénaire de Carcassonne, a été conduite au peloton autoroutier où elle a été entendue. Selon les gendarmes, au moment de son interpellation comme pendant le début de son audition, elle tenait des propos totalement incohérents. Après vérifications, il s'est avéré qu'elle était sous traitement médicamenteux. Au final, elle été remise entre les mains de sa famille. La dame, si elle est jugée mentalement responsable, pourrait comparaître devant un tribunal pour une longue série de délits, dont la mise en danger de la vie d'autrui.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/31/1549221-carcassonne-une-carcassonnaise-remonte-l-a9-a-contre-sens.html

Alès : licencié pour des croissants non payés

Agent de sécurité dans un hypermarché depuis six ans, il est licencié en août dernier.
Nicolas Hébert a été embauché à l’hypermarché Cora en juin 2006. Sa profession : agent de sécurité. De 5 heures à 13 heures, ou de 13 heures à 21 heures, l’Alésien est, avec ses collègues, chargé de veiller à la sécurité du magasin. Six ans d’exercice professionnel "sans la moindre anicroche, ni avec les clients, ni avec mes supérieurs, jamais un problème", affirme le vigile. Jusqu’à ce 22 août dernier. "Mon chef m’appelle en fin de matinée, pour m’informer que je vais être mis à pied pour faute grave. Je tombe des nues, je ne comprends pas du tout ce qu’on me reproche !", affirme Nicolas Hébert, qui attend un rendez-vous avec le directeur, le 31 août pour en savoir plus.
"Pour moi, mon employeur essaye surtout de supprimer des postes d’agents de sécurité"
Nicolas Hébert


"On m’explique que je n’ai pas réglé les deux croissants que j’ai consommés et que c’est une faute. Le point chaud ouvre à 7 h 30 et il m’arrivait de payer à ma pause, ou en finissant mon service. Ce que la plupart des personnels, y compris des cadres faisaient. Est-ce que j’aurais risqué ma place pour 70 centimes ? Pour moi, mon employeur essaye surtout de supprimer des postes d’agents de sécurité afin de sous-traiter cette activité". Nicolas Hébert reçoit finalement, le 6 septembre une lettre de licenciement pour faute grave.
Prud'hommes
Le futur père de famille, décide d’attaquer son ancien employeur aux Prud’hommes et son avocate maître Thomasian va demander la requalification en "licenciement sans cause réelle et sérieuse, et des indemnités pour licenciement vexatoire et abusif". Du côté de la direction de Cora "le motif du licenciement n’est pas lié à l’affaire des croissants", mais le directeur ne souhaite pas en dire davantage, préférant réserver ses arguments pour l’audience des Prud’hommes.

http://www.midilibre.fr/2013/01/30/licencie-pour-des-croissants-non-payes,635727.php

La Rochelle : le braqueur figé sur sa ligne de défense

Condamné le 15 septembre dernier à Saintes à douze ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de huit ans, Laurent Caubère est rejugé en appel depuis hier devant la cour d'assises de la Vienne, à Poitiers. Cet homme de 48 ans est l'auteur d'un hold-up mouvementé commis le 13 novembre 2009 au Crédit agricole de la rue Gallieni à La Rochelle.
Ce jour-là, juste avant la fermeture de l'agence, l'homme, déjà condamné deux fois pour des hold-up dans sa jeunesse, avait fait irruption dans l'agence, le visage dissimulé par un bonnet et un pull à col roulé et brandissant une arme de poing, qui devait s'avérer factice.

Après avoir pénétré au sortir de la banque dans le magasin Coop voisin et menacé un client de son arme, Laurent Caubère avait tenté de prendre la fuite en prenant un automobiliste en otage mais il avait été rapidement intercepté et maîtrisé par la police.
Comme à Saintes, le braqueur récidiviste va tenter de convaincre les jurés poitevins que sa conduite était dictée par un état de santé défaillant : « J'ai l'impression que la vérité n'est pas sortie à Saintes, la vérité sur les motivations de mon acte », lance-t-il à l'avocat général Philippe Coindeau qui lui demande les raisons de son appel.
Son ex-femme témoigne
En effet, au moment des faits, il était traité pour des troubles maniaco-dépressifs. Hier matin, le psychologue cité comme témoin et seul expert à s'être déplacé a fait sienne cette thèse avec une conviction pas très éloignée du parti pris, au point que le président de la Cour, Pierre Hovaere, a eu du mal à dissimuler un certain agacement.
Les nouveaux défenseurs de l'accusé devraient aujourd'hui utiliser ces traits de personnalité pour réclamer l'indulgence des jurés en s'appuyant sur ces troubles mentaux liés à une enfance difficile. Mais le témoignage, hier, de l'ex-femme de Laurent Caubère plaide au contraire en faveur de la sévérité : elle a décrit l'accusé comme un homme égoïste, fainéant, qui dépensait au casino sa maigre allocation d'adulte handicapé mais aussi les revenus de son épouse infirmière libérale. Alors le braquage de la rue Gallieni est-il l'œuvre d'un malade ou la tentative désespérée d'un joueur compulsif pour trouver de quoi continuer à parier ?

http://www.sudouest.fr/2013/01/30/le-braqueur-fige-sur-sa-ligne-de-defense-950695-1391.php

mercredi 30 janvier 2013

Meuse : il était allé se coucher après un accident mortel

Le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc s’était donné un peu moins de trois mois pour rendre son délibéré après une douloureuse audience du 30 octobre dernier. Au cœur de ce pénible dossier empreint du sceau de l’inconscience, le décès brutal du jeune Dylan Marmolle, 16 ans, sur un petit chemin situé sur la commune de Sorcy-Saint-Martin. C’était dans la nuit du 13 mai 2010, vers 1 h 15.
Ce soir-là, quatre copains décident de faire une virée nocturne dans une voiture récemment acquise par le jeune Émilien et qui s’apparente davantage à une « poubelle ». L’expertise en automobile sera sans ambiguïté sur les défauts de la direction, des freins avant et arrière, des pneus avant. Ce qui n’empêche Matthieu Leclerc, 21 ans, non titulaire du permis de conduire, de prendre le volant. À ses côtés, Émilien. Derrière, deux amis dont Dylan.
Contrôlé après l’accident avec 1,02 gramme d’alcool par litre de sang et positif au cannabis avec 3 nanogrammes de THC par millilitre de sang, Matthieu perd le contrôle du véhicule dans un virage à droite, lequel termine sa course contre un rocher après plusieurs tonneaux. L’effroyable choc est fatal à Dylan, pourtant attaché avec sa ceinture de sécurité. Son ami, près de lui, sera grièvement blessé.

Sans un mot de regret

Comme si de rien n’était et sans alerter les secours avec son téléphone portable, Matthieu rentre se coucher. Il sera interpellé peu après dans son lit par les enquêteurs. Ce comportement scandaleux, Matthieu Leclerc l’a réitéré lors de l’audience. À l’image du propriétaire de la voiture, poursuivi comme lui pour « homicide involontaire », il a fait preuve d’une indifférence incroyable à la barre. Sur les souvenirs plutôt vagues et sans doute plus commodes pour lui de cette soirée. Sur son attitude déplorable, sans un mot de regret face aux parents de Dylan, unis et très dignes dans la douleur.
Devant cette inconscience, le substitut du procureur avait requis deux ans de prison dont un an avec sursis et mise l’épreuve pour le chauffard, 14 mois de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve pour le propriétaire de la voiture.
En rendant son jugement ce mardi, le tribunal a finalement condamné Matthieu Leclerc à 18 mois de prison dont 10 mois avec sursis et mise à l’épreuve sur deux ans, à une obligation de soins et de travailler, avec interdiction de se présenter aux épreuves du permis de conduire pendant un an. Son acolyte écope d’un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve sur deux ans, d’une obligation de soins, de travailler et d’une annulation du permis de conduire. Les deux amis devront par ailleurs s’acquitter solidairement de 100.000 € au titre du préjudice d’affection.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/01/29/meuse-il-etait-alle-se-coucher-apres-un-accident-mortel

Des jeunes prennent d'assaut un supermarché à Menton

Une dizaine de fonctionnaires de police ont dû intervenir, hier midi, pour mettre fin à l’agitation provoquée par trente lycéens venus insulter et menacer employés et clients

Il a fallu l'intervention rapide et efficace des forces de l'ordre, hier à 12 h 15, pour ramener le calme au sein du Leader Price, dans le Borrigo, à Menton. Une dizaine de fonctionnaires, dont un équipage de la Bac (brigade anticriminalité), ont dû s'interposer pour protéger les employés, clients et riverains terrorisés par une trentaine de jeunes, très virulents, y compris avec les policiers. La plupart arrivaient du lycée Pierre-et-Marie-Curie situé en face du Leader Price.

Insultes et menaces fusaient en représailles des premiers incidents qui avaient eu lieu le matin même, aux alentours de 9 h 15. « Nous subissons souvent des vols et l'un des employés a alors prévenu un autre de faire attention aux quinze jeunes qui venaient d'entrer, expliquait Johanna, la gérante du magasin. L'un d'eux a mal pris cette phrase et a voulu en venir aux mains. Face à ce flot d'injures et d'invectives, j'ai demandé aux jeunes de sortir. Là, des provocations ont eu lieu. Une cliente a appelé la police. J'ai d'ailleurs signalé qu'ils allaient revenir à l'heure du déjeuner. » Ce qui s'est malheureusement produit…

Le paradis… quand il n'y a pas école

Des actes quasi quotidiens que dénonce Johanna : « C'est la guerre tous les jours ! C'est pénible pour les salariés, les clients. Sauf les mercredis, week-ends et vacances scolaires. Là, c'est le paradis ! »

Peut-être la répression aboutira-t-elle à un résultat probant ? En tout cas, les trois adolescents interpellés et ramenés au commissariat, ainsi que les parents des neuf autres, qui devront payer des amendes pour tapage, pourront réfléchir aux conséquences de leurs actes.

Ces incidents interviennent peu de temps après la signature d'un partenariat « police - Éducation nationale et la réunion professeurs, parents et élèves concernant l'éducation, la santé et la citoyenneté, expliquait Éric Bretonnier, le proviseur du lycée Pierre-et-Marie-Curie. Nous sommes en contact permanent avec le commissaire afin d'éviter au maximum ce genre de problèmes tout à fait inacceptables ! On ne peut pas tolérer de tels agissements. Mais ils ont eu lieu sur le domaine public et notre compétence ne va pas jusque-là. Mes collaborateurs et moi-même sommes soucieux de l'image de notre établissement et de la ville de Menton. Elle a été dégradée par le fait de quelques élèves. »

http://www.nicematin.com/menton/des-jeunes-prennent-dassaut-un-supermarche-a-menton.1128657.html

Navettes. Le maire du Mont-St-Michel devant le tribunal

Éric Vannier comparaît ce mercredi devant le tribunal de Coutances pour « prise illégale d’intérêt ».
Depuis le 28 avril 2012, des navettes acheminent les touristes au Mont-Saint-Michel. Du parking, les visiteurs doivent parcourir 900 m pour rejoindre la Caserne d’où partent les navettes. À la Caserne, le maire, patron du groupe La Mère Poulard, « possède des établissements précisément de part et d’autre du point de départ des navettes », indique le procureur de la République de Coutances, Renaud Gaudeul, après enquête de la gendarmerie. À l’origine, ces navettes devaient partir du parking. En 2009, quand le nouveau parking et les navettes ont été attribués à Veolia, le syndicat mixte Baie du Mont Saint-Michel, dont fait partie Éric Vannier en tant que maire, a décidé que les navettes partiraient de la Caserne. Une solution soutenue par le président de Région, car elle permettait de maintenir des tarifs raisonnables pour accéder au Mont.
Dénonciation calomnieuse
C’est une plainte déposée par un couple de Montois, Patrick Gaulois et son épouse, qui a déclenché l’enquête de la gendarmerie. Ce dernier qui fut aussi maire du Mont est un concurrent direct d’Éric Vannier, propriétaire d’une trentaine de commerces dans le village du Mont-Saint-Michel et à la Caserne. Patrick Gaulois est, lui aussi, propriétaire de plusieurs commerces au Mont. Son épouse est l’un des administrateurs de la Sodetour, autre groupe à la tête de nombreux commerces au Mont et rival de La Mère Poulard.
Mercredi, devant le tribunal correctionnel de Coutances, Éric Vannier devra prouver qu’il ne s’est pas servi de sa position d’élu pour faire valoir ses intérêts personnels. Mais il n’a pas attendu d’être jugé pour réagir. En février 2012, il avait déposé plainte pour « dénonciation calomnieuse ». L’enquête préliminaire est en suspens dans l’attente du procès.
Le tribunal de Coutances jugera mercredi cette affaire au moment où Laurent Beauvais, président du syndicat mixte baie du Mont-Saint-Michel et de la Région Basse-Normandie, envisage que les navettes partent directement du parking. Depuis le 28 avril, le Mont-Saint-Michel a enregistré une nette baisse de sa fréquentation. Et le ton monte, du côté des touristes et des commerçants.
 

Arnaud-Bernard. 22 000 € dérobés par des escrocs à la carte bleue

Les policiers ont interpellé une bande d'escrocs à la carte bleue. Ils sévissaient depuis plusieurs mois place Arnaud-Bernard. Ils ont fait 19 victimes pour un préjudice de 22 000€.
La petite bande opérait depuis au moins 8 mois sur la place Arnaud-Bernard à Toulouse. Elle a fait 19 victimes pour un préjudice de plus de 22 000€. Les policiers de la brigade financière de la sûreté départementale viennent de mettre un coup d'arrêt aux agissements de ces spécialistes de l'escroquerie à la carte bleue. Ils ont interpellé samedi soir, en flagrant délit, trois hommes dont un mineur. Un quatrième, «le meneur» dormait en prison depuis fin décembre.
Ils avaient plusieurs techniques pour piéger les passants. «Le 14 décembre, vers minuit, j'ai fait un retrait à un distributeur place Arnaud-Bernard, raconte une victime. Ensuite je suis allée m'acheter à manger. J'ai posé ma veste. On en a profité pour voler ma carte. 980 € ont été retirés.»

Basés dans un bar

Ce jeune homme avait retiré 20 € dans la soirée du 16 décembre sur la place. «Une heure plus tard, je suis repassé. Il y a eu une petite altercation de 10 secondes. Cinq minutes plus tard, je n'avais plus de porte-monnaie.» Il en sera quitte pour 2 500 € de retraits d'argent liquide et d'achats dans une station-service.
Les escrocs, basés dans un bar de la place, observaient les codes au moment des retraits. Un peu plus tard, ils retrouvaient les propriétaires et s'arrangeaient, via un croche-pied, à semer la pagaille pour voler la carte. Parfois, ils se contentaient de demander une cigarette et piochaient dans le sac de leur victime. Hier, Mohammed, 27 ans, Hamid, 32 ans, et Miloud Behri, 22 ans, «l'élément moteur», selon le procureur Coquisart, ont comparu devant le tribunal correctionnel.
«Trois personnes m'ont donné la carte. J'ai retiré de l'argent et je leur ai donné car j'avais peur qu'ils sortent une arme», a assuré Miloud Behri, «vendeur de cigarettes» habitué de la place. Hamid, lui, «ne les connaît pas». «Ce n'est pas moi». Pour son avocat, Me Djammen Nzepa, «le doute doit lui profiter».

Un an de prison ferme pour le leader

Le troisième prévenu, Mohammed, n'a pas nié les faits. Une attitude qui doit jouer en sa faveur selon son conseil, Me Reynaud-Eymard. «On n'est pas dans une organisation. Il a eu la bêtise de rendre service.» Son client a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Miloud Behri a écopé d'un an ferme, il est reparti en prison. Hamid a été condamné à 1 an de prison dont 8 avec sursis. Il a été laissé libre.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/30/1547950-22-000-derobes-par-les-escrocs-a-la-carte-bleue.html

Un gang de Hells Angels en garde à vue

Une quinzaine de Hells Angels ont été interpellés le week-end dernier à Bordeaux, Paris et Orléans dans le cadre d'un dossier visant un trafic de cocaïne, des extorsions et des vols commis en bande organisée, un incendie et des détentions d'armes, rapporte le site de Sud Ouest.

Selon ce dernier, des armes de gros calibre, du numéraire et de la cocaïne ont été récupérés lors des perquisitions

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/29/97001-20130129FILWWW00713-un-gang-de-hells-angels-en-garde-a-vue.php

Gironde : arrêté avec près de 3 000 cachets d'ecstasy dans la boîte à gant

Il s'était habillé en électricien pour passer inaperçu, mais s'est fait remarquer au péage de Virsac en faisant marche arrière face à une barrière bloquée. Un Espagnol de 38 ans était jugé hier par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour importation de produits stupéfiants.
Vendredi, les douaniers intrigués par sa manœuvre ont alors intercepté son véhicule et regardé à l'intérieur. Il rentrait en Espagne après quelques jours passés aux Pays-Bas. Près de 3 000 cachets d'ecstasy - 2 992 exactement - étaient cachés derrière la boîte à gants. Et deux grammes d'amphétamines étaient dissimulés dans le caleçon du conducteur, gros consommateur. Après avoir été remis aux gendarmes de la section de recherches de Bordeaux-Bouliac pour le volet pénal de l'enquête, l'Espagnol a préféré ne pas demander de délai pour être jugé.

Traduit par un interprète, il assure, plaintif, n'être qu'un transporteur d'occasion (une mule dans le jargon). Il ne dira rien de concret, rien de vérifiable sur le commanditaire. Par peur des représailles. Juste son surnom : « Nintendo ». Il répond vaguement aux questions précises de la présidente, Colette Lajoie. Il joue les candides, minimise sa participation à un trafic d'envergure. « C'était mon premier voyage. »
« Vous savez combien vous risquez ? demande la présidente. Dix ans de prison et 7,5 millions d'euros d'amende. » Murmure ébahi dans la salle soudain calmée. « Plus une amende douanière », l'achève la juge. « Des choses ne tiennent pas la route mais c'est votre droit de raconter n'importe quoi », s'impatiente-t-elle.
Six mois ferme
« L'ecstasy est la deuxième substance illicite la plus répandue en France dans les milieux jeunes et festifs », explique l'agent des douanes qui chiffre l'amende à 4 578 euros.
« À 2 ou 10 euros le cachet, c'est une drogue très accessible pour les jeunes, déplore le substitut du procureur Marie-Noëlle Courtiau-Duterrier. Ce qui pose un vrai problème de santé publique. Il savait qu'il effectuait un transport délictueux et je ne crois pas que c'était la seule et unique fois. C'était un périple très organisé, loin de tout amateurisme. » La magistrate craint une réitération immédiate des faits « ne serait-ce que pour payer l'amende et rembourser les commanditaires qui ont une perte sèche de 3 000 cachets. » Elle requiert « pas moins de six mois ferme », un maintien en détention et la confiscation du véhicule.
« Son destin s'est joué à peu de chose, estime Me Jean-Gregory Sirou pour la défense. Il a des ennuis de santé, est au chômage depuis deux mois et est accro aux amphétamines : il a le profil parfait du bon pigeon que les dealers utilisent. Il est davantage victime d'un trafic, il est extérieur au circuit de revente. » Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions.

http://www.sudouest.fr/2013/01/29/cachets-d-ecstasy-dans-la-boite-a-gant-949767-3222.php

mardi 29 janvier 2013

Bordeaux : il tire un coup de fusil "pour faire peur"

« On n'est pas au far west ! On est dans la vraie vie », gronde la présidente, Colette Lajoie. Face à elle, nerveux, arrivé dans la salle d'audience sous bonne escorte, le prévenu se dandine. Il vient d'avoir 18 ans. Il était jugé hier pour des violences avec arme. Vendredi, après un début de soirée arrosé, vexé après une embrouille et pressé d'en découdre, il était rentré chez lui chercher un fusil et avait tiré un coup. En l'air selon lui. « Pour faire peur, c'est tout. » Mission accomplie puisque les jeunes qui étaient devant sa grille avaient déguerpi.
Il était alors parti à leur recherche, avec une serpette en poche, et l'aurait mise sous la gorge d'une jeune. À l'audience, il dit pourquoi, le plus naturellement du monde : « Je voulais les attraper. » « C'est-à-dire ? », questionne la présidente qui le pousse dans ses retranchements. « Je voulais me battre. » « Vous aviez besoin d'un couteau ? » « Je voulais leur mettre un coup de serpette là où j'aurais pu. » « Vous ne leur aviez pas suffisamment fait peur avec le fusil ? » « De toute façon, je n'ai pas ouvert le couteau », assure-t-il.

Déontologie
« Il chipote sur les violences, mais elles existent. Le simple fait de sortir une arme, cela s'appelle de la violence », rappelle le substitut du procureur, Marie-Noëlle Courtiau-Duterrier, qui se dit « inquiète face à ce comportement irresponsable ». « Il faut apprendre à vous maîtriser. Quand on a un permis de chasse, il y a une déontologie qui va avec. » Elle choisit une peine d'avertissement et requiert six mois de prison avec sursis et l'obligation d'accomplir un travail d'intérêt général de 120 heures.
« Ce n'est pas de la défiance de sa part, plaide l'avocat de la défense, Me Julie Eldoyen. Il a eu une très mauvaise réaction. Mais 48 heures de garde à vue et 48 heures de prison ont été comme un électrochoc pour lui. » Elle espère l'indulgence du tribunal.
Après en avoir délibéré, les juges ont suivi les réquisitions à la lettre et ont ajouté une interdiction de paraître à Bordeaux-Bacalan pendant dix-huit mois pour prévenir toute revanche. Les armes ont été confisquées et les prétentions des parties civiles considérablement revues à la baisse. Dès hier soir, le jeune homme est parti vivre chez son père dans le Médoc.

http://www.sudouest.fr/2013/01/29/avertissement-pour-le-tireur-949793-2780.php

Le Passage. Fausses procurations aux municipales : Jean Barrull déclaré coupable et inéligible

La cour d'appel d'Agen a aggravé la sanction de Jean Barrull 4 ans après les faits. Reconnu coupable de fraudes électorales, il se pourvoit en cassation, s'estimant victime d'un système.
La cour d'appel d'Agen a rendu son arrêt hier après-midi dans l'affaire des fausses procurations relatives aux élections municipales du Passage-d'Agen de 2008.
Rejugé le 12 novembre dernier, le maire Jean Barrull a vu sa peine aggravée. Il a été reconnu coupable de «complicité de faux» sur 35 procurations, contre 24 retenues lors du premier procès, et de «manœuvres frauduleuses» au code électoral. La cour d'appel a durci sa condamnation en prononçant à son encontre 10 mois de prison avec sursis contre les 5 mois confirmés par les réquisitions. Même aggravation sur l'inéligibilité : trois ans d'interdiction des droits civils et civiques au lieu des 2 ans prononcés en première instance. Enfin, il devra payer 10 000 € d'amende et 3 000 € à la partie civile Thierry Lacan, au titre de réparation du préjudice moral.
Déclarant faire confiance à la justice jusque-là, le maire sort de sa réserve médiatique aujourd'hui et se dit «furieux». Sidéré, sous le choc et plusieurs fois au bord des larmes devant une situation «surnaturelle».

Pourvoi en cassation

Il a fait part de sa totale incompréhension face à cette sanction sévère de la cour d'appel qui n'a pas su entendre les arguments qu'il avait défendus. Pire, qui le reconnaît coupable sur des procurations pour lesquelles il avait été relaxé : «C'est un propre scandale ! Je vis cela comme quelque chose d'immoral. Moi qui suis élu depuis 30 ans et 12 ans comme maire de ma commune, être traité ainsi ! Je me battrai jusqu'au bout. Je n'en resterai pas là. Je me pourvois dès aujourd'hui en cassation», a annoncé un Jean Barrull combatif qui entend rester maire jusqu'en mars 2014. «Ma succession n'est pas ouverte !».
Son avocate Me Elisabeth Fernandez-Begault et le maire ont également indiqué avoir déposé un recours devant le tribunal administratif visant le ministère de l'Intérieur pour «faute et responsabilité de l'État». Jean Barrull met clairement en cause la pleine responsabilité du commissariat d'Agen en matière de gestion des procurations à l'époque. Une délégation étendue à Agen, Boé et Bon-Encontre. Selon lui, d'autres procurations extérieures à sa commune auraient été entachées d'irrégularités. Le maire sous-entend qu'il est victime d'un système avec ses dysfonctionnements, qui aurait pu toucher d'autres élus.

«Me faire tomber»

«Des gens de mon équipe sont allés en toute bonne foi déposer les procurations au commissariat. L'enquête n'a pas été faite correctement. Pourtant des éléments ont été communiqués à la police. Les témoignages de neuf Officiers de police judiciaire qui expliquaient que des procurations étaient signées en blanc avec la Marianne dessus, n'ont pas été pris en compte. Les policiers eux-mêmes auraient saisi leur hiérarchie et personne n'a rien fait. Une véritable omerta. Et aujourd'hui le seul qui se retrouve à la barre, c'est moi ! C'est tellement facile de condamner un maire. Comment expliquer aussi qu'aucun mandant n'ait porté plainte contre moi ? C'est bien qu'ils étaient tous d'accord», s'est-il emporté.
Amer, il voit dans ce dossier «une opération montée de toutes pièces pour le faire tomber» et une condamnation qui prend au final une forme «politique».
L'affaire ne devrait pas être appelée devant la Cour de cassation avant un ou deux ans. Un pourvoi suspensif à la décision de justice. Ce qui laisse le temps à Jean Barrull d'assumer ses fonctions de maire et de vice-président de l'agglomération d'Agen jusqu'au bout de ses mandats. Fort du soutien de nombreux maires, toutes étiquettes politiques confondues, a-t-il assuré.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/29/1547537-le-passage-fausses-procurations-aux-municipales-jean-barrull-declare-coupable-et-ineligible.html

Vaucluse : la piste criminelle retenue dans la mort du couple de retraités

La visite d'un médecin légiste dans cette petite maison de village de la Grand rue à Châteauneuf-de-Gadagne, dimanche en fin de journée, aura permis de lever les doutes que nourrissaient déjà les enquêteurs depuis plusieurs heures.

Depuis que le couple a été retrouvé dans la pièce principale de sa maison en partie incendiée. Un environnement suspect, une double mise à feu et des victimes blessées à la tête, il n'en avait pas fallu plus aux enquêteurs pour qualifier d'emblée ces deux morts de "suspectes".

L'origine de la mort de Saad et Monique Merabet, un couple de retraités de 74 et 75 ans, est bel et bien criminelle. Ecartée, donc, la thèse d'un drame familial, balayée celle d'un suicide imaginé par ce couple sans histoire, pour en finir. Les deux retraités présentaient
en effet des plaies à la tête générées par une arme tranchante. Saad semblerait plus sérieusement touché que son épouse.
Aucune arme n'a d'ailleurs été retrouvée sur les lieux et sa nature est encore incertaine tant que l'autopsie des corps n'aura pas été réalisée. Elle aura lieu ce matin à l'institut médico-légal de Nîmes et apportera des éléments très attendus par les enquêteurs de la brigade des recherches d'Avignon et de la section de recherches de Marseille, qui s'activent pour tenter d'élucider cette affaire.
Certes, Saad et Monique ont manifestement reçu plusieurs coups à la tête mais ces coups étaient-ils pour autant mortels ? Pourraient-ils avoir péri asphyxiés par les fumées dégagées par l'incendie que le (ou les) agresseur(s) a(ont) cru bon d'allumer sans doute pour vainement faire croire à un accident ? "On attend beaucoup des autopsies tout comme des prélèvements effectués qui nous permettront d'avancer", confirmait hier le procureur d'Avignon, Bernard Marchal.
Morts depuis la veille ?
L'examen médico-légal devrait également permettre de déterminer si d'autres coups ont été assénés au couple et s'il peut initialement s'agir d'une bagarre. Il datera également la mort avec davantage de précision. Selon nos informations, il n'est pas exclu qu'elle ait pu intervenir dans la soirée de samedi. Le feu allumé dans leur maison aurait pu couver plusieurs heures jusqu'à la découverte des corps, dimanche, peu avant midi.
C'est d'ailleurs une voisine, s'inquiétant de ne pas voir le couple s'activer dans la matinée de dimanche, comme il en avait l'habitude, qui a donné l'alerte. Un point qui accréditerait la thèse selon laquelle les retraités avaient cessé de vivre dès la veille. Les gendarmes cherchent justement à établir l'emploi du temps des victimes et en particulier celui de Saad qui pourrait être la cible initiale du ou des agresseurs.
Il semble effectivement qu'il ait été plus sérieusement atteint par les coups portés à la tête. Font-ils suite à une altercation qui aurait mal tourné ? Monique, témoin gênant, a-t-elle ensuite été éliminée ? Élément troublant, la maison n'aurait fait l'objet d'aucune effraction et n'aurait pas été trouvée en désordre...

Dans ce cas, la piste d'un cambriolage qui dégénère ne tient pas. D'autant que la situation de la maison, son enchevêtrement dans un dédale de ruelles ne se prête guère à la cambriole en toute discrétion. Un ensemble de points que les enquêteurs ont à coeur d'éclaircir.


http://www.laprovence.com/article/actualites/vaucluse-la-piste-criminelle-retenue-dans-la-mort-du-couple-de-retraites

Soustraction d’enfant : prison ferme pour le père de famille

Il s’était persuadé que ses filles, âgées de 6 et 10 ans, désormais élevées par leur mère, étaient en grand danger, victimes d’agressions sexuelles de la part de deux hommes situées dans l’entourage de son ex-épouse. Un scénario improbable, ayant abouti à un non-lieu, mais lui ne voudra rien entendre.
Après trois années d’une séparation plus que conflictuelle, et d’un contentieux interminable sur la garde des enfants et son autorité parentale, le père de famille avait dépassé les bornes, le 14 décembre dernier, en enlevant la plus jeune des deux petites, devant son école, à Miribel. Sa mère n’avait eu des nouvelles de la fillette que six jours plus tard, le 20 décembre, lorsque les gendarmes avaient enfin retrouvé sa trace, au domicile d’un oncle, à Antibes.
Un comportement totalement inadapté, épilogue d’une lente dérive intra-familiale, sanctionnée hier, par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse. Le délibéré : six mois de prison avec sursis pour le neveu, 24 ans, qui avait participé au « rapt », au volant du véhicule ; trois ans de prison dont deux avec sursis et une mise à l’épreuve de trois ans pour le père, 38 ans, maintenu en détention pour l’ensemble de son œuvre. Ce n’était pas la première fois qu’il soustrayait ainsi une de ses filles à l’autorité de sa mère. Surtout, il aura donné le sentiment, dans ce dossier, d’avoir « instrumentalisé ses enfants », en suscitant auprès d’elles des dénonciations d’agressions sexuelles qui se sont révélées infondées.
C’était en octobre 2011. Ces accusations gravissimes, à l’encontre d’un voisin et de l’employeur de la jeune femme, ne seront attestées par aucun des examens psychologiques et physiques effectués sur les deux petites filles, qui finiront par reconnaître avoir menti, pour ne pas déplaire à leur papa… Il n’en faudra pas plus pour retourner la procédure contre lui, poursuivi pour dénonciation calomnieuse.
Un malentendu, né d’une incompréhension provoquée par des déclarations enfantines maladroites, a plaidé son avocat Me Bouvard. Mais le prévenu lui-même a semblé toujours convaincu de la véracité de ses dires. Me Séverine Debourg, au nom de la partie civile, en a fait une autre interprétation : « Ne vous laissez pas abuser par le discours du père qui est en manque de ses enfants […] Ce qui l’anime, c’est la jalousie envers cette femme ». Comme le souhaitait le parquet, le tribunal a suivi.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/01/29/soustraction-d-enfant-prison-ferme-pour-le-pere-de-famille

Biarritz : un chien sauvé de la noyade après une chute de 15 mètres

Alors qu’il se promenait avec sa maîtresse sur la promenade du Phare, à Biarritz, un chien est tombé du haut de la falaise dimanche en début d’après-midi. Sans doute avait-il cru voir dans l’eau un ballon ou un autre objet attirant sans mesurer la hauteur à laquelle il se trouvait.
Il a fait une chute d’environ 15 mètres et s’est écroulé dans l’eau. Pris par le courant, l’animal se débattait et ne pouvait plus remonter. Affolée, sa maîtresse a prévenu les sapeurs-pompiers d’Anglet qui sont arrivés sur place une dizaine de minutes plus tard.

Un sauveteur côtier s’est, à son tour, jeté à l’eau, et ses collègues lui ont lancé un paddle pour l’aider dans sa tâche. Le sauveteur a réussi à se saisir du chien, qui était à bout de forces, l’a hissé sur le paddle et tous deux se sont acheminés vers la plage du VVF, à Anglet, qui se trouve juste à côté.
L’animal s’est vite remis de ses émotions et, quelques minutes après, il jouait sur la plage. Quant à sa maîtresse, elle rayonnait

http://www.sudouest.fr/2013/01/28/biarritz-un-chien-sauve-de-la-noyade-apres-une-chute-de-15-metres-948948-4037.php

lundi 28 janvier 2013

Épidémie de gale à Nevers

Vingt-quatre cas de gale ont été diagnostiqués depuis la mi-décembre au centre hospitalier de l'agglomération de Nevers, annonce aujourd'hui l'Agence régionale de santé Bourgogne, qui parle d'une "épidémie en cours".

L'Agence détaille les mesures prises pour limiter la progression de cette maladie parasitaire de la peau "sans gravité, mais contagieuse": "traitement curatif des cas avérés et de leur environnement, proposition systématique d’un traitement à titre préventif aux agents des services concernés, acquisition de tenues de travail adaptées, traitement de la literie..."

L'ARS rappelle par ailleurs qu'environ "5.000 cas de gale sont recensés en Bourgogne chaque année" et qu'elle observe une "hausse des signalements de cas ces derniers mois, notamment en collectivités". Trois cent millions de personnes sont touchées par la gale chaque année, estime l'Organisation mondiale de la santé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00698-epidemie-de-gale-a-nevers.php

Le trio détroussait les grands-mères dans la rue

L'un ou l'autre passait devant la victime et freinait son avancée. Durant ce temps, un complice arrivait par-derrière et arrachait le sac à main. Trois personnes âgées ont subi ce type d'agression au cours du mois de janvier à Château-Thierry. L'une d'elles s'est d'ailleurs fait dérober ses effets personnels à deux reprises.
En fin de semaine dernière, les voleurs ont été mis hors d'état de nuire. Vendredi, à proximité du marché de la cité des Fables, deux jeunes garçons ont attaqué une vieille dame. La police a été avertie dans la foulée.
À leur arrivée, les fonctionnaires ont recueilli une description des agresseurs. Le duo avait pris la fuite en direction de la rue du Château. Un dispositif d'interception a été mis en place, entre la place Jean-de-la-Fontaine et l'avenue de Château-Thierry. Les voleurs ont rapidement été pris dans cette nasse.

Placés en détention
À hauteur d'un magasin de bricolage à l'entrée de Brasles, les policiers ont repéré de la fumée qui s'échappait d'un terrain vague. Les émanations en question correspondaient à la combustion du sac dérobé quelques minutes avant ! Les deux hommes, domiciliés à Château-Thierry, se trouvaient à proximité. Ils sentaient encore la fumée. Ils étaient également porteurs de l'argent liquide et de la carte bleue de leur victime.
Interpellés en flagrant délit, ils ont été placés en garde à vue. Durant leurs investigations, les enquêteurs ont découvert qu'ils étaient impliqués dans les trois autres faits du mois de janvier. D'autre part, l'enquête révèle qu'au moins un autre garçon faisait partie de « l'équipe ». Ce dernier, mineur, a été interpellé dans les heures qui ont suivi. Relâché, il devrait être mis en examen par le juge des enfants.
Concernant les deux majeurs attrapés la main dans le sac, la réponse pénale n'a pas tardé. Samedi, ils ont été présentés au parquet de Soissons, puis placés en détention jusqu'à leur procès. Ils ont rendez-vous aujourd'hui devant le tribunal de Soissons, selon la procédure de comparution immédiate.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-trio-detroussait-les-grands-meres-dans-la-rue

Corse : découverte d'un cadavre près d'Ajaccio

Le cadavre d'un homme a été découvert lundi en Corse, à Albitreccia, un village proche d'Ajaccio.
Le corps de la victime, tuée à l'arme blanche selon les premières constatations, baignait dans une mare de sang dans une maison du lieu-dit Agosta, en bord de mer, qui compte essentiellement des résidences secondaires sur la rive sud du golfe d'Ajaccio.

Un représentant du parquet d'Ajaccio s'est rendu sur place

http://www.sudouest.fr/2013/01/28/corse-decouverte-d-un-cadavre-pres-d-ajaccio-949166-7.php

300 kg de cannabis saisis en Aquitaine

Six personnes ont été interpellées, et autour de 300 kilos de cannabis saisis dans la nuit de dimanche à lundi, lors de l'interception d'un "go fast", convoi de véhicules puissants acheminant à grande vitesse de grosses quantités de drogue, a-t-on appris lundi de sources proches de l'enquête.
Dans une opération d'envergure minutieusement préparée en amont, et qui a mobilisé gendarmerie et police, un premier véhicule a été intercepté peu après 04H00 dans les Landes, sur l'autoroute en provenance de l'Espagne, selon les mêmes sources. Moins de deux heures plus tard, deux autres véhicules étaient arrêtés à l'approche autoroutière de Bordeaux, ainsi que sur la rocade, le périphérique de l'agglomération bordelaise.
Six personnes, selon un bilan provisoire de l'opération, ont été arrêtées et quelque 300 kilos de cannabis saisis, a-t-on précisé de mêmes sources, ajoutant que l'enquête se poursuit. Un go-fast comporte au moins deux voitures
 

Salles-d’Aude : un sanglier blessé déboule dans leur jardin à l'heure du déjeuner

Un couple de retraités de Salles-d’Aude, Gilbert et Christiane François, s’apprête à déjeuner. Lorsque leur fille aperçoit des traces de sang sur une des portes vitrées de la villa. Elle alerte ses proches qui sortent dans le jardin. Et tombent nez à nez avec un sanglier.
Le sanglier blessé déboule dans leur jardin Plus de peur que de mal, hier, dans un quartier résidentiel de Salles-d’Aude situé en limite de commune, non loin de la garrigue. Il était 12 h 30, chemin de la Motte. Un couple de retraités, Gilbert et Christiane François, leurs enfants et petits-enfants, profitent d’un dimanche en famille, s’apprêtant à déjeuner. Lorsque leur fille, qui se rendait à la buanderie, aperçoit de larges traces de sang sur une des portes vitrées de la villa. Elle alerte ses proches qui sortent dans le jardin. Et tombent nez à nez avec un sanglier.
Entre 50 et 60 kg

Gilbert François raconte la suite : "Il se trouvait à 3 mètres de nous. D’après moi, il devait peser entre 50 et 60 kg. C’était un jeune. On voyait qu’il avait peur et cherchait à s’enfuir. Mais la bête, qui était entrée après avoir défoncé la clôture grillagée, ne trouvait pas la sortie, après avoir fait le tour de la maison. Les traces sur la porte vitrée laissent supposer que le sanglier s’est cogné en essayant d’entrer".
Un animal désorienté
L’animal était désorienté, avec le risque d’une réaction agressive. Mais cela n’a pas été le cas : "Il avait peur et, visiblement, il ne cherchait qu’une chose : partir", confie Gilbert François. Au bout de quelques dizaines de secondes qui ont dû paraître bien longues à la famille salloise, sur ses gardes quand même, l’animal a rebroussé chemin, quitté la propriété et a disparu dans le lotissement.
Les traces de sang sont sans doute les conséquences d’une blessure infligée au sanglier par des chasseurs, un peu plus tôt. "Depuis trente ans que nous habitons ici, c’est la première fois que cela arrive !" souligne Gilbert François, qui se souviendra longtemps de cet encombrant invité

http://www.midilibre.fr/2013/01/27/salles-d-aude,633948.php

Agen : une sexagénaire glisse et se noie

Âgée de 66 ans, cette Lot-et-Garonnaise qui habitait le quartier Rodrigues, à Agen, avait apparemment l'habitude d'aller se promener du côté du Passage d'Agen. Mais en début d'après-midi, samedi, sa famille avait signalé sa disparition. Car cette fois-ci, la sexagénaire n'était pas revenue de sa promenade.
Son corps a été retrouvé hier soir, au Passage-d'Agen, derrière l'aérodrome. Un autre promeneur a été surpris de rencontrer un petit chien en laisse, mais sans son maître. Il a appelé les secours lorsqu'il a vu un corps, dans un fossé à moitié rempli d'eau.

Elle serait tombée du talus
L'hypothèse la plus probable est celle d'un accident. La sexagénaire, qui avait a priori emprunté à pied un chemin goudronné, bordé par des fossés, est sans doute tombée du talus, rendu glissant par les pluies.
L'examen du corps devra le confirmer mais elle s'est sans doute noyée. La sexagénaire était en tout cas décédée à l'arrivée des sapeurs-pompiers.

http://www.sudouest.fr/2013/01/27/une-sexagenaire-glisse-et-se-noie-947703-3603.php

dimanche 27 janvier 2013

Puy-de-Dôme : un homme écroué pour avoir tué sa compagne qui voulait le quitter

Un homme de 39 ans, qui a avoué avoir tué sa compagne, membre comme lui de la communauté des gens du voyage, parce qu’elle voulait le quitter, vendredi à Clermont-Ferrand, a été mis en examen dimanche pour assassinat et écroué
«Il reconnaît l’avoir tuée, mais il ne reconnaît pas la préméditation. Toutefois, les élements dont nous disposons sont suffisants pour le mettre en examen pour assassinat», a-t-on précisé. Déjà connu de la justice pour violences, il s’était constitué prisonnier auprès des gendarmes vendredi, peu après les faits, expliquant être le meurtrier. Lors de sa garde à vue, il est apparu qu’il entretenait avec la victime une relation passionnelle. «Elle voulait le quitter. Il l’a poursuivie et l’a abattue», a précisé le parquet.
La victime, âgée de 39 ans, avait été abattue vendredi matin dans une zone industrielle, au terme d’une course-poursuite avec son compagnon. Alors qu’elle sortait de sa voiture qu’il avait percutée, il avait tiré sur elle à deux reprises, avant de prendre la fuite.
L’homme était connu de la justice pour avoir été impliqué dans une histoire d’homicide dans les années 80.


http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/01/27/puy-de-dome-un-homme-ecroue-pour-avoir-tue-sa-compagne-qui-voulait-le-quitter

Tentative de vol / Prison ferme pour les deux frères

Lundi dernier, vers 22 h 45, deux individus forcent la porte du hall d'entrée d'un immeuble situé à côté du bar tabac « La Civette », rue Aristide-Briand, à Vitry-le-François.
Ils pénètrent à l'intérieur munis d'une caisse à outils.
Surpris par le propriétaire, ils prennent la fuite.
Lors de leur patrouille, les gendarmes de la brigade territoriale de Vitry-le-François aperçoivent l'un des deux individus complètement ivre sur la voie publique.
Ils l'arrêtent et le placent en garde à vue. C'est à ce moment-là qu'ils découvrent les faits précédents.
Le deuxième individu - le frère - est retrouvé dans la famille et placé, lui aussi, en garde à vue.
Jugé en comparution immédiate vendredi, le Vitryat de 33 ans, bien connu des forces de l'ordre, a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme assorti d'une mise à l'épreuve de 2 ans. Son sursis de six mois d'une précédente affaire ayant été révoqué, il a été incarcéré. Son frère âgé de 28 ans, lui, a écopé d'un an de prison, dont six mois ferme assorti d'une mise à l'épreuve de 2 ans.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/tentative-de-vol-prison-ferme-pour-les-deux-freres

Lourdes. Drame évité à la piscine

Les employés de la piscine municipale de l'avenue Alexandre Marqui ont eu une bien désagréable surprise samedi matin en arrivant sur leur lieu de travail. En effet, durant la nuit, deux grandes vitres situées au-dessus du pédiluve se sont détachées, certainement suite à une rafale de vent, pour venir s'écraser plus bas, pile à l'endroit ou le passage est fréquent.
Par chance, cela s'est passé alors que personne ne se trouvait à l'intérieur de la structure mais visiblement on est passé tout près de la catastrophe comme l'a signalé l'un des maîtres nageurs : «si cette verrière était tombée pendant les heures de fréquentation de la piscine, on aurait sûrement été face à un drame avec ces morceaux de verre épais et tranchants qui se sont abattus sur le sol mais aussi sur le bord du petit bassin».

Une autre fissure

Et déjà, une autre fissure a été remarquée sur la grande baie près du grand bassin. Il faut dire que de nombreuses personnes fréquentent les lieux, scolaires ou clubs de sport mais aussi les particuliers, notamment le week-end et qui ont dû rentrer chez eux ce samedi matin.
Cela fait déjà plusieurs années que la réfection de la piscine municipale fait débat en conseil municipal et que la construction d'une nouvelle structure est prévue par la ville après la fermeture définitive de la piscine de la Coustète qui ne fonctionnait que l'été. Inutile de préciser qu'à partir d'aujourd'hui la piscine reste fermée jusqu'à nouvel ordre et jusqu'à l'inspection complète, la réparation et la mise en sécurité des lieux.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/27/1545919-drame-evite-a-la-piscine.html

Meurtre de la joggeuse nîmoise : les voisins sous le choc

Sur les lieux du meurtre, dont a été victime Joudat Z., une mère de famille âgée de 33 ans, jeudi soir, dans un chemin à Nîmes, les enquêteurs de la PJ auraient entendu une personne susceptible de les éclairer.
Deux jours après le meurtre, dans un chemin, à Nîmes, de Joudat Z., une mère de famille âgée de 33 ans, la police judiciaire était, hier, en fin d’après-midi, sur les lieux du crime. Les enquêteurs de la PJ - l’information n’a pas été confirmée officiellement - y ont entendu une personne susceptible de les éclairer.
Deux pierres ainsi qu’une lame de cutter
Suite à un appel lancé, vendredi, par la police judiciaire en charge de l’enquête, plusieurs témoignages ont été recueillis par les policiers qui les vérifient. Les proches de la victime ont été entendus. Et la PJ passe au crible les données des fichiers des personnes condamnées pour meurtres et viols.

Joudat Z. a été égorgée près du petit cimetière de Courbessac, la jeune femme était apparemment allée courir. Son corps a été découvert jeudi vers 22 heures, les vêtements en désordre, par les policiers et les gendarmes. Sur les lieux de cette agression particulièrement sauvage, deux pierres ainsi qu’une lame de cutter portant des traces de sang ont été retrouvées. Des traces de roues auraient aussi été repérées sur le chemin.

« Elle était haute comme trois pommes, toute fine »
Une retraitée

A Courbessac, dans ce quartier paisible qui respire déjà la garrigue, l’émotion est à son comble. Joudat était la maman de trois enfants âgés de 9, 6 et 3 ans. « On la voyait tous les jours avec la poussette et le petit dernier dedans. Elle accompagnait ou revenait chercher ses enfants à l’école de Courbessac », raconte une commerçante.

"Je ne l’ai jamais vu courir..."
La famille avait longtemps résidé à “La Source”, immeuble HLM situé près de l’école. « Je l’ai connue quand elle était toute jeune », raconte Jeannette, une grand-mère, installée depuis trente ans à La Source. C’est une famille qui ne faisait pas de bruit, gentille. »
Depuis deux mois, Joudat, son mari et ses enfants avaient déménagé. Ils occupaient une maison avec jardin, route de Courbessac.

Des voisins sous le choc
« Son mari travaille à La Poste », croit savoir une retraitée. Cette jeune femme était haute comme trois pommes, toute fine. On se disait bonjour. Elle avait fait des travaux dans sa maison. Elle était gentille comme tout. Mais je ne l’ai jamais vu courir... Là, je ne comprends pas. » Route de Courbessac, la maison de Joudat est silencieuse. Les voisins se taisent. Les voitures passent au ralenti. « Il faut vite retrouver le meurtrier, assure le fils de Jeannette. Pour rassurer les gens. »

http://www.midilibre.fr/2013/01/26/meurtre-de-la-joggeuse-nimoise-les-voisins-sous-le-choc,633468.php

La contre-attaque du procureur

Le Société civile professionnelle (SCP) des notaires Dominique Bultot, Francis Bureau, Jean-Dominique Renard et Pascal Fournier connaît une situation de conflit depuis que Me Fournier, dernier arrivé dans la SCP, a déposé plainte contre ses confrères pour des faux en écriture publique.
Une infraction théoriquement de nature criminelle et pour laquelle, le 29 novembre et le 1er décembre 2011, Me Bultot et Bureau ont été mis en examen, de même qu'à la suite, un ancien clerc et un notaire salarié de l'étude.

n Cette procédure et les tensions qu'elle a fait naître ont conduit les notaires associés de Soissons à demander la dissolution de la SCP. Dissolution refusée par le tribunal de grande instance de Soissons, mais accordée par la cour d'appel d'Amiens. La mesure doit intervenir le 17 mars prochain.
n A l'approche de cette échéance, Pascal Fournier, à l'origine de la procédure qui a conduit à la mise en examen de ses confrères, a mutiplié les écrits et initiatives en direction des instances ordinales, mais aussi à destination de la sphère judiciaire, du parquet de Soissons à la Chancellerie en passant par le parquet général.
n Le 23 octobre, Me Fournier déposait plainte contre le procureur de Soissons, Jean-Baptiste Bladier, pour non-assistance à personne en danger, outrage et mise en danger d'autrui.
Le lendemain, le procureur rédigeait l'assignation contre le notaire pour « manquement à la probité, à l'honneur et à la délicatesse ». Des infractions prévues par l'ordonnance du 28 juin 1945, relative à la discipline des notaires.
n Le 6 décembre, Me Pascal Fournier a comparu devant le tribunal de grande instance de Soissons. A la demande du ministère public, l'audience s'est déroulée à huis clos.
Dans le texte de son assignation, le procureur Bladier a requis 3 mois de suspension contre le notaire. A l'audience, il s'en est remis à l'appréciation du tribunal. Le jugement a été mis en délibéré.
n Le 17 janvier, Me Pascal Fournier a été condamné à une peine d'un mois de suspension. Conseillé par ses avocats, Mes Charles Hécart et Gilbert Collard, le notaire a décidé d'interjeter appel de ce jugement


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-contre-attaque-du-procureur

samedi 26 janvier 2013

Vers un procès de la légionellose à l’Hôpital Georges-Pompidou

C’était « l’hôpital du XXIe siècle » : ouvert en grande pompe à la fin de l’année 2000, l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), dans le XVe arrondissement de , se présentait comme le navire amiral de l’Assistance publique-Hôpitaux de . Quelques semaines à peine après sa mise en service, le bel oiseau était frappé en plein envol, touché par une épidémie de légionellose, cette bactérie se développant dans les réseaux sanitaires et qui peut être mortelle. Cinq patients de l’hôpital y ont trouvé la mort. L’épidémie avait duré plus d’un an.

Plus de onze ans après les faits et le dépôt de plaintes des proches des victimes, la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy, chargée du dossier, vient de boucler l’enquête. Il appartient maintenant au parquet de Paris de donner son avis, ensuite, un procès devrait s’ouvrir contre les trois mises en examen : la société Cegelec-Dolbeau, qui a installé les tuyaux sanitaires, le bureau d’études Sogelerg, qui contrôlait les travaux, et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris en tant que donneur d’ordres. Ils sont poursuivis pour « homicides involontaires » et « fautes caractérisées ».

En résumé, la juge s’est appuyée sur un rapport d’expertise particulièrement critique. La légionellose a pu se développer en raison du choix de la matière des tuyaux, de « l’acier galvanisé » très sensible à la corrosion.

L’acier des tuyaux mis en cause

De nombreuses malfaçons ont aussi été constatées. Pis, à plusieurs reprises, des signaux d’alarme avaient été tirés dès 1996 par le service de recherches et d’ingénierie en protection sanitaire de la Ville de Paris (Srips) à propos justement du choix de l’acier galvanisé, et de nouveau en 2000 sur le problème des malfaçons. Ni les entreprises ni l’AP-HP n’avaient pris en compte ces alertes. En 2005, l’AP-HP a tenté de se disculper en rejetant la faute sur les entreprises et le bureau d’études chargé de contrôler les travaux. Mais la juge estime aujourd’hui que la vénérable institution est aussi responsable de ce terrible drame.

Aujourd’hui, l’épilogue judiciaire semble un peu lointain. Depuis, l’Hôpital Georges-Pompidou est devenu une référence mondiale, notamment en cardiologie. « Franchement, je n’y croyais plus, je ne savais même pas que l’enquête était toujours en cours », explique Christiane Dodier, qui a porté plainte après la mort de son mari, Christian, le 5 février 2001.

Entré à l’Hôpital Georges-Pompidou pour une intervention en lien avec un cancer de la prostate, il en est ressorti atteint de légionellose. Il est mort trois mois plus tard. Les examens ont prouvé qu’il avait bien été contaminé par la maladie, mais l’hôpital conteste que c’est l’origine de son décès. « Je n’ai eu aucune excuse, rien! regrette Christiane. Le décès de mon mari à 61 ans a ruiné ma vie. Le fait qu’il y ait un procès est une bonne chose évidemment, mais cette affaire a détruit ma confiance dans le système de soins et les médecins. Ils ont vraiment laissé tomber mon mari. » Contacté hier, l’AP-HP a indiqué « ne pas vouloir faire de commentaires, car la procédure est encore en cours ».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/vers-un-proces-de-la-legionellose-a-l-hopital-georges-pompidou-26-01-2013-2514555.php

À l'hôpital, le blog des internes se déchaîne

Quand on a 25 ans, la mort est une chose impossible»… C'est ce quotidien difficile, mais aussi enthousiasmant, que des internes toulousains ont choisi de partager avec les patients potentiels que nous sommes tous, en créant un blog (1) qui fête aujourd'hui ses deux mois d'existence. «C'était en réaction à nos mouvements de grève. On est pas à l'aise dans les manifs et on s'est rendu compte que les gens n'avaient pas forcément une bonne image de nous, raconte Baptiste. Qu'ils ne connaissaient pas le pourquoi de notre engagement. On a eu envie de raconter notre vie de tous les jours». Le résultat ? Un site décapant où se mélangent les anecdotes poignantes, hilarantes ou dramatiques de médecins ou de malades. «C'est une façon de se sentir moins seuls, de partager nos doutes, nos cas de conscience», poursuit Baptiste. Avec un message : les internes appelés pour la plupart à devenir médecins généralistes ne sont pas «des monstres froids, calculateurs», mais des êtres humains concernés par leurs prochains. Le site a déjà enregistré des dizaines de milliers de visiteurs qui peuvent toujours gloser sur les cas d'urgences. Comme ce malade aux prises avec la figure classique du «stylo ergonomique»…une spécialité sexuelle finalement assez répandue. «Vous voulez savoir ce qui se passe dans les hôpitaux toulousains ? On va vous montrer ! On va vous faire rire, on va vous faire pleurer», promettent les internes, qui en voient de toutes les couleurs. Chiche !
(1) http://alorsvoila.centerblog.net/
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/26/1545184-a-l-hopital-le-blog-des-internes-se-dechaine.html

Albi. "Mariage gris" : victime d'une arnaque aux sentiments, elle témoigne

Elle croyait avoir trouvé l'âme sœur mais 3 ans après le mariage, Laurence a dû demander le divorce. Son mari ne lui avait pas dit qu'il était arrivé illégalement en France. Cette femme blessée veut témoigner sur la réalité des mariages gris.
«Je n'ai pas de haine, mais de la douleur. Je ne méritais pas ce qu'il m'a fait et jamais je ne pourrai le lui pardonner.» Ainsi s'exprime cette femme que nous appellerons Laurence et qui vit dans une commune du nord d'Albi.
L'histoire était belle pourtant quand elle fait la connaissance, début 2007, d'un homme originaire d'Afrique du Nord. Dix mois plus tard, ils se marient «car il ne concevait pas notre relation hors mariage et moi je m'en félicitais. Je pensais qu'on allait couler des jours heureux et on avait des projets». Mais peu à peu, les nuages s'amoncellent. «Il avait un comportement bizarre, il me faisait des cachotteries, il me mentait. Avant même qu'il ne m'en parle, j'ai découvert un passé, là-bas, au creux des sables». Son mari avait été marié dans son pays et était père de famille. Plus grave, Laurence découvre qu'il est entré illégalement sur le territoire français, ce qui pouvait compromettre la pérennité de leur couple. Elle l'aimait sincèrement. Sinon, elle n'aurait pas remué ciel et terre pour qu'il obtienne une carte de résidant d'un an.

«L'affront de la répudiation»

«Je croyais alors avoir sauvé mon monde mais un matin d'avril 2009, j'ai reçu comme un boulet de canon, l'affront de la répudiation qui est la forme d'une seule volonté, équivalente au divorce. Il a prononcé trois fois de suite un certain mot.» Ce n'est que «beaucoup plus tard», sur la toile, que Laurence en saisira toute la signification.
Elle n'a pas eu d'autre choix dès lors que de demander le divorce, prononcé en 2011. «Je n'étais plus qu'un outil pour un seul but, le sien. Lui se démène pour obtenir ce pour quoi il a joué cette déplorable et inhumaine comédie.» Son ex-mari, toujours sans papiers, est en effet sous le coup d'une mesure préfectorale de refus de titre de séjour, avec ordre de quitter le territoire. Laurence ne lui veut aucun mal, elle garde même sans doute une certaine affection pour lui. «Mais la vraie victime, c'est pas lui, c'est moi.» Seule désormais, dans une situation sociale très difficile, elle «s'est gelée pendant deux hivers» dans sa maison qu'elle n'a pas les moyens de chauffer correctement.
Heureusement, elle peut compter que le soutien de quelques amis fidèles. «J'aimerais que mon témoignage puisse attirer l'attention du public sur la réalité des mariages gris. Je tiens à préciser que je n'ai rien contre les mariages mixtes, lorsqu'ils sont honnêtes et sincères.» Laurence se sent même le courage «d'offrir un accompagnement, un conseil à toutes celles et tous ceux qui seraient victimes de ce phénomène».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/26/1545593-albi-mariage-gris-victime-d-une-arnaque-aux-sentiments-elle-temoigne.html

Chute mortelle dans un collège

Un garçon de 11 ans qui avait fait une chute de dix mètres mardi dans son collège de Clermont-Ferrand est décédé aujourd'hui, a-t-on appris auprès de la direction du CHU de la ville. L'adolescent, élève de 6ème au collège Blaise Pascal, était tombé dans le vide après avoir enjambé la rambarde d'un escalier dans l'intention de glisser sur la rampe, selon la direction de l'établissement.

A leur arrivée sur les lieux de l'accident, les pompiers avaient trouvé l'adolescent en arrêt cardio-respiratoire mais avaient réussi à le réanimer.

Le collégien, dont le pronostic vital restait engagé, avait été admis en réanimation pédiatrique au CHU de Clermont-Ferrand.
Selon le proviseur de l'établissement, le jeune garçon, "un élève gentil et sympathique" avait été victime d'un jeu. "Les enfants de sixième ne mesurent pas toujours les risques qu'ils prennent", avait-il déclaré lors d'un point de presse, soulignant que "ce genre d'événement ne s'est jamais produit dans l'établissement".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/25/97001-20130125FILWWW00719-chute-mortelle-dans-un-college.php

Bordeaux Bacalan : la police fait une descente dans un squat

Son atelier jouxte le squat occupé par des Bulgares, rue des Étrangers, dans le quartier Bacalan. Alors c'est en voisins et sans effraction que ceux-ci sont allés récupérer le métal qui les intéressait à proximité de l'atelier de l'artiste Jean-François Buisson. Il y en avait plusieurs dizaines de kilos.
C'est ce qu'ont découvert les policiers du Service de sécurité de proximité (SSP) venus, hier matin, inspecter le squat où avaient été découverts, au mois d'octobre dernier, plus d'une soixantaine de vélos volés. Les enquêteurs de la brigade des cambriolages de la Sûreté se sont immédiatement déplacés mais ils sont repartis au bout de quelques minutes car le butin devait être restitué.

De vives préoccupations
Au milieu du terrain vague, divers objets jonchaient le sol. Les policiers ont jeté un œil attentif et procédé à des vérifications d'identité. Aucune mesure de garde à vue n'a été prise.
Dans le quartier, cette population venue des pays de l'Est indispose les habitants qui regrettent leur manque d'efforts pour s'intégrer.
Alain Juppé avait qualifié ce squat de « problématique » il y a quelques mois et avait exprimé ses plus vives « préoccupations » au préfet. Il demandait alors des interventions ciblées. Celle réalisée hier s'inscrit dans cette volonté de surveiller le quotidien et les activités de ces habitants, qui vivent dans des conditions misérables

http://www.sudouest.fr/2013/01/25/la-police-fait-une-descente-dans-un-squat-945619-2780.php

vendredi 25 janvier 2013

Neige, verglas : 16 départements désormais en alerte

16 départements de l'Ouest et d'une partie de l'Ile-de-France sont placés vendredi en alerte orange pour des risques de chute de neige et verglas. Les Landes sont placées en alerte orange inondation.
La neige revient sur la France par l'Ouest. Jusqu'à samedi matin 10h, des chutes de neige et du verglas sont à prévoir sur les départements de l'Ille-et-Vilaine, Mayenne, Sarthe, Basse-Normandie et Haute Normandie. S'y ajoutent l'Eure-et-Loire ainsi que Paris et sa petite couronne, les Yvelines, l'Essonne et le Val-d'Oise. La neige tiendra au sol à partir vendredi début de soirée. Pour le département des Landes, une crue est en cours sur l'Adour moyen. Un froid polaire va également perdurer sur la France ce vendredi. A Lille, Paris, Strasbourg, Clermont-Ferrand ou Lyon, des températures négatives sont à prévoir. En Ile-de-France, "les quantités de neige attendues sont légèrement moindres, mais pourront avoir un impact significatif", explique Météo France.
Pour les départements concernés, soyez très prudents et vigilants si vous devez absolument vous déplacer. Renseignez-vous sur les conditions de circulation. Respectez les restrictions de circulation et déviations. Prévoyez un équipement minimum en cas d'immobilisation prolongée. Si vous devez installer un groupe électrogène, placez-le impérativement à l'extérieur des bâtiments. N'utilisez jamais des chauffages d'appoint à combustion en continu.
Autre conséquence de la neige : une cinquantaine d'écoliers partis passer une journée dans une station de ski de la Haute-Garonne y sont bloqués depuis mercredi à cause des risques d'avalanche.

Territoire de Belfort : braquage au magasin Vival de Bourogne

« Il était 18 h 45 jeudi. On ferme aux alentours de 19 h. Mon mari était seul à la caisse quand deux jeunes hommes sont entrés, cagoules sur la tête », raconte Chantal Viotti, la gérante de la supérette Vival située rue de Belfort à Bourogne.
« Les deux hommes étaient menaçants. En braquant un pistolet, ils ont dit à mon mari de passer derrière la caisse et de se mettre à genou. » Pierre Viotti s’est exécuté. Le gérant a remis le montant de la recette aux voleurs qui l’ont entraîné à l’arrière du magasin avant de prendre la fuite.
« Une petite fille d’une dizaine d’années venait d’entrer dans le magasin juste avant le braquage. Elle est restée prostrée dans un coin, affolée. Mon mari est tout de suite allé la rassurer quand les deux hommes sont partis. » La fillette aurait entendu une voiture démarrer aussitôt après les faits ; il pourrait s’agir du véhicule avec lequel les voleurs ont fui.
Depuis douze ans, Pierre et Chantal Viotti tiennent la supérette située au centre de Bourogne, se relayant pour l’ouvrir du matin au soir. « Nous n’avons jamais été braqués, mais on ne pouvait pas s’empêcher de se demander quand ça allait arriver. A la ville comme à la campagne, plus personne n’est à l’abri, maintenant ! », ajoute la commerçante, qui rappelle que le tabac-presse situé un peu plus haut, dans la même rue, a été victime d’un vol à main armée « il y a à peine deux ans ». « Depuis, ma collègue a du mal à s’en remettre. » A cette époque, la vitre de la supérette avait été brisée. « On avait alors installé un rideau de fer. »

Le troisième en dix jours

Le montant précis du butin n’était pas connu hier soir. Alors que le thermomètre affichait -3°, les gendarmes scrutaient avec la victime les alentours du commerce à la recherche d’indices. Ce vendredi, Pierre et Chantal Viotti ouvriront comme tous les jours leur magasin. « On n’a pas le choix, c’est notre gagne-pain ».
C’est le troisième braquage en une dizaine de jours dans le Territoire de Belfort. Après le vol à main armée au bureau de tabac de Joncherey, c’est le magasin de vêtements Jennifer, dans la rue piétonne de Belfort, faubourg de France, qui avait été braqué.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/01/25/braquage-au-magasin-vival-de-bourogne

104 écoliers bloqués à la station de ski du Mourtis

Partis en classe de neige au Mourtis, des enfants de l'école élémentaire de Saubens, âgés de 6 à 11 ans, sont bloqués depuis mercredi en raison du risque d'avalanche.
Ils devaient se croiser au Mourtis mercredi, les uns arrivant pour deux jours de classe découverte, les autres redescendant vers Toulouse après un petit séjour à la montagne en compagnie de leurs instituteurs et de quelques parents. Mais mercredi après midi, le bus qui avait conduit cinquante écoliers de Saubens jusqu'à la station du Mourtis, en dépit de conditions météorologiques déjà difficiles, n'a pas pu repartir comme prévu. En arrivant à la station, le chauffeur du bus a averti l'encadrement de ce voyage scolaire que la route était très glissante et que même avec des équipements spéciaux il avait eu peur de glisser à plusieurs reprises ! Bernard Bahut, sous-préfet de Saint-Gaudens et Jean-Luc Parmentelot, inspecteur de l'éducation nationale chargé du secteur, ont donc pris la sage précaution de laisser ces enfants, âgés de 6 à 11 ans, à la montagne une nuit de plus. Les 50 écoliers de Saubens qui venaient d'arriver ont été hébergés au pied levé dans le chalet des Isards, non loin de leurs petits camarades, qui eux dormaient à la Pyrène, un centre d'hébergement situé à l'entrée de la station du Mourtis, à 570 mètres d'altitude. Les parents du premier groupe pensaient récupérer leurs enfants hier jeudi, mais Météo France a émis une alerte orange de risque d'avalanches sur le Mourtis. «Il était impossible de faire descendre un bus avec cinquante enfants dans ces conditions-là», explique le sous-préfet. Si les parents ont compris la décision de consigner les enfants au Mourtis, par sécurité, ils s'étonnent quand même que deux classes entières soient parties mercredi en montagne, compte tenu des conditions de circulation et des alertes de Météo France.

Début de polémique

«Mercredi j'ai vu qu'il y avait des risques d'avalanche sur le Mourtis et je suis très inquiète», dit la maman d'un enfant de 9ans. «Mon fils fait partie du deuxième groupe. Personne ne nous a contactés pour nous informer de quoi que ce soit. Nous n'avons qu'un serveur vocal pour prendre des nouvelles des enfants». Alors qu'une polémique prend forme du côté de certains parents inquiets de savoir leurs enfants coincés en montagne, l'école se justifie. «Nous avons contacté tous les parents du premier groupe, un par un et plusieurs fois depuis mercredi. Nous n'avons pas jugé nécessaire d'appeler les autres parents qui n'étaient pas concernés par ce contretemps» explique un enseignant de Saubens. «Il n'y a pas de raison d'avoir peur», rassure Jean-Luc Parmentelot «J'ai vu les enfants ce matin, ils s'amusaient à l'extérieur et à l'intérieur du foyer. Certains qui étaient un peu anxieux ont été consolés. Un enfant sous traitement médical a été évacué par la gendarmerie vers Saint-Béat». Dès que le risque d'avalanches sera levé, a priori cet après-midi, ces 104 écoliers pourront retrouver leurs familles. Sylvie Roux

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/25/1544720-104-ecoliers-bloques-a-la-station-de-ski-du-mourtis.html

La bataille juridique autour de la source Perrier continue entre Nestlé et Vergèze

Le géant de l'agroalimentaire Nestlé et la commune de Vergèze, qui se disputent depuis plus de six ans autour du nom de la source Perrier, se sont de nouveau retrouvés devant la justice administrative jeudi à Marseille.
C'était une 4e audience, depuis que Nestlé a porté plainte contre une délibération du conseil municipal qui en 2006 avait rebaptisé le lieu-dit "Les Bouillens", où se trouve la source de l'eau pétillante, en "Source Perrier-Les Bouillens". La délibération visait notamment à empêcher le géant suisse, propriétaire de la célèbre eau minérale, de délocaliser. Après une première décision favorable à Vergèze, la cour administrative d'appel de Marseille avait donné raison à Nestlé.
L'annulation de la délibération municipale requise

Mais en mars 2012, le Conseil d'Etat annulait cet arrêt, relevant qu'une commune peut modifier un nom de lieu-dit si cela répond à un "intérêt public local". Jeudi, le dossier revenant devant la cour d'appel, le rapporteur public a à nouveau requis l'annulation de la délibération municipale, mais en raison d'un vice de forme. Sur le fond en revanche, il a estimé qu'il existait bien un "intérêt public local" à cette décision, notamment sur le plan économique.
"C'est une expropriation qui ne dit pas son nom"
Avocat de Nestlé

La défense de Nestlé a regretté cet argumentaire. Pour Me Stéphane Lataste, la délibération municipale "porte atteinte à mon droit sur ma marque", "c'est une expropriation qui ne dit pas son nom". Pour lui, "il y a bien un détournement de pouvoir de la commune", qui a pris cette décision pour venir en aide aux salariés de Perrier, alors en conflit avec Nestlé. Jeudi l'avocate de Vergèze s'est déclarée "contente" que le rapporteur public "ait entendu le sens de la délibération", rappelant que la commune et la source, principal employeur, sont mêlées, historiquement et économiquement. "Le but de la commune n'est pas de nuire aux intérêts de Nestlé, c'est une célébration de la terre et des hommes!", a dit Me Dorothée Soland.
La cour administrative d'appel rendra sa décision le 14 février
"L'intérêt public local c'est de faire savoir que la source Perrier et Vergèze c'est au même endroit, sur un plan économique, sur un plan touristique", a appuyé Me Alain Ottan, conseil de "l'Association pour la défense de la source Perrier". "La question est de savoir si à un intérêt public local on doit substituer un intérêt privé global", a ajouté l'avocat. Le nom des "Bouillens" remonte à l'Antiquité, quand Hannibal fit boire ses éléphants à cette source bouillonnante, relèvent les défendeurs, qui ajoutent qu'elle n'est cependant plus connue localement que comme "source du dr Perrier", depuis que celui-ci en lança l'exploitation à la fin du XIXème siècle. La cour administrative d'appel rendra sa décision le 14 février.

http://www.midilibre.fr/2013/01/24/la-bataille-juridique-autour-de-la-source-perrier-continue-entre-nestle-et-vergeze,632289.php

Lormont (33) : intrusion suspecte à la Lyonnaise des eaux

« Pas de panique. » C'est en quelque sorte le sens des communiqués adressés hier soir aux médias après qu'une information, partie de Paris, a fait état de l'intrusion d'un individu dans l'enceinte du réservoir d'eau de Lormont-Génicart, sur la rive droite de Bordeaux. On aurait pu craindre un acte de malveillance visant à polluer le circuit qui alimente la communauté urbaine en eau potable. Ce n'est pas le cas. Mais, comme le précise le procureur de la République par écrit, « en raison de l'activation du plan Vigipirate niveau rouge renforcé et de la sensibilité particulière du lieu, la Direction interrégionale de la police judiciaire a été saisie de l'enquête ».
À 2 h 15 du matin…

Que s'est-il passé exactement ? À 2 h 15, dans la nuit de mardi à mercredi, la porte d'accès au réservoir a été forcée, ce qui a déclenché l'alarme anti-intrusion. Au télécontrôle de la Lyonnaise des eaux, dès la réception du signal, l'alimentation du réseau d'eau potable par ce réservoir a été interrompue. Un agent de sécurité, aussitôt envoyé sur les lieux, a procédé aux vérifications d'usage et fait un premier diagnostic. Celui-ci a permis de constater que, malgré l'effraction, l'intrus n'avait pas pu accéder à l'eau potable distribuée car d'autres franchissements sont nécessaires, tous protégés par des portes ou des trappes fermées à clé.
« On peut donc affirmer avec certitude qu'à aucun moment l'effraction n'a conduit à un accès à l'eau contenue dans les différentes bâches du réservoir », précise la Communauté urbaine de Bordeaux.
Par mesure de précaution, des prélèvements et des analyses ont été réalisés par la Lyonnaise et par un laboratoire indépendant, sous le contrôle de l'Agence régionale de la santé. Les premiers résultats ne montrent aucune dégradation de la qualité de l'eau. Les conclusions définitives seront connues ce matin et devraient permettre la réouverture du réservoir d'eau concerné. L'intrus n'a pas, pour l'instant, été identifié.

http://www.sudouest.fr/2013/01/24/intrusion-suspecte-a-la-lyonnaise-des-eaux-944383-7.php

jeudi 24 janvier 2013

Elle chute du 4e étage : évacuée au CHU de Caen

Cet après-midi , vers 16 h 15, une femme qui se trouvait dans son appartement de l'avenue Delaville, à Cherbourg, a fait une chute du 4e étage. Apparemment, la femme était en train de nettoyer ses vitres quand elle a basculé dans le vide.
Les pompiers sont intervenus aussitôt mais, compte tenu de son état, l'hélicoptère de la Sécurité civile a été appelé pour la transporter en urgence au CHU de Caen. L'hélicoptère s'est posé à proximité du lieu de l'accident, quai Alexandre III, où la circulation a été coupée, le temps d'évacuer la victime.
 

L'épicière agressée en pleine rue

Hier, en début de matinée, la gérante du magasin Point Coop s'est fait agresser par deux hommes alors qu'elle allait déposer sa recette à La Poste.
IL est aux alentours de 8 h 15. La ville est encore déserte et les petits commerçants vont bientôt ouvrir leurs échoppes. Lise, une petite dame à lunettes d'une cinquantaine d'années, gère seule le magasin Point Coop, installé en ville haute. Et comme chaque matin, avant l'ouverture de son rideau de fer, elle va déposer l'argent de sa caisse à la banque située juste en face.
Hier, une bien mauvaise surprise l'attend néanmoins. Presque arrivée à destination, juste au niveau de l'ancien Monoprix, deux hommes l'assaillent dans le dos. « Ils étaient vêtus de jeans et d'anoraks bleu marine, sans cagoule », témoigne un employé municipal qui a assisté à la scène. « Je commençais ma journée. Quand je suis arrivé aux abords de la Poste, il y avait trois jeunes hommes dehors. J'avais l'impression qu'ils chahutaient ensemble. Mais j'ai entendu une personne appeler au secours. Ils étaient en train de la frapper à terre avec leur poing », poursuit-il.
La victime a visiblement tenté de se défendre avec un pistolet à poivre. C'est à ce moment en tout cas qu'il décide d'intervenir. « J'ai commencé à leur courir après quand j'ai vu qu'ils lui arrachaient quelque chose. » Il poursuit les deux individus qui se dirigent vers la rue Marquette. En vain cependant. Il va alors vite prévenir la police municipale. Celle-ci se met en quête des deux individus, sans succès.
Le duo s'est emparé de près de 2000 euros, contenu dans un sac que la victime avait dans sa poche.

Un quartier en émoi
L'agression a évidemment suscité une vive émotion dans la cité médiévale. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre chez les commerçants. Ils sont d'autant plus marqués que leur collègue est très professionnelle. « Lise est une bonne commerçante. Elle réceptionne et range elle-même les commandes. Elle ouvre toujours ses portes et à chaque impondérable, rédige un mot qu'elle accole sur sa vitrine », explique la gérante du Plateau gourmand, sa voisine d'en face. Mais cette fois, la petite dame n'a laissé aucun mot sur sa vitrine. Les clients patientent devant le magasin pour s'y approvisionner. À 15 heures, Lise n'a toujours pas ouvert les portes. « Elle est chez une amie, mais elle devrait revenir puisqu'elle n'a pas baissé ses rideaux », s'inquiète une voisine.
Cette commerçante n'est pas la première à être victime d'un vol. Le tabac Le Rialto avait déjà été victime, il y a quelque temps de cela, d'un braquage. Un bon moyen de dissuader les agresseurs serait « d'installer des caméras dans les rues du centre-ville car seules les caméras à l'intérieur des magasins ne suffisent plus », s'exclame un salarié de la librairie Bruneteaux. En tout cas, Lise peut se rassurer. Elle est soutenue par sa corporation. L'un des commerçants se propose déjà de l'aider dans ses démarches pour, à l'avenir, mettre à l'abri sa recette du jour. Du côté de la police, on précise qu'une enquête est en cours.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lepiciere-agressee-en-pleine-rue

Braquage dans un magasin de cuir (93)

Cinq hommes armés de "deux pistolets mitrailleurs" et de "plusieurs armes de poing" ont braqué mercredi soir un magasin de cuir de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), blessant légèrement un employé, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Ces cinq individus, qui sont arrivés dans le magasin peu avant 20h30, sont repartis avec "une somme comprise entre 30.000 et 40.000 euros, contenue dans deux coffres", ainsi que des vêtements et des sacs à main, a indiqué cette source.

Le gérant du magasin et deux employés ont été ligotés, l'un d'eux ayant été légèrement blessé par un coup de crosse à la tête, sans être hospitalisé, a-t-on également précisé. L'enquête a été confiée au service départemental de la police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/24/97001-20130124FILWWW00519-braquage-dans-un-magasin-de-cuir-93.php

Payrac. Un désespéré sauvé par trois gendarmes

C'est un heureux concours de circonstance qui a permis, mardi à trois gendarmes du canton de Payrac de sauver une personne du suicide par pendaison. Au lieu de laisser un mot comme habituellement, cette personne a appelé la gendarmerie pour leur expliquer le geste qu'elle allait tenter : mettre fin à ses jours. L'opérateur de gendarmerie a bien réagi en lui passant le SAMU qui a su le garder suffisamment longtemps au téléphone. Pendant ce temps une équipe de la gendarmerie composée de l'adjudant Éric Garel (commandant la brigade de Payrac), le gendarme Lucie Chivot et le gendarme adjoint Alexandre Bonneault se rendaient au domicile de la personne.
En entendant la voiture des gendarmes arriver, la personne semble être passée à l'acte en se jetant dans le vide. Une fois sur place, les gendarmes l'on trouvée avec le téléphone encore à la main. «Nous sommes arrivés au bon moment, explique l'adjudant Éric Garel, Tout le monde à bien réagi et au bon moment.»
Les gendarmes l'ont soulevée, ont pris une paire de tenailles pour couper le câble, procédé à un massage cardiaque. La personne sauvée a été transférée à l'hôpital dans l'attente de consulter une équipe spécialisée. Un dénouement heureux qui a prouvé l'efficacité de la cohésion entre tous les services.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/24/1543305-payrac-sauve-par-trois-gendarmes.html

A Villeneuve-lès-Avignon, elle fait croire à un cancer et extorque 18 000 €

Pour soutirer de l'argent, elle a falsifié des relevés de compte, des documents médicaux et administratifs.
Malade du cancer, circulant en fauteuil roulant dans les rues de Villeneuve-lès-Avignon, cette mère de famille de 36 ans, suscitait aisément la compassion de ses victimes, avant de leur extorquer de grosses sommes d’argent. 18 000 € au total, entre juillet et septembre 2012. La première plainte tombe en juillet dernier au commissariat. Un couple du village confie avoir été approché par une femme qui souhaitait acheter cash leur maison mise en vente pour 750 000 €. Les propriétaires sympathisent avec l’acheteuse qui se dit atteinte d’un cancer, documents à l’appui d’un centre d’oncologie lyonnais. Un compromis de vente est signé devant notaire. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’elle leur réclame une aide financière pour acheter des médicaments en suisse pour soigner son mal, son compte bancaire étant "indisponible". Le couple compatit et lui prête 1 000 € avec reconnaissance de dette. Lors de la vente définitive, l’étrange acquéreuse ne se présente pas. Le couple casse la vente.
Elle repart de chez un garagiste avec une voiture sans payer

Même cinéma chez un garagiste de Remoulins. La même femme se présente avec son mari pour déposer une C5 à la vente et acheter une C4 à 10 000 €. Là encore, elle prétexte un problème de compte bloqué pour ne pas payer et le garagiste, confiant, accepte de la laisser partir à bord de la voiture neuve, en échange d’une pièce d’identité. Inquiet de ne pas voir son paiement arriver, il finit par recontacter sa cliente. Elle est formelle. Relevé de compte en main (qui s’est avéré faux), les 10 000 € ont été versés. Et elle va pousser le culot jusqu’à exiger la carte grise et le double des clés. Le garagiste ne se démonte pas et tente de la pister pour retrouver son bien et dépose plainte. Un jour à Villeneuve, il tombe nez à nez sur sa mauvaise payeuse alors qu’elle tente de revendre la C4 neuve et d’éconduire un homme venu lui réclamer les 1 000 € qu’il lui a versé pour l’achat d’une C5 en fait en dépôt-vente chez le garagiste de Remoulins ! À ce moment-là, une patrouille de police intervient, récupère la C4 et somme l’escroqueuse de rembourser l’acheteur de la C5.
En septembre, c'est au tour d'une épicerie de se faire avoir
Le 1er septembre, c’est une épicerie des Angles qui dépose une troisième plainte pour 700 € d’achats de nourriture non payée. Mais l’acheteuse tient mordicus que son compte a été débité, son relevé faisant foi.
Déjà condamnée pour des faits similaires à Lyon en 2011
Au fil de leur enquête particulièrement complexe, les policiers vont percer à jour le manège de cette mère de famille de trois enfants, sans travail, criblée de dettes, déjà condamnée pour des faits similaires à Lyon en août 2011, à 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. L’escroquerie portait sur 60 000 €. Après investigation, il est apparu que son cancer était imaginaire, que des voisins l’avaient vu marcher et qu’elle avait falsifié de nombreux documents dont des relevés de compte, des documents médicaux et administratifs pour soutirer de l’argent. Placée en garde à vue le 25 septembre, elle a reconnu les faits. Sans compter des impayés de loyers de sa maison ou encore 320 € d’heures de ménage non versés à sa femme de ménage. Son mari, entendu par les policiers, a expliqué qu’il n’était au courant de rien. Le dossier a été transmis au parquet de Nîmes qui devra déterminer des poursuites contre elle.
http://www.midilibre.fr/2013/01/23/elle-fait-croire-a-un-cancer-et-extorque-18-000-eur,631434.php