jeudi 31 mai 2012

Accident mortel à Salles-sur-l'Hers : le jeune conducteur jugé aujourd'hui

Le jeune homme, âgé de 19 ans, domicilié en Haute-Garonne, qui est impliqué dans l'accident mortel de ce mardi soir, était hier en garde à vue au commissariat chaurien où il était entendu pour homicide involontaire, confirmait, hier, le procureur Antoine Leroy. Rappelons que l'accident avait coûté la vie à une Salhersienne de 81 ans, Mme Suzanne Cabrol, née Saux, à quelques dizaines de mètres du restaurant Le Moulin vert, sur l'ancienne route nationale 113. La collision frontale a été d'une grande violence. Les policiers, aussitôt sur les lieux, avaient procédé aux dépistages d'alcoolémie et de produits stupéfiants et prélèvements d'usage. Les premiers résultats ont démontré des traces de produits stupéfiants, la garde à vue du jeune homme a été prolongée. Il sera jugé en comparution immédiate aujourd'hui, lors d'une audience à 11 heures. Il encourt jusqu'à sept ans d'emprisonnement.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/31/1365772-le-jeune-conducteur-juge-aujourd-hui.html

Coup d'arrêt à la filière roumaine

Des caravanes sans roues, aux vitres cassées, aux portes branlantes. Des montagnes de détritus surmontées de fils tendus entre des chênes verts, où sèche une pauvre lessive. Des femmes en jupe longue, des hommes aux regards noirs, assis sur des canapés défoncés. Une misère noire, une misère crasse, à l’abri des regards, à deux pas de la sortie de Béziers-Ouest, tout contre l’autoroute A9.
"Jusqu’ici, elles n’ont pas exprimé de demande de protection"
C’est dans ce camp où vivent plusieurs familles roumaines, sur le site de Bayssan, à Béziers, qu’ont été arrêtés hier à l’aube plusieurs des huit proxénètes visés par le coup de filet déclenché dans la région par un juge d’instruction de Narbonne. Des bus transportant des gendarmes mobiles, des chiens dressés à chercher les billets de banque, un hélicoptère pour survoler le tout. Perquisitions, vérifications des papiers d’identité. Dans le même temps, d’autres gendarmes investissent des appartements à Carcassonne, Narbonne et Béziers : une trentaine de jeunes femmes - se prostituant le long des routes départementales - sont ramenées dans les brigades audoises pour y être entendues.
Leurs clients "sont les époux ou les voisins de ceux qui s’indignent de leur présence"
"Notre région est principalement touchée par la prostitution roumaine de bord de route, dont beaucoup d’élus et de nos concitoyens se plaignent. Il fallait mettre un terme à ce spectacle dégradant, qui draine tout un flot d’individus pas très fréquentables", indique David Charmatz, le procureur de la République de Narbonne. Alors pendant près d’un an, les gendarmes ont observé les allées et venues de ces filles, et de ceux qui les font travailler.
"C’est quelque chose de très organisé , note le colonel Sylvain Noyau, patron de la Section des recherches de Montpellier. Les filles sont amenées à bouger beaucoup au gré des désirs de leurs proxénètes." Au sein de la région, mais aussi d’un pays à l’autre, entre l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne. Au cours de l’hiver, ils ont recensé 102 prostituées différentes, venues arpenter les départementales audoises et héraultaises. "Mardi, entre Narbonne et Béziers, sur dix kilomètres, il y avait vingt filles de chaque côté de la route." Chacune reçoit en moyenne une dizaine de clients par jour, et ramène près de 400 € aux souteneurs. Sans profiter de l’incroyable chiffre d’affaires de ce tapinage de bord de route, estimé entre 100 000 € et 250 000 € par mois, et qui repart quasiment intégralement en Roumanie.
Hormis quelques très rares plaintes, dénonçant des séquestrations, les prostituées interrogées n’évoquent pas de violences particulières infligées par ceux qui les prostituent. "Est-ce qu’elles se prostituaient déjà en Roumanie, et qu’elles ont choisi ici un lieu plus rémunérateur ? Est-ce que la contrainte s’exerçait déjà sur elles en Roumanie ?", s’interroge le procureur Charmatz. "Jusqu’ici, elles n’ont pas exprimé de demande de protection" , note le magistrat, qui relève que leurs clients "sont les époux ou les voisins de ceux qui s’indignent de leur présence". À terme, "l’objectif est qu’elles rentrent chez elles".

http://www.midilibre.fr/2012/05/30/cette-misere-noire-qui-nourrit-les-proxenetes,508959.php

Des poissons retrouvés le ventre en l'air Pollution de la Berle : des mesures pour y mettre fin

Il y a quelques jours, une vingtaine de poissons morts ont été retrouvés le long de la Berle. La municipalité soupçonne le déversement sauvage d'un produit nocif. Elle va prendre des mesures début juin.
EN fin de semaine dernière, un riverain, en sortant de chez lui un matin vers 8 h 30, remarque quelque chose d'anormal. Il s'approche de l'eau, la Berle qui traverse le cœur de la ville : une vingtaine de poissons flottent, inertes.
Il prévient les services municipaux. Très vite, une délégation se rend sur place pour constater les dégâts. Des prélèvements seront en outre réalisés par la gendarmerie. On attend dans les jours prochains les résultats de ceux-ci, pour connaître la nature de l'empoisonnement.
«Les poissons morts se trouvaient sur 150 mètres environ entre le boulevard Paul-Goerg et le chemin de fer. D'autres poissons vivants cette fois ont été repérés plus loin, ce qui signifie que la pollution était en train de se diluer. Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Nous enregistrons un certain nombre de problèmes en la matière», indique Pascal Perrot, maire de Vertus.
Sensibiliser et neutraliser
Le niveau relativement bas du cours d'eau a induit une plus forte concentration des substances répandues. La municipalité suspecte des rejets non autorisés effectués par certains riverains. Il y a en effet, le long du ruisseau des maisons et des jardins.
«Depuis un an et demi, nous n'utilisons plus aucun produit chimique pour désherber trottoirs et caniveaux. Nous tâchons également de sensibiliser les riverains à préserver l'environnement. D'ailleurs je remercie cette personne soucieuse de la nature. Mais, il y a des gens pas faciles à convaincre», observe le maire. Ces irréductibles seraient donc à l'origine de cette pollution.
«La collectivité a fait le nécessaire en ce qui concerne le réseau communal », reprend M. Perrot, qui rappelle que désormais la responsabilité de l'assainissement incombe à la municipalité.
Bref, celle-ci ne va pas laisser les choses en l'état. «Dès fin juin début juillet, nous allons remonter à pied la rivière. Nous inspecterons les tuyaux des propriétés qui débouchent sur l'eau. S'il n'y a pas d'explication valable donnée par les riverains, un bloc de béton sera coulé au niveau des sorties de conduits qui n'ont pas lieu d'être», poursuit-il.
La commune entend donc sévir, puisque la manière douce n'a pour le moment pas permis de résoudre la situation.

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/vertus-des-poissons-retrouves-le-ventre-en-lair-pollution-de-la-berle-des-mesur

mercredi 30 mai 2012

L'agresseur de la mamie sera jugé en septembre

Le Carcassonnais âgé de 25 ans, arrêté jeudi soir au domicile d'une dame âgée à Grazailles, tandis qu'il la battait pour lui soutirer ses bijoux et son argent, a été renvoyé hier devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une procédure rapide en comparution immédiate.
S. B. est apparu dans un état psychologique et nerveux tel que son avocate a choisi de demander, avec son accord, un délai pour qu'il soit jugé. Dont acte, l'affaire est renvoyéeà l'audience correctionnelle du 12 septembre et le prévenu passera l'été à la maison d'arrêt de Carcassonne.
Le fond de l'affaire n'a donc pas été évoqué hier à l'audience. Le présumé innocent agresseur de la personne âgée (de 86 ans) a reconnu l'intégralité des faits qui lui sont reprochés et sera passible d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à dix ans ferme. En effet, condamné pour un vol avec violence en 2008, il se trouve en état de récidive légale.
SDF depuis quelques jours (sa petite amie l'a mis à la porte), S.B. est également en marge de la société et exclu de sa famille. Condamné à huit reprises par la justice, notamment pour des vols aggravés, toxicomane et alcoolique, sans travail, il vit depuis quelques temps dans une voiture. «C'est très très grave ce que j'ai fait. J'ai honte de moi», s'est lamenté le multirécidiviste présumé, alternant sanglots et mimiques.
Pour son avocate, il est «urgent de lui donner une base de recul et le temps deposer son discours». Par ailleurs, elle a demandé que soit pratiquée sur son client une expertise psychiatrique. Demande accordée par le tribunal, eu égard au comportement du prévenu. Par ailleurs, celui-ci a expliqué avoir commis ce délit gravissime pour «faire un cadeau à sa mère et lui prouver qu'il pouvait s'en sortir seul...». Raté. Le procureur de la République, Antoine Leroy, a d'ores et déjà signalé qu'il requierra la peine plancher (4 ans) à son encontre.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/30/1365155-l-agresseur-de-la-mamie-sera-juge-en-septembre.html

Douze suicides en quatre jours : série noire pour le trafic SNCF

La situation a « déraillé », avec une nuit de galère à la clé pour les usagers. Avec un incident de caténaire et surtout douze suicides de vendredi à lundi (un vendredi, trois samedi, cinq dimanche et trois lundi), le réseau ferroviaire français a connu un sombre et imprévisible week-end. Si le trafic ferroviaire est revenu à la normale hier matin, ce week-end de Pentecôte restera dans les mémoires.
A Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), 200 techniciens ont été mobilisés toute la nuit pour réparer la caténaire arrachée par un TGV vers 20 h 30 entre Paris et Bordeaux. Cet incident a perturbé le trafic dans les deux sens, entraînant plusieurs heures de retard pour les 525 voyageurs du TGV concerné, ainsi que les passagers de plusieurs autres trains. Un premier incident, causé par un suicide lundi vers 19 heures près de la gare de Valence (Drôme), avait entraîné plusieurs heures de retard sur l’axe Paris-Marseille. Plus d’une dizaine d’autres TGV ont accusé des retards de 45 minutes à une heure, selon la SNCF. La préfecture de police de Paris a déclenché le « plan Pégase » (Plan contre l’engorgement des gares en situation exceptionnelle), activé la nuit lorsqu’un incident ferroviaire entraîne des retards importants, pour renforcer les transports en commun dans les gares.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/05/30/douze-suicides-en-quatre-jours-serie-noire-pour-le-trafic-sncf

La fête tourne mal : une femme frappée

Une bagarre s'est déclarée, dimanche soir, à Novy-Chevrières sur la voie publique, impliquant des jeunes.
Après une première altercation, ils se sont retrouvés dans une propriété privée.
La dame leur a demandé de sortir des lieux. Du coup, elle a été frappée et transportée, semi-inconsciente, à l'hôpital.
Du renfort a été envoyé sur place, les différents PSIG et brigades.


Une enquête est en cours.
« C'est honteux et inadmissible de voir des choses pareilles », expliquait la femme qui a été frappée. « Nous étions chez nous, quand les jeunes ont pénétré sur notre propriété. Ils se sont battus. Je leur ai demandé de quitter les lieux, car je craignais qu'ils cassent les carreaux et, là, tout a dégénéré. Dans la bande, il y avait quatre garçons et deux jeunes femmes, celles-ci m'ont prise à partie, m'ont frappée, tandis que les autres frappaient également mon entourage. Aujourd'hui encore, je n'en suis pas remise. C'est inadmissible qu'un fête patronale tourne en pareil cauchemar, il n'est pas normal, non plus, qu'on vende de l'alcool à des mineurs».
L'habitante de Novy est retournée, hier, à l'hôpital de Reims, cette fois, victime de ce choc


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-fete-tourne-mal-une-femme-frappee

mardi 29 mai 2012

Une voiture contre un poteau

Un accident spectaculaire s’est produit en pleine agglomération de Chantraine, rue des Forges.
Il était 13 h ce dimanche lorsqu’un jeune homme, originaire de Chantraine et seul à bord de sa Peugeot 306, a perdu le contrôle de son véhicule alors qu’il circulait dans le sens Epinal-Chantraine.
La victime, Tony Archetti, âgé de 18 ans depuis février dernier, avait attaqué le virage de la descente qui précède la supérette « Simply Market » lorsque son véhicule a quitté le côté droit de la chaussée. Il a traversé toute la route pour venir terminer sa course, 20 mètres plus loin, contre le poteau d’entrée d’une société, sur le côté gauche de la route.
Le choc a été très violent. La voiture a heurté le poteau sur son flanc droit, broyant toute la carrosserie.
Présents sur place très rapidement, les pompiers de Golbey, avec à leur tête le chef de groupe l’adjudant Philippe Colin, et le SAMU d’Epinal, ont trouvé un homme inconscient, victime de convulsions et de régurgitations.
La victime était de surcroît coincée dans son habitacle. Les soldats du feu ont donc dû procéder à sa désincarcération. Vu l’état critique du conducteur, les secours ont décidé qu’il devait être transporté en toute urgence sur Nancy. Après avoir stabilisé le conducteur, le SAMU s’est chargé de le transporter vers la brigade gendarmerie d’Epinal, rue Professeur-Roux, afin que l’hélicoptère puisse atterrir dans de bonnes conditions avant de le prendre en charge.
La police nationale était également sur les lieux. Elle s’est chargée de mettre en place un périmètre de sécurité avant de procéder aux constations d’usage.
L’accident est-il dû à une vitesse excessive ou à un problème mécanique ? L’enquête de la police devrait permettre de répondre à ces interrogations.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/29/une-voiture-contre-un-poteau

Avignon : une fillette saute sur son lit et passe par la fenêtre

Les accidents domestiques, ce sont bien souvent des petites souris qui accouchent d'éléphants. Presque toujours bêtes et méchants, ils se soldent régulièrement par de vrais drames. Avec 18 500 décès par an (selon l'Institut national de veille sanitaire) les accidents domestiques représentent la troisième cause de mortalité en France (derrière les cancers et les maladies cardiovasculaires) et la première chez les enfants.
Mais il arrive aussi que ces accidents de la vie courante en restent à quelques bosses et une grosse peur, sans plus de mal. C'est ce qui est arrivé à une jeune avignonnaise de huit ans, dimanche soir.
Elle s'en sort indemne
Il était vingt heures et le week-end tirait tranquillement à sa fin dans le quartier des Neuf Peyres. Au 17 de la rue Annibal de Ceccano, cette fillette jouait tranquillement dans sa chambre. C'est du moins ce que croyait sa mère. Nul ne peut dresser une chronologie de l'action telle qu'elle s'est déroulée mais selon les sapeurs-pompiers, la petite fille serait passée par la fenêtre de son appartement au 1er étage de l'immeuble en sautant sur son lit.

Peut-être rêvait-elle, comme Wendy, de partir pour le pays imaginaire de Peter Pan . Mais le vol plané a tourné court et après trois mètres de chute, la fillette a heurté le sol. Souffrant de douleurs dans le dos, l'enfant a été conduite à l'hôpital sans qu'il soit nécessaire de la transporter dans un véhicule médicalisé. Les médecins se sont assurés de son état avant de la laisser sortir. "Ma fille va bien, elle n'a pas de séquelles et elle se repose" confiait hier, la mère de la petite miraculée.


http://www.laprovence.com/article/a-la-une/avignon-une-fillette-saute-sur-son-lit-et-passe-par-la-fenetre

Grave accident sur la RN 88 : cinq blessés à l'entrée de Balsièges

Un accident grave a blessé cinq personnes hier, sur la RN88, à l’entrée de Balsièges, peu avant 18 heures. Elles étaient toutes dans la même voiture, qui roulait dans le sens Mende-Chanac. Selon les premières constatations des gendarmes et des témoins sur place, l’imprudence du conducteur serait en cause. Il aurait tenté de doubler une camionnette portant des canoës, juste avant le virage de l’hôtel du Lion de Balsièges.
Percutant un muret, le véhicule aurait continué sa course sur le côté droit de la chaussée, prenant de plein fouet un second muret qui a retourné la voiture. Une vitesse excessive dans cette portion où la vitesse est limitée à 50 km/h pourrait aussi expliquer l’accident.

Des automobilistes ont improvisé l’organisation de la circulation sur une voie en attendant l’arrivée des secours et de la Dir. Venus de Mende et de Saint-Étienne-du-Valdonnez, les sapeurs-pompiers, supervisés par le commandant Turc, ont dû procéder à la désincarcération de deux passagers restés bloqués. Une heure après le choc, une personne était encore à l’intérieur du véhicule.
Si l’une des quatre personnes n’est que légèrement blessée, l’état des quatre autres est beaucoup plus sérieux. Mais aucun pronostic vital n’est engagé. Tous (une femme de 22 ans et quatre hommes de 27, 30, 64 et 67 ans) ont été transportés vers le centre hospitalier de Mende. On ne connaissait pas hier soir l’identité des victimes, ni s’il s’agissait de la même famille.

http://www.midilibre.fr/2012/05/28/cinq-blesses-dans-un-accident-sur-la-nationale-88,508056.php

Trisomique et sourd, il n'entend pas le train arriver

Un dramatique accident est survenu, hier, vers 10 heures, le long de la voie ferrée, à 500 mètres du village de Jussy, au niveau du pont de Bray. Deux frères, qui marchaient le long des rails, ont été happés par un train. Le plus jeune des randonneurs est décédé sur le coup. Il avait 55 ans.

ILS avaient l'habitude de faire une marche environ deux fois par mois. Hier, les deux frères étaient en chemin. Mais, hier, peu avant 10 heures, un drame les a séparés à jamais.
Claude et Didier Kotland marchaient sur un chemin communal, une ancienne route qui reliait, avant les travaux, la commune de Jussy à celle de Maissemy. Environ 500 mètres à la sortie du village, ils avaient emprunté le pont de Bray.
Quelques jours auparavant, pour la énième fois, des malfaiteurs avaient volé le grillage qui empêche les piétons de se rendre sur la voie ferrée. Profitant de ce passage, les deux frères se sont engagés. Ils ne feront que quelques mètres, le long des rails. Un train, venant d'Amiens se dirigeant vers Chauny, est arrivé.
Le conducteur a aperçu les deux hommes, il a klaxonné à plusieurs reprises, puis a freiné, mais à son passage, les deux randonneurs ont été happés.
Didier, le plus jeune des frères, âgé de 55 ans et domicilié à Jussy, est décédé sur le coup. À côté, Claude, 75 ans, est lui aussi tombé au sol, il souffrait, notamment, de la jambe et de multiples contusions, mais, selon les secouristes, ses jours ne seraient pas en danger.
Les sapeurs-pompiers de Flavy-le-Martel, avec le renfort de leurs collègues de Saint-Quentin et de l'équipe du Smur, sont arrivés sur les lieux. Le frère aîné a reçu les premiers soins sur place, avant d'être transporté au centre hospitalier de Saint- Quentin.


« Il n'a pas entendu le train arriver »

Les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Quentin également présents, sous les ordres du commandant Houdain, ont été rejoints par l'identité criminelle et le médecin légiste. Le corps sans vie a été emmené à la morgue, tandis que les militaires interrogeaient les témoins. Il ne faisait aucun doute de l'origine accidentelle du drame.
Le frère blessé, fortement choqué, est parvenu à donner quelques explications aux enquêteurs. « Mon frère est trisomique et de plus sourd, il n'a pas entendu le train arriver, pas même les coups de klaxon. Je me suis alors précipité sur lui pour l'éloigner des rails. Trop tard, nous avons tous deux été happés. »
Claudine, la compagne de Claude, a aussi été entendue. « Il m'a téléphoné pour me dire de venir, qu'ils avaient été percutés par un train. J'étais sous ma douche, je croyais à une mauvaise blague. Hélas, c'était la réalité. Depuis la mort de ses parents, c'est lui qui s'occupait de son frère. Il venait chez nous, tous les week-ends. Ils étaient très unis », nous explique-t-elle.
Près de 300 mètres du point d'impact, le train a été immobilisé et les passagers ont été priés de descendre. Plusieurs membres du personnel de la SNCF leur ont expliqué l'accident qui venait de se produire. Parmi eux, Corinne, qui devait se rendre à Tergnier ; elle est encore sous le choc et l'émotion. « Je viens d'apprendre que l'un des deux piétons est mort. Le conducteur du train ne pouvait rien faire, il a klaxonné de nombreuses fois, puis freiné. Nous, on n'a rien vu. Le chauffeur est jeune, je suis allé le voir, il est très choqué. »
Frédérique Betems, première adjointe de Jussy, a apporté de l'eau fraîche aux passagers du train, avant qu'ils ne quittent les lieux à bord de taxis. L'élue a tenté de comprendre les circonstances de ce drame qui a frappé sa commune. « Bien sûr que je les connais bien, Claude est le boulanger du village. Lui et son frère sont des gens sans histoire et très estimés de la population. Pour notre commune, c'est une tragédie. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/trisomique-et-sourd-il-nentend-pas-le-train-arriver

lundi 28 mai 2012

Le pompier verbalisé au retour de mission

C'était le jour de son anniversaire. Pompier volontaire au centre de secours de Limoux, Alain Raynaud rentrait de mission au volant d'une ambulance avec deux de ses collègues après avoir déposé une personne au service des urgences du centre hospitalier de Carcassonne. À 3 heures du matin, il n'y avait pas grand monde en cette nuit du 8 mai sur la route nationale, entre la préfecture et Limoux. « Une mission classique, normale », souligne-t-il pour bien marquer l'aspect ordinaire de son intervention, une parmi tant d'autres depuis des années. Par tous les temps et à n'importe quelle heure, ce qui est souvent le cas. Au terme du transfert de la personne malade, le retour à la caserne. Et sans doute, aujourd'hui, un gâteau avec des bougies qui l'attendrait à la maison, et puis l'apéro avec les copains qu'il inviterait au foyer, selon la tradition. Encore quelque chose de parfaitement normal, auquel du reste il ne pensait pas. Comme il ne pensait certainement pas au cadeau expédié sous enveloppe avec en-tête du ministère de l'Intérieur, qui n'est arrivé que trois semaines plus tard : une amende de 45 € pour dépassement de vitesse (96 pour 91 retenu soit un dépassement de 1 kilomètre à l'heure), enregistrée par le radar de Preixan. Alain Raynaud est furieux, bien sûr, autant par la mécanique de l'enchaînement des causes et l'impuissance de la bonne foi, que par l'amende elle-même. Qu'il paiera, la mort dans l'âme. L'indemnisation de la nuit passée à secourir les autres n'y suffira certainement pas.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363611-limoux-le-pompier-verbalise-au-retour-de-mission.html

Le chef militaire de l’ETA arrêté en France

Gurruchaga a été arrêté en compagnie de son «son adjoint» Xabier Aramburu, alors qu’ils circulaient dans Cauna dans une voiture volée avec une fausse immatriculation, selon le ministère.

Le ministère de l’Intérieur considère que «leur présence à tous les deux dans le sud de la France pourrait s’expliquer par des rendez-vous fixés avec de futures recrues de l’ETA».
Gurruchaga, âgé de 30 ans, a rejoint l’ETA en 2008, et a grimpé les échelons au sein de l’organisation pour devenir «le responsable de l’appareil militaire et du recrutement» au sein de l’organisation armée

«Il était chargé de recruter de nouveaux membres pour renforcer les rangs du groupe terroriste», selon le ministère.
Son compagnon, âgé de 32 ans, avait fui la France en 2010 après le démantèlement en Espagne du commando «Tontor».
La police espagnole considère Aramburu comme le responsable de «diverss attentats commis à l’aide d’engins explosifs» au Pays Basque en 2008, notamment une attaque à la voiture piégée contre un commissariat de police basque à Ondarroa qui avait fait plusieurs blessés.

Les arrestations des deux responsables interviennent un an après celle réalisée en mars 2011 de celui qui était considéré jusqu’alors comme le chef militaire de l’ETA, Alejandro Zorbarán Arriola, alias «Xarla», avec trois autres militants dans le village de Willencourt, dans le nord de la France.
L’organisation séparatiste basque a annoncé le 20 octobre 2011 la fin définitive des violences mais n’a pas déposé les armes et ne s’est pas dissoute.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/05/27/deux-membres-de-l-eta-arretes-dans-le-sud-ouest-de-la-france

La voiture percute un poteau électrique à Lantriac : deux blessés, dont le passager, éjecté

Le conducteur d’une Citroën « C15 » a perdu le contrôle de son véhicule, vendredi à 23 h 30, sur la RD28, entre Lantriac et « Couteaux », non loin de l’ancienne gare. Le véhicule, qui circulait en direction du Monastier-sur-Gazeille, a quitté la route et percuté violemment un pylône EDF en ciment. Dans le choc, le passager, âgé de 20 ans et demeurant à Lantriac, a été éjecté. Secouru par les soldats du feu du Monastier-sur-Gazeille et de Saint-Julien-Chapteuil, placés sous les ordres du lieutenant Raymond Chaussende et renforcés par un infirmier sapeur-pompier, le jeune homme a été évacué vers les urgences de l’hôpital Émile-Roux. Ses jours ne sont pas en danger. Le conducteur, âgé de 29 ans et demeurant à Saint-Germain-Laprade, a, quant à lui, été légèrement blessé et également évacué à l’hôpital. Le dépistage d’alcoolémie, effectué par les gendarmes de la brigade motorisée du Puy-en-Velay, s’est avéré positif. Par ailleurs, les secours sont restés sur place jusqu’à 1 heure du matin et ont dû faire de vaines vérifications dans un trou, en contrebas de la route, le conducteur n’étant pas en mesure d’affirmer qu’il n’avait pas un second passager…

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/05/28/la-voiture-percute-un-poteau-electrique-deux-blesses-dont-le-passager-ejecte

Saint-Quentin Un concubin violent incarcéré

Hier, au petit matin, à Saint-Quentin, quartier de Ramicourt, dans une impasse, une violente dispute oppose un couple à son domicile. Des mots, des cris puis, bien vite, des coups. Les fonctionnaires de police sont prévenus, il est 2 h 45. Les fonctionnaires interviennent, pénètrent dans la demeure et découvrent un homme furieux et ivre, âgé de 34 ans. À son côté, sa concubine, en pleurs. Elle porte des coups bien visibles au visage et au bras. Choquée, la victime explique que son concubin l'a frappée à plusieurs reprises. Interpellé par les fonctionnaires, l'homme sera amené au commissariat et placé en garde à vue. La victime sera prise en charge et conduite au centre hospitalier de Saint-Quentin afin d'y recevoir des soins. Elle écopera de 4 jours d'interruption de travail. Quant au violent, qui affichait un taux d'alcoolémie proche des 2 grammes d'alcool par litre de sang, il était, hier après-midi, au tribunal correctionnel de Saint-Quentin, dans le cadre d'une comparution immédiate pour violences intrafamiliales volontaires. Il en est ressorti menotté et a été conduit à la maison d'arrêt de Laon, en attente de son jugement qui sera prononcé lors de l'audience de mardi prochain

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/saint-quentin-un-concubin-violent-incarcere

dimanche 27 mai 2012

Plus de 50 000 euros de drogue saisis dans l’agglomération mâconnaise

Les services de police de Mâcon ont mis la main cette semaine sur 500 grammes de cocaïne, 4 kilos de résine de cannabis et 30 flacons de méthadone, un substitut à l’héroïne délivré sur ordonnance par les pharmaciens, et environ 1 000 euros en argent liquide, une recette provenant sans doute de récentes transactions.
Cette prise a été présentée jeudi après-midi dans les locaux de l’Hôtel de police à Mâcon, par le commissaire divisionnaire Jean-Louis Chapuis, directeur départemental de la Sécurité publique.
Les enquêteurs de la section stupéfiant à la BSU (brigade de sûreté urbaine) ont travaillé pendant trois mois, sur commission rogatoire, pour aboutir à ce résultat. Le coup de filet a été réalisé dans des quartiers de Mâcon, mais aussi dans plusieurs communes limitrophes de l’Ain et du Rhône, où sept suspects d’une trentaine d’années, des revendeurs, intermédiaires et consommateurs, ont été interpellés. La plupart d’entre eux étaient déjà connus des services de police. Un coup de filet qui aurait pu intervenir plus tôt mais les hommes du commissaire divisionnaire Jean-Louis Chapuis ont bien fait de prendre leur mal en patience car le jack pot était au bout de l’attente. La saisie effectuée a été estimée à plus de 50 000 euros. Les perquisitions au domicile des suspects ont été faites à l’aide de deux chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants, l’un de la police et l’autre de gendarmerie.

http://www.leprogres.fr/ain/2012/05/27/plus-de-50-000-euros-de-drogue-saisis-dans-l-agglomeration-maconnaise

Le cambrioleur tenait l’octogénaire par le cou

C’est grâce au bon réflexe d’un riverain de la rue Melair, à Grazailles, que le pire a été évité jeudi soir, vers 20 h 30. Alertés de la présence d’un jeune homme suspect qui tapait contre la porte vitrée d’un pavillon en hurlant “ouvre-moi, ouvre-moi”, les policiers du groupe de sécurité de proximité de soirée (GSPS) sont rapidement intervenus. Il faut dire qu’à la suite d’une cinquantaine de cambriolages recensés dans les quartiers de l’Olivette, de Grazailles et de la Prade, au cours des trois derniers mois, les patrouilles y sont renforcées.
A leur arrivée sur les lieux, la grille d’entrée du pavillon et la porte vitrée de la cuisine étaient fracturées, et les fils du téléphone neutralisés. Progressant dans l’habitation, les policiers sont arrivés dans le salon, où le suspect, encapuchonné et ganté avec des chaussettes maculées de sang, tenait par le cou sa victime, une veuve âgée de 86 ans.

Quand ce dernier s’est rendu compte de la présence des fonctionnaires, il a cherché à prendre la fuite, avant d’être stoppé net par un policier qui l’a tenu en joue avec son arme. Sur le suspect, un Carcassonnais de 25 ans sans domicile fixe, ont été retrouvés des bijoux (alliance, boucles d’oreille, etc), de l’argent liquide et une carte bancaire qu’il venait juste de dérober à sa victime otogénaire.
Conduit au commissariat, le voleur a été placé en garde à vue, durant laquelle il a indiqué que certaines caves squattées de la cité Albignac étaient remplies d’objets volés. C’est ce qui a motivé une opération de police, hier midi, au cours de laquelle le butin de divers cambriolages a été découvert : des vélos, des scooters, des mini-motos, des disques laser, du matériel hi-fi et vidéo, une débroussailleuse, un banc de musculation et même des maillots de l’équipe de football de Cazilhac... Trois allers-retours ont été nécessaires aux policiers pour rapatrier l’ensemble au commissariat !
Le suspect, bien connu des services de police et de la justice, ne reconnaît que le vol aggravé pour lequel il a été interpellé jeudi soir. Pésenté au parquet hier après-midi, il a été écroué à la maison d’arrêt. De leur côté, les policiers poursuivent les investigations, afin d’établir d’éventuels rapprochements avec d’autres cambriolages commis récemment à Carcassonne.

http://www.midilibre.fr/2012/05/26/le-cambrioleur-tenait-l-octogenaire-par-le-cou,507062.php

Le combat d'une grand-mère en grève de la faim

Depuis quinze jours, Nicole François mène un combat sans repos pour que sa petite-fille soit rendue par son père qui, selon elle, « la retient ».

De loin, on pourrait croire que Nicole François profite du beau temps. Mais sur le parvis du palais de justice de Charleville-Mézières, la scène n'est pas banale.
Depuis deux semaines, cette grand-mère au grand cœur, de Donchery, se bat pour que sa petite-fille, dont la garde a été confiée à sa mère, soit rendue par son père, qui refuse - selon elle - de la laisser partir (la fillette lui avait été confiée temporairement conformément au terme de son droit de garde pendant les vacances).
Et pour se faire entendre, elle a choisi la grève de la faim (nos éditions du 12 et 17 mai).
Après avoir reçu près de deux cents soutiens, par lettre, par téléphone, d'un peu partout dans le département, « mais aussi d'ailleurs », tient-elle à préciser, elle a décidé d'élire domicile au pied des colonnes du palais de justice, « pour que ça avance plus vite ».

« On va s'en sortir »

Lorine, sa petite-fille, serait donc toujours retenue par son père qui, entre-temps, a déposé plainte contre le nouveau compagnon de son ex-femme.
La fillette, âgée de huit ans, est maintenant scolarisée à Sedan, bien qu'inscrite dans la Meuse, au domicile de sa mère. Bien sûr, elle pourrait aller récupérer sa petite-fille. Mais elle craint que cela ne tourne au drame.
« Je ne sais pas de quel côté, mais cela pourrait bien dégénérer », se désole-t-elle. Henri, son mari, redoute que Nicole perde son sang-froid. « Je suis certain que notre ex-gendre n'attend que ça. Et si cela arrive, la justice pourra penser que c'est lui qui avait raison », s'inquiète-t-il.
Malgré tout, la courageuse grand-mère continue d'espérer. Avec, dans les mains, un magnétophone contenant des enregistrements d'appels téléphoniques de sa petite-fille, elle veut prouver qu'« elle est retenue par son père, contre sa volonté » et celle des décisions de justice sur le droit de garde, par son père.
Son avocat devrait faire accélérer le dossier et le mettre sur la table, dès mardi, devant un juge pour enfants. Mais Nicole François trouve encore que la justice est trop lente.
« Ils sont piqués par des tortues », ironise-t-elle. C'est pour ça qu'elle a décidé de camper, cette fois-ci, devant le domicile de son ex-gendre. « Je suis certaine que ma petite-fille viendra me voir, on va s'en sortir », conclut-elle.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-combat-dune-grand-mere-en-greve-de-la-faim

samedi 26 mai 2012

Un cas de méningite à l'école maternelle

Un gamin de 5 ans de l'école maternelle Henri-Duparc est atteint d'une méningite à méningocoque de type B. Son état est jugé sérieux, mais stationnaire.
Jeudi matin, un élève de l'école maternelle Henri-Duparc de Tarbes a été victime d'une méningite. Selon nos informations, le petit garçon, âgé de 5 ans, était en pleine forme mardi, mais jeudi matin, il s'est plaint de violents maux de tête. Très vite, l'infirmière scolaire et l'infirmière référente de l'inspection académique suspectaient un cas de méningite, lequel a été rapidement confirmé. « L'enfant a aussitôt été pris en charge », souligne le docteur Fabre, responsable de la cellule prévention et alertes épidémiologiques de l'Agence régionale de santé (ARS) de Toulouse, « et il a été, dans un premier temps, transporté à Pau, puis transféré à Bordeaux, où se trouve un établissement spécialisé dans le traitement de ces infections. J'ai eu le service ce midi (hier, NDLR), son état est jugé sérieux mais stationnaire. »
Dans le même temps, à l'école Henri-Duparc, des mesures sanitaires étaient prises. « Il faut savoir que les méningites à méningocoque se transmettent par voie aéro-orale », poursuit le docteur Fabre, « les bactéries « voyagent » dans de minuscules gouttelettes de salive, mais à l'air libre, elles ont une durée de vie très limitée. De fait, la contagion ne peut se faire que par ce que nous appelons un « contact rapproché », c'est-à-dire à moins d'un mètre et pendant au moins une heure. » Presque des contacts intimes, mais en milieu scolaire, surtout en maternelle, ils sont fréquents. « De fait, décision a été prise d'informer les parents d'élèves et d'administrer aux enfants ayant pu être en contact, c'est-à-dire ceux de sa classe mais aussi ceux de la garderie qu'il fréquentait. Ils ont reçu un traitement chimioprophylactique, des antibiotiques, afin d'éviter qu'ils ne contractent, éventuellement, la maladie. Les enseignants ont également reçu le même traitement. » Hier soir, l'état du petit garçon était toujours stationnaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362319-un-cas-de-meningite-a-l-ecole-h-duparc.html

Un agent de sécurité accuse un supérieur de l’avoir frappé

Que s’est-il passé dans les bâtiments de l’Hôtel-Dieu de Lyon, le 13 mai au matin, en plein festival des « Nuits Sonores » ? Rachid Boudjemaa, délégué du personnel CGT chez Prosegur, à Villeurbanne, et agent de sécurité incendie sur le site de l’ex-hôpital des quais du Rhône, lance des accusations graves à l’encontre d’un supérieur.
« Il m’a mis une gifle très violente. Ça a provoqué une entorse cervicale et depuis, je dois porter une minerve », affirme-t-il, avec le soutien de Patrick Soulhinac et de François Debrand, de l’union locale CGT des 7 e et 8 e arrondissements de Lyon. L’employé indique avoir fait constater ses blessures à l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon, le jour même des faits : « Le médecin m’a prescrit six jours d’interruption de travail. »
Il a ensuite déposé plainte contre l’agresseur présumé au commissariat du 1 er arrondissement, pour « coups et blessures » et « séquestration ». Rachid Boudjemaa se trouve aujourd’hui en arrêt de travail jusqu’au 31 mai. Selon lui, l’incident a été filmé par la caméra de surveillance.
Tout serait parti d’un motif lié aux conditions de travail. « J’ai voulu exercer mon droit de retrait et j’ai appelé ce supérieur avec le ‘téléphone clients’ pour lui dire de venir. Les locaux sont insalubres et il y avait un problème de sécurité… des rats se promènent au poste de garde et le téléphone PTI, qui sert à déclencher une alarme automatique, en cas de malaise de notre part, comme nous sommes isolés, ne marchait pas pour la énième fois. »
Le supérieur, un « inspecteur » dans le jargon maison, se serait opposé fermement au départ de l’agent de sécurité, en barrant la route de son véhicule personnel. « Il m’a en plus injurié, en français et en arabe. L’agent d’une autre entreprise de sécurité qui gère le portail a désapprouvé son attitude. Le supérieur a fini par comprendre qu’il avait fait une grosse erreur et il m’a laissé partir après vingt minutes », rapporte Rachid Boudjemaa. Le cadre, qui n’a pu être joint pour donner sa version des faits, accuserait, selon certains salariés, le délégué CGT d’avoir démarré la bagarre, ce que celui-ci dément.
La responsable régionale des ressources humaines de Prosegur, contactée sur son portable, n’avait pas donné suite à notre demande, hier, à 18 heures. Rachid Boudjemaa, lui, est convoqué le 31 mai à l’agence Prosegur de Villeurbanne, pour un entretien préalable avec sa direction, en vue d’éventuelles sanctions « pouvant aller jusqu’à un licenciement pour faute ».
La CGT organisera ce jour-là un rassemblement de soutien, devant l’agence villeurbannaise.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/05/26/un-agent-de-securite-de-prosegur-accuse-un-superieur-de-l-avoir-frappe

Huit personnes grièvement intoxiquées

Hier soir, un feu a ravagé un immeuble, boulevard Dieu Lumière. Les moyens engagés ont permis d'éviter le pire. Mais il a fallu reloger plusieurs personnes.

LE sinistre n'était pas spectaculaire, il n'y avait pas de grandes gerbes de flammes qui s'échappaient des fenêtres. Mais l'incendie ayant touché l'immeuble qui fait l'angle du boulevard Dieu Lumière et le quai du Pré aux Moines a été dévastateur. Ce sont les derniers niveaux, les troisième et quatrième étages, qui ont subi le plus de dégâts. Et avec eux, les résidants.
Dans des circonstances que l'enquête devra déterminer, le feu a, selon nos informations, démarré au quatrième et dernier étage de cet immeuble. À la vue de la fumée qui se dégageait d'une fenêtre, un habitant du troisième niveau a eu le bon réflexe : il a aussitôt appelé les secours. Il était un peu plus de 20 heures.

Quatrième niveau dévasté

Très rapidement, de très gros moyens ont été déployés. Les hommes des casernes Marchandeau, Witry, Verzenay, Warmeriville et même Épernay ont été mobilisés. Idem pour les forces de police, qui ont rapidement sécurisé la zone avant de procéder aux premières constatations.
Le pire était à craindre lorsque la reconnaissance des pompiers a démarré. La progression des soldats du feu a été particulièrement compliquée. Une fumée noire et très épaisse a rapidement envahi les étages. À commencer par le quatrième, là d'où est parti le sinistre. Et c'est justement dans les appartements supérieurs que les principales victimes seront secourues et évacuées par les pompiers.

Pronostic vital engagé
L'habitant de l'appartement où s'est déclaré l'incendie est le plus gravement touché. Son pronostic vital est engagé et cette personne est brûlée sur plus de 20 % du corps. Elle a d'ailleurs été transportée, avec l'appui du Smur, vers le CHU.
Dans les étages, ce ne sont pas moins de sept autres personnes qui seront grièvement intoxiquées par les émanations de fumée. Plusieurs autres, les habitants des étages supérieurs, ont été moins sérieusement touchés.
Les badauds, nombreux hier soir, observaient le ballet des évacuations sans mot dire.
Au total, c'est une soixantaine de pompiers qui ont été engagés sur le front de cet incendie.
La mairie, représentée sur place par le premier adjoint Éric Quénard, a dû reloger à l'hôtel quelques résidants de ce foyer Adoma. La fumée était encore bien trop présente dans une partie de l'immeuble pour y passer la nuit.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/video-huit-personnes-grievement-intoxiquees

vendredi 25 mai 2012

Escroqueries aux listes de mariage

La prévenue, Alexandra G., 34 ans, nie toute volonté de nuire : « Les clubs d'investisseurs de la région m'avaient dit que c'était une idée avec d'énormes potentiels, j'ai été vivement encouragée, on m'a dit que mon poste de directrice générale aurait dû être rétribué 90 000 euros par an, que ma société valait un million d'euros ! Enfin, je ne sais plus exactement mais beaucoup. » Ceci dit, dès sa création en 2006, l'expert-comptable explique à la « directrice générale » (en fait, elle n'a qu'un ou deux salariés sous ses ordres) que « Listes et plaisirs » ne génère que très peu de profits par rapport à d'énormes charges. Alexandra G., sur la défensive, lance ses grands mots ronflants à la tête du président : « Construire une stratégie ensemble, ne pas avoir peur de prendre des risques, ne pas redouter de perdre de l'argent pendant cinq ans, salons du mariage, développement sur Internet, occuper le créneau. » Bref, beaucoup de bluff pour une réalité prosaïque : les couples qui allaient se marier devaient déposer l'argent de leurs amis et de leurs parents sur une liste de mariage et Alexandra G., en s'adressant directement aux commerçants, tablait sur des réductions pour ses clients et des commissions pour elle. On a compris la suite du scénario : quand la société a commencé à prendre l'eau, la gestionnaire « sortie d'une grande école de commerce » a largement puisé dans l'argent des candidats au mariage. Fin 2009, quand la prévenue jette l'éponge et part sous des cieux plus cléments en Espagne, on répertorie 137 couples victimes et 356 276 euros à rembourser aux grugés ! « Je regrette », soupire la dame tandis que les victimes, présentes massivement dans la salle, rient jaune.
Nombreuses victimes
Me Emmanuel Masson et Me Alexandre Demeyère, entre autres, interviennent pour certaines victimes. D'autres s'expriment directement. Une femme en pleurs : « C'est difficile de commencer une vie de couple avec 7 969 euros qui manquent. » Une autre : « On me doit 11 767 euros parce que nous avions déposé également le montant de notre voyage de noces. » Un homme : « Nous n'osions même pas dire à nos familles et amis qu'il ne restait plus rien de leur argent. » Une dame : « Je ne réclame rien puisqu'elle ne remboursera rien. » Alexandra G., assistée de Me Éric Debeurme, ne cille pas.


Le procureur Frédéric Nahon ne mâche pas ses mots et réclame carrément trois ans an de prison dont deux de sursis avec mise à l'épreuve. Me Éric Debeurme minimise la responsabilité de sa cliente. Jugement dans quelques semaines
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Justice/2012/05/25/escroqueries-aux-listes-de-mariage.shtml

A 80 ans, elle aide à sauver sa voisine des flammes

Aidée d'un motard de passage, Huguette, une octogénaire, a retiré à temps Marie-Thérèse Cayre, 79 ans, des flammes qui ont ravagé hier sa maison du Breuil à Albi.
« A son âge, c'est un peu plus préoccupant. J'espère qu'elle n'aura pas de séquelles. Brûlée à 15 %, elle a été transportée au CHU de Rangueuil à Toulouse, mais dans son malheur, elle s'en sort bien », dit soulagé José, le fils de la victime. Marie-Thérèse Cayre, 79 ans, qui réside 74, rue Eugène-Mancel à Albi, doit une fière chandelle à sa voisine Huguette Enjalran, 80 ans. Ce jeudi, vers 8 h 45, Huguette a vu de la fumée sortir de deux fenêtres à l'étage de la grande maison de « Mitou », le surnom dont on affuble affectueusement Marie-Thérèse au Breuil, quartier de la rive droite d'Albi. Huguette s'est précipitée. Elle a soulevé le rideau de la porte vitrée. Jean-Charles Cros, un motard qui passait par là, a cassé à coup de pied la porte fermée de l'intérieur. Une fois à l'intérieur, les deux secouristes improvisés ont grimpé à l'étage, où ils ont découvert l'habitante. « Les flammes avançaient vers elle. Avec un petit seau rempli d'eau, Marie-Thérèse tentait d'éteindre elle-même l'incendie. On croit toujours qu'on va y arriver. Elle n'a pas été brûlée directement par les flammes, mais par le rayonnement de la chaleur. Comme je suis contente d'avoir su lever ce rideau ! À quelques minutes près, Marie-Thérèse brûlait vive dans le feu. Vous vous rendez compte ? », répète Huguette, les yeux au bord des larmes, sous le coup de l'émotion, avec une pensée pour Mitou et son époux, « un couple très très gentil ».

Les félicitations du maire

Selon le fils de la victime, le sinistre pourrait avoir pour origine « une cigarette mal éteinte. En griller une de temps en temps, c'est son plaisir. Je lui avais dit de faire attention, avec ça. Par précaution, pour prévenir des accidents, j'avais fait enlever le gaz. Il pourrait y avoir eu aussi une défaillance électriqueL Maman avait un radiateur pourtant neuf. Ce qui sûr, c'est que c'est accidentel. »
« Le feu a pris dans une chambre avec un réduit apparemment à usage de dressing. Avant notre arrivée, les flammes ont traversé le plafond et ont percé la toiture, avant de se généraliser à la charpente », décrit le lieutenant Philippe Rousseau commandant des opérations de secours, intervenu avec vingt sapeurs-pompiers d'Albi aux visages noircis par les cendres poussées par une épaisse fumée. Pompiers et Smur ont pris en charge la blessée.
Cette imposante bâtisse en pierre de 150 m2 avait été bâtie eb 1959 par Jean-Paul Cayre, un ancien de la centrale à charbon, parti en maison de retraite il y a un an. Depuis, son épouse, ex-vendeuse et commerçante, vit seule. « Mais maman est autonome, une infirmière et l'ADMR passent tous les jours et moi aussi », dit José Cayre, un pâtissier qui réside à Saint-Grégoire. L'enquête est confiée à la brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat d'Albi. Philippe Bonnecarrère, maire d'Albi, s'est rendu sur place ainsi que Steve Jackson, conseiller municipal de permanence : « Nous allons féliciter Huguette ! » José Cayre remercie cette héroïne du quoditien et le motard secourable. «Un geste de courage qui mérite d'être souligné» car, ajoute une riveraine, E. Thomas, «vue la hauteur des flammes et la fumée, tout le monde n'aurait pas pris ce risque».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361983-albi-a-80-ans-elle-aide-a-sauver-sa-voisine-des-flammes.html

Mantes-la-Jolie : un policier soupçonné d'avoir violé une femme au commissariat

Un brigadier de police de 38 ans a été mis en examen pour , jeudi après midi au palais de de Versailles (Yvelines) avant d'être écroué. La justice le soupçonne d'avoir violé dans la nuit du 16 au 17 mai dans l'enceinte du commissariat de Mantes-la-Jolie, une femme de 45 ans retenue en cellule de dégrisement après avoir été interpellé en état «d'ivresse manifeste sur la voie publique». 

Cette nuit-là à Mantes-la-Jolie, la victime franchement ivre, vocifère dans les parties communes dès son immeuble. La police intervient et la quadragénaire est conduite au commissariat où elle est placée en cellule de dégrisement. «Cette femme était déjà dépressive depuis des années, précise une source proche de l'affaire. Elle était déjà dans une situation de vulnérabilité.».

Une plainte est déposée dans la foulée et le procureur de Versailles saisit l'inspection générale des services (IGPN) qui arrive au commissariat lundi matin. Le policier suspect est placé en garde à vue mardi et au
des auditions, il reconnaît avoir partagé un rapport sexuel avec la victime. Mais il soutient qu'elle était consentante. La direction départementale de la sécurité publique des Yvelines tient à souligner que «dès que l'affaire a été connue, tout a été mis en oeuvre pour faire toute la lumière sur cette affaire ».http://www.leparisien.fr/mantes-la-jolie-78200/mantes-la-jolie-un-policier-soupconne-d-avoir-viole-une-femme-au-commissariat-24-05-2012-2015019.php

Les pieds nickelés du braquage condamnés à cinq et six ans ferme

Après trois jours de procès, des versions variables au gré des humeurs et un ultime rebondissement hier matin, les deux braqueurs du Lidl de Montmirail ont écopé de cinq et six années de prison ferme. Leur complice, qui disait avoir agi sous la contrainte, a pris deux ans avec sursis.

DES amateurs. Des pieds nickelés… L'un voulait épurer ses dettes, l'autre voulait reconquérir sa petite amie. Dépassés par le rêve d'une vie meilleure, ils ont dérapé, allant au-devant de leur propre perte. Ils ne pouvaient que se faire serrer.
Alexis Pernet, 25 ans, sans emploi en raison de problèmes de santé, au casier judiciaire vierge, s'est improvisé braqueur pour rembourser ses dettes… Environ 25 000 €. Il n'a pas pris la mesure de ses actes. Dans une situation particulièrement précaire - tout comme son complice, il vivait dans un mobilhome - il voyait dans ce braquage l'occasion de « se faire de l'argent facile ».
Laurent Allemann, 26 ans, voulait simplement reconquérir sa petite amie Meggie, qui l'avait quitté le mois précédent le braquage. Avec l'argent, il voulait s'envoler avec elle pour l'île Maurice. Pour lui, « c'était un coup facile ». Il connaissait le code du coffre, il connaissait les lieux.
Un braquage « facile » qu'ils pensaient avoir « méticuleusement préparé » - tous les trois ensemble - un mois auparavant. Pour autant, ce 20 février 2010, Alexis et Laurent vont s'en retourner bredouilles… au volant de leur voiture orange. Le coffre ne pouvait s'ouvrir après 20 heures. Trois jours plus tard, ceux que l'expert psychologue a qualifiés de « pieds nickelés » ont repris le chemin du Lidl… toujours au volant de leur voiture orange. Ils ont déambulé pendant plus d'une heure dans le magasin, comme de simples clients, avant de se cagouler et de s'armer de pistolets factices (voir nos précédentes éditions).
Ce désir d'argent facile va les conduire à commettre l'irréparable… À braquer quatre caissières : deux le 20 février, deux autres les 23 février, et, pour Laurent, à garder l'une d'entre elles, enceinte de deux mois, en otage pendant une vingtaine de minutes. Armes factices ou pas, les faits sont là… Même s'ils ne voulaient « pas faire de mal », même s'ils savaient que « tout se passerait bien ».

Des peines à la hauteur des faits

Pendant trois jours, parents, amis, experts (psychologue et psychiatre) sont venus témoigner de la personnalité des deux braqueurs et de leur complice Meggie, la compagne de Laurent Allemann pendant sept ans, lâchée au dernier jour du procès par celui-ci (lire l'encadré). Tous ont évoqué des jeunes gens fragiles, immatures, en rupture avec la réalité, aux parcours personnels chaotiques.
Comment ont-ils pu en arriver là ? La question a été longuement débattue. Le poids de la précarité a fait son œuvre. Ils n'ont pas réfléchi… La réalité les a tous rattrapés hier en fin d'après-midi. Après 2 h 30 de délibéré, Laurent Allemann a été condamné à six ans de prison ferme et Alexis Pernet à cinq ans ferme.
Ses pleurs n'y ont rien fait. Meggie a été déclarée coupable de « complicité » et condamnée à deux ans de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant dix-huit mois.
« Le projet, ils l'ont eu à plusieurs. Ils l'ont préparé, ils l'ont mûri. Ils ont acheté les cagoules, les armes factices. Ils ont repéré les lieux, ont obtenu le code et les plans… Ils ont tenté une première fois et ils ont réitéré… Ce n'est pas un acte désespéré, ce n'est pas un coup de folie… Ils ont réduit une femme à néant… » L'avocat général, qui n'avait pas mâché ses mots à leur égard, dénonçant « des gestes d'une extrême violence », avait requis une « peine à la hauteur des faits » : sept ans de prison ferme à l'encontre de Laurent Allemann, six ans pour Alexis Pernet et deux ans dont dix-huit mois avec sursis pour Meggie. Pour l'avocat général, « elle ne pouvait à aucun moment ignorer ce qu'elle faisait, elle avait d'autres choix… ».
Tous trois encouraient vingt ans de réclusion criminelle. Leur personnalité, leur passé, leur amateurisme et leurs excuses réitérées à maintes reprises à la barre ont finalement joué en leur faveur.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-pieds-nickeles-du-braquage-condamnes-a-cinq-et-six-ans-ferme

jeudi 24 mai 2012

Au milieu de l’autoroute, il voulait arrêter les voitures

Un jeune homme était jugé mercredi à Rennes pour avoir tenté d'arrêter des véhicules au milieu de l'A84, après avoir consommé des stupéfiants.
Le 4 juillet dernier, Jérémy (prénom d’emprunt) a eu une chance extraordinaire. Et fait preuve d’« une irresponsabilité consternante », selon les mots de la procureure Sophie Aleksic, au tribunal correctionnel de Rennes, où le jeune homme, bientôt 30 ans, était jugé, hier, mercredi.
De retour d’une rave-party, et après avoir consommé un mélange de cocaïne et d’héroïne, il se retrouve un peu perdu dans la commune de Thorigné-Fouillard. Sans permis, il trouve un Renault Master, la clef sur le contact, le vole et termine aussitôt sa course dans le fossé. Le jeune homme décide alors de monter à pied sur l’autoroute A84… pour arrêter une voiture et rentrer en auto-stop !
Au milieu des véhicules à 130 km/h
Il se met sur la voie, où les véhicules circulent à 130 km/h. Une voiture le percute légèrement. Récupéré par les pompiers, il s’en sortira miraculeusement indemne.
Poursuivi pour toute une série d’infractions : vol, conduite sans permis, sous l’emprise de stupéfiants, défaut de maîtrise et délit de circulation sur autoroute en tant que piéton, le jeune homme a expliqué qu’il ne se rappelait même pas cette aventure. « Il était en plein délire », a ajouté son avocate.
La procureur a demandé 18 mois de prison dont un an ferme. Le jeune homme a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans, obligation de soins et de travail. Il devra aussi régler deux amendes contraventionnelles à 75 € chacune.

Le contrebandier fuit la police mais oublie son téléphone portable

Sur le point d'être contrôlé par les douanes du côté de L'Hospitalet, M.-A. B., 35 ans, bien connu des services de police toulousains pour être un contrebandier « d'habitude », abandonnait spontanément son véhicule pour s'enfuir à travers la montagne, laissant derrière lui une centaine de cartouches de cigarettes ainsi que son téléphone portable, lequel permettra, bien évidemment, aux préposés des douanes de l'identifier dans un deuxième temps.
Appréhendé quelques jours après par les policiers toulousains, M.-A. B. prétendra n'avoir rien à voir avec cette affaire, affirmant qu'il avait égaré son téléphone un mois auparavant, « du côté de Saint-Sernin »…
«Saint-Sernin, c'est justement le lieu où s'opèrent les ventes à la sauvette de cigarettes », remarquera un procureur Cozar peu dupe, qui requerra 5 000 euros d'amende douanière et une peine avec sursis, hormis la confiscation du butin et du véhicule.
En l'absence du prévenu (qui n'a cependant jamais nié devant les policiers avoir entretenu un trafic régulier), le tribunal ira dans le sens des réquisitions : six mois de prison assortis du sursis simple, 5 000 euros d'amende douanière et confiscation du tout.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/24/1360507-trahi-par-son-telephone-portable.html

Conductrice de bus agressée : coup de théâtre au tribunal

Le tribunal ne s’est pas convaincu de votre culpabilité ». Phrase prononcée hier soir par le président du tribunal correctionnel (réuni en comparution immédiate). Donc pas de jugement. Cette décision induit un renvoi du dossier au procureur de la République, la saisine d’un juge d’instruction, des investigations restant à mener pour faire « toute la lumière sur des faits graves ».
Hier après-midi, au procès de l’agresseur présumé d’une conductrice de bus de la Stas (1), un garçon de 22 ans, on a vite compris qu’il y avait un problème. Le garçon a eu beau dire qu’il était l’auteur des faits, qu’il regrettait, qu’il s’excusait, il y avait quelque chose qui sonnait faux pour le président du tribunal, M. Pascal. À tel point qu’au cours de l’interrogatoire, il a fini par poser la question : « Vous ne cherchez pas à protéger quelqu’un ? On peut se poser la question ». Mais l’homme a poursuivi et endossé l’agression. Les questions sont devenues plus pressantes sur son jeune frère (impliqué dans une affaire de violences sur cette conductrice il y a quelques années). « Vous vous ressemblez avec votre frère » ou encore « Vous n’étiez pas le passager du véhicule ? ». Pas de changement.
Ce prévenu (qui s’est présenté de lui-même au commissariat) se serait donc dénoncé à la place d’un autre. Cette hypothèse s’appuierait sur quelques éléments troublants. Primo, en garde à vue, il aurait eu un « comportement curieux ». Peu concerné, il aurait reconnu les faits les uns après les autres, comme s’il les découvrait. Secundo, cet inconnu de la justice n’aurait « pas le profil ». Les insultes ............. La suite de l'article sur ce lien........

Stupéfiants / Prison ferme pour un Vitryat de 27 ans

Dimanche dernier, vers 21 heures, les gendarmes de la brigade territoriale de Vitry-le-François aperçoivent un cyclomoteur qui remonte la rue des Pères en sens interdit, au centre-ville de la cité rose. Ils arrêtent le conducteur sur la place de la Halle. L'homme, un Vitryat de 27 ans, est conduit à la gendarmerie pour y subir un dépistage d'alcoolémie. Celui-ci s'avère négatif. Pendant son attente, le cyclomotoriste ouvre une fenêtre et pose sur le rebord un petit paquet de 50 g de résine de cannabis. Il est aussitôt placé en garde à vue pour détention de produits stupéfiants. Lundi, les gendarmes perquisitionnent le domicile du Vitryat situé au centre-ville. Ils découvrent 1,5 kg de résine de cannabis. Hier à l'issue de sa garde à vue qui a été prolongée, le cyclomotoriste, bien connu des forces de l'ordre pour usage de produits stupéfiants, a été amené devant le procureur de la République. Il a été jugé en comparution immédiate. Il a été condamné à 4 ans de prison dont 3 ans avec sursis, avec mise à l'épreuve. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Châlons-en-Champagne.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/stupefiants-prison-ferme-pour-un-vitryat-de-27-ans

mercredi 23 mai 2012

Dans le renseignement, c'est en général en toute discrétion que l'on agit... Mais mardi, cette policière de la direction du renseignement de la préfecture de police de n'est pas passée inaperçue. Un appareil photo muni d'un téléobjectif en main, elle a été surprise dans une salle réservée aux témoins. Une pièce disposant d'une glace sans tain lui permettant d'observer et de photographier sans être remarquées les allées et venues des proches de trentenaires accusés d'appartenir à la mouvance «anarcho-autonome» et d'avoir planifié des actes de terrorisme dont le procès se tenait juste à côté, à la 10e chambre correctionnelle.

Ce sont les témoins du procès d'un ex-commandant de police et l'huissier de
qui les accompagnait qui l'on découverte là. Elle a expliqué à l'huissier être photographe avant qu'il lui demande de quitter les lieux. La policière était entrée dans «cette salle vide sans savoir qu'elle n'en n'avait pas le droit», a expliqué une source policière.

«Les policiers du renseignement effectuent régulièrement des missions de surveillance de la mouvance radicale autonome. Mais là, c'est clairement une erreur de positionnement, une erreur regrettable», a expliqué cette source policière. Les chefs de juridiction du TGI de
ont indiqué mardi à l'AFP «qu'ils ignoraient totalement la présence de cette femme munie d'un appareil photo dans la salle des témoins». «Ils souhaitent que toute la lumière soit faite sur cette affaire», avait-on précisé au TGI.

http://www.leparisien.fr/paris-75/tgi-de-paris-la-mysterieuse-photographe-etait-une-policiere-23-05-2012-2012938.php

Laure-Minervois : le buraliste agressé à coups de barre de fer

Le buraliste de Laure-Minervois a été blessé, dans la nuit de lundi à mardi, lors d’une tentative de cambriolage de son magasin, situé au cœur du village. Dominique Maurel, âgé de 58 ans, a été conduit au centre hospitalier de Carcassonne. Il était toujours en observation, hier soir, mais son état n’inspire plus d’inquiétudes.
"La population est inquiète et les élus encore plus"
Selon nos informations, un trio s’est introduit dans son bureau de tabac-presse, à proximité des halles, vers 1 h 30 du matin, après avoir enfoncé une porte-fenêtre. Réveillé par le bruit de vitre cassée, le buraliste, qui habite seul à l’étage, est descendu et a surpris les cambrioleurs en pleine action. Dans l’échauffourée qui a suivi, le commerçant a reçu plusieurs coups de barre de fer, sur la tête et sur le corps. Le trio a ensuite pris la fuite, mais n’aurait rien ou quasiment rien emporté, selon les premières constatations.
Souffrant de nombreux traumatismes, Dominique Maurel a perdu connaissance, avant de revenir à lui et de parvenir miraculeusement à alerter les secours. Pris en charge par les pompiers de Laure, il a été évacué sur le centre hospitalier de Carcassonne. Dans la matinée, le parquet a confié l’enquête aux gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Carcassonne, qui ont pu brièvement entendre la victime, toujours très choquée par son agression, hier après-midi.
De sources judiciaires, aucune avancée notable n’aurait été enregistrée dans les investigations lancées pour identifier les cambrioleurs ; des jeunes, selon les indications de la victime.
Ce n’est pas la première fois que le bureau de tabac de Laure-Minervois est la cible de cambrioleurs. La semaine dernière, le buraliste avait déjà mis en fuite un voleur qui, durant la nuit, tentait de s’introduire dans son commerce après avoir forcé une petite fenêtre protégée, située sur le côté du bâtiment.
Jean Loubat, le maire de la commune, se dit, lui, "préoccupé". L’incarcération récente d’un jeune trublion avait, au cours des derniers mois, permis de ramener le calme dans son village, mais les vols et tentatives semblent à nouveau se multiplier, comme dans tout le Minervois, relève-t-il. Et, face à cette recrudescence, les gendarmes de la brigade de Peyriac, qui couvre un large secteur, semblent être bien démunis.
"La population est inquiète et les élus encore plus", explique Jean Loubat. Hier matin, le maire, qui se trouvait sur les lieux de l’agression, a été pris à partie par une poignée de ses administrés, excédés par cette délinquance qui empoisonne leur quotidien. "Je leur explique que je suis maire, pas shérif...", soupire l’élu, qui n’y peut mais...
http://www.midilibre.fr/2012/05/22/le-buraliste-agresse-a-coups-de-barre-de-fer,505189.php

Le commando de supporters est devenu amnésique

Un véritable guet-apens pour leur voler leurs étendards. Onze supporters de l'équipe de foot du PSG ont prémédité une attaque en règle contre cinq supporters de l'OL, en pleine nuit, sur l'A26. Cinq ans après, ils comparaissent pour violences aggravées, dégradations et vols.

ILS ont signé leur crime pourrait-on dire, en posant avec les drapeaux et banderoles volés. Une photo postée sur un forum de supporters, par l'un d'eux, quelques heures seulement après l'agression. C'est cette photo qui permet en partie aux gendarmes de remonter jusqu'à eux (lire par ailleurs).
Ils sont onze Parisiens d'une trentaine d'années, anciens membres des Tigris mystics 93. Association de supporters du PSG de la tribune d'Auteuil dissoute en 2006 à la suite d'un gros différent avec une autre association de supporters parisiens, les « Boulogne Boys ».
Ces ex-Tigris disent ne pas vraiment se connaître. Pourtant, ils ont décidé de participer ensemble à une expédition punitive. « Il y avait eu trop d'insultes racistes des « Bads Boys » de l'OL envers un ancien membre, décédé. On n'aime pas les nazis. On voulait leur voler leurs drapeaux. C'est tout », confie l'un.

L'humiliation comme vengeance

Ils font la route jusqu'à Lille, en ce 16 février 2007, à bord de trois voitures. Leur plan semble mûrement réfléchi. Nono, le web master des Tigris mystics 93, qui a infiltré le forum des supporters lyonnais a appris ainsi que lors du match Lille/Lyon, il n'y aura que quinze supporters lyonnais qui feront le déplacement.
Animés par un esprit de vengeance, trois des onze Parisiens s'infiltrent dans la tribune des Lyonnais. Les yeux rivés sur les gradins et non sur la pelouse, ils prennent un soin particulier à choisir leurs proies. « Des néonazis. Ils ont fait le salut hitlérien et repris en chœur des chants racistes. »

Rétropédalage à la barre

Les autres membres du groupe, répartis en deux voitures, attendent en périphérie de Villeneuve-d'Ascq la fin de la rencontre pour prendre en filature leur proie.
Les anciens Tigris pistent la Citroën Xantia des cinq supporters Lyonnais jusqu'à l'aire de repos de Mont-Nizy, sur l'A 26 entre Laon et Reims. Il est 1 heure du matin.
Lorsque les Lyonnais ressortent de la station-service après avoir bu un café, ils trouvent une dizaine de personnes « encagoulées, encapuchonnées près de leur voiture aux vitres brisées avec des bâtons et des couteaux », explique la présidente du tribunal Martine Brancourt. Les Lyonnais prennent peur. « Ils se font courser, essuient des jets de projectiles divers. Des fusées de détresse sont tirées dans leur direction. Ils se cachent dans des buissons. »
Les Parisiens ont brisé les vitres de la voiture, crevé les pneus, dérobé appareils photos numérique, drapeaux, banderoles et tenus vestimentaires avant de poser fièrement sur une autre aire de repos avec leurs trophées et notamment « La banderole de vos adversaires à l'envers, signe d'humiliation suprême », ajoute la juge Martine Brancourt. Ils se sont pris en photo. C'est ce cliché qui se retrouve sur le Net.
Si, en 2007, les déclarations des uns et des autres permettaient de se faire une idée assez précise des agissements de chacun, hier, devant les juges du tribunal correctionnel de Laon, les six sur onze prévenus qui ont fait le déplacement avaient des souvenirs très confus de cette soirée-là.
Si tous admettent leur présence, personne ne reconnaît vraiment avoir participé aux violences, vols et dégradations. Mais alors pourquoi avoir posé pour la photo, si ce n'était pour revendiquer leurs actes, leur demande visiblement excédée l'une des juges. Réponses désarmantes : « Je pensais que c'était une photo souvenir de notre voyage. » Un autre : « Je savais pas comment leur dire non. » Le procureur a évoqué une « responsabilité collective » avant de requérir des peines allant de 4 mois de prison avec sursis à 6 mois ferme. Le jugement devait être rendu tard dans la soirée.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-commando-de-supporters-est-devenu-amnesique

mardi 22 mai 2012

Besançon : blessée par balle à Planoise

«Elle était en train de se relever quand la détonation a retenti. Sinon, elle prenait la balle en pleine tête. » Le teint blème, la voix blanche, Fabien Olivier vient de sortir des urgences du CHU où sa compagne, Juliette, 35 ans, a été admise quelques heures plus tôt.
Il était un peu plus de 14 h lorsque, à quelques centaines de mètres seulement de là, de l’autre côté de la rue de Dole, la jeune paysagiste du service des espaces verts de la Ville de Besançon a été prise pour cible par un tireur isolé dans le quartier de Planoise, à Besançon.

« C’est la tête qui était visée »

« Elle était avec deux collègues en train d’effectuer des travaux de désherbage à proximité du centre culturel Mandela quand cela s’est produit », poursuit le compagnon de la victime.
« Elle se trouvait donc accroupie au moment où le tireur l’a ciblée, heureusement qu’elle s’est relevée juste à ce moment-là car selon elle, c’est la tête qui était visée. »
Par chance, le projectile a ricoché sur le téléphone portable que la jeune femme avait placé dans sa poche.

Une balle de 22 long rifle ?

« D’après les sapeurs-pompiers et le personnel médical, la blessure – une plaie ouverte entourée d’un gros hématome en haut de la cuisse gauche – serait compatible avec une balle de 22 Long Rifle. » Si selon les policiers de la sûreté, le projectile n’avait pas encore été retrouvé hier en fin d’après-midi, il est invraisemblable qu’un tir de carabine à plomb type 4.5 mm, comme ceux qui avaient défrayé la chronique planoisienne en décembre 2002, ait causé ce type de lésions.

« Climat de tension croissant »

Sauve physiquement mais très choquée psychologiquement, la victime est ressortie du CHU en fin d’après-midi.
Si elle n’a pas souhaité s’exprimer directement, son compagnon a en son nom décrit « le climat de tension croissant auquel les agents municipaux sont confrontés lorsqu’ils travaillent dans le quartier de Planoise. Il n’est pas rare qu’ils soient invectivés et pris à partie. Ils subissent un véritable harcèlement. Tout cela parce qu’ils représentent la municipalité ? Je n’en sais rien. En revanche, je peux vous dire que Juliette, qui est dotée d’une forte personnalité – et il en faut lorsque vous êtes la seule femme dans une équipe de trente personnes – est complètement bouleversée par ce qu’elle vient de subir. Une telle violence gratuite, c’est intolérable. »
La municipalité a porté plainte. L’enquête se poursuit. À quelques mètres de l’endroit où la jeune femme a été blessée, des affiches placardées sur le centre culturel Mandela proclament : « On sème ! à Besançon Planoise. Du 21 au 31 mai. Légende urbaine et théâtre végétal. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/22/blessee-par-balle-a-planoise

Il repart avec 18.000 euros de téléphones sous le bras

C'est bien connu, les téléphones portables déclenchent l'hystérie chez les adolescents. Mais ils attisent aussi l'appétit des voleurs. Ce fut le cas, jeudi dernier, dans une boutique de téléphonie, implanté dans la galerie d'un grand magasin de Cormontreuil.

A 15 h 20, quatre personnes se présentent dans cette enseigne. Trois demandent des renseignements sur les abonnements et sur les différents types de téléphone. Le quatrième lui, s'éclipse très vite. Sans se faire remarquer, cet homme d'une trentaine d'années prend la direction de la réserve. Alors que les trois compères occupent le vendeur, ce dernier remplit un sac de sport.
La rafle est belle, une trentaine d'I-Phone, d'une valeur unitaire de 600 euros sont embarqués. Le voleur vide les lieux en quelques secondes. Les personnes qui l'accompagnaient laissent tomber le vendeur quelques secondes plus tard. Interpellé par cette attitude, le commerçant fonce vers sa réserve et découvre l'ampleur du vol. Les signalements sont rapidement donnés à la police ainsi que le type de véhicule utilisé.

« L'hypnose des smartphones »

Un dispositif policier est mis sur pied en quelques minutes.
A la vue des gyrophares, un des occupants de la voiture qui circulait sur la traversée urbaine ouvre la fenêtre et jette le sac contenant les téléphones. Une unité récupère le butin.
Quelques centaines de mètres plus loin, quatre personnes seront interpellées par d'autres unités policières. Elles correspondent aux signalements donnés. Amenées au commissariat, ces quatre personnes de nationalité roumaine nient les faits. Aux policiers qui les auditionnent, ils déclarent « revenir d'Espagne et avoir fait escale à Reims pour acheter un téléphone portable ».
Le principal mis en cause, (connu des services sous quatre noms différents, ndlr) celui qui a pénétré dans la réserve déclarera « avoir cherché les toilettes et avoir été littéralement hypnotisé à la vue des cartons de téléphone ». Une pulsion qui le conduira à l'issue de sa garde à vue devant le délégué du procureur. Ce dernier décidera que le principal mis en cause se fera remettre une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) prochainement. Les trois autres personnes impliquées ont été mises hors de cause.
Pas sûr que cette convocation soit honorée puisque les quatre personnes ont toutes déclaré des conditions similaires, ne pas avoir de domicile.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-repart-avec-18000-euros-de-telephones-sous-le-bras

lundi 21 mai 2012

Meurtre de Clélia : le procès de Julien Sailly s'est ouvert ce matin à Douai

La famille de la jeune Clélia, retrouvée morte au bord de la Deûle, à Lambersart, le 17 février 2008, est à nouveau au grand complet dans la salle d'audience de la cour d'assises du Nord, depuis ce lundi matin.

Renvoyé au mois de juin de l'année dernière, le procès de Julien Sailly s'est ouvert sereinement, par l'interrogatoire de personnalité du jeune accusé. A l'époque des faits, il était « le petit ami » de la jeune fille, dans ce qui était pourtant une liaison compliquée par des accès de jalousie...
« Oui, j'étais jaloux », dit le jeune homme. « mais j'étais amoureux d'elle. c'est la seule femme pour laquelle j'ai vraiment eu des sentiments... » Depuis qu'il s'est spontanément présenté à la police, le soir de la découverte du corps, Julien Sailly a toujours nié avoir tué son amie.
En répondant aux questions de la présidente, ce matin, il a dessiné une relation apparemment passionnée, entrecoupée d'escapades de part et d'autres, continuant de nier fermement le meurtre.
Le procès doit durer toute la semaine. Julien risque trente ans de réclusion criminelle.

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/05/21/article_meurtre-de-clelia-leproces-de-julien-sailly-s-est.shtml

La mort de "Scra" reconstituée

Ce lundi après-midi, les deux juges d'instruction de Montpellier en charge du dossier de l'assassinat de Jean Ronald, un Millavois de 21 ans, vont procéder à une reconstitution du drame survenu le 8 mai 2010. Vingt-cinq personnes sont mises en cause dans cette affaire.
La date du samedi 8 mai 2010 marquera pour longtemps la Cité du gant. Ce soir-là, dans son appartement situé place du Maréchal-Foch, au cœur de Millau, Jean Ronald, 21 ans, est décédé à l'issue de ce qui ressemble fort à une véritable expédition punitive. Le jeune homme, originaire des Antilles, a été atteint de plusieurs coups de couteau porté par un nombre de personnes, à ce jour indéterminé.
Au cours de ce même déferlement de violence, plusieurs amis de la victime, qui se trouvaient avec lui, ont également été touchés. L'un est assommé lorsque la porte d'entrée est arrachée par les agresseurs ; un autre se casse la jambe en s'échappant par la fenêtre (l'appartement est situé au deuxième étage) ; un troisième est, lui, atteint de deux coups de couteau après avoir été poursuivi jusque sur la place Emma-Calvé, distante de la place Foch d'une centaine de mètres.
Pendant ce temps, Jean Ronald est toujours dans son appartement. Il est aux prises avec un groupe qui s'acharne sur lui à coups de batte de base-ball, de poings américains et de couteaux. Atteint à l'abdomen à quatre reprises par une ou plusieurs armes blanches, le jeune homme décède à son domicile.
Immédiatement prévenus, les enquêteurs du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, renforcés par leurs collègues du commissariat de Millau, entament de longues investigations. Dès le lendemain du drame, huit personnes sont interpellées et entendues par les forces de l'ordre qui, dans le même temps, saisissent de la cocaïne. Une prise qui conforte l'hypothèse selon laquelle Jean Ronald aurait été victime d'un règlement de comptes entre bandes rivales pour une affaire de stupéfiants.
Mais l'enquête ne s'arrête pas pour autant. Au fil des semaines, puis des mois, de nouveaux suspects sont interpellés et entendus. Car même si le temps passe, la justice n'oublie pas ce dossier. La preuve, les dernières arrestations remontent au mois de septembre dernier.
À ce jour, vingt-cinq personnes sont mises en cause dans cette affaire. Les chefs de mises en examen sont graves : assassinat (pour la justice, la mort de Jean Ronald a été préméditée), complicité d'assassinat, tentative d'assassinat et complicité de tentative d'assassinat. Dix suspects sont placés en détention provisoire dans diverses maisons d'arrêt de la région.
Pour l'heure, les enquêteurs n'ont aucune certitude sur le rôle précis de chacun des protagonistes, certains niant avoir participé à l'assaut contre celui qui était surnommé « Scra ». En revanche, les deux juges d'instruction en charge de ce dossier savent précisément qui était dans l'appartement de la place Foch le jour du drame.
Pour tenter d'y voir plus clair, une reconstitution est prévue, ce lundi après-midi, à Millau. Une procédure qui, comme l'indiquait le procureur adjoint de la République de Montpellier, Patrick Desjardins, voilà quelques jours, « permettra au moins de figer les positions de chacun des protagonistes - les victimes comme les auteurs présumés - dans l'appartement où vingt-trois personnes se sont massées, en plus des six qui s'y trouvaient déjà ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/21/1358288-la-mort-de-scra-reconstituee.html

Les ossements trouvés sous la maison révèlent un ancien cimetière

Alors qu’ils creusaient les fondations d’une dalle dans le cadre de la rénovation d’une maison du centre-ville, rue du Pouget, juste derrière le cours Gabriel-Péri, des ouvriers ont fait une macabre découverte vendredi. À un mètre sous le sol, ils ont trouvé un crâne et des ossements humains.
De quoi laisser tomber les outils et prévenir illico la gendarmerie. Pendant trois heures, le périmètre est donc bouclé. Sur place, les techniciens d’investigation criminelle procèdent à un premier examen avant de saisir les os qui ont été transportés au service de médecine légale du CHU Lapeyronie, à Montpellier.

Deux squelettes humains très anciens
Selon les premiers éléments cependant : aucun meurtre ou cadavre fraîchement dissimulé. A priori. Ces os constitueraient en fait la partie importante d’un ou deux squelettes humains très anciens.
Le secteur ayant abrité au Moyen Âge et jusqu’en 1775 le cimetière de l’église Notre-Dame-du-Lac voisine. Ce que confirmait d’ailleurs hier, Roger Fajon, figure locale, né il y a 65 ans dans cette ruelle et qui ne l’a jamais quittée depuis.
"À 14 ans, je creusais déjà pour l’eau ou le gaz et c’était fréquent de trouver des os, des dentitions humaines. Mais on n’appelait pas les gendarmes ! Ces os qu’on a retrouvés ne sont pas récents, ils viennent de l’ancien cimetière", déclare-t-il. Je les ai prévenus il y a deux jours (les ouvriers), de ce qu’ils allaient trouver !"
Et de rappeler aux mémoires également cet événement passé : "Cette maison appartenait à la famille Menteynes. Du bois y était stocké pour faire fonctionner le four de la boulangerie et, un jour, le feu avait pris..."
Demain, les ossements découverts seront tout de même étudiés à la loupe par un anthropologue, à Montpellier. Objectif : parvenir à les dater précisément et, peut-être, écarter définitivement l’hypothèse criminelle. Le parquet a toutefois été saisi. Et une enquête reste ouverte.

http://www.midilibre.fr/2012/05/20/une-bien-macabre-decouverte,504157.php

Déchaînement de violence

Vendredi soir, ce n'était manifestement pas le moment de croiser le chemin de ce Cotterézien de 27 ans. Entre 20 h 30 et 21 heures, ce dernier a asséné de multiples coups à un autre homme.
Visiblement, le garçon le plus virulent a sauté sur sa victime pour une raison indéterminée. Seule chose de sûre, il était fortement alcoolisé. La scène s'est produite dans le centre-ville de Villers- Cotterêts et plusieurs témoins y ont assisté.
La police municipale et les gendarmes se sont rendus sur place afin de calmer le « jeu ». Le plus belliqueux des deux hommes n'en a eu cure. En présence des forces de l'ordre, il a refusé de se calmer et a tenté de retourner en découdre à plusieurs reprises.
Interpellé, il a été conduit dans les locaux de la gendarmerie pour être placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/dechainement-de-violence

dimanche 20 mai 2012

Hurlements, dégradations... il fait vivre un enfer à ses voisins

Hier, David, poursuivi pour violences et dégradations, a été écroué.
Depuis neuf mois, les habitants de la Résidence Tour de l’Evêque vivent un enfer. Un des locataires joue les "terreurs" déclarent, excédés, ces résidents. "Dès 23 heures, il hurle sur le balcon, raconte une riveraine, nous insulte. Et cela dure toute la nuit. Il frappe à toutes les portes, les vandalise, arrache les fils. Il fait des trous dans les portes. C’est simple, il a fait le vide au 4e étage, là où il vit."

Hier, quatre jours après une condamnation par défaut, un énième incident a conduit David, le locataire perturbateur, devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Le 15 mai au soir, un locataire a constaté que sa porte avait été trouée à plusieurs endroits et vandalisée. David est poursuivi pour violence en état d’ivresse et dégradation.
"Quasiment tous les soirs, la police doit intervenir dans l’immeuble"
Présents dans la salle, les propriétaires et locataires de la résidence - une quinzaine de personnes - sont venus témoigner de leur exaspération. "Quasiment tous les soirs, la police doit intervenir dans l’immeuble. Il a pourtant été condamné lundi dernier à ne plus y revenir mais il est toujours là", déclarent plusieurs résidents.
"A un moment, nous allons péter les plombs", reprend un locataire s’adressant au tribunal. Dans la nuit de mercredi à jeudi, sa porte a été vandalisée. Pour la troisième fois. Ce commerçant a préféré dormir à l’hôtel. "Nous avons peur. La deuxième fois que ma porte a été vandalisée, j’ai voulu intervenir. Il m’a sauté dessus, menacé. Là, je suis sur les nerfs et je n’en peux plus." "Moi je demande que tu te fasses soigner", déclare une seconde victime, s’adressant au prévenu.
David, lui, conteste les faits, demande qu’on lui apporte des preuves. Cet ancien ouvrier boulanger âgé de 38 ans explique qu’il a été victime il y a quelques années d’un accident de voiture et est aujourd’hui quasiment dans l’impossibilité de travailler. "J’étais suivi par un psychiatre il y a encore trois ans mais j’ai arrêté le traitement qui me fatiguait et je l’ai remplacé par beaucoup d’alcool."
Le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique. David, défendu par Me Khadija Aoudia, doit être jugé le 26 juin. En attendant, il a été écroué
http://www.midilibre.fr/2012/05/19/dans-la-residence-tour-de-l-eveque-le-locataire-fait-vivre-un-enfer-a-ses-voisins,503620.php

Des trouble-fête caillassent les vigiles

Dans le langage étudiant, on appelle cela se « taper l'incruste ». Plus clairement, s'inviter dans une manifestation au cours de laquelle on n'est pas le bienvenu. Une dizaine de jeunes ont ainsi tenté leur chance dans la nuit de jeudi, en se présentant devant le chapiteau dressé dans le parc François 1er à Villers-Cotterêts. L'événement est privé et les garçons se sont fait éconduire. Ils se sont alors vengés de manière violente.
La manifestation en question se prénomme Interagros. Deux milles élèves de différentes écoles d'ingénieurs s'y sont donné rendez-vous jusqu'au dimanche 20 mai. Cette manifestation étudiante et sportive (plusieurs équipements sportifs leur sont réservés) n'est pas ouverte au public. Le site est d'ailleurs entièrement clôturé.


Un jeune interpellé
Mais bon, vu qu'il y a de la musique, un peu de boisson et des rencontres à faire, le dispositif de sécurité ne décourage pas les plus téméraires. Ainsi, un groupe de jeunes s'est présenté vers 23 heures, avant-hier soir, afin de se joindre aux festivités. Les agents de la sécurité leur ont fait savoir qu'ils n'étaient pas invités.
Échaudés, les garçons ont commencé par des insultes. Puis, ils ont tenté de pénétrer dans l'enceinte du site, forçant les barrières. Là encore, les vigiles ont fait barrage. Les jeunes ont alors commencé à les caillasser. Deux des agents ont été touchés, mais pas blessés.
Le groupe des « non-invités » s'est enfui, à l'arrivée des gendarmes, en direction de la forêt. L'un d'eux, âgé de 20 ans, a néanmoins été rattrapé. Défavorablement connu des services, il a été interpellé, puis placé en garde à vue pour violences avec arme.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/des-trouble-fete-caillassent-les-vigiles

samedi 19 mai 2012

Une Toulousaine de 55 ans retrouvée morte dans le canal

Le corps sans vie d'une Toulousaine de 55 ans a été extrait des eaux du canal du Midi par les sapeurs-pompiers, hier vers 15 heures. Cette femme, dépressive et en proie à des problèmes psychiatriques avait disparu de son domicile dans le quartier de Borderouge, lundi matin. Ses proches et sa famille, très inquiets, avaient signalé sa disparition en début de semaine auprès du commissariat central. Un avis de recherche avait été lancé. Des patrouilles de police avaient sillonné le secteur pour retrouver la trace de cette mère de famille qui se déplaçait lentement.
Hier, vers 15 heures, un badaud a signalé la présence d'un corps flottant à la surface des eaux du canal, à hauteur du pont des Minimes et du boulevard de l'Embouchure. Les vérifications entreprises ont permis de constater qu'il s'agissait malheureusement du corps de la quinquagénaire disparue.
Les premières constatations effectuées sur place n'ont pas mis en évidence des traces suspectes ou des lésions laissant passer à l'intervention d'un tiers. Pas de coup de couteau ni de traces d'arme à feu.
Une autopsie a été tout de même ordonnée par le parquet.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/19/1357195-retrouvee-morte-dans-le-canal.html