samedi 31 mars 2012

Trois policiers blessés lors d'une interpellation

L'affaire remonte à il y a quelques jours, elle n'a été rendue publique qu'une fois la réponse pénale connue. Mais cause depuis plusieurs jours une légitime émotion chez les représentants de l'ordre. Ainsi donc samedi dernier non loin de la zone commerciale de Sapiac, deux jeunes mahorais d'environ une vingtaine d'années, domiciliés à Montauban qui ont tutoyé plus que prévu de l'alcool accostent deux jeunes garçons pour leur demander une cigarette. Ni l'un, ni l'autre n'en ont. Ils sont alors frappés violemment par le duo alcoolisé qui s'enfuit vers la rue de l'Abbaye. Des patrouilles de police appelées pour porter secours aux deux jeunes convergent vers le secteur. A hauteur d'un restaurant, d'autres policiers repèrent les deux perturbateurs violents et tentent de les interpeller. Mais c'est une action très musclée qui va durer plusieurs minutes , car les deux jeunes sont très excités et l'alcool aidant semble démultiplier leur furie.

Coups de pied dans la tête

Ils balancent des coups de pied dans la voiture du commissariat, insultent et crachent sur les policiers en tenue avant de se déchaîner particulièrement contre trois d'entre eux. Un policier reçoit deux coups de pied au niveau de la tête et voit sa paire de lunettes brisée. Deux de ses collègues sont aussi atteints et contusionnés au niveau des jambes par des rafales de coups balancées par ces deux jeunes devenus de véritables furies. Il faudra plusieurs minutes à une dizaine d' hommes du commissariat pour enfin prendre le dessus et entamer un transport vers l'hôtel de police des plus mouvementés. Dans les locaux du boulevard Alsace-Lorraine l'excitation des deux jeunes interpellés est loin d'être retombée. On les place en garde à vue avec en préambule un passage par la chambre de dégrisement.Ensuite une fois les vapeurs dissipées les deux jeunes redeviennent « normaux» et reconnaissent la totalité des faits. Pour violences avec incapacité de travail inférieure à 8 jours (trois policiers blessés ainsi qu'un des deux jeunes accostés dans la rue), pour outrages envers 9 policiers (insultés et certains ayant reçu des crachats) et pour rébellion les deux jeunes seront jugés par le tribunal de grande instance de Montauban, le mardi 26 juin à 14 heures lors de l'audience mensuelle dite collégiale avec jurés citoyens.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/31/1320091-montauban-trois-policiers-blesses-lors-d-une-interpellation.html

Enlevée une heure par trois filles qui voulaient utiliser sa carte bancaire

Ce mercredi 21 mars, Il est 20 h 30 lorsqu’elle descend du tram à l’arrêt Simone-Weil, à Saint-Priest-en-Jarez. Sandrine (1) longe alors le parc Jean- Marc pour rejoindre son domicile. À cette heure-là, elle ne croise personne. Face à elle, une voiture ralentit. Les phares dans les yeux, elle ne distingue pas ses occupants. Sur le moment, la jeune fille de 23 ans, n’y prête que peu d’attention. Quelques mètres plus loin, la même voiture est arrêtée. Tout près, trois filles, le visage dissimulé sous des bas ou des écharpes, vêtues de couleurs sombres, l’attendent à l’arrêt de bus. Sandrine estimera ensuite qu’elles pourraient avoir entre 16 et 25 ans. « Quand j’ai reconnu la voiture, j’ai compris que c’était pour moi ». Sans qu’elle ait le temps de réagir, l’une des filles la saisit violemment par le bras et l’entraîne vers les deux autres. Une autre l’interpelle : « Tu es la meuf de qui ? Celle de Mohammed ? ». Sous la menace d’une bombe lacrymogène, elles lui demandent son sac. Sandrine refuse, elles s’en emparent de force et exigent les clefs de son domicile qu’elles finiront par lui rendre. Elles fouillent le sac, prennent le portable, ses papiers d’identité qu’elles regardent avec attention. Elles veulent le code de sa carte bleue : « Si tu ne donnes pas le bon code, on a ton adresse ». L’adresse sur sa carte d’identité n’a pas été réactualisée alors Sandrine donne un mauvais code, en pensant qu’elle pourrait partir. Il n’en est rien. Elle est traînée jusqu’à la voiture, une Renault Clio. À l’intérieur, une autre fille cache son visage derrière son sac. Le véhicule démarre, Sandrine est à l’arrière entre deux de ses agresseurs. Face à elle, l’horloge de la voiture ; elle restera prisonnière une heure. Sous la menace (« si tu ne peux pas payer il faudra trouver un autre moyen »), Sandrine finit par leur donner le bon code. « Pas de plus cinq minutes à chaque distributeur, tu sais pourquoi » ordonne la conductrice. Tout au long du trajet on l’oblige à garder la tête baissée mais elle parvient en plusieurs occasions à capter quelques détails qui alimenteront l’enquête. Sandrine est relâchée à 50 mètres de l’église de Villars, avec ............. LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE SUR CE LIEN ................. http://www.leprogres.fr/loire/2012/03/31/enlevee-une-heure-par-trois-filles-qui-voulaient-utiliser-sa-carte-bancaire
(1) Prénom d’emprunt

Elle vidait les comptes des curatelles

Elle travaillait au Capteil, devait aider des personnes à gérer leur argent. Au lieu de ça, elle a abusé de leur confiance en les escroquant.

PLUS de 10 000 euros, c'est la somme qu'a détournée une jeune femme pendant un an et demi. À 31 ans, elle exerçait la fonction de mandataire judiciaire pour le Capteil (centre d'accompagnement des personnes sous tutelle ou en établissement pour inadaptés de Liesse) à Liesse-Notre-Dame.
Celle qui se tenait à la barre hier après-midi a, de mai 2010 à décembre 2011, abusé de la confiance des personnes dont elle avait la gestion des comptes. Ces victimes, des majeurs protégés, sont au nombre de vingt-deux.
Deux cents euros pour l'une, 450 euros pour une autre… Les sommes retirées de manière injustifiée sur les comptes sont allées jusqu'à 1 220 euros pour l'une des victimes. Et c'est d'ailleurs là, que la prévenue, diplômée en droit, a fait une erreur. « Elle a retiré 700 euros sur le compte d'une personne qui est très économe », indique Me Cambier, représentant les intérêts de l'association.
Me Panzani, qui venait au soutien des victimes, est même allée jusqu'à dire que les victimes n'ont pas été choisies au hasard : « Elle avait accès aux comptes de cent cinquante personnes et vingt-deux ont été choisies parce qu'il y avait de l'argent sur ces comptes. »


Licenciée depuis de l'association, la jeune femme a déjà, grâce à l'aide de sa famille, remboursé le Capteil qui a, de son côté, indemnisé les victimes.
À la barre, les magistrats se posaient toutefois une question : pourquoi avoir risqué de tout perdre pour ces sommes ? « Il n'y avait pas de besoin », affirme Blandine Leroy, substitut du procureur. « Vous gagniez à l'époque 1 380 euros, votre concubin avait également un salaire correct », s'interroge le parquet. « Vous étiez là pour les protéger, pas pour les escroquer », lâche Martine Brancourt, présidente du tribunal.
À la barre, la prévenue présentait un sentiment de distance, de froideur, par rapport aux faits. « Vous ne semblez pas très affectée parce que vous avez fait à ces personnes », pose l'un des magistrats assesseurs.
Pour la défendre, Me Foviaux reconnaît que sa cliente peut donner l'impression de parler de quelqu'un d'autre, mais il ne faut pas s'y fier selon elle : « C'est sa façon de se défendre. Elle a aussitôt tout fait pour indemniser le Capteil. »
Face aux réquisitions du parquet (18 mois de prison intégralement assorti du sursis avec mise à l'épreuve), le tribunal a été plus sévère en la condamnant à une peine de deux ans de prison intégralement assorti du sursis, ainsi qu'à l'obligation d'indemniser les victimes (300 euros chacun) et le Capteil à hauteur de 3 500 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elle-vidait-les-comptes-des-curatelles

vendredi 30 mars 2012

Un an ferme pour le conjoint violent

Il avait sifflé une bouteille de vodka… Comme à son habitude, Rudy Mailleux, un Rémois bien connu de la justice - déjà 13 condamnations pour des affaires de stupéfiants et de violence - a perdu pied.
Séparé depuis quelques mois de sa compagne, il est revenu à son domicile dans la nuit de dimanche à lundi, aux environs de 22 h 30. Une dispute a éclaté. Rudy s'est alors jeté sur sa compagne, l'a giflée au visage, l'a jetée contre le mur et lui a tordu le bras… Le tout en présence de leur petit garçon de 2 ans.
Ce n'était malheureusement pas la première fois qu'il frappait sa conjointe. Cette dernière a enduré les coups pendant trois ans, jusqu'à se faire étrangler et de s'évanouir. C'était il y a quatre mois. Cette fois-là, elle osera porter plainte et le mettre dehors définitivement… Jusqu'à cette dernière semaine.
Mardi, à la barre du tribunal correctionnel, il a reconnu les faits mais expliqué avoir des problèmes avec l'alcool. Laurent de Caigny, procureur-adjoint, a monté le ton.
« Sa difficulté, c'est de ne pas supporter la vie de couple. Mais, c'est surtout les stups son problème. Son casier, c'est l'histoire d'une récidive annoncée. Votre casier ne permet plus de faire de fantaisie. Il y a un moment ça suffit ! »
Rudy Mailleux a été condamné à un de prison ferme avec mandat de dépôt à la barre. En état de récidive, il encourait quatre ans.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-an-ferme-pour-le-conjoint-violent

Une octogénaire fauchée sur un passage protégé

Hier vers 15 h 15, une dame âgée de 80 ans s'est fait renverser alors qu'elle traversait la chaussée, en pleine ville de Guise, afin de regagner son appartement. L'accident s'est produit dans la rue des Docteurs-Devillers, au niveau de la boulangerie, près du rond-point.
La dame s'est engagée sur le passage protégé. Au même moment un véhicule, qui roulait à vive allure, selon plusieurs témoins a surgit. Le choc avec le piéton était devenu inévitable.
Immédiatement prévenus par les témoins de la scène, les sapeurs-pompiers de la ville se sont rapidement rendus sur les lieux tout comme les gendarmes de la communauté de brigades de Guise qui ont procédé aux constatations d'usage tandis que les premiers soins étaient apportés à la victime.
À l'arrivée des secours, la victime était allongée au sol, à environ deux mètres du capot de la voiture qui l'avait percutée, preuve que le choc a été violent. La dame souffrait de plusieurs blessures au visage et aux membres inférieurs.
L'octogénaire a aussitôt été admise au centre hospitalier de Saint-Quentin.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-octogenaire-fauchee-sur-un-passage-protege

Les trafiquants avaient la main verte

L’usine de cannabis devant le tribunal correctionnel de Nîmes.
Jardinier ? Organisateur ? Bricoleur ? Tête de réseau ? Le tribunal correctionnel de Nîmes a tenté de décortiquer le rôle de chacun de ces quatre hommes et une femme prévenus dans l’affaire de l’usine de cannabis, découverte en 2007.

Une fabrique à herbe qui pouvait produire (selon les estimations) jusqu’à six récoltes par an, avec 600 pieds à chaque fois et 180 000 € de bénéfice.
Hier, les débats n’ont pas tellement porté sur les récoltes mais sur les petites mains (vertes) de l’usine et les organisateurs présumés de cette incroyable industrie.
Deux personnalités ont principalement émergé du procès. Celle de Jacques Gervais, 41 ans, faisant figure de tête de pont en procédure, ce qu’il récusera fermement à l’audience. Et celle d’Angélique David, cette dame blonde de 53 ans à la voix douce et presque effacée qui, en garde à vue (dans une autre affaire de drogue), révélera aux enquêteurs l’existence de l’usine de cannabis. Pour autant, elle contestera être le cerveau de cette affaire, tout au plus un "prête-nom" pour louer le mas dans lequel les plants de cannabis étaient cultivés. "J’apportais des sandwiches quand ils faisaient les travaux", glisse-t-elle face au président Bruno Lavielle.
Une industrie pour le parquet
Pour le parquet, ce dossier relève d’une véritable industrie qui mérite pour les jardiniers des peines comprises entre douze mois avec sursis et vingt-quatre mois ferme. Contre Angélique David, l’accusation requiert deux ans, dont un avec sursis.
Son avocat, Me Luc Abratkiewicz, reconnaît que sa cliente n’a pas forcément le beau rôle dans le dossier en ayant balancé l’usine à drogue. "Mi-ange, mi-démon, le juge d’instruction de l’époque disait d’elle qu’elle n’avait d’angélique que le nom. À son âge (NDLR à l’époque des faits), elle est entrée dans la délinquance quand certaines entrent dans les ordres." L’avocat demande au tribunal de tenir compte de ce statut de repentie pour lui appliquer une mesure de bienveillance, voire de la blanchir totalement.
Une demande qui a fait bondir Me Cyril Malgras (*), le conseil de Jacques Gervais contre qui il était réclamé cinq ans et un mandat de dépôt. S’adressant d’abord à la dame qu’il accuse d’être "un aviseur" des douanes - "Vous avez négocié votre impunité" -, il demande aux juges d’être cléments à l’égard de son client. Pour lui, ce n’est pas le cerveau mais un simple "régisseur". Jugement en délibéré au 26 avril.
http://www.midilibre.fr/2012/03/29/les-trafiquants-avaient-la-main-verte,478522.php

En fuite depuis trois mois, Karim Merini se livre

L'ex-champion de France convoqué au tribunal pour trafic de drogue : Karim Merini était à la tête d'un vaste réseau. Il est poursuivi aussi pour contrefaçon et détention d'armes de poing.

L'EX-CHAMPION de France amateur, le karatéka Karim Merini, affilié au club multiboxe de Saint-Quentin, a mis fin lundi à plus de trois mois de « cavale ».
Acculé, sentant l'étau se resserrer, il a écouté les conseils des gendarmes qui l'exhortaient de se rendre, en se présentant à la brigade de gendarmerie de Chauny au petit matin.
« On le recherchait depuis le 5 décembre, où il était passé au travers les mailles du filet. Il faisait l'objet d'un mandat de recherche, son véhicule était sous surveillance, ses connaissances également. Il était pris au piège », explique un des enquêteurs chaunois.
Et il faut le souligner, les gendarmes ont été particulièrement tenaces dans cette affaire. Elle commence par un renseignement bien mince : un Chaunois essayerait de vendre du cannabis à des mineurs. Nous sommes alors le 14 novembre 2011. Il va falloir d'abord pour les gendarmes identifier le vendeur.
« Il disait simplement se fournir auprès d'un certain Karim, au quartier Europe de Saint-Quentin, sans plus de précision. »
Les enquêteurs multiplient les investigations. Une fois, le fournisseur identifié, ils l'ont mis sous surveillance. « On s'est rendu compte qu'il effectuait deux voyages par mois et qu'il revendait la marchandise à des lieutenants, de Bohain à Chauny », poursuit une source proche de l'enquête.
Mais le fournisseur, Karim Merini, 21 ans, n'est pas un inconnu des forces de l'ordre et de la justice. Il est tombé en 2009 pour trafic de drogue et avait été écroué à l'issue de son procès.
En reprenant à nouveau du service dans le milieu de la drogue, il s'est alors trouvé « une nourrice », c'est-à-dire qu'il entreposait ses produits et autres objets illicites dans l'appartement d'un ami qui habitait dans le même immeuble que lui, rue Henri-Hertz au cœur du quartier Europe. Mais les gendarmes qui ont mis en place une surveillance des différents « objectifs » avant de les cueillir, ont vent du subterfuge. Alors lorsqu'ils frappent au petit matin, en ce jour de décembre, ils n'oublient pas de faire un tour à l'appartement de la nourrice.
Au final chez la nourrice, 1,7 kilo de cannabis est découvert, ainsi que deux armes de poings (des pistolets à grenailles) et divers objets de contrefaçon. Une dizaine de personnes sont placées en garde à vue. Toutes avaient été ensuite laissées libre en attendant que les enquêteurs mettent la main sur la tête du réseau, car Karim Merini n'est pas là lors de la descente. En fait, en ce 5 décembre, le sportif, lève-tôt, voit l'important dispositif en train de cerner son immeuble et prend la tangente en enjambant une fenêtre du rez-de-chaussée de la barre HLM donnant sur l'arrière.
Si au cours de ces deux jours de garde à vue Karim Merini a nié toute participation au trafic de drogue, les gendarmes ont mis à profit les quasi quatre mois de fuite du sportif pour amasser les éléments accablants contre le jeune homme.
Mardi soir, Karim Merini a été remis en liberté. Il est convoqué le 14 juin au tribunal correctionnel de Laon pour trafic de drogue en récidive, contrefaçon et détention d'armes prohibées. À ses côtés, en juin prochain, « la nourrice » et trois petits revendeurs.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/en-fuite-depuis-trois-mois-karim-merini-se-livre

jeudi 29 mars 2012

Il "gaze" ses victimes avant de les voler : quatre mois de prison.

Franko n'était pas au tribunal, hier après-midi. Ce qui n'a pas empêché les magistrats de le condamner à quatre mois de prison et à verser 1 200 € de dommages et intérêts à ses victimes, pour un vol aggravé et une détention de faux document administratif. Dans la nuit du 25 au 26 juillet 2008, l'homme est entré dans une caravane stationnée sur le parking de l'aire de repos de Sévérac-le-Château, en bordure de l'A 75. Là, il a « gazé » les deux occupants et a fait main basse sur divers objets : téléphone, ordinateur portable, disque dur externe, numéraire, cartes bancaires… En outre, lors de son interpellation, il était en possession d'un faux permis de conduire. Quatre mois de prison ont été requis par le ministère public. La victime a tout de même été prévenue : « Vous ne serez dédommagée que lorsque le prévenu aura été interpellé. Aujourd'hui, personne ne sait où il est mais il va être inscrit sur la liste des personnes recherchées ».
Il abandonne son passager sur les lieux de l'accident : trois mois avec sursis.
Romain a été jugé, hier, pour conduite d'un véhicule en ayant fait usage de produits stupéfiants et pour non-assistance à personne en danger. Le 6 juillet dernier, il fume un « joint » et prend le volant. À bord de l'auto : un ami. Au bout de quelques kilomètres, Romain perd le contrôle de sa voiture qui percute un arbre. Lui s'en sort avec quelques égratignures. Son passager, en revanche, est sérieusement atteint à une jambe. Mais Romain n'en a cure : il appelle sa petite amie qui, pour venir le chercher, fait du stop. Et il part en laissant son copain dans la voiture. « J'avais peur pour mes points », explique-t-il. Une attitude qui « choque » Caroline Bascoul. « Vous avez fait quelque chose de très, très grave », lance le substitut du procureur en requérant trois mois de prison ferme. Me Laurence Foucault, pour la défense, reconnaît la « gravité » du comportement de son client. « Mais depuis, il a pris conscience de ce qu'il a fait », assure l'avocate en plaidant pour une peine « indulgente ». Le tribunal condamne Romain à trois mois de détention avec sursis.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/29/1317490-il-gaze-ses-victimes-avant-de-les-voler-quatre-mois-de-prison.html

Un chauffeur accompagnateur d'enfants jugé pour viols

Il a déjà été condamné pour des faits similaires. Michel Aulas, un chauffeur chargé de transporter des enfants placés en famille d'accueil, comparaît jeudi et vendredi devant les assises de l'Essonne pour des viols de mineurs.
Recruté en 2009 par le Conseil Général de l'Essonne, cet homme de 56 ans est interpellé en septembre de cette même année quand l'un de ses jeunes passagers se confie à ses parents. Le petit garçon de 9 ans leur raconte les caresses, bisous et câlins prodigués par le chauffeur. Ce dernier lui a demandé de garder le secret.
Confiseries et photos d'enfants
Les faits, qui comprennent des viols, auraient commencé au milieu du mois de juin 2009, et duré un mois et demi. Michel Aulas, célibataire et sans enfants, qui vivait chez son frère à Saint-Escobille, dans l'Essonne, avait reconnu l'ensemble des faits. Des vêtements d'enfants, des dessins, des confiseries, des photos du jeune garçon, avaient été découverts à son domicile. Trois autres victimes, des garçons âgés de six à dix ans, avaient ensuite été identifiées. Michel Aulas les avaient rencontrés dans des circonstances variées : en les conduisant, au bord d'un étang de pêche, ou dans son entourage. Les faits, également reconnus par l'accusé, se sont déroulés en 2008 et 2009.

Il avait déjà été condamné en 1997 à seize ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Loir-et-Cher, pour viol sur personne vulnérable. Après avoir tenu une épicerie jusqu'en avril 2009, il avait effectué, dès 2008, des missions ponctuelles de transport d'enfants pour diverses sociétés, puis s'était fait recruter par le Conseil général de l'Essonne. Le casier judiciaire ne faisait pas partie des pièces nécessaires à l'embauche. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.


http://lci.tf1.fr/france/justice/un-chauffeur-accompagnateur-d-enfants-juge-pour-viols-7093113.html

Explosion dans un immeuble : un homme gravement brûlé

L'explosion s'est produite peu après 22 h hier soir, allée des Coquelicots à Mons-en-Baroeul.
D'après des habitants, on aurait cru à une bombe venant du deuxième étage. Un énorme « boum » s'est fait entendre. Certains locataires de cet immeuble Vilogia de huit étages ont paniqué, d'autres ont crié « Descendez ! Descendez ! », d'autres encore ont eu l'impression que les murs se mettaient à trembler.
Impression pas complètement fausse, en fait. Car dans l'appartement où a eu lieu l'explosion, tout a été soufflé : les fenêtres et leurs encadrements, les faux plafonds, divers objets... Une voisine raconte : « Je suis sortie de mon logement et je me suis retrouvée nez à nez avec mon voisin, qui était complètement brûlé. Il était conscient, il a fait quelques pas puis il s'est effondré ».
Requis sur place, les pompiers de la caserne Lille-Bouvines ont rapidement éteint l'incendie qui s'est propagé dans l'appartement. Une trentaine de locataires étaient sortis d'eux-mêmes de l'immeuble. Pour le reste, aucune évacuation n'a été nécessaire. Le locataire blessé a été pris en charge par le SMUR puis conduit au centre des grands brûlés, à Lille, dans un état grave. On ignorait hier soir si son pronostic vital était engagé.
Enquête
Cet homme âgé d'une trentaine d'années vit seul, dans cet immeuble, depuis plusieurs années. Ses voisins parlent d'une personne fragile, isolée.
« Mais pas au point de faire sauter l'immeuble », a précisé un de ses cousins présent sur place. Vers 23 h, alors que GRDF avait coupé le gaz, les habitants ont pu réintégrer leur logement. Une enquête est désormais ouverte pour tenter de déterminer ce qui a pu causer cette explosion.



http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/03/28/explosion-dans-un-immeuble-un-homme-grav.shtml

mercredi 28 mars 2012

Incendie à Paris : une femme décédée et un enfant grièvement blessé

Une femme est décédée et un enfant, secouru par les sapeurs-pompiers au moyen d'une échelle, a été grièvement blessé mercredi dans un feu d'appartement dans le XXe arrondissement de Paris, a indiqué des pompiers. Ce feu s'est déclenché au 5e étage d'un immeuble qui en compte six, situé rue Félix-Terrier, dans un appartement de 80 m2. "Il est éteint depuis 18h00", ont précisé les pompiers.

Selon un bilan provisoire, la femme décédée était la grand-mère du petit garçon de 4 ans, qui a été intoxiqué et évacué à l'hôpital. "Ses jours ne sont pas en danger", ont précisé les pompiers. Un voisin de palier de 93 ans a également été légèrement intoxiqué, et un sapeur-pompier s'est blessé lors de l'opération sur un objet contondant, a ajouté cette source. Soixante sapeurs-pompiers sont intervenus.

Une opération de sauvetage a dû être montée pour l'enfant, grièvement blessé et "pris en charge" par les secouristes. "On est allés récupérer l'enfant au moyen d'une échelle", a-t-on ajouté chez les pompiers. Selon la préfecture de police, le feu s'est déclenché aux alentours de 17h00. Aucune information n'a pu être donnée dans l'immédiat sur l'origine de l'incendie.


http://lci.tf1.fr/filnews/france/incendie-a-paris-un-homme-decede-et-un-enfant-grievement-blesse-7097861.html

Meurthe-et-Moselle : un mort et deux blessés grave près de Pont-à-Mousson

Il était 22 h 30 hier soir, lorsque l’alerte a été donnée au Codis de Meurthe-et-Moselle. Un accident de la circulation venait de survenir sur la route départementale entre La Lobe (57) et Champey-sur-Moselle (54), 100 mètres à peine après la limite du département de la Moselle.
Deux véhicules se suivaient en direction de Pont-à-Mousson. Un dépassement hasardeux, et une vitesse vive, auraient-ils conduit à une sortie de route ? C’est une hypothèse avancée sur place, où un imposant déploiement de secours a cheminé. Pas moins de 32 pompiers ont été mobilisés.
Dans une première voiture, échouée en contrebas de la route dans un champ, le conducteur, seul à bord, a eu chaud. Des traces, montrent qu’il est passé à moins d’un mètre du tronc d’un arbre.
Juste plus haut, une petite citadine est couchée sur le flanc. Elle a semble-t-il fait un tête-à-queue, et se retrouve en contresens de la circulation. Les pompiers n’ont même pas eu à utiliser leur matériel de désincarcération pour découper la tôle, et extraire de l’habitable, quatre jeunes âgés de 22 à 30 ans. Et pourtant. À leur arrivée sur les lieux, une jeune femme, passagère, était déjà, en arrêt cardio-respiratoire.
Deux autres personnes issues de cette même voiture étaient à leur tour pris en charge, dans un état jugé « grave ». Blessés légèrement, les deux derniers protagonistes de cet accident, ont également, été transportés.


http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/03/28/un-mort-quatre-blesses-deux-graves

La parole d'une mère contre des témoins

Ce soir, l'Agenais accusé de viols et d'agressions sexuelles sur les trois enfants de sa compagne doit entendre le verdict de la cour d'assises. La mère a dû faire face aux témoignages hier.
Le 119 est un numéro d'appel gratuit ouvert 24 heures/24 qui doit faciliter le dépistage des situations de maltraitance à enfant. À entendre les témoignages d'hier aux assises, il n'est pas connu de tous. Les voisins, les amis du couple recomposé savaient, croyaient savoir mais n'ont pas appelé services sociaux, gendarmes, policiers, encore moins le 119. « Elle était déjà suivie par les sociaux » dit une connaissance de la mère pour justifier son silence. « Et puis, on ne voulait pas que les enfants soient séparés. »

Volets fermés

Le propre frère de cette mère accusée de violences graves et régulières décrit « le chaos le plus complet » dans la famille. Des couches en décomposition dans une chambre de bébé, un morceau de viande congelé sous le lit de la plus jeune des victimes des viols, le garçon de 5 ans. Pire, cet enfant souffrant d'une maladie rare aurait été enfermé dans un réduit, sous un escalier. Sa mère « lui disait qu'il y avait le loup et que s'il n'était pas sage… »
Le week-end, les volets restaient semble-t-il fermés toute la journée. « Les enfants vivaient dans le noir pendant des jours. » Un membre de la famille encore raconte avoir hébergé la mère et les enfants à la Réole. « Les pompiers sont intervenus, elle était à Paris, elle les avaient laissés seuls. »

Pas « violentés »

Faux, dit l'accusée. Et ces affirmations sont battues en brèche par Frédéric Roy, son avocat. Il ne donne aucun crédit aux déclarations d'aujourd'hui qui contredisent celles d'hier. « Je ne les ai pas violentés » réaffirme aussi cette mère de famille qui n'en est plus une au sens commun (*). Et pourtant. À la barre, les psychologues, les éducateurs spécialisés, les assistantes sociales qui ont écouté les victimes, relatent ce qu'elles ont dit. Martinet, ceinture, des coups, des cris, l'alcool. Et même un poignet cassé, celui de cette mère décrite comme violente, qui frappe ses deux filles et leur frère selon des témoignages souvent indirects. Ils n'ont pas vu.

Tuberculose

En novembre 2010, l'aînée des trois part rejoindre sa sœur, son père et la famille de ce dernier en Nouvelle-Calédonie. C'est assez rare, une vidéoconférence a été mise sur pied entre Agen et l'archipel d'Océanie en début de matinée hier, début de soirée là-bas. L'aînée ne veut pas parler à la cour, son père le fait ou plutôt tente de le faire.
En larmes comme sa mère, la grand-mère des victimes. Un psychologue évoque le cas de la cadette des trois enfants. À son arrivée au printemps en mars 2009, elle ne pesait que 27 kg, à 13 ans. Elle souffrait de tuberculose, manifestait de l'anxiété, de la dépression, ne prêtait aucune confiance aux adultes « et voulait rester célibataire. » La grand-mère parle d'un « petit chat écorché » à son arrivée à l'aéroport.
« Ma mère d'avant »
Le dernier, qui souffre d'une maladie génétique rarissime, est en famille d'accueil. A une psychologue qui le rencontre en 2010, il parle de « Valérie, ma mère d'avant » et le gamin se ronge les ongles quant le nom de son beau-père violeur est évoqué.
Carences affectives graves pour ces enfants. La plus âgée s'est réfugiée dans la pratique musicale, le piano. Les psychologues confirment qu'elle a joué le rôle de la mère, comme « un relais éducatif. » Un « substitut maternel » pour la famille, voire un « substitut sexuel » pour le beau-père. Une confusion des rôles pour cette adolescente qui s'occupe de tout ou presque dans le cercle familial. La « bonniche… » dit un proche.
Accusé de viols, tentative de viol et d'agressions sexuelles sur les deux fillettes de 7 et 11 ans, et sur leur frère de 5 ans entre 2006 et 2009, leur beau-père, un maçon agenais de 27 ans, est resté prostré dans son box, la tête dans les mains.
(*) Les trois filles, dont des jumelles, qui sont nées de la relation avec l'accusé, sont placées en famille d'accueil.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/28/1317307-agen-la-parole-d-une-mere-contre-des-temoins.html

Chassés de chez eux par les termites

Cela a commencé par des trous dans les plinthes. Des fissures sur les murs. Des poutres en mauvais état. La gardienne, exaspérée par les problèmes récurrents d’humidité, a fini par appeler un maçon. Le diagnostic, confirmé depuis, fut sans appel : le 6, rue Cassini (XIVe) est infesté par les termites. Cet ancien particulier, à deux pas de l’hôpital Cochin, abrite huit logements de fonction de salariés de l’Assistance publique-Hôpitaux de (AP-HP). Il y a deux semaines, les familles ont découvert, par un courrier de leur bailleur et employeur, que « la sécurité de l’immeuble ne peut être garantie » en raison d’une « grave infestation de termites mettant en jeu la solidité des structures de l’immeuble ».
Insidieusement, sans doute depuis des années, la colonie de petites bêtes est remontée du sous-sol, appelée par la chaleur et l’humidité. Les insectes, qui ressemblent à des fourmis blanches, se sont nourris de la cellulose du bois des poutres, creusant les structures de l’immeuble de l’intérieur. Ce n’est que ces derniers mois que sont apparus les signes visibles de destruction.

Toutes les familles concernées se sont vu proposer un relogement ces derniers jours. C’est la première fois à
que les termites forcent des locataires à partir en urgence. La gardienne, elle, a déjà déménagé en décembre. Il était temps. Dans sa loge, le plafond menace de s’écrouler! Son logement, condamné, ne tient désormais que par des étais métalliques. La locataire du dessus, Hélène, a été priée « d’alléger » son salon pour éviter de tomber d’un étage.

Un risque de propagation

La mairie de Paris, alertée début mars, a dépêché sur place ses experts. Craignant une propagation du phénomène, le service de l’habitat va « demander aux propriétaires des immeubles voisins de faire un diagnostic termites » et de traiter, le cas échéant, l’invasion. L’AP-HP, qui prévoit d’entamer « rapidement » des travaux de « traitement et de consolidation » de sa propriété infestée, possède deux autres immeubles dans le secteur, dont une crèche. Là-bas aussi, « les vérifications sont en cours ».


http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75014/chasses-de-chez-eux-par-les-termites-28-03-2012-1927496.php

Un vandale raye une centaine de vitrines

Dans la nuit de samedi à dimanche, un vandale n'a pas fait les choses à moitié : vitrines, entrées d'immeubles et stations de bus portent les marques de son passage.

TEL le Petit poucet, il est possible de le suivre à la trace dans les rues de Reims, sauf que lui n'a pas semé de petits cailloux. Ce week-end, de la place d'Erlon à l'avenue Jean-Jaurès, un vandale a dégradé pas moins d'une centaine de vitrines en y gravant « WST », « Kepra » (approximatif) et quelque chose comme « Enoc ».
Retour de soirée arrosée ?
Muni d'un objet indéterminé, il a opéré dans la nuit de samedi à dimanche après une première vague, plus discrète, le week-end précédent. « Il n'avait rayé notre vitrine qu'une seule fois », indique-t-on au Bistrot du Boucher, rue des Elus. « Ce week-end, il l'a fait en trois endroits différents. »
« Serial-Graveur » a-t-il sévi au retour d'une soirée arrosée place d'Erlon ? C'est possible, car la première trace incontestable de son passage se trouve sur la vitrine d'un magasin de vêtements situé à l'angle de la galerie d'Erlon et du passage Subé.
Poursuivant tout droit, il a gravé ici et là dans le passage Talleyrand, puis dans la rue du même nom avant de s'en prendre à une vingtaine de vitrines rue des Elus. Tout y passe : magasins de vêtements, restaurants, assureurs, coiffeurs, banquiers, boulanger, chocolatier…, sans oublier entrées d'immeubles et stations de bus.
Il a continué place du Forum, place Royale, rue Cérès et place Aristide-Briand avant de s'engager avenue Jean-Jaurès. Sur les premiers mètres de l'avenue, comme dans la rue Cérès d'ailleurs, il n'a pas hésité à changer de trottoir pour sévir des deux côtés.
S'est-il fatigué ? Après la rue Laurent-Déramez, il s'est limité au côté numéros pairs de l'avenue. Les « gravs » commencent à s'espacer après la place Brouette, mais on en trouve quand même jusqu'au bout de l'avenue. Le dernier que nous avons relevé orne l'arrêt de bus situé devant le cimetière de l'Est. Le chemin du vandale, ensuite, semble se perdre vers la route de Witry.

Les assurances inutiles
Avenue Jean-Jaurès, au moins 46 supports vitrés distincts ont subi les exactions de « Serial-Graveur » (un seul support pouvant consister en plusieurs vitrines du même magasin toutes dégradées). Si l'on retient ce mode de comptage, le nombre total de victimes avoisine les 110 pour un préjudice astronomique : plus de 200 000 € (changer une seule vitrine coûte en moyenne 1 500 à 2 500 € selon la taille et l'épaisseur).
Problème : les assurances ne remboursent pas ce type de dommage. Plusieurs des victimes l'ont appris hier. « Mon assureur m'a expliqué qu'un « gravage « n'est pas considéré comme un bris de glace. C'est pour cette raison que la réparation n'est pas prise en charge », soupire l'un des commerçants.
« Serial-Graveur » doit s'en moquer comme de sa première chemise. Et même si la police lui met la main dessus, les plaignants ne doivent pas se bercer d'illusions : il y a fort à parier qu'il n'aura jamais assez de toute sa vie pour les indemniser.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-vandale-raye-une-centaine-de-vitrines

mardi 27 mars 2012

quatre policiers mis en examen

L’affaire Mohamed Boukrourou, cet homme de 41 ans embarqué dans un fourgon de police dans lequel il est mort, le 12 novembre 2009, à Valentigney, connaîtra donc une issue judiciaire. Probablement avant la fin de l’année et devant le tribunal correctionnel de Montbéliard si le dossier suit le cours qu’il semble désormais emprunter. Avec quatre policiers à la barre, en qualité de prévenus.
Hier matin, Xavier L., Guillaume M., Sonia P. et Sandra D. étaient présents au troisième étage du palais de justice de la cité des Princes, suite à la convocation de la juge d’instruction Sophie Baghdassarian. Accompagnés de leurs avocats M es Schwerdorffer et Belin, les quatre fonctionnaires (deux étaient venus en uniforme, deux en civil) sont restés rigoureusement mutiques devant la juge et sont ressortis quelques minutes plus tard avec une mise en examen pour « homicide involontaire ».
Ce qui fait singulièrement évoluer leur statut, eux qui bénéficiaient jusqu’alors de celui de témoins assistés. « J’ai demandé à la juge quels éléments nouveaux étaient intervenus pour en aboutir là. J’attends toujours la réponse », fait valoir M e Belin, qui dit avoir « trouvé M me Baghdassarian gênée ». On se souvient que la reconstitution des faits, en avril dernier, s’était échelonnée sur plusieurs heures et avait abouti à des interprétations cinglantes, notamment de la part d’Alain Dreyfus-Schmidt, l’un des avocats de la famille Boukrourou. « Il ressort de cette reconstitution que l’interpellation était illégale, car elle n’était motivée par aucune infraction », analysait-il alors.

« Une catastrophe ! »

Le sulfureux dossier apparaît comme « une patate chaude », pour reprendre le terme employé par un proche de l’affaire. Une histoire qui a ravivé les tensions, en décembre dernier, à la suite du rapport Baudis, Défenseur des Droits. Accablant pour la police.
M e Schwerdorffer ne partage pas ces conclusions, « pleines d’a priori et de nature à polluer les débats ». Le pénaliste bisontin loue « l’indépendance du juge d’instruction » et fait valoir que « la mise en examen ne préjuge en rien de la culpabilité de nos clients. Notre ligne est claire. Depuis le départ, on vise la relaxe car on estime que les policiers ont fait convenablement leur travail ». Restera à connaître, à l’issue de l’instruction, l’orientation du réquisitoire du procureur. Très attendu… Abdelkader Boukrourou, le frère du défunt, ne cachait pas sa colère quand nous lui avons appris la nouvelle de cette mise en examen. « Nous, ce sont les assises que l’on attendait. Ce n’est pas un homicide involontaire. Mon frère a subi des violences qui n’ont rien d’involontaires. C’est une catastrophe ! Quand cela nous sera notifié, on verra avec nos avocats s’il existe des voies de recours. On n’est pas satisfait. » Les remous de l’affaire Boukrourou risquent de générer encore quelques éclaboussures.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/03/27/policiers-mis-en-examen

Yssingeaux: disparition jugée "très inquiétante" d'une jeune fille de 19 ans

Une jeune fille de 19 ans, originaire de la région parisienne, domiciliée à Yssingeaux et scolarisé au lycée agricole, est activement recherchée par la gendarmerie
L'alerte a été donnée aux gendarmes par sa mère, lundi soir. Les militaires ont procédé depuis à de multiples auditions qui se poursuivent encore aujourd'hui. Bertrand Depierre, commandant de la compagnie d'Yssingeaux présente cette disparition comme "très inquiétante". Elle aurait disparu avec son chien qui n'a pas été retrouvé à son domicile d'Yssingeaux.
C'est le proviseur du lycée agricole d'Yssingeaux qui a averti sa maman. La jeune fille, demi-pensionnaire, en deuxième année de BEP, était absente ce lundi matin à l'appel. Depuis, elle est injoignable.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/03/27/disparition-inquietante-d-une-lyceenne

Il sauve l'adolescente de la noyade

Dans un dernier effort l'adolescente de 17 ans enjambe le parapet et la tête la première se jette dans le vide. 35 mètres plus bas coule l'Agout. Un bras enserre une jambe de la jeune fille, l'agrippe par la taille. La désespérée se débat, mais l'homme ne lâche pas prise. Il réussit à passer les deux bras autour de la taille de l'ado et réussit à la hisser jusqu'au trottoir. Cette scène s'est déroulée vendredi 23 mars, à 18 h 55, sur le pont Saint-Roch qui enjambe l'Agout et relie les communes de Labastide Saint Georges et Lavaur.

Au volant d'un corbillard

« Je revenais d'un enterrement à Castres avec mon employé », raconte Christophe Rabary, gérant d'une société de pompes funèbres qui porte son nom. « Nous étions donc dans le corbillard, quand, arrivés à l'entrée du pont, côté Labastide- Saint-Georges, nous avons aperçu une personne qui avait la jambe gauche sur le parapet et qui donnait visiblement l'impression de vouloir se jeter dans le vide » Christophe Rabary freine brusquement et descend du fourgon mortuaire. « J'étais à 3 mètres environ de la jeune fille. Je me suis approché doucement, sans lui parler. Mais comme mon véhicule était garé au milieu de la chaussée ça a occasionné un bouchon et des coups de klaxon. L'adolescente s'est retournée, m'a vu, elle s'est hissée et la tête en avant s'est jetée. Je l'ai rattrapée juste à temps », dit-il, sans fanfaronnade, comme une évidence.
Un geste qui n'est pas passé inaperçu aux yeux de quelques automobilistes, admiratifs de cette action qui a sauvé une vie.

"Tu ne connais pas ma vie laisse-moi sauter"

« Comme elle se débattait, je l'ai soulevée et je l'ai emmenée jusque sous un sapin, à l'entrée de Lavaur. Elle hurlait, à l'arrivée des secours elle m'a supplié en pleurant de la lâcher : Tu ne connais pas ma vie, laisse moi sauter. Elle a répété cette phrase plusieurs fois. Le soir en rentrant chez moi, ces mots résonnaient toujours dans ma tête, tu ne connais pas ma vie ».
Les sapeurs pompiers et les gendarmes de Lavaur arrivés sur les lieux et ont pris la situation en main. « Ce n'est qu'à ce moment-là que je me suis rendu compte que cette adolescente était en pyjama », lâche Christophe Rabary. Cette jeune fille s'était échappée de l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel quelques heures avant de tenter de mettre fin à ses jours. Sans l'intervention de Christophe Rabary elle serait sans nul doute parvenue à ses fins.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1315624-lavaur-il-sauve-l-adolescente-de-la-noyade.html

Il bricolait des brûleurs à bioéthanol dans son garage de l'Oise

Trois cents internautes de , d’Italie et de Belgique ont été séduits par le concept, celui de la cheminée à bioéthanol à la française, avec les brûleurs conçus en Picardie. Sur son site, le vendeur s’annonçait comme l’un des plus grands fabricants du pays, photo d’usine à l’appui.
En réalité, l’homme de 61 ans bricolait des brûleurs dans son garage, à Gouvieux (60). Le commerce, qui a tourné entre 2008 et 2010, est alors plus proche de l’assemblage à la petite semaine que de la chaîne de production. Cet habitant comparaîtra demain devant le tribunal correctionnel de Senlis, où il devra s’expliquer sur ses pratiques commerciales.
Un bac alimentaire en inox, une plaque métallique soudée ou rivetée sur le dessus avec une ouverture pour le feu… Et le tour est joué. A partir de cette conception rudimentaire, le vendeur surfe sur la tendance de la flamme qui brille derrière un emballage contemporain.
Sauf que ce système, souvent présenté comme « écologique », « sans fumées », peut présenter des risques d’intoxication gazeuse et aussi de brûlures, en particulier à l’allumage.

Une trentaine de victimes ont déposé plainte

Une trentaine de victimes ont déposé plainte. Sur un forum
consacré aux arnaques, des acheteurs se plaignent aussi d’avoir payé et de n’avoir jamais rien reçu. « Je me suis fait avoir de 206,50 € ! s’exclame en janvier 2011 un acheteur domicilié en Vendée. L’entreprise existe-t-elle vraiment? Ou est-ce un faux site avec tout ce que ça implique? »
La Direction départementale de la protection des populations de l’Oise est alertée, lance ses propres investigations et prévient à son tour le parquet de Senlis. Les gendarmes de Chantilly interpellent en novembre 2011 cet habitant de Gouvieux et l’auditionnent. Les enquêteurs s’interrogent sur la conformité du produit, notamment en matière de combustion et d’émanations gazeuses.
A la mi-février, le suspect est de nouveau placé en garde à vue et fait l’objet d’une comparution immédiate au tribunal. Dans le garage, les gendarmes retrouvent des pare-feu et des grilles. Le dossier, qui relève du droit pénal des affaires, s’annonce complexe, selon la défense. Les magistrats devront se pencher sur la légalité administrative des sociétés prétendument créées. L’homme a justifié ses activités commerciales par la nécessité de gagner sa vie, étant enseignant contractuel sans travail depuis quatre ans.
http://www.leparisien.fr/oise-60/il-bricolait-des-bruleurs-a-bioethanol-dans-son-garage-de-l-oise-26-03-2012-1924615.php

Ils ont payé des travaux qui n'ont pas été effectués en 2007 Ils n'ont toujours pas été indemnisés

Une épicerie pour madame, un bar-tabac pour monsieur : les époux avaient pour projet de travailler côte à côte à Chavignon. Cela devait passer par quelques travaux qui n'ont jamais été réalisés et pourtant payés. Plus de quatre ans après, ils n'ont toujours pas retrouvé leurs fonds.
EN 2006, Liliane Bidel reprend l'épicerie du village, fermée depuis plusieurs mois. À Chavignon, un an après, le bar situé à quelques mètres de son commerce ferme ses portes. Son mari, Jean-Luc Bidel y voit aussitôt une reconversion possible.
Responsable d'un magasin dans le domaine agricole à Soissons, il démissionne, prend possession du garage situé à l'arrière de l'épicerie et lance des travaux d'aménagement.
« J'ai fait confiance à un jeune d'Aulnois-sous-Laon, je me disais qu'il en voulait puisqu'il démarrait son activité », pensait cet homme à l'époque. Il a rapidement constaté qu'il s'était trompé.
9000 euros payés
Le jeune entrepreneur a bien commencé les travaux en novembre 2007 mais ne les a jamais finis. « Très vite, il a disparu dans la nature, il n'était plus joignable, il n'y avait plus d'entreprise. »
Problème : pour ces travaux non achevés, Jean-Luc Bidel a payé 9 000 euros : « L'expert dit qu'il n'y en a pas pour plus de 3 000 euros sans compter qu'il a fallu reprendre certaines choses qui n'étaient pas faites correctement. »
En 2009, les époux Bidel lancent une procédure au tribunal. Ils ont obtenu gain de cause en février 2010 : le remboursement des sommes versées et plus de 12 000 euros au titre du préjudice financier, l'homme n'ayant pu commencer son activité de bar-tabac dans les lieux.
Le bar-tabac installé dans l'épicerie
Deux ans plus tard, ils n'ont pas récupéré un euro. Le bar-tabac a pris place dans une partie de l'épicerie : « Cela devient très difficile, je n'ai pas de trésorerie, je n'ai donc pas les moyens de faire une commande à Altadis. »
Quand il veut réapprovisionner ses rayons, il achète une cartouche ou deux chez un collègue et revend les paquets au prix où il les a achetés : « Je n'ai pas de commission donc je ne fais pas de bénéfice sur ces ventes. C'est vraiment un service que l'on rend à Chavignon en tant que commerce de proximité. »
À 57 ans, Jean-Luc Bidel ne regrette pas son projet car il y croyait « et sans cet escroc, nous nous en serions sortis ».
Comme le recours de la dernière chance, ils ont récemment sollicité la commission d'indemnisation des victimes d'infraction (CIVI). Problème : Les délais légaux prévoient qu'ils auraient dû agir au plus tard le 4 février 2011 or ils ne l'ont fait qu'en février 2012 : « Nous n'avions pas connaissance de cette possibilité. Nous l'avons découvert que récemment lors d'une émission de télévision. »
Ils seront tout de même entendus sur leur dossier le 5 juin prochain : « Nous gardons espoir mais si c'est négatif, je pense qu'on ne pourra pas continuer notre activité »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/ils-ont-paye-des-travaux-qui-nont-pas-ete-effectues-en-2007-ils-nont-toujours-p

lundi 26 mars 2012

Antibes : braquage éclair au Joa casino La Siesta

Trois hommes armés se sont rués dans l'établissement du bord de mer, dimanche vers 7h30. En cinq minutes, ils ont emporté le contenu du coffre et de machines à sous. Au moins 30.000 euros.
7 h 15. Le casino La Siesta, à Antibes, vient de fermer ses portes. Les derniers joueurs ont quitté les lieux. À l'intérieur, un caissier, un agent de sécurité, un technicien, un responsable et du personnel de ménage. Tout le monde s'affaire. L'établissement doit rouvrir quelques heures plus tard…

7 h 30. Trois individus encagoulés, gantés et armés font irruption.

Tout va très vite. Ils repartiront cinq minutes après avec les contenus du coffre - au moins 30 000 euros - et de quelques machines à sous. Rapidement, un équipage de la police nationale d'Antibes s'est rendu sur les lieux et a procédé aux premières investigations.
Dimanche soir, la police judiciaire de Nice, en charge de l'enquête, n'était pas encore en mesure de livrer le montant exact du préjudice.

Un coup de crosse sur la tête

« Ils ont tenu le personnel en respect ferme en les menaçant avec leurs deux armes de poing », explique-t-on du côté des forces de l'ordre. Après avoir recueilli différents témoignages, les enquêteurs n'ont relevé aucun acte de violence grave.

Une cellule psychologique a néanmoins été mise en place pour un personnel quelque peu « sonné ». Les braqueurs auraient vociféré. Imposé à toutes les personnes présentes de se mettre à terre.
Un agent de nettoyage, qui n'aurait pas obtempéré assez rapidement, aurait pris un coup de crosse sur la tête. Le responsable du casino a été contraint d'ouvrir le coffre. Quant aux machines à sous pillées, elles étaient en court de comptage.
Pas de blessés. Zaria Sorovic, le directeur, est donc plutôt rassuré : « C'est la vie des gens qui importe le plus. »Il dirige l'établissement depuis 2009 et c'est la première fois qu'il est victime d'un braquage.

Enregistrements vidéo

« Maintenant, il faut savoir qu'il n'y a pas beaucoup d'espèces dans les casinos. Ce n'est plus comme il y a dix ou quinze ans. La plupart des transactions se font en carte et chèques. »

Sur les lieux depuis 7 h 45, le directeur a pu remettre les enregistrements vidéo aux enquêteurs. « Nous avons le braquage sous tous les angles. » L'Antibois est serein : « La police dispose de nombreux éléments. »
Les employés, eux, ont regagné leur domicile. « Je ne peux pas dire qu'ils étaient choqués. C'est allé tellement vite. En fait, ils ne réalisent pas bien ce qui s'est passé…
http://www.nicematin.com/antibes/antibes-braquage-eclair-au-joa-casino-la-siesta.826909.html

Arrêtés en flagrant délit de vol

La déchetterie de Rabastens est l'une des plus «visitées» du département. Des visiteurs la plupart du temps nocturnes, aux intentions bien particulières et qui profitent de clôtures fragiles pour s'introduire dans les lieux, depuis la RD 988, derrière Intermarché. Seulement voilà, au fil du temps, les voisins de la déchetterie sont devenus plus vigilants. Samedi soir, vers 20h40, un riverain a justement remarqué trois suspects en train de charger du matériel dans un véhicule garé devant le fameux «grillage gruyère». Il a aussitôt prévenu la gendarmerie. Il a bien fait puisqu'il s'agissait bien d'un trio de voleurs de ferraille. Deux hommes et une femme, nés en 1976 et 1977, de nationalité roumaine et ayant un pied à terre à Toulouse, qui étaient venus faire leur marché à la déchetterie de Rabastens. Quand les gendarmes de Salvagnac et de Lisle-sur-Tarn leur ont mis la main dessus, ils avaient déjà chargé des vieux radiateurs et autres gazinières. Les trois ont été placés en garde à vue dans les brigades de Rabastens et Lisle. Après vérifications, il se trouve que deux d'entre eux n'ont pas de titre de séjour. Le préfet devrait donc leur adresser un ordre de quitter le territoire français dans les 30 jours.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/26/1315123-rabastens-arretes-en-flagrant-delit-de-vol.html

Perréon: un gendarme blessé par un motard qui a pris la fuite

Ce dimanche, vers 16 heures, un gendarme de 30 ans a été blessé par le pilote d’une moto qu’il tentait d’interpeller.

Les faits se sont produits au Perréon au nord de Lyon. Touché à l’épaule et à la jambe, le gendarme a été transporté à l’hôpital. Un dispositif de recherche avec un hélicoptère et toutes les patrouilles du secteur a été mis en place pour retrouver le fuyard au guidon d'un engin de grosse cylindrée.

http://www.leprogres.fr/actualite/2012/03/25/perreon-un-gendarme-blesse-par-un-motard-qui-a-pris-la-fuite

Le père perd le contrôle, le fils entre la vie et la mort

Un second grave accident de la route a eu lieu, hier matin, peu après 8 h 30. Il s'est déroulé sur la RD 9, entre Warcq et Belval. Un père de famille, âgé de 40 ans et son fils, âgé de 19 ans se trouvaient à bord d'une Peugeot 206. Tous les deux étaient domiciliés à Lonny. Le premier était au volant.
Pour une raison encore inconnue, la voiture aurait mordu le bas-côté, provoquant une sortie de route. Revenu sur le bitume mais hors de contrôle, le véhicule a alors effectué plusieurs tonneaux sur la route avant de s'immobiliser, des dizaines de mètres plus loin, sur le bas-côté.
Dépêchés sur place, les pompiers ont trouvé le conducteur en état de choc mais, sur le plan physique, ne souffrant d'aucun traumatisme sérieux.
Son fils qui n'avait manifestement pas perdu conscience se trouvait, en revanche, bloqué dans le véhicule. Les pompiers ont alors rapidement découpé l'amas de tôle froissée afin de désincarcérer l'adolescent.
Une fois extrait, il aurait alors fait un malaise cardiaque.
Massé sur place par les sapeurs-pompiers puis emmené en urgence au proche hôpital de Manchester, le pronostic vital de ce jeune homme était toujours, hier soir, « largement engagée », selon l'expression d'un enquêteur.
En fin d'après-midi, il était transféré à Reims dans une unité spéciale de réanimation

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-pere-perd-le-controle-le-fils-entre-la-vie-et-la-mort

dimanche 25 mars 2012

Perte de contrôle sur l’A330 : pronostic vital engagé

Un grave accident de la circulation s’est produit cette nuit, vers 4 h 30, sur le territoire de la commune d’Houdemont, à hauteur de l’hypermarché Cora, sur l’autoroute A330.
Le véhicule qui circulait d’après les premières constatations sur la voie de gauche, dans le sens Épinal – Nancy, est revenu brutalement sur la droite, a arraché un panneau de signalisation touristique mentionnant la Place Stanislas avant de s’immobiliser dans le talus herbeux après plusieurs tonneaux.
Deux jeunes hommes domiciliés dans les Vosges, étaient à bord du véhicule, une Renault Clio blanche immatriculée dans le 88. L’enquête ouverte par les policiers de la CRS autoroutière Lorraine – Alsace de Champigneulles, tentera de préciser les circonstances exactes de l’accident et la place de chacun à bord au moment du drame.
Reste qu’une des deux victimes, domiciliée à Rambervillers, a été éjectée de l’habitacle. Grièvement blessé au niveau de la tête et du thorax, le Rambuvetais a été transporté vers les urgences de l’hôpital central dans un état critique.
La seconde victime demeurant à Granges-sur-Vologne, n’est que légèrement blessée. Elle s’était extraite de l’habitacle avant l’arrivée des pompiers pour réclamer du secours. Son audition devrait permettre d’en apprendre davantage sur les causes de l’accident.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/03/25/perte-de-controle-sur-l-a330-pronostic-vital-engage

Un python d’1,20 mètre découvert à leur réveil

Ce jeune couple, parent d’un enfant en bas âge, n’est pas près d’oublier cette rencontre pour le moins inattendue, en plein centre-ville d’Albertville, rue de la République.
Hier matin, peu avant 7 heures, ils se sont levés pour s’occuper de leur bébé. Mais leur attention a été attirée, dans un couloir, par la porte menant au compteur électrique, d’ordinaire fermée, mais là, ouverte. Le jeune homme est entré dans le réduit pour tomber nez à nez avec un gros serpent enroulé. "Quelle surprise, quelle horreur !", assure la jeune femme. "Il nous fixait, nous regardait, mais restait calme, nullement menaçant".

Le couple a alerté les pompiers albertvillois, avant de prendre en photo leur visiteur. Formés pour ce type d’intervention (mais plus souvent pour des vipères ou des couleuvres), les pompiers sont intervenus avec un crochet à serpent, mettant ensuite le reptile dans un sac, avant qu’un pompier animalier de Chambéry ne le récupère.
À première vue, il s’agirait d’un Nac (nouvel animal de compagnie), un python molure albinos jaune orangé, qui semblerait s’être échappé de chez son propriétaire et serait passé par les conduits techniques pour se retrouver dans l’entrée du couple. Dont on devine aisément la stupeur, d’autant que le reptile mesurait près d’1,20 m de long. "On voit plutôt ça à la télévision ou aux États-Unis", conclut la jeune femme.
http://www.ledauphine.com/savoie/2012/03/24/ils-ont-trouve-un-python-d-un-metre-vingt-dans-leur-couloir-a-leur-reveil

Bijouterie : les braqueurs présumés sous les verrous

Hier, trois des auteurs présumés du braquage de la bijouterie Poirier de Villers-Cotterêts ont été écroués. Cinq complices sont sous contrôle judiciaire.

«BIJOUX 02 ». C'est le nom du groupe d'enquête qui a été constitué, au cours de l'été dernier, au terme des premiers mois d'investigations menées par les gendarmes de la section de Recherches (SR) d'Amiens et de la compagnie de Soissons après le braquage de la bijouterie Poirier de Villers-Cotterêts, le matin du 29 avril 2011 (nos éditions de jeudi et vendredi).
Commis peu après l'ouverture du commerce, le hold-up ne dure, ce jour-là, que quelques minutes. Sous la menace, le gérant est contraint d'ouvrir le coffre-fort aux malfaiteurs qui s'emparent des numéraires présents à l'intérieur. Intriguée par le bruit, son épouse descend dans la boutique. Les braqueurs lui intiment l'ordre de s'asseoir et de ne pas bouger. Ils s'attaquent alors aux vitrines, vidées d'une grande quantité de bijoux après avoir été fracturées à la hache. Le préjudice total sera de l'ordre de 50 000 euros.

Neuf hommes sont ciblés
Le duo ressort très vite de la boutique. Un complice les attend au volant d'une Audi S3 gris anthracite. De nombreux témoins assistent, médusés, à la scène.
Dès le départ, les gendarmes disposent de pistes sérieuses et l'enquête (lire ci-dessous) prend très vite un tour positif. Cela permet ainsi de cibler neuf hommes, qui seraient impliqués à des degrés divers dans le braquage cotterézien.
Leur interpellation est programmée, ce mardi 20 mars. Pas moins de 200 militaires picards, dont l'escadron de mobiles d'Hirson, la totalité des PSIG axonais, trois pelotons d'intervention, trois équipes cynophiles de Saint-Quentin et Senlis, et 35 enquêteurs, sont mobilisés au petit matin à Creil (Oise) et dans une commune proche, autour du général Betton, commandant la Région de gendarmerie, et du lieutenant-colonel Louvet, commandant le groupement de l'Aisne. Les policiers creillois sont également en appui.
Sept hommes sont appréhendés, notamment dans le magasin creillois de ventes de pièces détachées de voitures, « Auto Mourad ».
C'est là, notamment, que les voitures servant aux vols auraient été préparées. Déjà incarcéré pour une autre affaire, un huitième individu a, lui, été extrait de sa maison d'arrêt pour être placé en garde à vue comme ses sept camarades. Tous sont âgés de 23 à 33 ans.

Contrôles judiciaires et incarcérations
Avant d'être déférés devant le juge d'instruction laonnois du pôle criminel en charge du dossier - quatre dès jeudi (l'union d'hier) puis les autres, hier matin et dans l'après-midi -, les mis en cause ont été auditionnés par les enquêteurs qui ont investi plusieurs locaux de la compagnie de Soissons pendant quatre jours, sous haute protection 24 heures sur 24, les forces de l'ordre redoutant des évasions.
En fonction de leur rôle joué dans le braquage de la bijouterie de Villers-Cotterêts, directement au contact de leur « cible » ou en « soutien logistique », les huit malfaiteurs ont été mis en examen sous différents chefs, principalement pour vols en bande organisée et avec violences, recel de malfaiteurs ou encore détention irrégulière d'armes.
À l'issue de leur déferrement, cinq ont été placés sous contrôle judiciaire très strict, trois autres - considérés plus directement impliqués --ont été écroués. Le neuvième homme, qui ferait partie du trio présent à Villers-Cotterêts, le 29 avril 2011, est toujours activement recherché. Tous encourent la cour d'assises.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/bijouterie-les-braqueurs-presumes-sous-les-verrous

samedi 24 mars 2012

42 000 € escroqués à la CPAM

La caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de l’Hérault a déposé plainte contre une entreprise de taxi de Nébian qui faisait du transport professionnalisé en ambulance. Les mis en cause, le gérant et son associé, sont soupçonnés d’escroquerie auprès de la caisse d’assurance-maladie.
Après une longue enquête, les suspects ont été placés en garde à vue mardi pour le premier et mercredi pour le second par les gendarmes qui ont travaillé sur ce dossier. "Les deux suspects ont détourné la somme de 42 000 €, a confirmé le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé.

Présentés jeudi dernier au parquet
Ils ont été contrôlés sur une période qui court du 1er janvier 2010 au 30 juin 2010."Les deux cogérants ont été présentés jeudi après-midi devant le parquet de Béziers, en vu de leur mise en examen du chef d’escroquerie au préjudice de la CPAM. "Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec obligation de constituer une caution du montant exact des sommes détournées", a ajouté le procureur Mathé.
La réunion de cette somme étant la condition sine qua non de leur liberté jusqu’au procès.
Selon nos informations, les mis en cause, deux hommes de 37 et 35 ans demeurant à Nébian et Brignac, auraient organisé un système de double facturation. En violation de toutes les règles, ils n’auraient pas non plus respecté les distances facturées, pas plus que l’utilisation de certains véhicules. Ce que confirme encore le parquet de Béziers.
http://www.midilibre.fr/2012/03/24/42-000-eur-ont-ete-escroques-a-la-cpam,475927.php

Sans papiers, un père de 4 enfants interpellé et transféré

Il s'appelle Ricardo, il est de nationalité angolaise, et il a été interpellé hier à midi, sur le chemin de l'école tarbaise où il allait chercher l'un de ses enfants. « Mais il vit en France depuis dix ans, et ses enfants y sont scolarisés », s'emporte Laurent Rougé, le coordonnateur départemental de Réseau éducation sans frontières (RESF), soutenu par une trentaine de militants qui ont manifesté pacifiquement, hier à 17 heures, devant le commissariat, « on peut considérer qu'il est intégré. Il a 4 enfants, de 16, 5 et 3 ans et le dernier à peine 2 jours, l'épouse de Ricardo était à la maternité quand il a été interpellé. Et il a été immédiatement transféré au centre de rétention de Cornebarrieu, en banlieue toulousaine. Ce n'est pas humain ! »
Après avoir été débouté, ainsi que son épouse de nationalité congolaise, de sa demande de droit d'asile, Ricardo est maintenant suspendu à la décision d'un juge de la détention et des libertés, puis à celle du tribunal administratif, qui statuera à nouveau sur sa demande d'asile. Le tout dans un délai de 45 jours pendant lesquels, s'il est maintenu en centre de rétention, il ne verra pas sa famille…
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/24/1313638-un-pere-de-4-enfants-interpelle-et-transfere.html

Des agresseurs interpellés grâce à leur profil Facebook

Six agresseurs d'un jeune homme à Montpellier ont été interpellés et cinq devaient être déférés vendredi soir devant un juge pour enfants par les policiers qui les ont identifiés grâce à leur profil sur Facebook.
Le parquet devait requérir un mandat de dépôt pour ces adolescents, âgés de 16 à 17 ans, qui sont soupçonnés d'agression et de séquestration, selon les mêmes sources. Le sixième est âgé de 14 ans et n'a pas été présenté au parquet.

Séquestration
Lundi, les adolescents avaient agressé dans la rue puis séquestré dans une cave d'immeuble d'un quartier sensible un jeune adulte qui a pu prendre la fuite. Mercredi, les mêmes agresseurs, auxquels des camarades s'étaient joints, se sont rendus chez la victime, menacée et volée (ordinateur, téléphone, etc.).
Celle-ci, qui n'avait rien dit la première fois, a décidé après la seconde agression de se rendre à la police, où elle a reconnu sur un fichier l'un de ses agresseurs, précisant que ce jeune qu'il connaissait avait un profil sur Facebook.
Avec les enquêteurs, la victime a visité le profil sur le réseau social de son agresseur et a reconnu, parmi les amis de celui-ci, trois autres jeunes ayant participé à l'agression.
http://www.midilibre.fr/2012/03/23/des-agresseurs-interpelles-grace-a-leur-profil-facebook,475598.php

L'assureur détourne 282 000 euros

Pendant quatre ans, cet homme originaire de Blagny a détourné 71 chèques des clients de sa banque. Il les falsifiait et les versait tout simplement sur son compte ! L'escroc vient d'être condamné à deux ans de prison dont 20 mois de sursis.

GÉRARD WISTORKY, 49 ans, un ancien agent d'assurances de la société AGF, résidant à Carignan, a abusé entre le 1er janvier 2001 au 28 avril 2004 de la confiance de 27 clients sur le portefeuille de 135 clients qu'il gérait au titre des contrats AGF vie et banque. Il a détourné 71 chèques pour un total d'environ 282 000 euros, chèques qu'il falsifiait pour les verser sur son propre compte.
Cette affaire est passée mercredi devant les juges du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières qui ont condamné Gérard Wistorky, pour des faits d'abus de confiance par personne recouvrant des fonds, de vol, de falsification et d'usage de chèque contrefait, à 2 ans de prison dont 20 mois de sursis, avec obligation de soins. La plupart de victimes ayant été remboursées par l'assurance, la justice, a fait droit à leur demande de dommages et intérêts pour le préjudice moral. Aussi, l'ancien agent d'assurances devra payer environ 254 400 euros à une partie des victimes tout en sachant qu'il n'a pas fini de débourser car certains clients sont convoqués dans les prochains jours au tribunal qui devra statuer sur d'autres intérêts civils.


Le 13 janvier 2004, le directeur de la Caisse d'Épargne de Carignan de l'époque dénonçait au SRPJ de Reims les faits délictueux commis par Gérard Wistorky. Ce dernier, qui travaillait depuis août 1985 au sein de la société d'assurances, en qualité de conseiller chargé du secteur de Carignan, gérait un portefeuille de 135 clients.
Le prévenu n'en était pas à son premier larcin car il avait été mis en cause pour un détournement de fonds en 1997, pour avoir conservé 15 000 francs qu'une cliente lui avait remis en espèces. Cette affaire s'était soldée par un blâme et la cliente avait été remboursée par la société d'assurances.
Durant la période incriminée, le conseiller, qui n'a pas le droit de prendre un chèque de client pour le faire transiter par son compte personnel, est allé très loin dans l'abus de confiance en déposant sur ses comptes bancaires de son agence de Carignan, des chèques de clients très fréquemment.


Grande confiance
Sur les 71 chèques que le conseiller avait encaissés, 26 semblaient comporter le nom du bénéficiaire initial falsifié.
Sur son compte bancaire AGF, était trouvé un dépôt de 14 100 euros correspondant à un chèque émis par l'un de ses clients.
Lors de l'enquête, et même au tribunal, les victimes ont été unanimes pour dire la grande confiance qu'elles accordaient à leur conseiller… au point de lui avoir remis des chèques à sa demande, parfois sans mentionner l'ordre.
Devant les juges, Gérard Wistorky a reconnu les faits. Il a expliqué avoir depuis des années encaissé des chèques pour restituer le capital en conservant les intérêts produits. Mais pour des raisons qu'il ne s'explique pas lui-même, il n'a pas été en mesure de restituer les fonds encaissés.
Il a dit avoir conservé et fait fructifier l'argent détourné et explique son comportement par une crainte maladive de ne pouvoir faire face à ses dépenses personnelles. Il avait choisi ses 27 victimes en raison de leur âge puisque seulement onze d'entre elles avaient moins de 70 ans et de leur négligence dans le suivi de leur épargne.
Mercredi, c'est un homme visiblement marqué qui s'est présenté à la barre. Il faut dire qu'à cause de cette affaire, il a dû changer de département il y a six ans et il est désormais chargeur de rayon dans un supermarché.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/lassureur-detourne-282-000-euros

vendredi 23 mars 2012

Accident mortel près de Montbéliard : neuf mois ferme pour le conducteur ivre

ARTICLE SUPPRIME PAR L'ADMINISTRATEUR

Accident mortel chez Airbus : le procès enlisé dans la procédure

Cinq ans d'instruction, 132 cotes de procédure et toujours pas de jugement : le procès d'un accident mortel du travail survenu chez Airbus en 2005 a été une nouvelle fois ajourné hier.
Qui est réellement responsable de la mort de Gilles Dudde ? Il faudra attendre encore de long mois pour savoir pourquoi le jeune mécanicien âgé de 33 ans est mort écrasé par le train d'atterrissage de l'Airbus A 300 sur lequel il travaillait le 10 février 2005 à Colomiers. Car dans ce dossier, les actes de procédure se succèdent depuis sept ans sans que les faits n'aient encore jamais été examinés au fond par un tribunal. L'enquête ouverte immédiatement après l'accident a d'abord été classée sans suite. Puis une plainte contre X avec constitution de partie civile déposée par les proches de la victime a débouché sur une ordonnance de non-lieu. Hier, c'est une citation directe de la partie civile qui a conduit trois cadres de l'entreprise ainsi que la SAS Airbus France à comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour « homicide involontaire dans le cadre du travail et homicide involontaire par personne morale. »
Gilles Dudde est mort vers 16 h 30. « Normalement, le système hydraulique aurait dû être coupé par l'ouvrier qui travaillait à l'arrière de l'avion. Mais ces consignes n'ont pas été respectées et la pression a été remise sans vérifier qu'il n'y avait personne dans les zones à risque », explique Raoul Dudde le père de la victime. Dans deux rapports établis en septembre 2005 et mars 2008, l'inspection du travail attribue également l'origine du drame à des consignes de sécurité non appliquées.
Mais hier après-midi, les juges ont une nouvelle fois été amenés à statuer sur la forme et à remettre à plus tard l'examen des circonstances de l'accident. Car pour les trois avocats d'Airbus, la citation directe de la partie civile n'est pas recevable, puisque les prévenus ont déjà bénéficié d'un non lieu et ne peuvent donc être une nouvelle fois poursuivis pour les mêmes faits. Arguments longuement réfutés par Me Emmanuel Tricoire, pour qui les trois prévenus n'ont été cités qu'à titre de témoins assistés. « Ils ne font donc pas partie de la procédure comme s'ils avaient été mis en examen et ne bénéficient donc pas de l'autorité de la chose jugée. » Analyse partagée par le ministère public. Le tribunal s'est quant à lui laissé jusqu'au 7 juin, pour rendre sa décision sur la recevabilité de la citation directe. S'il répond par l'affirmative, l'affaire pourra enfin être jugée au fond, après que les avocats d'Airbus ont épuisé tous les recours dont ils disposent pour s'y opposer. Si le dossier est jugé irrecevable, ce sera la fin de l'affaire. Et personne ne saura jamais pourquoi, ni dans quelles circonstances exactes Gille Dudde a trouvé la mort un soir de février 2005 dans un atelier d'Airbus à Colomiers.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/23/1312802-accident-mortel-le-proces-enlise-dans-la-procedure.html

Handicapé torturé : 14 à 26 ans

La cour d'assises des mineurs du Maine-et-Loire a condamné ce soir quatre jeunes, dont deux étaient mineurs au moment des faits, à des peines allant de 14 à 26 ans de réclusion pour des actes de torture et de barbarie commis en 2009 sur un handicapé mental mort du traitement subi.
Le principal auteur des coups, Kevin R, majeur au moment des faits, a été condamné à 26 ans de réclusion, assorti d'un suivi socio-judiciaire de 5 ans. L'autre majeur au moment des faits, Kevin P., a été condamné à 18 ans, avec également un suivi socio-judiciaire de 5 ans.
Les deux mineurs à l'époque des faits, Jason R. et Charlene L., ont été condamnés respectivement à 16 ans et 14 ans de réclusion, assorti tous les deux d'un suivi socio-judiciaire de 3 ans. Les quatre condamnés sont également soumis à une injonction de soins. Ces peines sont légèrement inférieures à celles requises par l'avocat général.

L'infirmière libérale détourne 254 000 euros

Une infirmière libérale du Soissonnais est convoquée prochainement en justice. Le montant de la fraude est non négligeable.

Les actes médicaux effectués par l'infirmière représentaient jusqu'à 31 heures de travail par jour. La ficelle était un peu grosse pour la caisse primaire d'Assurance-maladie de l'Aisne. En trois ans, la professionnelle du Soissonnais a ainsi surfacturé à l'organisme près de 254 000 euros.
« Ce n'est pas un escroc qui vivait au-dessus de ses moyens », indique une source proche du dossier. « Elle accumulait les actes fictifs ou surévalué pour faire face à des difficultés financières importantes et récurrentes ». En somme, pour joindre les deux bouts, l'infirmière âgée d'une soixante d'années a cédé à la tentation de gonfler son activité et ses notes de frais.


Un an d'enquête
La CPAM a commencé à se pencher sur ses comptes durant l'année 2010. Les inspecteurs de l'Assurance-maladie remarquent alors des anomalies dans plusieurs dossiers. Par exemple, des patients auraient reçu des soins de l'infirmière, alors qu'ils étaient hospitalisés.
Des investigations plus approfondies sont menées, et de nombreux autres dysfonctionnements relevés. Certains actes médicaux sont surfacturés. Pour un malade faisant l'objet d'un traitement par voie orale, une injection est facturée. Parfois, la même visite est remboursée deux fois. Dans d'autre cas, ce sont les frais kilométriques qui sont surévalués. Mis bout à bout durant plusieurs années, ces « petits » gestes représentent une somme rondelette.
Durant l'année 2011, la CPAM dépose plainte pour fraude. Le dossier est confié aux enquêteurs de la brigade de recherche de la gendarmerie de Soissons. Les militaires épluchent en profondeur la comptabilité de l'infirmière entre 2008 et 2011. La tâche est longue et fastidieuse et prend près de douze mois. L'enquête met au jour la fraude, et démontre également que la femme ne s'est pas constituée de patrimoine financier avec l'argent détourné.
La semaine dernière, la professionnelle a été convoquée dans les locaux de la gendarmerie. Placée en garde à vue, elle a dû s'expliquer sur les nombreux écarts de sa facturation. Une pratique pour laquelle elle avait été visiblement déjà rappelée à l'ordre. En 2009, elle avait dû indemniser la CPAM pour une fraude de ce genre dans le Laonnois. Elle sera de nouveau convoquée devant le tribunal en septembre prochain, devant les juges soissonnais, cette fois.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/linfirmiere-liberale-detourne-254-000-euros

jeudi 22 mars 2012

Des squelettes sous le potager

Des épices, des tomates. « Et de très gros oignons ! » Le potager de Corine Denis, à Septsarges, offre depuis plusieurs années, de beaux légumes.
Son mari, Daniel, qui n’est autre que le maire de la commune, a débuté des travaux dans le jardin, il y a un mois et demi, pour créer une évacuation d’eau. Pour cela, il a creusé sur une partie du potager une tranchée, de deux mètres de long : un drain. « J’ai commencé à découvrir quelques ossements. Mais c’est quand je suis tombé sur le crâne que ça m’a fait le plus bizarre », explique le premier magistrat. Son épouse lui conseille immédiatement d’alerter la gendarmerie de Sivry-sur-Meuse. « Ils ont prévenu le service des sépultures à Verdun. Mais comme il gelait, il fallait attendre pour intervenir ».

L’ancien cimetière du village ?

Le soleil ayant refait son apparition cette semaine, l’adjudant Humbert, commandant de la brigade de Sivry, a accompagné trois agents des sépultures sur les lieux de la découverte. Daniel Petitjean, Patrick Gilles et Fabrice Schiltz, ont presque trente ans de métier tous les trois. Les ossements, ils s’y connaissent.
Ils ont donc débarqué dans le jardin des Denis, pelle à la main, pour exhumer les corps. Et déterminer ainsi à qui appartiennent les ossements. Des fémurs, des phalanges, des tibias. Au moins trois corps ont été déterrés. Certains gros os laissaient penser à un animal, mais cela pouvait également être un homme costaud.
En revanche, pas de trace de boutons, ou d’éléments pouvant les identifier. « On avait pensé à des militaires », confie Daniel Petitjean.
Daniel Denis n’y croyait pas. « J’ai lu quelque part, qu’au XVIII e siècle, le cimetière du village ne se trouvait pas à l’endroit actuel mais à côté du presbytère, qui se situait non loin de ma maison. »
Un élément de réponse ? Toujours est-il que les agents du service des sépultures de Verdun sont persuadés que d’autres corps sont dans ce jardin. « Si vous en retrouvez, on vous laisse des linceuls pour y mettre les ossements ». Ceux, déjà exhumés, rejoindront le service des sépultures.
Le potager ? Corine va replanter ses légumes : « On verra si ils pousseront pareil. Mais ce qui est sûr c’est que maintenant, je sais que des corps sont là. On ne les déterrera pas. Qu’ils reposent en paix.
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/03/22/des-squelettes-sous-le-potager

A 17 ans, condamné pour trafic de stupéfiants

Mal sorti de sa crise d'adolescent, il était en cale sèche au niveau des études et au fond du trou au niveau psychologique : le gamin immature de 17 ans de Guitalens-L'Albarède qui fumait joint sur joint, en a aujourd'hui 22 et a su s'insérer affectivement et professionnellement… même s'il avoue avoir « tiré sur un joint l'été dernier en Espagne ». Seulement voilà, la justice ne vit pas au rythme de ses justiciables. Loin s'en faut. Plus de trois ans après les faits pour lesquels il avait été interpellé, le garçon était invité hier à s'en expliquer à la barre du tribunal de Castres. « Usage, détention, cession et acquisition de stupéfiants » sur la commune de Guitalens-L'Albarède, entre juin 2007 et juin 2009. À l'époque, un groupe de jeunes mineurs du village avait été surpris en train de s'adonner au cannabis. Interrogés, les fumeurs ont livré leur fournisseur.

Une douzaine de clients

Un garçon du village, totalement inconnu des services de police. « Une personne qui n'a jamais posé de problèmes sur la commune », soulignera le maire interrogé lors de l'enquête de personnalité.
Sans difficultés, le jeune homme a reconnu consommer du cannabis régulièrement depuis l'âge de 17 ans, et se livrer à un petit trafic local lui permettant de couvrir strictement les frais engendrés par cette consommation personnelle. Un petit trafic qui concernait tout de même une douzaine de personnes ! « Un trafic à son échelle », selon l'expression du procureur de la République, Philippe Mao, qui a incité ce dernier à requérir « a minima cinq mois d'emprisonnement avec sursis ». Le défenseur du jeune garçon, Me Caroline Caissezols, a fait valoir l'absence d'enrichissement de son client via ce trafic. Elle a surtout insisté sur son passé (un casier vierge), son présent (une petite amie, un diplôme d'électricien suivi d'un travail), son futur (l'envie de connaître une évolution professionnelle), pour solliciter une dispense de peine et une non-inscription au casier.
Le tribunal l'a condamné à 3 mois avec sursis. Une épée de Damoclès pour lui faire sans doute comprendre qu'il doit aussi abandonner les joints d'été….
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/22/1311769-le-gamin-immature-paie-son-passe.html

Au KFC, il trouve une vis dans le poulet

Le client de l’enseigne de Pérols (Hérault) porte plainte. Une enquête interne diligentée. C’est une vis qui pourrait coûter cher à la chaîne de restauration rapide KFC. Une vis qui est restée en travers de la gorge de Yohann Mahieu. Il y a huit jours, un mercredi, il décide d’aller manger avec deux amies dans le KFC situé le long de la route de la Mer. Une démarche "peu habituelle" pour cet homme. Ils passent commande puis devisent, attablés autour des ailes de poulet.
Au détour d’une bouchée du burger “Tower”, la maxillaire coince, la molaire claque : Yohann découvre violemment l’objet du délit. Une vis d’1 cm de long et de 8 mm de diamètre. "Le bruit a même choqué les filles", se souvient Yohann. De quoi calmer ses ardeurs mais aussi "percer l’intestin d’un enfant", selon notre homme.

Révolté par cet épisode, et soucieux de la santé dentaire de ses concitoyens, Yohann se heurte au répondeur de l’enseigne et décide d’y retourner illico. Son interlocutrice, "décomposée", selon lui, lui livre alors des informations troublantes. Ce ne serait pas la première fois que des clients se plaignent ! Elle explique que le problème doit être réglé avec le fournisseur. Et Yohann se voit proposer un menu gratuit en dédommagement. Maigre consolation qu’il déclinera. Il a soif de justice mais pas de soda.
Le lendemain, il portera plainte au commissariat puis entame des démarches auprès de 60 Millions de consommateurs et d’UFC Que choisir. Yohann est conscient des difficultés qui l’attendent : "Les consommateurs comme vous et moi n’osent pas porter plainte d’habitude, là ce n’est pas le cas. Les gens pensent qu’on ne peut rien faire contre les “gros”. Moi, je suis scandalisé et je veux que la justice se penche sur ce cas."
Pour l’instant, Yohann se met à l’abri de toute accusation, en conservant précieusement toutes les preuves de sa mésaventure. En espérant que son action crée un précédent qui puisse inspirer d’autres consommateurs. Quelle que soit la suite des événements, le jeune homme a définitivement abandonné les fast-food de tout poil. Pour ne plus tomber sur un os.
http://www.midilibre.fr/2012/03/21/au-kfc-il-trouve-une-vis-dans-le-poulet,474486.php

La colère de Duflos contre Jennifer

La cour d’assises de l’Oise rendra, ce soir, son verdict à l’encontre de Philippe Duflos. Hier, l’accusé a encore accumulé les maladresses.

Au moins, on ne reprochera pas aux avocats de Philippe Duflos, Mes Makarewicz et Robin, d’avoir conditionné leur client.

Depuis deux jours, l’homme accusé du viol et du meurtre de Jennifer, le 13 octobre 208 à Creil, accumule les maladresses et les provocations.

Il dresse à chaque fois qu’il ouvre la bouche un florilège de ce qu’il ne faut pas dire en cour d’assises quand on encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Hier, il a remis ça. Me Thavard, pour la partie civile, l’interroge sur son état d’esprit. Vindicatif, il répond : « Oui, j’ai de la colère pour Jennifer. Parce qu’elle a engendré le mal dans ma famille ».

L’avocat s’étrangle : « Mais vous parlez d’une morte ! Vous l’avez tuée il y a trois ans ! » Il enchaîne, froidement : « Tout le monde savait qu’elle profitait du trafic de drogue de mon fils. Elle a beaucoup profité de nous… »

Le président Damulot croit utile de lui préciser : « Vous ne réalisez pas… On parle du meurtre d’une jeune fille et vous évoquez votre petit cœur qui saigne… »

Duflos n’en a cure : « Aujourd’hui, votre peine de prison, je m’en fous complètement. Il n’y a personne qui m’attend. La seule question, c’est pourquoi et comment ».

Comment, on sait : par strangulation. Duflos l’a longuement détaillé, comme il l’avait fait en reconstitution, au point de choquer des policiers aguerris par son absence d’émotion.

Pourquoi, c’est une tout autre histoire, que trancheront les jurés ce soir. La dernière version (il y en eut plusieurs pendant l’instruction) de Philippe Duflos, 50 ans, gardien du stade Salengro à Creil, c’est qu’il entretenait depuis cinq ans des relations sexuelles avec la petite amie de son fils Nicolas.

Ce soir-là, elle lui aurait prodigué une fellation avant qu’il ne découvre qu’elle tenait dans son sac à main une lettre de dénonciation du trafic de stupéfiants mené par son fils. Il l’aurait alors étranglée pour protéger Nicolas.

Version qui fait de lui à la fois un Don Juan et un père modèle, quand bien même Nicolas se suicide en mai 2009, incapable de digérer le drame ; quand bien même, aussi, tous les proches de Jennifer jugent « impossible » que cette jolie jeune fille fût tombée amoureuse d’un rondouillard sur le retour.

L’accusation, portée par Isabelle Verissimo, développe une thèse plus simple : Duflos en obsédé sexuel, qui viole Jennifer, puis la tue pour masquer son premier crime.

Au fait, hier, il a pleuré. Enfin. Pas pour Jennifer, ni pour Nicolas, mais pour Caramel, son petit chien dont une voisine lui a annoncé la mort. Incorrigible Duflos…
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/La-colere-de-Duflos-contre-Jennifer

mercredi 21 mars 2012

Braquage d'un camion de cigarettes à l'Escarène

Des malfaiteurs ont braqué un camion transportant des cigarettes ce matin à l'Escarène, dans la Vallée du Paillion. Le plan "Riposte" déclenché.
Les circonstances du braquage sont mal connues. Mais selon les premiers éléments, les malfaiteurs ont forcé le chauffeur à s'arrêter avant de charger la cargaison de cigarettes dans leur propre camion.
Le plan Riposte a été déclenché pour retrouver les auteurs de l'attaque. Toutes les unités du groupement de gendarmerie ainsi qu'un escadron de sécurité routière et un hélicoptère étaient mobilisés.
Mardi déjà, le plan Riposte avait été déclenché dans les Alpes-Maritimes à la suite de deux cambriolages commis à Vence par deux hommes armés de bombes lacrymogènes et de flash balls. Les deux hommes ont été pris en chasse par les gendarmes avant de prendre la fuite à pied.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/braquage-dun-camion-de-cigarettes-a-lescarene.822201.html

Neyret: un avocat en garde à vue

Me David Metaxas, jeune avocat lyonnais connu pour sa proximité avec Michel Neyret, a été placé en garde à vue dans le cadre de l'affaire de corruption présumée de l'ex-numéro deux de la PJ de Lyon, a-t-on appris aujourd'hui de source bien informée, confirmant une information du Progrès. "David Metaxas a été placé en garde à vue en milieu de journée et transféré à Paris", a précisé cette source à l'AFP.

Le journal régional Le Progrès a révélé ce soir sur son site internet que les juges parisiens en charge du dossier Neyret, "basé sur de nombreuses écoutes téléphoniques - ouvert notamment pour corruption, trafic d'influence et violation du secret professionnel - semblent vouloir s'intéresser aux relations entre le jeune pénaliste très médiatique et le commissaire, ex-numéro 2 de la PJ de Lyon".

Me Metaxas a été transféré à Paris en vue d'une présentation aux magistrats, a précisé la source interrogée par l'AFP. Les juges parisiens Patrick Gachon et Hervé Robert sont en charge du dossier Neyret.

Soupçonné d'avoir fourni des renseignements à des personnes réputées proches du milieu lyonnais, Michel Neyret, a notamment été mis en examen pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, détournement de biens et violation de secret professionnel. Il est écroué depuis octobre 2011 à la prison de la Santé à Paris.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/20/97001-20120320FILWWW00682-neyret-un-avocat-en-garde-a-vue.php