samedi 30 juin 2012

Tonneaux et voitures sur le toit : deux blessés en Meuse

Hier, à 17 h 45 un couple de Bovée-sur-Barboure regagnait son domicile à bord de sa citadine, en empruntant la D29.
Peu après Vacon, en pleine ligne droite sous le Bois du Puits et pour une raison qui reste à déterminer, le conducteur, âgé de 90 ans, a mordu l’accotement droit de la route. Il n’a pu rattraper le véhicule qui a été propulsé sur un talus avant de partir en tonneau.
La voiture s’est alors immobilisée sur le toit, en sens contraire de la marche, tout en restant sur la voie où elle roulait.
Si le conducteur a pu être extrait de l’habitacle par d’autres usagers de la route, son épouse âgée de 85 ans est restée coincée à l’intérieur du véhicule.

Des contusions multiples

Les centres de secours de Void-Vacon et Pagny-sur-Meuse, sous les ordres du capitaine Piquard, sont intervenus rapidement. Ils ont réussi à ouvrir une portière et à extraire la passagère de la voiture. Ils ont été rejoints par le SMUR 54 de Toul et la brigade de gendarmerie de Void-Vacon.
Médicalisés sur place, les deux blessés souffrent de multiples contusions. Ils ont été évacués à l’hôpital de Toul trois quarts d’heure après l’accident. Le véhicule a été enlevé par un garage sorcéen.

http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/06/30/naives-en-blois-un-vehicule-sur-le-toit-sur-la-d-29

Pau : il menace de mort un chauffeur de bus, puis un juge

Un jeune homme de 21 ans a été interpellé par la police hier en fin de matinée, peu après avoir menacé de mort un chauffeur de bus, avec un couteau pliant. Il venait d'être exclu de l'autocar car il n'était pas muni d'un ticket. Dans l'après-midi, il a de nouveau proféré des menaces de mort, à l'encontre du juge des libertés et de la détention qui lui notifiait un contrôle judiciaire dans le palais de justice.
Il est alors retourné en garde à vue dans des locaux du commissariat qu'il a par ailleurs dégradés. Il devait être déféré en fin de journée devant le parquet. Il pourrait être jugé en comparution immédiate lundi après-midi.

http://www.sudouest.fr/2012/06/30/pau-il-menace-de-mort-un-chauffeur-de-bus-puis-un-juge-758401-4344.php

Incendie à Villefranche-de-Rouergue : six personnes en chômage technique

Le feu dans l'immeuble commercial de la route de Montauban n'a été maîtrisé que dans la nuit. Ses causes restent indéterminées. L'enseigne la plus impactée est La Foir'Fouille dont le personnel a été placé en chômage technique.
Une surveillance a été exercée, hier, toute la journée, par les pompiers villefranchois sur le feu qui s'était déclaré jeudi, vers midi, dans les réserves d'un ensemble commercial, route de Montauban (lire notre précédente édition). L'incendie n'a été maîtrisé que dans la nuit de jeudi à vendredi. Un feu dont l'enquête, confiée à la brigade autonome de gendarmerie de Villefranche, va s'efforcer de déterminer l'origine et les causes. Pour cela, un technicien en investigation criminelle, venu de Rodez, a procédé, hier, à divers constats.
Rappelons que le feu s'est déclaré dans une réserve aveugle, non isolée, du dépôt-vente Déco Troc. Son propriétaire, Pierre Gaubert, ne l'explique pas. « L'incendie s'est produit où a priori il n'y avait personne. Mon personnel était passé dans les lieux quelques minutes auparavant. Il n'a rien vu, rien senti ». Les enquêteurs n'écartent, pour le moment, aucune hypothèse.
La Foir'Fouille la plus touchée
Les conséquences de cet incendie apparaissent moins importantes que ce que l'on pouvait craindre jeudi. L'enseigne la plus impactée est celle de la Foir'Fouille. « La dalle est touchée », constate Jean-Luc Aines, le délégué régional du groupe. Il lui faut attendre les résultats de l'analyse exacte rendue par les experts pour aviser de la suite. Mais d'ores et déjà les six personnes qui travaillent dans le magasin ont été placées en chômage technique. Hier, elles ont mis sur palette et filmé la marchandise sortie des rayons jeudi soir de peur de l'effondrement de la dalle, marchandise qui sera stockée chez un transporteur. Quant au devenir de l'enseigne localement, Jean-Luc Aines se veut optimiste. « Il n'est pas dans notre esprit de ne plus être présent à Villefranche. Nous sommes propriétaires des locaux, que nous avions complètement rénovés il y a un an et demi ». Toutefois, une réinstallation dans ce bâtiment ne peut être qu'envisagée que dans un terme assez éloigné.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/30/1390989-incendie-a-villefranche-de-rouergue-six-personnes-en-chomage-technique.html

Obsèques du policier qui s'est suicidé à Toulouse

Mardi dernier, un fonctionnaire de police du commissariat de Jolimont à Toulouse s'est donné la mort à son domicile avec son arme de service. Le gardien de la paix, retrouvé chez lui, sur la commune de Saint-Alban, au Nord-Est de Toulouse, par ses collègues toulousains, était originaire de Jonquières. C'est dans le petit village du Lautrecois que Vincent Assera-Aubry a vécu toute sa jeunesse. Apprécié de ses collègues Vincent était un policier courageux. Il y a deux mois il n'avait pas hésité a plonger dans la Garonne pour sauver quelqu'un de la noyade. Atteint d'une maladie grave, non identifiée, il était sous morphine depuis plusieurs mois. Célibataire, Vincent avait 28 ans et deux sœurs Caroline et Sylvie. Ses obsèques auront lieu à l'église de Jonquières aujourd'hui à 14 heures.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/30/1390849-obseques-du-policier-decede.html

Un trafiquant d'arme présumé se fait livrer à Givet

Les gendarmes marseillais ont interpellé un trafiquant d'armes présumé qui venait retirer un colis contenant une arme automatique envoyé depuis la poste de la commune ardennaise. Ils cherchent désormais à en identifier l'expéditeur.

DERNIÈRE ville fluviale traversée par la Meuse avant la Belgique, la commune de Givet est surtout connue pour sa foire aux Oignons qui se déroule traditionnellement le 11 novembre de chaque année. Mais les gendarmes marseillais pourraient bien s'intéresser à l'avenir à la Pointe des Ardennes pour une tout autre cause après y avoir récemment levé un lièvre n'ayant en l'occurrence rien à voir avec le patrimoine culturel de cette région frontalière ô combien stratégique.
Dans le cadre d'une enquête relative à une extorsion de fonds avec arme, diligentée en février 2011 par le parquet d'Aix-en-Provence, les limiers de la section de recherches de Marseille ont en effet mis au jour une affaire incidente de trafic d'armes, placée sous la houlette du parquet de Marseille, qui pourrait bien les conduire désormais à se rendre à l'autre bout de la France en terres ardennaises dans le but d'identifier un individu soupçonné d'avoir fourni à un trafiquant d'armes présumé marseillais, un pistolet automatique de type CZ.
Ce dernier, un entrepreneur en maçonnerie de 51 ans se présentant comme un collectionneur, a été interpellé en flagrant délit le 7 juin, au moment où il venait retirer dans un bureau de poste du 12e arrondissement de la cité phocéenne, un colis parvenu la veille d'une poste restante de Givet contenant la fameuse arme de fabrication tchèque, entièrement montée. Celui-ci était soupçonné depuis quelque temps d'avoir fourni des armes aux deux auteurs présumés d'une extorsion de fonds perpétrée en février 2011, que les hommes du GIGN ont interpellés début mars 2011. Au cours de la perquisition de leur domicile, les gendarmes avaient découvert un pistolet automatique Glock et deux fusils d'assaut de type Kalachnikov.

150 kilos de munitions

C'est en perquisitionnant le domicile de ce collectionneur douteux que les hommes de la section de recherches de Marseille ont ensuite mis la main sur un véritable arsenal de guerre, toujours dans le 12e arrondissement de la ville. Au total, 27 armes de tous calibres - des fusils d'assaut de type Kalachnikov, d'autres comme le M16 américain à lunettes ou à visée laser, des pistolets mitrailleurs israéliens de marque Uzi, des armes de poing de calibre 9mm et 11.43mm - ainsi que 150 kilos de munitions ont été saisis dans une cache d'armes aménagée sous un escalier, derrière une cloison elle-même dissimulée par des meubles, de sa maison cossue du quartier de Montolivet. Une démarche jugée par les gendarmes plutôt atypique pour un collectionneur.
Chez lui a en outre été découvert un atelier parfaitement équipé pour le reconditionnement et la remilitarisation des armes. Pour les limiers marseillais, il ne fait d'ailleurs aucun doute que l'entrepreneur en maçonnerie se livrait à leur commerce. Déjà connu de la justice après avoir été appréhendé en 2010 par l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) en possession de 16 armes qu'il se faisait envoyer par la Poste, puis condamné à 18 mois de prison avec sursis en février 2012, l'armurier clandestin a depuis été mis en examen dans cette nouvelle affaire, notamment pour association de malfaiteurs et détention d'un dépôt illicite d'armes, avant d'être écroué. Reste désormais pour les hommes de la Section de recherches de Marseille à savoir si ces armes sont impliquées dans la série de règlements de compte qui secoue les rues de la cité phocéenne depuis le début de l'année. Mais pas seulement : les gendarmes des Bouches-du-Rhône cherchent également à déterminer l'identité de l'expéditeur du colis envoyé au collectionneur marseillais depuis la commune de Givet et si d'autres armes ont été acheminées depuis la Pointe des Ardennes. Mais aucune information ne transpire pour le moment sur ce mystérieux individu dont on ignore même s'il est Givetois ou d'ailleurs. Officiellement, les gendarmes ardennais n'ont, en tout cas, pas encore été sollicités par leurs homologues marseillais dans le cadre de cette affaire


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-trafiquant-darme-presume-se-fait-livrer-a-givet

vendredi 29 juin 2012

Nord : le cambriolage vire à la scène de guerre

Rafales de kalachnikov et d’armes de poing de gros calibre, riposte au de chasse et deux hommes sérieusement blessés… c’est, en résumé, la scène vécue le 22 juin, vers 4h30, par un couple âgé d’une soixantaine d’années domicilié à Raismes, à quelques kilomètres de Valenciennes (Nord). Le jour des faits, trois hommes, encagoulés et vêtus de combinaisons noires, tirent avec un fusil-mitrailleur dans la porte d’entrée d’une maison.

Les malfrats se retrouvent face à la propriétaire des lieux, qu’ils menacent avec une arme de poing. Son mari est frappé à coups de crosse de kalachnikov au visage et à la
, avant d’être contraint d’indiquer l’emplacement de son coffre-fort. Après s’être emparés d’armes à feu, entreposées dans ce coffre, les trois inconnus prennent la fuite. Malgré ses blessures, l’époux s’empare d’un fusil de chasse avant de monter à l’étage de son pavillon. « Le mari a alors tiré, à deux reprises en direction de ses agresseurs, confie une source proche de l’enquête. Il est chasseur. Il a réussi à en toucher un au niveau des jambes. Un des malfaiteurs a alors riposté en lui tirant dessus en rafale avec son kalachnikov. » Protégé derrière les murs de sa maison, l’époux recharge son arme avec des cartouches destinées à la chasse aux sangliers avant de faire feu, à trois autres reprises, sur ses cambrioleurs. « Un deuxième agresseur a reçu une balle dans l’abdomen avant de s’écrouler au sol, poursuit la même source. Un de ses complices s’est alors emparé d’un bidon d’essence avant de le projeter sur la voiture et le pavillon des victimes, tout en tirant dessus, pour le faire exploser. Une véritable scène de guerre… »

Une soixantaine d’impacts de balles relevés

« J’ai cru que ma maison allait s’écrouler! souffle une voisine des victimes. Je n’ai même pas osé regarder par la fenêtre tellement le bruit était impressionnant. » Preuves de l’extrême violence de cette agression : une trentaine de douilles de calibre 7,62 mm et 11,43 ont été ramassées et une soixantaine d’impacts de balles ont été relevés sur la façade de la maison des victimes par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille (Nord), en charge des investigations. Les trois voleurs parviennent à monter dans une Audi A4, immatriculée en Belgique, avant de s’enfuir. Alertés, les policiers déploient un vaste dispositif de recherches, en collaboration avec leurs homologues belges. Très rapidement, les enquêteurs apprennent que trois hommes viennent d’être admis dans deux hôpitaux outre-Quiévrain.

« Ils ont expliqué qu’ils venaient d’être victimes d’un
pour justifier leurs blessures, relate un proche de l’affaire. Le plus sérieusement blessé a été atteint d’une balle dans le foie. Il est dans un état stationnaire. » Les trois auteurs des faits, âgés de 26, 28 et 33 ans, et déjà connus des services de police, font l’objet d’un mandat d’arrêt européen et devraient bientôt être extradés vers la France.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/nord-le-cambriolage-vire-a-la-scene-de-guerre-29-06-2012-2070821.php

Saint-Denis : brève fermeture du tunnel de l'A1 après un incendie

Un d’origine électrique a eclaté lundi à 12h30 sous le tunnel autoroutier du Landy (autoroute A1), à hauteur de Saint-Denis, dans le sens province-. La circulation a été coupée sur cet axe durant une demi-heure le temps que les pompiers interviennent. Durant cette brève fermeture, la bretelle d’accès au stade de a été fermée et les automobilistes venant de province ont été redirigés vers Saint-Denis-Pleyel.
On enregistrait 3 kilomètres de bouchon peu avant la réouverture de l’autoroute vers 13 heures.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-breve-fermeture-du-tunnel-de-l-a1-apres-un-incendie-29-06-2012-2070857.php

Haute-Saône : mort sur le canapé

Macabre et terrible découverte hier. C’est en émergeant en fin de matinée ce jeudi qu’un jeune homme a retrouvé le corps sans vie de son ami sur le canapé de son appartement.
Ce dernier, un habitant de Montbéliard âgé de 32 ans, mais dont les parents résident en Haute-Saône, était venu à Vereux la veille au soir rendre visite à son ami , qui y loue un logement au sein d’une bâtisse située au centre du village.
Que s’est-il passé ? Les circonstances de la mort demeurent pour l’heure inconnues, même si la thèse criminelle paraît peu vraisemblable au vu des premières constatations dressées par les gendarmes de la brigade de recherches de Vesoul et leurs homologues techniciens en investigation criminelle.
Une autopsie sera pratiquée sur la victime. L’analyse toxicologique pourrait apporter des éléments de réponse.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/06/29/mort-sur-le-canape

Les fausses aides à domicile abusaient des personnes âgées

Trois femmes de 19, 25 et 30 ans ont été placées, cette semaine, en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Valence-d'Agen pour une série de vols sur des aînés de 75 à 82 ans résidant à Bourg-de-Visa, Saint-Nicolas-de-la-Grave et Valence-d'Agen.

Toujours le même mode opératoire

En une semaine, en effet, cinq plaintes pour des vols par ruse, avaient été déposées. Les victimes décrivant toujours le même modus operandi. Se déclarant mandatée par un centre d'action social du secteur, une « aide à domicile » se présente pour faire un suivi des personnes âgées.
Très affable et loquace, cette femme parvient sans difficulté, à embobiner ses futures victimes. Profitant d'un moment d'inattention de leur part, la fausse aide à domicile fait, dès lors, main basse sur le chéquier, la carte bancaire et l'argent liquide. Une méthode qui n'est pas, sans rappeler, aux gendarmes d'autres vols commis par une Valencienne. Une multirécidiviste qui a déjà près d'une vingtaine de condamnations sur son casier judiciaire et une année de détention répartie sur ses quatre dernières années. D'autant que les limiers du groupe enquête de lutte anticambriolage (Gélac) de Castelsarrasin qui ont en charge cette affaire, ont toujours la même description de la fausse aide à domicile. De long cheveux noirs, mat de peau et corpulente. Des éléments toutetfois qui ne leur permettent pas de la confondre, les clichés présentés aux premières victimes ne tenant pas compte de l'embonpoint pris par la trentenaire, récemment sortie de la maison d'arrêt de Seysses.

Une « Renault twingo » rose

C'est finalement un autre indice qui va les mettre sur sa piste. À Bourg-de-Visa, l'une des victimes, une dame de 72 ans, confirme que, peu après avoir payé son aide à domicile, une jeune femme de 19 ans repartie au volant de sa « Renault twingo » de couleur rose, elle a reçu, quelques minutes plus tard, la visite de la mystérieuse représentante du CCAS. Un élément important pour l'enquête, des témoins du précédent vol, commis la veille à Saint-Nicolas-de-la-Grave, confirmant la fuite de la trentenaire dans ce véhicule qui ne passe pas inaperçu avec deux autres femmes à bord. Une automobile que les enquêteurs du Gélac avec le concours des hommes du major Antoine, n'ont pas de mal à retrouver sur Valence-d'Agen. Sa propriétaire de 19 ans et sa comparse de 25 ans sont promptement appréhendées, la semaine dernière. Elles ne tardent pas durant leurs auditions à charger leur aînée qui a pris la fuite en apprenant leurs arrestations. C'est finalement, mardi, par un heureux concours de circonstances que le directeur de l'enquête, le chef Daniel Pizzinato, du Gélac, parvient à l'interpeller au palais de justice de Montauban. Conduisant les mis en cause de l'homicide de Saint-Beauzeil, le militaire qui connaît bien la Valencienne, la croise dans les couloirs du palais. Cette dernière étant convoquée par son juge d'application des peines. Relâchées hier, les trois femmes ont écopé d'une convocation devant le tribunal correctionnel. Un jugement à l'issue duquel la trentenaire risque bien de repasser par la case prison, et sa complice de 19 ans d'expliquer comment elle rabatait sa complice sur ses clients...

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/29/1390000-fausses-aides-a-domicile-elles-abusaient-des-personnes-agees.html

Villeurbanne : des parents jugés pour l’agression de deux enseignantes

La situation est particulière, les différentes parties n’ont pas manqué de le souligner. Un père et une mère de famille, de nationalité tunisienne et habitants à Villeurbanne, étaient présentés au tribunal, hier, en comparution immédiate.
Les prévenus devaient répondre de faits de violence sur une directrice et une enseignante - enceinte de sept mois - de l’école maternelle Berthelot à Villeurbanne. Mais, en toile de fond, c’est le sujet du port du voile à l’école qui a largement alimenté les débats.
Le 21 juin au matin, les maternelles de Berthelot s’apprêtent à partir au zoo de Saint-Martin-La-Plaine, en guise de sortie de fin d’année. Pour faire plaisir à sa fille de 5 ans, Sonia s’est proposée comme parent d’élève accompagnatrice.
Seulement, la mère de famille se présente avec la chevelure cachée par un bonnet surplombé d’une casquette. Pour l’institutrice et la directrice, même s’il ne s’agit pas d’un voile, c’est un signe religieux ostentatoire, contraire à la loi et à la charte signée par chaque famille en début d’année.
La jeune femme abaisse alors son bonnet et le bus peut partir. Mais au fil de la journée, le bonnet réapparaît petit à petit, poussant la directrice à signifier à Sonia qu’elle ne pourra plus accompagner les élèves à l’avenir.
Au retour à l’école, vers 15 h 30, les choses s’enveniment quand Sonia se voit refuser, contrairement aux autres parents présents, de quitter l’école avec sa fille avant 16 h 20, l’heure légale.
Furieuse, elle l’arrache des mains de l’institutrice, la griffant au passage. De retour chez elle, elle alerte son mari, qui va alors se précipiter à l’école et copieusement insulter l’institutrice et surtout la directrice, faisant mine de la frapper.
« J’ai senti ma femme humiliée. Mais je n’ai jamais voulu frapper la directrice, que je connais depuis 10 ans et avec qui on se respecte puisqu’elle a eu auparavant mes trois autres enfants », a indiqué l’intéressé depuis le box des prévenus. Il a expliqué son geste par la dépression qu’il traverse et n’a pas manqué de s’excuser à plusieurs reprises. « Nous n’aurions jamais dû en arriver là, avec 48 heures de garde à vue et une comparution immédiate pour un couple, indiscutablement de bons parents, sans antécédents judiciaires », a plaidé l’avocat du père, M e Charle. Le procureur en a convenu, ne réclamant que des peines pédagogiques, sous forme de TIG. Le tribunal, qui ne statuait que sur les faits de violence et non sur le respect ou non de la laïcité, devait rendre son jugement dans la soirée.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/06/29/villeurbanne-des-parents-juges-pour-l-agression-de-deux-enseignantes

Gare aux plombiers qui siphonnent votre compte

Une habitante du Sud de l'Aisne a été arnaquée par une société proposant des prestations imaginaires au prix fort. Le piège est assez élaboré.

PLUS de 2 300 euros facturés pour une intervention de plomberie qui en vaut environ 40. Et surtout pour une réparation qui n'a jamais eu lieu. Céline, résidant dans le canton de Charly-sur-Marne a plus que l'impression de s'être fait berner. « Si on me racontait cette histoire, je dirai clairement que c'était un piège. » La société ABC Abalone, dont le nom commercial est également Alpha assistance (lire ci-dessous) l'a clairement trompé.
Il faut dire que les méthodes de ces escrocs sont assez efficaces. Céline raconte : « Le lundi 18 juin j'ai dû faire appel à un plombier pour déboucher les canalisations des eaux usées situées dans ma cave… Je suis allée sur Internet et j'ai trouvé les coordonnées d'Alpha Assistance à Château-Thierry. » La sud-axonaise les appelle vers 9 heures. Elle est alors seule chez elle, son compagnon étant au travail. Une femme lui répond au bout du fil. Elle lui envoie quelqu'un avant 13 heures.

Deux heures de pression

Dans la matinée, c'est un homme de la société qui téléphone. « J'ai expliqué mon problème. Il m'a prévenu qu'il devait faire venir un camion pompe à haute pression. Une intervention qui coûte environ 1 200 euros. Il m'a ensuite demandé si j'avais une assurance Habitation car cela relevait soi-disant d'un dégât des eaux. » Vers 11 h 15, nouveau coup de fil : un plombier est à la porte de chez Céline. Elle ouvre, étonnée, car elle n'a pas entendu de camion. Le « plombier » a une drôle d'allure : vêtu d'un survêtement et de baskets, il porte avec lui une petite valisette dans une main, et des accessoires tout juste bons à nettoyer un évier dans l'autre. Pour couronner le tout, il est venu à bord d'une Clio grise aux vitres fumées. Mais ce dernier détail, Céline ne s'en aperçoit que bien plus tard.
Vient ensuite l'inspection des dégâts. « Il est resté à peine une minute dans la cave pour se rendre compte du problème… » L'homme s'installe ensuite dans le salon de la jeune femme et ouvre sa valisette. Il prend plus son temps à rédiger le devis qu'à inspecter les lieux de la fuite. Montant total du devis : 2 315 euros. Céline refuse, argue qu'elle ne peut payer une telle somme. En face, le faux plombier lui répond, appuyé par son patron avec qui suit la « négociation » au téléphone, que l'assurance prendra en charge… « A ce moment, il fallait que j'aille chercher ma fille de 6 ans à l'école », raconte Céline. Le plombier retourne alors à sa voiture.
L'escroc ne renonce pas. « Quand je suis rentré, il est revenu frapper à ma porte, afin de me demander l'empreinte de ma carte bleue pour caution. » La mère de famille refuse et propose un chèque. L'homme rappelle son patron, qui insiste. La « pression » sur cette trentenaire dure maintenant depuis près de deux heures.
Le faux plombier arrive à ses fins. Il sort un terminal de paiement électronique, comme ceux que l'on trouve chez les commerçants. « Il y a mis ma carte et m'a demandé de saisir mon code. Je m'inquiétais et demandais pourquoi. L'homme au téléphone m'a répondu que c'était comme ça ! J'ai peur pour moi, pour ma fille. Je voulais que le plombier sorte de chez moi. J'ai saisi le code… », confesse la jeune femme.
Une fois qu'il est parti, la sud-axonaise a fait opposition sur sa carte bleue. Mais plusieurs jours plus tard, elle s'est aperçue que son compte s'était vu débité de 2 315 euros. Elle vient de déposer plainte. D'après nos informations, il ne s'agit pas de la première plainte visant cette société.
Concernant le problème de plomberie a proprement dit, la prestation facturée n'a jamais été effectuée. Le camion pompe n'est jamais venu. « Malgré mes appels et mon courrier de rétractation, ils refusent de me rembourser. » Le plus énervant dans l'histoire, c'est qu'entre-temps, Céline et son compagnon ont fait appel à l'un des deux plombiers, des vrais ceux-là, installé dans leur commune. Montant de la facture : 40 euros.
Nous avons tenté de composer le numéro d'Alpha assistance pour demander des explications. La réponse fut la suivante : « Vous êtes agréé pour poser des questions ? Vous êtes représentant de l'État ? De quel droit vous intéressez-vous à une société privée ? Au revoir Monsieur. »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/gare-aux-plombiers-qui-siphonnent-votre-compte

jeudi 28 juin 2012

Un petit garçon happé au visage par un "american staff

Selon les pompiers, l'accident aurait pu être mortel. Un garçonnet de 18 mois, dont le visage entier a été happé jeudi par un puissant american staffordshire terrier à son domicile de Saint-Raphaël (Var), a été emmené d'urgence dans un hôpital de Nice.
La mâchoire du chien de la famille a enserré au complet le visage de l'enfant, mais les propriétaires ont pu rapidement maîtriser l'animal, selon les témoignages recueillis par les pompiers. L'enfant souffre de deux grosses plaies au niveau des joues.


Les chiens dangereux sont classés en France en deux groupes: les chiens de première catégorie dits d'attaque (pitbulls, mastiffs et tosa) et ceux de deuxième catégorie, dits de défense, comme les american staff terriers ou les rottweilers. Ils doivent faire l'objet depuis 2010 d'un permis délivré par le maire de la commune.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/un-petit-garcon-happe-au-visage-par-un-american-staff-7392788.html

Accusé d'avoir giflé un écolier, l'intervenant musical est mis à l'écart

La maman est encore sous le choc. Il y a une semaine, son fils de 6 ans aurait été « secoué » et giflé par un intervenant musical au sein même de sa classe d'une école primaire du centre ville de Castres. Elle vient de déposer plainte pour violences aggravées au commissariat de Castres. Et l'intervenant a été démis de ses fonctions par l'Éducation nationale en attendant les suites de l'enquête.
Les faits remontent au mardi 19 juin. Vers 14h30, un intervenant musical, employé par la ville pour initier les écoliers castrais à la musique à la demande de l'Éducation nationale, donne son cours. « Visiblement mon fils ne tenait pas bien ses maracas et cela a énervé le monsieur qui l'a secoué et lui a donné une gifle » raconte la mère qui ne comprend pas un tel comportement. L'enseignant, présent dans la classe, n'a pas vu la scène mais vient immédiatement voir l'enfant qui est en pleurs. Interrogé, l'intervenant aurait nié les faits poussant l'instituteur à isoler l'enfant dans le bureau de la directrice pour tirer les choses au clair. Cette dernière va alors écouter les déclarations de l'écolier qui seront confirmées par ses petits camarades. Elle va immédiatement avertir l'inspecteur d'Éducation nationale de l'incident. « Il y a une plainte qui a été déposée donc je ne peux pas faire de commentaires », nous a indiqués l'inspecteur qui a quand même décidé de suspendre les activités de l'intervenant en questions. « La directrice a bien fait son travail. Toutes les mesures ont été prises », témoigne une représentante des parents d'élèves de l'école qui estime que l'incident prend cependant une tournure disproportionnée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/28/1388856-accuse-d-avoir-gifle-un-ecolier-l-intervenant-musical-est-mis-a-l-ecart.html

Quatre contrôleurs TCL agressés à Lyon

Après avoir bloqué le bus avec un scooter, deux agresseurs ont été rejoints par deux passagers du bus, qui ont infligé des blessures sérieuses aux agent. Ceux-ci ont été aussitôt pris en charge et dirigés vers des établissements hospitaliers. Deux d’entre eux étaient toujours en observation mercredi soir.
Deux des auteurs présumés ont été rapidement interpelé par la police qui poursuit son enquête. «Les agents ont été blessés à la tête. Il sont des plaies qui ont nécessité des points de suture, et sont très choqués». Ils ont été hospitalisés.
Les transports en commun ont continué à circuler mercredi sur l’ensemble du réseau.
« Je condamne avec la plus grande fermeté la violente agression perpétrée ce mercredi matin à l’encontre de quatre contrôleurs dans les transports en commun lyonnais, a réagi Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon. J'appelle à ce que les auteurs de ces faits inacceptables soient sanctionnés avec la plus grande sévérité. »

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/06/27/quatre-controleurs-tcl-agresses-a-lyon

Un accident perturbe la circulation

Hier, vers 17 heures, un accident de la circulation est survenue sur la voie de contournement de la RD 1032, à hauteur de la base nautique de La Frette. Pour des raisons qui restent indéterminées deux véhicules sont entrés en collision, l'un finissant sa course en travers de la chaussée et l'autre en contrebas de la route contre un arbre. Si l'accident était impressionnant, les deux conducteurs s'en sont sortis avec des blessures légères. Toutefois, ils devaient encore être examinés afin de vérifier si tout allait bien.
L'accident a, en outre, fortement perturbé la circulation sur cet axe particulièrement fréquenté. Voitures et camions ont circulé sur une seule voie par alternance. Tout est rentré dans l'ordre en début de soirée.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/un-accident-perturbe-la-circulation

mercredi 27 juin 2012

Un gang du 93 écumait la Marne

La bande de Seine-Saint-Denis capturée cet hiver à Ville- en-Tardenois, après trois cambriolages d'habitations, n'en était pas à son coup d'essai. Deux des malfrats en avaient commis sept autres la veille, toujours dans la Marne.

CAMBRIOLAGES, course-poursuite, accident, coup de feu… Les habitants de Ville-en-Tardenois n'ont pas oublié les scènes de film qui ont animé leur commune le 19 janvier dernier.

Argent et bijoux
Pris en chasse par un témoin alors qu'ils venaient de visiter trois maisons à Courmas, Les Mesneux et Sarcy, quatre jeunes malfaiteurs originaires d'une cité d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) s'étaient retrouvés en prison ou en centre éducatif fermé après leur capture par les gendarmes.


« L'instruction va chercher à savoir si la bande n'aurait pas de précédents raids à son actif. Difficile, en effet, de croire à un coup d'essai », pouvait-on lire dans l'union du 25 janvier.
C'est désormais confirmé. La veille des trois cambriolages, deux des voleurs, âgés de 17 et 18 ans, en ont commis sept autres lors d'un périple accompli lui aussi dans la Marne avec un troisième larron.
Menée sur commission rogatoire du juge d'instruction, l'enquête des gendarmes de la brigade de recherches de Reims a permis de retracer leur raid commencé le matin du 18 janvier près de Fismes : trois maisons fracturées à Arcis-le-Ponsart, Savigny-sur-Ardres et Hourges. L'équipe a ensuite filé vers Châlons-en-Champagne, visitant trois maisons à Cuperly, La Cheppe et Courtisols, avant de bifurquer au sud pour y commettre un septième cambriolage au hameau de Normée, près de Fère-Champenoise.


Le « 9-3 » s'expatrie dans le « 5-1 »
Ce fut ensuite le retour dans leur cité du « 9-3 » avec bijoux, argent liquide et matériel informatique. Le lendemain, flanqués de deux autres complices de 15 et 16 ans, les deux meneurs revenaient dans la Marne, pour un voyage aller simple cette fois-ci. Ils furent retrouvés en possession de flacons de parfum, d'appareils photos numériques, de trois ordinateurs portables et d'une trentaine de bijoux en or (montres, colliers, gourmettes…).


Seule une partie du butin provenait du raid commis le jour même. C'est l'inventaire des autres pièces qui a permis de faire le lien avec certains des sept cambriolages commis la veille. Les investigations techniques ont fini de ficeler les deux lascars de 17 et 18 ans sur la totalité du raid.
De retour dans le cabinet du juge d'instruction, ils ont fait l'objet d'une mise en examen supplétive avant de repartir en cellule. D'autres secrets restent à découvrir, car une part non négligeable du butin récupéré par les gendarmes cherche encore ses propriétaires…


Au-delà du cas de la bande d'Aubervilliers, cette affaire témoigne d'une évolution du comportement de certaines petites frappes de banlieue. « Il y a une tendance à l'exportation de la délinquance de région parisienne vers des départements plus éloignés », analyse un magistrat rémois. « Un nombre croissant d'équipes quittent leurs cités pour sévir dans des départements comme le nôtre, très facile d'accès par l'autoroute. Cette migration s'explique par une pression policière de plus en plus forte en banlieue, un maillage plus étroit du territoire. Il y a aussi l'idée, très répandue chez ces délinquants, que toutes les personnes installées à la campagne vivent dans la richesse, et qu'il y a donc de l'argent à se faire chez elles. »
Entre ces bandes venues de région parisienne, les gangs itinérants originaires des pays de l'Est et leur clientèle locale, les gendarmes marnais n'ont pas fini de courir derrière les malfaiteurs.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-gang-du-93-ecumait-la-marne

Un instituteur suspendu pour suspicion de violences

La semaine dernière, un instituteur de l'école de Roquelaure a été suspendu « par mesure de précaution ». Une mesure qui correspond à la « procédure habituelle et obligatoire », selon l'inspection académique.
La prudence est de mise car les faits reprochés à l'enseignant ne sont pas connus du public et seront confirmés ou non après une enquête. Des écrits d'enfants mettraient en cause l'instituteur, qui aurait eu une « attitude inappropriée dans une classe », toujours selon l'inspection académique. Il s'agirait d'un comportement violent envers les enfants. La suspension de l'instituteur sera de mise le temps que l'enquête vérifie les dires des enfants. C'est la brigade de gendarmerie d'Auch qui mène l'enquête. D'ores et déjà, une dizaine d'écoliers ont été entendus par les gendarmes.
Du côté des parents d'élèves, on se pose beaucoup de questions. Certains se disent « très mal » et avouent être « dans l'incompréhension totale ».
Beaucoup d'entre eux restent sur la réserve et attendent la décision de justice pour se faire une opinion. « Je ne m'en occupe pas tant qu'on ne sait pas ce qui c'est réellement passé », commente une jeune maman. à la sortie de la petite école, le père d'une élève, qui a eu l'instituteur en question pendant deux ans, confie être étonné : « Ma fille n'a jamais eu de problème avec lui, au contraire, il l'a aidée à s'épanouir. »
« En fonction de la décision de justice, il y aura sanction ou non », indique pour sa part l'inspecteur de l'académie gersoise. Un comité de parents d'élèves est en train de se former pour soutenir l'instituteur de l'école.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/27/1387863-un-instituteur-suspendu-pour-suspicion-de-violences.html

Carcassonne : saisie de 740 kg de résine de cannabis

Les policiers de la brigade des stupéfiants (BS) de la préfecture de police de ont réalisé un joli coup de filet, ces lundi et mardi, en interceptant le conducteur d’une camionnette transportant 740 kg de résine de cannabis à Carcassonne (Aude) et plusieurs de ses complices à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
La valeur marchande de cette drogue a été estimée à près de 4 millions d'euros
Selon les premières investigations, menées sous le contrôle d’un juge d’instruction du tribunal de Bobigny, cette marchandise était destinée à plusieurs cités de Seine-Saint-Denis

http://www.leparisien.fr/faits-divers/carcassonne-saisie-de-740-kg-de-resine-de-cannabis-26-06-2012-2066194.php

Le chauffeur de la benne exclu deux mois

Le 11 janvier dernier, un terrible accident avait endeuillé la Communauté de communes (CdC)du Pays santon. L'éboueur-rippeur Frédéric Jacquiaud, 33 ans, père de trois enfants, avait trouvé la mort lors d'une tournée à Chermignac. Le chauffeur de la benne à ordures l'avait écrasé en reculant sans le voir. Il s'avère que l'intéressé présentait, au moment des faits, un taux d'1,30 g d'alcool par litre de sang alors que la limite autorisée est de 0,50 g.
Le conducteur avait été mis en examen le 13 janvier pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire. En arrêt maladie au début de l'affaire, il est aujourd'hui suspendu jusqu'à ce que la décision du conseil de discipline pour les fonctionnaires devienne effective. Ce conseil s'est réuni vendredi dernier et l'a condamné à un an d'exclusion dont dix mois avec sursis.

La Communauté de communes du Pays santon, elle, avait réclamé sa révocation pure est simple. Le conseil de discipline, présidé par un magistrat de l'ordre administratif et composé de façon paritaire de représentants d'élus de collectivités territoriales et de représentants du personnel, en a décidé autrement. Sachant que la CdC peut faire appel de la décision.
Le procès après le conseil
Si tel n'est pas le cas, le chauffeur pourra reprendre un emploi dans la collectivité après avoir purgé ses deux mois d'exclusion sans salaire. Vraisemblablement pas dans le même service ni au même poste. « Le conseil de discipline a considéré qu'il s'agissait d'un accident involontaire », constate le secrétaire départemental du syndicat Force ouvrière Jean-Bernard Bressot qui a défendu le conducteur vendredi. Ce dernier avoue d'ailleurs avoir été « très surpris de la demande de révocation de la part de l'employeur ». « Ça ne le méritait pas », assure t-il.
Le chauffeur de la benne va maintenant devoir passer l'écueil judiciaire. Pour l'instant, aucune date de procès n'a été programmée. « Il reconnaît sa faute et n'essaie pas de fuir ses responsabilités », prévient Jean-Bernard Bressot.

http://www.sudouest.fr/2012/06/26/le-chauffeur-de-la-benne-exclu-deux-mois-753726-1531.php

mardi 26 juin 2012

Une quinquagénaire grièvement brûlée

Hier en fin d'après-midi, un incendie s'est déclaré au rez-de-chaussée d'un petit imeuble situé au numéro 8 de la rue du Mont-Lampas. Une femme a été grièvement blessée. Il s'agit de la propriétaire des lieux, Véronique Larmoyer, âgée de 53 ans.
Il était aux environs de 17 h 30 lorsque le sinistre s'est déclaré pour une raison que l'enquête devra éclaircir.
Accident ?
Sous la houlette de l'adjudant-chef Duthuillé, dix-sept sapeurs-pompiers ont été dépêchés pour lutter contre le feu qui a été contenu à l'intérieur de l'appartement appartenant à l'ancienne infirmière. Mme Larmoyer a été retrouvée inanimée dans son logement.
Elle a été longuement soignée sur place dans un véhicule médicalisé. Hier soir, la question se posait d'un transfert dans un hôpital pour grands brûlés.
Pour le commandant Costard, de l'hôtel de police de Châlons, toutes les hypothèses restaient ouvertes quant à l'origine de ce départ de feu (tentative de suicide ou accident).
Présente sur les lieux, l'adjointe Joëlle Vasseur a fait le nécessaire hier soir pour la sécurisation de l'appartement de Mme Larmoyer.
Par ailleurs, aucun relogement n'a été utile dans ce petit immeuble particulier qui abrite huit appartements.
Châlons-en-Champagne vit une série noire : il y a une dizaine de jours, à quelques centaines de mètres de là, un incendie avait occasionné la mort d'une locataire.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/une-quinquagenaire-grievement-brulee

Violente vengeance au cœur des urgences de Menton

Un différend opposant deux jeunes mentonnais à propos d’une paternité non assumée a commencé sur un parking du Careï pour finir à l’hôpital de La Palmosa
Le différend entre deux Mentonnais qui a commencé vendredi soir à coups de barre de fer sur une voiture s'est poursuivi à coups de pieds et de poings samedi en salle de suture et s'est achevé ce matin par le dépôt de plainte d'une infirmière blessée. C'est une histoire de paternité pas assumée qui a déchaîné la violence entre deux jeunes hommes.
Le premier reprochant au second d'avoir laisser tomber sa sœur alors enceinte. Guidé par la vengeance, il s'en est pris vendredi soir à la voiture de son ex "beau frère".
Blessé lors de ces dégradations il s'est rendu samedi aux services des urgences de l’hôpital mentonnais pour se faire soigner. Mais il a reçu la visite en salle de suture du propriétaire de la voiture accompagné de deux autres hommes qui ne lui voulait pas que du bien.
C'était le début d'une bagarre au cours de laquelle une infirmière a reçu des coups... et dont vous pourrez obtenir plus de détails en lisant l'édition de Nice-Matin datée du 26 juin 2012.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/violente-vengeance-au-coeur-des-urgences-de-menton.912623.html

Deux membres présumés d’ETA arrêtés à Albi

Alors que l’ETA a annoncé en octobre dernier sa volonté de renoncer à la lutte armée, la police française vient d’arrêter deux membres présumés de l’organisation indépendantiste basque à Albi. C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Intérieur ce jeudi en précisant que ces deux personnes « pourraient être » Ugaitz Errazquin Telleria et Javier Oses Carrasco.
Le premier est né à Bayonne et aurait été impliqué dans le commando ASTI responsables de l’assassinant du conseiller socialiste Isaias Carrasco et du chef d'entreprise Inaki Uria en 2008. Il était en fuite depuis trois ans, après le démantèlement du commando.
Le second, originaire de Pampelune, appartenait aux groupes responsables d'actes de vandalisme en Espagne. Arrêté en 2007, il a pris la fuite il y a deux ans alors qu’il se trouvait en liberté conditionnelle.
L’ETA a fait plus de 800 victimes en 40 ans. Le gouvernement espagnol attend toujours que l’organisation rende les armes et se démantèle avant de négocier une fin définitive au conflit. Treize « etarras » présumés ont été arrêtés depuis le début de l'année, principalement en France et en Espagne

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/26/1387486-deux-membres-presumes-d-eta-arretes-a-albi.html

Prison ferme pour les voleurs de la carte de crédit de Mme Valls

Ils s'étaient emparés de sa carte de crédit sans se douter de l'identité de sa propriétaire. Quatre hommes, tous de nationalité roumaine, ont été condamnés lundi soir à Paris à des peines de prison ferme pour avoir volé et utilisé frauduleusement, le mois dernier, la carte de crédit de Mme Valls, la mère du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Les faits remontent au 14 mai dernier. Mme Valls, 68 ans, fait ses courses dans un magasin Monoprix du 4e arrondissement de Paris. Au moment de régler ses achats, elle ne remarque pas la présence de deux femmes, âgées de 20 et 25 ans. Elles se rapprochent et mémorisent le code. Peu après, Gabi-Ionel Petcu, 24 ans, déjà condamné pour vol à six reprises et compagnon de l'une des deux jeunes femmes, glisse discrètement la main dans le sac à main de Mme Valls. Dans la plus grande discrétion, il parvient à s'emparer de sa carte de crédit.

15 mois et un an, dont quatre avec sursis

Les retraits d'argent et les achats commencent alors. Montant du butin? Près de 3000 euros. Les quatre jeunes utilisent notamment la carte pour régler la lcoation de vélos Vélib'. Une dépense qui les perdra. Quatre jours plus tard, le vigile d'un grand magasin d'habillement dans le quartier de l'Opéra est intrigué par le manège suspect des mêmes quatre roumains qui s'intéressent d'un peu trop près à une cliente hollandaise au moment où elle compose son code secret. Pris en filature, les deux couples sont interpellés alors que l'une des jeunes femmes glisse la carte, qui vient d'être volée, dans un distributeur de billets. Dans la première affaire, les enquêteurs croisent les listings téléphoniques des bornes cellulaires correspondant au Monoprix et aux deux stations Vélib' : quatre numéros identiques sortent du lot.

Et le 19 mai, l'un des numéros apparaît soudain sur la borne correspondant au palais de Justice : ils en concluent que son propriétaire a été placé en garde à vue pour une autre affaire. Dans les photos des personnes gardées à vue ce jour-là, ils reconnaissent sans peine les quatre roumains, filmés par les caméras de surveillance du Monoprix. Les jeunes gens ont reconnu avoir volé et utilisé la carte de crédit de Mme Valls, mais nié, contre l'évidence, le second vol. Gabi-Ionel Petcu a été condamné à quinze mois de prison ferme. Les trois autres à un an, dont quatre mois assortis du sursis.

Angoulins (17) : Tonneaux sur la 4 voies

Hier, vers 12 h 30, une femme circulait seule à bord d'un véhicule de petite dimension, sur la route à quatre voies, dans le sens Rochefort-La Rochelle, quand elle en a perdu le contrôle. Et ce pour une raison que les gendarmes de la brigade de Châtelaillon, en charge de l'enquête, n'avaient pas élucidée, hier soir.
Selon les gendarmes, le véhicule a quitté la chaussée à hauteur du restaurent Buffalo Grill, grimpé sur l'accotement herbeux et effectué plusieurs tonneaux avant de retomber sur ses roues. Le choc a été très violent.

La conductrice, âgée d'environ 50 ans, dont on ne connaissait pas l'identité hier soir, mais dont le véhicule est immatriculé en Charente-Maritime (il pourrait s'agir d'une Rochelaise), très grièvement blessée, a été secourue sur place puis transportée au centre hospitalier de La Rochelle.

http://www.sudouest.fr/2012/06/25/tonneaux-sur-la-4-voies-752933-1669.php

lundi 25 juin 2012

Un incendie sur le chantier de l'hôpital Pasteur 2 à Nice

Un incendie s'est déclaré lundi en fin de matinée sur le chantier de l'hôpital Pasteur 2 à Nice.
L'alerte a été donnée à 11 h 30. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers sont actuellement sur place, épaulés par les hommes du Groupe d'intervention et de reconnaissance.
Trois foyers distincts ont été identifiés, précisément sur le parc de stationnement en construction, au rez-de-chaussée du futur hôpital. La circulation est très fortement perturbée dans le secteur.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-incendie-sur-le-chantier-de-lhopital-pasteur-2-a-nice.912293.html

Meurtre du squat : la justice sur les lieux du crime

Une dispute sur fond d'alcool, le ton monte et un coup de feu résonne dans la cour d'un squat de l'avenue de Muret, à Toulouse. Il est environ 17 heures, ce 11 décembre 2011, et Mickaël Blanes, 32 ans, s'écroule, touché à l'abdomen. Sa petite amie, Rachel, vole à son secours. La voix tremblante il lui dit : « Ne t'inquiète pas bébé, ça va aller… occupe-toi des chiens. » Mika meurt dans ses bras. Peu de temps après un couple est interpellé par les policiers de la sûreté départementale. Il s'agit de l'ex-petite amie de Mika et de son copain, Jean-Michel Aguilar, auteur présumé du coup de feu mortel. Plus de six mois après ce drame, la justice se transporte ce matin dès 8h30 sur les lieux du crime, dans la cour de ce grand bâtiment squatté depuis plus de deux ans et qui abritait de nombreux marginaux de passage. Ce dimanche 11 décembre, Mika, jeune homme en voie de réinsertion et sa copine Rachel déjeunent dans le squat. Arrivent, l' ex de Mika et son compagnon. Les rapports sont tendus. Entre Mika et son ex-petite amie, une embrouille éclate pour des futilités. « La nouvelle vie de Mika a fait peut-être des jaloux », avait alors subodoré Rachel. Sur fond d'alcool, les discussions font place aux invectives. Une hachette virvolte, un chien est blessé dans la dispute. Dans la cour, Aguilar dégaine un vieux pistolet et tire, à bout portant, en direction de Mika. « Je ne voulais pas le tuer mais lui faire peur », dit-il aux enquêteurs. Pour la partie civile, représentée par les avocats Sabounji-Dedieu, il s'agit bel et bien d'un meurtre. La reconstitution en présence du juge d'instruction Philippe Guichard et de l'avocat de la défense, Jacques Derieux, devrait préciser l'angle de tir du suspect et surtout clarifier les motifs d'une dispute sanglante.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/25/1386213-des-experts-pour-le-forcene.html

Emotion dans la cité après les affrontements

Ambiance tendue hier matin à La Verrière après les échauffourées de la veille.
Samedi à 17 heures, une interpellation a dégénéré dans le quartier du Bois-de-l’Etang et a provoqué des affrontements au desquels cinq policiers ont été blessés. Sept habitants, dont une fillette de 18 mois, ont aussi été touchés
« J’avais ma fille dans les bras et j’ai crié aux policiers de ne pas tirer dans ma direction, racontait samedi soir le père de la fillette touchée au visage. Un projectile a été lancé vers moi, j’ai juste eu le temps de me retourner. Mais ma fille a été blessée juste en dessous de l’œil. » L’enfant est sortie de l’hôpital et son état n’inspire plus d’inquiétude mais son père va porter plainte contre les forces de l’ordre. Une est en cours pour déterminer les circonstances précises dans lesquelles son enfant a été blessée.
Un opération policière jugée injuste et disproportionnéeAu cours de l’affrontement, sept personnes ont été interpellées, parmi lesquelles un jeune homme blessé à une jambe et des mineurs. Hier matin, les riverains ont eu une longue réunion avec le maire, Alain Hajjaj (PC), et le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon (), également député de la circonscription.
Devant la maison de quartier, tout le monde parlait encore de cet embrasement soudain au cours duquel les policiers ont utilisé des grenades lacrymogènes et des flash-balls en plein après-midi, à proximité immédiate de l’aire de jeu et du city stade du quartier qui étaient alors très fréquentés.
Un collectif a été créé et des émissaires souhaitent rencontrer le commissaire de police pour engager une médiation et revenir sur cette opération qu’ils jugent « injuste et disproportionnée ». Samedi soir, le maire expliquait qu’il avait demandé, « il y a plusieurs semaines, que les interventions de police soient mesurées et proportionnées dans ce quartier ».
« Les policiers doivent faire leur travail et procéder aux interpellations quand elles sont nécessaires, souligne d’un ton calme un quadragénaire membre du nouveau collectif. Mais samedi, ils s’en sont pris à des gens qui n’avaient rien fait. Cela ne doit jamais plus se reproduire. »

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/emotion-dans-la-cite-apres-les-affrontements-25-06-2012-2064319.php

Il chasse les gens du voyage à coups de fusil

Un homme a tiré deux coups de fusil mardi pour faire fuir une caravane des gens du voyage qui s’était arrêté devant chez lui. Il a été interpellé.

Mardi, le propriétaire d'une habitation d'Urvillers, au lieu-dit « Le Cornet d'Or » en bordure de la D 1 044 a aperçu des gens du voyage qui étaient arrêtés et qui selon lui regardaient vers son habitation. Il s'est approché d'eux et a été interpellé par ces personnes. Prenant peur, le propriétaire des lieux est rentré chez lui pour prendre son fusil et deux cartouches de calibre 12. C'est là que les témoignages divergent, l'un dit avoir tiré en l'air pour faire peur, les autres au contraire déclarent avoir été visés.
Mais les coups de fusil ont fait leur effet, car les gens du voyage se sont dirigés vers Saint-Quentin où ils ont rencontré une patrouille de police. Après avoir pris connaissance des faits, les policiers ont conseillé à ces personnes de se rendre à la gendarmerie de Ribemont pour effectuer une déclaration.
Les gendarmes sont allés à Urvillers dans l'après-midi pour entendre l'auteur présumé des faits qui a été mis en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Ribemont. Il a reconnu les faits mais nie avoir tiré vers les gens du voyage. Il est convoqué devant la justice le 12 septembre prochain pour violence avec usage et menace d'arme sans interruption temporaire de travail.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/il-chasse-les-gens-du-voyage-a-coups-de-fusil

dimanche 24 juin 2012

Gers : trois personnes grièvement blessées dans un accident

À la sortie de Lectoure, sur la vieille voie romaine que les automobilistes prennent comme raccourci pour rejoindre Agen, deux véhicules se sont percutés frontalement hier après-midi à 16 h 37. Sur cette petite route départementale 219 les deux automobilistes n'ont pu éviter le choc. Six personnes ont été impliquées dans l'accident. Trois sont grièvement blessées et les trois autres plus légèrement.
Six victimes

Le Samu 32 a immédiatement médicalisé les blessés. Les six victimes sont trois femmes de 40, 45 et 38 ans, un homme de 40 ans, une fillette de 2 ans et une adolescente de quinze ans. Quatre des victimes ont été évacuées vers le centre hospitalier d'Auch. Les sapeurs-pompiers avaient cinq véhicules de secours sur place et deux véhicules pour désincarcérer les victimes.
Deux victimes ont été évacuées vers le centre hospitalier d'Agen, Lectoure étant à mi-chemin entre Auch et Agen. Les quatre autres victimes ont été évacuées vers le centre hospitalier d'Auch, dont la personne la plus grièvement atteinte.
Apparemment le choc aurait été plus impressionnant que grave. Sur cette départementale qui est très étroite et en mauvais état, les deux véhicules n'auraient pas réussi à s'éviter, ce qui aurait causé l'accident. Pour l'instant les gendarmes enquêtent pour déterminer avec précision les circonstances de ce choc frontal.

http://www.sudouest.fr/2012/06/24/trois-personnes-grievement-blessees-752117-2453.php

Escroquerie sur internet : le cyber-arnaqueur se faisait payer en liquide

Belle prise que celle faite, cette semaine, par les policiers de la brigade financière de la sûreté départementale. Lesquels ont mis fin aux agissements d’un escroc présumé. Âgé de 22 ans, ce Montpelliérain a été interpellé au domicile de sa mère, en centre-ville, jeudi matin. Le garçon capturait, sur la toile, des photos de smartphones ou de tablettes numériques qu’il utilisait ensuite sur le site Leboncoin.fr en feignant de posséder ces objets et de les vendre.
Une arnaque bien rodée et qui fonctionnait au poil, jusqu’à ce dépôt de plainte du 18 février 2011. Une victime avait envoyé un mandat cash d’une valeur de 200 € pour l’achat d’un smartphone qu’elle n’a, bien sûr, jamais reçu. Forts de la déposition de cette personne, les policiers ont démarré leurs investigations. Et découvert que ledit mandat avait été encaissé, le jour même de son envoi, au bureau de poste de Rondelet.

Tirant à eux le fil de la pelote, les enquêteurs se sont ensuite aperçu que le suspect, identifié entre-temps, avait encaissé dix-sept autres mandats cash pour un montant total de 2 628 €, entre le 10 mars et le mois de juin 2011. Au passage, ils ont récupéré six plaintes venant de différents commissariats ou parquet.
Lors de sa garde à vue, le jeune homme a reconnu l’intégralité des faits et expliqué qu’il s’était livré à ces escroqueries pour avoir de l’argent et sortir avec celle qui était alors sa petite amie. Poursuivant, les policiers ont réussi à établir que certaines des cibles de ses agissements avaient été localisées à Montpellier mais aussi à Villeneuve-de-la-Raho, Marmande, Le Havre, Tours, dans l’Allier... À l’issue de son audition, le présumé escroc a été déféré au parquet. Lequel devrait ouvrir une information judiciaire pour permettre d’identifier l’ensemble des victimes.

http://www.midilibre.fr/2012/06/23/l-e-presume-escroc-sur-internet-se-faisait-payer-en-liquide,522111.php

Un adolescent blessé par des tirs de pistolet à billes

Depuis deux ans, l'ambiance se dégrade à la résidence Jean-Pierre-Bloch. Insultes et dégradations sont le lot de la famille Dorangeville. Mercredi, leur fils de 13 ans a été touché par des billes de métal tirées par un pistolet.

« C'EST une jolie maison neuve, on ne pouvait espérer mieux. » La famille Dorangeville pensait avoir emménagé au paradis mais rapidement, ils ont déchanté.
Le couple et ses trois garçons évoquent des insultes quasi-quotidiennes, des dégradations régulières de la boîte aux lettres, de leurs véhicules. Leurs chats et chiens sont malmenés, les enfants caillassés… Deux ans que cela dure. Une ambiance délétère certes mais rien de bien méchant au point de pouvoir effectuer un dépôt de plainte. Enfin, jusqu'à cette semaine où l'un des enfants a été blessé par arme.
C'était mercredi soir. Melvin, 13 ans, raconte : « Il était 22 h 30, j'allais me coucher. La fenêtre de la chambre était ouverte, j'ai voulu fermer le volet… Il y a eu quatre détonations. »


Un appel à l'aide
Les projectiles ? De petites billes en métal. Le pistolet utilisé est certes une arme non létale mais les conséquences auraient pu être graves si, au lieu du front, l'adolescent avait été touché à l'œil par exemple. Les projectiles ont tout de même perforé le volet en PVC de la chambre. Et l'adolescent a été transporté au centre hospitalier de Laon pour recevoir quelques soins. Les policiers sont venus le soir même et une plainte a été déposée au commissariat pour violences par arme, le lendemain.
Elle vient rejoindre la longue liste de doléances : les trois mains courantes au commissariat, la lettre adressée au procureur de la République de Laon et celle envoyée aux responsables du Cil, le bailleur de la famille.
« Il y aura peut-être une enquête cette fois. » Pascal et Christine, amers, reconnaissent être à bout de nerfs. Dans tout problème de voisinage, surtout quand il dure depuis si longtemps, personne n'est jamais tout blanc. La famille Dorangeville reconnaît d'ailleurs quelques torts, confesse quelques maladresses mais appelle surtout à l'aide avant que la situation ne vienne à déraper dramatiquement.


« La nuit, ils coupent l'arrivée de gaz… Ils inscrivent des obscénités sur nos murs… On n'en peut plus. La boîte aux lettres ? On a arrêté de la réparer. On est fatigué…. »
La communication semble définitivement rompue entre voisins. Le déménagement serait peut-être la meilleure solution. « Pendant longtemps je ne voulais pas. Je me disais que partir, c'était leur donner raison ! », explique Pascal Dorangeville. Mais depuis l'épisode de mercredi, « C'est peut-être le seul moyen de retrouver enfin un peu de tranquillité. » Reste encore à convaincre le Cil de l'urgence de la situation.

*La responsable de la résidence pour le Cil ainsi que la chargée de communication du Cil ont été sollicitées lors du reportage mais n'ont pas donné suite, pour l'heure.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-adolescent-blesse-par-des-tirs-de-pistolet-a-billes

samedi 23 juin 2012

St-Jean-de-Luz: réanimé après 30 minutes de massage cardiaque sur la plage

Un touriste de 35 ans, anglophone, qui pratiquait du stand up paddle dans l'’océan, au niveau de la plage d’'Erromardie à Saint-Jean-de-Luz, a été victime d’'un malaise vers 17h30 ce samedi alors qu’'il était à 150 mètres du bord.
Des plagistes, qui ont vu que l’'homme ne remontait pas, sont allés le secourir. La victime est restée de longues minutes dans l’'eau avant d'être ramenée sur le sable.

Les pompiers sont arrivés rapidement sur place et ont pratiqué un massage cardiaque pendant près de 30 minutes. Ils ont finalement réussi à le réanimer. Le vacancier, père de deux enfants, a été transporté dans l'’hélicoptère du Samu. Son pronostic vital est engagé.

http://www.sudouest.fr/2012/06/23/st-jean-de-luz-reanime-apres-30-minutes-de-massage-cardiaque-sur-la-plage-752033-4383.php

Les élèves du Pré vert victimes d'un virus

Les tout premiers symptômes se sont produits il y a une dizaine de jours environ. Plusieurs enfants scolarisés à l'école maternelle Le Pré Vert ont été victimes, à tour de rôle, de pics de fièvre, de douleurs abdominales plus ou moins aiguës, de maux de ventre et de tête, de vomissements, de diarrhée etc.
Un phénomène qui a rapidement pris de l'ampleur puisque plusieurs dizaines de bambins ont eu à souffrir de ces différents maux affectant soudainement leur santé. « Certains enfants ont dû quitter l'école, puis sont revenus et sont de nouveau repartis » indiquait hier matin la maman d'une fillette scolarisée au Pré Vert. À la demande de la directrice de l'école, Mme Amiel, un médecin scolaire référent s'est rendu sur place pour constater cette contamination qui a, dans la logique des choses, entraîné un signalement auprès des services de l'ARS (Agence Régionale de Santé de Midi-Pyrénées) et de l'Institut de Veille sanitaire.
Par le biais du cahier de liaison, les parents d'élèves ont été prévenus de la situation. Lors du conseil d'école qui était normalement programmé, un chapitre spécifique a été consacré à ce problème.

Ni sanitaire, ni alimentaire

Les premiers éléments d'analyse ont établi qu'un virus foudroyant était très vraisemblablement, à l'origine directe de cette épidémie locale qui « mettait sur le flanc les enfants touchés durant 24 heures au moins, voir 48 heures » pour reprendre les propos d'un médecin. Du côté de la mairie, dès que l'alerte a été donnée, les précautions nécessaires ont été appliquées avec l'utilisation d'un produit désinfectant dans l'ensemble des locaux de l'école. Patrick Marty, maire et conseiller général de Grisolles, indiquant sur le sujet : « Avec l'aide du laboratoire départemental, nous avons pu établir qu'il ne s'agissait ni d'un problème alimentaire, ni d'un problème sanitaire notamment au niveau de l'eau qui est régulièrement contrôlée. Il semblerait, a priori, qu'un enfant porteur d'un virus foudroyant soit à l'origine de ce phénomène directement lié à la proximité. »
Du côté des autorités sanitaires des consignes ont été données afin de limiter, autant que possible, la portée de cette maladie infectieuse, à savoir :
- Réaliser un nettoyage et une désinfestion des installations
sanitaires.
- Inciter les enfants à se laver soigneusement les mains après un passage aux toilettes et avant les repas.
- Garder les enfants à domicile en cas de fièvre ou autre symptôme jusqu'à la disparition de tous les symptômes.
- Consulter le médecin traitant en cas d'apparition de symptômes.
Reste maintenant à arriver aux grandes vacances» en essayant d'échapper au « méchant virus ».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/23/1385488-les-enfants-victimes-d-un-virus.html

Il menace les pompiers avec un sabre et les infirmières avec des seringues

Jeudi, les pompiers stéphanois ont été accueillis par un homme de 35 ans… sabre au clair. Vendredi, le trentenaire s'en est pris aux infirmières avec des seringues.
Un individu, qui avait accueilli avec un sabre les sapeurs-pompiers qui venaient le prendre en charge, jeudi dernier, avait été raisonné par les policiers et finalement évacué sur le centre hospitalier. Il s'est à nouveau fait remarquer ce vendredi, à 3h50, les services de police stéphanois ont dû intervenir au sein des Urgences de l’Hôpital Nord. Cette fois, l'homme, armé de seringues, menaçait les infirmières.
 

Incendies/Nord : 3 hommes en garde à vue

Trois hommes, dont deux frères âgés d'une vingtaine d'années, interpellés jeudi, ont reconnu lors de leur garde à vue avoir incendié plusieurs bâtiments publics à Maretz dans le Nord, a-t-on appris vendredi auprès du procureur de la République de Cambrai.
Ils doivent être présentés à un juge d'instruction vendredi après-midi en vue de leur mise en examen pour "dégradation par incendie" et "destruction par incendie", a précisé le procureur, Jérôme Marilly. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.
L'un des trois placés en garde à vue, un jeune homme de 21 ans, avait déjà été mis en examen pour l'incendie dans la nuit du 9 au 10 juin d'une bibliothèque à Honnechy, commune voisine de Maretz, puis remis en liberté.
Il a reconnu lors de la garde à vue son implication dans trois autres incendies volontaires à Maretz, celui de la mairie, d'une école maternelle, ainsi que des panneaux électoraux au cours du mois de mai, commis pour deux d'entre eux avec son frère et un ami âgé de 50 ans.

vendredi 22 juin 2012

Versailles : les gendarmes démantèlent un réseau de cambrioleurs albanais

C'est un coup d'arrêt donné à la mafia albanaise. Sept hommes, âgés de 25 à 50 ans, ont été mis en examen hier à Versailles avant d'être écroués. La leur reproche d'avoir entre 2011 et 2012 dans les Yvelines, Le Loir et Cher, Le Loiret, La Sarthe, La Marne et La Meurthe-et-Moselle commis plus d'une centaine de cambriolages dans le cadre d'une bande organisée.
Les gendarmes de la section de recherches de Versailles enquêtent en équipe avec l'office central du lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et le groupement du Loir et Cher sur ce réseau depuis plusieurs mois. La mafia Albanaise se caractérise comme ses cousines Italiennes par sa structure clanique. Ces membres ont traversé les frontières après l’effondrement du bloc
. Ces malfaiteurs sévissent dans principaux domaines : le trafic d’héroïne, la prostitution et les cambriolages. Les forces de l’ordre ont noté la présence de ses organisations en Ile de , dans un peu dans l’Ouest et l’Est et surtout aux portes de l’Italie et sur la côte méditerranéenne.

Par équipe de 2 ou 3

Concrètement les jeunes cambrioleurs étaient recrutés en Albanie, conduits en France pour quelques mois, logés dans des hôtels bas de gammes à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et dans le Val de Marne. Puis, ils passaient à l'action par équipe de deux ou trois. Les voleurs profitaient de l'absence des propriétaires des maisons pour casser la porte avant de s'emparer de l'or des bijoux. Les objets précieux étaient ensuite acheminés à l'étranger par le représentant du clan mafieu où ils étaient vendus. Une fois revendu s, l'argent était envoyé par mandat cash en Albanie où vivent les patrons de cette organisation criminelle. Les faits constatés dans les Yvelines ont été perpétrés dans les communes huppées autour de Saint-Germain en Laye. Mais c'est dans le Loir et Cher que les gendarmes ont pu identifier ces hommes grâce aux témoignages des riverains qui ont décrit leur voiture.

Mercredi les militaires ont interpellé les trois suspects dans leurs hôtels et le représentant parisien du clan dans un appartement parisien du XX eme arrondissement. Chez cet homme, déjà connu pour vol et qui vit dans l'hexagone depuis une dizaine d'années, les forces de l'ordre ont mis la main sur 2,5 kilos d'or composé de bijoux en or. Mais aussi sur de l'argenterie et des pièces anciennes dérobées à des collectionneurs. Les trois autres ont été extraits de maison d'arrêts ou de centre de rétention administratif. Ils ont tous été placés en garde à vue au camp militaire de Satory. Sous le feu des questions des enquêteurs, aucun d'eux n'a souhaité passer aux aveux. Les petites mains justifient leur silence en précisant qu'ils ont peur de faire l'objet de représailles.


http://www.leparisien.fr/yvelines-78/versailles-les-gendarmes-demantelent-un-reseau-de-cambrioleurs-albanais-22-06-2012-2061090.php

Car contre voiture : 1 blessé, 16 enfants indemnes à Poyans

Hier, aux environs de 16 h 45, un accident de circulation s’est produit sur la RD36, à une intersection avec un chemin communal, dit « Chemin de France ».
Une collision qui a impliqué une voiture contre un car de transport scolaire.
Le véhicule léger conduit par Geoffrey Bague, 20 ans, un habitant d’Ecuelle, circulait dans le sens Poyans-Autrey-lès-Gray.
Selon les premières constatations, le car, de la Compagnie Duède, qui venait de Nantilly et circulait sur le chemin communal, aurait refusé la priorité à la citadine, ce que l’enquête de gendarmerie devra déterminer.
Les services de secours, impliquant les sapeurs-pompiers d’Autrey-lès-Gray et Gray, ainsi que le SAMU sont rapidement intervenus sur les lieux.
Le jeune homme grièvement blessé a été désincarcéré puis transporté par hélicoptère au CHU de Dijon. Son pronostic vital a, dans un premier temps, été engagé. Son état semblait s’être stabilisé par la suite.
Passagers du car, les 16 enfants tous attachés et issus du regroupement pédagogique de Nantilly-Mantoche-Poyans, leur accompagnatrice ainsi que le chauffeur se sortent indemnes de cet accident. Les parents, prévenus, sont venus chercher leurs enfants.

http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2012/06/22/car-scolaire-contre-voiture-un-jeune-grievement-blesse

La victime a "roulé vers la mort"

Les faits qui valent à Jean-Pierre Gobbato de comparaître, depuis mercredi et jusqu'à ce vendredi, devant la cour d'assises de l'Aveyron sont incontestables. Le 7 septembre 2009, à Pousthomy, il a tenté de tuer sa femme à l'aide d'une arme blanche.
Dans le dossier, tout l'accable. Tout d'abord, les propres aveux de Jean-Pierre Gobbato qui, depuis le début du procès, reconnaît avoir donné ce coup de couteau au niveau du cou de celle qui a partagé sa vie pendant plus de quarante ans.
Ensuite, il y a les constatations du médecin légiste millavois selon lequel les différentes lésions sont « compatibles » avec les déclarations de la victime, Ginette, l'ex-épouse de l'accusé. Une femme de 67 ans qui, en dépit de sa situation de « très grande souffrance », selon une psychologue, n'est pas atteinte de troubles tels que la mythomanie ou l'affabulation.
Un diagnostic qui permet donc au conseil de la partie civile, Me Yves Salvaire, d'insister sur le fait que la victime « n'a jamais exagéré les faits et n'a jamais menti » lorsque, tant pendant l'instruction que mercredi soir, à la barre, elle a raconté sa vie et le calvaire qu'elle a vécu le jour où elle a frôlé la mort.
Thierry, l'un des deux fils du couple, confirme également que, le jour du drame, son père lui a téléphoné pour lui dire « J'ai fait l'acte, tu es content ». « J'ai compris qu'il l'avait tuée », explique ce quadragénaire, sans nommer sa mère avec qui il est fâché de façon irrémédiable.
Enfin, et surtout, il y a cette personne qui, ce fameux 7 septembre, est intervenue en faveur de Ginette lorsqu'elle a vu cette dernière violentée par un homme. Certes, quelques détails « clochent » par rapport à d'autres éléments du dossier. Par exemple le fait que cette femme qui a mis en fuite l'accusé a vu ce dernier frapper Ginette alors qu'elle était à terre. « Quand la dame s'est relevée, elle avait du sang qui faisait "pchit pchit" au niveau du cou », raconte la sauveuse de la victime. Or, selon le légiste, l'auteur du coup de couteau devait se trouver debout, derrière la victime.
Mais cela ne suffit pas à insuffler le moindre doute dans la tête du jury sur la culpabilité de Jean-Pierre Gobbato. Son avocat, Me Étienne Nicoleau, qui a pourtant soulevé les manques de fiabilité de ces témoignages visuels, le sait bien : « Cela ne changera rien à l'issue du procès ».
En revanche, tout comme lors de la première journée d'audience, la préméditation ne paraît pas clairement établie. Certes, un couple d'amis de l'accusé vient rappeler qu'à plusieurs reprises, celui-ci a lancé « Je vais la tuer ». « Mais c'était sous le coup de colère. Il le disait souvent mais je ne pensais pas qu'il passerait à l'acte », raconte la femme. L'expert psychiatre a d'ailleurs expliqué mercredi que de telles menaces, dans le cas de Jean-Pierre Gobbato, n'induisaient pas nécessairement une planification du passage à l'acte.
N'empêche que la veille du drame, alors qu'il dînait chez ses amis de Brasc, l'accusé a dit qu'il irait faire des courses à Réquista… avant de changer de programme au matin du 7 septembre 2009. « Pourquoi ? », l'interroge le président de la cour Joël Mocaer. « Parce que j'en avais envie », répond l'accusé qui, en assurant que « cela n'a aucun lien », a préféré téléphoner à son ex-épouse pour tenter de régler une histoire de facture impayée. Et la rencontre avec Ginette, en fin de matinée, à Coupiac ? Pur hasard.
Mais la partie civile n'y croit pas. « La psychologue a dit qu'il préférait détruire plutôt que perdre. Mais on n'a pas le droit de vie ou de mort sur les gens », lance Me Salvaire avant de conclure à l'attention des jurés : « Pensez à la victime, à ce qu'elle a subi car elle a roulé vers la mort. Elle le savait. Et pensez à sa chance inouïe car si elle est encore là aujourd'hui, il n'y est pour rien. Il voulait la tuer ».
L'audience reprend ce vendredi, à 9 heures, avec le réquisitoire de l'avocat général, Yves Delpérié, et la plaidoirie de la défense. Verdict attendu dans la journée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/22/1384075-la-victime-a-roule-vers-la-mort.html

La mère de Manuel Valls escroquée

Deux hommes et deux femmes doivent être le 25 juin par le tribunal correctionnel de pour et escroquerie. Ils sont soupçonnés d’avoir dérobé la carte bancaire de la mère de Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, et de s’en être servis. C’est le 14 mai que la carte a été volée, pendant que la victime faisait des emplettes Paris. Les voleurs avaient repéré le code et profité d’un moment d’inattention pour mettre la main sur la carte bancaire. Des retraits ont été effectués à des distributeurs automatiques dans la capitale. Elle a aussi servi à acheter des tickets de métro et à louer des Vélib’. Montant du préjudice : 1900 €. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Paris, qui a réglé l’affaire en quelques semaines et découvert que les suspects avaient été entre-temps incarcérés à Fleury-Mérogis pour d’autres faits similaires. Ils ont reconnu leur implication.

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-mere-de-manuel-valls-escroquee-21-06-2012-2059406.php

Urvillers Il fait feu par deux fois

A Urvillers, mardi dernier, le propriétaire d'une propriété située au lieu-dit « Le Cornet d'Or » aperçoit un attroupement devant sa maison. Quelques minutes après, il sort et fait feu.
Selon son témoignage, plusieurs personnes, des gens du voyage, étaient arrêtées à proximité de sa maison et regardaient en direction de sa demeure. Craignant sans doute avoir prochainement, une visite indésirable de leur part, il décide d'aller à leur rencontre. La situation dégénère, rapidement les observateurs l'interpellent, le propriétaire des lieux prend peur. Il regagne son domicile et quelques instants après il ressort, armé d'un fusil, chargé de deux cartouches de calibre 12. Il fait feu par deux fois, les visiteurs préfèrent partir, ils prendront la direction de Saint-Quentin.
À l'entrée de la ville, ils rencontrent une patrouille de police et conte sa mésaventure. Les fonctionnaires de police conseillent de se rendre à la gendarmerie concernée à savoir, la communauté de brigades de Ribemont. Selon eux, il a tiré par deux fois. Pas tout à fait la même version du côté du tireur qui admet avoir fait feu mais en l'air pour les effrayer. Après avoir été interrogé par un officier de police judiciaire, Il devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin, le 12 septembre prochain. Il lui est reproché des violences avec menaces et usage d'arme à feu.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/urvillers-il-fait-feu-par-deux-fois

jeudi 21 juin 2012

Faux touristes, vrais escrocs

Mardi, trois Estoniens ont été condamnés à trois ans de prison ferme pour escroquerie en bande organisée. De passage à Reims fin 2010, ils avaient réglé plus de 30 000 euros d'achats au moyen de cartes bancaires falsifiées.

ILS s'avancent sagement à la barre du tribunal correctionnel de Reims. Sten Ehasalu, 22 ans, polo blanc à col rayé bleu, traits réguliers et courte brosse, est le premier à se montrer repentant. Il reconnaît les faits sans se faire prier à la manière d'un enfant pris la main dans le pot de confiture.
Le second, Mario Mavrinski, bientôt 22 ans, fait bonne figure avec ses cheveux ras, son visage pâle, son air poupin et son blouson blanc. Il avoue lui aussi sa participation à l'escroquerie aux fausses cartes bancaires, avec un faux air de ne pas y toucher. Comme s'il était victime d'un mauvais concours de circonstance.


« Pour voir la Tour Eiffel »
Le troisième acolyte est un grand gars sec de 23 ans au crâne rasé et bombé en forme d'obus. Ivar Voorel, barbiche blonde broussailleuse à la manière d'un vieux sage du pays du soleil levant, est l'intello du groupe en quelque sorte. Designer de formation, c'est lui l'expert en informatique, la pièce maîtresse de l'arnaque. À les écouter, tous trois ont fait le voyage depuis l'Estonie jusqu'à Paris pour faire du simple tourisme en plein mois de décembre. « Pour voir la Tour Eiffel », soutient Sten, et aller à Disneyland. C'est au profit d'un détour par le Pays de Mickey que les compères piquent sur Reims. Pas pour visiter sa cathédrale mais pour y faire du shopping.


L'encodeuse au coffre-fort
Le trio dépense sans compter pour l'achat d'une Play Station, de jeux vidéo, de vêtements, d'une chaîne en or ou encore pour se restaurer. Ils font « chauffer la carte » ou plutôt les cartes. Car ils en possèdent au moins sept. Si l'une ne fonctionne pas, ils tentent leur chance avec une deuxième et ainsi de suite. C'est ainsi qu'un hôtelier de la place et un restaurateur voisin repèrent le petit manège de ces drôles de clients capable de sortir plusieurs cartes bancaires de leur chapeau, non sans afficher un air gêné presque coupable.


Les policiers du SRPJ de Reims ne tardent pas à retracer l'hôtel de bonne facture où séjournent les aigrefins. L'encodeuse de cartes bancaires est gardée bien au chaud dans le coffre-fort de la chambre d'Ivar. C'est auprès de lui encore que les enquêteurs retrouvent tout le toutim, utile à la falsification. Les cartes bancaires, dépourvues de puce et frappées de la mention « Telemark », sont suspectes en apparence. Par contre, elles fonctionnent grâce à de vraies coordonnées bancaires piratées qu'Ivar a pris soin de réencoder. En l'occurrence, le SRPJ de Reims établit qu'elles ont été copiées à partir de cartes de paiement américaines ou encore coréennes. Le préjudice du Groupement d'Intérêt Économique (GIE), système interbancaire qui gère les transactions par carte bancaire, s'établit à 30 101 euros. Sans compter les paiements infructueux qui s'élèvent à 64 211 euros.

Amitié carcérale
Le trio est arrivé d'Estonie courant novembre. Sten, le leader du groupe, franchit la frontière en voiture avec l'indispensable Ivar. Passage par Nancy puis direction Paris. Mario les rejoint par avion, tous frais payés par l'ami Sten. Les deux hommes ont fait connaissance en prison où ils ont longuement séjourné après plusieurs condamnations pour des vols, parfois aggravés. En France, Ivar récupère la panoplie du parfait escroc à la carte bancaire auprès d'un mystérieux Lorenzo. Il y a là un ordinateur, un disque dur externe, des supports magnétiques, de fausses cartes bancaires et surtout le fameux lecteur-encodeur de cartes bancaires.
Fort de tous ces éléments, le procureur adjoint n'a pas la naïveté de croire « aux trois Estoniens en promenade en France qui auraient falsifié des cartes pour faire des économies sur leurs vacances ». Laurent de Caigny les imagine plutôt appartenir à « une organisation structurée dont ils ne sont ni les chefs ni les commanditaires ». Il pourrait s'agir d'un commando d'escrocs parmi d'autres venus ratisser quelques commerçants.


« Petites mains d'un système »
Entre deux achats à la Fnac, chez Celio, Lacoste, Games ou encore Kiabi, l'un d'eux s'est présenté au guichet de la Banque Postale de la place d'Erlon. Il a tenté d'envoyer un mandat de 244 euros en Inde. « Ce sont les petites mains d'un système élaboré », résume sans l'ombre d'un doute Laurent de Caigny, avant de requérir trois ans de prison ferme à leur encontre.
Me Jean-Marc Repka a tenté d'atténuer la responsabilité d'Ivar, le technicien, arguant qu'il avait vécu « aux frais de la princesse » sans tirer un réel bénéfice de cette opération. Me Mercier a, elle aussi, tenté de redonner « sa mesure à ce dossier » estimant que le trio s'apparente à « des pieds nickelés ». Me Modeste M'Fenjou, avocat de Mario, s'est désolidarisé du binôme, assurant que son client était « un pantin que l'on tire par le bout du nez ». Les prévenus ont conclu en jurant qu'on ne les y reprendrait plus. Le tribunal n'a pas été convaincu, appliquant les réquisitions du parquet à la lettre.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/faux-touristes-vrais-escrocs

Il cultivait du cannabis sur le toit de la résidence : un élève exclu

Ses parents ont fait appel de la décision du conseil de discipline de l'exclure du lycée Fonlabour, mais pour l'heure cet élève de Seconde termine son année dans un autre établissement agricole. Le motif de cette sanction n'est pas anodin : ce lycéen cultivait du cannabis sur le toit de la résidence universitaire de Fonlabour ! La direction avait fini par découvrir le pot-aux-roses. La police aurait retrouvé 17 pieds sur cette toiture devenue le jardin secret d'un adolescent. Une procédure a bien sûr été ouverte par la justice contre ce trafiquant en herbe. L'affaire, gérée en interne, en serait restée là si, mardi soir, la FCPE du Tarn n'avait pas adressé un communiqué de presse pour « dénoncer la brutalité » d'une opération de police. Quelle opération ? Celle menée, le 21 mai dernier, par le groupe stupéfiants de la brigade de sûreté urbaine d'Albi. Les fonctionnaires étaient venus, avec un chien renifleur, effectuer un contrôle à la demande du chef d'établissement. « Cela s'est fait en toute transparence. Nous en avions informé le bureau de l'association de parents d'élèves. A aucun moment, les élèves n'ont été en contacts ni avec les policiers ni avec le chien », indique le proviseur Jean-Michel Genaux. Ce que confirme le commandant de police Jean-Pierre Benoit : « Ce contrôle a été fait sur réquisition du chef d'établissement et avec l'accord du procureur de la République, dans le cadre strict de la loi. Ce n'est pas une première à Albi : nous étions déjà intervenus au lycée Rascol ou au centre d'apprentissage Saint-Jean. A Fonlabour, ça n'a pas du tout été une fouille en règle. Nous avions rassemblé les sacs des internes dans deux pièces mais à ce moment-là, les élèves n'étaient pas présents. Le chien a marqué devant un seul sac dans lequel nous avons retrouvé une très petite quantité de shit. Le propriétaire de ce sac a été convoqué, en présence de ses parents et le parquet lui a adressé un rappel à la loi. » Précisons que ce lycéen n'est pas le même que celui qui est passé en conseil de discipline. Le lycée a su faire la part des choses entre les deux cas.
La FCPE du Tarn n'est pas représentée au lycée Fonlabour. Cela ne l'empêche pas de dénoncer « le caractère invasif et finalement contre-productif de telles méthodes qui entraînent méfiance ou ressentiment à l'égard de la gendarmerie ou de la police ». Jean-Michel Genaux ne veut surtout pas tomber dans la polémique, encore alimentée hier par les enseignants du SNETAP-FSU (1) qui réunissaient leur section régionale à Montauban. « Ce type d'intervention avec un rappel à la loi fait aussi partie des devoirs du chef d'établissement. Pour moi, c'est aussi être pédagogue. Du reste, la semaine prochaine, nous recevrons un policier de la brigade des stupéfiants qui viendra échanger avec nos élèves », annonce Jean-Michel Genaux. Ils auront sans doute des choses à se dire.
(1) Pour le syndicat national de l'enseignement technique agricole public, rattaché à la fédération syndicale unitaire, « ces interventions ne peuvent être justifiées que par l'existence d'infractions graves et lorsqu'il est impossible d'y mettre fin par l'interpellation des auteurs à l'extérieur de l'enceinte scolaire

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/21/1383343-il-cultivait-du-cannabis-sur-le-toit-de-la-residence-un-eleve-exclu.html

Il avait tué son Yorkshire : "Ce chien était tout pour moi"

L’affaire du jeune homme qui avait tué son Yorkshire en le projetant au sol venait hier devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Le quadragénaire était en effet prévenu de “sévices graves envers un animal domestique”. Les faits s’étaient produits en avril dernier dans le secteur de la rue Henri-IV sur fond d’altercation entre voisins.
À la barre, le prévenu a expliqué son geste, en l’occurrence d’avoir jeté le chien contre les boîtes aux lettres puis au sol, pour des raisons liées à la dispute. En fait, il a reporté sa colère sur son chien pour ne pas frapper son voisin "handicapé et alcoolique". Face au président Jean-Pierre Bandiera, il explique être en butte à son voisinage qui n’apprécierait que modérément ses fréquentations. "Oui, je suis gay et fier de l’être. Les gens que je reçois n’ont pas à être jugés."

Le jeune homme indique aussi être atteint de problèmes psychiatriques et être "orphelin de père et de mère". Il explique que ce jour-là, il était en colère car son voisin avait mis la musique trop fort. Sur les faits ? "J’ai tué mon pauvre petit chien, car j’en avais marre. (...) Ce chien était tout pour moi, je l’avais depuis neuf ans", rappelle-t-il oscillant entre trémolos, colère non contenue, abattement et larmes. Après ces explications, le président donne la parole aux associations de défense des animaux.
Pour l’Alliance anti-corrida (et son action plus large pour la cause animale), Claire Starozinski a souligné que c’était la première fois que son association se constituait partie civile dans un dossier de maltraitance de ce genre. Me Hugo Ferri pour la Fondation Brigitte Bardot n’a pas ignoré que cet homme avait des problèmes "mais il les a expiés sur son chien".
Mes Alain Clergerie et Philippe Rey pour la SPA ont rappelé qu’il n’était pas normal d’agir de la sorte et ont également réclamé des dommages et intérêts. Le vice-procureur de la République, Luc Monfort, a demandé 18 mois de prison (dont une partie assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve). Me Carmelo Vialette, l’avocat de la défense, a estimé que les parties civiles se trompaient de dossier soulignant "la misère sociale et psychologique du prévenu". Délibéré au 4 juillet.

http://www.midilibre.fr/2012/06/20/il-avait-tue-son-yorkshire-ce-chien-etait-tout-pour-moi,520411.php