mercredi 30 novembre 2011

Frappée parce qu’elle voulait divorcer

IL Y A DES MOTS que les maris violents n’aiment pas entendre. Celui de divorce par exemple… Dimanche, les policiers ont encore interpellé un homme soupçonné de violences conjugales. « Il minimise les faits, reconnaît juste avoir donné deux claques », note le capitaine Christine Farley, du commissariat central.
Les faits ont lieu vers midi ce 27 novembre. Les habitants d’un immeuble entendent des cris provenant d’un appartement voisin. Les policiers sont alertés. À leur arrivée, ils doivent faire face à un locataire de 32 ans récalcitrant. Celui-ci tente de bloquer la porte, refuse de leur parler, s’énerve et devient menaçant. Les fonctionnaires ont beaucoup de mal à entrer et à prendre contact avec l’épouse, âgée de 30 ans. La femme, ébranlée, raconte que la dispute a démarré dans la cuisine. L’origine ? Elle a expliqué à son mari, poursuivi pour de mêmes faits en août dernier, qu’elle voulait se séparer de lui. Le carreleur a très mal pris ses paroles. Il lui a asséné un coup-de-poing dans la mâchoire. La victime s’est réfugiée dans la chambre où elle a pris des coups de poing au niveau de la cuisse. Courant dans le salon pour échapper à son tyran, la jeune femme a été encore frappée : coups de poing et de pied sur la tête, sur le corps… Bilan : des contusions, des hématomes et 7 jours d’interruption de travail. Les maltraitances ont eu lieu en présence des deux enfants du couple âgés de 21 mois et 2 ans. Pour couronner le tout, le mari violent s’est fortement opposé à son interpellation. Les policiers ont dû le maîtriser pour lui passer les menottes.
L’Audincourtois a été placé en garde à vue. Hier, il devait être jugé en comparution immédiate. Le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense. Le parquet ne s’y est pas opposé mais a requis l’incarcération en attente le jugement début janvier. « Ce qui est gênant, c’est la réitération des faits. De plus, cet homme refuse de résider ailleurs qu’au domicile conjugal (NDLR : ce qui est une condition du contrôle judiciaire) », notait, après l’audience, la procureure. Les juges ont suivi les réquisitions. Le carreleur a été incarcéré.
http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2011/11/30/frappee-parce-qu-elle-voulait-divorcer

Deux cambriolages en pleine journée

Deux familles des Vertes-Voyes ont eu une désagréable surprise, lundi soir, en rentrant du travail. Leurs pavillons, situés dans des rues voisines, avaient été cambriolés. Le ou les voleurs sont entrés par effraction, dans l'après-midi, et ont fouillé les lieux à la recherche d'objets de valeur. Leur butin s'est avéré modeste mais le préjudice ne tient pas uniquement, pour les victimes, aux bijoux dérobés.
Jusqu'alors relativement épargnée par les vagues de cambriolages qui ont affecté le Châlonnais ou les secteurs de Reims et d'Epernay, l'Argonne est à son tour la cible des cambrioleurs de l'après-midi. Ceux qui profitent des heures de bureau pour visiter les domiciles. Les gendarmes de la communauté de brigades de Sainte-Ménehould incitent les gens à la vigilance. « Que les gens n'hésitent pas à nous signaler s'ils voient des personnes n'habitant pas le secteur tourner autour des habitations. Nous pourrons au moins intervenir pour contrôler », encourage le lieutenant Marot.
Début novembre, à La Croix-en-Champagne, des riverains avaient mis en fuite des voleurs de voiture avant d'alerter les gendarmes. Ces derniers avaient pu rattraper l'un des suspects et avaient pu déterminer qu'il était impliqué dans au moins six affaires de cambriolages dans le secteur. Placé en garde à vue puis déféré devant le procureur de Châlons, l'homme a été jugé lundi après-midi en correctionnelle. Il écope de huit mois de prison dont sept avec sursis.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-cambriolages-en-pleine-journee

Le braquage du tabac presse a duré 80 secondes

En voulant pousser la porte du tabac-presse-PMU de la « Cité rose », dimanche matin, les clients ont eu la surprise de voir… qu'il n'y avait plus de porte. Elle avait été fracassée 6 h 45 précises par le pic à glace des deux braqueurs qui avaient ensuite cambriolé la vitrine. Philippe Donzeau, le propriétaire n'a pas envie de raconter le déroulement de cette violente scène. Il préfère laisser la parole à son épouse Nathalie. « Mon mari a d'abord ouvert le volet roulant, il est entré dans le magasin et a fermé la porte à clé avant de se diriger vers l'arrière-boutique préparer la caisse pour le PMU. A ce moment, il a entendu un bruit énorme. la porte venait d'exploser ». Nathalie Donzeau décrit alors la scène furtivement enregistrée par la caméra de vidéo surveillance : « Mon mari est allé voir ce qui se passait ; Il s'est retrouvé face à deux jeunes hommes cagoulés, gantés et armés. Il a été aussitôt plaqué au sol et maintenu par un des deux, le menaçant de son arme. » Selon le témoignage de Philippe Donzeau, tout a été très vite. « Il a raflé la caisse du PMU et les chèques. Ils n'ont pas frappé mon mari, lui intimant juste l'ordre de ne pas bouger avant de s'enfuir », ajoute Nathalie. L'épouse du buraliste a alors rejoint le magasin, accompagnée de son, c chien. Il a fallu du courage au couple pour tenir le coup.
« Le braquage n'a duré qu'uneminute et vingt secondes. Ce sont sûrement des professionnels qui avaient particulièrement bien préparé leur coup. Ils ont fait preuve de beaucoup de maîtrise », affirme Nathalie.

Un travail de pros

On a beau être préparé à une telle agression (tous deux ont été employés de banque), ça fiche un coup. Mais Philippe et Nathalie ont décidé de ne pas baisser les bras, de continuer. « ici, c'est un quartier populaire ; Il est agréable d'y vivre et nos clients ont besoin d'un commerce de proximité comme le nôtre, dit Nathalie. Alors, la vie continue ». Depuis dimanche dans la froideur du magasin (la porte n'a pas été changée), nombreux sont ceux qui sont venus témoigner leur solidarité. Une petite fille a même apporté 2,50 € pour aider à changer la porte ! Après un braquage, ça fait chaud au cœur.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/30/1227844-le-braquage-du-tabac-presse-a-dure-80-secondes.html

À cinq sur le siège arrière de la Twingo conduite sans permis

Deux adultes et trois enfants qui se serrent à l’arrière de la Twingo : les passagers dépassent largement le nombre autorisé ! Les policiers arrêtent donc ce véhicule, à Béziers, le 21 octobre dernier, en vue de le contrôler. Au lieu d’obtempérer, le conducteur accélère. Coincé dans une impasse, il sort de la voiture et s’enfuit en courant à travers vignes. Il parvient jusqu’à un campement. Les policiers le dénichent dans un des chalets de bois.
Après vérifications, on comprend pourquoi l’individu a pris la clef des champs. Depuis le 17 avril 2009, il est sous le coup d’une injonction. Il aurait dû rendre son permis en sous-préfecture, invalidé suite à la perte de la totalité de ses points.
Déjà connu de la justice
L’homme âgé de 26 ans, perturbé, a été un premier temps placé en hospitalisation d’office. Le psychiatre qui l’a examiné n’a noté aucune pathologie mais signale un état dépressif et anxieux. Le prévenu dit ne pas supporter l’enfermement. Il a une dizaine de condamnations sur son casier judiciaire pour des vols essentiellement et des conduites sans assurances.
Le vice-procureur requiert six mois d’emprisonnement avec maintien en détention.
"Il a trois enfants à charge, plaide son avocat Me Mélanie Baudard, il vivait à l’époque en caravane ; ses délits sont liés à son activité de ferrailleurs ; des choses pas importantes mais dont la multiplication pèse lourd dans la balance".
Le prévenu a été condamné trois mois de prison avec maintien en détention.
http://www.midilibre.fr/2011/11/29/a-cinq-sur-le-siege-arriere-de-la-twingo-conduite-sans-permis,423115.php

Violence dans les stades / Neuf personnes sur le banc des accusés

Le phénomène de violence dans les stades a pris, depuis plusieurs années, une ampleur telle que la tolérance zéro est devenue la seule parade à ces excès.
Rien que dans la Marne, l'explosion des incivilités dans le cadre du football amateur a atteint + 20 % depuis septembre 2010… Au point de conduire Jocelyn Poul, le substitut du procureur de la République, à requérir hier de la fermeté et des sanctions exemplaires dans le cadre de deux affaires de violences commises dans les stades.

15 jours d'ITT

Bétheny, le 6 décembre 2009. L'équipe de la Maladrerie est venue affronter celle du Petit Bétheny…
Un match amical qui va rapidement dégénérer. L'origine du conflit : un tacle malheureux, un carton rouge de l'arbitre contre un joueur de la Maladrerie.
De là les choses s'emmêlent, s'enveniment. L'arbitre est contraint d'arrêter le match… après un quart d'heure de rencontre. Le goal de la Maladrerie va foncer sur l'arbitre. Les coups vont pleuvoir. Six joueurs de l'équipe de la Maladrerie vont alors s'en prendre à l'arbitre, ainsi qu'à cinq joueurs du Petit Bétheny. Une bagarre générale d'une rare violence. L'arbitre en prendra pour 15 jours d'ITT.
Hier, à la barre du tribunal correctionnel de Reims, les joueurs de la Maladrerie ont nié être à l'origine de la bagarre. Ils n'ont pas convaincu le procureur qui a requis une peine plancher de deux ans pour trois d'entre eux en état de récidive et des peines d'amende pour les trois autres.
L'affaire a été mise en délibéré au 5 décembre.

Elle était « hystérique »

Autre affaire, mêmes violences gratuites. Reims, le 20 mars 2011, l'équipe Forbo Sarlino affronte les GPR. Dans les gradins, l'épouse d'un joueur s'énerve. S'ensuit un échange verbal un peu musclé avec le juge de touche. Les insultes fusent.
La femme va alors s'emparer d'un piquet de corner et frapper le juge conduisant à une interruption de match.
Le juge présentera ses excuses… Il ne sera pas excusé, loin de là. La femme et le fils vont s'armer, l'un d'un gourdin, l'autre d'un nunchaku et s'en prendre violemment à lui. Ils seront rejoints par le père, également joueur de foot.
La mère sortira même une arme de poing, un pistolet à grenaille, dont on ne connaîtra pas la provenance. Elle sera désarmée par un policier en civil qui dira qu'elle était « hystérique ».
Hier, en dépit de leurs dénégations - ils n'auraient fait que se défendre -, le père, la mère et le fils ont été reconnus coupables. La mère et le fils ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis, le père à trois mois avec sursis.
Dans cette affaire, la fédération a interdit de stade pendant quinze ans le père de famille

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/violence-dans-les-stades-neuf-personnes-sur-le-banc-des-accuses

mardi 29 novembre 2011

La beuverie finit en bagarre sanglante

Un soir de janvier dernier, après avoir fait la tournée des bars, une bande d’amis décidait de terminer la soirée chez l’un d’entre eux. Une initiative peu appréciée d’un autre occupant temporaire de l’appartement, qui leur reproche alors de l’empêcher de dormir.
Lorsque la police intervient, peu avant 7 heures du matin, c’est d’ailleurs lui qui explique comment tout a dégénéré : il avait mis un coup de tête à l’un des fêtards, avant d’aller promener son chien. Lorsqu’il était revenu, la bagarre avait éclaté, et un autre homme l’avait blessé à l’aide d’un couteau.
Hier, ces mêmes fêtards ont répondu à leur convocation, à l’inverse de l’occupant temporaire de l’appartement, qui lui est absent du tribunal.

Lancé de chope de bière, tentative d’étranglement...

L’un d’eux, celui qui l’avait menacé avec un couteau, explique ne pas se souvenir de la scène (il était trop ivre) mais ne conteste pas les faits. L’autre est plus précis, et s’il ne se souvient pas avoir été victime d’un coup de tête, il se remémore la scène de bagarre : lorsque le « trouble-fête » était revenu de sa promenade nocturne, il l’avait blessé au crâne en lui jetant une chope de bière. C’est alors qu’il avait riposté en tentant de l’étrangler. De la légitime défense pour son avocat. Une réponse « disproportionnée » pour le ministère public.
Il était ensuite allé se laver le visage ensanglanté, et n’avait pas été témoin de la fameuse scène du couteau, où son ami aurait menacé la « victime » de le « saigner ». Mais les policiers avaient constaté les plaies aux mains du troisième homme.
Le procureur de la République demande à l’encontre du prévenu au couteau une peine de six mois de prison avec sursis, une peine de quatre mois ferme pour le « trouble-fête » au casier judiciaire déjà fourni, et un travail d’intérêt général pour le dernier, responsable de l’étranglement.
Le tribunal rendra son jugement le 21 décembre, en décidant notamment si l’excuse de la légitime défense s’applique dans ce cas précis.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/11/29/la-beuverie-finit-en-bagarre-sanglante

Trois jeunes Françaises tuées par un chauffard ivre

Les cinq copines revenaient d'un week-end à Barcelone. Elles avaient 25 ans environ. Pour trois d'entre elles, la vie s'est arrêtée dimanche sur une route de Belgique quand la voiture dans laquelle elles se trouvaient a été percutée par un chauffard. Ivre.
Le drame s'est passé sur l'autoroute E42, vers 18 heures. Les cinq amies rentrent chez elles, dans la région de Lille après avoir atterri à l'aéroport de Charleroi. Sur une autre route pas loin, le chauffard. Lui aussi revient de week-end. Il a 29 ans et il a passé l'après-midi à Mons. Il y a bu "du champagne et de la vodka", selon le récit du parquet de Tournai. Mais il a quand même voulu rentrer chez lui, au volant de son Opel Corsa. A un stop déjà, il percute une voiture. Il continue son chemin. Le voilà arrivé sur l'autoroute en direction de Lille. Là, il se faufile entre deux voitures, chacune sur sa voie, lui au milieu. L'un des véhicules voit son rétroviseur arraché, le chauffard, lui, continue. Le nez dans le guidon.
Des "petits accrochages"
Peu de temps après, il percute violemment l'arrière d'une Polo qui effectue un dépassement. C'est la voiture des cinq copines. Sous le choc, elle effectue plusieurs têtes à queue et termine sa course dans des arbres sur le bas-côté. La conductrice et deux passagères assises à l'arrière gauche de la voiture sont tuées sur le coup. Les deux autres assises côté droit sont blessées. La voiture, elle, est réduite à un amas de tôle.

Le chauffard, cette fois, s'arrête un peu plus loin. Il est interpellé mais précise ne "pas se souvenir de grand-chose, à part quelques petits accrochages". L'homme a été inculpé d'"homicide involontaire", de "coups et blessures involontaires" et de "délit de fuite" lundi par un juge d'instruction. Parce que dans ces "petits accrochages" trois copines ont perdu la vie.

http://lci.tf1.fr/monde/europe/trois-jeunes-francaises-tuees-par-un-chauffard-ivre-6848365.html

Vienne : un homme tente de ligoter une fillette de 9 ans devant son école

C’est peu avant 13 h 30 que les policiers sont appelés pour une « ivresse publique manifeste » aux abords de l’école de la Table Ronde à Vienne. Concrètement, un homme en état d’ébriété sur la voie publique dans le centre ancien piétonnier.
Aussitôt sur place, les policiers maîtrisent et interpellent l’individu. Âgé de 42 ans, l’homme, très défavorablement connu par la justice, notamment pour son alcoolisation massive, est interpellé. Il est aussitôt placé en cellule de dégrisement. En fin d’après-midi, cette affaire allait cependant prendre une tournure d’une toute autre gravité. En effet, les parents d’une fillette de 9 ans, scolarisée à La Table Ronde, ont déposé plainte après que leur enfant leur a confié d’inquiétantes révélations.

Plusieurs condamnations et un dénominateur commun : l’alcool

Alors qu’elle était devant l’entrée de l’école, peu avant 13 h 30, elle aurait été agressée par le quadragénaire, ce dernier tentant de lui ligoter les mains à l’aide d’un fil de fer.
« Dès qu’il sera en état d’être entendu, cet homme sera questionné sur son comportement », commentait hier soir Matthieu Bourrette, procureur de la République, tout en confirmant nos informations.
Dans l’après-midi, certains parents ont rapidement conclu à une tentative d’enlèvement. « Les faits tels que rapportés par la fillette sont très graves. Les enquêteurs vont bien entendu interroger cet homme sur ce qu’il entendait faire à cette fillette. Il est trop tôt pour en dire plus », précisait le magistrat viennois. Dans la soirée, la fillette devait être auscultée par un médecin de l’hôpital.
Le gardé à vue est connu de tous les Viennois pour son attitude particulièrement agressive et imprévisible dans la rue. Son casier judiciaire fait état de plus d’une vingtaine de condamnations, dont certaines pour des faits d’agression, avec pour dénominateur commun l’alcool. En juin 2006, il avait agressé, en l’espace de quelques minutes, un couple de clients polonais dans un commerce viennois puis un prêtre devant la cathédrale Saint-Maurice.
Selon nos informations, ce quadragénaire, qui a fait de multiples séjours en prison, était revenu sur la place viennoise depuis quelques semaines seulement. Des parents nous affirmaient avoir récemment alerté les autorités compétentes quand à la présence « dérangeante et inquiétante » de cet homme dans le centre-ville « Les enfants en ont une trouille bleue », confiait d’ailleurs une maman.
Hier soir, l’enquête ne faisait que débuter. On apprenait enfin que les enquêteurs devaient interroger leur homme dans d’autres affaires de violences et de vols.
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/11/29/vienne-un-homme-tente-de-ligoter-une-fillette-de-9-ans-devant-son-ecole

Plainte de 4 policiers pour "harcèlement

Quatre policiers du commissariat de Tarbes viennent de déposer plainte auprès du procureur de la République pour « harcèlement moral » contre Brigitte Pommereau, directrice départementale de la sécurité publique, et son adjoint, François Frémaux.
« Si l'on s'engage dans cette procédure, c'est que l'on sait où l'on va. On a des preuves de ce que l'on avance. »
Quatre policiers du commissariat de police de Tarbes viennent de déposer plainte - le 17 novembre auprès du procureur de la République - pour « harcèlement moral » contre Brigitte Pommereau, directrice départementale de la sécurité publique (DDSP), et son adjoint le commandant François Frémaux. C'est extrêmement rare, dans la police, que des policiers, qui plus est de la base, attaquent au pénal leur hiérarchie. Ce n'est pas le genre de la maison où, en général, on règle les différends en interne. « On aurait préféré que les choses se règlent autrement », indiquent les policiers, mais, selon eux, devant le refus de dialoguer de la hiérarchie, ils n'avaient pas d'autres choix que la voie judiciaire.

Décisions du parquet contestées

Les quatre policiers - tous officiers de police judiciaire - qui se rebiffent appartiennent au Groupe d'appui judiciaire (le GAJ), une nouvelle unité créée le 1er avril dernier et qui traite le « petit judiciaire » : petits vols, violences légères, etc. Ils sont six dans le groupe. Ils dénoncent la politique du chiffre de la hiérarchie et la pression qu'elle exerce sur les fonctionnaires pour y parvenir et ainsi gonfler le « fameux taux d'élucidation ».
L'un d'eux raconte : « Quand nous traitons une affaire, nous informons le parquet qui décide ou non de poursuivre. Quand le parquet classe sans suite, le commandant Frémaux nous demande parfois d'effectuer des actes complémentaires. Il conteste la décision du parquet ». Pris entre le marteau et l'enclume, les policiers ne savent plus quoi faire.
Autre cas de figure. « On nous pousse à faire des comptes rendus d'enquête (CRE). En principe, on ne fait un CRE que lorsque l'auteur des faits est identifié. Le problème, si l'on écoute notre hiérarchie, c'est qu'une personne va se retrouver fichée dans le système de traitement des infractions constatées (STIC) alors qu'il n'est pas prouvé qu'elle a fait quoi que ce soit. Tout cela parce que les CRE boostent le taux d'élucidation ».

Demandes de modifications de procédures

Les policiers portent ensuite des accusations plus graves contre leur hiérarchie. « Pour qu'une affaire tienne devant le parquet, on nous demande - ce que nous avons toujours refusé de faire - de modifier des procédures, de reprendre des P.V. d'interpellation par exemple, ce qui équivaudrait à faire des faux ». Les membres du Groupe d'appui judiciaire expliquent que ces « ordres » ne se font, bien sûr, « jamais par écrit ».
Joints par nos soins, Brigitte Pommereau et François Frémaux, tenus par le devoir de réserve, n'ont pas souhaité s'exprimer sur ce dossier délicat.
La plainte est sur le bureau de Chantal Firmigier-Michel, procureur de la République, qui devrait probablement saisir sans tarder l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227334-tarbes-plainte-de-4-policiers-pour-harcelement.html

L’arbitre du match de foot s’enfuit en courant

C’est presque une scène de violence ordinaire. Un match de football amateur comme il y en a des milliers chaque dimanche, sur les terrains de France et de Navarre. Là, c’était sur la pelouse de Clavières, à Alès. On jouait la 6e journée du championnat de promotion de 1 re division du district Gard-Lozère. Le club d’Alès Turque (ECTA), invaincu, recevait l’équipe réserve d’Anduze.
Violente colère dès que l'arbitre siffle un penalty

Nous sommes en seconde période. Les Alésiens mènent 2-1. Tout se passe à peu près normalement… jusqu’à ce que l’arbitre de la rencontre, Rachid Douima, siffle un penalty en faveur des Anduziens. Une décision, justifiée ou pas (là n’est pas le problème), qui déclenche la colère des joueurs locaux. À tel point que le directeur de jeu, dont l’intégrité est menacée, prend ses jambes à son cou et s’enfuit en courant. Au passage, il saute une barrière. Il est même aperçu par des participants à l’épreuve de cyclo-cross qui se déroule juste à côté. Et qui ne comprennent pas ce qu’il se passe.
Par la force des choses, le match est arrêté, le penalty ne sera jamais tiré. Un Anduzien aurait même reçu un coup de drapeau par le juge de touche du club d’Alès Turque. La suite se jouera devant la commission de discipline du district Gard-Lozère…
http://www.midilibre.fr/2011/11/28/l-arbitre-du-match-de-foot-s-enfuit-en-courant,422816.php

Jeté dans la Marne, l'homme s'en sort vivant

Lors d'une agression sur le pontde la Marne, la victime a été basculée par-dessus le parapet par un individu qui a ensuite pris la fuite. Celui-ci a été interpellé hier dans l'après-midi.
Les embouteillages y sont récurrents aux heures de pointe. Mais la nuit, le pont de la Marne fait vite oublier qu'autrefois, ce point névralgique faisant la passerelle à l'entrée de la ville entre Epernay et Aÿ-Magenta, constituait le lieu de passage du chemin de fer de la banlieue de Reims. Les quais qui accueillaient à l'époque une florissante activité de batellerie, se vident maintenant aux heures tardives, revêtant les lugubres habits de docks désertés, figés dans l'obscurité. L'endroit finit par en devenir inquiétant et parfois dangereux.
L'agression dont a été victime un homme, samedi, entre chien et loup, peut en tout cas en témoigner. Il était en l'occurrence environ 5 heures du matin en cette fin de nuit de novembre quand celui-ci, revenant d'une soirée en compagnie d'une de ses connaissances, a en effet manqué se faire tuer par un jeune homme croisé en chemin.

Mobile inconnu

Pour une raison qui demeure inconnue, ce dernier a soudainement jeté son dévolu sur les deux hommes qui franchissaient le pont de la Marne en direction d'Epernay où se trouve leur domicile.
Les faits se sont déroulés en quelques secondes, saisissant littéralement les deux comparses sur place. Tous deux ont alors été frappés, avant que l'agresseur n'empoigne l'un d'eux et ne le fasse basculer par-dessus le parapet dans les eaux glaciales de la Marne. Une chute d'environ huit mètres qui aurait pu être fatale. Son compagnon n'a rien pu faire pour l'en empêcher. L'homme a ensuite pris la fuite avant de s'évanouir dans le dédale des rues sparnaciennes.
Âgée d'une trentaine d'années, la victime s'en est néanmoins sortie vivante. Malgré la chute et la température de l'eau, l'homme est parvenu à nager jusqu'à la berge. Puis un témoin s'est porté à son secours pour l'aider à sortir de l'eau. Rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers, il a été évacué au centre hospitalier, hors de danger.
Chargés de l'enquête de flagrance ouverte pour tentative d'homicide par le parquet de Châlons-en-Champagne, les policiers d'Epernay n'ont, quant à eux, pas tardé à mettre la main sur l'agresseur présumé. Celui-ci a été interpellé au cours de l'après-midi d'hier avant d'être placé en garde à vue. Il devait y passer la nuit en attendant d'être fixé aujourd'hui sur son sort.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/jete-dans-la-marne-lhomme-sen-sort-vivant

lundi 28 novembre 2011

Jugé pour le viol et la mort de sa fille

Le procès d'un homme de 46 ans, accusé d'avoir violé et tué accidentellement sa fille de deux ans en 2002 à Sarcelles (Val-d'Oise), s'est ouvert aujourd'hui devant la cour d'assises de Pontoise.

Alain Zanga-Metho, qui comparaît libre après avoir effectué 17 mois de détention provisoire, est jugé pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner", "
viols" et "privation de soins ou d’aliments". Il nie les faits qui lui sont reprochés. Son ancienne compagne, à ses côtés sur le banc des accusés, doit répondre pour sa part de "non-dénonciation de mauvais traitements" et de "privation de soins". Lors de la première journée d'audience, la cour s'est attardée sur la personnalité de l'accusé, décrit comme quelqu'un de "normal" et "sans instabilité psychologique particulière" par un expert, et sur les circonstances dans lesquelles la fillette a trouvé la mort.

Le 14 mai 2002, Alain Zanga-Metho s'était présenté à l'hôpital privé nord-parisien de Sarcelles avec dans ses bras sa fille de deux ans et demi, inconsciente et ne respirant plus. Il avait raconté l'avoir trouvée dans cet état, par terre dans sa chambre, où elle était seule. Malgré leurs efforts, les médecins n'avaient pas réussi à la réanimer. L'autopsie du corps de la fillette avait alors mis au jour des "lésions hémorragiques récentes", notamment anales et abdominales, dues selon l'accusation à des viols et des actes de violence répétés. Des traces d’éosine avaient par ailleurs été relevées sur certaines des lésions.

Face aux enquêteurs, Alain Zanga-Metho avait nié avoir violé et maltraité sa fille. Il avait cependant donné des versions contradictoires et lacunaires sur les circonstances de sa mort, affirmant finalement qu'elle était tombée sur l’accoudoir d'un fauteuil alors qu'il jouait avec elle dans le salon. Interrogé lundi sur les raisons de ces explications à géométrie variable, l'accusé, costume sombre, voix calme, a répondu à la cour avoir "eu peur" d'être "tenu pour responsable" du décès, sans apporter de réel éclaircissement sur l'origine des lésions relevées sur le corps de l'enfant.

La fillette, née d'une relation avec une autre femme, vivait avec son père et sa nouvelle compagne depuis un peu plus d'un mois à l'époque des faits, sa mère étant morte peu de temps auparavant. Selon son père, elle était fragile et mangeait mal.
Pas moins de trois juges d'intruction se sont succédé pour s'efforcer de faire la lumière sur cette affaire complexe, pour laquelle plusieurs expertises et contre-expertises ont été réalisées. Le verdict de la cour d'assises du Val-Oise est attendu mercredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/28/97001-20111128FILWWW00641-juge-pour-le-viol-et-la-mort-de-sa-fille.php

Appel à témoins : une Nieppoise de 44 ans recherchée

Depuis samedi après-midi, les policiers d'Armentières recherchent une Nieppoise de 44 ans. Bénédicte, mère de trois enfants, brune aux cheveux courts et portant des lunettes, a quitté son domicile, situé à Nieppe, depuis samedi après-midi.


Ce jour-là, elle portait un pantalon noir, des petites bottes et un pull marron. Cette femme souffre de dépression. C'est la raison pour laquelle sa disparition est considérée comme inquiétante par les enquêteurs.
Depuis samedi, ils mènent des recherches continues à Nieppe et dans les villes voisines. La police belge a également été informée.
Si vous avez vu cette personne ou que vous la croisez, contactez le commissariat d'Armentières au 03 20 17 23 23.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Metropole_Lilloise/2011/11/28/article_appel-agrave-t-eacute-moins-une-niepppoi.shtml

Deux randonneurs cagnois se tuent dans la Gordolasque

Clément Charpentier, 25 ans, et Bernard Cabriel, 41 ans ont fait une chute mortelle de près de 250 mètres. Leur compagnon, qui a lancé un appel de détresse depuis son portable, est indemne
La haute vallée de la Gordolasque a été le théâtre, ce week-end, d'un dramatique accident de montagne. La balade en raquettes de trois copains liés par la même passion pour les sports d'altitude, s'est achevée en tragédie.
Partis samedi matin du pont du Countet, point de départ de toutes les randonnées dans le secteur, ils s'étaient fixés comme objectif de réaliser une boucle autour du grand Capelet dont le sommet dominant la vallée des Merveilles à l'Est et la Gordolasque à l'Ouest, culmine à 2935 m. C'est sur ces flancs enneigés et glacés que deux des hommes, Clément Charpentier, 25 ans, kinésithérapeute, et Bernard Cabriel, 41 ans, géomètre, domiciliés à Cagnes-sur-Mer, ont dévissé et effectué une glissade fatale sur un couloir de neige se terminant par une goulotte de glace verticale. Une chute de près de 250 m qui n'a laissé aucune chance aux randonneurs.
Repérés dimanche matin à 5 h 20
Leur compagnon, François Sabinen, 24 ans, kinésithérapeute à Saint-Laurent-du-Var, a assisté, impuissant, au drame et s'est retrouvé lui-même prisonnier de la montagne, bloqué par des barres rocheuses. Vers 19 heures, il lance un appel de détresse sur son portable, en faisant le 112. Mais la zone de recherche est immense. Un peu plus tard, l'une des familles des disparus communique aux secouristes, l'itinéraire de la course laissé sur un ordinateur. Deux caravanes de secours se mettent en marche dans la nuit, l'une composée d'hommes de la CRS 6 de Saint-Laurent-du-Var basés à Saint-Martin-Vésubie, l'autre de gendarmes du PGHM de Saint-Sauveur-sur-Tinée. La progression s'effectue dans des conditions périlleuses sur un terrain très accidenté, avec de la neige et de la glace à partir de 2 300 m d'altitude.
C'est à 5 h 20, hier matin, que les secours repèrent grâce à sa lampe frontale le rescapé blotti contre un rocher à 2 700 m. Une quinzaine de mètres les séparent mais la jonction ne peut se faire en raison de la dangerosité des lieux. 200 m en contrebas, deux corps gisent, inertes.
Hélitreuillages difficiles
Il faut attendre le lever du soleil pour que l'hélicoptère Dragon 06 de la Sécurité civile puisse intervenir. A 8 heures, il est sur zone et le randonneur survivant peut être hélitreuillé. Souffrant d'hypothermie et de quelques écorchures, il est transporté aux urgences de l'hôpital Saint-Roch. Une heure plus tard, c'est l'hélicoptère de la gendarmerie, en provenance de Digne, qui récupèrent les deux corps.
Raymond Floch, le sous-préfet de Nice-Montagne, a survolé le site, hier matin lors des opérations. Il témoigne du courage des secouristes : gendarmes, CRS, pilotes et techniciens des appareils. « Cela donne le frisson quand on voit les pales des hélicos s'approcher à moins de 15 m des falaises et rester en hélistation, en raison de l'impossibilité de se poser dans ces lieux très inhospitaliers. Les hélitreuillages se sont déroulés dans des conditions pour le moins délicates.»
Traumatisé mais quasiment indemne, le rescapé, François Sabineau, a pu quitter l'hôpital dans la journée d'hier.
Au total, les secours coordonnés depuis un PC installé à la gendarmerie de Lantosque, ont mobilisé une vingtaine d'hommes. La gendarmerie a ouvert une enquête sur les circonstances précises du drame.
http://www.nicematin.com/article/cagnes-sur-mer/deux-randonneurs-cagnois-se-tuent-dans-la-gordolasque

Un obus de mortier dans les bagages à l'aéroport

Grande première pour le personnel de la sécurité de l'aéroport castrais : un obus de mortier, démilitarisé, a été découvert dans un bagage. Le passager et son étrange objet ont été interceptés et confiés à la gendarmerie.
Imaginez la scène : un agent de sécurité de la société GIP intervenant sur le site aéroportuaire voit apparaître la forme d'un obus sur son écran de contrôle des bagages devant partir en soute ! Les rayons X semblent formels. Mais, l'agent sait que des images virtuelles peuvent avoir été glissées. Manière de contrôler les compétences (lire encadré). Il applique la procédure prévue : l'alarme est confirmée ! Le contrôleur écarquille les yeux. Le bagage est immédiatement intercepté. « Un rapprochement identitaire suit pour déterminer son propriétaire à l'embarquement », indique Philippe Doussaint, responsable d'agence sécurité.
« Pendant ce temps, la valise se retrouve en zone de sécurisation. Il n'y a aucune intervention dessus. Pas de questionnement non plus en direction du passager retenu, ajoute Vincent Meneghetti, responsable exploitation de l'aéroport. La gendarmerie est immédiatement alertée. » C'est à elle en effet que revient la prise en charge de la personne et de son bagage.

Obus confisqué

Le passager dans le collimateur s'est avéré être en fait un militaire collectionneur qui se rendaît sur Paris. Il souhaitait ramener chez lui un obus de mortier… Un engin de plusieurs kilos ! Entendu par les gendarmes de Labruguière, il a été quelque peu sermonné pour ne pas avoir songé à suivre les obligations de déclaration prévues pour ce type de transport à bord d'un avion. Bien que ne présentant aucun danger, son obus de mortier lui a été confisqué et confié aux services de déminage.
« Ce type d'événement reste extrêmement rare, souligne Vincent. Au tout début des activités de l'aéroport, il a fallu expliquer à des militaires mutés en Guyane que même des objets démilitarisés destinés à des vitrines de collection ne prenaient pas l'avion dans un bagage sans déclaration particulière. Ainsi, les armes doivent être déclarées, et démontées durant le transport ; les munitions éventuelles sont placées dans une valise différente. »
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/28/1226429-castres-un-obus-de-mortier-dans-les-bagages-a-l-aeroport.html

Le cycliste se noie en tombant dans l’Hérault

Une promenade à vélo au bord de l’Hérault, à Agde, a connu une fin tragique, hier après-midi. Une jeune fille et son ami roulaient sur les berges du fleuve, quand le vélo de ce dernier a glissé sur un plan incliné qui permet de faire le tour du moulin des Évêques. Le jeune homme est tombé dans un toboggan où le courant est très fort. Ne sachant pas nager, il a été emporté par des remous.
La victime avait 29 ans

Hier soir, les sauveteurs ont tenté en vain de secourir le malheureux de 29 ans. Les plongeurs ont seulement retrouvé son vélo et sa casquette. Après 2 h 30 d’efforts, ils ont été interrompus par la nuit. Les recherches reprendront ce matin. La jeune fille est extrêmement choquée

http://www.midilibre.fr/2011/11/27/agde-le-cycliste-se-noie-en-tombant-dans-l-herault,422526.php

Cannabis Il amène les policiers jusqu'à sa réserve

Vendredi, aux environs de 21 h 30, un couple se fait contrôler par une patrouille de police aux abords de la gare.
Le jeune homme, la vingtaine, était porteur d'un joint et d'une boulette de résine de cannabis de 0,9 gramme. Les policiers lui ont immédiatement demandé ses papiers d'identité mais le contrevenant n'était pas en mesure de les fournir. Il les avait laissés chez lui.
Croyant sans doute bien faire, celui-là n'a pas eu de meilleure idée que d'indiquer qu'il habitait à deux pas de la gare et qu'à son domicile, il pourrait fournir les documents.
Bien mal lui en a pris, car en arrivant chez lui, et en ouvrant la porte de son logement, il a laissé découvrir deux plants de cannabis. Interrogé sur cette production, il a également avoué détenir chez lui, 7 grammes de cannabis.
Entendu, le jeune Laonnois a assuré que ces produits étaient pour sa seule consommation personnelle. Il ne se livrerait à aucune vente ni « dépannage ».
Tous les produits ont été saisis et les policiers ont procédé à une destruction administrative des substances sur instruction du magistrat.
Pour ces faits d'usage de cannabis, il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Laon le 20 janvier prochain.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/laon-cannabis-il-amene-les-policiers-jusqua-sa-reserve

dimanche 27 novembre 2011

Un octogénaire décède dans l’incendie de sa maison

Un homme de 88 ans est décédé dans la nuit de samedi à dimanche dans l’incendie de sa maison à Aniane. Son épouse a été transportée dans un état grave au centre hospitalier de Montpellier.

Le décès a été causé par des inhalations des fumées de l’incendie, qui a pris pour une raison encore indéterminée alors que les deux octogénaires dormaient dans leur chambre respective.


http://www.midilibre.fr/2011/11/27/dma-il-decede-dans-l-incendie-de-sa-maison,422438.php

Condamné pour avoir traité de "nain" le maire de Villesèque-des-Corbières

Affaire pagnolesque, hier, au tribunal correctionnel lors d’une audience essentiellement consacrée aux non-paiements de pension alimentaire et autres “petits” dossiers examinés par un juge unique.
Une histoire de poubelles
Hervé, chômeur de 34 ans, répondait d’outrages au maire de Villesèque-des-Corbières pour une histoire de poubelles. Poubelles qui, au goût du prévenu, ne sont pas assez souvent ramassées. Au point d’empuantir sa maison située près d’un conteneur qui déborde.
“Tu es un nain !”
Aussi, le 13 avril 2010, lorsqu’il voit Pierre Vidal, maire de Villesèque-des-Corbières, jeter un sac de détritus, il l’interpelle. Hervé raconte : "Je lui ai dit : “Ça te dérange pas de déposer ta merde !” Il est alors venu dans ma direction, s’est collé à moi et m’a répété : “Et alors ! Et alors !” Je l’ai repoussé des deux mains. Il m’a dit : “De toute façon, t’es qu’une merde !” Je lui ai répondu : “Tu es un nain !”
Me Rémy Garcia, avocat du maire Pierre Vidal, réclame 100 € de dommages et intérêts "qui seront reversés à la coopérative scolaire" et 850 € de frais de justice.
La substitut Marie-Hélène Vétro ironise en regardant les photos des poubelles : "Dans cette commune, le sens de l’esthétique et de l’hygiène n’est pas une priorité !" Et d’ajouter - très justement - que le terme de “nain”, pris comme une injure, était aussi blessant pour les personnes de petite taille. 15 jours de prison - avec sursis - sont requis.
Me Émilie Palaisine réplique en assurant que l’infraction n’était pas constituée car le maire, à ce moment-là, n’exerçait pas ses fonctions, mais jetait un sac-poubelle.
Condamné 15 jours de prison avec sursis
L’avocate d’Hervé a demandé la relaxe pure et simple. Mais elle ne l’a pas obtenue. Son client a été condamné à 15 jours de prison avec sursis, 100 € de dommages et intérêts et 400 € de frais de justice.
 http://www.midilibre.fr/2011/11/26/condamne-pour-avoir-traite-de-nain-le-maire-de-sa-ville,422250.php


1 500 litres de gasoil volés

On a beau prendre maintes précautions, tenter d'empêcher les désagréments, rien n'y fait et il semblerait même que les sites protégés attirent d'avantage les malfaiteurs. À Origny-Sainte-Benoîte, au hameau de Courjumelles, à environ 5 kilomètres de la commune, se trouvent plusieurs fermes.
Le propriétaire d'une de ces exploitations n'a pas lésiné sur les moyens. Sur des dizaines de mètres, tout autour de sa ferme, des murs ou des plaques de trois mètres de haut avec au-dessus des barbelés dignes d'un camp militaire, voire d'une prison. Pour renforcer cet impressionnant dispositif, des caissons de bouteilles et des clous pour dissuader quiconque voudrait pénétrer.
Pourtant, une fois de plus, les cambrioleurs sont parvenus à déjouer les protections, en début de semaine, pour la seconde fois, 1 500 litres de gasoil ont été dérobés.
Une plainte a été déposée auprès des gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont. Une enquête est en cours, mais selon les premiers éléments, lors de leur départ en week-end, la porte aurait été laissée ouverte. Un comble.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/1-500-litres-de-gasoil-voles

samedi 26 novembre 2011

DSK : Copé se méfie des "rumeurs"

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré samedi se méfier des "rumeurs" sur une éventuelle "entreprise délibérée" impliquant l'UMP qui aurait visé à "détruire politiquement" Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Sofitel.
Interrogé par la presse en marge d'une réunion des cadres de l'UMP à Paris sur l'enquête d'un journaliste américain pointant des zones d'ombres dans cette affaire, Jean-François Copé a répondu qu'on était "dans une espèce d'ambiance où se multiplient rumeurs, ragots".
"Moi, s'il y a des faits avérés, s'il y a des preuves évidentes, il va de soi qu'on doit les uns et les autres en tirer les conséquences, mais tant que ce ne sont que des allégations, sur la base de témoignages anonymes dont on ne sait strictement rien, vous comprendrez alors que nous restions un peu plus réservés et surtout pas dupes", a-t-il ajouté.
"Imaginer que ce qui serait arrivé à M. Strauss-Kahn serait l'objet de je ne sais quelle complicité de l'UMP (...) c'est quand même un peu gros comme ficelle", a lancé en souriant le député-maire de Meaux en Seine-et-Marne.

Elle passe la nuit perdue dans les bois

Ce jeudi, Claudine, une habitante de Lacaune, âgée de 57 ans, s'est perdue dans les bois pourtant proches de chez elle en cherchant des champignons.
Conduite en milieu d'après-midi par son mari en voiture près du Plô de Pinel, la quinquagénaire qui était accompagnée de son chien n'est pas rentrée chez elle à la tombée de la nuit.
Après l'alerte donnée vers 17h30, le maire, le policier municipal et les pompiers de Lacaune se sont mobilisés pour la rechercher, rejoints par le PSIG de Castres, les gendarmes de Murat et de Labessonnié, des voisins et des chasseurs, soit près de 50 personnes, jusqu'à 2h30 de la nuit sans succès, appelant en vain le chien.

À l'abri sous les petits sapins

Comme la personne était de santé fragile, on craignait le pire après une nuit très froide (-1°). Les recherches devaient reprendre vendredi à 9 heures avec plus de volontaires. Mais la bonne nouvelle est arrivée vers 8 heures : un chercheur de champignons l'a retrouvée marchant sur un sentier près du gîte de Picotalen.
Apparemment en bonne santé, elle a expliqué qu'elle n'avait pas trop paniqué, qu'elle avait alterné marche dans le bois et repos, s'abritant sous les petits sapins qui la protégeaient. C'est donc avec un gros soulagement que la famille d'abord et les Lacaunais ensuite ont accueilli la bonne nouvelle !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/26/1225163-lacaune-une-cueilleuse-de-champignon-retrouvee-saine-et-sauve.html

Trois blessés graves dans une voiture volée

Il était 1 h 20, dans la nuit de jeudi à vendredi, quand une Audi A3 venant de Frontignan et occupée par trois jeunes hommes a fini sa course en contrebas de la route de Montpellier, à proximité de la voie ferrée du port de Sète. Quelques secondes plus tôt, le conducteur, qui arrivait vraisemblablement trop vite sur le rond-point du port, a “tiré” tout droit, défoncé le parapet en béton et plongé vingt mètres plus bas sur le terrain situé en dessous de la route. La voiture a atterri sur le toit. Il n’en reste quasiment rien.
Le véhicule avait été dérobé vers 20 h jeudi à Sète

Grièvement blessés, les trois occupants ont été secourus par les pompiers et transportés dans un premier temps vers l’hôpital de Sète. Les deux victimes les plus touchées ont ensuite été transportées vers Montpellier. Hier, leur pronostic vital était engagé par les médecins. Le troisième occupant de la voiture est resté, lui, en réanimation au Centre hospitalier du bassin de Thau, souffrant de multiples fractures et de contusions.
Reconnu par les policiers malgré les nombreuses contusions
L’enquête menée par le commissariat de Sète a permis de déterminer que les trois jeunes hommes circulaient à bord d’une voiture volée. Le véhicule avait été dérobé vers 20 h jeudi à Sète. Les trois occupants de la voiture ne portaient aucun papier d’identité sur eux au moment du drame. Deux d’entre-eux n’avaient toujours pas été identifiés hier en fin d’après-midi.
Le troisième, celui qui est actuellement soigné à Sète, a été reconnu par les policiers malgré les nombreuses contusions sur son visage. C’est un jeune homme de 23 ans, domicilié à Sète, interpellé à plusieurs reprises ces derniers mois par les hommes du commissariat.
http://www.midilibre.fr/2011/11/25/trois-blesses-graves-dans-une-voiture-volee,422064.php

Il décodait les chaînes cryptées : plus de 2,5 millions d'euros de préjudice

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (Ardennes). Un Carolo de la Ronde Couture a grugé plusieurs chaînes cryptées en revendant à bas prix les codes d'accès permettant de visionner ces dernières.

LA crapulerie peut présenter différents visages. Il y a celle, classique, des truands « à l'ancienne » qui sortent leur arsenal pour braquer des banques ou des convoyeurs de fonds.
On connaît également les « patrons voyous » ou autres cadres qui profitent des responsabilités qui leur sont confiées pour commettre des malversations diverses et variées, mais toujours juteuses. Mais, désormais, il faut également compter avec les caïds de l'informatique, les génies du web, les rois du clavier, qui parviennent à s'introduire au cœur de n'importe quelle société. Virtuellement, mais en occasionnant des dégâts qui eux sont bien réels.
C'est à ce dernier type d'individus qu'appartient cet homme de 39 ans, domicilié à la Ronde Couture, mis en examen il y a une quinzaine de jours pour avoir piraté et revendu un peu partout en Europe les codes d'accès de nombreuses chaînes cryptées transitant par satellite.

Fabuleux bouquet pour pas cher…

Du côté des enquêteurs comme du parquet, on reste pour l'instant discret sur cette affaire qui n'a sûrement pas révélé toutes ses facettes.
Néanmoins, il est d'ores et déjà possible d'avancer quelques éléments qui permettent de se faire une meilleure idée de l'étendue du trafic.
Selon des sources concordantes, le Carolo au cœur de cette enquête aurait été dénoncé au printemps dernier via une lettre anonyme adressée directement à Canal +, sa principale victime. Tous les indices pointant vers la Champagne-Ardenne, ce sont les gendarmes de la section de recherche de Reims qui sont mis sur l'affaire. Comment parviennent-ils à remonter jusqu'au surdoué de l'informatique ? Nul ne le sait pour l'instant. Toujours est-il que les enquêteurs ont retrouvé chez lui une dizaine de décodeurs de type « Dreambox » ainsi qu'approximativement le même nombre de serveurs.
La formule mise au point par cet escroc, qui ne semble pas nier les faits, est aussi simple que lucrative. Après avoir percé les codes d'accès de nombreuses chaînes cryptées, il proposait tout simplement à ses clients de « s'abonner » à des prix défiant toute concurrence.
On parle d'un forfait de 20 euros par mois et 100 à l'année pour bénéficier d'un accès illimité à l'ensemble des programmes cryptés transitant par satellite. Un fabuleux bouquet pour pas cher, en quelque sorte.
Ne reculant devant rien, et certainement accroc aux nouvelles technologies, le Carolo recrutait ses clients via un site internet. Des clients dont 1.700 seraient actuellement recensés, que l'on retrouve à Charleville comme sur d'autres localités ardennaises, mais également à l'étranger : Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg… Une fois l'affaire traitée, l'escroc fournissait un code d'accès unique à son client, entrait ses coordonnées dans l'un des serveurs retrouvés à son domicile, à la Ronde Couture, et le tour était joué.
Détail piquant, il semblerait que notre homme ait déjà eu maille à partir avec la justice pour une affaire de stupéfiants. Et qu'il aurait profité de son passage derrière les barreaux pour parfaire ses connaissances en informatique…
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/il-decodait-les-chaines-cryptees-plus-de-25-millions-deuros-de-prejudice

vendredi 25 novembre 2011

Mise en examen après la mort de son nouveau-né

Une mère de quatre enfants, soupçonnée d'avoir tué son nouveau-né, a été mise en examen vendredi à Chalon-sur-Saône et incarcérée, a-t-on appris auprès du parquet.
Pendant sa présentation au parquet, cette femme a gardé le silence et n'a donc pas expliqué son geste, selon la même source.
Les faits remontent à mercredi. Selon le Journal de Saône-et-Loire, la femme s'est présentée à l'hôpital de Moulins avec son bébé, expliquant que le nouveau-né était mort. Une mort jugée suspecte qui a conduit à l'ouverture d'une enquête.
Après l'incarcération de leur mère, les quatre enfants ont été laissés sous la garde de leur père.

Une dette bien mystérieuse

). Le garçon qui, lundi, a été victime d'une tentative d'extorsion de fonds, à Bogny-sur-Meuse, ne semble pas vraiment disposé à coopérer avec les enquêteurs. Il a de nouveau été agressé, mercredi soir…

DÉCIDÉMENT, il s'en passe de « drôles » dans la Vallée. Entre les outrages, les rebellions, les violences et les trafics de stup, les gendarmes n'ont guère le temps de souffler.
Lundi encore, ils ont été sollicités par un homme complètement affolé qui s'était réfugié chez lui, à Bogny-sur-Meuse, après avoir été sommé de remettre une somme d'argent assez importante à quatre individus qui l'attendaient dans un véhicule stationné à proximité, sur le parking de la rue de l'Église. Ces derniers, trouvant sans doute que les choses traînaient un peu trop en longueur, n'ont pas hésité à sortir une arme de guerre automatique et à en tirer une rafale contre la façade de l'immeuble où était domiciliée leur victime.
Une victime qui pourtant avait été amenée jusqu'à son domicile par ces quatre mêmes individus, lesquels, apparemment, ne font pas dans la dentelle. Était-il monté à bord de la voiture de son plein gré ou sous la contrainte ?
Rien n'est encore bien clair sur ce point. On sait par ailleurs, que cette même équipe avait déjà tiré une rafale de fusil-mitrailleur sur le pont de Monthermé avant de remettre ça à Bogny-sur-Meuse.
Voyant que la remise de l'argent ne se passait pas comme prévu, ils ont ensuite démarré sur les chapeaux de roues et se sont évaporés dans la nature. La victime a été longuement entendue par les gendarmes qui ont tenté d'obtenir quelques explications quant aux tenants et aux aboutissants de cette étrange « remise de rançon » avortée de justesse et si possible des informations sur les auteurs de cette « opération commando ».
Il semble que l'homme pris à partie dans cette affaire ne pouvait ou ne souhaitait pas en dire plus sur l'identité de ses agresseurs.
Selon Daniel Bouriaud, procureur de la République, « Nous sommes en présence d'une personne qui a été rattrapée pour être rançonnée, mais qui surtout n'a pas vraiment envie que l'on s'intéresse à elle. A priori, cette personne, qui n'est pas connue de la Justice, n'a pas des revenus qui lui permettraient de posséder l'argent qui lui était demandé. On est donc vraisemblablement face à une histoire de dette liée à un trafic de stupéfiant ou à un règlement de compte dont l'origine échappe pour le moment aux enquêteurs ». Cette affaire a connu un nouveau rebondissement mercredi soir. La victime qui était accompagnée de son cousin, est de nouveau tombée sur quatre individus, qui pourraient bien être les mêmes que la veille. Et là encore, les choses se sont plutôt mal passées, même si cette fois, il n'a pas été fait usage d'armes.
Les deux garçons ont été agressés physiquement, plus particulièrement le cousin. Le quatuor a ensuite pris la fuite à bord d'une voiture noire. Le capitaine Cazorla, adjoint au commandant de compagnie de gendarmerie de Charleville-Mézières, a mobilisé un important effectif d'enquêteur pour tenter d'élucider rapidement cette mystérieuse histoire : « Vu l'insistance des rançonneurs, on peut penser qu'il y a une importante somme d'argent en jeu. Il nous faut faire vite avant que cela dégénère

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-dette-bien-mysterieuse

Meurtres au Pont de Neuilly : jugé en février

David Sagno, l'homme qui s'est livré à la police en mars 2008 en s'accusant de deux meurtres au pont de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, sera jugé du 20 au 24 février prochain par la cour d'assises des Hauts-de-Seine.
Dans la nuit du 3 au 4 mars 2008, David Sagno s'était rendu au commissariat de La Défense pour s'accuser des meurtres de Marie-Agnès Bedot, le 1er mai décembre 2001, et de Maria-Judith Araujo, le 22 mai 2002, commis pont de Neuilly. Si le second meurtre n'a jamais été élucidé, le premier avait conduit à la condamnation à 18 ans de réclusion de Marc Machin, âgé de 19 ans au moment des faits.
Des analyses avaient permis de retrouver l'ADN de David Sagno sur les corps des deux victimes, entraînant sa mise en examen pour "assassinat, viol et vol". Lors de ses aveux, il avait en outre évoqué des détails du crime qui étaient restés inconnus des enquêteurs, comme une morsure à la main droite de la victime ou la présence d'un DVD dans son sac à main volé.
Après presque sept ans de prison, Marc Machin avait bénéficié d'une remise en liberté avant d'être blanchi en avril par la Cour de révision.

Un A340 d'Air France volait avec des vis en moins

Un Airbus A340 d'Air France a dû être immobilisé mi-novembre à Boston. La raison : il lui manquait une trentaine de vis. L'appareil venait d'être entièrement révisé en Chine...
"Les A340 font également (comme les Boeing 747, ndlr) leur grande visite (révision complète, ndlr) en Chine à Xiamen et le résultat est toujours à la hauteur des ambitions de notre entreprise !", ironise le personnel navigant technique (PNT), dans un bulletin du syndicat Alter. "Dernièrement, le F-GLZR est rentré de Chine et a volé pendant quelques jours avant d'être arrêté : il lui manquait un tiers des vis sur un panneau de carénage", ajoute le texte.

La sécurité des vol pas remise en cause

De son côté Air France confirme la défaillance. Un porte-parole de la compagnie assure toutefois qu'à "aucun moment, la sécurité des vols" n'a été mise en jeu. Il a également souligné que l'avion n'a été immobilisé que "quelques heures". "La partie de l'avion concernée est le karman de l'aile droite, un cache d'habillage situé entre l'aile et le fuselage fixé par une cinquantaine de vis recouvertes d'un joint mastiqué", a-t-il précisé, relevant que "le karman a une fonction d'habillage et ne concerne pas une zone pressurisée".
Un expert de la compagnie a confirmé que le karman n'était pas une "pièce de structure". "Comme il ne s'agit pas d'une pièce très lourde et étant donné son emplacement, on peut supposer -- sous réserve de certaines vérifications --, que si elle s'était détachée, elle serait partie avec le filet d'air", a-t-il commenté. Cependant la trajectoire des pièces qui se détachent étant imprévisible, celle-ci aurait très bien pu endommager en la percutant une pièce plus importante.

Un Boeing repeint avec de la peinture inflammable

Selon les syndicats, un Boeing 747-400 a également été immobilisé l'an dernier après une révision en Chine. Certaines parois avaient été repeintes avec de la peinture potentiellement inflammable. L'avion avait tout de même volé pendant trois semaines.
Cette fois, l'A340 était parti de Chine le 10 novembre. Il a fait escale trois jours à Roissy pour une visite. L'absence de vis n'a été constatée que le 15 novembre à Boston, le panneau ayant commencé à se détacher en vol. D'après le porte-parole de la compagnie, la présence de joint sur les vis a pu gêner l'inspection. "Le fournisseur d'Air France qui a procédé à la grande visite est internationalement reconnu et travaille depuis plus de quatre ans pour Air France. Cet incident est le premier de cet ordre", a-t-il déclaré.
En effet, Taeco est un des leaders mondiaux du grand entretien gros porteurs. Il travaille pour toutes les grandes compagnies mondiales (Lufthansa, British Airways, American Airlines, JAL, Emirates...).
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/25/1224528-un-a340-d-air-france-volait-avec-des-vis-en-moins.html

Bas-Rhin : un enfant de 10 ans mordu au visage par un chien errant

Un petit garçon de 10 ans a été gravement mordu au visage par un chien errant, jeudi à Obernai (Bas-Rhin), alors qu'il rentrait de l'école avec sa mère.

Le chien, dont on ne connaît pas la race, a rapidement pris la fuite et il était toujours recherché en début d'après-midi. L'animal était «inconnu des parents de l'enfant», ont précisé les gendarmes. Le garçon essayait de caresser le chien quand l'animal lui a sauté au visage et l'a mordu. La jeune victime a eu le nez partiellement arraché et a été évacuée dans un état grave vers les urgences pédiatriques du centre hospitalier de Strasbourg-Hautepierre.

Une a été ouverte par la brigade d'Obernai pour tenter de récupérer l'animal, effectuer des contrôles sanitaires et éventuellement retrouver son propriétaire.http://www.leparisien.fr/strasbourg-67000/bas-rhin-un-enfant-de-10-ans-mordu-au-visage-par-un-chien-errant-24-11-2011-1736794.php

L'accident de Chézy-sur-Marne fait une seconde victime

Le décès d'une deuxième personne est à déplorer à la suite du violent face-à-face de lundi soir : une femme de 60 ans, qui était du même village que la première victime.

LE terrible accident de lundi soir a fait une deuxième victime. Hier, en fin de matinée, Danielle Duthil, épouse Buchmuller, a succombé à ses blessures.
Cette mère de famille de 60 ans, domiciliée à Viels-Maisons, était la passagère avant de la Peugeot 307, percutée de face par une Ford Fiesta.
C'est le deuxième décès constaté à la suite du violent face-à-face qui s'est produit sur la Départementale 9, vers 18 heures, sur le territoire de la commune de Chézy-sur-Marne.
Grièvement blessée, Danielle Buchmuller avait été transportée au centre hospitalier de Château-Thierry par les sapeurs-pompiers et le Smur. Elle souffrait de contusions multiples et était touchée à la clavicule, au poignet mais elle souffrait également de douleurs au ventre. Ce sont ces « douleurs » qui se sont révélées fatales.
Un peu plus de vingt-quatre heures après son hospitalisation, dans la soirée de mardi, les médecins ont repéré un épanchement sanguin au niveau de l'abdomen. La Sud-Axonaise a dû être opérée dans la nuit. Son décès a été constaté quelques heures plus tard, dans la matinée de mercredi.
Danielle Buchmuller était mère de deux enfants et grand-mère de quatre petits-enfants. Après avoir travaillé de nombreuses années en tant que préparatrice de commande dans une entreprise de la région parisienne, elle préparait ces derniers mois sa retraite. Le repos tant mérité était programmé pour début avril. Elle et son époux Didier, qui conduisait la voiture le soir du drame, nourrissaient de nombreux projets pour leurs vieux jours.
Ces perspectives se sont brutalement effondrées, ce lundi soir. Didier et Danielle revenaient alors de Chézy-sur-Marne. A un kilomètre du bourg environ, dans une côte, ils ont vu une Ford Fiesta se déporter et foncer droit sur eux. Didier Buchmuller s'en est sorti avec quelques contusions.
La conductrice de la Ford, Colette Naret, est morte quasi sur le coup. Les secours n'ont pu réanimer cette sexagénaire également originaire de Viels-Maisons. Depuis hier, ce sont donc deux familles du même village qui se trouvent endeuillées à la suite de cet accident.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/laccident-de-chezy-sur-marne-fait-une-seconde-victime

jeudi 24 novembre 2011

Carte bancaire, chèques : il escroquait sa grand-mère

L’affaire que viennent d’achever les enquêteurs de la brigade financière de la sûreté départementale a débuté au mois de mars dernier, par une plainte émanant d’une banque pour « utilisation frauduleuse d’un moyen de paiement ».
L’une de ses clientes avait dû demander à ce que soit fait opposition à des opérations effectuées sur son compte avec sa carte bancaire entre le 6 octobre et le 6 février : des achats que la cliente, une Dijonnaise âgée de 60 ans, n’avait pas effectués, même si elle était toujours en possession de sa carte.
L’enquête était encore en cours pour retrouver la trace des achats frauduleux lorsque le 6 juin, nouvelle plainte, et nouvelle opposition sur le compte bancaire : la sexagénaire s’était aperçue que huit formules de chèques lui avaient été dérobées, et qu’on avait tenté d’effectuer des achats avec. Les policiers ont découvert très rapidement que trois des chèques avaient été déposés… sur le compte du petit-fils de la victime, un Dijonnais âgé de 17 ans. L’adolescent a été convoqué au début de la semaine dans les locaux du commissariat central, et sommé de s’expliquer. Il aurait reconnu avoir effectué des achats sur internet et payé des jeux en ligne avec la carte bancaire de sa grand-mère, et dérobé les huit formules de chèques. Il sera convoqué devant le juge des enfants
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/11/24/carte-bancaire-cheques-il-escroquait-sa-grand-mere

Vingt ans de réclusion pour le meurtrier de Cagnes

Vingt ans de réclusion pour le meurtre à Cagnes d'une Anglaise refusant ses avances. Bien que sa condamnation soit bien supérieure aux 16 à 18 ans requis par l'avocat général, Franck Delacourt ne bronche pas.

À peine une minute plus tard, esquisse-t-il une légère grimace avant de suivre, sans un mot, les policiers le raccompagnant à la maison d'arrêt de Nice. Ses regrets de fin d'audience - « C'est inhumain, c'est affreux ce que j'ai fait » - n'auront pas incité la cour d'assises des Alpes-Maritimes à la mansuétude.
Il est vrai que la relation de ses méfaits a souvent glacé. Des agressions sexuelles commises sur trois nièces - actes prescrits et pour lesquels il n'est pas poursuivi - aux violences sur une fillette de deux ans (deux mois de prison ferme) et au meurtre au couteau dont il répondait hier devant la cour.

« Il a cassé, abîmé tous ceux croisant sa route, résume l'avocate générale Laurie Duca. J'ai toujours cru qu'il existait nécessairement quelque chose de beau en chacun d'entre nous. Mais, hélas, je n'ai rien trouvé dans le parcours de l'accusé, dans des faits d'une sauvagerie inouïe et dans ses bredouillements contrits des deux derniers jours. »

Le soulagement de la fille de la victime

« En prenant en compte d'éventuelles remises de peine, Franck Delacourt ne recouvrera pas la liberté avant a minima treize ans », se félicite à la partie civile Me Bertrand Dubois. « Une condamnation à vingt ans, c'est le minimum que j'attendais », ajoute, soulagée, la fille de la victime, Karen Hagues, très digne tout au long des débats. « Si j'obtiens aujourd'hui justice, je n'aurai jamais d'apaisement sur le plan moral ».

« Je mériterais la peine de mort »

Côté défense, Me Delphine Girard-Gidel ne cache pas sa déception. « La cour d'assises a fait abstraction du parcours de déshérité de mon client ». « D'intelligence faible selon les experts, il a quitté l'école à 14 ans », avait-elle plaidé en matinée. « C'est un homme pas fini, pas structuré. Son père était violent et alcoolique. Avec sa mère, il n'a pas coupé le cordon, continuant à 45 ans à vivre dans son appartement, entretenant avec elle une relation forcément malsaine. Le jour des faits, il était comme d'habitude, imbibé d'alcool. Sobre et sevré, comme il l'est depuis son incarcération, il n'est pas dangereux ». Selon son avocate, Franck Delacourt ne devrait pas interjeter appel. Avant que le jury ne se retire pour délibérer, n'a-t-il pas admis, de son habituel air de chien battu, « mériter la peine de mort », ajoutant qu'il « l'aurait acceptée si elle n'était pas abolie...»
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/vingt-ans-de-reclusion-pour-le-meurtrier-de-cagnes

Vol de foie gras et viol de domicile

Jérôme Berna et sa famille sont sous le choc. Non seulement des malfaiteurs ont pillé leur conserverie familiale sur la commune d'Aux-Aussat, près de Miélan, mais ils ont pénétré ensuite, comme sûrs de leur impunité, dans la maison familiale attenante. « Les voitures étaient devant la maison, ces voyous ne pouvaient ignorer que nous étions présents. Ils n'ont vraiment peur de rien… Ils auraient pu enlever nos deux fillettes, nous n'aurions rien entendu. Cela fait froid dans le dos. » La famille dort à l'étage, c'est au rez-de-chaussée que la bande a fait main basse. Sur des chéquiers, des cartes bleues, des papiers personnels et professionnels, des portables, le sac à main de madame et même les billets d'avion qui devaient permettre à Jérôme de rallier New York, hier, dans le cadre de ses activités professionnelles pour le groupe Producteurs Plaimont. Commis dans la nuit de lundi à mardi, ce casse est intervenu bien avant 2 h 30. « A cette heure-là, avec une de nos cartes, de l'argent était retiré à Auch, distant d'environ 40 minutes. » Jérôme Berna, bien connu aussi sur le Gers pour avoir repris le Café Zik à Marciac, assure la continuité de la conserverie familiale. « La bande ne s'en est pris qu'au foie gras. Un total de 250 pots prêts à être commercialisés. Les fêtes approchent… Tout ce qui est pâtés et autres conserves n'a pas bougé. » A ce préjudice matériel que plombent les dégâts commis pour s'introduire dans la conserverie et pénétrer dans l'habitation s'ajoute le préjudice moral. Appelé à voyager souvent, Jérôme dit qu'il ne partira plus « l'esprit tranquille », désormais.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/24/1223599-aux-aussat-vol-de-foie-gras-et-viol-de-domicile.html

Chariots à bas prix : caissière et cliente étaient de mèche

Pas banale, cette affaire découverte par les policiers montpelliérains. Lesquels sont alertés, mardi vers 13 h, par les agents de sécurité d’un hypermarché d’Odysseum qu’une cliente a, semble-t-il, passé les caisses en s’acquittant d’une somme inversement proportionnelle au respectable chargement trouvé dans son chariot de commissions.
Et effectivement, les fonctionnaires se rendent vite compte que la dame a payé un ticket de quelque trente euros alors que, dans ledit chariot, se trouvent de la nourriture mais également un i-Pod, une console de jeux, des rasoirs électriques ou encore une trottinette !

La caissière confondue grâce aux tickets de caisse
Lors de sa fouille menée au commissariat central, la suspecte est découverte avec deux autres tickets de caisse datés des 8 et 10 novembre et issus de la même grande surface. Là encore, les montants semblent ridiculement bas. Mais, plus intéressant, le numéro d’une même caissière apparaît sur les trois tickets.
Les policiers décident alors de placer l’employée en garde à vue. Celle-ci explique que les objets ont été scannés par la cliente et que son matériel de caisse n’a déclenché aucune alerte lors du passage de la suspecte. Mais au fil des heures, les enquêteurs réunissent suffisamment d’éléments permettant d’apprendre que cliente et salariée se connaissaient et étaient de mèche.
Bilan... des courses : les deux femmes seront poursuivies en justice pour vols par ruse et complicité.
http://www.midilibre.fr/2011/11/23/chariots-a-bas-prix-caissiere-et-cliente-etaient-de-meche,421486.php

Un camion couché sur la RN2

Avant hier matin, un camion s'est couché sur la déviation de la RN2 à hauteur de Belleu. Un problème de signalisation de travaux en serait la cause.

DE gros dégâts matériels et d'importantes répercussions sur le trafic. L'accident, survenu hier matin sur la déviation de la RN2, n'a fait aucune victime, mais on est sans doute passé tout près du drame.
Il était 7 heures quand s'est produit l'accident, dans le sens Laon-Paris à hauteur de la commune de Belleu.
Jean-Louis Hainaut était au volant de son poids lourd avec 18 tonnes de pièces détachées made in Taiwan pour tracteurs agricoles, chargées au port de Hambourg et qu'il allait livrer chez Massey Ferguson, à Beauvais (Oise).
« Après un repos compensatoire, j'arrivais de chez moi, à Hirson. Je n'ai eu du brouillard que dans la descente de la champignonnière, à Crouy. Je faisais donc attention. À hauteur des travaux, à un moment, je n'ai plus vu de cônes de signalisation. La roue avant droite s'est mise dans un trou en bordure de chaussée », explique le chauffeur dont l'ensemble routier a commencé à se mettre en portefeuille.

La remorque éventrée

Le conducteur - qui parcourt de 10 000 à 12 000 kilomètres chaque mois à l'international depuis 1984 - a tenté de rétablir la situation, mais sans succès.
Le camion est allé se coucher sur la glissière de sécurité centrale, l'endommageant sur 80 mètres environ. Dans sa course folle, la remorque a été éventrée et une partie du chargement s'est vidée entre les rambardes.
Jean-Louis Hainaut est parvenu à s'extraire de sa cabine en équilibre sans trop de mal. Deux automobilistes qui le suivaient avaient déjà alerté les secours.

Des cônes qui disparaissent

Sapeurs-pompiers, services de police et agents de la Direction interdépartementale des routes-Nord ont rapidement pu se rendre sur place tandis qu'un important bouchon se formait sur la déviation de la RN2 entre la sucrerie de Bucy-le-Long et le lieu de l'accident.
Depuis lundi après-midi, des travaux ont débuté à cet endroit. « Il s'agit d'une reprise ponctuelle du glissement de terrain », explique Sébastien Antonio, responsable du centre soissonnais de la DIR-Nord.
Le chantier en cours n'était, semble-t-il, pas signalé comme il aurait dû l'être. Alors qu'un cône de signalisation doit matérialiser les travaux tous les 26 mètres, plusieurs avaient disparu, un petit jeu pas très malin auquel se livreraient certains automobilistes. « Nous en avons retrouvé à un kilomètre », note d'ailleurs Sébastien Antonio.
Avec le brouillard épais présent dans la vallée de l'Aisne hier matin, cela aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus dramatiques.
Sur le plan matériel, la facture n'en sera pas moins conséquente, tant pour le transporteur ardennais que pour la DIR-Nord. Tout devait rentrer dans l'ordre en fin d'après-midi.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-camion-couche-sur-la-rn2

mercredi 23 novembre 2011

Manche : un fourgon de CRS en feu

Un fourgon de CRS était en feu cet après-midi, dans la Manche, où des heurts opposent les forces de l'ordre à des militants antinucléaires qui tentent de bloquer le départ d'un convoi de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne.

Les pompiers s'activaient à éteindre l'incendie du fourgon. La préfecture de la Manche a confirmé les faits qui se sont déroulés sur la commune de Flottemanville-Bocage, à quelques kilomètres de Valognes, lieu de départ du dernier convoi de déchets nucléaires allemands retraités par Areva.

Selon les pompiers sur place, le fourgon était un véhicule logistique utilisé comme cantine. A l'intérieur se trouvaient, outre des vivres et une glacière, une bouteille de gaz.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/23/97001-20111123FILWWW00543-un-fourgon-de-crs-en-feu-dans-la-manche.php

Tunnel de l'A14 fermé : bouchons monstres autour de La Défense

Mercredi matin, l'autoroute A14 était fermée dans les deux sens de circulation, entre le pont de Neuilly et Nanterre (échangeur A14/A86), ainsi que la bretelle d’accès à la N13 (porte Maillot) en venant du boulevard périphérique extérieur selon bison Futé.
Le tunnel a été fermé suite à un incident technique, précise le Centre d'information routière régional (CRICR). Ce qui a provoqué des bouchons monstres en amont de l'ouvrage, à savoir l'A86 en extérieur et en intérieur, ainsi que l'A14 entre Montesson et Nanterre. Le boulevard périphérique extérieur a été fermé au niveau de la sortie porte Maillot.

«En fait, il s'agit d'un chantier qui a démarré la veille, mardi à 21 heures, et qui ne s'est pas terminé, précise un responsable du CRICR. Les agents sont intervenus pour des problèmes techniques (évacuation des fumées d'échappement) et n'ont pas trouvé la solution hier soir, le tunnel de la Defense n'a donc pas pu rouvrir mercredi matin, à 6 heures comme prévu. Les agents feront tout leur possible pour qu'une réouverture intervienne à la mi-journée mais il est vraisemblable qu'elle se fasse plutôt en fin de journée.»

Le CRICR conseille d'éviter le secteur, une déviation locale étant mise en place. Il conseille de passer par le bois de Boulogne, le pont de Suresnes et de rejoindre les quais de l'autre côté de la Seine.
http://www.leparisien.fr/transports/tunnel-de-l-a14-ferme-bouchons-monstres-autour-de-la-defense-23-11-2011-1734907.php

Montauban. 150 agriculteurs prennent pour cible le Leclerc durant la nuit

Des agriculteurs en colère venus de tout le Tarn-et-Garonne, ont pris pour cible hier soir Leclerc-Sapiac. Le tout nouveau commercial qui doit ouvrir aujourd'hui à Montauban. Après avoir partagé une grillade devant la chambre d'agriculture, environ 150 manifestants se sont rendus avec une douzaine de tracteurs, deux camions et des remorques devant la grande surface transformée en véritable Fort Alamo. En effet, une cinquantaine de CRS venus de Pau ont été appelés en renfort pour cette nuit de l'ours, ainsi qu'une quarantaine de policiers du commissariat de Montauban. Les responsables du centre commercial ont également mobilisé une centaine d'autres personnes pour protéger le magasin. Des employés mais aussi d'autres individus spécialement recrutés sans doute pour cette opération de sécurité. Autres éléments du dispositif : deux tractopelles, des murs de terres, des barrières métalliques et des engins disposés sur le site pour empêcher toute intrusion sur le parking.

L'affrontement bien contenu

Mais le vaste déploiement n'a pas refroidi l'ardeur des agriculteurs venus crier leur désarroi. La tension est montée d'un cran lorsque les premiers tracteurs ont tenté de forcer le barrage des tractopelles et des CRS. Une petite échauffourée s'est ensuivie et un des engins agricoles est parvenu à passer et à s'avancer pour déverser son chargement de pneus devant la porte d'entrée de la grande surface. Les autres tracteurs et camions resteront à une distance plus raisonnable, mais parviendront à vider leurs tonnes de détritus à proximité de la station-service et sur le parking de l'ancienne entrée du magasin. Les manifestants ont incendié des pneus et d'autres déchets, détruisant un abri pour les caddies. Mais fort heureusement, la nuit de l'ours n'a pas dégénéré. L'affrontement a été bien contenu par les forces de l'ordre.
Les agriculteurs ont quitté le centre Leclerc vers 23 heures, affirmant qu'ils poursuivraient leurs actions. Jean-Paul Rivière, président de la FDSEA lançait : « C'est une nuit de l'ours classique, pour amener des détritus devant chez ceux qui ne nous aiment pas, qui pratiquent la confiscation du revenu des agriculteurs. Par ce mouvement nous voulons sensibiliser les pouvoirs publics et les candidats aux élections sur l'influence de la grande distribution sur les marges accordées. »
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/23/1222131-l-ours-de-retour-hier-soir.html

Humilié par son enseignante à cause de sa coiffure

Khalel, 10 ans, ne va plus à l’école de gaîté de cœur. Scolarisé en classe de CM 2 à l’école Paul-Roth d’Osny, cet élève qualifié de « bon élément » explique avoir été humilié par la directrice et sa maîtresse en raison de sa nouvelle coupe de cheveux jugée « extravagante ». Les faits remontent aux 14 et 15 novembre et ont créé un traumatisme chez l’enfant et sa maman, qui l’élève seule. « Khalel aime le foot et le champion , il voulait lui ressembler au travers de sa coupe de cheveux », raconte Fewzia, la maman. Lorsqu’il sort de chez le coiffeur avec son oncle, l’enfant a une petite crête sur le dessus et le long de la , ce qu’il décrit comme un dégradé à l’espagnol. « J’avais envie de cette coupe de cheveux avec des traits plus courts sur les côtés et du gel, il y a d’autres copains qui ont la même et qui vont à l’école », explique Khalel. Mais à l’école, le règlement intérieur stipule que les coupes de cheveux « extravagantes » ne sont pas tolérées.

« En me voyant, la maîtresse m’a envoyé dans le bureau de la directrice, raconte l’enfant. Là, elle m’a dit : On dirait un Iroquois. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Elle m’a expliqué que c’était comme les Indiens. Elle m’a emmené dans la salle où il y avait les autres instituteurs et elle leur a demandé ce qu’ils pensaient de ma coupe de cheveux. Ils ont répondu chacun leur tour. Tous n’étaient pas contre. »

Une autre scène se serait produite le lendemain avec la maîtresse. « Dans la salle vidéo, on était assis sur les bancs et elle a dit que des parents se plaignaient de mon comportement. Elle a demandé aux élèves ce qu’ils pensaient de moi et de ma coupe de cheveux », précise Khalel.

« J’étais en déplacement à l’étranger lorsque c’est arrivé, mon fils m’a tout raconté jeudi lorsque je suis rentrée. Il pleurait, j’ai senti l’humiliation qu’il a vécue dans son récit. Il m’a demandé de faire quelque chose. Aujourd’hui, il me dit qu’il a envie de mourir… Je n’accepte pas que l’on mette en exergue mon fils de cette façon », raconte Fewzia, qui a jugé la coupe de cheveux « originale ». Si, depuis, Khalel est retourné chez le coiffeur, il a surtout senti le besoin de parler à la psychologue scolaire de ce qui s’était passé. « Je stresse beaucoup, j’ai peur qu’il m’arrive quelque chose », réagit l’enfant.

Au lendemain du rendez-vous entre la maman de Khalel et la directrice de l’école Paul-Roth, l’inspection académique réfute les accusations portées par la mère. « L’enfant n’a jamais été mis en exergue comme cela est décrit », fait-elle savoir. L’inspection note simplement « une maladresse » et assure que l’inspectrice en charge de la circonscription ira prochainement à la rencontre de l’équipe enseignante afin « de rappeler les règles et les principes ». Quant au comportement de l’écolier, l’inspection parle d’un « enfant agité » également qualifié de « leader négatif dans la classe ». Une rencontre entre la maman et l’inspection académique est programmée vendredi prochain.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/humilie-par-son-enseignante-a-cause-de-sa-coiffure-23-11-2011-1734423.php

Un jeune agressé par une bande

Un Castel de 15 ans a été rossé par un groupe de jeunes en fin de semaine dernière. L'agression a eu lieu vendredi en milieu d'après-midi, avenue d'Essômes à Château-Thierry. Les sept agresseurs, originaires de la Cité des Fables, n'ont pour la plupart, pas encore la majorité.
Visiblement, les motifs de l'altercation sont assez futiles : un mauvais regard, une mauvaise réflexion ou un petit vol. La scène s'est passée sous les yeux de plusieurs passants. Le garçon a reçu plusieurs coups au visage, et s'est fait voler une chevalière.
Alertés, les policiers de la Ville se sont déplacés. Lorsque les fonctionnaires sont arrivés sur le lieu de l'agression, il ne restait plus que la victime. En patrouillant aux alentours, les forces de l'ordre ont pu retrouver trois des agresseurs. Il s'agit d'un majeur et de deux mineurs.
Le trio a été amené au poste, puis placé en garde à vue. Tous sont ressortis ce week-end, avec une convocation pour s'exliquer lors de deux audiences distinctes. Les mineurs ont rendez-vous devant le juge des enfants. Le majeur, devant le tribunal correctionnel.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-jeune-agresse-par-une-bande

mardi 22 novembre 2011

Meuse : une balle dans le pare-brise

Les faits se sont déroulés samedi matin. Un automobiliste qui circulait sur la D618 entre le carrefour de Constantine à Rouvrois-sur-Othain (55) et Longuyon (54). Sur le territoire de la première commune le pare-brise du véhicule aurait été perforé par une balle qui aurait été tirée dans le cadre d'une partie de chasse qui se déroulait non loin de là. Plainte a été déposé ce matin à la communauté de brigades de gendarmerie d'Etain qui mène l'enquête, renforcée par la brigades des recherches de Verdun. Le conducteur n'a pas été touché.
Dans le cadre de cette enquête préliminaire pour "mise en danger de la vie d'autrui", la totalité des armes de chasse qui ont été utilisées durant cette matinée sont en cours de saisie par les forces de l'ordre. Grâce à une analyse balistique, l'enquête devra déterminer de quelle arme provenait la balle qui est allée se ficher dans la voiture et surtout d'où venait le projectile tiré.


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/11/22/meuse-une-balle-dans-le-pare-brise

Hommage à Zohair Ouamaini, capitaine décédé sur le terrain

Ce dimanche après-midi, les joueurs de Beauzelle disputaient un match important pour la suite du championnat de Promotion 1ère division de District de football. Hélas un drame, aussi soudain que cruel s'est invité sur le terrain des Mahorais de Toulouse, dans le quartier des Pradettes.
Zohair Ouamaini, le capitaine beauzellois, s'est effondré à la 30e minute, inanimé sur la pelouse, après s'être plaint brièvement de violents maux de tête. Malgré les longs efforts des joueurs puis des services d'urgence, rien ni personne ne pourront le ramener à la vie. La tentative de réanimation durera 1 h 45.
Capitaine exemplaire, équipier modèle, Zohair, à 24 ans était déjà un exemple, un guide pour ses camarades. Doté d'un grand esprit d'équipe, c'était toujours avec joie qu'il avait plusieurs fois intégré l'équipe 1 pour apporter sa combativité.
Marié, père d'un tout jeune enfant il laissera assurément un grand vide derrière lui. Le club de Beauzelle, dirigeants, joueurs sous le choc et immensément tristes, tiennent à apporter tout leur soutien à la famille de Zohair. Le club de Beauzelle remercie tous les clubs pour leurs marques de sympathie et en particulier le club des Mahorais de Toulouse pour leur soutien et leur compassion lors de ce drame, les présidents de la Ligue et du District de football. La Dépêche du Midi présente ses condoléances au club et à la famille de Zohair Ouamaini.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1221292-beauzelle-hommage-a-zohair-ouamaini-capitaine-decede-sur-le-terrain.html