Pendant des mois, ce chef d'équipe avait tenu des propos largement déplacés à quatre de ses employées. Jugé coupable de harcèlement sexuel, il a été condamné, hier après-midi, à sept mois de prison avec sursis.
LA présidente du tribunal soupire en secouant la tête. Puis, puisqu'elle n'a pas le choix, entame d'une voix monocorde la lecture du procès-verbal de synthèse : « Le 26 septembre 2009, vous arrivez derrière elle et vous lui léchez le cou. Le 24 octobre, vous lui dites : ''A genoux et suce'' […] Puis vous fixez un rendez-vous sous le pont de l'autoroute afin ''de leur faire l'amour en guise de remerciements''». S'ensuit une harassante compilation de vulgarités - « T'es gaulé comme une Chinoise, ta chute de reins me rend fou, tu as de trop beaux nichons » - et de propos déplacés - « Lorsqu'elle se baisse, vous lui dites : ''Reste comme ça, je vais te prendre par derrière''». Dix minutes pour condenser neuf mois du « calvaire quotidien » décrit par Sabrina, alors employée par Vistéon et victime de Thierry Perazza, son chef de service. Au début, elle encaisse. Jusqu'à éclater un jour en sanglots dans le vestiaire de l'entreprise devant trois collègues… lesquelles rapportent des faits de harcèlement similaires.
M. Perazza a depuis été licencié par l'équipementier automobile. Sabrina, en arrêt maladie depuis février 2010, se retrouve désormais au chômage. Avant son départ de l'entreprise, l'affaire s'était ébruitée dans les couloirs de Vistéon, ajoutant à l'humiliation initiale quolibets et moqueries d'autres collègues. « Une souffrance corollaire majorée par la publicité donnée à cette affaire. Elle a peur de ne pas être reconnue comme victime », résumera un expert.
Pour ne pas perdre leur emploi, les autres victimes n'ont pas osé porter plainte. Hier, elles ont souhaité apporter leur soutien à Sabrina, seule plaignante à s'être constituée partie civile. Jusqu'à croiser le regard de M. Perazza dans la salle des pas perdus, peu avant l'audience. Encore traumatisées, elles sont retournées à leur voiture en attendant le moment du délibéré.
Ce recul leur aura sans doute au moins permis de s'épargner quelques nausées en entendant la défense du prévenu. Si ce dernier a, une nouvelle fois, reconnu l'intégralité des propos rapportés, il a assuré sans rire : « L'ambiance était très collégiale dans le service. C'était de la ''déconnade''. Et ce n'est pas toujours moi qui lançais ce genre de discussions (très crues, ndlr). Le bisou dans le cou ? Un geste de sympathie […] Les avances sexuelles ? Oh mais elles savaient bien que j'étais pas méchant… »
Du bout des lèvres, il admet bien « un manque de réflexion, de recul ». Raconte l'absence de rapports sexuels « depuis dix ans » avec son épouse.
L'incapacité manifeste du prévenu à remettre en question son comportement finit par exaspérer la présidente qui l'interrompt, glaciale : « Vous avez une formation en management, dites-vous. Mais alors, on ne vous a jamais dit que des propos comme ''Suce-moi la bite'', n'étaient pas très appropriés vis-à-vis d'un employé ? ». « Je n'ai jamais voulu nuire », couine l'homme à la barre.
Invitée à s'exprimer, Sabrina crache sa frustration : « Combien de fois j'ai été le voir en pleurant pour demander d'arrêter ? Il a été trop loin ! Là, il vous parle d'ambiance familiale ! Plutôt incestueuse, votre famille ! », lâche-t-elle en direction du prévenu. « Adressez-vous au tribunal », recadre doucement la présidente.
L'huissier tend discrètement un mouchoir à la plaignante. Celle-ci sanglote : « Mais on nous l'avait souvent répété chez Vistéon : ''Vous n'êtes pas là pour penser, vous êtes là pour produire et surtout vous taire''!».
Chargé de défendre Sabrina, Me Ahmed Ahrir axe d'abord sa plaidoirie sur « l'arrogance inouïe » de cet homme sans antécédent judiciaire qui a « littéralement broyé quatre femmes ». Face au regard noir de M. Perazza, l'avocat, fait rarissime, finit par s'adresser au prévenu : « Oh et ne me regardez pas comme ça, c'est insupportable ! ». En outre, l'avocat ne manque pas de regretter « l'absence de Vistéon en qualité de prévenu ».
Dans la foulée, la substitut du procureur ironise : « Au vu du slogan de Vistéon, on peut comprendre que (Sabrina) ait hésité à porter plainte ». Et, après avoir fustigé « tous ces propos qui font froid dans le dos », requiert quatre mois de prison avec sursis contre M. Perazza.
Depuis le début de l'audience, Patrick Manil se préparait à un numéro d'équilibriste. En roublard des prétoires, l'avocat de la défense l'admet vite : « D'accord, les propos de mon client, c'est pas du Flaubert ! ». Puis tente d'instaurer le doute : « Attendez, si quelqu'un vient m'embrasser dans le cou par surprise, je lui en retourne une ! » « Et je me fais virer ? », explose, furieuse, Sabrina. S'appuyant sur la « candeur désarmante » d'un client « puéril et immature », Me Masnil nie le caractère intentionnel du délit… et demande la relaxe.
Un quart d'heure plus tard, l'ancien chef de service est déclaré coupable de harcèlement sexuel. Condamné à sept mois de prison avec sursis, il devra également indemniser Sabrina, qui, aux enquêteurs, avait confié : « Lorsque j'allais travailler, j'avais l'impression de me prostituer ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/lex-contremaitre-avait-les-mains-baladeuses
Les articles de la presse internet les plus lus ou les plus commentés ici rassemblés pour vous.....la revue de presse des faits divers d'un seul coup d'oeil... la presse de France pour vous faire aimer la presse. Les articles publié sont une invitation à aller consulter les journaux....
mardi 31 janvier 2012
Accident mortel de Vélib : du sursis pour un chauffeur de bus
"Mon client s'incline face à cette décision". Voilà comment a réagi l'avocat du prévenu. Mardi, son client, un chauffeur de bus de 39 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à six mois de prison avec sursis pour avoir doublé imprudemment, puis écrasé, une femme de 35 ans circulant en Vélib'. C'était en 2008 dans un couloir de bus à Paris.
Louis-Henri Ouvier a été jugé coupable d'"homicide involontaire par manquement à l'obligation de prudence". Il a également été condamné à payer une amende contraventionnelle de 300 euros et à verser, solidairement avec la RATP, quelque 100.000 euros de dommages et intérêts à la famille de la victime. Me Dreyfus a considéré comme "adaptée à la situation" la peine prononcée. A l'audience en décembre, le parquet avait requis un an de prison avec sursis, une amende à l'appréciation du tribunal ainsi qu'une suspension du droit de conduire un autobus pendant cinq ans. Les faits s'étaient déroulés à proximité de la place Franz Liszt, dans le Xe arrondissement.
L'angle mort
Le 2 mai 2008, à 17h36, sur le parcours de la ligne 43, un bus articulé de la RATP avait dépassé un Vélib' qui circulait sur une voie réservée aux seuls bus. Il avait débuté son dépassement sur la place, mais l'avait terminé dans un couloir de 3 mètres de large. La voie étant trop étroite, le bus avait heurté l'extrémité gauche du guidon du Vélib'. Tombée sous les roues du bus, la cycliste était décédée sur le coup. Selon plusieurs témoins, au moment des faits, la cycliste paraissait nerveuse, "elle semblait ressentir la pression du bus, qui la poussait un peu", avait résumé à l'audience la présidente.
Le chauffeur avait pourtant assuré lors de son procès n'avoir jamais tenté de "forcer le passage". "J'ai eu l'impression" que la cycliste s'était "décalée progressivement sur sa droite pour me laisser le champ libre", avait-il expliqué. C'est alors qu'il l'avait doublée. Seulement, la cycliste était entrée dans son angle mort. "Même en se penchant, dans ce bus, on ne voit pas les vélos", avait témoigné le prévenu. "Combien de fois on ne les voit qu'à la dernière minute!" Mais surtout, s'était-il défendu, "je n'aurais jamais imaginé qu'elle aurait poursuivi sur le côté. (...) J'ai été pris de court." Il avait dit avoir klaxonné alors, mais c'était trop tard. La chaussée était redevenue trop étroite pour que les deux véhicules roulent de front. Au moment des faits, il travaillait comme machiniste depuis deux ans à la RATP et n'avait aucun antécédent d'infraction professionnelle. Toujours employé à la RATP, il n'y conduit plus de bus.
Cet accident mortel était le deuxième d'une personne circulant à Vélib' à Paris, depuis le lancement de ce dispositif le 15 juillet 2007. Une cycliste était déjà décédée en octobre 2007, à la suite d'un accident impliquant un camion.
http://lci.tf1.fr/france/justice/accident-mortel-de-velib-du-sursis-pour-un-chauffeur-de-bus-6962698.html
Louis-Henri Ouvier a été jugé coupable d'"homicide involontaire par manquement à l'obligation de prudence". Il a également été condamné à payer une amende contraventionnelle de 300 euros et à verser, solidairement avec la RATP, quelque 100.000 euros de dommages et intérêts à la famille de la victime. Me Dreyfus a considéré comme "adaptée à la situation" la peine prononcée. A l'audience en décembre, le parquet avait requis un an de prison avec sursis, une amende à l'appréciation du tribunal ainsi qu'une suspension du droit de conduire un autobus pendant cinq ans. Les faits s'étaient déroulés à proximité de la place Franz Liszt, dans le Xe arrondissement.
L'angle mort
Le 2 mai 2008, à 17h36, sur le parcours de la ligne 43, un bus articulé de la RATP avait dépassé un Vélib' qui circulait sur une voie réservée aux seuls bus. Il avait débuté son dépassement sur la place, mais l'avait terminé dans un couloir de 3 mètres de large. La voie étant trop étroite, le bus avait heurté l'extrémité gauche du guidon du Vélib'. Tombée sous les roues du bus, la cycliste était décédée sur le coup. Selon plusieurs témoins, au moment des faits, la cycliste paraissait nerveuse, "elle semblait ressentir la pression du bus, qui la poussait un peu", avait résumé à l'audience la présidente.
Le chauffeur avait pourtant assuré lors de son procès n'avoir jamais tenté de "forcer le passage". "J'ai eu l'impression" que la cycliste s'était "décalée progressivement sur sa droite pour me laisser le champ libre", avait-il expliqué. C'est alors qu'il l'avait doublée. Seulement, la cycliste était entrée dans son angle mort. "Même en se penchant, dans ce bus, on ne voit pas les vélos", avait témoigné le prévenu. "Combien de fois on ne les voit qu'à la dernière minute!" Mais surtout, s'était-il défendu, "je n'aurais jamais imaginé qu'elle aurait poursuivi sur le côté. (...) J'ai été pris de court." Il avait dit avoir klaxonné alors, mais c'était trop tard. La chaussée était redevenue trop étroite pour que les deux véhicules roulent de front. Au moment des faits, il travaillait comme machiniste depuis deux ans à la RATP et n'avait aucun antécédent d'infraction professionnelle. Toujours employé à la RATP, il n'y conduit plus de bus.
Cet accident mortel était le deuxième d'une personne circulant à Vélib' à Paris, depuis le lancement de ce dispositif le 15 juillet 2007. Une cycliste était déjà décédée en octobre 2007, à la suite d'un accident impliquant un camion.
http://lci.tf1.fr/france/justice/accident-mortel-de-velib-du-sursis-pour-un-chauffeur-de-bus-6962698.html
Froid : un mort dans une collision en Isère
Météo France a ramené mardi à 6 heures de 24 à 20 les départements concernés par l'alerte orange «neige-verglas». Les départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ont été placés à leur tour en alerte orange par Météo France et une «neige lourde et collante» était attendue à basse altitude dans l'après-midi.
Quatre enfants ont été légèrement blessés mardi matin dans l'accident de leur bus scolaire, qui a dérapé et s'est renversé sur la route enneigée, à Solaize dans le Rhône, a-t-on appris auprès des pompiers. L'accident s'est produit à 8 h 20, alors que le bus scolaire transportait 50 enfants. Les quatre blessés légers ont été transportés vers des hôpitaux de la région. Des chutes de neige sont en cours sur le département du Rhône et la région stéphanoise où de 5 à 10 cm sont attendus en plaine. Sur les reliefs, les hauteurs sont proches de 20 cm. Un épisode neigeux qui devrait cesser en fin de matinée.
Les perturbations, qui ont débuté lundi matin dans l'ouest de la France, se sont progressivement déplacées dans la nuit vers l'est du Massif Central, la région Rhône-Alpes et l'est de la région PACA où les chutes de neige devaient s'intensifier au fil des heures. La préfecture des Alpes-Maritimes a, par exemple, annoncé un service anticipé de transport scolaire pour ramener les élèves chez eux avant 14 heures et de nouvelles chutes de neige. De 10 à 20 cm de neige, localement 30 à 40 cm, sont attendus dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Outre les départements de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, Météo France a ainsi maintenu le suivi pour l'Aveyron, le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Haute-Loire, la Loire, le Rhône, l'Ain, la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère, la Drôme, l'Ardèche, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse.http://www.leparisien.fr/environnement/froid-un-mort-dans-une-collision-en-isere-31-01-2012-1838409.php
Quatre enfants ont été légèrement blessés mardi matin dans l'accident de leur bus scolaire, qui a dérapé et s'est renversé sur la route enneigée, à Solaize dans le Rhône, a-t-on appris auprès des pompiers. L'accident s'est produit à 8 h 20, alors que le bus scolaire transportait 50 enfants. Les quatre blessés légers ont été transportés vers des hôpitaux de la région. Des chutes de neige sont en cours sur le département du Rhône et la région stéphanoise où de 5 à 10 cm sont attendus en plaine. Sur les reliefs, les hauteurs sont proches de 20 cm. Un épisode neigeux qui devrait cesser en fin de matinée.
Les perturbations, qui ont débuté lundi matin dans l'ouest de la France, se sont progressivement déplacées dans la nuit vers l'est du Massif Central, la région Rhône-Alpes et l'est de la région PACA où les chutes de neige devaient s'intensifier au fil des heures. La préfecture des Alpes-Maritimes a, par exemple, annoncé un service anticipé de transport scolaire pour ramener les élèves chez eux avant 14 heures et de nouvelles chutes de neige. De 10 à 20 cm de neige, localement 30 à 40 cm, sont attendus dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Outre les départements de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, Météo France a ainsi maintenu le suivi pour l'Aveyron, le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Haute-Loire, la Loire, le Rhône, l'Ain, la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère, la Drôme, l'Ardèche, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse.http://www.leparisien.fr/environnement/froid-un-mort-dans-une-collision-en-isere-31-01-2012-1838409.php
Le mari violent écroué hier
Hier, un peu après 14 heures, un homme est arrivé au tribunal, menottes aux poignets, encadré par deux policiers, qui l'ont emmené tout droit chez le procureur. Il a été ensuite présenté à un juge d'instruction, puis au JLD (Juge de la détention et de la liberté) qui a décidé de son incarcération. Lofti R., 34 ans, n'est pas un inconnu pour la justice : les services de police sont intervenus déjà à plusieurs reprises à son domicile pour faire cesser des violences conjugales. Violences qui, d'après les enquêteurs, durent au moins depuis 2008, date de son mariage avec Leila*: c'est la raison pour laquelle le parquet a ouvert hier une information judiciaire pour « violences habituelles ». Samedi dernier, Lofti a en effet passé largement la mesure, si mesure il peut y avoir en matière de violences conjugales : une énième dispute éclate et les coups commencent à pleuvoir sur la malheureuse. Elle va tomber au sol à plusieurs reprises et entraîner les restes du repas posés sur la table dans sa chute. Lofti voit de plus en plus rouge et oblige Leila à ramasser les coquilles d'œuf avec la bouche pendant qu'il la frappe sur le dos à coups de ceinture. Puis il la force à nettoyer, courbée en deux, avec la serpillière espagnole sur la tête, toujours en la frappant de plus belle. Du sang a giclé un peu partout sur les murs et comme il estime que « c'est sale », il la relève, tente de l'étrangler et l'envoie contre la paroi pour qu'elle nettoie encore. La jeune femme va finir par réussir à s'échapper, en enjambant le balcon pour se réfugier chez ses voisins. Ces derniers vont aussitôt prévenir les secours : l'état de Leila est lamentable : c'est ce qui va pousser le service des urgences à alerter le parquet directement. Dans la soirée, Lofti est arrêté à son domicile de Laubadère, puis placé en garde à vue.
* Le prénom a été changé.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/31/1273774-le-mari-violent-ecroue-hier.html
* Le prénom a été changé.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/31/1273774-le-mari-violent-ecroue-hier.html
Anglet : une pierre tombe de la crèche et blesse un enfant
Hier, à 8 h 30, Nicolas (1), trois ans, s'apprêtait à franchir le seuil de la crèche du Quintaou, avec sa maman, lorsqu'il a reçu une pierre de plusieurs kilos sur le crâne, pierre qui s'était détachée d'une corniche du bâtiment, située cinq mètres plus haut.
Les premiers soins ont été prodigués à l'enfant, conscient, par un membre de l'équipe de la crèche multi-accueil de l'allée du Quintaou, au moyen de la trousse de secours, « pour éviter que cela saigne trop », précise le papa du garçonnet. Rapidement sur place, les pompiers de la caserne d'Anglet ont transporté Nicolas et sa maman en ambulance vers les urgences du Centre hospitalier de la Côte basque à Bayonne.
Concours de circonstances
Le personnel hospitalier a réalisé cinq points de suture sur le crâne de l'enfant, qui a pu ressortir de l'établissement hospitalier vers 11 heures. « La pierre est tombée un peu sur le côté, non pas directement sur sa tête. Elle l'a en quelque sorte poussé sur le côté », précise le papa de Nicolas, qui évalue la pierre détachée de la villa Quintaou à quelque sept kilos. « Nous sommes passés à la crèche rassurer tout le monde », précise le papa.
La famille, qui habite le quartier, se remettait hier après-midi de ses émotions. « C'est la faute à pas de chance, un concours de circonstances. L'histoire de quelques secondes. Cela aurait pu arriver à n'importe qui, se produire la nuit ou un dimanche. Rien ne laissait présager qu'une pierre pouvait tomber », précise le père. « Il y a eu plus de peur que de mal. L'important est la santé de notre enfant. »
La famille a, semble-t-il, été touchée par la réaction de la mairie. Une personne de la Ville est venue à l'hôpital, pour s'enquérir de l'état de santé de Nicolas. Et le maire, Jean Espilondo, a téléphoné aux parents dans la matinée pour les assurer de son soutien.
Périmètre de sécurité
Selon les services de la Ville, la chute du projectile est due aux conditions météorologiques : « Une pierre s'est détachée d'une corniche de la villa Quintaou sous l'effet conjugué de l'humidité et du froid ».
Les services techniques de la Ville sont intervenus hier matin, à la fois pour « purger » l'édifice « de tous les éléments pouvant présenter des risques d'instabilité ». En outre, les techniciens ont mis en place un périmètre de sécurité autour du bâtiment, et un tunnel pour protéger l'accès à la porte principale. « La façade de la villa Quintaou va faire l'objet d'un diagnostic complet », ainsi que d'autres bâtiments anciens de la commune : villa Beatrix Enea, château de Baroja.
Cinq points de suture
Nicolas est rentré hier en fin de matinée chez lui, avec ses parents. « Il a bien déjeuné, il est un peu choqué, mais il va bien. Son état de santé n'est pas inquiétant », témoigne son papa. « Nous allons le garder deux à trois jours à la maison pour qu'il reprenne ses esprits. Ses points de suture seront enlevés la semaine prochaine.
(1) Le prénom a été modifié.
http://www.sudouest.fr/2012/01/31/une-pierre-tombe-de-la-creche-et-blesse-un-enfant-620015-3944.php
Les premiers soins ont été prodigués à l'enfant, conscient, par un membre de l'équipe de la crèche multi-accueil de l'allée du Quintaou, au moyen de la trousse de secours, « pour éviter que cela saigne trop », précise le papa du garçonnet. Rapidement sur place, les pompiers de la caserne d'Anglet ont transporté Nicolas et sa maman en ambulance vers les urgences du Centre hospitalier de la Côte basque à Bayonne.
Concours de circonstances
Le personnel hospitalier a réalisé cinq points de suture sur le crâne de l'enfant, qui a pu ressortir de l'établissement hospitalier vers 11 heures. « La pierre est tombée un peu sur le côté, non pas directement sur sa tête. Elle l'a en quelque sorte poussé sur le côté », précise le papa de Nicolas, qui évalue la pierre détachée de la villa Quintaou à quelque sept kilos. « Nous sommes passés à la crèche rassurer tout le monde », précise le papa.
La famille, qui habite le quartier, se remettait hier après-midi de ses émotions. « C'est la faute à pas de chance, un concours de circonstances. L'histoire de quelques secondes. Cela aurait pu arriver à n'importe qui, se produire la nuit ou un dimanche. Rien ne laissait présager qu'une pierre pouvait tomber », précise le père. « Il y a eu plus de peur que de mal. L'important est la santé de notre enfant. »
La famille a, semble-t-il, été touchée par la réaction de la mairie. Une personne de la Ville est venue à l'hôpital, pour s'enquérir de l'état de santé de Nicolas. Et le maire, Jean Espilondo, a téléphoné aux parents dans la matinée pour les assurer de son soutien.
Périmètre de sécurité
Selon les services de la Ville, la chute du projectile est due aux conditions météorologiques : « Une pierre s'est détachée d'une corniche de la villa Quintaou sous l'effet conjugué de l'humidité et du froid ».
Les services techniques de la Ville sont intervenus hier matin, à la fois pour « purger » l'édifice « de tous les éléments pouvant présenter des risques d'instabilité ». En outre, les techniciens ont mis en place un périmètre de sécurité autour du bâtiment, et un tunnel pour protéger l'accès à la porte principale. « La façade de la villa Quintaou va faire l'objet d'un diagnostic complet », ainsi que d'autres bâtiments anciens de la commune : villa Beatrix Enea, château de Baroja.
Cinq points de suture
Nicolas est rentré hier en fin de matinée chez lui, avec ses parents. « Il a bien déjeuné, il est un peu choqué, mais il va bien. Son état de santé n'est pas inquiétant », témoigne son papa. « Nous allons le garder deux à trois jours à la maison pour qu'il reprenne ses esprits. Ses points de suture seront enlevés la semaine prochaine.
(1) Le prénom a été modifié.
http://www.sudouest.fr/2012/01/31/une-pierre-tombe-de-la-creche-et-blesse-un-enfant-620015-3944.php
Le pyromane condamné à un an de prison
Douze incendies criminels et des dégradations de voitures avec des pavés : Adrian, le jeune pyromane de Soisy-sous-Montmorency, a été condamné hier après-midi par le tribunal correctionnel de Pontoise à un an de prison, dont huit mois avec sursis. Un sursis assorti d’une obligation de soins, de travail et d’indemnisation des victimes.
Certaines ont perdu gros, près de 50000 €. C’est le cas d’Edith Richet et d’Ayhan Kuzu, qui se retroussent les manches depuis l’incendie de leur pavillon en construction en décembre. Faute d’assurance, ils doivent désormais le terminer eux-mêmes. « S’il reste quelque chose, c’est grâce à mon voisin qui a alerté les secours. La structure n’a pas été touchée. Dans notre malheur, on a eu de la chance », confie Ayhan. Le voisin, Hervé Cohen, partait au travail quand il a découvert que sa voiture avait été abîmée avec un pavé : « J’ai alors vu la fumée qui sortait du pavillon. J’ai téléphoné. Tout le monde aurait fait pareil. »
Au cours du mois de décembre, un début de psychose a occupé les esprits à Soisy-sous-Montmorency. En deux semaines, une série de pavillons en chantier, des cabanons de jardin ou des bennes de gravats sont incendiés. Sans compter les dégradations de voitures. Devant l’accumulation des plaintes, les policiers d’Enghien ont multiplié les contrôles d’identité et sont remontés ainsi jusqu’à Adrian, 18 ans.
Interpellé le 20 janvier, il a reconnu l’intégralité des faits sans vraiment s’expliquer. En garde à vue, il avait laissé entendre avoir agi par ennui.
Marqué par des troubles de la personnalitéA l’audience, lorsque le président Charpier lui demande le pourquoi de ses gestes, c’est d’abord un long silence. Ensuite, il tente de trouver une réponse dans l’arrêt de son traitement, décidé de son propre chef. Adrian est marqué par des troubles de la personnalité qui remontent au plus jeune âge. Son avocat souligne qu’il était suivi par plusieurs spécialistes pour son hyperactivité. Les experts psychiatres évoquent son parcours chaotique, le décrivant comme impulsif ou instable. Ils insistent sur la nécessité de poursuivre les soins, mais l’estiment responsable de ses actes sur le plan pénal.
« Il est incapable d’exprimer ses sentiments, ses regrets, même s’il les ressent. C’est un enfant qui a toujours été rejeté, dès la maternelle. Considérez ses actes comme un appel au secours à ses parents », plaide l’avocat du prévenu, qui précise que ses parents envisageaient récemment son hospitalisation. A l’audience, sa mère est effondrée. L’avocat précise également qu’il ne faut pas tout mettre sur la tête de son jeune client qui avait été soupçonné de 23 incendies, dont ceux d’une étude d’huissiers. Les parties civiles, représentées en partie par Mes Marion Ménage et Caty Richard, préciseront leurs préjudices lors d’une prochaine audience.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-pyromane-condamne-a-un-an-de-prison-31-01-2012-1838044.php
Au cours du mois de décembre, un début de psychose a occupé les esprits à Soisy-sous-Montmorency. En deux semaines, une série de pavillons en chantier, des cabanons de jardin ou des bennes de gravats sont incendiés. Sans compter les dégradations de voitures. Devant l’accumulation des plaintes, les policiers d’Enghien ont multiplié les contrôles d’identité et sont remontés ainsi jusqu’à Adrian, 18 ans.
Interpellé le 20 janvier, il a reconnu l’intégralité des faits sans vraiment s’expliquer. En garde à vue, il avait laissé entendre avoir agi par ennui.
Marqué par des troubles de la personnalitéA l’audience, lorsque le président Charpier lui demande le pourquoi de ses gestes, c’est d’abord un long silence. Ensuite, il tente de trouver une réponse dans l’arrêt de son traitement, décidé de son propre chef. Adrian est marqué par des troubles de la personnalité qui remontent au plus jeune âge. Son avocat souligne qu’il était suivi par plusieurs spécialistes pour son hyperactivité. Les experts psychiatres évoquent son parcours chaotique, le décrivant comme impulsif ou instable. Ils insistent sur la nécessité de poursuivre les soins, mais l’estiment responsable de ses actes sur le plan pénal.
« Il est incapable d’exprimer ses sentiments, ses regrets, même s’il les ressent. C’est un enfant qui a toujours été rejeté, dès la maternelle. Considérez ses actes comme un appel au secours à ses parents », plaide l’avocat du prévenu, qui précise que ses parents envisageaient récemment son hospitalisation. A l’audience, sa mère est effondrée. L’avocat précise également qu’il ne faut pas tout mettre sur la tête de son jeune client qui avait été soupçonné de 23 incendies, dont ceux d’une étude d’huissiers. Les parties civiles, représentées en partie par Mes Marion Ménage et Caty Richard, préciseront leurs préjudices lors d’une prochaine audience.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-pyromane-condamne-a-un-an-de-prison-31-01-2012-1838044.php
Fauché sur la RN31, le piéton est tué sur le coup
Un homme qui errait le long de la RN31 a été mortellement fauché par une voiture hier en fin de journée, à Ambleny.
HIER vers 18 h 20, un piéton qui errait le long de la RN31, à hauteur de la commune d'Ambleny, a été fauché par une voiture. Il a été tué sur le coup.
L'accident s'est produit sur la portion à deux fois deux voies située entre Pernant et Ambleny, dans le sens Soissons-Compiègne.
À l'endroit où l'homme a été percuté par la voiture, sur la partie droite de la chaussée, la route est dépourvue d'éclairage public.
Appel à témoins
« Il y avait eu plusieurs appels au COG (N.D.L.R. : centre opérationnel de la gendarmerie qui réceptionne les appels 17) pour signaler la présence d'un homme sur la route », explique le chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie de Soissons. Quand les sapeurs-pompiers de Vic-sur-Aisne et de Soissons, assistés du Smur, sont arrivés sur place, il n'y avait plus rien à faire pour la victime. Sur lui, les gendarmes vicois n'ont retrouvé aucun papier et ont donc décidé de lancer un appel à témoins pour l'identifier*.
L'homme, âgé de 45 à 50 ans, mesure 1 m 80 et il est de corpulence massive. Les cheveux courts, les yeux clairs et le nez aquilin, il portait un jean's, un pull rayé marron et beige clair, une polaire bleue marine et un blouson chaud marqué SNCF, ainsi que des chaussures de sécurité. Le conducteur de la voiture impliquée a, lui, été fortement choqué.
Pendant toute la durée des opérations de secours, la circulation dans le sens Soissons-Compiègne s'est faite sur une voie, le lieu de l'accident étant sécurisé par les gendarmes de la brigade motorisée et les agents de la DIR-Nord. Le maire d'Ambleny, Bernard De Ré, était également sur place pour les formalités d'usage.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fauche-sur-la-rn31-le-pieton-est-tue-sur-le-coup
HIER vers 18 h 20, un piéton qui errait le long de la RN31, à hauteur de la commune d'Ambleny, a été fauché par une voiture. Il a été tué sur le coup.
L'accident s'est produit sur la portion à deux fois deux voies située entre Pernant et Ambleny, dans le sens Soissons-Compiègne.
À l'endroit où l'homme a été percuté par la voiture, sur la partie droite de la chaussée, la route est dépourvue d'éclairage public.
Appel à témoins
« Il y avait eu plusieurs appels au COG (N.D.L.R. : centre opérationnel de la gendarmerie qui réceptionne les appels 17) pour signaler la présence d'un homme sur la route », explique le chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie de Soissons. Quand les sapeurs-pompiers de Vic-sur-Aisne et de Soissons, assistés du Smur, sont arrivés sur place, il n'y avait plus rien à faire pour la victime. Sur lui, les gendarmes vicois n'ont retrouvé aucun papier et ont donc décidé de lancer un appel à témoins pour l'identifier*.
L'homme, âgé de 45 à 50 ans, mesure 1 m 80 et il est de corpulence massive. Les cheveux courts, les yeux clairs et le nez aquilin, il portait un jean's, un pull rayé marron et beige clair, une polaire bleue marine et un blouson chaud marqué SNCF, ainsi que des chaussures de sécurité. Le conducteur de la voiture impliquée a, lui, été fortement choqué.
Pendant toute la durée des opérations de secours, la circulation dans le sens Soissons-Compiègne s'est faite sur une voie, le lieu de l'accident étant sécurisé par les gendarmes de la brigade motorisée et les agents de la DIR-Nord. Le maire d'Ambleny, Bernard De Ré, était également sur place pour les formalités d'usage.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fauche-sur-la-rn31-le-pieton-est-tue-sur-le-coup
lundi 30 janvier 2012
Une nouvelle jeune fille accuse Gilles Patron
Une nouvelle jeune fille a porté plainte, pour agressions sexuelles, contre Gilles Patron, le père d'accueil de Laetitia et Jessica Perrais, déjà cinq fois mis en cause pour des faits similaires, selon une information de France 3 confirmée de sources judiciaires lundi.
La nouvelle plaignante, née en 1993, aurait été victime d'agressions sexuelles lors de placements en courts séjours chez Gilles Patron en 2008 et 2009, alors qu'il hébergeait déjà, en long séjour, les jumelles Perrais.
Gilles Patron a été entendu en garde à vue à Nantes lundi pour répondre de cette nouvelle plainte, a confirmé le procureur de la République de Nantes Xavier Ronsin à l'AFP. A ce jour, avec cette nouvelle plainte, six jeunes gens auraient été victimes de Gilles Patron.
Cinq banques victimes d’un couple d’Espagnols
Un couple de ressortissants espagnols, âgés d’une cinquantaine d’années, a été arrêté vendredi après-midi à Besançon. La femme avait ouvert un compte bancaire dans une agence locale. Mais le directeur avait tenu à vérifier les documents, dont le contrat de travail. Il a contacté l’employeur cité dans le dossier. Et s’est ainsi rendu compte que le contrat était un faux.
Lorsque la femme est venue rechercher ses moyens de paiement, le directeur de la banque a tout naturellement appelé la police. Les forces de l’ordre ont donc pu l’appréhender, tout comme ils ont pu arrêter le compagnon qui était avec elle.
Par ailleurs, ils avaient loué un garage en ville afin d’entreposer le matériel acheté ici ou là avec les moyens de paiement fournis par les banques : télévisions, téléphones portables. Pour l’heure, le préjudice des achats frauduleux n’est pas encore estimé. Il faudra attendre les résultats des réquisitions bancaires.
Reste cependant des zones d’ombre à éclaircir. Pour l’heure, des doutes planent quant à l’identité des malfaiteurs, des noms différents ayant été donnés à chaque procédure. Ils n’ont pas manqué de faire de même lors de leur garde à vue bisontine qui a débouché sur une ouverture d’info pour faits d’escroquerie.
Affaire à suivre. Mais appréhendés, l’homme et la femme devront maintenant répondre des leurs actes. Pour l’heure, l’un dort en prison après que le mandat de dépôt a été prononcé. L’autre, victime de problèmes de tension, a tout d’abord été transporté à l’hôpital de Besançon. Mais devait rejoindre ensuite la maison d’arrêt.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/01/30/cinq-banques-victimes-d-un-couple-d-espagnols
Lorsque la femme est venue rechercher ses moyens de paiement, le directeur de la banque a tout naturellement appelé la police. Les forces de l’ordre ont donc pu l’appréhender, tout comme ils ont pu arrêter le compagnon qui était avec elle.
Cinq comptes ouverts
Selon les premiers éléments de l’enquête, le couple a ouvert cinq comptes bancaires différents à Besançon. L’homme et la femme étaient venus une première fois dans la capitale comtoise les 19 et 19 janvier. Et ils étaient de retour les 26 et 27.Par ailleurs, ils avaient loué un garage en ville afin d’entreposer le matériel acheté ici ou là avec les moyens de paiement fournis par les banques : télévisions, téléphones portables. Pour l’heure, le préjudice des achats frauduleux n’est pas encore estimé. Il faudra attendre les résultats des réquisitions bancaires.
Dans d’autres villes
Selon les dires de la femme aux enquêteurs, le couple aurait déjà œuvré en France. Et aurait été entendu au moins à deux reprises. Les dossiers des autres procédures rejoindront donc celui de Besançon.Reste cependant des zones d’ombre à éclaircir. Pour l’heure, des doutes planent quant à l’identité des malfaiteurs, des noms différents ayant été donnés à chaque procédure. Ils n’ont pas manqué de faire de même lors de leur garde à vue bisontine qui a débouché sur une ouverture d’info pour faits d’escroquerie.
Affaire à suivre. Mais appréhendés, l’homme et la femme devront maintenant répondre des leurs actes. Pour l’heure, l’un dort en prison après que le mandat de dépôt a été prononcé. L’autre, victime de problèmes de tension, a tout d’abord été transporté à l’hôpital de Besançon. Mais devait rejoindre ensuite la maison d’arrêt.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/01/30/cinq-banques-victimes-d-un-couple-d-espagnols
Agressé pour 400 € alors qu'il ouvrait son bar-PMU
Hier matin, à l'ouverture, le patron du Relais fleuri a été agressé par trois hommes. Mis en fuite par deux voisins alertés par les cris, ils se sont enfuis avec la caisse, soit quelque 400 €.
BLESSER un patron de bar pour s'emparer du tiroir-caisse en début de journée, il fallait vraiment que les jeunes voleurs soient sous pression… Hier matin, peu avant 8 heures, Francis P. vient ouvrir son bar-PMU Le Relais Fleuri, situé rue Sommevue à Château-Porcien. Comme chaque matin. « C'est à ce moment que les trois jeunes sont entrés », explique le patron, tout juste rentré de l'hôpital.
Un tabouret en pleine tête
« Donne ta caisse, putain ! », lui lance un des trois jeunes. « Espèce de bâtard, tu vas donner ta caisse !» répète, agacé, un des individus. Difficile d'imaginer les conséquences d'un éventuel refus. Surtout à trois contre un…
Visiblement pressé, l'un des membres du groupe se saisit d'un tabouret. Pour s'offrir un peu de crédibilité et de poids ? Pour remédier à une situation considérée comme trop lente ? « Il m'a jeté le tabouret en pleine tête », raconte Francis P. « Et c'est là que je suis tombé à terre ». Le temps nécessaire pour piquer la caisse.
Alertés par les hurlements, deux voisins descendent dans le bar. « Je préfère ne pas trop en parler », confie l'un d'eux. « Ce que je peux dire, c'est qu'on est descendu et qu'ils ont filé ».
Une preuve de plus, s'il en faut, que le courage n'était pas la principale motivation du petit groupe. Pourtant, sans la rassurante intervention du voisinage, l'agression aurait peut-être pu finir plus mal.
Souffrant de plaies au crâne, au coude et à la main, Francis P. a été conduit à l'hôpital dans la foulée. Puis il est passé déposer plainte à la gendarmerie. Un lieu qu'il connaît presque aussi bien que le zinc de son comptoir. Victime de plusieurs cambriolages depuis son arrivée, Francis avoue avoir vécu une première hier matin : « Je crois que j'ai dû être cambriolé entre huit et neuf fois, mais c'est la première fois que je suis agressé ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/agresse-pour-400-%E2%82%AC-alors-quil-ouvrait-son-bar-pmu
BLESSER un patron de bar pour s'emparer du tiroir-caisse en début de journée, il fallait vraiment que les jeunes voleurs soient sous pression… Hier matin, peu avant 8 heures, Francis P. vient ouvrir son bar-PMU Le Relais Fleuri, situé rue Sommevue à Château-Porcien. Comme chaque matin. « C'est à ce moment que les trois jeunes sont entrés », explique le patron, tout juste rentré de l'hôpital.
Un tabouret en pleine tête
« Donne ta caisse, putain ! », lui lance un des trois jeunes. « Espèce de bâtard, tu vas donner ta caisse !» répète, agacé, un des individus. Difficile d'imaginer les conséquences d'un éventuel refus. Surtout à trois contre un…
Visiblement pressé, l'un des membres du groupe se saisit d'un tabouret. Pour s'offrir un peu de crédibilité et de poids ? Pour remédier à une situation considérée comme trop lente ? « Il m'a jeté le tabouret en pleine tête », raconte Francis P. « Et c'est là que je suis tombé à terre ». Le temps nécessaire pour piquer la caisse.
Alertés par les hurlements, deux voisins descendent dans le bar. « Je préfère ne pas trop en parler », confie l'un d'eux. « Ce que je peux dire, c'est qu'on est descendu et qu'ils ont filé ».
Une preuve de plus, s'il en faut, que le courage n'était pas la principale motivation du petit groupe. Pourtant, sans la rassurante intervention du voisinage, l'agression aurait peut-être pu finir plus mal.
Souffrant de plaies au crâne, au coude et à la main, Francis P. a été conduit à l'hôpital dans la foulée. Puis il est passé déposer plainte à la gendarmerie. Un lieu qu'il connaît presque aussi bien que le zinc de son comptoir. Victime de plusieurs cambriolages depuis son arrivée, Francis avoue avoir vécu une première hier matin : « Je crois que j'ai dû être cambriolé entre huit et neuf fois, mais c'est la première fois que je suis agressé ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/agresse-pour-400-%E2%82%AC-alors-quil-ouvrait-son-bar-pmu
La centrale EDF du Havre évacuée
La centrale à charbon EDF du Havre a été évacuée ce matin à la suite d'un incendie survenu dans la salle des machines d'une tranche de cet établissement, a-t-on appris auprès de la direction.
L'incendie, qui n'a pas fait de victime, se poursuivait en milieu de matinée. Il a pris vers 08H20 dans la salle des machines de la tranche 2, d'une puissance de 600 mégawatts. Une soixantaine de pompiers sont intervenus pour éteindre le feu alimenté par de l'huile présente dans cette unité.
Compte-tenu de l'ampleur des fumées qui se dégageaient du sinistre, la direction a pris la décision d'évacuer le personnel présent, soit 200 personnes appartenant à EDF ou aux entreprises extérieures. Elle a aussi décidé d'arrêter l'autre tranche actuellement en fonctionnement, la tranche 4, d'une puissance de 600 mégawatts, également.
La direction a diffusé un message auprès des populations riveraines de la centrale leur indiquant que les fumées provenant de la combustion de cette huile n'étaient pas toxiques.
D'une puissance installée de 1.450 mégawatts, la centrale EDF du Havre emploie 350 agents et compte trois tranches dont seules deux, les principales, étaient en fonctionnement au moment de l'incendie.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/01/30/97002-20120130FILWWW00397-incendie-la-centrale-edf-du-havre-evacuee.php
L'incendie, qui n'a pas fait de victime, se poursuivait en milieu de matinée. Il a pris vers 08H20 dans la salle des machines de la tranche 2, d'une puissance de 600 mégawatts. Une soixantaine de pompiers sont intervenus pour éteindre le feu alimenté par de l'huile présente dans cette unité.
Compte-tenu de l'ampleur des fumées qui se dégageaient du sinistre, la direction a pris la décision d'évacuer le personnel présent, soit 200 personnes appartenant à EDF ou aux entreprises extérieures. Elle a aussi décidé d'arrêter l'autre tranche actuellement en fonctionnement, la tranche 4, d'une puissance de 600 mégawatts, également.
La direction a diffusé un message auprès des populations riveraines de la centrale leur indiquant que les fumées provenant de la combustion de cette huile n'étaient pas toxiques.
D'une puissance installée de 1.450 mégawatts, la centrale EDF du Havre emploie 350 agents et compte trois tranches dont seules deux, les principales, étaient en fonctionnement au moment de l'incendie.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/01/30/97002-20120130FILWWW00397-incendie-la-centrale-edf-du-havre-evacuee.php
Un groupe de randonneurs toujours bloqués dans le massif du Carlit
Les gendarmes du peloton de haute Montagne d'Osseja (Pyrénées-Orientales) tentaient hier soir d'établir le contact avec un groupe de randonneurs français bloqués dans le refuge des Campories dans le massif du Carlit (Pyrénées-Orientales).
Le groupe avait été surpris par les conséquentes chutes de neige qui se sont abattues ces dernières heures sur le massif des Pyrénées et ont par ailleurs provoqué des difficultés de circulation.
La veille, les gendarmes avaient dû secourir deux jeunes skieurs engagés dans le couloir de la mort, un secteur hors piste vertigineusement escarpé et verglacé totalement interdit. Les deux aventuriers perpignanais s'étaient engagés tardivement dans la pente. Ils ont été hélitreuillés après avoir chuté dans un secteur boisé. Ils ont été seulement contusionnés.
Par ailleurs, dans les Alpes, un skieur de randonnée d'une trentaine d'années est mort emporté par une avalanche hier après-midi à l'Aiguille du Midi dans le massif du Mont-Blanc.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1273140-pyrenees-orientales-un-groupe-de-randonneurs-bloques-dans-le-massif-du-carlit.html
Le groupe avait été surpris par les conséquentes chutes de neige qui se sont abattues ces dernières heures sur le massif des Pyrénées et ont par ailleurs provoqué des difficultés de circulation.
La veille, les gendarmes avaient dû secourir deux jeunes skieurs engagés dans le couloir de la mort, un secteur hors piste vertigineusement escarpé et verglacé totalement interdit. Les deux aventuriers perpignanais s'étaient engagés tardivement dans la pente. Ils ont été hélitreuillés après avoir chuté dans un secteur boisé. Ils ont été seulement contusionnés.
Par ailleurs, dans les Alpes, un skieur de randonnée d'une trentaine d'années est mort emporté par une avalanche hier après-midi à l'Aiguille du Midi dans le massif du Mont-Blanc.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1273140-pyrenees-orientales-un-groupe-de-randonneurs-bloques-dans-le-massif-du-carlit.html
Sanglante rupture entre le pilote et la coiffeuse
Le 21 mars 2010 à Alès, Michel Deleuze est tué de deux coups de couteaux.
La peur et la panique ont-elles seules armé le bras de Valérie Chatelée ? Alors que celui avec lequel elle entretenait depuis 10 mois une relation sentimentale tumultueuse ne s’était jamais montré physiquement violent envers elle, la coiffeuse alésienne l’a, le 21 mars 2010, poignardé à deux reprises.
Les blessures atteignaient le poumon et l’aorte, entraînant une hémorragie foudroyante. Michel Deleuze, un coureur automobile amateur, s’écroulait quelques mètres plus loin sous les yeux de témoins qui tentaient en vain de lui porter secours.
Mal assorti
Valérie Chatelée savait, elle, qu’elle avait mortellement blessé son compagnon quand, au volant de son véhicule, elle freinait pour adresser un geste obscène en direction du moribond et du petit groupe d’Alésiens qui l’entouraient. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés sur internet, le couple, que d’aucuns s’accordent à déclarer mal assorti, ne cessait de s’entre-déchirer. De ruptures en réconciliations, jusqu’à cette dernière dispute dans la journée précédant le drame.
Au cours de la soirée, Michel Deleuze retrouvait Valérie Chatelée au bar de l’Escale. Énième incident où il lui jetait son verre à la figure. L’histoire aurait pu se terminer là, mais la jeune femme donnait rendez-vous à sa victime sur le parking d’un centre commercial. Elle l’accueillait avec deux couteaux pointés dans sa direction.
Accusée de meurtre, Valérie Chatelée comparait jusqu’à mercredi devant les assises. Sa défense est assurée par Me Stéphane Simonin tandis que les parties civiles seront représentées par Mes Véronique Chiarini et Christian Bonnenfant. C’est l’avocat général Dominique Sénéchal qui portera l’accusation.
http://www.midilibre.fr/2012/01/29/sanglante-rupture-entre-le-pilote-et-la-coiffeuse,450435.php
La peur et la panique ont-elles seules armé le bras de Valérie Chatelée ? Alors que celui avec lequel elle entretenait depuis 10 mois une relation sentimentale tumultueuse ne s’était jamais montré physiquement violent envers elle, la coiffeuse alésienne l’a, le 21 mars 2010, poignardé à deux reprises.
Les blessures atteignaient le poumon et l’aorte, entraînant une hémorragie foudroyante. Michel Deleuze, un coureur automobile amateur, s’écroulait quelques mètres plus loin sous les yeux de témoins qui tentaient en vain de lui porter secours.
Mal assorti
Valérie Chatelée savait, elle, qu’elle avait mortellement blessé son compagnon quand, au volant de son véhicule, elle freinait pour adresser un geste obscène en direction du moribond et du petit groupe d’Alésiens qui l’entouraient. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés sur internet, le couple, que d’aucuns s’accordent à déclarer mal assorti, ne cessait de s’entre-déchirer. De ruptures en réconciliations, jusqu’à cette dernière dispute dans la journée précédant le drame.
Au cours de la soirée, Michel Deleuze retrouvait Valérie Chatelée au bar de l’Escale. Énième incident où il lui jetait son verre à la figure. L’histoire aurait pu se terminer là, mais la jeune femme donnait rendez-vous à sa victime sur le parking d’un centre commercial. Elle l’accueillait avec deux couteaux pointés dans sa direction.
Accusée de meurtre, Valérie Chatelée comparait jusqu’à mercredi devant les assises. Sa défense est assurée par Me Stéphane Simonin tandis que les parties civiles seront représentées par Mes Véronique Chiarini et Christian Bonnenfant. C’est l’avocat général Dominique Sénéchal qui portera l’accusation.
http://www.midilibre.fr/2012/01/29/sanglante-rupture-entre-le-pilote-et-la-coiffeuse,450435.php
Important vol de bijoux chez un particulier
Un important vol de bijoux a été commis dans l'après-midi de vendredi, chez des particuliers, dans un quartier résidentiel de Fayet. En l'absence des propriétaires, le ou les malfrats ont pénétré par effraction, par l'arrière de la propriété. Après une fouille sommaire, ils ont trouvé ce qu'ils venaient chercher : des bijoux. Le butin trouvé, ils se sont volatilisés.
C'est vers 19 heures, au retour des occupants que le vol a été découvert. Prévenus par les victimes, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Quentin, se sont rendus sur les lieux du cambriolage, accompagnés d'un technicien en identification criminel.
Le préjudice est toujours en cours d'évaluation, mais il serait important. Les forces de l'ordre évoquent plusieurs milliers d'euros. Une enquête a été aussitôt ouverte par les militaires.
Si la délinquance a baissée l'an dernier, les vols de bijoux ont particulièrement augmenté. Il est vrai qu'il est actuellement très facile d'écouler l'or sans se justifier auprès d'éventuels acquéreurs. C'est pourquoi il convient de prendre quelques précautions élémentaires pour mettre à l'abri ces objets ayant également, très souvent, une forte valeur sentimentale.
Rappel des précautions
La gendarmerie rappelle, combien il est important de bien protéger sa demeure lorsque l'on s'absente pour un certain temps. La maison doit non seulement être verrouillée, mais elle doit aussi paraître habitée.
Avant de partir, il faut fermer à clés toutes les portes, y compris celles donnant sur un garage ou un jardin, ainsi que les fenêtres et les volets. L'usage d'une alarme est évidemment un plus.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/important-vol-de-bijoux-chez-un-particulier
C'est vers 19 heures, au retour des occupants que le vol a été découvert. Prévenus par les victimes, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Quentin, se sont rendus sur les lieux du cambriolage, accompagnés d'un technicien en identification criminel.
Le préjudice est toujours en cours d'évaluation, mais il serait important. Les forces de l'ordre évoquent plusieurs milliers d'euros. Une enquête a été aussitôt ouverte par les militaires.
Si la délinquance a baissée l'an dernier, les vols de bijoux ont particulièrement augmenté. Il est vrai qu'il est actuellement très facile d'écouler l'or sans se justifier auprès d'éventuels acquéreurs. C'est pourquoi il convient de prendre quelques précautions élémentaires pour mettre à l'abri ces objets ayant également, très souvent, une forte valeur sentimentale.
Rappel des précautions
La gendarmerie rappelle, combien il est important de bien protéger sa demeure lorsque l'on s'absente pour un certain temps. La maison doit non seulement être verrouillée, mais elle doit aussi paraître habitée.
Avant de partir, il faut fermer à clés toutes les portes, y compris celles donnant sur un garage ou un jardin, ainsi que les fenêtres et les volets. L'usage d'une alarme est évidemment un plus.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/important-vol-de-bijoux-chez-un-particulier
dimanche 29 janvier 2012
Hippodrome Vincennes : un homme grièvement blessé après un chute d'ascenseur
Un homme d'une quarantaine d'années s'est grièvement blessé au pied après avoir chuté d'un ascenseur dimanche dans l'enceinte de l'hippodrome de Vincennes, a indiqué Rose-Marie Samson, régisseur adjoint de l'hippodrome parisien.
L'homme qui venait assister au prix d'Amérique, l'épreuve reine du trot mondial, "a chuté au moment de l'ouverture des portes. Son pied s'est coincé et il est resté un long moment pendu la tête à l'envers", a-t-elle précisé.
Selon elle, les secours sont "rapidement intervenus" et l'homme, une fois libéré a été pris en charge par le service médical de l'hippodrome. Une étude est en cours pour déterminer les raisons techniques de l'accident.
http://lci.tf1.fr/filnews/france/hippodrome-vincennes-un-homme-grievement-blesse-apres-un-chute-6958124.html
L'homme qui venait assister au prix d'Amérique, l'épreuve reine du trot mondial, "a chuté au moment de l'ouverture des portes. Son pied s'est coincé et il est resté un long moment pendu la tête à l'envers", a-t-elle précisé.
Selon elle, les secours sont "rapidement intervenus" et l'homme, une fois libéré a été pris en charge par le service médical de l'hippodrome. Une étude est en cours pour déterminer les raisons techniques de l'accident.
http://lci.tf1.fr/filnews/france/hippodrome-vincennes-un-homme-grievement-blesse-apres-un-chute-6958124.html
Six blessés dans un carambolage sur l'A62
C'est un impressionnant carambolage, qui a impliqué cinq véhicules et fait six blessés, qui s'est produit, hier soir peu avant 20 heures, sur l'autoroute A62 dans le sens Toulouse-Bordeaux, à hauteur de la commune de Saint-Michel. Il était aux environs de 19h45, lorsque le CODIS de Montauban a lancé le premier appel auprès des pompiers de Saint-Nicolas-de-la-Grave. Mais devant l'ampleur des dégâts et le nombre de victimes potentiels, le centre opérationnel de Montauban devait très vite engager de nouveaux renforts. Avec les centres de secours de Valence-d'Agen et de Castelsarrasin également mobilisés, ce sont pas moins de 30 pompiers qui ont porté secours aux blessés. Un imposant dispositif renforcé par la présence des gendarmes du peloton autoroutier et des agents de sécurité d'ASF. Le ballet des VSAB - les ambulances des pompiers - aura duré près d'une demi-heure pour prendre en charge les six blessés qui étaient dispatchés sur les centres hospitaliers de Moissac et d'Agen. Des blessures qui paraissaient somme toute légères eu égard aux accidents en chaîne. Si la route glissante pouvait être en partie invoquée pour expliquer ces chocs successifs, les gendarmes devront, par leur enquête, chercher à en comprendre la raison première.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/29/1272225-six-blesses-dans-un-carambolage-sur-l-a62.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/29/1272225-six-blesses-dans-un-carambolage-sur-l-a62.html
Le calvaire de Willy, cloîtré dans le garage, rongé de parasites
Son maître a été reconnu coupable d’abandon et privation de soins.
Quand les gendarmes ont ouvert la porte du garage de la famille L. à Sigean, le 17 juillet 2009, ils ont découvert une scène de désolation. Un chien au pelage rongé par les puces vivait dans un véritable capharnaüm, au milieu d’objets déglingués, d’excréments et d’urine. Avec pour seul moyen de subsistance, une gamelle d’eau pratiquement vide. Hier, son maître, Christophe L., comparaissait devant le tribunal pour mauvais traitement, abandon et privation de soins envers le petit Griffon nivernais. Willy, comme l’ont appelé les bénévoles de la SPA de Sigean, doit son salut au voisinage.
Alors que la maison a été désertée depuis fin juin par le couple, en pleine procédure de divorce, et leurs enfants, les voisins continuent à entendre des bruits, dans le garage. Pas d’aboiement, seulement les signes d’une présence.
La peau du dos à vif
Au bout d’une quinzaine de jours, des flaques d’urine sortent de la porte automatisée. Alertée, la SPA se rend sur place et distingue, dans un interstice de lumière, un animal plongé dans l’obscurité. Déjà, le chien avait fait l’objet d’un signalement auprès de l’association pour suspicion de maltraitance sur lui. Sur commission rogatoire du procureur de la République, les gendarmes fracturent la porte, et délivrent le chien.
L’animal de six ans est tellement parasité que la peau de son dos est à vif, du cou jusqu’à la queue. À force de se gratter, le pauvre chien a aussi développé d’énormes verrues. Il est maigre et supporte mal le soleil de juillet, après avoir vécu tant de jours dans le noir. La SPA, qui va porter plainte contre Véronique et Christophe L., va l’accueillir et le soigner, durant de longues semaines.
Contradictions
A la barre, hier, Christophe L. a évoqué un quiproquo. "Mon client avait déménagé ses meubles un vendredi. Sa femme, officiellement propriétaire du chien, devait venir le récupérer dès le lendemain samedi, avec ses meubles à elle", a plaidé Me Forestier. Une version en contradiction avec les propos tenus par Véronique L. aux gendarmes, affirmera que Willy était, dans les faits, à son ex-mari, et qu’il n’avait pas été convenu qu’elle en aurait la garde.
Aujourd’hui, Willy a un nouveau maître. Quant à son ancien propriétaire, s’il a été relaxé pour la prévention de mauvais traitements, le tribunal l’a reconnu coupable d’abandon et de privation de soins. Christophe L. a été condamné à 1 000 € dont 900 € avec sursis, 100 € de contravention, 150 € de dommages et intérêts, et 400 € au titre des frais d’avocat.
http://www.midilibre.fr/2012/01/28/le-calvaire-de-willy-cloitre-dans-le-garage,449989.php
Quand les gendarmes ont ouvert la porte du garage de la famille L. à Sigean, le 17 juillet 2009, ils ont découvert une scène de désolation. Un chien au pelage rongé par les puces vivait dans un véritable capharnaüm, au milieu d’objets déglingués, d’excréments et d’urine. Avec pour seul moyen de subsistance, une gamelle d’eau pratiquement vide. Hier, son maître, Christophe L., comparaissait devant le tribunal pour mauvais traitement, abandon et privation de soins envers le petit Griffon nivernais. Willy, comme l’ont appelé les bénévoles de la SPA de Sigean, doit son salut au voisinage.
Alors que la maison a été désertée depuis fin juin par le couple, en pleine procédure de divorce, et leurs enfants, les voisins continuent à entendre des bruits, dans le garage. Pas d’aboiement, seulement les signes d’une présence.
La peau du dos à vif
Au bout d’une quinzaine de jours, des flaques d’urine sortent de la porte automatisée. Alertée, la SPA se rend sur place et distingue, dans un interstice de lumière, un animal plongé dans l’obscurité. Déjà, le chien avait fait l’objet d’un signalement auprès de l’association pour suspicion de maltraitance sur lui. Sur commission rogatoire du procureur de la République, les gendarmes fracturent la porte, et délivrent le chien.
L’animal de six ans est tellement parasité que la peau de son dos est à vif, du cou jusqu’à la queue. À force de se gratter, le pauvre chien a aussi développé d’énormes verrues. Il est maigre et supporte mal le soleil de juillet, après avoir vécu tant de jours dans le noir. La SPA, qui va porter plainte contre Véronique et Christophe L., va l’accueillir et le soigner, durant de longues semaines.
Contradictions
A la barre, hier, Christophe L. a évoqué un quiproquo. "Mon client avait déménagé ses meubles un vendredi. Sa femme, officiellement propriétaire du chien, devait venir le récupérer dès le lendemain samedi, avec ses meubles à elle", a plaidé Me Forestier. Une version en contradiction avec les propos tenus par Véronique L. aux gendarmes, affirmera que Willy était, dans les faits, à son ex-mari, et qu’il n’avait pas été convenu qu’elle en aurait la garde.
Aujourd’hui, Willy a un nouveau maître. Quant à son ancien propriétaire, s’il a été relaxé pour la prévention de mauvais traitements, le tribunal l’a reconnu coupable d’abandon et de privation de soins. Christophe L. a été condamné à 1 000 € dont 900 € avec sursis, 100 € de contravention, 150 € de dommages et intérêts, et 400 € au titre des frais d’avocat.
http://www.midilibre.fr/2012/01/28/le-calvaire-de-willy-cloitre-dans-le-garage,449989.php
Accusé de viols par sa femme et ses trois filles
UNE nouvelle fois, les débats prévus jusqu'au mercredi 1er février, devant la cour d'assises, vont évoquer un univers particulièrement sordide. Cette peinture devient, hélas, habituelle. À chaque fois, on croit atteindre le pire pour remarquer qu'il est encore dépassé en horreur par une nouvelle affaire. Si les faits évoqués se vérifient.
Cette histoire judiciaire commence en février 2009. Une mère, accompagnée de ses deux filles, âgées de 21 et 28 ans, se présente au commissariat de Laon. Les jeunes filles se plaignent de viols commis par leur père et désignent leur mère également comme une victime. Une troisième fille accuse son père des mêmes faits. Le frère, interrogé, trace également un portrait édifiant : il raconte que son père lui a déjà tiré dessus avec une arme, l'a menacé avec une hache et lui a cassé le bras et le poignet, sans le conduire chez le médecin.
Deux interrogations
Ces faits se seraient déroulés à Bruyères-et-Montbérault et Presles-et-Thierny pendant des périodes diverses, de 1987 à 2004.
Une seule fois, le père a reconnu avoir abusé de son épouse à laquelle il aurait imposé des pratiques échangistes sous l'empire de l'alcool, mais il est revenu sur les faits concernant ses trois filles. Il semble nier sa responsabilité. Ce cuisinier est incarcéré depuis le 11 mars 2009. Il doit s'expliquer sur l'usage d'un couteau pour menacer son épouse et abuser d'elle.
L'accusé est défendu par Me Cambier et Me Contant représente la mère et l'une des filles. C'est le ténor de Lille Me Dupond-Moretti, qui est chargé de porter la parole de deux autres filles de l'accusé. Il est surtout connu pour intervenir en défense. Le voilà donc annoncé dans un autre contexte.
Son cabinet est bien mandaté pour suivre ce dossier mais on ignore encore si le champion de France des acquittements sera présent en totalité ou en partie, ou bien remplacé par un avocat de son équipe.
Les joutes prévues seront-elles publiques ou un huis clos va-t-il être réclamé par les victimes ? Il faut attendre pour connaître la réponse à cette seconde interrogation. Toutes ces incertitudes devraient être levées lundi matin.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/accuse-de-viols-par-sa-femme-et-ses-trois-filles
Cette histoire judiciaire commence en février 2009. Une mère, accompagnée de ses deux filles, âgées de 21 et 28 ans, se présente au commissariat de Laon. Les jeunes filles se plaignent de viols commis par leur père et désignent leur mère également comme une victime. Une troisième fille accuse son père des mêmes faits. Le frère, interrogé, trace également un portrait édifiant : il raconte que son père lui a déjà tiré dessus avec une arme, l'a menacé avec une hache et lui a cassé le bras et le poignet, sans le conduire chez le médecin.
Deux interrogations
Ces faits se seraient déroulés à Bruyères-et-Montbérault et Presles-et-Thierny pendant des périodes diverses, de 1987 à 2004.
Une seule fois, le père a reconnu avoir abusé de son épouse à laquelle il aurait imposé des pratiques échangistes sous l'empire de l'alcool, mais il est revenu sur les faits concernant ses trois filles. Il semble nier sa responsabilité. Ce cuisinier est incarcéré depuis le 11 mars 2009. Il doit s'expliquer sur l'usage d'un couteau pour menacer son épouse et abuser d'elle.
L'accusé est défendu par Me Cambier et Me Contant représente la mère et l'une des filles. C'est le ténor de Lille Me Dupond-Moretti, qui est chargé de porter la parole de deux autres filles de l'accusé. Il est surtout connu pour intervenir en défense. Le voilà donc annoncé dans un autre contexte.
Son cabinet est bien mandaté pour suivre ce dossier mais on ignore encore si le champion de France des acquittements sera présent en totalité ou en partie, ou bien remplacé par un avocat de son équipe.
Les joutes prévues seront-elles publiques ou un huis clos va-t-il être réclamé par les victimes ? Il faut attendre pour connaître la réponse à cette seconde interrogation. Toutes ces incertitudes devraient être levées lundi matin.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/accuse-de-viols-par-sa-femme-et-ses-trois-filles
samedi 28 janvier 2012
Menton : un cadavre en décomposition découvert à la gare
Les policiers de la sûreté départementale (SD) des Alpes-Maritimes ont été saisis d’une enquête après la découverte du cadavre d’un homme, le 25 janvier, vers 16 heures, sous un pont ferroviaire, à proximité de la gare de Menton. Le corps de la victime, qui n’a pas été identifiée, a été retrouvé par des agents SNCF qui procédaient à un contrôle des voies.
Selon les premières investigations, des traces d’essence ont été relevées autour du cadavre, qui était déjà en état de décomposition. «Des vérifications sont en cours pour tenter de déterminer l’identité de cette personne, confie une source proche de l’enquête. Les circonstances de son décès restent également à établir».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/menton-un-cadavre-en-decomposition-decouvert-a-la-gare-28-01-2012-1834137.php
Selon les premières investigations, des traces d’essence ont été relevées autour du cadavre, qui était déjà en état de décomposition. «Des vérifications sont en cours pour tenter de déterminer l’identité de cette personne, confie une source proche de l’enquête. Les circonstances de son décès restent également à établir».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/menton-un-cadavre-en-decomposition-decouvert-a-la-gare-28-01-2012-1834137.php
Découverte d'un cadavre sur un terrain près du cimetière
Le corps sans vie d'un homme a été découvert ce vendredi après-midi par des employés de la ville d'Annonay sur un terrain près du cimetière. Immediatement des enquêteurs de la gendarmerie se sont rendu sur les lieux afin d'effectuer les premières constatations. Il s'agit d'abord pour eux de tenter d'identifier le corps de cette homme qui ne portait semble-t-il pas de papiers sur lui. Par ailleurs, aucune personne n'est signalée disparue dans le secteur.
http://www.ledauphine.com/ardeche/2012/01/28/decouverte-d-un-cadavre-sur-un-terrain-pres-du-cimetiere
http://www.ledauphine.com/ardeche/2012/01/28/decouverte-d-un-cadavre-sur-un-terrain-pres-du-cimetiere
Tribunal : le pavillon aux 87 animaux démantelé
L'affaire avait défrayé la chronique, en septembre dernier. Cette "marginale" de 62 ans, mordue à plusieurs reprises par son chien-loup tchécoslovaque - on avait à l'époque évoqué un loup - était hospitalisée depuis plusieurs jours. C'est alors qu'un prestataire de services animaliers, soutenu par tout le voisinage, a donné l'alerte.
Lire également
>> Brest. Retour sur la découverte de "l'arche de Noé" du quartier Saint-Marc
Dans le pavillon délabré du quartier de Saint-Marc où vivait la sexagénaire, les autorités ont découvrert avec effroi "une drôle d'arche de Noé" aux relents pestilentiels... A l'intérieur du domicile, dans une atmosphère insoutenable, les policiers tomberont nez-à-nez avec une dizaine de chiens, le chien-loup tchécoslovaque (*), des souris, des octodons, des chinchillas, des furets, un nombre incroyable d'oiseaux de toutes plumes (perroquets, canaris, perruches, colombes, tourterelles, etc.) ainsi qu'une pièce exclusivement réservée à une bonne vingtaine de chats. Au total, 87 bêtes souffrant d'isolement et de malnutrition. Sans parler du manque d'hygiène.
La femme, déjà condamnée en 2009 pour des faits silimaires, devait comparaître ce vendredi à l'audience correctionnelle du tribunal de Brest pour acte de cruauté et sévices graves envers ses animaux domestiques. Elle ne s'est finalement pas présentée. L'affaire a donc été jugée par défaut. Déclarée coupable, la Brestoise devra verser 750 € de dommages et intérêts à chacune des trois importantes fondations chargées de la protection animalière. Ses anciens "colocataires" lui sont définitivement retirés, et une interdiction irrévocable de détenir tout animal chez elle a été prononcée.
(*) On avait à l'époque parlé de loup. En fait, il s'agit d'une race canine issue du croisement entre un berger allemand et un loup des Carpates.
http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-tribunal-le-pavillon-aux-87-animaux-demantele-27-01-2012-1580723.php
Lire également
>> Brest. Retour sur la découverte de "l'arche de Noé" du quartier Saint-Marc
Dans le pavillon délabré du quartier de Saint-Marc où vivait la sexagénaire, les autorités ont découvrert avec effroi "une drôle d'arche de Noé" aux relents pestilentiels... A l'intérieur du domicile, dans une atmosphère insoutenable, les policiers tomberont nez-à-nez avec une dizaine de chiens, le chien-loup tchécoslovaque (*), des souris, des octodons, des chinchillas, des furets, un nombre incroyable d'oiseaux de toutes plumes (perroquets, canaris, perruches, colombes, tourterelles, etc.) ainsi qu'une pièce exclusivement réservée à une bonne vingtaine de chats. Au total, 87 bêtes souffrant d'isolement et de malnutrition. Sans parler du manque d'hygiène.
La femme, déjà condamnée en 2009 pour des faits silimaires, devait comparaître ce vendredi à l'audience correctionnelle du tribunal de Brest pour acte de cruauté et sévices graves envers ses animaux domestiques. Elle ne s'est finalement pas présentée. L'affaire a donc été jugée par défaut. Déclarée coupable, la Brestoise devra verser 750 € de dommages et intérêts à chacune des trois importantes fondations chargées de la protection animalière. Ses anciens "colocataires" lui sont définitivement retirés, et une interdiction irrévocable de détenir tout animal chez elle a été prononcée.
(*) On avait à l'époque parlé de loup. En fait, il s'agit d'une race canine issue du croisement entre un berger allemand et un loup des Carpates.
http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-tribunal-le-pavillon-aux-87-animaux-demantele-27-01-2012-1580723.php
Il blesse un policier lors de son interpellation
« Ce geste aurait pu avoir des conséquences très graves », avertit le commandant Jean-Pierre Benoît au commissariat d'Albi. Alors qu'il venait d'être embarqué dans une voiture de la brigade anticriminalité (Bac), jeudi vers 17 heures, un homme de 30 ans a sorti un couteau et a tenté de porter un cou au visage d'un des policiers. Heureusement, son collègue a pu parer le coup, déviant le couteau. Ce deuxième fonctionnaire a été légèrement blessé au doigt.
Aperçu avec d'autres personnes square Amiral-Abrial à Lapanouse, cet Algérien de 30 ans en situation irrégulière avait été reconnu par les agents de la Bac, car il fait l'objet d'une fiche de recherche. Après son interpellation, il a sorti de son blouson le couteau type Laguiole avec une lame de 12 à 13 centimètres, ce qui sous-entend qu'il l'avait ouvert auparavant.
Considérant que le mise en cause se trouve « en état de récidive légale », le vice-procureur a également requis et obtenu lors de la comparution devant le juge de la liberté et de la détention un mandat de dépôt. Placé en détention provisoire, l'homme a été incarcéré à la maison d'arrêt d'Albi. Sous l'autorité du juge d'instruction, des investigations complémentaires seront menées sur ces faits que leur auteur présumé conteste en partie.
Il aurait admis avoir un couteau sur lui mais nie l'avoir ouvert. Explication qui laisse dubitatif un enquêteur, qui ne voit pas « l'utilité de sortir un couteau fermé ». Un prélèvement sera effectué pour vérifier la présence de sang sur la lame. On ne voit pas comment le policier, atteint au petit doigt aurait été blessé autrement. Le certificat médical fait état « d'une plaie linéaire compatible avec une arme blanche ». « Le policier a été atteint à l'extérieur de la main, alors qu'il écartait la lame », constate le commandant Benoît, martelant « qu'il ne faut pas minimiser ce genre d'acte au détriment de policiers en train de faire leur travail. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/28/1271842-albi-il-blesse-un-policier.html
Aperçu avec d'autres personnes square Amiral-Abrial à Lapanouse, cet Algérien de 30 ans en situation irrégulière avait été reconnu par les agents de la Bac, car il fait l'objet d'une fiche de recherche. Après son interpellation, il a sorti de son blouson le couteau type Laguiole avec une lame de 12 à 13 centimètres, ce qui sous-entend qu'il l'avait ouvert auparavant.
Prélèvement effectué sur la lame de couteau
Déjà poursuivi pour des affaires de stupéfiants et de violences, et placé en garde-à-vue, le mis en cause devait être déféré ce vendredi après-midi au parquet d'Albi. Pascal Suhard, vice-procureur de la République, a ouvert à l'encontre de cet homme une information judiciaire pour « violences avec armes et port d'armes ».Considérant que le mise en cause se trouve « en état de récidive légale », le vice-procureur a également requis et obtenu lors de la comparution devant le juge de la liberté et de la détention un mandat de dépôt. Placé en détention provisoire, l'homme a été incarcéré à la maison d'arrêt d'Albi. Sous l'autorité du juge d'instruction, des investigations complémentaires seront menées sur ces faits que leur auteur présumé conteste en partie.
Il aurait admis avoir un couteau sur lui mais nie l'avoir ouvert. Explication qui laisse dubitatif un enquêteur, qui ne voit pas « l'utilité de sortir un couteau fermé ». Un prélèvement sera effectué pour vérifier la présence de sang sur la lame. On ne voit pas comment le policier, atteint au petit doigt aurait été blessé autrement. Le certificat médical fait état « d'une plaie linéaire compatible avec une arme blanche ». « Le policier a été atteint à l'extérieur de la main, alors qu'il écartait la lame », constate le commandant Benoît, martelant « qu'il ne faut pas minimiser ce genre d'acte au détriment de policiers en train de faire leur travail. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/28/1271842-albi-il-blesse-un-policier.html
Sauvée des flammes par son voisin
Farida a échappé de peu, jeudi soir, au brasier qui a ravagé son pavillon d’Argenteuil. C’est un voisin qui est venu donner l’alerte vers 18 heures et permettre à cette femme handicapée de 74 ans de se mettre à l’abri, dans la rue.
« Nous revenions de faire les courses. Depuis la cour de l’immeuble, on a aperçu les flammes qui dépassaient du toit du pavillon de l’autre côté du mur… » Salah, un père de famille de 37 ans, qui réside dans l’immeuble mitoyen du pavillon, rue du Troupeau, dans le quartier du Val-Notre-Dame, réagit alors dans la seconde et fonce vers le pavillon. A l’intérieur, personne ne s’est encore rendu compte de l’incendie, qui se développe à grande vitesse. Dans le même temps, sa femme alerte les secours.
Salah connaît sa voisine, amputée des deux jambes, et saisit aussitôt le risque qu’elle encourt. « J’ai prévenu son mari que j’ai croisé. Je lui ai crié : Il y a le feu chez toi. Sortez tous! Avec l’aide de l’auxiliaire de vie, on a porté sa femme qui était alitée dans sa chambre. Après, tout a brûlé… »
Arrivés peu de temps après, les pompiers ont maîtrisé le sinistre et empêché toute propagation à l’immeuble, dont la cinquantaine d’occupants a été évacuée dans la rue pendant l’intervention des secours. Ils ont pris en charge le mari de Farida, Mohamed, 75 ans, qui a été hospitalisé après avoir inhalé de la fumée. Il aurait voulu récupérer sa voiture après avoir mis son épouse en sécurité chez des voisins quand il est tombé par terre, intoxiqué par les émanations. Il a été conduit à l’hôpital d’Argenteuil. Sa femme a été pour sa part hospitalisée à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), confiait sa fille, présente sur place hier matin. « Il y avait un peu de panique chez les habitants de l’immeuble, raconte Dragana, la gardienne. Des gens pleuraient. Certains pensaient que la voisine était restée bloquée dans l’incendie… »
Selon les premiers éléments recueillis sur place, le feu aurait pour origine la véranda, qui était construite à l’arrière du pavillon, et dont il ne reste plus aucune trace depuis le sinistre. Un fer à repasser, qui y était resté allumé pendant toute la journée, aurait provoqué l’incendie. Une piste accidentelle que l’enquête de police devra confirmer.http://www.leparisien.fr/argenteuil-95100/sauvee-des-flammes-par-son-voisin-28-01-2012-1833478.php
« Nous revenions de faire les courses. Depuis la cour de l’immeuble, on a aperçu les flammes qui dépassaient du toit du pavillon de l’autre côté du mur… » Salah, un père de famille de 37 ans, qui réside dans l’immeuble mitoyen du pavillon, rue du Troupeau, dans le quartier du Val-Notre-Dame, réagit alors dans la seconde et fonce vers le pavillon. A l’intérieur, personne ne s’est encore rendu compte de l’incendie, qui se développe à grande vitesse. Dans le même temps, sa femme alerte les secours.
Salah connaît sa voisine, amputée des deux jambes, et saisit aussitôt le risque qu’elle encourt. « J’ai prévenu son mari que j’ai croisé. Je lui ai crié : Il y a le feu chez toi. Sortez tous! Avec l’aide de l’auxiliaire de vie, on a porté sa femme qui était alitée dans sa chambre. Après, tout a brûlé… »
Arrivés peu de temps après, les pompiers ont maîtrisé le sinistre et empêché toute propagation à l’immeuble, dont la cinquantaine d’occupants a été évacuée dans la rue pendant l’intervention des secours. Ils ont pris en charge le mari de Farida, Mohamed, 75 ans, qui a été hospitalisé après avoir inhalé de la fumée. Il aurait voulu récupérer sa voiture après avoir mis son épouse en sécurité chez des voisins quand il est tombé par terre, intoxiqué par les émanations. Il a été conduit à l’hôpital d’Argenteuil. Sa femme a été pour sa part hospitalisée à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), confiait sa fille, présente sur place hier matin. « Il y avait un peu de panique chez les habitants de l’immeuble, raconte Dragana, la gardienne. Des gens pleuraient. Certains pensaient que la voisine était restée bloquée dans l’incendie… »
Selon les premiers éléments recueillis sur place, le feu aurait pour origine la véranda, qui était construite à l’arrière du pavillon, et dont il ne reste plus aucune trace depuis le sinistre. Un fer à repasser, qui y était resté allumé pendant toute la journée, aurait provoqué l’incendie. Une piste accidentelle que l’enquête de police devra confirmer.http://www.leparisien.fr/argenteuil-95100/sauvee-des-flammes-par-son-voisin-28-01-2012-1833478.php
Affaire Kulik / L'ADN conservé depuis dix ans est bien celui de Grégory Wiart
L'analyse ADN est formelle. Grégory Wiart est bien le violeur d'Elodie Kulik. « Une analyse qui confirme ce que l'on savait déjà », pour le procureur d'Amiens.
IL n'aura donc fallu que deux jours pour apporter enfin la certitude et faire taire les derniers sceptiques. L'ADN prélevé sur la dépouille de Grégory Wiart, exhumé mardi au petit matin, a été confié à l'institut génétique Nantes Atlantique (IGNA), basé à Nantes, afin d'effectuer une comparaison avec l'ADN nucléaire retrouvé le 12 juin 2002 dans la décharge de la Tombelle, à Tertry.
Il s'agissait de sperme laissé à la fois sur un préservatif abandonné à côté de la dépouille et à l'intérieur même du corps d'Elodie Kulik. Les experts en génétique ont donc réalisé les analyses de toutes urgences, puisque « les résultats sont revenus, ce jeudi en milieu d'après-midi », renseigne Bernard Farret, le procureur d'Amiens, soit seulement 48 heures plus tard. Le parquet d'ajouter : « Ils confirment ce que l'on savait déjà : l'ADN est identique. À savoir que l'ADN prélevé sur le corps du suspect, mardi, est bien celui retrouvé à l'époque sur la scène de crime. »
Plus de doute permis
Il y a dix jours de cela, l'enquête sur le meurtre d'Elodie Kulik connaissait un retentissant rebondissement. Le juge d'instruction, Jordane Duquenne, informait ainsi Jacky Kulik, le père de la jeune femme assassinée et son avocat Me Didier Robiquet, qu'un des auteurs avait été confondu post-mortem au moyen d'une analyse ADN « par parentalité ». Une prouesse scientifique, utilisée jusqu'à présent en France seulement pour identifier une dépouille non reconnaissable, en prélevant donc l'ADN du père et celui de la mère du disparu. C'est au cours du dernier trimestre 2011 que les enquêteurs ont obtenu l'autorisation des ministères de la Justice et de l'Intérieur pour interroger le Fichier national automatisé des empreintes génétiques afin de trouver l'ADN le plus proche de celui présent dans le dossier Kulik. Le Fnaeg n'a donné qu'un seul nom, celui du père de Grégory Wiart, condamné pour agression sexuelle au début des années 2000.
Après une enquête classique sur l'entourage du père Wiart, l'ADN de la maman de Grégory Wiart a été prélevé.
Les scientifiques sont venus à la conclusion que le violeur d'Elodie Kulik était le fruit des époux Wiart. En 2002, Grégory Wiart, leur fils aîné avait 22 ans, leur autre fils était alors bien trop jeune et a donc été écarté de la liste des suspects. Le rapprochement d'empreinte génétique accompagné de la « reconstitution » de l'ADN de Grégory Wiart a été, depuis dix jours, particulièrement critiqué, poussant ainsi le juge d'Instruction à ordonner une exhumation, un acte judiciaire extrêmement rare, en France.
« Maintenant, pour la section de recherche (SR) et le juge d'instruction, l'enquête se poursuit pour identifier les complices », ajoute encore Bernard Farret, qui certifie qu'aucune garde à vue n'a été effectuée dans la foulée du retour des résultats des analyses génétiques. Néanmoins, plusieurs personnes de l'entourage direct de Grégory Wiart ont été entendues par les fins limiers de la SR d'Amiens.
Les complices activement recherchés
Depuis la mi-décembre, depuis qu'ils ont un nom, les gendarmes redoublent d'effort, ils cherchent à reconstituer « l'environnement social » de ce jeune artisan plombier-chauffagiste, à connaître les personnes avec qui Grégory Wiart passait ses soirées en janvier 2002, vingt-deux mois avant de se tuer en voiture. Elles pourraient être les autres bourreaux d'Elodie Kulik.
« À ce jour, nous n'avons trouvé aucun lien entre Grégory Wiart et Elodie Kulik. À aucun moment, le nom de Grégory Wiart n'est apparu au cours des nombreuses investigations menées dans l'affaire Kulik », assure le lieutenant-colonel Bernard Lambert.
Combien étaient-ils en ce funeste soir de janvier 2002 ? « Au moins deux hommes d'après l'enregistrement audio. » Les ADN partiels, retrouvés sur une serviette éponge ensanglantée et couverte de peinture blanche ainsi que sur une chaussette d'Elodie Kulik, ne permettent pas de dire, pour l'heure, si ces personnes présentes au moment de la mise à mort de la jeune femme sont des hommes ou des femmes
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/affaire-kulik-ladn-conserve-depuis-dix-ans-est-bien-celui-de-gregory-wiart
IL n'aura donc fallu que deux jours pour apporter enfin la certitude et faire taire les derniers sceptiques. L'ADN prélevé sur la dépouille de Grégory Wiart, exhumé mardi au petit matin, a été confié à l'institut génétique Nantes Atlantique (IGNA), basé à Nantes, afin d'effectuer une comparaison avec l'ADN nucléaire retrouvé le 12 juin 2002 dans la décharge de la Tombelle, à Tertry.
Il s'agissait de sperme laissé à la fois sur un préservatif abandonné à côté de la dépouille et à l'intérieur même du corps d'Elodie Kulik. Les experts en génétique ont donc réalisé les analyses de toutes urgences, puisque « les résultats sont revenus, ce jeudi en milieu d'après-midi », renseigne Bernard Farret, le procureur d'Amiens, soit seulement 48 heures plus tard. Le parquet d'ajouter : « Ils confirment ce que l'on savait déjà : l'ADN est identique. À savoir que l'ADN prélevé sur le corps du suspect, mardi, est bien celui retrouvé à l'époque sur la scène de crime. »
Plus de doute permis
Il y a dix jours de cela, l'enquête sur le meurtre d'Elodie Kulik connaissait un retentissant rebondissement. Le juge d'instruction, Jordane Duquenne, informait ainsi Jacky Kulik, le père de la jeune femme assassinée et son avocat Me Didier Robiquet, qu'un des auteurs avait été confondu post-mortem au moyen d'une analyse ADN « par parentalité ». Une prouesse scientifique, utilisée jusqu'à présent en France seulement pour identifier une dépouille non reconnaissable, en prélevant donc l'ADN du père et celui de la mère du disparu. C'est au cours du dernier trimestre 2011 que les enquêteurs ont obtenu l'autorisation des ministères de la Justice et de l'Intérieur pour interroger le Fichier national automatisé des empreintes génétiques afin de trouver l'ADN le plus proche de celui présent dans le dossier Kulik. Le Fnaeg n'a donné qu'un seul nom, celui du père de Grégory Wiart, condamné pour agression sexuelle au début des années 2000.
Après une enquête classique sur l'entourage du père Wiart, l'ADN de la maman de Grégory Wiart a été prélevé.
Les scientifiques sont venus à la conclusion que le violeur d'Elodie Kulik était le fruit des époux Wiart. En 2002, Grégory Wiart, leur fils aîné avait 22 ans, leur autre fils était alors bien trop jeune et a donc été écarté de la liste des suspects. Le rapprochement d'empreinte génétique accompagné de la « reconstitution » de l'ADN de Grégory Wiart a été, depuis dix jours, particulièrement critiqué, poussant ainsi le juge d'Instruction à ordonner une exhumation, un acte judiciaire extrêmement rare, en France.
« Maintenant, pour la section de recherche (SR) et le juge d'instruction, l'enquête se poursuit pour identifier les complices », ajoute encore Bernard Farret, qui certifie qu'aucune garde à vue n'a été effectuée dans la foulée du retour des résultats des analyses génétiques. Néanmoins, plusieurs personnes de l'entourage direct de Grégory Wiart ont été entendues par les fins limiers de la SR d'Amiens.
Les complices activement recherchés
Depuis la mi-décembre, depuis qu'ils ont un nom, les gendarmes redoublent d'effort, ils cherchent à reconstituer « l'environnement social » de ce jeune artisan plombier-chauffagiste, à connaître les personnes avec qui Grégory Wiart passait ses soirées en janvier 2002, vingt-deux mois avant de se tuer en voiture. Elles pourraient être les autres bourreaux d'Elodie Kulik.
« À ce jour, nous n'avons trouvé aucun lien entre Grégory Wiart et Elodie Kulik. À aucun moment, le nom de Grégory Wiart n'est apparu au cours des nombreuses investigations menées dans l'affaire Kulik », assure le lieutenant-colonel Bernard Lambert.
Combien étaient-ils en ce funeste soir de janvier 2002 ? « Au moins deux hommes d'après l'enregistrement audio. » Les ADN partiels, retrouvés sur une serviette éponge ensanglantée et couverte de peinture blanche ainsi que sur une chaussette d'Elodie Kulik, ne permettent pas de dire, pour l'heure, si ces personnes présentes au moment de la mise à mort de la jeune femme sont des hommes ou des femmes
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/affaire-kulik-ladn-conserve-depuis-dix-ans-est-bien-celui-de-gregory-wiart
vendredi 27 janvier 2012
Son cadavre est dévoré par ses chiens
Un sexagénaire, décédé depuis une dizaine de jours, a été découvert aujourd'hui à Sète (Hérault), allongé sur son lit et la tête dévorée par ses trois chiens, a-t-on appris de source policière.
Le corps de l'homme, dont la tête a été retrouvée en partie dans une autre pièce, a été trouvé par les pompiers et la police, alertés par un homme inquiet de l'absence de son voisin, précise le site internet du quotidien régional Le Midi Libre.
Une autopsie de la victime a été demandée afin de déterminer les causes du décès, a-t-on indiqué de mêmes sources. L'un des chiens a été piqué alors que les deux autres ont été conduits à la fourrière.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/27/97001-20120127FILWWW00433-son-cadavre-est-devore-par-ses-chiens.php
Le corps de l'homme, dont la tête a été retrouvée en partie dans une autre pièce, a été trouvé par les pompiers et la police, alertés par un homme inquiet de l'absence de son voisin, précise le site internet du quotidien régional Le Midi Libre.
Une autopsie de la victime a été demandée afin de déterminer les causes du décès, a-t-on indiqué de mêmes sources. L'un des chiens a été piqué alors que les deux autres ont été conduits à la fourrière.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/27/97001-20120127FILWWW00433-son-cadavre-est-devore-par-ses-chiens.php
Un policier blesse par balle un automobiliste
Un policier de Thionville, en Moselle, a blessé par balle un automobiliste qui tentait de foncer sur les fonctionnaires dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris de source policière. Vers minuit, une patrouille de policiers a décidé de contrôler un conducteur suspect. Mais l'automobiliste n'a pas obtempéré et les policiers se sont lancés à sa poursuite, a indiqué une source policière.
Quelques instants plus tard, les policiers sont finalement parvenus à immobiliser le véhicule et se sont rapprochés du conducteur. Ce dernier a alors redémarré en direction des fonctionnaires. L'un d'eux a répliqué en ouvrant le feu à cinq reprises, estimant être en état de légitime défense.
Blessé au ventre, le conducteur a été transporté vers le centre hospitalier de Metz, a poursuivi cette source. L'établissement n'a pour sa part pas souhaité communiquer sur la gravité des blessure du suspect.
L’ex commissaire de la PJ lyonnaise Michel Neyret reste en détention
À l’issue d’une audience jeudi après-midi dans le bureau du juge des libertés et de la détention de Paris, l’ex-numéro 2 de la police judiciaire de Lyon a été maintenu en détention provisoire
Les avocats de Michel Neyret espéraient une remise en liberté en raison de l’avancée des travaux d’enquête, mais aussi des garanties de représentation de celui qui, décoré de la légion d’honneur, a longtemps été considéré par sa hiérarchie comme l’un des meilleurs flics de France.
Mis en examen notamment pour corruption et association de malfaiteurs, Michel Neyret est incarcéré à la prison de la Santé depuis le 3 octobre dernier.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/01/26/l-ex-commissaire-de-la-pj-lyonnaise-michel-neyret-reste-en-detention
Les avocats de Michel Neyret espéraient une remise en liberté en raison de l’avancée des travaux d’enquête, mais aussi des garanties de représentation de celui qui, décoré de la légion d’honneur, a longtemps été considéré par sa hiérarchie comme l’un des meilleurs flics de France.
Mis en examen notamment pour corruption et association de malfaiteurs, Michel Neyret est incarcéré à la prison de la Santé depuis le 3 octobre dernier.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/01/26/l-ex-commissaire-de-la-pj-lyonnaise-michel-neyret-reste-en-detention
Un motard carmausin tué sous l'œil du radar
Un Carmausin de 31 ans, commerçant à Albi, s'est tué hier matin sur la RN 88. Il a violemment percuté l'arrière d'un fourgon qui sortait d'un chemin privé. Le choc s'est produit à 50 m de l'emplacement d'un radar.
Un père de famille de 31 ans a perdu la vie sur la route, hier au petit matin, au guidon de sa moto. Ce drame, qui endeuille Carmaux, s'est produit à 6 h 45, sur la RN 88, à Lescure-d'Albigeois.
Gaëtan Kopec avait quitté de bonne heure son domicile de l'avenue Jean-Jaurès pour rejoindre son lieu de travail à Albi.
Après « Le Blanquet », le motard arrivait en vue de l'agglomération, un secteur de la nationale encore à deux fois deux voies où la vitesse est limitée à 70 km/h. C'est à cet endroit précis, en face des pépinières Ramon, que se trouve l'emplacement d'un radar fixe.
La moto,un modèle sportif de 1 000 cm3, a d'ailleurs déclenché le flash automatique, comme l'a révélé hier soir le commissariat d'Albi (lire ci-contre).
Quelques instants plus tard, la Yamaha R1 percutait l'arrière d'une fourgonnette qui sortait d'un chemin privé et venait de s'engager sur la voie de droite. Donc, on peut supposer que ce véhicule roulait à faible allure.
Gaëtan Kopec, père d'un jeune enfant, était le gérant de « L'Épicier », un commerce bien connu à Albi situé au carrefour Pujol, à l'angle de l'avenue Colonel-Teyssier et du boulevard Valmy. Nous l'avions interviewé début janvier, lors d'un reportage consacré aux épiceries de nuit. Gaëtan Kopec nous avait parlé de ses projets.
Le conducteur de la fourgonnette, un artisan qui sortait de chez lui et partait travailler, est sorti indemne mais très choqué. Pendant les opérations de secours puis pour permettre aux policiers de la brigade accidents et délits routiers (BADR) d'Albi d'effectuer toutes les constatations utiles, la voie de droite a été neutralisée.
Loi des séries, il y a quelques semaines, le passager d'une moto s'était tué sur cette même commune de Lescure, lors d'une collision avec un bus de la Communauté d'agglomération.
« Le point commun entre ces deux accidents est le différentiel de vitesse important entre les deux véhicules impliqués », faisait remarquer hier le commandant Jean-Pierre Benoit. L'enquête devra établir clairement les responsabilités.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1271179-lescure-d-albigeois-un-motard-carmausin-tue-sous-l-il-du-radar.html
Un père de famille de 31 ans a perdu la vie sur la route, hier au petit matin, au guidon de sa moto. Ce drame, qui endeuille Carmaux, s'est produit à 6 h 45, sur la RN 88, à Lescure-d'Albigeois.
Gaëtan Kopec avait quitté de bonne heure son domicile de l'avenue Jean-Jaurès pour rejoindre son lieu de travail à Albi.
Après « Le Blanquet », le motard arrivait en vue de l'agglomération, un secteur de la nationale encore à deux fois deux voies où la vitesse est limitée à 70 km/h. C'est à cet endroit précis, en face des pépinières Ramon, que se trouve l'emplacement d'un radar fixe.
La moto,un modèle sportif de 1 000 cm3, a d'ailleurs déclenché le flash automatique, comme l'a révélé hier soir le commissariat d'Albi (lire ci-contre).
Quelques instants plus tard, la Yamaha R1 percutait l'arrière d'une fourgonnette qui sortait d'un chemin privé et venait de s'engager sur la voie de droite. Donc, on peut supposer que ce véhicule roulait à faible allure.
Jeune père
Le pilote de la moto, sans doute surpris, n'a pas eu le temps de déboîter sur la voie de gauche. Le choc, effroyable, ne lui a pas laissé la moindre chance. Les secours dépêchés sur les lieux n'ont pu que constater, hélas, le décès du motard carmausin.Gaëtan Kopec, père d'un jeune enfant, était le gérant de « L'Épicier », un commerce bien connu à Albi situé au carrefour Pujol, à l'angle de l'avenue Colonel-Teyssier et du boulevard Valmy. Nous l'avions interviewé début janvier, lors d'un reportage consacré aux épiceries de nuit. Gaëtan Kopec nous avait parlé de ses projets.
Le conducteur de la fourgonnette, un artisan qui sortait de chez lui et partait travailler, est sorti indemne mais très choqué. Pendant les opérations de secours puis pour permettre aux policiers de la brigade accidents et délits routiers (BADR) d'Albi d'effectuer toutes les constatations utiles, la voie de droite a été neutralisée.
Loi des séries, il y a quelques semaines, le passager d'une moto s'était tué sur cette même commune de Lescure, lors d'une collision avec un bus de la Communauté d'agglomération.
« Le point commun entre ces deux accidents est le différentiel de vitesse important entre les deux véhicules impliqués », faisait remarquer hier le commandant Jean-Pierre Benoit. L'enquête devra établir clairement les responsabilités.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1271179-lescure-d-albigeois-un-motard-carmausin-tue-sous-l-il-du-radar.html
Meurtre du jour de l’An : le cri du cœur de la mère
Jusqu’à présent, elle avait préféré ne pas s’exposer. Et poursuivre auprès de ses proches le deuil de sa fille, violée et tuée le 1er janvier 2011 à Montpellier. Mais la guerre juridique autour de cette affaire conduit cette mère à crier ce qu’elle a sur le cœur. L’enjeu est de taille : une partie des déclarations de Gérald Seureau, le meurtrier présumé, risque de ne plus figurer à la procédure.
"Il l’a massacrée, laissé agoniser, je veux que tout soit dit au procès"
Karine, la mère de Léa
"Je veux qu’au moment du procès, tous les éléments soient exprimés, que sa responsabilité soit reconnue, qu’il l’entende et qu’il prenne conscience de ce qu’il a fait", lance Karine, émue et digne. Les auditions visées par la nullité sont les plus cruciales : il s’agit de la première garde à vue, celle où le mis en examen raconte en détail le calvaire subi par Léa, lycéenne de 17 ans. Parce qu’ensuite, au fil de l’enquête, ses déclarations se sont étiolées. Il est devenu plus vague, jusqu’à ne plus se souvenir de rien lors de la reconstitution.
"Il ne risque pas d’être remis en liberté, mais plus ça va, moins il reconnaît et moins il se sent responsable. Il occulte tout, ne se souvient de rien alors qu’il avait fait des déclarations très précises. Et il trouve même des responsabilités chez les autres", s’offusque Me Gallix, l’avocat de la mère de Léa.
"Léa n’avait rien d’humain pour lui"
"La majeure partie du dossier repose sur ces dépositions, poursuit cette dernière. Léa n’avait rien d’humain pour lui, il l’a laissé mourir. Il l’a massacrée, elle a agonisé pendant des heures. Je n’ai pas reconnu le visage de ma fille à la morgue, défigurée. Et les avocats qui font ça nient la personne de Léa, ils n’ont aucun respect pour elle, c’est indécent." Elle ne comprend pas non plus que l’on puisse remettre en cause le travail des policiers qui n’ont fait qu’appliquer la loi.
Aussi, elle a décidé de partir au combat, en lançant mercredi une page Facebook et une pétition qui, hier, avait déjà récolté 800 signatures. "C’est à la mémoire de Léa que l’on fait ça. Ce que je veux, c’est un procès équitable, pour lui et pour Léa, que tout soit dit, explique-t-elle. Par la force des choses, cette mère meurtrie se replonge donc dans cet épouvantable dossier. "J’y pense tout le temps, ça ne devrait pas être mon combat, mais je le mènerai jusqu’au bout, jusqu’à ce que justice soit rendue."
http://www.midilibre.fr/2012/01/26/meurtre-du-jour-de-l-an-le-cri-du-coeur-de-la-mere,449084.php
"Il l’a massacrée, laissé agoniser, je veux que tout soit dit au procès"
Karine, la mère de Léa
"Je veux qu’au moment du procès, tous les éléments soient exprimés, que sa responsabilité soit reconnue, qu’il l’entende et qu’il prenne conscience de ce qu’il a fait", lance Karine, émue et digne. Les auditions visées par la nullité sont les plus cruciales : il s’agit de la première garde à vue, celle où le mis en examen raconte en détail le calvaire subi par Léa, lycéenne de 17 ans. Parce qu’ensuite, au fil de l’enquête, ses déclarations se sont étiolées. Il est devenu plus vague, jusqu’à ne plus se souvenir de rien lors de la reconstitution.
"Il ne risque pas d’être remis en liberté, mais plus ça va, moins il reconnaît et moins il se sent responsable. Il occulte tout, ne se souvient de rien alors qu’il avait fait des déclarations très précises. Et il trouve même des responsabilités chez les autres", s’offusque Me Gallix, l’avocat de la mère de Léa.
"Léa n’avait rien d’humain pour lui"
"La majeure partie du dossier repose sur ces dépositions, poursuit cette dernière. Léa n’avait rien d’humain pour lui, il l’a laissé mourir. Il l’a massacrée, elle a agonisé pendant des heures. Je n’ai pas reconnu le visage de ma fille à la morgue, défigurée. Et les avocats qui font ça nient la personne de Léa, ils n’ont aucun respect pour elle, c’est indécent." Elle ne comprend pas non plus que l’on puisse remettre en cause le travail des policiers qui n’ont fait qu’appliquer la loi.
Aussi, elle a décidé de partir au combat, en lançant mercredi une page Facebook et une pétition qui, hier, avait déjà récolté 800 signatures. "C’est à la mémoire de Léa que l’on fait ça. Ce que je veux, c’est un procès équitable, pour lui et pour Léa, que tout soit dit, explique-t-elle. Par la force des choses, cette mère meurtrie se replonge donc dans cet épouvantable dossier. "J’y pense tout le temps, ça ne devrait pas être mon combat, mais je le mènerai jusqu’au bout, jusqu’à ce que justice soit rendue."
http://www.midilibre.fr/2012/01/26/meurtre-du-jour-de-l-an-le-cri-du-coeur-de-la-mere,449084.php
Il frappe sa compagne encore et encore
Je reconnais, je n'aurais pas dû la frapper… » « Quand, il ne boit pas, c'est un gars en or. » Mais voilà, Rémy Raulin, 29 ans, boit plus que de raison. Il a l'alcool mauvais, violent. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la police intervient au domicile du couple sur appel des voisins ou de la concubine souvent.
Vendredi soir, c'est à la suite d'une énième dispute que la police a dû intervenir au domicile du couple. Rémy venait de rouer sa compagne de coups : des coups à la tête, des coups de pied dans le dos. A leur arrivée, le prévenu - déjà 10 mentions à son casier pour des faits de violence notamment - était caché derrière la porte de la salle de bain. Agressif, il insultait et menaçait sa compagne, criant qu'elle « allait le payer cher ».
La jeune femme, qui a fini par porter plainte pour ne pas qu'on lui enlève ses enfants, n'était plus trop sûre de vouloir aller au bout de la procédure. Il a fallu l'intervention de son avocat, Me Nicolas, pour qu'elle ose se porter partie civile. « C'est dramatique d'en arriver là. Elle lui sert de punching-ball, mais elle serait prête à poursuivre la vie conjugale avec lui. Elle doit être protégée, même contre elle-même. On croirait revivre le syndrome de Stockholm, ces otages qui à force de partager la vie de leurs geôliers, développent de l'affection pour eux. Je ne sais pas quel degré d'emprise il a sur elle, mais il faut que ça cesse ! »
Rémy Raulin, qui comparaissait lundi sous le régime de la comparution immédiate, a reconnu lui-même qu'ils ne devaient plus vivre ensemble, qu'il fallait qu'ils se séparent… En récidive de récidive, il a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, ainsi qu'à une obligation de soins, une obligation de travailler et d'indemniser la victime. Son maintien en détention a été requis
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-frappe-sa-compagne-encore-et-encore
Vendredi soir, c'est à la suite d'une énième dispute que la police a dû intervenir au domicile du couple. Rémy venait de rouer sa compagne de coups : des coups à la tête, des coups de pied dans le dos. A leur arrivée, le prévenu - déjà 10 mentions à son casier pour des faits de violence notamment - était caché derrière la porte de la salle de bain. Agressif, il insultait et menaçait sa compagne, criant qu'elle « allait le payer cher ».
La jeune femme, qui a fini par porter plainte pour ne pas qu'on lui enlève ses enfants, n'était plus trop sûre de vouloir aller au bout de la procédure. Il a fallu l'intervention de son avocat, Me Nicolas, pour qu'elle ose se porter partie civile. « C'est dramatique d'en arriver là. Elle lui sert de punching-ball, mais elle serait prête à poursuivre la vie conjugale avec lui. Elle doit être protégée, même contre elle-même. On croirait revivre le syndrome de Stockholm, ces otages qui à force de partager la vie de leurs geôliers, développent de l'affection pour eux. Je ne sais pas quel degré d'emprise il a sur elle, mais il faut que ça cesse ! »
Rémy Raulin, qui comparaissait lundi sous le régime de la comparution immédiate, a reconnu lui-même qu'ils ne devaient plus vivre ensemble, qu'il fallait qu'ils se séparent… En récidive de récidive, il a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, ainsi qu'à une obligation de soins, une obligation de travailler et d'indemniser la victime. Son maintien en détention a été requis
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-frappe-sa-compagne-encore-et-encore
jeudi 26 janvier 2012
Loiret: un homme arrêté pour homicide
Un jeune Tunisien a été mis en examen pour viol et homicide volontaire, et écroué, après la découverte mardi matin du corps d'une femme d'origine tunisienne par des enfants en bordure d'une voie ferrée à Courtenay (Loiret), a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet d'Orléans.
Le corps de la femme a été découvert mardi vers 9h près de la gare désaffectée de Courtenay, par deux enfants qui se rendaient à l'école. Une autopsie pratiquée mercredi sur le corps de la jeune femme de 29 ans a révélé qu'elle avait été violée et étranglée. "Des traces de coups au niveau du crâne sont identifiés et ils ne proviennent pas d'une arme blanche. La victime a eu également des rapports sexuels peu avant sa mort", a indiqué Franck Rastoul, procureur de la République d'Orléans. Les gendarmes de la brigade de recherches de Montargis, chargés de l'enquête, avaient fait le rapprochement, peu après la découverte du cadavre, avec une affaire d'agression au couteau dont avaient été victimes deux Tunisiens de Courtenay quelques heures plus tôt.
Les deux hommes, dont l'un a été grièvement blessé à la gorge, ont désigné un troisième Tunisien, avec lequel ils avaient passé une partie de la soirée, comme étant leur agresseur. Ils avaient expliqué aux gendarmes qu'une femme d'une trentaine d'années avait également participé à cette soirée, en l'occurence la victime dont le corps a été retrouvé à Courtenay, L'homme de 28 ans, arrivé sur le territoire national peu après la révolution tunisienne, placé en garde à vue mardi, a été mis en examen jeudi pour viol et homicide volontaire dans l'affaire de la jeune femme retrouvée morte, mais il a aussi été mis en examen pour tentative de meurtre après l'agression des deux hommes. Il a été placé en détention provisoire.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00652-loiret-un-homme-arrete-pour-homicide.php
Le corps de la femme a été découvert mardi vers 9h près de la gare désaffectée de Courtenay, par deux enfants qui se rendaient à l'école. Une autopsie pratiquée mercredi sur le corps de la jeune femme de 29 ans a révélé qu'elle avait été violée et étranglée. "Des traces de coups au niveau du crâne sont identifiés et ils ne proviennent pas d'une arme blanche. La victime a eu également des rapports sexuels peu avant sa mort", a indiqué Franck Rastoul, procureur de la République d'Orléans. Les gendarmes de la brigade de recherches de Montargis, chargés de l'enquête, avaient fait le rapprochement, peu après la découverte du cadavre, avec une affaire d'agression au couteau dont avaient été victimes deux Tunisiens de Courtenay quelques heures plus tôt.
Les deux hommes, dont l'un a été grièvement blessé à la gorge, ont désigné un troisième Tunisien, avec lequel ils avaient passé une partie de la soirée, comme étant leur agresseur. Ils avaient expliqué aux gendarmes qu'une femme d'une trentaine d'années avait également participé à cette soirée, en l'occurence la victime dont le corps a été retrouvé à Courtenay, L'homme de 28 ans, arrivé sur le territoire national peu après la révolution tunisienne, placé en garde à vue mardi, a été mis en examen jeudi pour viol et homicide volontaire dans l'affaire de la jeune femme retrouvée morte, mais il a aussi été mis en examen pour tentative de meurtre après l'agression des deux hommes. Il a été placé en détention provisoire.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00652-loiret-un-homme-arrete-pour-homicide.php
Un téléphone retrouvé dans un lac de Villeneuve d'Ascq
Les recherches se sont poursuivies hier dans le lac des Espagnols à Villeneuve d'Ascq pour retrouver les effets personnels de Simon Cordier et les armes qui auraient servi à le tuer. Un téléphone, qui n'a pas été authentifié, a été découvert.
Si les recherches se sont interrompues dans le lac des Espagnols (les conditions sont difficiles avec une mauvaise visibilité et la présence importante de vase), elles se sont néanmoins étendues au lac du Héron, situé seulement à quelques encablures. C'est un autre endroit qui aurait été indiqué par le meurtrier présumé.
Car les enquêteurs tentent surtout de mettre la main sur un cutter et une massue. Simon Cordier aurait été frappé à l'aide de cet objet avant d'être égorgé.
Les plongeurs ont passé une bonne partie de la journée à sonder le lac du Héron et devraient y retourner dès aujourd'hui.
Porté disparu depuis le 20 décembre, Simon Cordier aurait été tué pour une sombre affaire de drogue. En désaccord avec son associé sur le partage lié aux bénéfices d'une plantation de cannabis, il aurait menacé de tout raconter à la police.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/01/26/un-telephone-retrouve-dans-un-lac-de-vil.shtml
Second jour de recherches. Tout comme mardi, une équipe de six plongeurs est repartie à l'assaut du lac des Espagnols à Villeneuve d'Ascq - situé juste derrière le Stadium - dans le cadre de l'instruction ouverte après le meurtre de Simon Cordier, ce jeune homme de 20 ans retrouvé enterré la semaine dernière dans le jardin d'une maison de Fives. Aux enquêteurs de la Sûreté urbaine de Lille, le principal suspect aurait avoué avoir jeté à l'eau les effets personnels de la victime et les armes qui auraient servi au meurtre. Les premières recherches n'avaient rien donné mais hier, un téléphone portable a été découvert. Appartient-il à Simon Cordier ? Les services de police n'étaient pas en mesure de l'authentifier ni de l'exploiter hier.
Si les recherches se sont interrompues dans le lac des Espagnols (les conditions sont difficiles avec une mauvaise visibilité et la présence importante de vase), elles se sont néanmoins étendues au lac du Héron, situé seulement à quelques encablures. C'est un autre endroit qui aurait été indiqué par le meurtrier présumé.
Car les enquêteurs tentent surtout de mettre la main sur un cutter et une massue. Simon Cordier aurait été frappé à l'aide de cet objet avant d'être égorgé.
Les plongeurs ont passé une bonne partie de la journée à sonder le lac du Héron et devraient y retourner dès aujourd'hui.
Porté disparu depuis le 20 décembre, Simon Cordier aurait été tué pour une sombre affaire de drogue. En désaccord avec son associé sur le partage lié aux bénéfices d'une plantation de cannabis, il aurait menacé de tout raconter à la police.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/01/26/un-telephone-retrouve-dans-un-lac-de-vil.shtml
Agression de retraités: cinq interpellés
Cinq personnes ont été interpellées dans le Nord-Pas-de-Calais dans l'enquête sur la mort d'une octogénaire lors de l'agression d'un couple de retraités début janvier à Porcheville (Yvelines), a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
"Il s'agit d'une bande appartenant à la communauté des gens du voyage, qui sévissait un peu partout en France pour faire des home-jackings", a précisé une source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL. Les personnes interpellées ont été placées en garde à vue.
Le 11 janvier, un couple de retraités avait été retrouvé ligoté dans son pavillon de Porcheville. La femme âgée de 85 ans était décédée, tandis que son mari de 74 ans avait été hospitalisé dans un état grave.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00434-agression-de-retraites-cinq-interpelles.php
"Il s'agit d'une bande appartenant à la communauté des gens du voyage, qui sévissait un peu partout en France pour faire des home-jackings", a précisé une source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL. Les personnes interpellées ont été placées en garde à vue.
Le 11 janvier, un couple de retraités avait été retrouvé ligoté dans son pavillon de Porcheville. La femme âgée de 85 ans était décédée, tandis que son mari de 74 ans avait été hospitalisé dans un état grave.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00434-agression-de-retraites-cinq-interpelles.php
104 km à contresens : "Je ne sais pas pourquoi"
Le retraité toulousain qui a parcouru, dimanche matin, 104 km à contresens, tous feux éteints, sur l'A64, a fait l'objet d'une procédure de comparution immédiate devant le tribunal de Bayonne. Cet homme de 61 ans a écopé de 8 mois d'emprisonnement, dont 6 avec sursis et mise à l'épreuve pendant 3 ans. D'autre part, il lui est interdit de conduire tout véhicule. De plus, son permis est annulé et il n'a pas le droit de le repasser pendant 5 ans. Rappelons qu'il s'était engagé, à 5 h 50, dimanche, au péage de Tarbes-Ouest, au volant de son Opel Astra. Les gendarmes l'ont pris en chasse avant qu'il ne soit intercepté au péage de Sames, au Pays Basque. Aux enquêteurs, le chauffard a expliqué qu'il « se serait engagé par erreur à contresens, il ne s'agirait pas d'une décision délibérée ». Les analyses ont révélé qu'il n'était pas sous l'emprise d'un état alcoolique. Il n'avait pas non plus consommé de produits stupéfiants. Par ailleurs, une source judiciaire indique qu'il a fait l'objet d'un examen psychiatrique et que « le médecin n'a pas exclu sa responsabilité pénale ». Pourquoi n'a-t-il pas obéi aux injonctions des gendarmes ? Une source proche de l'enquête déclare : « Il n'a pas su gérer la situation mais il n'a pas su apporter une explication rationnelle à son comportement ». Ajoutons enfin que ce sexagénaire n'a pas de casier judiciaire.
Carine, une Tarbaise d'une trentaine d'années, travaillant à Pau, a croisé, vers 6 heures du matin, la voiture qui roulait à contresens. « À 2 ou 3 km de la sortie Tarbes-Ouest, j'ai vu des lumières arriver vers moi et j'ai compris que c'était un conducteur qui nous arrivait en face, sur la voie de gauche. » Grosse frayeur, donc, des trois occupantes de la voiture. En sortant de l'A 64, Carine alerte les gendarmes, déjà au courant. « Un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident ! » résume la jeune femme.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/26/1270233-104-km-a-contresens-je-ne-sais-pas-pourquoi.html
Carine, une Tarbaise d'une trentaine d'années, travaillant à Pau, a croisé, vers 6 heures du matin, la voiture qui roulait à contresens. « À 2 ou 3 km de la sortie Tarbes-Ouest, j'ai vu des lumières arriver vers moi et j'ai compris que c'était un conducteur qui nous arrivait en face, sur la voie de gauche. » Grosse frayeur, donc, des trois occupantes de la voiture. En sortant de l'A 64, Carine alerte les gendarmes, déjà au courant. « Un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident ! » résume la jeune femme.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/26/1270233-104-km-a-contresens-je-ne-sais-pas-pourquoi.html
Il se jette à l’eau pour sauver l’automobiliste
Je roulais. J’ai entendu un bruit effroyable. L’utilitaire est parti en vrille." C’est ainsi que le Vicois Michel Tabart a vécu l’accident survenu hier matin à l’intersection des routes des Aresquiers et de Villeneuve.
Le véhicule est tombé dans le trou d'eau
Une auto venant de Villeneuve-les-Maguelone, après avoir marqué le stop, vraisemblablement gêné par le soleil, a redémarré et percuté l’utilitaire. Quelques pirouettes plus tard, ce véhicule "est retombé dans un trou d’eau en contrebas. J’ai mis les warnings et j’ai couru." Arrivé en bordure de l’excavation, Michel Tabart, 44 ans, a vu la fourgonnette "à l’envers, avec rien que les roues qui dépassaient. Alors j’ai sauté."
"Ca bougeait dedans"
Le Vicois s’est ensuite enfoncé dans la vase pour rejoindre le véhicule accidenté. "J’ai vu que cela bougeait dedans. J’ai ouvert la portière et j’ai attrapé la personne. Heureusement qu’elle avait défait sa ceinture parce que j’avais pas mon couteau. Je l’ai tellement tiré que je me suis fait mal à l’épaule. Le conducteur s’est accroché à moi, a recraché de l’eau et je l’ai poussé vers la berge."
"Il saignait de l'oreille"
Là, Michel Tabart, transi comme son “sauvé”, lui a parlé. "Comme il saignait de l’oreille, j’avais peur qu’il ait un traumatisme. Mais il me répondait bien. Je l’ai recouvert de ma veste mouillée et on a attendu les pompiers." Le conducteur a été transporté à l’hôpital de Sète.
Et Michel est retourné se changer. "Je ne vous dis pas l’odeur de la vase…" Puis il est parti travailler. Sans son téléphone. "Je l’avais dans la poche. Il est cuit."
http://www.midilibre.fr/2012/01/25/il-se-jette-a-l-eau-pour-sauver-l-automobiliste,448560.php
Le véhicule est tombé dans le trou d'eau
Une auto venant de Villeneuve-les-Maguelone, après avoir marqué le stop, vraisemblablement gêné par le soleil, a redémarré et percuté l’utilitaire. Quelques pirouettes plus tard, ce véhicule "est retombé dans un trou d’eau en contrebas. J’ai mis les warnings et j’ai couru." Arrivé en bordure de l’excavation, Michel Tabart, 44 ans, a vu la fourgonnette "à l’envers, avec rien que les roues qui dépassaient. Alors j’ai sauté."
"Ca bougeait dedans"
Le Vicois s’est ensuite enfoncé dans la vase pour rejoindre le véhicule accidenté. "J’ai vu que cela bougeait dedans. J’ai ouvert la portière et j’ai attrapé la personne. Heureusement qu’elle avait défait sa ceinture parce que j’avais pas mon couteau. Je l’ai tellement tiré que je me suis fait mal à l’épaule. Le conducteur s’est accroché à moi, a recraché de l’eau et je l’ai poussé vers la berge."
"Il saignait de l'oreille"
Là, Michel Tabart, transi comme son “sauvé”, lui a parlé. "Comme il saignait de l’oreille, j’avais peur qu’il ait un traumatisme. Mais il me répondait bien. Je l’ai recouvert de ma veste mouillée et on a attendu les pompiers." Le conducteur a été transporté à l’hôpital de Sète.
Et Michel est retourné se changer. "Je ne vous dis pas l’odeur de la vase…" Puis il est parti travailler. Sans son téléphone. "Je l’avais dans la poche. Il est cuit."
http://www.midilibre.fr/2012/01/25/il-se-jette-a-l-eau-pour-sauver-l-automobiliste,448560.php
Escroquerie / Les deux cerveaux toujours en fuite
Des petits bras devant des victimes bien trop crédules… La justice a peiné pendant 11 ans pour comprendre les mécanismes de l'escroquerie qu'elle examinait hier encore. Les vrais coupables sont dans la nature.
«JE vais vous le dire franchement, je n'ai pas à l'égard de ces parties-civiles le même élan passionnel que dans d'autres affaires. » C'est un procureur qui parle et les choses sont claires : si ceux que nombre d'avocats viennent de défendre ont perdu beaucoup d'argent, sans doute est-ce parce qu'ils ont été égarés par l'appât du gain. Des victimes, oui, dans les faits. Mais juridiquement parlant, si l'on en croit les ténors venus résumer le rôle de chacun des intermédiaires, pas sûr du tout. A ce point qu'hier soir tard, tous, sans exception ont plaidé la relaxe de leurs clients …
Rien d'anormal !Onze ans de procédure… La Cour européenne des droits de l'homme pourrait avoir son mot à dire ici tant le délai entre les mises en examen et les jugements aura été long. Une instruction clôturée à la limite de la prescription, une ordonnance de renvoi jugée souvent imprécise et, ce n'est pas la moindre des choses, aucune réquisition écrite du parquet, comme c'est l'usage dans des dossiers de cette importance… Résultat : le tribunal est à présent tenu par les termes de l'ordonnance du juge Levrault. Un point de levier inespéré pour les défenseurs des neuf prévenus.
Prévenus mais coupable ? Est-ce répréhensible, par exemple, lorsqu'on s'appelle Jean-Claude Machuron, que l'on est issu d'une famille d'industriels de l'électroménager, que l'on est titulaire d'un diplôme d'école supérieure de commerce et d'un master obtenu au Canada, est-ce coupable de vouloir, parce que financièrement on est un peu juste, faire de l'argent en mettant en relation un client et un investisseur ? Semble-t-il, d'autant que, et tous le déclinent à loisir, nul ne rapporte la preuve que les intermédiaires avaient connaissance du mécanisme de l'escroquerie montée par Ahmet Koité (notre édition d'hier). D'ailleurs, ces « placements à très hauts rendements », cela existe. Et le « trading » aussi. Alors… ?
Echapper au fisc
Qui pouvait savoir que Koité ne rendrait pas l'argent ? Les clients, certainement pas ; moult documents « attestaient » de la surface financière du Sénégalais. Les intermédiaires ? Flamand, par exemple, devait être payés directement par le client en cas de plus value majeure. « On a ici de petits bras, je suis désolé si ça en vexe certains mais comme dans un trafic de drogue il y a les dealers et les gros bonnets, ici, c'est la même chose. Les vrais gros escrocs ne sont pas là », regrette Olivier Hussenet au ministère public.
C'est bien le minimum car pour le reste, malgré le pilonnage des plaideurs Antonini et Panzani, les victimes ont passé de sales minutes. François Trichet n'a pas assisté aux échanges hier après-midi. Son conseil pas plus. « J'aurais bien aimé savoir pourquoi, alors que le contrat de prêt soulignait que l'argent confié devait être disponible et non lui-même emprunté, pourquoi les Trichet ont dérogé à cette règle », interroge le conseil de Machuron. « Et pourquoi les cousins avaient créé une holding au Luxembourg si ce n'était pour y déposer les rentrées espérées et échapper au fisc ! ». Des affirmations assassines auxquelles nul n'a pu répondre.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-les-deux-cerveaux-toujours-en-fuite
«JE vais vous le dire franchement, je n'ai pas à l'égard de ces parties-civiles le même élan passionnel que dans d'autres affaires. » C'est un procureur qui parle et les choses sont claires : si ceux que nombre d'avocats viennent de défendre ont perdu beaucoup d'argent, sans doute est-ce parce qu'ils ont été égarés par l'appât du gain. Des victimes, oui, dans les faits. Mais juridiquement parlant, si l'on en croit les ténors venus résumer le rôle de chacun des intermédiaires, pas sûr du tout. A ce point qu'hier soir tard, tous, sans exception ont plaidé la relaxe de leurs clients …
Rien d'anormal !Onze ans de procédure… La Cour européenne des droits de l'homme pourrait avoir son mot à dire ici tant le délai entre les mises en examen et les jugements aura été long. Une instruction clôturée à la limite de la prescription, une ordonnance de renvoi jugée souvent imprécise et, ce n'est pas la moindre des choses, aucune réquisition écrite du parquet, comme c'est l'usage dans des dossiers de cette importance… Résultat : le tribunal est à présent tenu par les termes de l'ordonnance du juge Levrault. Un point de levier inespéré pour les défenseurs des neuf prévenus.
Prévenus mais coupable ? Est-ce répréhensible, par exemple, lorsqu'on s'appelle Jean-Claude Machuron, que l'on est issu d'une famille d'industriels de l'électroménager, que l'on est titulaire d'un diplôme d'école supérieure de commerce et d'un master obtenu au Canada, est-ce coupable de vouloir, parce que financièrement on est un peu juste, faire de l'argent en mettant en relation un client et un investisseur ? Semble-t-il, d'autant que, et tous le déclinent à loisir, nul ne rapporte la preuve que les intermédiaires avaient connaissance du mécanisme de l'escroquerie montée par Ahmet Koité (notre édition d'hier). D'ailleurs, ces « placements à très hauts rendements », cela existe. Et le « trading » aussi. Alors… ?
Echapper au fisc
Qui pouvait savoir que Koité ne rendrait pas l'argent ? Les clients, certainement pas ; moult documents « attestaient » de la surface financière du Sénégalais. Les intermédiaires ? Flamand, par exemple, devait être payés directement par le client en cas de plus value majeure. « On a ici de petits bras, je suis désolé si ça en vexe certains mais comme dans un trafic de drogue il y a les dealers et les gros bonnets, ici, c'est la même chose. Les vrais gros escrocs ne sont pas là », regrette Olivier Hussenet au ministère public.
C'est bien le minimum car pour le reste, malgré le pilonnage des plaideurs Antonini et Panzani, les victimes ont passé de sales minutes. François Trichet n'a pas assisté aux échanges hier après-midi. Son conseil pas plus. « J'aurais bien aimé savoir pourquoi, alors que le contrat de prêt soulignait que l'argent confié devait être disponible et non lui-même emprunté, pourquoi les Trichet ont dérogé à cette règle », interroge le conseil de Machuron. « Et pourquoi les cousins avaient créé une holding au Luxembourg si ce n'était pour y déposer les rentrées espérées et échapper au fisc ! ». Des affirmations assassines auxquelles nul n'a pu répondre.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-les-deux-cerveaux-toujours-en-fuite
mercredi 25 janvier 2012
Rouen : mère infanticide condamnée
La cour d'assises de la Seine-Maritime a condamné aujourd'hui à 18 ans de réclusion une femme de 27 ans reconnue coupable d'avoir tué son fils de 2 ans dans une chambre d'hôtel de Rouen alors qu'elle était, selon elle, harcelée par son ex-compagnon violent.
L'avocate générale, Isabelle Poidevin, avait requis une peine de 15 ans de réclusion criminelle alors que Coralie Genin? qui a tué l'enfant en le noyant dans une baignoire, encourait la perpétuité. "C'est l'acte d'une femme désespérée", avait admis la représentante du ministère public.
L'accusée, qui a toujours reconnu les faits et qui a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours, avait raconté qu'elle ne supportait plus les violences et le harcèlement de son ex-compagnon. "Je n'en pouvais plus de souffrir le martyre, voir mon fils souffrir", avait-elle dit.
De son côté, l'avocat de l'accusée, Me Philippe Lecesne, avait souligné qu'il y avait "un coupable" en la personne de la mère, mais aussi "un responsable" en la personne du père.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/25/97001-20120125FILWWW00628-rouen-mere-infanticide-condamnee.php
L'avocate générale, Isabelle Poidevin, avait requis une peine de 15 ans de réclusion criminelle alors que Coralie Genin? qui a tué l'enfant en le noyant dans une baignoire, encourait la perpétuité. "C'est l'acte d'une femme désespérée", avait admis la représentante du ministère public.
L'accusée, qui a toujours reconnu les faits et qui a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours, avait raconté qu'elle ne supportait plus les violences et le harcèlement de son ex-compagnon. "Je n'en pouvais plus de souffrir le martyre, voir mon fils souffrir", avait-elle dit.
De son côté, l'avocat de l'accusée, Me Philippe Lecesne, avait souligné qu'il y avait "un coupable" en la personne de la mère, mais aussi "un responsable" en la personne du père.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/25/97001-20120125FILWWW00628-rouen-mere-infanticide-condamnee.php
OISE Le coup de gueule des pompiers
Le Samu de l'Oise doit-il de l'argent aux pompiers? Le président (PS) du conseil général estime en tout cas à plus d'un million d'euros le montant des impayés.
Entre les «blancs » (le Samu) et les «rouges » (les pompiers), rien ne va plus. Le problème n'a heureusement aucune conséquence pour les personnes secourues. Il n'empêche ! Il y a le feu entre le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), patron des pompiers, et l'Agence régionale de santé (ARS), autorité du Samu. «Il y a un encours d'un million d'euros que l'ARS doit au SDIS », accuse le sénateur PS Yves Rome, patron du département, de son SDIS et de la Conférence nationale des services d'incendie et de secours. Alors que le coût des SDIS devrait augmenter en 2012 entre 4% et 7%, alourdissant la charge supportée par les conseils généraux, Yves Rome évoque les « mauvaises relations » entre les Samu et les SDIS. Le problème affecte en effet un grand nombre de départements, plus particulièrement celui de l'Oise en Picardie.
C'est plus précisément la question des transferts sanitaires (hors accidents et catastrophes) qui pose problème. Le centre 15 se charge de la régulation. Mais qui du Samu, du Smur ou des pompiers doit réellement évacuer un patient vers l'hôpital ? Et à qui revient la facture ? Ce problème d'articulation et d'interprétation des textes entre les «rouges » et les « blancs » a déjà été soulevé par la Cour des comptes, sans que le problème ait trouvé sa solution.
«C'est seulement dans le cas des carences ambulancières, c'est-à-dire quand le Samu n'a pas trouvé un ambulancier privé pour effectuer le transport, que le SDIS peut facturer ce dernier », affirme l'ARS, s'appuyant sur un décret de 2009 relatif à l'organisation des secours à la personne. «Ce décret confère plus de compétences aux pompiers que la loi ne leur en donne », rétorque le lieutenant-colonel Bruno, chef du groupement opérations des pompiers de l'Oise. Pour faire simple, le SDIS isarien n'a donc pas cessé de facturer l'ensemble de ses transports vers les hôpitaux de la région (en particulier à la place des Smur) avec l'apparition du nouveau décret. Mais les hôpitaux, à commencer par Compiègne, puis Beauvais, ont cessé de payer...
L'ardoise s'élève à 700 000 euros par an, affirment les pompiers, auxquels il faudrait rajouter 300 000 euros de retard de paiement pour les carences ambulancières. «Nous sommes devenus les prestataires gratuits du Samu et des Smur », proteste le lieutenant-colonel Bruno. L'ARS affirme cependant que le Samu a bien versé un million d'euros au SDIS fin 2011, en regard des carences ambulancières constatées en 2010.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Le-coup-de-gueule-des-pompiersMais pour le SDIS, le compte n'y est pas.
Ils rackettaient les voyageurs sur la ligne Paris-Creil
Insultes, menaces, échauffourées. Les débats ont été mouvementés hier au tribunal de Beauvais (Oise). L’escorte de gendarmerie a éprouvé toutes les peines du monde à contenir les ardeurs de Farid Akabli et Mamoudou Niang. Poursuivis pour un vol aggravé sur la ligne SNCF Paris-Creil, les deux Creillois ont écopé de cinq mois de prison ferme.
Les faits reprochés aux deux hommes de 20 ans et 19 ans remontent à samedi, au lendemain d’une vaste opération de police visant précisément à sécuriser les lignes SNCF qui desservent la gare de Creil. Alors qu’ils rôdent dans le hall de la gare de Clermont, Akabli, Niang et un mineur repèrent deux adolescents. Ils leur emboîtent le pas et embarquent dans la même rame.
Plus âgés, plus grands, les deux Creillois bombent le torse, jouent les durs et intimident les deux ados. « A la gare, l’un d’eux m’avait fixé du regard. J’ai pris ça comme un affront et je me suis vengé, reconnaît Mamoudou Niang. Je me suis assis à côté de lui, je lui ai demandé d’où il était et je lui ai pris les 35 € qui se trouvaient dans sa sacoche. Celui qui était en face avait tellement peur qu’il n’a pas bougé. »
Mais le racket ne s’arrête pas là. Sous la menace, les deux voyageurs se font également dérober un baladeur, un smartphone et une doudoune. « La doudoune et l’iPod, je ne les ai pas volés, clame Farid Akabli. Je les ai simplement trouvés sur une banquette. Quelqu’un avait dû les oublier alors je les ai pris… » Reste que les victimes sont formelles : en aucun cas il ne s’agit d’un oubli. La preuve : dès qu’ils descendent du train, à la gare de Rantigny, les deux ados alertent la gendarmerie et transmettent le signalement de leurs agresseurs. « La police nous attendait à la gare de Creil, glisse Niang. Vu que je venais de commettre un délit, j’ai tout de suite compris qu’ils étaient là pour moi. On n’a même pas essayé de fuir et on est allé directement vers eux. »
Hier, les deux prévenus ont été incarcérés dès l’issue de l’audience. Un signe fort souhaité par la justice. « Ce genre de faits est trop fréquent sur les lignes desservant la gare de Creil », a insisté le substitut du procureur.
http://www.leparisien.fr/oise-60/ils-rackettaient-les-voyageurs-sur-la-ligne-paris-creil-25-01-2012-1828899.php
Plus âgés, plus grands, les deux Creillois bombent le torse, jouent les durs et intimident les deux ados. « A la gare, l’un d’eux m’avait fixé du regard. J’ai pris ça comme un affront et je me suis vengé, reconnaît Mamoudou Niang. Je me suis assis à côté de lui, je lui ai demandé d’où il était et je lui ai pris les 35 € qui se trouvaient dans sa sacoche. Celui qui était en face avait tellement peur qu’il n’a pas bougé. »
Mais le racket ne s’arrête pas là. Sous la menace, les deux voyageurs se font également dérober un baladeur, un smartphone et une doudoune. « La doudoune et l’iPod, je ne les ai pas volés, clame Farid Akabli. Je les ai simplement trouvés sur une banquette. Quelqu’un avait dû les oublier alors je les ai pris… » Reste que les victimes sont formelles : en aucun cas il ne s’agit d’un oubli. La preuve : dès qu’ils descendent du train, à la gare de Rantigny, les deux ados alertent la gendarmerie et transmettent le signalement de leurs agresseurs. « La police nous attendait à la gare de Creil, glisse Niang. Vu que je venais de commettre un délit, j’ai tout de suite compris qu’ils étaient là pour moi. On n’a même pas essayé de fuir et on est allé directement vers eux. »
Hier, les deux prévenus ont été incarcérés dès l’issue de l’audience. Un signe fort souhaité par la justice. « Ce genre de faits est trop fréquent sur les lignes desservant la gare de Creil », a insisté le substitut du procureur.
http://www.leparisien.fr/oise-60/ils-rackettaient-les-voyageurs-sur-la-ligne-paris-creil-25-01-2012-1828899.php
Il percute un arbre et meurt écrasé sous sa voiture
Hier, vers 12 h 35, un nouveau drame est venu allonger la liste des victimes de la route dans le département. C'est le premier accident mortel de l'année 2012. Il a coûté la vie à un retraité agricole âgé de 84 ans, Jean Rison, natif de Castelnau-sur-l'Auvignon, où il demeurait toujours.
L'accident est survenu au lieu-dit Les Fontaines, tandis que la victime circulait seule, sur la RD 7, en direction de Lectoure, sur un tronçon rythmé par de nombreux virages. C'est en négociant l'un d'eux que le retraité a perdu le contrôle de son véhicule et brusquement quitté la chaussée, vraisemblablement suite à un malaise si l'on en croit le maire qui l'avait vu hagard au moment de prendre le volant, peu avant.
La voiture s'est alors déportée sur la droite de la route jusqu'au bas-côté, avant d'aller percuter un platane.
Sous la violence du choc, la victime a été éjectée de l'habitacle et son corps projeté dans le champ voisin. Un champ où son véhicule a également terminé sa course, écrasant le corps du malheureux automobiliste. Coincé sous la carcasse de la voiture, Jean Rison était décédé au moment de l'arrivée des secours sur le lieu du drame.
Autour des secours, impuissants, les maires de Marsolan et Saint-Clar, le sous-préfet de Condom, Dominique Gilles, et le conseiller général Georges Courtès n'ont pu que constater le décès.
Prévenu, Maurice Boison, le maire de Castelnau-sur-l'Auvignon, déplore le décès d'« une figure locale, issue d'une vieille famille de la commune. Ancien exploitant agricole, célibataire discret, Jean Rison vivait seul et de manière parfaitement autonome, s'occupant de son verger sur la propriété familiale ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1269293-marsolan-il-percute-un-arbre-et-meurt-ecrase-sous-sa-voiture.html
L'accident est survenu au lieu-dit Les Fontaines, tandis que la victime circulait seule, sur la RD 7, en direction de Lectoure, sur un tronçon rythmé par de nombreux virages. C'est en négociant l'un d'eux que le retraité a perdu le contrôle de son véhicule et brusquement quitté la chaussée, vraisemblablement suite à un malaise si l'on en croit le maire qui l'avait vu hagard au moment de prendre le volant, peu avant.
La voiture s'est alors déportée sur la droite de la route jusqu'au bas-côté, avant d'aller percuter un platane.
Sous la violence du choc, la victime a été éjectée de l'habitacle et son corps projeté dans le champ voisin. Un champ où son véhicule a également terminé sa course, écrasant le corps du malheureux automobiliste. Coincé sous la carcasse de la voiture, Jean Rison était décédé au moment de l'arrivée des secours sur le lieu du drame.
Une figure locale à Castelnau-sur-l'Auvignon
L'enquête de gendarmerie devra vérifier si un malaise est effectivement à l'origine du drame, ou si c'est une autre cause. Seule certitude, aucune trace de freinage n'a été relevée et aucun témoin n'a semble-t'il assisté à la scène.Autour des secours, impuissants, les maires de Marsolan et Saint-Clar, le sous-préfet de Condom, Dominique Gilles, et le conseiller général Georges Courtès n'ont pu que constater le décès.
Prévenu, Maurice Boison, le maire de Castelnau-sur-l'Auvignon, déplore le décès d'« une figure locale, issue d'une vieille famille de la commune. Ancien exploitant agricole, célibataire discret, Jean Rison vivait seul et de manière parfaitement autonome, s'occupant de son verger sur la propriété familiale ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1269293-marsolan-il-percute-un-arbre-et-meurt-ecrase-sous-sa-voiture.html
Il percute un piéton et fuit, la police lance un appel à témoin
D’importants moyens de police ont été déployés, hier soir, pour tenter de retrouver un chauffard à l’origine d’un grave accident survenu avenue Raymond-Dugrand.
Vers 20 h, un véhicule de couleur sombre a percuté un piéton qui traversait la route avec son chien, juste avant le carrefour du restaurant la Cote, au niveau du marchand de fruits et légumes, dans le sens Lattes-Montpellier. La victime, un Tchèque de 45 ans, a priori un marginal, a été grièvement blessé. Hier soir, il était entre la vie et la mort.
Le conducteur de la voiture, lui, a pris la fuite. Et les policiers se demandent s’il y a un rapport avec la déclaration d’un vol sous la menace d’une arme d’une BMW, juste avant les faits, sur le parking de Carrefour... La brigade des accidents lance un appel à tout témoin pouvant les aider à identifier le chauffard (04 99 13 50 00).
http://www.midilibre.fr/2012/01/24/il-percute-un-pieton-et-fuit,447986.php
Vers 20 h, un véhicule de couleur sombre a percuté un piéton qui traversait la route avec son chien, juste avant le carrefour du restaurant la Cote, au niveau du marchand de fruits et légumes, dans le sens Lattes-Montpellier. La victime, un Tchèque de 45 ans, a priori un marginal, a été grièvement blessé. Hier soir, il était entre la vie et la mort.
Le conducteur de la voiture, lui, a pris la fuite. Et les policiers se demandent s’il y a un rapport avec la déclaration d’un vol sous la menace d’une arme d’une BMW, juste avant les faits, sur le parking de Carrefour... La brigade des accidents lance un appel à tout témoin pouvant les aider à identifier le chauffard (04 99 13 50 00).
http://www.midilibre.fr/2012/01/24/il-percute-un-pieton-et-fuit,447986.php
Inscription à :
Articles (Atom)