mercredi 19 décembre 2012

Venu "soutenir" son frère, il est arrêté à l'audience

Ambiance survoltée à l'audience des comparutions immédiates, hier au palais de justice de Toulouse. Une salle d'audience comble, des cris dans la salle des pas perdus attirent l'attention des policiers.
Le frère de Kamel, prévenu qui doit être présenté devant ses juges dans l'après-midi, très énervé, menace un policier.
Au cours d'une suspension d'audience, en présence du procureur de la république, Michel Valet, des policiers viennent interpeller l'individu menaçant.
Il a été conduit au commissariat central, alors même que son frère n'avait pas été jugé.
Dimanche soir, dans le quartier de la Reynerie, Kamel, 21 ans, était au volant d'une voiture rue de Kiev. Lorsque les policiers de la BAC du Mirail se sont approchés du véhicule afin de procéder à un contrôle, Kamel, en tentant de s'enfuir, a failli les renverser en percutant leur véhicule. Ces derniers ont alors utilisé le flash-ball et la bombe lacrymogène afin de maîtriser le chauffard, sans succès. Il a finalement été arrêté au pied d'un bloc d'immeuble, à la suite d'une interpellation mouvementée. Un policier a eu le pouce cassé.
«Il résistait, on n'a pas pu faire autrement que de le maîtriser». Devant les magistrats, les policiers racontent minutieusement le déroulement des faits et la scène qui dégénère.
À la barre, le prévenu déclare que c'est lui qui a subi des violences de la part des policiers.
Me Guiraud, avocat des policiers, regrette «la violence quotidienne dont ils sont victimes».
Le ministère public requiert une peine qui ne soit pas inférieure à 18 mois de prison.
Sans le «soutien» de son frère, Kamel a été condamné à 18 mois de prison et a été conduit à la maison d'arrêt de Seysses.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/19/1518279-venu-soutenir-son-frere-il-est-arrete-a-l-audience.html

Une institutrice jugée pour violences sur une enfant handicapée

Une enseignante en classe d'intégration scolaire pour enfants handicapés comparaît mercredi en correctionnelle à Avignon pour "une fessée et un coup de pied" sur une élève de 8 ans. Elle nie les faits.
Une professeure des écoles exerçant dans une classe d'intégration scolaire pour enfant handicapés à Avignon est jugée ce mercredi devant le tribunal correctionnel de la ville pour des violences physiques sur une élève alors âgée de 8 ans.

Selon le procureur d'Avignon, les violences physiques, "une fessée et un coup de pied" ont été exercées sur la fillette atteinte d'un
handicap moteur de l'équilibre et de l'alimentation" pour la "réprimander" au cours du "premier semestre 2011".
"Un parcours riche"
L'institutrice, âgée de 56 ans et détentrice d'un certificat en enfance inadaptée, nie les faits. Elle avait intégré la classe d'intégration scolaire de l'école primaire en septembre 2009 à sa demande, après "un parcours riche", a précisé le procureur.

Les brutalités ont été rapportées par plusieurs témoins. Les faits ont été dénoncés début 2012 par l'inspection académique du Vaucluse. L'enseignante a fait l'objet depuis d'une mutation professionnelle.

Des riverains du 150, avenue Thiers, où vivent plus de 250 personnes d'origine bulgare, se plaignent régulièrement de nuisances, mais aussi du sentiment d'impunité qui animerait certains des occupants du campement, qui seraient hors la loi. Une difficile cohabitation qui préoccupe la mairie de Bordeaux mais aussi la préfecture, qui a réfléchi à des actions ciblées.

Parmi les problèmes dénoncés, beaucoup concernent les allées et venues de véhicules. Voitures ventouses aux abords du squat, voitures épaves… Depuis quelques semaines et sous l'autorité du parquet, les policiers bordelais ont donc ressorti une arme imparable dans l'arsenal prévu par le code de la route : la consignation. Pour les personnes de nationalité étrangère ne pouvant justifier d'un domicile en France, la loi prévoit en effet, pour une série d'infractions au code de la route, et en cas de non-paiement immédiat de l'amende, la saisie du véhicule comme garantie.

Au fil de contrôles routiers, les policiers ont ainsi verbalisé des dizaines d'occupants du squat, essentiellement pour des infractions liées à l'équipement (pneus lisses, pare-chocs saillant, défaut d'éclairage…). Comme toute personne en infraction, ils ont dû régler l'amende immédiatement faute de quoi ils ont vu leur véhicule partir en fourrière.


http://www.sudouest.fr/2012/12/18/roms-des-actions-ciblees-de-la-police-a-bordeaux-bastide-912491-2780.php

mardi 18 décembre 2012

RATP: perturbations jeudi sur le RER B

Des perturbations sont à prévoir jeudi sur le réseau RATP du RER B, à l'appel de certains conducteurs inquiets du rapprochement avec la SNCF, a annoncé mardi la direction de la RATP. Le trafic du RER B sera perturbé entre la Gare du Nord et la partie sud de la ligne, jusqu'à Saint-Rémy-lès-Chévreuse et Robinson.

Les interconnexions ne seront pas assurées au niveau de la Gare du Nord et les passagers allant au nord au-delà de la gare devront emprunter un nouveau train sur la partie SNCF de la ligne, a précisé la RATP.

Le mouvement est dû à "une réticence de conducteurs face au rapprochement de la RATP et de la SNCF en vue d'une direction de la ligne unifiée sur le RER B prévue pour la mi-2013", une réorganisation qui vise à fluidifier le trafic, a indiqué la RATP. Plus d'informations sur le trafic seront disponibles mercredi sur internet et dans les gares.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/18/97002-20121218FILWWW00666-ratp-perturbations-jeudi-sur-le-rer-b.php

Un drame inexpliqué sur la RN31

On ignorait toujours, hier, les raisons de la sortie de route tragique qui a, dimanche après-midi à Sermoise (Aisne), entre Soissons et Braine, coûté la vie à une jeune mère de famille, Rémoise d'origine mais depuis peu domiciliée à Rethel.
Céline Chaigneau, 32 ans, son compagnon Patrice Evard, 35 ans, et leur fillette de 6 mois, Marion, se trouvaient à bord d'une Peugeot 508 qui faisait route sur la RN31, en direction de Reims.
Pour une raison qu'aura à déterminer l'enquête ouverte par les gendarmes de la communauté de brigades de Braine/Vailly-sur-Aisne, le conducteur aurait perdu le contrôle de son véhicule quelques centaines de mètres avant la partie à deux fois deux voies de la nationale, dite déviation de Sermoise.
La voiture a traversé la voie opposée de circulation, puis a poursuivi sa course dans les arbustes situés derrière la glissière de sécurité. La berline est ensuite tombée en contrebas, percutant la pile d'un pont, avant de terminer sur le toit, huit mètres plus bas.
Ce sont des témoins qui ont, très rapidement, donné l'alerte. Quand les secours sont arrivés sur place, il n'y avait malheureusement plus rien à faire pour la mère de famille, qui avait succombé à ses blessures. Le conducteur était blessé tandis que la fillette s'en sortait miraculeusement indemne.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-drame-inexplique-sur-la-rn31

"Le psychopathe" qui a créé l'effroi dans une école de Montbéliard

Un jeune homme de 25 ans menaçait sur Facebook de s'en prendre aux enfants d'une école primaire avec une tronçonneuse. Apeurés depuis la tuerie de Newton, des parents ont prévenu la police. Le garçon a été interné d'office.
Tronçonneuse à la main sur sa photo Facebook, il menaçait de "découper des gens", les enfants de son quartier, notamment. Lundi, à Montbéliard, dans le Doubs, un jeune homme de 25 ans a semé la panique au sein d'une école élémentaire de la ville, l'établissement Sous-la-Chaux, 133 élèves. L'histoire est révélée dans les pages du journal local L'Est-Républicain.

Ce garçon prénommé Arnaud est un visage familier du quartier. "C'est un jeune homme qui n'est pas très stable, raconte à TF1 News la directrice de l'école. Il est connu pour surveiller les enfants depuis la fenêtre de son immeuble, sonner chez les gens à pas d'heure... Il n'est pas très stable mais pas méchant".
"J'ai des idées morbides plein la tête"
Arnaud raconte "sa vie" sur Facebook. La semaine dernière, il y poste des messages pour le moins inquiétants. Florilège de ces posts retranscrits tels quels, fautes comprises, le jeudi par exemple : "à 16h25 j'ai été devant l'école sous la chaux avec ma tronçonneuse et mon appareil photo. A la sortie j'ai fait peur aux enfants avec ma nouvelle machine que j'ai acheté hier. Je l'ai acheté surtout pour faire peur et pour découper des personnes. Le lendemain, il poste cela : "à 16h25 j'ai attendu les enfants devant l'école sous la chaux. Dès qu'ils sont sortis je les ai insultés de sale racailles. J'ai menacé les gosses avec ma tronçonneuse. Les enfants ont eu très peur. Tout le monde devrait avoir peur d'un MALADE MENTAL comme moi. Je suis dangereux psychologiquement et physiquement, j'ai des idées morbides plein la tête."

Les parents prennent peur. D'autant que la
tuerie de Newtown vient d'avoir lieu. "Il n'est jamais venu avec sa tronçonneuse à l'école. Tout cela est faux mais les parents ont vraiment eu peur", nous raconte encore la directrice alertée par une mère le dimanche soir. La police est prévenue et le lundi matin, plusieurs parents d'élèves se rendent au commissariat. Une plainte est déposée. "Ils ont un peu paniqué, c'est légitime", nous indique-t-on au commissariat de Montbéliard.

Vers 11 heures, Arnaud, qui s'était auto-proclamé "le psychopathe" ou encore "l'ange de l'apocalypse" est interpellé chez lui où il vit seul avec sa mère. Lors de sa garde à vue, il explique ses messages inquiétants sur Facebook comme étant des "appels au secours". Selon nos informations, le garçon avait déjà été interné en psychiatrie par le passé. Dernièrement, il avait été convoqué chez un psychiatre, un rendez-vous qu'il n'avait pas honoré. Au vu de son état psychique, il a été hospitalisé d'office.

De 5 à 10 ans de prison requis dans l’affaire des faux dinars algériens

«C’est la première fois qu’on réalise en France une si grande quantité de fausse monnaie sur du papier fiduciaire authentique», a souligné dans un minutieux réquisitoire de trois heures l’avocat général Bernard Rabatel.
Une «contrefaçon de qualité extraordinaire, de nature à abuser le grand public et à l’amener à perdre confiance dans une coupure pivot» de l’économie algérienne, «bas de laine de beaucoup de foyers», avait expliqué dans la matinée Nassir Abbas, représentant de la Banque d’Algérie, assis au banc des parties civiles.
Pour l’avocat général, cette affaire est aussi «exceptionnelle par la pression et les menaces de mort à l’encontre d’un des accusés et de ses proches au cours de l’enquête».

Il a ainsi rappelé comment l’un des principaux accusés, Antoine Alcaraz, 63 ans, était «revenu sur certaines de ses dépositions» incriminant le trio des Marseillais jugé à ses côtés, «parce qu’il était terrorisé» à la suite de menaces contre son fils, contraint de se réfugier au Brésil.
Les peines les plus lourdes, 10 ans de prison, ont été requises à l’encontre de Serge Soddu, 52 ans, et Thierry Del Peloso, 46 ans, deux des trois Marseillais, qui comparaissent libres et sont accusés d’avoir monté ce vaste réseau de contrefaçon. Ils ont constamment nié les faits.
«Ce sont les donneurs d’ordres, qui ont supervisé la production des billets», a souligné M. Rabatel, réclamant 8 à 10 ans de prison pour le troisième, Jean-Charles Cima, l’instigateur de ce trafic démantelé fin 2009 par la PJ lyonnaise.


Il a demandé une peine identique contre Claudio Scalpellini, «le voyou de la Camora» dont l’Italie a refusé l’extradition, et qui est accusé d’avoir fourni l’encre fluorescente et la numérotation, rendant ces faux billets indétectables.
De 8 à 10 ans ont également été requis à l’encontre d’ Antoine Alcaraz, «le patron», de son principal complice, Michel Curt, «impliqué dans les échanges de faux billets contre rouleaux de papier fiduciaire» et contre Thibault Chocat, 24 ans, considéré comme le «pivot» de l’affaire.
«Avec Alcaraz, c’est le technicien, il va recruter les deux frères imprimeurs dont il est le seul interlocuteur et il s’était engagé sur 21 bobines», a dit l’avocat général. Seules deux bobines seront contrefaites. Deux autres seront saisies dans cette affaire alors que «beaucoup d’autres restent dans la nature».

Concernant les deux imprimeurs, il a demandé respectivement «6 à 7 ans» contre Frédéric Dunand, et cinq ans pour son frère Olivier, le seul dans ce dossier à avoir un casier judiciaire vierge.
Plaidoiries de la défense mardi et mercredi. Le verdict est attendu jeudi soir.


http://www.leprogres.fr/actualite/2012/12/17/de-5-a-10-ans-de-prison-requis-dans-l-affaire-des-faux-dinars-algeriens

Cessenon : la mini-ferme était devenue un mouroir et un charnier

En décembre 2008, les gendarmes poussent les portes de la mini-ferme abandonnée et tombent sur des animaux à l’agonie. Le vétérinaire et le gérant des lieux viennent d'être jugés par le tribunal correctionnel de Béziers.
À peu près tous les écoliers de la région ont caressé, un jour, les chèvres ou les poneys de la ferme de Cessenon, créée en 1989, par un amoureux des animaux. Personne n’aurait imaginé qu’entre 2006 et 2008, ce paradis pour animaux cachait un mouroir.

En décembre 2008, alertés par l’association Cheval, la direction départementale des services vétérinaires et la gendarmerie poussent les portes de la ferme, reprise par un gérant en 2000, fermée au public et sous le coup d’une liquidation judiciaire depuis 2007.
Une vision d'horreur
Ils tombent sur une vision d’horreur. Des chevaux faméliques tiennent à peine sur leurs pattes. Ils portent des plaies purulentes. Une trentaine de cadavres de moutons, de chèvres, de volailles, d’ânes, sont en train de pourrir sous des bâches. Un zébu éventré est dévoré par les mouches.
L’endroit est à l’abandon, dans un état de saleté repoussante. On sauve les animaux errants, couverts de poux, affamés et assoiffés, qui peuvent encore l’être. Beaucoup ne survivent pas. D’autres doivent être euthanasiés.
Placé en détention provisoire durant quatre mois
Le gérant, un boucher belge, est recherché, interpellé en janvier 2009 et placé en détention provisoire pendant quatre mois pour mauvais traitements, abandon volontaire d’animaux domestiques, sévices graves et cruauté. Mais aussi pour trafics d’animaux et altération de documents administratifs. (Lire ci dessous).
Les salariés, non déclarés, racontent les pratiques dans la ferme. Les animaux morts sont laissés sur place. On réutilise leurs identifications. Les bêtes survivent sur du fumier épais de plusieurs mètres.
Exécutés d'une balle dans la tête
Les animaux malades sont exécutés d’une balle dans la tête ou égorgés et dépecés sur place et nourrissent parfois leurs congénères. Seuls les animaux exposés au public sont bien entretenus.
Le vétérinaire habituel de la ferme, poursuivi lui aussi, se trouve seul à la barre du tribunal correctionnel de Béziers. "Mon client ne soignait que les animaux qu’on voulait bien lui faire voir, explique son conseil, Il travaillait déjà pour l’ancien propriétaire. Il a cessé d’y aller en 2008."
Le gérant absent des débats
Le gérant belge, sous contrôle judiciaire, est le grand absent des débats. Pour son avocat, Me Guigues, il a été dépassé par les événements : "Il est passé de 250 animaux à 800. En 2007, il est placé en redressement judiciaire. Il n’a plus un sou pour nourrir les animaux. Il a frappé aux portes. On lui a juste conseillé de vendre rapidement».
Le parquet requiert 2 ans de prison avec sursis pour le vétérinaire et 4 ans dont 3 ans avec sursis pour le boucher belge. Le tribunal rendra sa décision le 18 janvier 2013.
Trafic entre le père maquignon et le fils boucher
En décembre 2008 et en avril 2009, deux fourgons venant de Belgique, conduits par des salariés de la ferme, sont contrôlés. À l’intérieur, entassés dans leurs excréments, sans eau, ni nourriture, des moutons, des ânes, des vaches et une douzaine de chiots. On met au jour un trafic entre la Belgique et Cessenon.
Le gérant, boucher jusqu’en 1998, envoyait à son père, maquignon de métier, les animaux de la ferme, condamnés à l’abattage, dans des conditions de transports sans aucune norme sanitaire.
La viande traitée sur place
La viande était parfois déjà traitée à Cessenon et transportée sans aucune forme d’hygiène et de réfrigération.
« Mon père était grossiste en viande et possédait son abattoir, expliquera le fils, la viande était vendue à des zoos, des cirques et aussi à des Africains qui apprécient la viande boucanée ».

Le voyage du retour ne se faisait pas à vide. Le gérant de la ferme, ramenait de Belgique, des chiots de race Jack Russel, achetés à un éleveur belge non agréé. Certains chiots proviennent de Slovaquie où la rage n’est pas encore éradiquée.
Trafic du chiots
Les chiots n’avaient ni identification, ni papiers. Cet éleveur belge ainsi que le père du gérant, sont d’ailleurs sous le coup de poursuites judiciaires dans leur pays.
Le vétérinaire biterrois reconnaît avoir enregistré 133 chiots au nom des salariés de la ferme ou d’une société fantôme : « Je pensais qu’il avait un élevage officiel. Je le faisais pour lui rendre service ».

http://www.midilibre.fr/2012/12/17/la-mini-ferme-de-cessenon-etait-devenue-un-mouroir-et-un-charnier,613441.php

Du racisme anti-Anglais dans un village de Dordogne ?

Marre. Ils en ont marre de se faire crever les pneus de leurs trois véhicules, de retrouver le matin les essuie-glaces cassés ou encore le camion professionnel tagué avec de la mayonnaise, comme ça leur est encore arrivé mercredi dernier. Tout cela ne se passe pas dans un quartier d'une grande agglomération, mais à Saint-Rabier, un village de 600 âmes situé près de Terrasson. Et les victimes de ces actes de délinquance sont un couple d'Anglais ayant cinq enfants. Ils ont élu domicile il y a sept ans dans ce qui leur semblait un petit coin vert et paisible de Dordogne qui leur rappelait les paysages de la campagne anglaise, « avec le soleil en plus ! »
Aujourd'hui, Karen et James Gunn sont excédés, reconnaissent être « méfiants » vis-à-vis des habitants du village et ils se demandent même s'ils ne doivent pas repartir en Angleterre.

Tout a commencé en mai. Ils se réveillent un matin et découvrent leurs trois véhicules avec les pneus crevés : ceux du monospace utilisé pour transporter la grande famille, ceux du camion qu'utilise quotidiennement le père, plombier électricien, pour son travail et ceux d'un autre camion plus vieux et qui sert occasionnellement. Un matin d'octobre, ils retrouvent les essuie-glaces des trois véhicules cassés. Le 1er décembre, les pneus sont à nouveau crevés.
Et mercredi dernier, au réveil, ils constatent que le véhicule professionnel de James est couvert de mayonnaise et tagué.
  • 3 000 euros de frais
« On en est à plus de 3 000 euros de frais », expliquent-ils. C'est une somme importante dans le budget d'une famille de cinq enfants où l'unique source de revenu est le salaire dégagé par le père. Les véhicules se trouvent sur un grand parking, devant la maison achetée par le couple, commun avec les logements sociaux construits ces dix dernières années par la municipalité. Ce parking fait face à la salle des fêtes du village. Alors, s'agit-il de vandalisme « ordinaire » ou à caractère raciste ?
Des plaintes ont été déposées à la gendarmerie et une enquête est en cours. Si le couple reconnaît que cela s'est passé pratiquement à chaque fois des soirs d'animations à la salle des fêtes, James et Karen sont persuadés d'être visés en raison de leurs origines étrangères, dans cette commune où le Front national est arrivé en seconde position lors de l'élection présidentielle. « Une dizaine de voitures se garent tous les soirs sur ce parking. Pourquoi, à chaque fois, les autres véhicules n'ont-ils rien ? », interrogent-ils.
Le seul autre résident qui a aussi subi des dégradations est un Français d'origine turque. Lui aussi se sent visé. « Ma femme est voilée et, depuis qu'on est arrivés, je sens le regard des gens. J'ai eu, une fois, les essuie-glaces cassés et la carrosserie de ma voiture rayée. »
Pour James et Karen, chaque nouveau forfait ne fait que raviver ce sentiment de ne pas être acceptés. Karen se souvient de la fois où un voisin lui a répondu « qu'ils n'avaient qu'à rentrer chez eux » s'ils ne supportaient pas la fumée du feu dans le jardin mitoyen. Ils évoquent aussi ces « regards » dérangeants, « comme si on était des bêtes curieuses » lorsqu'ils participent à la vie du village. Ou, plus simplement, cette difficulté à nouer des relations avec les natifs du village. Ils sont aussi conscients de la barrière de la langue. « On fait des efforts, mais c'est dur. J'ai tout de suite commencé à travailler et je n'ai pas eu le temps de prendre des cours de français », reconnaît James. Lui et sa femme se sentent « seuls et sans soutien » face à ces actes malveillants qui se répètent.
Le maire, Claude Delpy, évoque la possibilité de conflits de voisinage, tout en affirmant sa volonté que cela cesse. « On ne sait pas qui fait ça. C'est un vrai problème », reconnaît-il. Il affirme envisager « sérieusement » installer une caméra de surveillance.

http://www.sudouest.fr/2012/12/17/des-anglais-indesirables-911559-710.php

lundi 17 décembre 2012

Un cas de méningite C dans une crèche stéphanoise

La victime, un petit garçon de 23 mois, se porte bien. Ses petits camarades de la crèche de la Comédie située dans le centre de Saint-Etienne ainsi que le personnel vont être préventivement traités.
L'enfant a été hospitalisé, dimanche, pour une méningite C. Il va bien. Toutes les personnes de son entourage ainsi que les enfants de la crèche ainsi que le personnel vont prendre un traitement antibiotique préventif afin d'éviter son éventuelle propagation.
La transmission se fait par voie aérienne, lors de contacts directs, répétés et rapprochés (vie en collectivité) avec de la salive contaminée (postillons, éternuements, bisous). Le risque de transmission est plus élevé en hiver. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), entre 10 et 25% des gens sont porteurs de cette bactérie à un moment donné. Le plus souvent, ce sont les adolescents ou les jeunes adultes. On constate deux pics de fréquence de la maladie : chez les enfants de la naissance à 5 ans, et chez les adolescents entre 15 et 20 ans.

http://www.leprogres.fr/loire/2012/12/17/un-cas-de-meningite-c-dans-une-creche-stephanoise

Accusée de torture

Actes de torture et de barbarie. La qualification, rare, retenue fait froid dans le dos. L’explication du juge d’instruction donne toute la gravité des actes criminels reprochés à une mère de famille de Woippy. Dans son ordonnance de mise en accusation, la magistrate considère que la victime a subi « des traitements dégradants et des violences physiques quotidiennes d’une gravité exceptionnelle, notamment par des brûlures, des coups avec ou sans arme. » La jeune fille a un peu plus de dix ans lorsqu’elle vit, en silence, ce calvaire quotidien, entre 1996 et 1999.
Après un signalement de son collège, l’adolescente entendue par la police avait d’abord accusé sa mère avant de se rétracter durant son procès en correctionnelle, en 2000. Les soupçons s’étaient alors portés sur une proche chez laquelle elle passait beaucoup de temps, sans que cela n’aboutisse à des poursuites.
Majeure, la victime décide, en 2008, de saisir le doyen des juges d’instruction de Metz et de se constituer partie civile. La plainte contre son ancienne voisine est dense, fournie, précise, teintée des tourments d’une enfance brisée, martyrisée par le comportement d’une adulte chez laquelle la victime recherchait, au contraire, du réconfort. La jeune fille voulait échapper à des problèmes familiaux, elle est devenue peu à peu l’esclave de sa voisine de palier.
Elle a tout consigné dans un journal. Elle y raconte notamment ses journées commencées à 5h pour apporter les croissants et le pain à la famille de sa tortionnaire. Entre 12 et 16 ans, elle travaillait dans l’appartement jusqu’à 8h, accaparée par des tâches ménagères. Et après la fin de l’école, jusqu’à 23 h 30 environ.

Marques indélébiles

Dans ces pages intimes, elle décrit aussi le pire, des sévices perpétrés par une personne à l’imagination perverse sans limite. À l’âge de 14 ans, la victime a été plongée dans un bain d’eau de Javel, puis contrainte de se frotter le corps avec une éponge métallique. Cette épreuve n’est arrivée qu’une fois.
À la différence de brûleurs de gazinière déposés régulièrement dans le creux de ses paumes. Autre jeu : la voisine s’amusait à planter de plus en plus vite un couteau entre les doigts de sa femme de ménage. La lame a fréquemment glissé sur la main…
Saisis d’un dossier hors norme, plus de dix ans après la commission supposée des faits, les enquêteurs de la brigade des mineurs de la Sûreté départementale ont tout repris depuis le début. Et ont entendu beaucoup de monde. Or, il y a seulement « des témoins indirects » des actes reprochés, selon une source. Des médecins scolaires, des éducateurs avaient relevé, à l’époque, des blessures et le comportement étrange d’une jeune fille « mal dans sa peau ». Son corps a changé, mais les traces sont gravées dans la chair, marques indélébiles d’une maltraitance devenue banale.
Les enquêteurs ont également relevé des transferts de fonds entre le compte bancaire de la victime et ceux des deux fils de la voisine. Avocat d’une accusée qui est allée jusqu’en cassation pour tenter de s’opposer à son renvoi devant les assises, M e Dominique Rondu indique que sa cliente « réfute toutes les accusations. Elle n’a jamais avoué aucun geste violent à l’encontre de la mineure. Cette affaire, c’est parole contre parole et une première enquête l’avait mise hors de cause. La juge d’instruction a une autre lecture du dossier, c’est surprenant. »
Rendez-vous le 3 avril.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/12/17/accusee-de-torture

Un homme cagoulé et armé braque la pharmacie de Minelle à Mandelieu

La pharmacie de Minelle à Mandelieu (884 avenue de Fréjus) a été la cible d'un braquage, samedi soir vers 19h.
Peu avant la fermeture, alors que plusieurs clients se trouvaient encore dans l'officine, un homme cagoulé et armé d'un couteau et d'un pistolet a fait irruption. Celui-ci a pris la fuite en s'emparant de la caisse, soit un préjudice estimé à environ 1000 euros en liquide.
Aussitôt alertés, les gendarmes ont déployé un important dispositif en mobilisant notamment les effectifs de surveillance spécialement affectés aux fêtes de fin d'année. Plus de 30 militaires ont patrouillé sur un large périmètre jusque tard dans la nuit, en vain.
L'enquête menée par la compagnie de Cannes et la COB (Communauté de Brigades) de Mandelieu se poursuit.

http://www.nicematin.com/mandelieu-la-napoule/un-homme-cagoule-et-arme-braque-la-pharmacie-de-minelle-a-mandelieu.1084711.html

Carcassonne. Malaises au centre hospitalier

Ces dernières semaines au centre hospitalier, des heurts au sein du bloc opératoire ont poussé les organisations syndicales à dénoncer une dégradation du climat social.
Les tensions, le stress font partie du métier. À l'hôpital de Carcassonne, ce dernier trimestre, le signalement de plusieurs faits à caractère violent au sein du personnel soignant a poussé les responsables de deux organisations syndicales, CGT et FO, à dénoncer ces débordements et à demander la médiation de la direction. Dans les deux courriers adressés à Bernard Nuytten, Rodolphe Ceze et Gilles Gadier dénonçaient des incidents survenus au bloc opératoire entre un chirurgien et une infirmière.
Derrière la façade et les attentions portées aux patients, ces accrochages entre un patron et ses collaborateurs démontre que la vie dans un centre hospitalier n'est pas un long fleuve tranquille. Bernard Nuytten en convient. «Notre établissement comte 2 300 agents. Il reçoit annuellement 45 000 personnes en admission et un peu plus de 100 000 en consultations. Ce flux de population nous vaut des violences, chaque jour, dans l'exercice de nos professions médicales. Ce fait n'est pas lié à la conjoncture économique et sociale de notre temps. Lorsque j'étais directeur des ressources humaines à Necker, à Paris, il y a vingt ans, il ne se passait pas un mois sans que des secrétaires médicales, des infirmières déboulent en pleurs dans mon bureau».
Sur la question de la subordination au sein du personnel médical, le docteur Sonia Lazarovici, présidente de la commission médicale d'établissement, explique : «Les relations ont évolué favorablement, nous sommes sortis du mandarinat. Dans un bloc opératoire les gens vivent les uns sur les autres, nous avons besoin de gommer les liens hiérarchiques, cependant chacun doit rester à sa place. Le plus difficile est de trouver la bonne distance».
À la permanence du syndicat Force Ouvrière, Bruno Izard secrétaire adjoint, dit que «la moindre étincelle envenime les relations» car la pression quotidienne est forte. Les services soignants ne seraient pas seuls victimes d'un climat sous tension que les syndicats mettent, en particulier, sur le compte d'effectifs devenus insuffisants pour faire face à la surcharge de travail. «Les problèmes psychosociaux sont toujours un risque majeur dans le document de référence du centre hospitalier. Nous sommes régulièrement informés de situations conflictuelles dans les services soignants et techniques». Les syndicats mettent l'accent sur des effectifs, selon eux, insuffisants pour assumer les tâches dans la sérénité, et malgré un recours aux emplois intérimaires. «Bientôt, disent les délégués du personnel en parlant du futur pôle hospitalier, nous disposerons d'un magnifique outil technique, mais les conflits internes que nous subissons à Antoine Gayraud ne feront que se déplacer».
«Les relations ont évolué favorablement. Nous sommes sortis du mandarinat... Le plus dur est de trouver la bonne distance.» Docteur Sonia Lazarovici, présidente de la CME.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/17/1516240-carcassonne-malaises-au-centre-hospitalier.html

L'accident sur l’A9 fait trois blessés graves

Une collision a eu lieu sur l'A9, ce dimanche soir, dans le sens Montpellier-Béziers.
Une collision impliquant plusieurs véhicules s’est produite entre 19 et 20 h sur l’A9 ce dimanche, faisant trois blessés graves. Deux d'entre eux ont été évacués sur Béziers, le troisième a été héliporté sur Montpellier.

L’accident a eu lieu dans le sens Montpellier-Béziers, peu avant l’aire de Béziers-Montblanc, provoquant un important bouchon. D’importants moyens de secours ont été dépêchés sur place, dont un véhicule de désincarcération.

http://www.midilibre.fr/2012/12/16/dma-accident-sur-l-a9-plusieurs-vehicules-impliques,612884.php

Nicolas Bonnemaison : « la médecine, c'est ma vie »

Mis en examen au mois d'août 2011 pour empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables, le docteur Nicolas Bonnemaison ignore toujours quel sort la justice pénale lui réservera. Le dossier d'instruction ouvert au tribunal de grande instance de Bayonne ne sera pas clos avant six mois.
Mais avant de répondre éventuellement dans un prétoire des sept cas d'euthanasie active qui lui sont pour l'instant reprochés, l'ancien urgentiste du centre hospitalier de la Côte basque a dû s'expliquer hier à Bordeaux devant ses pairs.

« Ma deuxième maison »
Traduit devant la chambre disciplinaire de l'Ordre régional des médecins d'Aquitaine pour avoir violé la loi Leonetti sur la fin de vie, le généraliste encourt une sanction qui peut aller de l'avertissement à la radiation (1). Âgé de 52 ans, le docteur Bonnemaison porte sa souffrance sur un visage creusé par les tourments et l'inactivité. Le contrôle judiciaire dont il fait l'objet lui interdit toujours d'exercer son métier. « C'est cruel. La médecine, c'est ma vie ; l'hôpital, ma deuxième maison. Cela me manque de façon affreuse. »
Responsable depuis des années de l'unité d'hospitalisation de courte durée rattachée au service des urgences, le médecin a été dénoncé par une aide-soignante, deux infirmières et un cadre de santé de sa propre équipe. Leurs témoignages ont permis de mettre en exergue plusieurs décès suspects de patients en phase terminale (2).
Nicolas Bonnemaison ne nie pas avoir abrégé leur existence en procédant à des injections d'Hypnovel et de Norcuron, deux produits puisés dans la pharmacie de son service. « Alors que les pathologies ne présentaient pas de circonstances exceptionnelles, il a agi de sa propre initiative, sans collégialité et sans prévenir les familles », accuse le docteur Michel Fillol au nom du Conseil national de l'Ordre des médecins.
« Priorité à l'humain »
« Vous allez statuer dans un brouillard absolu », déplore Me Benoît Ducos-Ader, l'un des avocats de l'urgentiste. La chambre disciplinaire doit se prononcer alors qu'elle ignore tout de l'instruction judiciaire en cours, les deux procédures étant indépendantes. « Les dossiers médicaux des patients ont pu être analysés par des experts, souligne Me Arnaud Dupin, le second conseil du médecin. Ils ont constaté qu'il ne restait que quelques heures ou tout au plus une journée à vivre aux personnes décédées. Le docteur Bonnemaison ne s'est pas soucié de la loi, il s'est soucié de ce qui leur restait de dignité humaine. »
Parmi les conseillers qui composent la juridiction disciplinaire, l'un d'entre eux fait grief à Nicolas Bonnemaison de ne pas avoir pris suffisamment de recul. En oxygénant les malades, en leur donnant de l'eau, n'aurait-il pas pu attendre que la nature fasse son œuvre ? Si la loi Leonetti proscrit l'acharnement thérapeutique, elle interdit toujours au médecin de donner la mort. « Quelle hypocrisie, lâche Me Ducos-Ader. Bernard Kouchner a reconnu avoir poussé la seringue. Notre ministre Michèle Delaunay a avoué aussi que cela lui était arrivé. »
La cause de la compassion
Le docteur Nicolas Bonnemaison assume ses actes sans pour autant s'inscrire dans un combat militant. « Je ne revendique pas ce que j'ai fait. Si j'avais une cause à embrasser aujourd'hui, ce serait celle de la compassion pour les mourants. » L'unité d'hospitalisation de courte durée qu'il dirigeait ne ressemblait en rien à ces lieux de fin de vie qui accueillent les patients en longue maladie. Ceux ou celles qu'il a aidés à partir étaient plongés dans le coma, le plus souvent après un accident vasculaire ou une hémorragie brutale. « J'arrivais en fin de course. Quoi qu'on en dise, il s'agissait d'un fonctionnement collégial. Les spécialistes des urgences avaient déjà posé leur avis et préconisé l'abstention thérapeutique. Les familles étaient averties de l'imminence de la mort. »
Le généraliste se souvient notamment de cette grand-mère au cerveau inondé de sang et aux voies respiratoires encombrées. « Elle présentait tous les signes de la mort cérébrale. Elle faisait ses besoins sur elle qui souillaient ses escarres. » Comment réagir devant ces agonies insupportables ? « Après avoir passé un dernier moment avec leur proche, les familles s'en remettaient à lui d'une simple phrase : on ne veut pas qu'elle souffre », insiste son avocat Me Dupin.
En son âme et conscience, et dans la plus totale solitude, le médecin a administré la dernière piqûre. Au risque aujourd'hui de se voir mis au ban de la profession pour avoir agi selon sa propre éthique. « Laissez-moi l'espoir de pouvoir réexercer un jour. Si je ne pouvais plus exercer, ma vie n'aurait plus de sens. » Le docteur Bonnemaison supplie la chambre de discipline d'une voix à peine audible. Mais cela ressemble pourtant à un cri déchirant.
(1) La chambre de discipline a mis sa décision en délibéré. (2) Le docteur Bonnemaison est totalement étranger au premier décès qui a déclenché l'affaire.

http://www.sudouest.fr/2012/12/16/la-medecine-c-est-ma-vie-910985-653.php

dimanche 16 décembre 2012

Chelles : interceptés avec 17000 € de tablettes numériques dans leur chariot

Il y en avait pour près de 17 000 €. Deux hommes, qui ne manquent pas de culot, ont tenté samedi, vers 21 heures, de sortir du magasin du centre commercial Chelles 2, à Chelles (Seine-et-Marne), avec un chariot plein de tablettes et autres appareils numériques. Un chariot qu’ils venaient tout juste de remplir. Mais sitôt les caisses du supermarché passées, ils ont été intercepté par un vigile

Celui-ci a réussi à en retenir un des deux jusqu’à ce que des policiers du commissariat de Chelles interviennent. Le voleur a été placé en garde à vue. Son complice a réussi à prendre la fuite

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/chelles-ils-tentent-de-passer-en-force-avec-17-000-eur-de-tablettes-numeriques-dans-leur-chariot-16-12-2012-2411707.php

Retrouvé mort hors de sa caravane

Un homme âgé de 69 ans a été découvert mort, hier, vers 15 h, à proximité de sa caravane installée sur le territoire de la commune de Lenoncourt, le long de la départementale 126, entre Art-sur-Meurthe et Lenoncourt.
Cet ancien légionnaire vivait là, seul, depuis une dizaine d’années et avait posé sa modeste demeure sur le terrain d’un agriculteur local.
Selon la mairie, il semblait vivre dans des conditions matérielles satisfaisantes et ne posait pas de problème dans la commune.
Son corps a été découvert sans vie par des chasseurs. La gendarmerie était sur place ainsi que les techniciens en investigations criminelles.
Un médecin légiste qui a examiné le cadavre n’a pas mis d’obstacle médico-légal et a délivré le certificat de décès. L’origine de la mort serait naturelle. Philippe Thiry, maire du village, s’est déplacé sur les lieux. La commune a engagé des recherches afin d’identifier d’éventuels liens familiaux.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/12/16/retrouve-mort-hors-de-sa-caravane

Castelnaudary. Ils suivent leur victime pendant 15 km avant de la dépouiller

Un modus operandi, hélas ! désormais bien réglé. Les malfaiteurs repèrent une personne âgée, seule de préférence, dans une grande surface. C'est ce qu'ils ont fait mardi aux environs de midi dans l'enceinte du Géant Casino de Castelnaudary. Pendant que Mme X. composait son code sur le clavier prévu à cet effet, subrepticement l'un des malfrats a enregistré le code (la victime ne s'est rendue compte de rien). La suite est simpliste, une fois le code connu, il faut récupérer la carte bleue. Les deux hommes, à bord d'un véhicule break de couleur grenat, immatriculé dans le «66», ont suivi la voiture de Mme X. pendant 15 longs kilomètres, très exactement jusqu'à Payra-sur-l'Hers. La victime s'est bien aperçue de la présence de ce véhicule derrière elle, et a même été étonnée car la route empruntée est très peu fréquentée, mais elle n'a pas toutefois pensé à mal. Une fois arrivée près de chez elle, rue du Bassin, dans ce joli petit village de la Piège, Mme X. a vu arriver vers elle deux hommes. «Ils étaient très énervés et n'arrêtaient pas de demander de l'argent pour manger», nous a confié la victime encore sous le choc.
Leurs propos répétitifs ont fini par embrouiller la vieille dame qui a tout de même plus de 80 printemps : «Je leur ai montré mon porte-monnaie en leur disant que je n'avais pas d'argent. J'ignore comment, à un moment donné, mon sac est tombé sur le sol, puis les deux hommes sont partis en courant». Ce n'est que l'après-midi que la victime a été informée par sa banque qu'un retrait de 500 € avait été opéré sur son compte dans un distribanque chaurien.
Il ne restait plus à Mme X. qu'à déposer plainte auprès de la gendarmerie. Fort heureusement, l'intéressée n'a subi aucun dommage corporel, il va sans dire néanmoins que cette dame âgée est profondément choquée par cette mésaventure.
Moralité, lorsque vous composez le code de votre carte, assurez-vous que personne ne vous observe et ceci est valable à tous les âges.
Les voleurs sont de plus en plus audacieux, notamment à l'égard des personnes les plus vulnérables. Une habitante de Payra-sur-l'Hers, en a encore fait les frais.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/16/1515712-castelnaudary-ils-suivent-leur-victime-pendant-15-km-avant-de-la-depouiller.html

Propos "discriminatoires": une enseignante interdite de lycée

Une enseignante a été interdite d'accès à son lycée d'Orléans le temps d'une enquête interne concernant des propos qu'elle aurait tenus à l'égard de ses élèves de 1ère technologique, jugés discriminatoires par ces derniers et leurs parents.
C'est le rectorat de l'académie d'Orléans-Tours qui a révélé cette information samedi. L'enseignante de français, agrégée de lettres selon le rectorat, "est interdite d'accès jusqu'au 20 décembre. On espère qu'à cette date, l'enquête, diligentée par le rectorat, aura produit ses résultats", a-t-on indiqué de même source, confirmant une information de la République du Centre. "Certains élèves ont des griefs contre elle", a-t-on ajouté.

L'enquête a pour but de vérifier les accusations d'élèves d'une classe de 1ère Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) du lycée Pothier, qui se plaignent de propos discriminatoires. Certains parents ont saisi la direction de l'établissement, l'Inspection académique et adressé une lettre au ministre de l'Education nationale le 5 décembre. Selon le père d'une de ces élèves, qui a tenu à rester anonyme, ce professeur "ne voulait pas enseigner à une classe d'enseignement technologique". "Au regard des noms des élèves de la classe, elle a dit que ça lui donnait le vertige", beaucoup de noms étant à consonance étrangère, a-t-il dit, rapportant les affirmations des adolescents. "L'enseignante se serait plainte que ‘pour ces enfants-là, le français est une langue étrangère'. Et elle aurait déclaré, à l'occasion de l'Aïd, ‘Vivent les fêtes religieuses, on peut travailler tranquillement'", a relaté le père de famille.
"Sections de seconde zone"
Enfin, "elle aurait menacé de ne faire passer le bac blanc qu'aux élèves ayant la moyenne", soit une minorité, a confié ce parent, qui a condamné ce "comportement discriminatoire" à l'égard d'élèves de la filière technologique. Ce dernier a tenu à préciser que ce lycée d'
Orléans était "un excellent lycée". Mais il s'est montré inquiet, les adolescents n'ayant "travaillé qu'un texte, alors qu'ils doivent en présenter environ 18 pour le bac de français".

Contacté par l'AFP, le président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) du Loiret, Vincent Bouchot, a condamné une "discrimination par rapport aux sections technologiques considérées par certains
enseignants comme des sections de seconde zone". "Ceci est symptomatique d'un système éducatif élitiste", a-t-il déploré. "Notre position, c'est que l'enseignement est destiné à tous les élèves, quelle que soit la section, quelles que soient les difficultés scolaires des élèves."
 

Six mois de prison ferme pour l'apprenti braqueur

À l'issue de sa garde à vue, l'homme auteur du braquage raté de Villers-Cotterêts, a hier été déféré au tribunal puis jugé selon la procédure de comparution immédiate, pour extorsion avec violence, outrage et rébellion.
Mardi en début d'après-midi, ce Beauvaisien récemment installé à Villers-Cotterêts s'était rendu place du Docteur-Mouflier, encagoulé et muni d'une arme de poing. Il avait voulu entrer dans les locaux de la Maison de la presse, mais sans se renseigner auparavant sur l'heure d'ouverture du commerce (nos éditions de mercredi et jeudi).

Des témoins intrigués
Si le commerçant n'a donc rien vu, plusieurs témoins ont été intrigués lorsqu'ils ont vu un homme enfiler une cagoule, et sortir une arme. Trouvant porte close, le pied nickelé a pris la fuite à pied dans les rues de la ville tandis que la gendarmerie et la police municipale étaient déjà en alerte, via le « 17 ».
Une heure environ après le signalement de l'individu, militaires et policiers, mobilisés en nombre, l'ont localisé rue de Bapaume. C'est là où il a été interpellé, à son domicile, non sans très fortement résister aux forces de l'ordre.
Jeudi, le braqueur amateur, Joël Rossignon, 24 ans, a été condamné à un an d'emprisonnement, dont la moitié assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant trois ans, avec obligation de soins et de rembourser les vêtements des militaires, arrachés lors de son interpellation.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/six-mois-de-prison-ferme-pour-lapprenti-braqueur

samedi 15 décembre 2012

Michael Jones accidenté à Courchevel

Le chanteur, guitariste et composteur britannique Michael Jones a été victime samedi après-midi d’un accident de ski à Courchevel en Savoie. Il souffre d’un fracture du col du fémur et a été hospitalisé à Lyon.

Agé de 60 ans, Michael Jones souffre d’un fracture du col du fémur et a été hospitalisé à Lyon, ont indiqué les organisateurs des trophées des «Femmes en or» dont il était l’un des invités musicaux. Son état n’inspire pas d’inquiétude mais il devra reporter plusieurs engagements. Dans la nuit de vendredi à samedi, Michael Jones avait participé à un petit concert privé pour les invités de la cérémonie.
Pour mémoire, Michael Jones, Jean-Jacques Goldman et Carole Fredericks ont formé un célèbre trio dans les années 90. En 1985, le chanteur britannique a co-écrit les paroles de la chanson «Je te donne», interprétée avec Goldman. Il est également le parrain de l'association Huntington avenir qui organise tous les ans le « Foot Concert » à Lyon.


http://www.leprogres.fr/faits-divers/2012/12/15/michael-jones-accidente-a-courchevel

Un motard tué à Biscarrosse (40)

Un homme de 62 ans est décédé dans une collision ce samedi après-midi

Roulant sur la route de Bordeaux à Biscarrosse, en direction de Sanguinet, sa moto a percuté une voiture qui roulait dans le même sens et tournait sur la gauche, vers un quartier résidentiel.
L'homme, âgé de 62 ans, était domicilié à Biscarrosse, il est décédé sur le coup.

http://www.sudouest.fr/2012/12/15/un-motard-tue-a-biscarrosse-40-910763-7.php

Carcassonne. Police : quand la rivalité syndicale mène au tribunal

C'est un fait inédit ! Un policier de Carcassonne, représentant un syndicat, Alliance pour être précis, renvoit devant le tribunal l'un de ses collègues qui est le délégué départemental du syndicat opposé, Unité SGP FO!
On ne voit ça que dans l'Aude ! Mais le fait est que le 17 janvier, Serge Lafitte, le départemental du syndicat FO devra compaître devant le tribunal de police pour avoir insulté, dans le cadre «privé» le délégué local du syndicat opposé. Il encourt pour ces faits une contravention.
Résumons les faits : le SGP FO a pondu voici quelques mois un communiqué syndical qui visait, assez directement Gilles M. un fonctionnaire du commissariat et qui suggérait qu'il aurait pu, éventuellement avoir abusé d'arrêts maladie et autres avantages.
Sauf que ce qui devait se résumer à des atteintes de «fond» s'est transformé en attaques de forme car le policier mis en cause fut réellement et grièvement malade durant cette période et a forcément très mal pris la chose.
Le plaignant, comme le mis en cause, se refusent à tout commentaire. Idem pour leurs avocats respectifs qui les représenteront au cours d'une audience devant le tribunal de police et qui, si Serge Laffitte est déclaré coupable, prononcera une peine d'amende !
Le fait est que cette guéguerre syndicale sème le malaise à l'hôtel de police de Carcassonne. Selon de quel bord l'on se trouve, on en rit, ou l'on s'en détache. Et le principal concerné, d'insister : «ce n'est pas au nom du syndicat, mais à titre personnel que j'ai été blessé».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/15/1515237-carcassonne-police-quand-la-rivalite-syndicale-mene-au-tribunal.html

Castres. Le lycéen faisait son budget prévisionnel de futur dealer en plein cours de maths

Même s'il était en plein calcul, ce lycéen castrais ne suivait pas du tout le cours de son professeur de mathématiques. Mardi dernier, un élève du lycée de La Salle à Castres a été surpris par son prof de math en train d'écrire des chiffres curieux sur son cahier. En dessous de l'entête «Shit» écrit à la main, l'adolescent de 16 ans inscrivait des sommes d'argent avec en correspondance en face des quantités, du style 300 € pour 60 grammes. Et vue le prix, il ne s'agissait clairement pas de quantité de sucre. Mais bel et bien d'herbes de cannabis. L'enseignant a aussitôt signalé les faits au proviseur de l'établissement qui a, lui, alerté le commissariat. Le jeune homme a donc été convoqué à l'Hôtel de police de Castres pour être entendu par les spécialistes de la cellule de lutte contre les stupéfiants de la brigade de sûreté urbaine (BSU).

Une sorte de budget prévisionnel...

L'adolescent est vite passé aux aveux affirmant qu'il était en train de coucher sur le papier le contour de son futur business. Il envisageait en effet de se lancer dans le deal de cannabis. Et en tant que consommateur lui-même, il connaissait les tarifs. En gros, il était en train de préparer son budget prévisionnel de la petite entreprise qu'il voulait créer de revente de stupéfiants. Inconnu des services de police jusque-là, le lycéen a eu un rappelle à la loi en matière de stupéfiants. Il a aussi été exclu du lycée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/15/1515094-le-lyceen-faisait-son-budget-previsionnel-de-futur-dealer-en-plein-cours-de-math.html

Montpellier : jusqu’à 4 ans de prison ferme pour les voleurs de cuivre

Le tribunal correctionnel vient de rendre son délibéré dans l’affaire du vaste réseau de voleurs de cuivre.
Une quarantaine de prévenus, pour l’essentiel des Roms de camps installés en périphérie de Montpellier, ont été reconnus coupable d’avoir dérobé et recelé plusieurs dizaines de tonnes de cuivre volées dans une quinzaine de départements et au préjudice de nombreuses entreprises (SNCF, EDF...) en 2010-2011.

Les principaux mis en cause ont écopé de 2 à 4 ans de prison ferme, les receleurs étant condamnés pour la plupart à du sursis. Les deux gérants de casse-automobile de Montpellier et Lavérune qui étaient également poursuivis ont été relaxés pour le recel.

http://www.midilibre.fr/2012/12/14/dma-jusqu-a-4-ans-de-prison-ferme-pour-les-voleurs-de-cuivre,611789.php

Bouliac (33) : le dentiste mord un policier durant son interpellation

Jeudi, vers 17 h 30, les agents de sécurité du centre commercial d'Auchan Bouliac, repèrent et stoppent un homme qui vient de commettre un vol à l'étalage manifeste.
Le voleur tente de prendre le fuite mais est rattrapé. Conduit au centre de surveillance, il refuse de décliner son identité. Et pour cause. Il est dentiste, honorablement connu en Charente-Maritime.
La police est donc alertée. Devant les enquêteurs, l'homme refuse à nouveau de dire qui il est, s'oppose d'abord verbalement à toute palpation et empêche les policiers de le menotter.
C'est là que, au sol, en cours de menottage par plusieurs fonctionnaires de police, il mord l'un d'eux à un doigt. Occasionnant dix jours d'incapacité totale de travail.
Ce "dentiste mordeur" devrait être jugé dès cet après-midi pour vol et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique
 

vendredi 14 décembre 2012

Il travaillait plus de 24 heures par jour : un infirmier escroque la CPAM à Bordeaux

Les agents de contrôle de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) de la Gironde ont d'abord pensé à un bug informatique. Mais, face à la répétition des faits, ils ont creusé le sillon et cherché à en savoir davantage sur les pratiques de cet infirmier libéral bordelais de 53 ans qui travaillait régulièrement plus de 24 heures par… jour !
Très vite, ils ont découvert que cette suractivité cachait une monumentale escroquerie. Une plainte a été déposée et la division des affaires économiques et financières de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) a été saisie.

Les investigations ont porté, pour l'instant, sur la période 2009-2010. D'ores et déjà, l'enquête aurait mis en évidence une escroquerie avoisinant les 500 000 euros. Convoqué par la police judiciaire et placé en garde à vue, l'infirmier aurait reconnu les malversations. Hier, il a été déféré au parquet de Bordeaux et présenté à un juge d'instruction. Mis en examen pour escroquerie, faux et usage et blanchiment, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer en libéral.
Des montages grossiers
Les enquêteurs de la DIPJ ont mis en lumière des détournements opérés au préjudice de la CPAM mais aussi de la caisse régionale du Régime social des indépendants (RSI). La mécanique mise en place par l'infirmier était très simple. Il récupérait d'anciennes ordonnances de médecins et réalisait de fausses prescriptions en utilisant une photocopieuse. Il aurait profité des documents à en-tête de treize médecins. Ces derniers, floués, ont été entendus dans le cadre de la procédure.
Outre ces montages grossiers, il présentait au remboursement des actes surfacturés, notamment de nuit, et d'autres fictifs avec des noms de patients auxquels il ne prodiguait aucun soin.
L'enquête a permis aux policiers de découvrir qu'il avait investi en bourse et dans l'immobilier « pour mettre à l'abri ses enfants ». Désormais, il va devoir rembourser.

http://www.sudouest.fr/2012/12/14/un-infirmier-liberal-escroque-la-cpam-908582-2780.php

Nancy : une adolescente fauchée sur un passage protégé

Une jeune fille de 16 ans a été fauchée par une automobiliste, hier vers 17 h 15, alors qu’elle traversait la chaussée sur un passage protégé, avenue Paul-Muller à Villers-lès-Nancy. Sous la violence du choc, l’adolescente a été projetée à quelque 5 m sur le bitume. Inconsciente, la Maxévilloise a été médicalisée sur place avant d’être transportée avec un pronostic vital engagé vers les urgences de l’hôpital d’enfants de Brabois. La conductrice, une, habitante de Villers âgée de 64 ans, n’a pas vu la victime qui traversait à cet endroit a priori mal éclairé. Les dépistages (alcoolémie et stupéfiants) réalisés sur la conductrice se sont révélés négatifs.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/12/14/une-adolescente-fauchee-sur-un-passage-protege

Elle reçoit une facture EDF de 12 000 euros

C'est entendu, les tarifs du gaz et de l'électricité, en ces périodes de crise et d'hiver, atteignent des sommets. Et quand arrivent les factures dans les boîtes aux lettres, c'est toujours avec appréhension que les usagers lorgnent sur la note.
Marie-Dominique Stillatus, elle, a bien failli se trouver mal, quand en parcourant, la douloureuse, elle s'est aperçue que les services d'EDF lui demandaient ni plus moins que 11 915,65 € de solde annuel moins les 527 € qu'elle avait déjà payés ! Bien loin des 55 € mensuels qu'elle acquitte régulièrement rubis sur ongle. «Je les ai immédiatement appelés, raconte-t-elle, avant qu'ils ne prélèvent le montant automatiquement. De toute façon, ils n'auraient pas pu, je n'ai pas cette somme sur mon compte en banque». Il n'a pas fallu longtemps à EDF pour constater la bourde et formulé des excuses à son abonnée.
Explication officielle, c'est l'agent qui a relevé les compteurs, qui se serait trompé», en pointant 25 105 KWh, là où il n'y en avait que 24370 Kwh. «Ce qui est bizarre, c'est que c'est pile le même chiffre que l'an dernier», relève Marie-Dominique, qui commence à se poser des questions. Pour cause. En 2010, déjà, EDF lui avait demandé à la même période une facture de 10 878,99 €. À croire que son compteur est marabouté !
En attendant, pour lui être agréable, EDF s'est engagé à lui rembourser en guise de compensation, les sommes qu'elle a payées en 2012. Un petit cadeau d'un peu plus de 500€. Marie-Dominique n'est pas insensible à la promesse. Mais elle attend, quand même, de voir…

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/14/1514428-une-facture-edf-a-12-000-euros.html

Aude : un an de prison avec sursis pour avoir fauché un cycliste

Le conducteur a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir mortellement renversé un cycliste, en juillet dernier, à Ouveillan.
Personne ne le conteste. C’est "un instant de négligence" qui a coûté la vie à Jean-Marie Lasseron, le 24 juillet dernier, alors qu’il se baladait à vélo à la sortie d’Ouveillan, en direction de Narbonne. Personne, sauf peut-être l’auteur de l’accident.

Le conducteur de 74 ans en larmes
Agrippé à la barre du tribunal, contrit, Marc ne peut pas. Il ne peut pas admettre l’insupportable. D’avoir, à 74 ans, percuté un cycliste de 73 ans parce qu’il ne l’avait pas vu. Surtout, qu’il n’avait pas vu ce bras tendu de Jean-Marie Lasseron, pour indiquer qu’il allait tourner à gauche. Alors le boucher à la retraite, maladroitement, râle, presque, lorsque le président du tribunal, Fabrice Vétu, lui demande si cela est possible. Et, dans un haussement d’épaules, lance : "J’en fais, moi, du vélo. Quand vous tournez, avant, il faut s’arrêter, et regarder s’il n’y a pas une voiture qui arrive." Avant de laisser échapper des larmes.
Trop de soleil dans les yeux
Dans la salle, la fille de la victime est en pleurs. Venue d’Épinal, elle écoute, depuis vingt minutes, le récit de l’accident, survenu une matinée ensoleillée de juillet. Trop ensoleillée. À tel point que la femme de Marc conseille à son mari de baisser son pare-soleil alors qu’ils viennent de monter en voiture, vers 9 h 30, pour se rendre à Narbonne où elle doit voir son cardiologue. L’homme ne le fait pas. Arrivé à la sortie d’Ouveillan, ils voient trois cyclistes sur la route, devant eux.
Vain bras tendu pour tourner
"Il m’a doublé alors que je me trouvais à 70 mètres derrière mon mari", relatera l’épouse de Jean-Marie Lasseron aux gendarmes, dans les heures qui suivirent l’accident. Ensemble, propriétaires d’une maison de vacances à Ouveillan et vététistes aguerris, ils ont décidé ce matin-là de se balader sur le chemin qui mène à Fontcalvy. "Le conducteur n’a pas vu que mon mari avait tendu le bras pour tourner. Il avait attendu qu’un cycliste sportif le double, avant. Je lui ai crié de faire attention, mais c’était trop tard."
Mort d'un traumatisme crânien
Projeté sur le pare-brise de la voiture avant de retomber lourdement sur le sol, Jean-Marie, malgré le casque qu’il porte, meurt sur les lieux de l’accident d’un important traumatisme crânien. "Personne n’a parlé de vitesse excessive, de conduite irresponsable", fait remarquer le président du tribunal. Pas même l’épouse de la victime, qui ne cherchera pas à accabler Marc. "Alors pourquoi ne pas admettre qu’il s’agit d’une faute d’inattention ?"
Soutien du conducteur à la femme du défunt
Soutenu par son avocate, le retraité ouveillanais finit par réussir à sortir quelques mots. "Moi, j’ai cru qu’il allait tout droit. Je l’ai pas fait exprès. Vous croyez que j’y pense pas ? Toute la vie, j’aurai ça sur le dos." Tout le monde en est convaincu. Même la fille de la victime, qui, avec dignité, a tenu à témoigner. À confirmer, des larmes dans la voix, que son père était "quelqu’un de très prudent." Qu’elle avait su que Marc était resté aux côtés de sa mère, le soir même de l’accident, "et qu’il n’avait pas arrêté de s’excuser." Mais que, oui, elle était "un peu déçue, même si c’est difficile pour lui, qu’il ne reconnaisse pas un moment d’inattention." "Ne peut-on pas se reconstruire en affrontant la réalité ?", lancera le procureur Marie-Hélène Vetro lors de son réquisitoire, à l’adresse de Marc, pour qui elle demande 18 mois de prison avec sursis et une annulation du permis avec interdiction de le repasser pendant 1 an et demi.
Un an de prison avec sursis
Le tribunal de Narbonne condamne finalement le retraité à un an de prison avec sursis. Il ne pourra pas repasser son code avant six mois. Il accède également à la demande de constitution de partie civile des sept membres de la famille de la victime, qui, au-delà d’une somme symbolique, demandait "seulement le respect vis-à-vis de sa disparition." Un premier pas avait déjà été fait. Pendant la suspension d’audience, la femme de Marc et son fils s’étaient empressés d’aller voir la fille de Jean-Marie. Pour dire, avec leurs mots, ce que le retraité ouveillanais n’avait pas eu la force d’exprimer.

http://www.midilibre.fr/2012/12/13/la-vie-fauchee-par-un-instant-de-negligence,611274.php

Arcachon : décédée devant son appartement, son corps ensanglanté

Simone Serres, 93 ans, vivait seule dans son appartement, au 4e et dernier étage de la résidence Arcachon Marine, à la limite d'Arcachon et de La Teste-de-Buch. Son corps dénudé et ensanglanté, gisant près du local à poubelles en face de son appartement, sur la coursive qui longe chaque étage du bâtiment, a été découvert hier matin vers 9 heures par une voisine qui partait au travail. Cette vieille dame portait des traces d'ecchymoses et était en état d'hypothermie. Les secours, rapidement sur place, n'ont rien pu faire pour la sauver. Elle est décédée avant son transfert à l'hôpital.
Les policiers d'Arcachon, dont le commissaire, la police judiciaire de Bordeaux et la vice-procureur Nathalie Mathieu se sont rendus sur les lieux.

Des visites quotidiennes
Hier soir, les circonstances de son décès n'étaient toujours pas connues. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les causes de la mort. Des traces de sang ont été relevées par l'identité judiciaire tout le long de la coursive, mais aucune trace d'effraction ou de vol n'a été constatée dans l'appartement. Les voisins n'ont rien entendu de suspect.
La nièce de Simone Serres venait justement déjeuner, hier, avec sa tante, car la vieille dame avait fait deux chutes successives, lundi et mardi, et avait, à chaque fois, été soignée pour la journée à l'hôpital Jean-Hameau à La Teste-de-Buch. Depuis une précédente chute, il y a un mois, elle recevait matin et soir la visite d'un infirmier et une de ses voisines veillait sur elle.
Originaire de Dordogne, Simone Serres avait tenu une auto-école à Marmande, en Lot-et-Garonne, avec son mari, avant de prendre sa retraite à Arcachon où elle vivait seule depuis la mort de son époux. Elle avait perdu son unique fils, malade, à l'âge de 20 ans. Sa nièce et ses voisines évoquent une dame « très fière, toujours bien pomponnée, qui avait du caractère ».
Les enquêteurs n'excluent aucune piste pour expliquer le décès de cette vieille dame.

http://www.sudouest.fr/2012/12/13/decedee-devant-son-appartement-907873-2733.php

jeudi 13 décembre 2012

Harcèlement : un commissaire marseillais en garde à vue

Le responsable de la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône a été placé en garde à vue jeudi pour une affaire de harcèlement sur une collaboratrice.
Le responsable de la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône était en garde à vue jeudi dans les locaux de l'IGPN à Marseille, pour une affaire de harcèlement sur une collaboratrice. L'information est révélée par Le Point. Il s'agit d'une affaire de harcèlement, remontant à plus d'un an et qui a fait l'objet d'une plainte.

Le commissaire divisionnaire a été placé en garde à vue jeudi matin dans les locaux de l'Inspection générale de la
police nationale, une garde à vue au terme de laquelle le parquet de Marseille décidera des suites, a-t-on ajouté.

La police marseillaise est frappée depuis plusieurs mois par une série de scandales, notamment un dossier de trafic de drogue qui a vu une quinzaine de fonctionnaires de la Brigade anti-criminalité (BAC) "nord" mis en examen, dont sept écroués.
 

Mariela, 9 ans, isolée avec ses parents face à la maladie

Une petite fille de 9 ans, soignée à Albi pour un cancer, vit recluse à Cantepau en attendant que la préfecture et la Caf lui accordent l'aide à laquelle elle a droit.
Derrière le prénom, inscrit sur les banderoles brandies vendredi dernier devant le siège de la CAF par les membres du réseau éducation sans frontières, il y a une petite fille de bientôt 9 ans. Elle s'appelle Mariela et vit depuis un an à Albi, avec sa maman, Stefanka et son papa Ilian. La famille est hébergée par Baba, grand mère maternelle de Mariela, dans un appartement de Cantepau, confortable mais trop petit pour que Mariela puisse avoir sa chambre.
Parce que dans l'hôpital de leur ville d'origine, à 450 km de Sofia en Bulgarie, il n'y avait pas de place pour Mariela, pourtant gravement malade, Stefanka et Ilian n'avaient qu'une solution pour sauver leur enfant, rejoindre Baba à Albi. Dès qu'ils sont arrivés, en décembre 2011, Mariela a été prise en charge à l'hôpital, d'abord à Albi puis à Toulouse. Le diagnostic est très lourd ; un cancer touchant poumons et reins. Un an après, avec la chimiothérapie, Mariela va beaucoup mieux et la famille envisage avec espoir une greffe de rein. «Si on était resté en Bulgarie, elle serait morte» traduit la sœur de Stefanka, qui vit à Albi depuis 5 ans et a commencé à apprendre le français. Les parents de Mariela ne parlent pas français et chaque fois qu'Ilian, peintre en bâtiment, s'est présenté pour un travail, on lui a fait comprendre que sans la langue ni titre de séjour, il n'avait aucune chance.
Au visage soucieux d'Ilian, on comprend que pour ce père de famille, rester enfermé au lieu de travailler pour faire vivre sa famille est source de souffrance et de colère. Stefanka s'occupe à plein-temps de sa petite fille, l'accompagnant chaque semaine pour ses séances à l'hôpital. Dans son joli jogging rose, Mariela écoute, parle peu, s'impatiente surtout, pressée d'aller chercher ses cousins à la sortie des classes. C'est sa seule occasion de voir des enfants de son âge et d'approcher cette école qui la fait rêver. La sonde qu'elle porte en permanence l'oblige à éviter tout risque de contamination et la prive de jeux de son âge. Elle n'a que la télévision pour passer le temps.

Besoin d'autre chose

«Elle aime regarder les magazines, les catalogues de jouets. Elle voudrait en avoir mais on lui dit qu'on ne peut rien acheter», confie sa tante. Les maigres ressources de Baba ne suffisent pas ; les restos du cœur fournissent la nourriture, le secours populaire et d'autres associations le minimum nécessaire pour le quotidien. «Elle a une grave maladie à soigner mais elle a aussi besoin d'autre chose, d'une assistance éducative et d'une stimulation intellectuelle», explique Dominique Granier, membre de RESF. La maison départementale du handicap a accordé à Mariela une allocation qui lui permettrait d'avoir de l'aide. Mais la CAF, parce que ses parents n'ont ni titre de séjour permanent ni ressources, refuse de verser cette allocation. La préfète, Josiane Chevalier, a autorisé la famille à rester tant que Mariela serait soignée ici. Une autorisation de survie, dans l'isolement, sans accès à l'éducation. Et dans les yeux de Mariela et sa maman, une tristesse absolue.
Les parents de Mariela doivent être reçus aujourd'hui par le directeur de la CAF du Tarn. Un espoir de solution auquel ils s'accrochent. En silence.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/13/1513452-albi-mariela-9-ans-isolee-avec-ses-parents-face-a-la-maladie.html

Gard : le ravisseur de Chloé entendu à Nîmes vendredi

Kamel Bousselat, le ravisseur présumé de Chloé, 15 ans, enlevée à Barjac le 9 novembre dernier, doit être interrogé demain après-midi (bien ce vendredi) par la juge d’instruction de Nîmes chargée de cette enquête ouverte pour "enlèvement, séquestration et viol".
Remis mardi à la justice française par les autorités allemandes, Kamel Bousselat est depuis détenu à la maison d’arrêt de Strasbourg, sur la base du mandat d’arrêt européen délivré par la juge Jacquot-Perrin, qui doit lui signifier sa mise en examen dans les quatre jours suivant son incarcération.
Kamel Bousselat été arrêté le 16 novembre à Oppenau en Allemagne
Son transfert sera effectué par la route, depuis Strasbourg, sous haute surveillance, compte tenu du caractère sensible du dossier.
Kamel Bousselat, 32 ans, originaire de Roquemaure (Gard), était sorti le 14 septembre de la prison de Béziers où il avait purgé une peine de cinq ans pour agressions sexuelles. S’étant soustrait à son suivi judiciaire, il avait volé une Audi A3 en Lozère, qu’il avait équipée de plaques dérobées près de Bagnols-sur-Cèze, avant d’enlever l’adolescente devant chez elle. Il a été arrêté le 16 novembre à Oppenau (Allemagne) par la police allemande, qui a découvert Chloé enfermée dans son coffre.

http://www.midilibre.fr/2012/12/12/le-ravisseur-de-chloe-entendu-a-nimes-demain,610626.php

Jugé après avoir frappé un gérant de boîte de nuit à Bordeaux

Le 14 octobre 2011, vers 3h30, une bagarre générale avait éclaté dans une boîte de nuit, quai Paludate à Bordeaux. Sorti manu militari, un jeune client avait, sur le trottoir, frappé le patron de la discothèque, lui portant un violent coup de poing au visage et le touchant à l'oeil et la paumette gauche.
Le gérant s'en était sorti avec une interruption totale de travail de 21 jours. Il n'avait pas porté plainte immédiatement si bien que l'auteur du coup, identifié, avait dans un premier temps échappé aux poursuites
Ce sans domicile fixe était cependant recherché par les policiers du groupe d'appui judiciaire de Talence, chargés de l'enquête, qui l'ont récemment retrouvé... au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan où il était écroué sous le régime de la semi-liberté. Pour des violences sur des personnes dépositaires de l'autorité publique, une conduite en état d'ivresse et destruction de biens.
Placé en garde à vue, le jeune doit être jugé aujourd'hui pour violences agravées dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Mais il comparaît également pour un vol avec effraction commis dans la nuit du 5 au 6 octobre 2011 dans le local du boulodrome de Vendays-Montalivet. Il a en effet été trahi par son ADN. Il avait dû se blesser en fracturant un volet en bois ou en découpant une grille car des traces de sang qui ont conduit les enquêteurs jusqu'à lui avaient été relevées sur les lieux.
Il était en fait reparti avec un maigre butin. Il croyait avoir fait main basse sur une réserve de whisky. Mais les bouteilles étaient en fait remplies d'huile de friture...
http://www.sudouest.fr/2012/12/12/juge-apres-avoir-frappe-un-gerant-de-boite-de-nuit-a-bordeaux-907239-2780.php

mercredi 12 décembre 2012

Loiret: interpellation, 1 gendarme blessé

Un gendarme a été blessé par balle, au pied, ce matin à la Chapelle-Saint-Mesmin (dans le Loiret), par un homme que des militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) d’Orléans étaient venus interpeller à son domicile, a-t-on appris de source judiciaire.

L'adjudant de 33 ans, qui se trouvait en première ligne, une fois la porte enfoncée, a eu le pied transpercé par une balle tirée avec une carabine 22 long rifle.

L’agresseur a été immédiatement maîtrisé par les autres militaires et n’a pas eu le temps de faire feu une deuxième fois.

Dans le petit meublé, les enquêteurs ont retrouvé deux autres armes à feu. Ils ont également mis la main sur du matériel informatique provenant d’un cambriolage commis dans une résidence de Chaingy, une localité voisine. C’est dans le cadre d'une enquête sur un vol, perpétré le 2 décembre dernier, que les gendarmes étaient venus l'interpeller.


Cet homme de 30 ans est bien connu de la justice pour avoir été condamné à une dizaine de reprises pour des vols et des violences. Il a été placé en garde à vue pour vol aggravé et tentative de meurtre, selon le procureur de la République d’Orléans. Il pourrait être présenté demain soir à un magistrat en vue de son placement en détention provisoire.

Le gendarme blessé a été opéré au centre hospitalier de la Source. Ses jours ne sont pas en danger.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/12/97001-20121212FILWWW00754-loiret-interpellation-1-gendarme-blesse.php

Un blogueur girondin condamné pour avoir critiqué une poissonnerie

Le blogueur qui avait, en décembre 2010, mis en cause la fraîcheur des produits de la poissonnerie Lucine de Lège-Cap-Ferret a été reconnu coupable de diffamation, hier, au tribunal correctionnel de Bordeaux. Il a été condamné à 500 euros d'amende, ainsi que 1 500 euros pour préjudice moral accordés à la poissonnerie Lucine en tant que personne morale, et 500 euros à son représentant, Patrice Lucine.
Le jugement avait été mis en délibéré le 20 novembre dernier, à l'issue d'une audience où le jeune blogueur avait exprimé ses regrets.

L'internaute avait expliqué avoir repris ce qu'il avait vu sur un autre blog, lui aussi bien connu au Cap-Ferret, et dont le gestionnaire entretient des relations tendues avec la famille Lucine dans son ensemble.
Me François Ruffier, avocat de la poissonnerie et de son patron, avait évoqué cette longue histoire de mauvais voisinage dans le quartier des pêcheurs. Mais à ses yeux, le blogueur prévenu était parfaitement au courant lorsqu'il avait mis en ligne ses doutes. Me Marilyne Videau, avocate du blogueur, avait au contraire considéré que les querelles de voisinage étaient hors sujet dans ce dossier. Elle considérait aussi qu'il ne fallait pas surdimensionner la notoriété du commerce concerné. « Si on n'était pas tous d'ici, est-ce qu'on connaîtrait cette renommée ? » Aux yeux de l'avocate, les mots utilisés par son client relevaient du dénigrement, donc « de la compétence d'une juridiction civile, pas du tribunal correctionnel ».
Le vice-procureur Frédéric Clos considérait en revanche que « n'importe qui ne peut exprimer d'opinions infondées sur n'importe quoi » et demandait une peine d'amende

http://www.sudouest.fr/2012/12/12/le-blogueur-condamne-pour-diffamation-906590-3246.php

Haute-Saône: un TGV tombe en panne

Un TGV reliant Lyon à Strasbourg est tombé en panne ce matin en Haute-Saône, entre Besançon et Belfort, avec à son bord une centaine de passagers, a-t-on appris auprès d'un porte-parole de la SNCF.

La panne d'origine électrique est survenue vers 9 heures, à hauteur de la commune de Villersexel, et pourrait être liée au froid, a précisé ce porte-parole de la SNCF pour la Bourgogne et la Franche-Comté, ajoutant qu'il s'agissait de la première panne de ce type sur la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône.

Une rame de secours a été envoyée sur le lieu de la panne pour ramener les passagers vers la gare TGV de Besançon-Auxon, d'où ils devaient reprendre leur voyage vers 13 heures. Les retards pour ces voyageurs sont estimés à environ quatre heures. La SNCF a précisé qu'ils seraient ravitaillés et intégralement remboursés. La panne n'a pas provoqué de perturbations pour les autres trains circulant sur cette LGV, a précisé la SNCF.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/12/97001-20121212FILWWW00583-haute-saone-un-tgv-tombe-en-panne.php

Dému. Le camion-citerne italien se renverse et fait deux blessés

Hier à la sortie de Dému direction Manciet-Nogaro, un camion-citerne italien transportant de l'huile, s'est renversé dans le champ en contrebas. Les deux occupants sont blessés.
Le camion citerne des Transporti Donetti, basés à Faenza en Italie venait juste de sortir du village de Dému, après le ponceau sur la Gélise, sur la nationale 124 lorsqu'il a culbuté dans le champ situé en contrebas. Cet accident survenu en ligne droite et par beau temps, a fait deux blessés, le chauffeur et son passager. Ce dernier a dû être désincarcéré. Après avoir été pris en charge par une équipe du SMUR de l'hôpital d'Auch, ces deux hommes pour lesquels le pronostic vital n'était pas engagé, ont été transportés par les pompiers vers cet établissement. Transitant par le Gers sans doute pour faire des économies de péage comme le font tant et tant de poids lourds, le camion-citerne d'une capacité de 30 000 litres transportait «un produit huileux» qui devait être soumis à analyse pour identification. Selon M. Carrère, un voisin de l'accident qui a travaillé dans ce secteur d'activité: «A l'odeur, on reconnaît que ce produit c'est de l'huile de colza». Peut-être chargée en région PACA et destinée à une usine de Santander (Espagne) qui la transforme...En quittant la chaussée sur sa droite pour une raison indéterminée, le poids lourd de modèle récent a brisé un poteau électrique. Immédiatement une partie de la commune s'est trouvée privée d'électricité. «Comme beaucoup d'habitants du secteur, je n'en ai plus chez moi et pas non plus à la mairie» témoignait Danielle Barthélémy, maire de Dému, présente sur les lieux de l'accident et s'activant pour que les services d'EDF puissent réparer au plus vite. Le capitaine Bocek du SDIS qui dirigeait les opérations de secours avec l'adjudant-chef Costes, précisait que «la citerne de 30 000 litres est composée de 4 cellules cloisonnées. L'une était vide, une autre intacte, les deux autres fuient». Un engin de terrassement a fait le nécessaire pour contenir au mieux cet écoulement. Ce n'est qu'après avoir vidé ses cuves qu'il sera possible de «relever» le camion réduit à l'état d'épave, puis de le sortir de ce champ à l'aide d'un (ou de plusieurs) puissant(s) engin(s) de levage.
L'équipe de dépollution (pompiers de Miélan) et celle de risques chimiques (Fleurance) sont intervenues ainsi que les centres de secours de Vic, Aignan et Lannepax. Alertés aussi, les agents de la direction interrégionale des routes. Présents également les gendarmes d'Eauze auxquels incombe l'enquête quant aux causes de cet accident (malaise, endormissement, inattention) et ceux de la brigade motorisée de Nogaro. La circulation n'a pratiquement pas été interrompue grâce à la mise en place d'un système alterné sur une voie.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/12/1512107-demu-deux-blesses-dans-le-camion-citerne-italien.html

Accident mortel au bout du délit de fuite : le conducteur de la voiture était ivre

Les résultats du dépistage d’alcoolémie sont tombés, lundi après-midi, après le terrible accident de la route qui a causé la mort d’un jeune Brivadois de 31 ans. Et, comme le craignaient les enquêteurs, le conducteur était positif à la consommation d’alcool. En revanche, ils se sont refusés à préciser le taux exact, ni même à savoir s’il était contraventionnel (inférieur ou égal à à 0,8 gramme par litre de sang) ou délictuel.
Toujours est-il qu’au regard de ces premiers éléments, on devine un peu plus le scénario qui a conduit au drame, dans la nuit de samedi à dimanche. Le jeune homme venait de quitter la discothèque « l’Hypnos » à Saint-Laurent-Chabreuges. Au volant de sa Volkswagen « Golf », quelques dizaines de mètres seulement après avoir pris la route, il tombe sur un contrôle de gendarmerie installé à « la Baraque-David ». Il refuse d’obtempérer aux injonctions des gendarmes et fonce à toute allure en direction de Brioude.
Partis sur ses pas pour tenter de le retrouver, les gendarmes découvriront le véhicule du jeune homme, célibataire et sans enfant, immobilisé sur le toit en bordure de la RD588 à l’entrée de Brioude. Au terme d’une terrible embardée, la voiture a sectionné un pylône d’éclairage public et arraché le muret de clôture d’une station-service. À l’intérieur, le conducteur, seul à bord, avait cessé de vivre.
C’est donc manifestement parce qu’il se savait alcoolisé et pour tenter de se soustraire au contrôle que le jeune homme a pris la fuite. Hier............Lire la suite de l'article sur ce lien........http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/12/12/accident-mortel-au-bout-du-delit-de-fuite-le-conducteur-de-la-voiture-etait-ivre

LE DICTIONNAIRE DES CHIENS ILLUSTRES par André Demontoy

C’est un petit peu le « Who’s Who » des chiens. Parce qu’en plus d’être le meilleur ami de l’homme, certains animaux à 4 pattes ont su, comme leur maître, se faire un nom.
André Demontoy, vétérinaire, a fait des fiches et des fiches et des fiches, sur tous les chiens réels célèbres :
- Mops, le chien de Chopin, refusait de manger dans un récipient doré.
- Dans une chanson d’amour, Paul McCartney a donné à Jane Asher, amour perdu, le nom de sa chienne Martha :« Martha, my dear… »
- Mimi, la chienne d’Henriette d’Angleterre, portait des boucles d’oreille.
- Owney est la mascotte de la Poste américaine. C’est un chien qui a beaucoup voyagé, et même fait le tour du monde, avec un passeport et des affaires de toilette rangés dans un harnais.
- Barry, le chien d’avalanche qui a sauvé 40 personnes dans le Grand-Saint-Bernard, n’avait pas de baril de rhum pendu au cou. Pure invention.
- Barney, le scottish terrier de George W.Bush, a eu son propre site Internet personnel.
- Baltique, la chienne labrador de François Mitterand, n’a pas été autorisée à suivre le convoi funèbre de son maître, qui l’avait pourtant exigé expressément. Le chanteur Renaud en a fait une chanson : « Un jour pourtant, je le sais bien, Dieu reconnaîtra les chiens. »
- On termine par un chien qui a une place toute particulière dans le cœur de Christophe… C’est le teckel Saucisse de Serge Scotto, qui s’est présenté aux municipales de Marseille, en 2001. Il a obtenu 3,9 % des suffrages dans le secteur 1. Il défendait une « sauciété » plus humaine…

LE DICTIONNAIRE DES CHIENS ILLUSTRES par André Demontoy